PROMESSES
Dissertation présentée à l’Institut Emmaüs, Saint-Légier
I. INTRODUCTION
Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage. j’ai vaincu le monde. (Jean 16: 33)
Ces paroles du Seigneur, sorte de testament que Jésus laisse à ses disciples peu avant son arrestation, attestent la réalité de la persécution pour celui qui veut Lui obéir. En effet, à plusieurs reprises, Jésus a enseigné à ses disciples qu’ils seraient haïs de tous à cause de son nom. Et même, Il les exhorte à considérer ce fait non seulement comme normal pour leur vie, mais à l’accepter comme un privilège et un sujet de joie, sachant que Lui-même a subi le même sort.
La persécution occupe une place non seulement dans l’enseignement de Jésus, mais aussi dans sa vie. Plusieurs fois au long de son ministère, Il a échappé à la mort, pour finalement être abandonné de tous et achever sa vie sur une croix. Au travers de son enseignement et de sa vie, Jésus nous montre que la persécution fait partie des conditions de vie du chrétien, appelé à suivre le même chemin que son Seigneur.
Les disciples ne peuvent prétendre à un autre traitement que leur Maître: à sa suite, comme Lui et à cause de Lui, ils sont persécutés (Jean 15: 20; 16: 1 ss) ; ils ont à boire sa coupe et à être baptisés de son baptême (Marc 10: 39) ; en eux, Jésus revit sa persécution (Act. 9: 4 ss, cf. Col. 1 : 24) ; c’est pour eux une grâce (Phil. 1 : 29) et donc une source de joie (1 Pi. 4: 12 ss) … Dans l’Eglise, les persécutions sont le signe et la condition de la victoire définitive du Christ et des siens. 1) C’est ce que nous pourrons précisément découvrir dans la suite de cette étude. En effet, la vie de Paul illustre concrètement les enseignements de Christ à ce sujet et prouve que les promesses du Seigneur se réalisent. Tout au long de son existence avec Christ, Paul a répondu concrètement à l’appel du Seigneur : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même. qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive (Mat. 16: 24).II BIOGRAPHIE DE PAUL
1) Le persécuteur
Pourquoi cet attroupement aux abords de Jérusalem ? Que se passe-t-il ? Etienne, un chrétien, vient d’être lapidé à cause de son témoignage, de sa foi au Fils de Dieu. Ses bourreaux ont déposé ses vêtements au pied d’un jeune homme nommé Saul. Qui est-il, ce Saul qui vient d’approuver le meurtre d’un innocent ? Né à Tarse, Israélite de la tribu de Benjamin, Saul, connu plus tard sous le nom de Paul, est un homme pieux, un pharisien, animé d’un zèle excessif pour la tradition de ses pères. C’est un homme violent, plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge et de sa nation. Son zèle pour la religion juive fera de lui un meurtrier. En effet, Saul est bien connu comme persécuteur; il a une grande influence sur les gens de sa nation (Actes 9: 1-2, 21 : 13). Il a même reçu des principaux sacrificateurs le pouvoir de mettre en prison les chrétiens. Ecoutons-le relater ce qu’il a fait : Pour moi, j’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères (Actes 26 : 9-11). Mais un événement unique, décisif pour son avenir, sa rencontre avec Jésus-Christ ressuscité, l’obligera soudain à changer de rôle. De persécuteur acharné de l’Eglise, il deviendra le persécuté pour Christ. Son engagement pour Christ sera tellement étonnant et visible que beaucoup donneront ce témoignage en parlant de lui : « Celui qui autrefois nous persécutait annonce maintenant la foi qu’il s’efforçait de détruire » (Gal. 1 : 23).2) Le persécuté
Dès le début de sa conversion, Paul, qui s’est déchaîné avec tant de violence contre les chrétiens, apprendra à souffrir pour le nom de Jésus. Le Seigneur le révèle déjà à Ananias lorsqu’il l’envoie auprès de Paul. Peu après sa conversion, Paul se met à proclamer que Celui qu’il persécutait en s’attaquant aux chrétiens est vraiment le Fils de Dieu. Les réactions de ses auditeurs ne tardent pas à se manifester. Ses compatriotes complotent de le tuer, mais Dieu, le Tout-Puissant, veille sur cet instrument qu’il s’est choisi pour porter son nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël. Cette protection du Seigneur, Paul l’expérimentera tout au long de sa vie, alors qu’il est sans cesse question d’opposition. de persécution contre lui.a) Dans les Actes des apôtres
A Damas (9 : 23-25), des Juifs complotent de le tuer. Paul leur échappe en descendant dans une corbeille le long de la muraille qui entoure la ville.
