PROMESSES
IV L’HOMME
1. Sa chute
Rom. 5, 18: «II est condamné à cause d’une seule faute qui a atteint tous les hommes.»Rom. 5, 17: «La mort a régné par la faute d’un seul.»
Ps. 51, 7: «J’ai été enfanté dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.»
Le péché a précipité l’homme dans la dégradation; il a perdu sa dignité originelle. Ce n’est pas parce que l’homme a péché qu’il est pécheur. Non, il pèche parce qu’il est pécheur de nature. Il est mort dans ses fautes (Eph. 2, 1). Né pécheur, il mourra d’une mort éternelle s’il n’accepte pas le salut offert par Jésus-Christ.
2. Sans foi et sans repentance, pas de salut
Jean 3,36 «Qui croit au Fils a la vie éternelle, qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui,»
Actes 17,30 «Dieu donc. ..ordonne maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir.»
Une église ne peut pas sauver, seul Jésus-Christ donne le salut à quiconque croit en Lui (Jean 1, 12).
3. Sa justification par la grâce
Eph 2, 8. «Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.»
Rom. 4, 25 «Jésus, le Seigneur, a été ressuscité pour notre justification.»
Seule la grâce de Dieu nous a mis dans cette position. Notre dette a été entièrement payée par Jésus-Christ.
4. Son affranchissement du péché
Jean 8, 36: « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.»Rom. 6, 2: «Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché?»
Le péché est l’état de l’homme naturel. Le chapitre 6 de l’Epître aux Romains nous enseigne une grande vérité: celle que nous sommes morts au péché. Or nous avons été régénérés par le Saint-Esprit et faisons partie de la nouvelle création (2 Cor. 5, 17), ayant revêtu le nouvel homme créé selon Dieu en justice et sainteté de la vérité (Eph. 4, 24). Ainsi, le péché ne dominera pas sur nous (Rom. 5, 14).
5. Sa sanctification
Selon Hébr 10, 10 et 14, le chrétien est «sanctifié», «mis à part» par le sacrifice de Jésus-Christ. Pratiquement, la sanctification doit se poursuivre pendant toute la vie.
2 Cor. 7, 1 .Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans ia crainte de Dieu »
6. Sa résurrection
Tout homme ressuscitera un jour. Mais le Seigneur nous enseigne clairement que, en qui concerne les incrédules, ce sera «en résurrection de jugement» et, pour les croyants, «en résurrection de vie».
La résurrection pour les croyants est appelée «résurrection d’entre les morts». Ce terme est employé 34 fois pour la résurrection de Christ, et 15 fois pour celle des croyants. Elle est pour la vie éternelle. Paul en parle en détail dans les grands chapitres de 1 Cor. 15, 2 Cor. 5 et 1 Thess. 4.
«La résurrection des morts» – de ceux «qui auront fait le mal» – aura lieu 1000 ans après «la première résurrection» (Apoc. 20). Ce sera le jugement devant le grand trône blanc. Toute personne dont le nom ne sera pas trouvé dans le livre de vie sera jetée dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, ou la séparation éternelle de la présence de Dieu, dans un état conscient. Cher lecteur, si vous deviez vous trouver encore parmi cette catégorie de personnes, nous vous supplions de vous réconcilier avec Dieu, afin d’échapper à ce terrible jugement, car, après la mort, il n’y a plus aucun espoir (Hébr. 9, 27).
V L’EGLISE
Le dictionnaire Kittel recommande de traduire le mot «Ekklesia» par «Assemblée». Que d’opinions diverses à ce sujet parmi les hommes! Pour les uns, cela signifie un édifice quelconque ou une église. D’autres croient que cette dernière comprend aussi les enfants, dès leur baptême. Certains, encore, pensent que les croyants de l’Ancien Testament en font aussi partie. La plupart des hommes supposent qu’elle représente les fidèles de toutes les religions. Il est donc important, au moment où syncrétisme et oecuménisme font l’objet de tant de discussions, de définir clairement ce sujet selon les Ecritures.
1. La nature de l’Assemblée
Le mot «Ekklesia» signifie «appelé dehors». Il s’agit donc de personnes appelées hors de quelque chose. Paul s’adresse, dans ses Epîtres, «aux saints appelés» (1 Cor. 1, 2). Comme déjà dit, ce sont des personnes «mises à part» pour Dieu, par la foi en Jésus-Christ. Régénérées par le Saint-Esprit, elles sont appelées hors du monde. En un mot: L’Assemblée est composée de personnes sauvées par grâce et unies par l’Esprit pour former le corps de Christ.Actes 15, 14: «Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom.»
Jean 17, 14: «Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.»
1 Cor. 1, 1-2: «A l’assemblée de Dieu. ..aux sanctifiés dans le Christ Jésus, saints appelés, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.»
Actes 2, 47: «Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.»
Actes 5, 13: «Et aucun des autres n’osait se joindre à eux: mais le peuple les louait hautement.»
2 Cor. 6,14-18: «Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. ..quelle part a le croyant avec l’incrédule ? …C’est pourquoi sortez du milieu d’eux et soyez séparés, dit le Seigneur.»
Matth. 18, 20: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.»
Ces passages définissent clairement la vraie nature de l’assemblée. Tout lecteur exempt d’idées préconçues pourra en tirer la conclusion qui s’impose, même sans commentaire.