A Jérusalem (9 : 26-30), Paul rencontre tout d’abord une certaine méfiance parmi les chrétiens qui, au début, ont de la peine à le reconnaître comme l’un des leurs. Débordant de zèle pour le Seigneur, Paul parle même aux Hellénistes qui chercheront à le faire mourir.
A Antioche de Pisidie (13: 45, 50), les Juifs jaloux de l’influence de Paul et Barnabas sur la population s’opposent à leur prédication par toutes sortes de contradictions et d’injures. Ils provoquent une persécution en excitant des femmes dévotes et les principaux sacrificateurs contre Paul et Barnabas, qui sont finalement chassés de la ville.
A Icone (14 : 1-6), les Juifs qui refusent de croire à la prédication de l’Evangile poussent les païens à s’opposer aux chrétiens. La ville se divise en deux clans. Les païens et les Juifs qui refusent la Parole de Dieu, encouragés par leurs chefs, projettent de lapider Paul et Barnabas.
A Lystre (14: 19-22), un jour, Paul se met à annoncer l’Evangile à la suite de la guérison d’un boiteux de naissance. Tout à coup arrivent d’Icone et d’Antioche des Juifs qui s’emparent de Paul, le lapident et le traînent hors de la ville, pensant qu’il est mort. Mais Paul se relève aussitôt, retourne dans la ville et le lendemain repart pour Derbe dans le but d’évangéliser. Ensuite, en dépit de tous les dangers qu’il court, il retourne à Icone et à Antioche pour « fortifier l’esprit des disciples, les exhorter à persévérer dans la foi et leur dire que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14: 22).
A Philippes (16: 19-40), Paul guérit une femme en chassant le démon qui l’habitait. Les maîtres de cette dernière, dans leur colère, se saisissent de Paul et Silas, puis les traînent devant les magistrats et après avoir été battus de verge, ils sont jetés en prison. Paul et Silas profitent de la situation pour témoigner. Ils se mettent à prier et louer le Seigneur en chantant de telle manière que tous les prisonniers peuvent les entendre. Répondant à leur confiance, Dieu intervient par le moyen d’un tremblement de terre qui ébranle les fondations de la prison. Les portes s’ouvrent, les liens des prisonniers tombent. C’est l’occasion inattendue pour Paul et Silas d’organiser une réunion d’évangélisation qui permettra au geôlier et à ceux de sa maison de trouver le Seigneur. Après cet encouragement du Seigneur, Paul et Silas retrouvent leur liberté, mais ils doivent quitter la ville.
A Thessalonique ( 17 : 5-9), les Juifs jaloux provoquent des attroupements et répandent l’agitation dans toute la ville. N’ayant pas trouvé Paul et Silas, ils maltraitent d’autres chrétiens. De nuit, Paul et Silas sont obligés de quitter la ville.
A Bérée (17: 13-14), les Juifs de Thessalonique les rejoignent pour exciter la foule contre eux.
A Corinthe (18: 6, 12-15, les Juifs ne laissent pas Paul tranquille. Ils lui font opposition, l’injurient et le mènent devant le~tribunal.
A Ephèse (19: 23-40) , Paul découvre bien vite que toute la ville est jetée dans le trouble et la confusion à cause de la prédication de l’Evangile en Asie. La foule remplie de colère crie à plein gosier : « Grande est la Diane des Ephésiens ». Les disciples. empêchent Paul de se présenter devant la foule.
En route pour la Syrie (20 : 3), les Juifs dressent des embûches à Paul et l’obligent ainsi à changer de direction.
A Césarée (21 : 10-14), Paul rencontre Agabus qui confirme par une prophétie que des liens et des tribulations l’attendent (20: 22-24). Mais Paul est prêt à mourir pour le nom du Seigneur (21 : 13).
A Jérusalem (21: 17 au 23: 30), les Juifs d’Asie provoquent une émeute. La foule se saisit de Paul et lui donne des coups. C’est alors que le service d’ordre des Romains intervient pour empêcher la foule de le tuer. Paul est aussitôt enchaîné et conduit à la forteresse. Avant d’y entrer; il demande l’autorisation de parler, et il rend témoignage à la foule. Détenu à la forteresse, il est battu de verges. Puis après avoir été informés d’un complot organisé par les Juifs pour tuer Paul, les Romains le conduisent avec une escorte à Césarée.
A Césarée (23 : 31-26 : 32), il est détenu pendant deux ans, période durant laquelle il comparait à plusieurs reprises devant les autorités.
A Rome (28: 16-31), Paul est mis sous liberté surveillée. Nous n’avons que peu de détails sur la fin de sa vie. D’après les commentaires 2), il semble que ce régime de liberté surveillée n’a pas duré au-delà des deux ans mentionnés dans Rom. 28 : 30 ; après cette période, Paul est relâché et il continue ses voyages. Puis il revient à Rome où l’atmosphère est tendue. L’incendie de Rome est un incident au sujet duquel on profite d’accuser les chrétiens. Une persécution se déclenche alors sous l’impulsion de Néron. Paul est de nouveau emprisonné, puis condamné à mort, sans que nous ne connaissions les motifs de cette arrestation. La tradition rapporte que Paul aurait été décapité. 3 )
b) Dans les Epîtres
Toute l’opposition que Paul a rencontrée, toutes les persécutions qu’il a vécues ne sont pas relatées dans les Actes. Paul a connu bien d’autres tribulations. Il nous en donne un résumé dans Il Cor. 11 : 23-33 : …par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux-frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises.Il est intéressant de constater que toutes les persécutions que Paul a connues ont eu des conséquences pratiques pour l’évangélisation du monde. En effet, chaque fois que Paul a dû quitter une ville parce qu’il était en danger, ce départ l’a poussé à porter l’Evangile dans un endroit où il n’avait pas encore été annoncé.
D’autre part, il est important de souligner que Paul n’était pas un sur-homme, insensible aux souffrances, aux mauvais traitements. Lui-même nous rapporte à plusieurs reprises qu’il a souffert (II Cor 11 : 23-28) et même qu’il a été accablé au-delà de ses forces. à tel point qu’il n’avait même plus l’espoir de demeurer en vie (II Cor. 1 : 8-9). Il est donc important de réfléchir à l’attitude de Paul au sein de ses souffrances et à se demander ce qui lui a permis de tenir ferme en pareilles circonstances.
1) Raymond OEVILLE, « Persécution », dans Vocabulaire de théologie biblique (Xavier Léon. Dufour, éd.), 1966, p. 812-813.
2) James STALKER, La vie de Paul, apôtre de Jésus-Christ, p. 134.
3) Félfx 8UNGENER, Saint Paul, sa vie, son oeuvre et ses Epltres, 1867, p. 507.
- Edité par Muston Jacqueline
La Bible utilise fréquemment les mots TOUT – TOUTES CHOSES. Je voudrais pouvoir les dénombrer; mais – si vous le voulez bien – nous examinerons ensemble quelques exemples.
Quant aux ORIGINES: La Terre, l’Homme, la Vie chrétiennement reconstruite, le bonheur et… le reste. TOUT cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ (2 Cor. 5: 18).
Quant aux OBJECTIFS: Le bien-être, la sécurité, l’éternel avenir. Il est dit: Que personne ne mette sa gloire dans les hommes, car… TOUT est à vous, et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu (I Cor. 3: 21-23).
Quant aux VALEURS: Ce qui est matériel, moral, spirituel, leurs suffisances, leurs développements… TOUTES CHOSES concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom. 8 : 28).
Quant à la PRÉÉMINENCE du Christ: Il est au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de tout nom qui se peut nommer. En un mot : Il a TOUT mis sous ses pieds (Ephésiens 1 : 21-22).