- Edité par Lüscher Henri
Alors que l’évangéliste E. L. Hyde tenait une série de réunions d’évangélisation à New-Jersey (USA), il déclara un jour qu’il pourrait prouver en dix minutes, d’une manière satisfaisante pour l’intéressé, qu’il était un sot s’il ne croyait pas au message de Dieu. Lors d’une promenade que l’évangéliste fit le jour suivant, quelqu’un l’accosta et lui demanda à brûle-pourpoint:
-N’êtes-vous pas l’évangéliste qui parle ici à l’église?
-Oui, c’est moi.
-Bien; j’admets que vous pensez être un honnête homme.
-C’est certain.
-Moi j’en doute! N’avez-vous pas dit clairement, hier soir, que vous pouviez prouver à n’importe quel incroyant qu’il était un sot? Si vous ne pouvez pas me le prouver maintenant, à mon entière satisfaction, je publierai votre nom dans tous les quotidiens de la ville comme étant celui du plus grand menteur qu’elle ait jamais abrité.
M. Hyde, voyant immédiatement qu’il était inutile de chercher à convaincre son interlocuteur lui dit:
-Où donc est cet incrédule?
-C’est moi, je l’avoue franchement, et vous pouvez êtes certain que je ne suis pas un sot.
-Vous ne pouvez cependant prétendre que le christianisme ne contienne aucune réalité!
-Si, Monsieur, j’ai étudié le sujet à fond. J’ai entrepris de longs voyages et tenu de nombreuses conférences contre la foi chrétienne pendant plus de douze ans. Je puis vous le dire: Il n’y a rien là- dessous!
-Etes-vous certain qu’il n’y ait rien là-dessous, comme vous le dites?
-J’en suis absolument sûr.
-Voulez-vous alors me dire – dit lentement M. Hyde – qui, d’après vous, est un sot, sinon celui qui, pendant douze ans, a fait des conférences contre quelque chose qui n’existe pas?
Mais le lendemain, comme d’ailleurs les jours suivants, te nom de M. Hyde ne parut pas dans les journaux de la ville!
Avec autorisation du périodique «Ruf zur Entscheidung» (Janz Team)
- Edité par Promesses
L’oecuménisme faisait au Concile l’objet d’un texte déjà voté par les pères. Le pape y apporta dix-neuf corrections, en particulier la suivante, où le cardinal Béa et ses collaborateurs avaient écrit: «Les protestants trouvent Dieu leur parlant en Christ dans la Sainte Ecriture», Paul VI a fait mettre: les chrétiens séparés «cherchent à trouver Christ dans la Sainte Ecriture» «Messager Social», 10 déc. 1964).
Avec une grande habileté, les deux derniers papes ont saisi l’initiative dans l’actuelle situation oecuménique. On ne peut oublier cependant que, pendant des dizaines d’années, ce sont les protestants et les orthodoxes qui ont été les promoteurs du mouvement. Le pasteur Lukas Vischer, délégué au Concile par le Conseil OEcuménique des Eglises, a donné son opinion sur l’idée que l’Eglise catholique romaine puisse se considérer désormais comme le centre des efforts pour l’unité. «Les évêques, a-t-il dit, sont trop profondément convaincus de la nécessité d’un renouveau pour parler d’un retour à l’Eglise catholique romaine telle qu’elle est aujourd’hui. Mais ils ne sont pas moins convaincus que l’unité ne pourra finalement se réaliser que dans le sein de l’Eglise catholique romaine. Cependant, pour que s’établisse un dialogue durable entre Eglises séparées, il faut trouver une forme de communion qui ne contraigne pas les Eglises non romaines à accepter, déjà dans la période du dialogue, la conception catholique romaine de l’unité et de l’union. Toute prétention à prendre la direction des opérations ne peut que freiner le développement du mouvement oecuménique» (S.CE.P.I., 23 janvier 1964).
Le grand retour à l’unique bercail: Aux déclarations du cardinal Béa, citées plus haut, joignons celles d’un professeur catholique de Nimègue, L,-J. Rogier: «Quand nous parlons de réunion, nous entendons le retour à une seule Eglise, placée sous l’autorité d’un chef spirituel suprême, une Eglise qui peut subir de profonds changements de structure, mais dont l’enseignement et l’autorité doctrinale restent toujours les mêmes, Il me semble que les exigences de la charité chrétienne et celles d’un oecuménisme authentique nous rendent impossible de laisser nos frères chrétiens d’autres confessions dans le doute sur ce point» (S,OE.P.I » 11 juin 1964).
De semblables affirmations ont été répétées si souvent qu’elles ne nous surprennent nullement, Ce qui nous étonne, par contre, c’est la candeur et la persistance avec lesquelles les chefs oecuméniques protestants déclarent que leur but est l’union avec Rome. Le Dr Ramsey, archevêque anglican de Canterbury, dit qu’en cherchant l’unité entre les anglicans et les méthodistes, il faut prendre garde de ne pas compromettre «les principes que nous devons observer par souci de l’union finale avec les Eglises orthodoxes d’Orient et avec Rome». Le rapprochement avec Rome doit comporter deux étapes: «La première consiste à établir des relations fraternelles. ..La seconde vise à réaliser l’unité en une seule Eglise» (S.OE.P.I., 15 oct. 1964). Le principal observateur anglican au Concile du Vatican, l’évêque J.-R. Moorman, de Ripon, s’est exprimé comme suit: «Je pense que si l’on parvient finalement à l’unité entre chrétiens, il faudra bien une seule tête à l’Eglise, et, évidemment, cette tête devra. être l’évêque de Rome» «Christian Beacon»,5 mars 1964).