Quant aux PRIVILÈGES: Son onction vous enseigne TOUTES CHOSES. En particulier, elle vous enseigne à vivre pieusement et victorieusement dans un monde mauvais (I Jean 2 : 27).
Quant aux PRIÈRES: Tout ce que vous demanderez avec foi vous sera accordé. Parfaitement. TOUT vous sera accordé à condition que vous demandiez avec foi, c’est-à-dire en accord avec la volonté de Dieu (Matthieu 21 : 22).
Quant à la FOI: Celle qui soutient nos responsabilités. TOUT est possible à celui qui croit. Possible, également, de surmonter tous les accrocs qui jalonnent le chemin de l’existence (Marc 9 : 22).
Quant aux CERTITUDES: Celles qui stimulent la vigilance, le zèle, la ferveur… Examinons TOUTES CHOSES, retenons ce qui est bon et ne nous laissons pas entraîner par des doctrines de démons (I Thessaloniciens 5 : 21).
Quant à la GRATITUDE: Rendez grâces à Dieu le Père pour TOUTES CHOSES; pour le pardon, la paix du coeur, et pour tous les biens temporels et spirituels (Ephésiens 5 : 20).
Quant à l’HÉRITAGE à venir: qui appelle à l’espérance et vous laisse entrevoir le Ciel. Celui qui vaincra héritera TOUTES CHOSES. Je serai son Dieu. Il sera mon fils. Pour lui aucune condamnation, mais la résurrection et la félicité éternelle (Apoc. 20 : 7).
Oui! chers amis. nous avons absolument TOUT… TOUT et TOUT en Jésus-Christ notre Seigneur.- Edité par Ferazzini Willy
Etude
Modèle de soumission et d’humilité, elle se déclare elle-même
» la servante du Seigneur » * Tous les âges doivent l’appeler
» bienheureuse « . Etant une Il servante », elle prend place dans la lignée de ceux qui s’appellent » compagnons de service » des prophètes, comme l’apôtre Jean (Apoc. 19: 10) et les anges. Elle rentre dans la catégorie des êtres devant lesquels il est interdit par la Révélation de se prosterner : » Adore Dieu » dit l’ange. » C’est Dieu que tu dois adorer » ** Ainsi est confirmé, par la nouvelle alliance, le commandement du décalogue : » Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas… » * *
* L’attitude de Marie est à comparer avec l’enseignement des béatitudes (Mat. 5 : 3) : « Heureux les pauvres en esprit » -heureux les humbles.
** selon la Bible de Jérusalem.
- Edité par Perrot Michel
1. C’est d’abord le chiffre de la potentialité, c’est Eloah, l’Etre éternel d’une puissance fantastique, colossale (Deut. 6 : 4).
Ce nombre nous parle aussi de l’unité de la foi de tous ceux qui se sont convertis à Jésus-Christ, selon Jean 17 : 11 : « Qu’ils soient un comme nous ». Nous retrouvons cette pensée dans Eph. 4 : 4-6 : « II y a un seul corps et un seul esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous ».
Nous trouvons encore l’unité dans le service pour Dieu dans le livre d’Esdras 3: 9: « Comme un seul homme ».
2. Chiffre du témoignage suffisant, juridiquement en Deut. 17: 6, dans l’évangélisation (Marc 6: 7) et pour le culte selon Mat. 18: 20.
Ce nombre nous parle aussi de lutte: les deux natures du croyant, les deux maîtres « Nul ne peut servir deux maîtres » (Mat. 6 : 24), les deux chemins (le large et l’étroit), les deux alliances (l’ancienne et la nouvelle).
3. Nombre de la Trinité divine et du témoignage parfait. Le baptême chrétien est pratiqué « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mat. 27 : 19). L’homme offre une image de la Trinité, d’après I Thess. 5 : 23 il est formé :
1) d’un esprit,
2) d’une âme,
3) d’un corps.
La Bible peut être envisagée sur un plan trinitaire:
1) l’Ancien Testament = Dieu pour l’homme;
2) les Evangiles = Dieu avec l’homme (Emmanuel signifiant Dieu avec nous), c’est Dieu homme parmi les hommes en Jésus-Christ;
3) les épîtres = Dieu en nous, par le Saint-Esprit habitant dans nos coeurs.