Dans une conférence sur «le Renouveau de l’Eglise à la lumière du Concile du Vatican», le Dr J.-V. Langmead-Casserly, théologien épiscopal, annonça que d’ici au XXIe siècle, il y aura «une grande Eglise unie sous la direction d’une papauté «réinterprétée». Cette Eglise mondiale «aura une base doctrinale, liturgique et sacramentelle». Bien qu’il y ait eu une «catholicisation» du protestantisme, la grande difficulté pour les protestants est encore la papauté. Les chefs catholiques s’efforcent de réinterpréter le dogme de la papauté, mais la difficulté pour les catholiques est de déterminer jusqu’où les principes de la Réformation peuvent être retenus dans une Eglise unie «Sunday School Times», 8 févr. 1964).
La super-Eglise: On répète sans cesse que le Conseil OEcuménique des Eglises n’est pas, et ne peut pas tendre à devenir lui-même une super-Eglise. Le Dr Visser’t Hooft écrit à ce propos: «Le C.O.E., tel qu’il est aujourd’hui, n’est qu’un instrument pour l’unité chrétienne. Il devra disparaître sous sa forme actuelle lorsque l’unité de l’Eglise deviendra une réalité » «Christian Century », 9 sept. 1964). Pour le pasteur L. Vischer, le C.O.E. est une «communauté provisoire sur la route de l’unité,> (S.OE.P.I., 23 janv. 1964). On peut donc dire qu’il est comme l’échafaudage servant à construire le futur sanctuaire. Le Dr J.-I. Mc Cord, président de la Faculté de Théologie de Princeton et de la commission de Foi et Constitution aux Etats-Unis, a affirmé: «II est impossible de concevoir que les Eglises chrétiennes puissent vivre encore isolées les unes des autres. Finalement, nous serons tous ensemble dans une seule Eglise chrétienne. » Il s’est déclaré optimiste quant à la réunion finale de la chrétienté, insistant sur le fait que «l’unité est dans l’air ». Il a ajouté: «Les mêmes forces qui nous ont entraînés dans la séparation au XVie siècle (la Réformation), nous entraînent ensemble au XXe siècle» («Christian Beacon»), 9 mai 1963).
La fin des deux Réformations? Selon un article du «Sunday School Times» du 14 novembre 1964, Vatican Il occupait une telle place dans la presse parce qu’il marque la fin de la contre-Réformation, rendue possible du côté protestant par la fin de la Réformation. Depuis l’admission des Eglises orthodoxes au C.O.E., on a cessé de rendre un hommage même théorique aux doctrines de la Réformation dans la plupart des anciennes dénominations. A Chicago, le Dr Howard Schomer, président du Chicago Theological Seminary, a proposé que le rappel protestant traditionnel du jour de la Réformation soit remplacé à l’avenir par la célébration commune d’un jour du renouveau protestant, catholique et orthodoxe. «L’heure est finalement venue, a-t-il dit, pour les protestants, de reconnaître publiquement que leur Réformation a été un échec, et pour les catholiques, que leur contre-Réformation a également échoué.»
A la session de printemps 1964 du Comité Général du Conseil National des Eglises Protestantes des Etats-Unis, il fut déclaré ceci: «La tendance mondiale actuelle à une plus grande collaboration entre les Eglises protestantes et l’Eglise catholique romaine pourrait conduire prochainement à un effort missionnaire commun catholique romain et protestant. On entrevoyait cela comme le résultat du renouvellement tout à fait visible de l’Eglise romaine, et de son changement radical d’attitude à l’égard des protestants»(«Sunday School Times» 4 juillet 1964).
- Edité par Pache René
Notre foi est basée sur la Parole de Dieu, la Bible; plus encore que notre foi: notre conviction. «Notre espérance est comme une ancre de l’âme, ferme et solide; elle pénètre au delà du voile. ..où Jésus est entré pour nous» (Hébr. 6.19).
Précieuses sont Ses promesses. Déjà maintenant, nous les possédons nous les serrons dans nos mains. Encore obscurément, «comme au travers du voile», nous voyons!
AUJOURD’HUI
«Aujourd’hui, disait Jésus à l’un des malfaiteurs sur la croix, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis» {Luc. 23). Qu’avait fait cet homme pour entendre une telle parole, une telle promesse? Rien! Ou si: il avait réfléchi. Après avoir injurié Jésus {Marc. 15), une pensée raisonnable avait envahi son coeur: «Notre condamnation est juste; nous recevons ce que nos actions ont mérité.» C’est là le point précis où un Dieu saint veut amener l’homme. Car aucun n’est pur, sans tache, quelle que soit d’ailleurs la gravité de ses fautes. L’homme, par son choix, s’est éloigné de son Créateur; il est condamné à la mort éternelle, à une juste condamnation, à cause de ses péchés. Mais dans sa sollicitude pour sa créature, Dieu a déterminé un chemin, il a prouvé son amour en livrant son Fils à notre place, son Fils, Celui «qui n’avait fait aucun mal»!
TU SERAS AVEC MOI
A l’instar du péager du ch. 18 de Luc, il se serait bien frappé la poitrine, mais il ne le pouvait plus! Il était cloué au bois, subissant la peine infligée par le tribunal des hommes.
Mais à quand le tribunal de Dieu? Dans quelques heures, le jugement des hommes sera consommé. «Un autre me jugera-t-il? Celui qui est à mes côtés, serait-il …le Juste? Le Messie?» La pensée va vite, la réflexion, la foi peut-être? :
«Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne.» Dans ton règne! Là où tu règnes, là où tu juges! Or, est-il écrit, le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. Il pardonne à celui qui constate sa misère et se repent. Aussi Jésus répond-il au brigand: «Je te le déclare, aujourd’hui tu seras avec moi.»
DANS LE PARADIS
Promesse en l’air? Fiche de consolation? Non. Certitude du croyant, de celui qui est, dès ici-bas, scellé par l’Esprit (Eph. 1. 13), gage de ce pardon. Bonheur de celui qui met sa confiance en un Dieu qui s’annonce comme un Père, à la condition de passer par un intermédiaire, selon ce qul est écrit: «Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui- même.»- Edité par Promesses
Les cieux sont ouverts. Le signe du Fils de l’homme apparaît (Mat th. 24. 30). Le Seigneur vient, tel un cavalier monté sur un cheval blanc; il est accompagné des armées célestes. De sa bouche sort une épée aiguë. Il foule la cuve du vin de la colère du Dieu tout-puissant (Apoc. 19.11- 16). C’est un bâton de fer (Apoc. 19.15; Ps. 2.9), un vêtement teint dans le sang (Apoc. 19. 13), foulant la cuve du vin de la fureur (Es. 63. 1-6; Apoc. 19. 15), pour battre le blé dans son aire (Michée 4. 12; Mat th. 3. 12), et moissonner avec la faucille du jugement divin (Joël 3. 13, Apoc. 14. 17-18) …
…C’est ainsi que réapparaîtra le Jésus de Nazareth qu’on avait méprisé! ..«Alors toutes les familles de la terre se lamenteront» (Mat th. 24.30). Le jour du Seigneur sera là (Joël 1. 15; 3.14; Amos 5.20), grand et redoutable (Mal. 4. 5), «jour de ténèbres et d’obscurité, de nuées et de brouillard» (Joël 2. 2; Zach. 14. 6). Alors, devant «le jour de son ardente fureur» (Es. 13.9; 13), ils se cacheront dans les cavernes (Apoc. 6. 15), les fentes des rochers, les creux de la terre et les profondeurs de la poussière (Es. 2.19; 21). Ils diront aux montagnes: «tombez sur nous, et aux collines: couvrez-nous» (Luc 22. 30; Apoc. 6. 16; 9.6). Mais il n’y aura plus aucun moyen d’échapper. Car le Seigneur viendra comme un éclair (Mat th. 24. 27) ; ses chars sont comme une tempête (Es. 66. 15), ses yeux, comme des flammes de feu (Apoc. 19. 12), sa voix, comme celle d’un lion (Joël 3. 16), et ils seront en grand nombre ceux que tuera le Seigneur (Es. 66.15-16; Ps.110. 6):
-dans une flamme de feu (2 Thess. 1. 8) ;
-comme une fournaise (Mal. 4.1; Mat th. 13. 41-42);
-comme un filet auquel nul n’échappe (Luc 21.35);
ainsi, une ruine soudaine les surprendra tous (1 Thess. 5. 3) ;
-comme le déluge au jour de Noé (Mat th. 24. 38-39), et le jugement du feu sur Sodome et Gomorrhe (Luc 17.28-32).
C’est sur le mont des Oliviers, d’où il monta aux cieux (Actes 1. 9; 12), que le Seigneur apparaîtra à nouveau (Zach. 14. 4). Tout oeil le verra (Apoc. 1. 7; Matth. 24. 30) ; toute bouche qui conteste sera fermée (Mat th. 22. 12); toute langue confessera que Jésus est Seigneur, à la gloire de Dieu, le Père (Phil. 2.11).
Extrait du livre «LE TRIOMPHE DU CRUCIFIÉ,>, avec la permission des éditions «La Voix de l’Evangile», Marseille.
- Edité par Sauer E.
Il y a, au sein des assemblées ou «églises des saints», un déclin évident de piété personnelle. Chacun saurait en citer plusieurs causes. Elles sont nombreuses et variées. Ville, campagne, cités ouvrières, centres d’étude sont des fourmilières portant en elles des germes différents de progrès et aussi de décadence.
LES EFFETS
Il serait utile de faire une revue des nombreux méfaits de l’abandon de cet effort chrétien qui s’appelle «piété personnelle». Toutefois, mieux vaut en rechercher les causes.
TROIS CAUSES
LE MATÉRIALISME
Voilà une cause difficile à contester. L’envergure de la vision personnelle, de la classification des valeurs réelles et durables, est rétrécie, limitée par la recherche du bien-être matériel; c’est la caractéristique de la vie moderne dans nos pays occidentaux.
La compétition commence à l’école; elle continue lors de l’apprentissage d’un métier; elle domine l’effort de l’homme fait:
être le premier – produire – faire de l’argent.
Le chrétien ne se rend pas compte que son jugement est faussé par ces valeurs terrestres. La croissance normale d’une vie spirituelle est ralentie, sinon arrêtée. La rivalité commerciale, la primauté dans la course dominent. Dans les assemblées ou églises «de foi», il y a souvent une belle jeunesse, bien équipée pour la vie, selon les normes de l’Etat, parfois même fort bien disposée pour les choses de Dieu. Les écoles ont été excellentes, mais l’enseignement tend vers l’acquisition des bien matériels.