La nature entière porte la marque de son Créateur, ainsi les trois manifestations de l’âme humaine sont:
1) l’action, 2) la parole, 3) la pensée.
Que voyons-nous sur terre ? : 1) le sec, 2) la mer, 3) l’atmosphère.
Il y a trois règnes sur notre globe: 1) minéral, 2) végétal, 3) animal.
La famille est fondée sur le principe trinitaire: 1) le père, 2) la mère, 3) les enfants. L’ordre humain selon Dieu: 1) la Famille, 2) l’Eglise, 3) l’Etat.
Le temps existe comme: 1) passé, 2) présent, 3) futur.
La Bible a été écrite en trois langues: 1) hébreu, 2) araméen, 3) grec,
L’électricité se présente sous les trois formes suivantes: 1) chaleur (image du Père, d’où tout émane, Créateur et miséricordieux) ; 2) la lumière (image du Fils de Dieu qui a dit. Je suis la lumière du monde. -Jean 8 : 12) ; 3) la force (image du Saint-Esprit, qui est Dieu oeuvrant dans le monde, l’Eglise et le croyant),
La Parole de Dieu nous parle de trois ascensions au ciel: 1) Enoch, 2) Elie, 3) Jésus, Elle nous montre encore trois classes de gens: les Juifs, les Gentils, l’Eglise.
Il est logique de penser que la création porte l’empreinte de son Créateur trinitaire, Les exemples aussi bien bibliques que naturels pourraient encore être multipliés, ceux cités ci-dessus doivent suffire à nous faire réaliser que le Dieu trinitaire qui administre l’univers après l’avoir créé est la même puissance qui sauve l’homme et en fait un temple de Son Esprit, une manifestation de Son amour rédempteur.
La Trinité est le fondement inébranlable de toute piété, de toute vie spirituelle vraie, de toute expérience authentique. C’est elle que l’on cherche, lorsqu’on cherche Dieu; lorsqu’on cherche sincèrement la plénitude de l’être, le sens et le but de l’existence (Pensée de V, Lossky) .
Le témoignage partait se trouve en I Jean 5 : 6-8,
4. Chiffre universel, celui de la manifestation de Dieu au monde.
L’autel des sacrifices avait quatre côtés. Cet autel parlait par avance du sacrifice rédempteur de Christ valable pour tous. Quatre côtés = un pour chacun des quatre points cardinaux.
Ce sont les quatre Evangiles correspondant aux quatre couleurs du Tabernacle (pourpre = couleur royale = Matthieu, Christ Roi des Juifs) – (écarlate = couleur du sang = Marc, Christ parfait Serviteur de Dieu allant jusqu’à la mort sanglante de la Croix dans l’accomplissement de Son service) -(blanc pur = couleur de la pureté, de la sainteté = Luc, Christ Homme parfait) -(bleu = couleur du ciel = Jean, Christ Fils de Dieu, venu du ciel).
Nous retrouvons les quatre aspects de la Personne du Sauveur dans les quatre Evangiles, en types au travers des quatre animaux d’Ezéchiel 1 : 10 et des quatre rivières de Gen. 2: 10-14 qui coulaient en Eden.
Ce nombre relatif à la terre est à mettre aussi en parallèle avec les quatre saisons.
5. Nombre de l’homme. mettant en évidence son infirmité, sa faiblesse.
Les cinq livres de Moïse contiennent la Loi qui met en évidence le péché et l’incapacité de l’homme à faire le bien.
Ce sont les cinq sens de l’être humain et les cinq doigts d’une main. Les cinq vierges folles et les cinq sages (même les sages s’étaient endormies). Les cinq pains donnés à Jésus par un enfant lors de la multiplication des pains. Nous voyons dans ce dernier exemple ce que Dieu peut faire de notre faiblesse si nous nous confions en Lui et la Lui apportons.
6. Nombre du maximum et des limites de l’homme.
L’Ancien Testament nous parle des six villes de refuge pour celui qui avait tué involontairement.
Joseph a manifesté six étapes dans son obéissance à Dieu (Jésus sept dans son abaissement en Phil. 2).