Le mal de notre civilisation domine les générations montantes et, parmi les chrétiens, on ne s’en aperçoit pas. A part ceux qui se décident pour une vocation spirituelle précise (missionnaire ou autre), le grand nombre voit l’éducation scolaire et professionnelle comme un but en soi.
«Combattez pour la foi de l’évangile.»
«Recherchez les choses qui sont en haut.»
«Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement.»
TOUTE LA DOCTRINE
Une importance considérable a été donnée à la doctrine chrétienne de la justification par la foi. En revanche, on a laissé dans l’ombre la nécessité de la sanctification. Or l’une et l’autre sont parallèles dans l’enseignement du Nouveau Testament. Lisez Romains, ch. 6 à 8: «Mettez vos membres au service de la justice, pour votre sanctification.» Nous avons à nous reconnaître comme «morts au péché», c’est-à-dire qu’étant morts, nous nous tenons comme tels en face de la tentation, à laquelle nous opposons notre «non» catégorique. Par ailleurs, et parce que le chrétien l’est en vérité, nous nous tenons comme vivants pour Dieu, et disons notre «oui» tout aussi catégorique aux oeuvres de justice placées sur notre chemin.
Si la foi à la justification en Christ ne produit pas le désir et la volonté d’une vie sainte, alors de deux choses l’une:
a) L’évangile a été mal présenté et l’intéressé a mal compris: il n’est pas sauvé. Ou bien :
b) L’intéressé a saisi le salut, mais il n’en voit pas encore la suite, les obligations morales, c’est-à-dire les exigences.
Une compréhension purement intellectuelle du message de la grâce ne produit pas l’effet moral qu’éprouve celui qui s’approche de Dieu comme pécheur (Luc. 18, 13), qui réalise son état de perdition et qui crie à Dieu pour le pardon de ses fautes. «Repentez-vous» est le cri d’alarme de l’évangile. Toute conversion sur une autre base n’amène pas au salut.
Le salut comprend ensuite ses lois, sa voie et, paradoxalement, ses libertés. Nous parvenons à ce point par la
LECTURE DE LA BIBLE
La Bible n’est pas un livre de philosophie humaine, une simple source d’informations pour agrémenter l’étude, la discussion. C’est un livre de vie de la part de l’Auteur de la vie, c’est un livre de conduite morale, spirituelle, sociale aussi bien que personnelle.Ce livre doit être lu dans ce but: découvrir les secrets d’une vie qui plaît à Dieu. Lu tous les jours, c’est une nourriture pour l’âme. Dieu agit de telle sorte qu’au travers de ce livre, Il remplit de paix celui qui, peut-être, sait à peine lire mais prend le temps de penser, méditer, réfléchir. A celui qui s’estime ignorant, Dieu donne les pensées qui vont remplir son coeur:
paix, joie, directives, force, clairvoyance, tact, contrôle de soi, discernement.
Au jour de Christ sera dévoilée la récompense.
- Edité par Guignard René H.
L’aspect prophétique de cette séquence du livre nous présente «les choses qui sont» (Apoc. 1. 19), c’est-à-dire la vie de l’Eglise sur la terre, depuis la Pentecôte jusqu’à son enlèvement, avant la grande Tribulation. Le mot d’ordre des combattants fidèles est: «Amen, viens, Seigneur Jésus!» (Apoc. 22. 20).
Ephèse: La première tactique de Satan, c’est de séparer de leur Chef, le coeur des combattants (abandon du premier amour).
Smyrne: Ici, il y changement de tactique. Satan démasque toutes ses batteries contre les combattants, et fait un affreux carnage: c’est la persécution. Le diable cherche à détruire les troupes du Seigneur.
Pergame: Il n’y parvient pas et voit que, malgré les ravages, il perd même du terrain. Pendant qu’il est encore temps, il signe un armistice, un compromis. Par ses ruses, il réussit à se mettre du bon côté, en endormant ses adversaires auxquels il présente une fausse vision de paix. Les conditions de paix ne sont pas moins qu’une alliance de l’église avec le monde, dont Satan est le prince.
Thyatire: La paix étant faite, il prêche le désarmement; peu à peu, les combattants déposent l’épée et délaissent la Parole de Dieu: c’est l’Eglise romaine.
Sardes: L’épée étant tombée des mains des combattants, l’anarchie règne et, bientôt, quelques-uns en souffrent. Se réveillant de leur sommeil – et devant les terribles abus de Satan – ils se lèvent, reprennent l’épée qui est la Parole de Dieu, et passent à l’offensive. C’est Sardes. Mais, bien vite, les nouveaux combattants se lassent de lutter; tout en gardant l’épée, ils ne savent plus s’en servir. C’est alors un affreux carnage. Il en tombe de toutes parts et le champ de bataille se couvre de morts et de mourants (ch. 3.1-2).
Philadelphie: Un petit groupe de combattants résolus se rassemble néanmoins autour du Chef. Le mot d’ordre est de «tenir». Tenir la position acquise, ne pas reculer; plutôt mourir sur place en attendant la grande délivrance. Elle se fait attendre; il faut redoubler de courage et de vaillance: rester fidèles! La nuit se fait longue. Des sentinelles s’engourdissent. ..et pourtant le danger est grand.
Laodicée: L’heure de la décision approche. Au milieu de la nuit, on peut voir une poignée de combattants se rassembler autour de leur Chef aimé, pour prendre un dernier repas en commun, avant de s’asseoir avec Lui sur Son trône de gloire. Le Chef restaure ses combattants fatigués, tandis que le matin vient, «un matin sans nuages».
Lecteur, nous sommes arrivés à la fin des temps. Le Seigneur Jésus revient. Es-tu prêt? Sinon, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu! Avant qu’il ne soit trop tard !
- Edité par Racine Ch.
L’ASSURANCE DU SALUT
«Dieu donne la paix à celui qui se repent et croit.» Ce qu’Il donne, Il ne le reprend pas! Une pleine paix envahit le creur du croyant; elle y reste. C’est la joie, l’assurance du salut.
ADOPTÉ ET SCELLÉ
Lorsque Dieu sauve un pécheur, ce n’est pas pour un jour ou une année. Il l’adopte pour l’éternité. Cette assurance ne repose pas sur la volonté, la force, les voeux du faible croyant, mais sur la toute puissance de Dieu. C’est une oeuvre divine. Par son Saint-Esprit, Il scelle celui qui croit. Il le prend dans son royaume. Il le prend pour Lui.
CE QUE DIT LA BIBLE
«C’est en lui que vous avez cru et que vous avez reçu, selon sa promesse, le sceau du Saint-Esprit» (Eph. 1. 13). «L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.» (Rom. 8. 16). «Je leur donne la vie éternelle; ils ne périront jamais; nul ne les ravira de ma main. Personne ne peut les ravir de la main de mon Père» (Jean 10.28-29).
CONSIDÉREZ CECI
Si nous avons été scellés par la puissance, par le Saint-Esprit de Dieu. comment pourrions-nous être perdus? La seule chose qui pourrait nous faire retomber dans notre état antérieur, ce serait le péché. Mais à ce propos, rappelons-nous que Christ est mort pour tous les péchés. pour quiconque se repent. Péchés passés, présents, futurs. Quand Jésus-Christ est mort, tous nos péchés se trouvaient dans le futur, dans l’avenir. Nous n’avons aucune coopération dans cette oeuvre divine. Christ a tout fait. Nous n’avons rien fait. «Le Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures» (1 Cor. 15.3). «Alors que nous étions sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies» (Rom. 5. 6).
Ainsi, nous apprenons que le vrai chrétien a été admis dans la famille de Dieu, que le Saint-Esprit de Dieu habite dans son coeur, et que cette relation est durable, éternelle. Elle repose sur la volonté de Dieu, ainsi qu’il est écrit: «Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.» Ce que Dieu fait est bien fait. Il connaît l’avenir et tout est dans sa main. Si Jésus est en sécurité auprès de Dieu le Père, le croyant est aussi également en sécurité ici-bas.
DEMEURER DANS LE PÉCHÉ
Alors, direz-vous, assuré du bonheur éternel, je puis pécher autant que je veux! Non certes, et voici la raison. Il y a en moi, chrétien, un sentiment tout nouveau; à vrai dire, je ne désire plus pécher! Car Dieu a fait aussi une oeuvre en moi. J’ai reçu une nouvelle nature, un nouveau coeur; j’ai devant les yeux un nouveau but, de nouvelles perspectives. Je suis étonné, c’est étrange, mais réel. Ce que j’aimais dans le passé, je ne l’aime plus. En revanche, je jouis de plaisirs tout nouveaux. Et à cause de tout cela, je ne voudrais pas pécher volontairement, car alors, combien serais-je misérable! Mais attention. Il n’est pas écrit qu’un chrétien ne pèche plus, qu’il ne peut plus pécher. En fait, il peut pécher et pèche quelquefois, mais il ne perd pas son salut. Ce qu’il perd, c’est la douce communion qui existait dans son coeur entre Dieu et lui. Qu’arrive-t-il alors? Il faut tout faire pour rétablir cette communion. Or elle est restaurée si l’on confesse à Dieu son péché. Si une faute a brisé momentanément la communion, elle n’a pas brisé l’union. Mais il faut sans retard revenir à Dieu et confesser son péché. «Rends-moi la joie que donne ton salut», disait le psalmiste.
CONCLUSION ?
Vous êtes peut-être encore un peu hésitant, peu sûr de votre position, dans votre foi. Mais quand vous aurez une ferme assurance, vous serez content, satisfait. Vous chanterez lorsque votre certitude dominera votre intelligence spirituelle et votre coeur.La paix de Dieu habitera en vous et il vous sera facile de louer le Seigneur, de redire à d’autres les merveilles de ce si grand salut: la ferme assurance du pardon et de la vie éternelle.
Voir aussi les versets suivants: Rom: 6. 1-2; Rom. 8. 37-39; 2 Cor. 5.7; Gai. 2.20; 1 Jean 1.9 et 10; 1 Jean 3.2.
- Edité par Guignard René H.
… G. G. JONES
Les lecteurs de PROMESSES ont lu avec intérêt la première partie de l’étude de G. G. Jones intitulée «LE TEMPS ET L’ETERNITÉ». La suite paraît dans le présent cahier. Nous avons le devoir de vous faire part que notre frère nous a quittés en novembre dernier: il est auprès du Seigneur. Anglais d’origine, mais en France pendant de longues années, G. G. Jones avait été fort maltraité durant la dernière guerre, par la puissance occupant ce pays. Depuis, sa santé fortement ébranlée ne s’était plus rétablie.Ce brusque départ nous prive d’une voix bien nécessaire. Elle manquera à PROMESSES en particulier. Le Seigneur a jugé que la course terrestre de son serviteur était terminée. Que son Nom soit béni.
Nous tenons à exprimer à sa famille, à Madame Jones surtout, toute notre sympathie. Celui qui vient de nous quitter réalise déjà les promesses du Père céleste: Les souffrances du temps passé ici-bas ne se comparent pas à la gloire qui, aujourd’hui, lui est révélée (Rom. 8.18).
I. LA BRIÈVETÉ DU TEMPS
1. Le Temps est court -EN LUI-MÊME
Cela veut dire par rapport à nous-mêmes; il s’agit du temps (moment) que dure notre vie. La vie passe comme un rêve. A ceux qui sont âgés, il semble que les années aient acquis quelque nouveau pouvoir de locomotion: une vitesse accélérée digne de notre époque électronique. Notre vie est comme une vapeur des plus évanescentes (voir Jacques 4. 14-15). Nous ne possédons qu’un seul moment à la fois, et ne sommes jamais certains du suivant.
2. Le Temps est court -PAR COMPARAISON
a) Pour l’oeuvre à accomplir. Le Temps semble passer beaucoup plus rapidement si nous sommes très occupés. Nous avons tous à oeuvrer ici-bas en vue de l’éternité. Il faut gagner des âmes pour le Sauveur; vivons en vue de la haute destinée qui nous est réservée dans le ciel.
b) Avant le retour du Seigneur. Lire à ce sujet Romains 13. 12-13 et 1 Pierre 4. 7.
c) Face à l’Eternité. Mais pouvons-nous vraiment comparer le Temps à l’Eternité, puisque cette dernière est sans limites? Imaginons une grande salle remplie de sable du plancher au plafond. Une fois tous les 1000 ou 100000 ans, on en enlève un grain. La salle sera vide après un certain laps de temps, naturellement très long, mais qu’est-ce en regard de l’Eternité? A ce moment-là, la durée de celle-ci n’en serait nullement diminuée. Quant à nous, dans quelques années seulement, nous aurons tous disparu de la terre. ..
II. L’UTILISATION DU TEMPS (voir 1 Cor. 7.29-31)
L’apôtre indique le danger qu’on court à être trop absorbé par plusieurs choses: cercle domestique – peines – joies – occupations et affaires – monde. Ce sont des choses naturelles ou nécessaires, mais temporaires, sur lesquelles il ne faut pas trop fixer nos coeurs, au point de perdre de vue les choses plus importantes de l’Eternité.
Les membres de nos familles (mari, femme, enfants, etc.)? Endossons les responsabilités, jouissons des joies familiales, mais rappelons-nous les passages de Luc 20. 35-36 et 14. 26, où le Seigneur Jésus utilise un langage très fort. Nous devrions mettre le service et la gloire de Dieu au-dessus de nos familles.
Nos peines? Ici aussi le texte est clair: «Ceux qui pleurent comme ne pleurant pas» (1 Cor. 7.30). Pour de nombreux êtres humains, les peines d’ici-bas iront se déverser dans les peines éternelles comme une goutte d’eau se jette dans l’océan qui l’engloutit. Il importe d’y réfléchir et de chercher à éviter ces peines-là.
Nos joies terrestres? Même lecture: «Ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas» (v. 30). L’homme riche de Luc 12. 16-21 se réjouissait et disait: «Mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour de nombreuses années; repose-toi, mange, bois, mène grande vie.» Le malheureux ne savait pas qu’il n’avait plus que quelques heures à vivre. ..Les joies fugitives de la terre n’auront aucune valeur lorsque la mort arrivera; elles ne devraient pas satisfaire nos coeurs.
Nos possessions? «Ceux qui achètent comme ne possédant pas» (30). Tous, nous achetons et vendons d’une manière ou d’une autre. Nous échangeons temps, énergie, talents, etc., de «main à main». Nous regardons avec plaisir notre maison, notre ferme, notre voiture et tout ce que nous avons acquis comme étant nôtres. ..et nous oublions d’acheter «le vin et le lait et les choses grasses» d’Esaïe 55. 1-3.
Nos occupations? «Ceux qui usent du monde comme n’en usant pas à leur gré» (31). Tout en étant dans le monde, ne soyons pas du monde et ne passons pas notre temps à faire ripaille, à mener un joyeux train de vie, à nous occuper de belles toilettes, etc. Bien sûr, le Créateur nous permet, en tant que créatures, de jouir de ses bienfaits, des loisirs, des récréations, des vacances, des diversions qui rafraîchissent nos esprits et nos corps, mais attention! Utilisons ces loisirs en vue de l’Eternité.
III. QUELQUES INTRUSIONS DANS LE TEMPS
a) Imagination indisciplinée. Elle construit des «châteaux en Espagne», elle rêvasse, spécule, vit de romantisme et de chimères.
b) Occupations frivoles. Ce sont les jeux et les divertissements inutiles. La récréation doit être de saison seulement, et limitée en vue de tonifier l’esprit et le corps. Au lieu de «tuer le temps», comme on dit, faisons-le plutôt mourir d’épuisement par le travail.
c) Organisation désordonnée(!). En manquant d’ordre et de méthode, on gaspille beaucoup d’heures précieuses; on commence une chose et ne la finit pas; on court çà et là sans but précis, avec fièvre, sans achever la tâche qu’on nous a confiée.
d) Temporisation. On remet à plus tard ce qu’il faudrait faire immédiatement. On a bien l’intention de tirer le meilleur parti du Temps, mais – malheureusement – c’est toujours pour l’avenir: l’inconverti renvoie sa conversion à plus tard, le chrétien renvoie à plus tard sa consécration à Dieu. Les disciples ont pu s’étonner des paroles du Seigneur Jésus (Jean 16. 181: «Qu’est-ce que ceci: un peu de temps? Nous ne savons ce qu’Il dit.» Notre «peu de temps» est pourtant celui des opportunités; les fleuves de grâce coulent, à notre portée, mais ils passent rapidement. Ne tombons cependant pas dans la précipitation en «dépensant» hâtivement le temps, d’une manière désordonnée, en essayant de concentrer sur une seule heure ce: qu’il n’est pas raisonnable de faire en si peu de temps. Pas de paresse non plus, ni de nonchalance dans l’accomplissement de nos devoirs; ne délaissons pas. une chose, par exemple, pour en entreprendre une autre.
Tirons parti du Temps
1) en nous concentrant et en faisant toute chose (ou tâche) à fond, avec le maximum d’attention, et en temps opportun, ce qui nous permettra de faire face à la vie trépidante d’aujourd’hui;
2) avec calme, en évitant toute confusion et nous rappelant qu’on ne peut faire plus qu’une certaine quantité de travail. Il est préférable de. faire PEU de choses à fond que BEAUCOUP avec médiocrité;
3) avec énergie, en y mettant toute notre force. Songeons que c’est le Seigneur qui nous a confié cette tâche.
IV. QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DU TEMPS
1) Le Temps est PRÉCIEUX. Il est, avec la vie, le plus grand «dépôt» que nous ayons reçu. Il est la semence et l’éternité en sera la moisson. Un jour que son carrosse était en retard, le grand prédicateur John Wesley gémissait: «J’ai perdu à jamais dix minutes.» Le passage de’ l’Ecriture déjà cité ci-dessus dit que «la figure de ce monde passe» (1 Cor. 7). Utilisons donc le monde comme un voyageur utilise l’hôtel où il passe la nuit. Il ne cherche pas à s’approprier cet hôtel, il n’est pas à lui. Il utilise seulement la chambre, les meubles, etc., et temporairement, car le lendemain, il partira pour un autre endroit. Notre «home», notre foyer, n’est pas ici-bas. Nous quitterons bientôt ce monde pour notre «patrie», là-haut.
2) Le Temps est IRRÉCUPÉRABLE. On peut, par le travail, retrouver des richesses perdues; la santé, grâce à la science médicale; une réputation compromise, par un amendement. Mais tout temps gaspillé est à tout jamais perdu, même pour le ciel.
3) Le cours du Temps est IMPERCEPTIBLE. Il glisse en silence. Nous n’en percevons la marche que par la succession des pensées dans nos propres esprits. Nous ne le sentons pas lorsque nous le gaspillons. Si nous pouvions le voir disparaître, comme l’argent qui fuit de nos mains, nous cesserions de le gaspiller. Imaginons un homme emprisonné dans une cellule dotée de quatre murs mobiles qui se referment lentement, mais sûrement, pour l’écraser. Il en est de même de notre vie, avec ses occasions de servir Dieu.
Le Temps nous emporte toujours à la même vitesse; c’est pour cela aussi que nous ne remarquons pas qu’il fuit.
Pendant que j’ai écrit cette dernière phrase, près de 30 personnes sont passées de vie à tréps; les statistiques parlent en effet d’une mort par seconde. La mort fait chaque jour disparaître l’équivalent de la population d’une de nos villes moyennes (90000 âmes). Chaque fois que nous respirons, la porte de l’Eternité s’ouvre et se referme sur une âme qui a passé dans l’au-delà, pour rendre compte de sa vie à Dieu. Pour elle, ce fut «la dernière heure» (1 Jean 2.18). Que notre Dieu nous fasse la grâce de mesurer le Temps et de l’utiliser à profit!
- Edité par Jones G.G.
5. Texte: 3 grandes «ouvertures»
-le ciel (Actes 7, 55; Apoc. 4, 1)
-l’enfer (Esaïe 5, 14)
-une fontaine (Zach.13, 1)
6. Texte: 5 choses ouvertes dans Actes 16
-Lydie. ..ses oreilles (vers.14)
-Lydie. ..son coeur (vers. 14)
-Lydie. ..sa bouche (vers. 15)
-Lydie. ..sa maison (vers. 15)
-le geôlier …la prison (vers. 26)
7. Texte: 6 choses ouvertes dans Luc 24
-le sépulcre (vers. 2)
-les yeux (vers. 31 )
-les Ecritures (vers. 32)
-l’intelligence (vers.45)
-le ciel (vers. 51 )
-les bouches (vers. 53)
8. Texte: 7 choses ouvertes
-une porte (Apoc. 4, 1)
-une fenêtre (Gen. 8, 6)
-un livre (Apoc. 20,12)
-un tombeau (Mat th. 27,52)
-un ciel (Mat th. 3, 16; Actes 7, 56)
-un temple (Apoc.11, 19)
-les Ecritures (Luc. 24, 32)
9. Texte: 7 voiles dans la Bible
-le voile de l’EPOUSE (Rebecca) (Gen. 24, 15)
-le voile de la GLANEUSE (Ruth) (Ruth 3, 15)
-le voile de la NATURE (cheveux de la femme) (1 Cor. 11, 15)
-le voile PERDU (Cant. 5, 7)
-le voile de MOISE le médiateur (2 Cor. 3, 13)
-le voile TYPIQUE dans le temple (Mat th. 27, 51)
-le voile du JUGEMENT (Es. 25, 7)
- Edité par Promesses
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