Goliath en Sam. 17 : 7 avait une lance qui pesait six cents sicles de fer. Le nombre de la Bête en Apoc. 13: 18 est 666 = 3 x 6.
7. Perfection divine dans les choses spirituelles, mais aussi dans le rapport des choses de Dieu avec la terre. L’Ecriture présente sept alliances de Dieu avec des hommes.
Le Notre Père contient sept demandes, trois relatives à Dieu et quatre à l’homme.
Le message destiné à l’Eglise dans toutes les époques de son histoire est adressé à sept églises d’Asie Mineure dans les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse.
En Ephés. 4 : 4-6, nous voyons que la foi chrétienne repose sur sept piliers. Sept est aussi le chiffre de l’inspiration des Ecritures.
Il y a sept époques de l’histoire de l’homme dans le temps.
Chiffre aussi de repos, de ce qui est complet, accompli. Dieu s’est reposé le septième jour. Le septième jour était le jour du repos (sabbat). Christ a prononcé sept paroles sur la Croix. Enoch qui fut enlevé au ciel était le septième depuis Adam.
8. Chiffre de la Résurrection, du jour éternel et du Royaume de Dieu. Dans l’Evangile de Jean, qui est celui du Fils de Dieu, on trouve huit miracles, signes du Royaume de Dieu.
L’histoire de l’homme sur le plan prophétique se divise en sept périodes dans la dimension du temps, la huitième étant le jour éternel. Jésus est ressuscité le premier jour de la semaine ou, si l’on veut, le huitième, dans une perspective symbolique. Dans l’arche de Noé, il y avait huit personnes par lesquelles l’humanité est en quelque sorte ressuscitée. Noé fut le huitième après Adam.
10. Nombre de la Loi et de la pénalité, de la double responsabilité – envers Dieu et envers l’homme.
Les dix commandements et les dix plaies d’Egypte, ainsi que les dix vierges de la parabole.
12. Perfection divine dans l’administration humaine.
Les douze tribus d’Israël, les douze apôtres de l’Agneau, les douze juges (du livre des Juges), les douze portes de la Jérusalem céleste. Les douze patriarches.
Le cercle compte 360°, multiple de douze.
Perfection, plénitude des temps.
Plénitude des temps, voir Mat. 1 : 17)
40. Nombre du jugement et de l’épreuve, mais aussi de la maturation.
Les quarante ans d’Israël dans le désert. – Jésus a jeûné quarante jours avant d’entrer dans le ministère public. Les règnes de Saül, David et Salomon ont chacun duré quarante ans. Quarante jours de déluge. La vie de Moïse se divise en 3 x 40 ans: 40 ans en Egypte, 40 ans comme berger, 40 ans avec le peuple dans le désert.
70. Plénitude et responsabilité.
Septante semaines de Daniel. Christ envoya pendant Son ministère septante disciples. Moïse avait septante anciens pour l’aider dans sa tâche (Ex. 24 : 1). II y avait septante palmiers à Elim.
Remarques générales :
L’alphabeth hébreu se compose de 22 lettres dont :
3 sont triples et considérées comme fondamentales
7 sont doubles et 12 sont simples.
Nous retrouvons là les trois nombres parfaits fondamentaux.
Si l’on additionne la valeur chiffrée de toutes les lettres de l’alphabet hébreu, on obtient le nombre 1495 qui correspond exactement au nombre d’années pendant lesquelles Israël a été sous la loi – depuis le don de la loi en Sinaï jusqu’à la venue du Messie.
Si l’on additionne maintenant la valeur chiffrée de toutes les lettres de l’alphabet grec, on obtient le nombre 3999, soit le temps pendant lequel les païens ont vécu avant la venue de Christ, selon le calendrier hébraïque.
- Edité par Beauverd Jacques
Les enquêtes du Béréen
La Bible tout entière, et non seulement l’Ancien Testament. nous parle beaucoup de Moïse. Celui qui veut étudier ce pilier de l’Ancien Testament ne devra pas hésiter à lire l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome, plus les Evangiles, le livre des Actes et plusieurs épîtres. Une telle étude sortirait du cadre de notre cahier, aussi nous nous arrêterons aux grandes lignes de la vie de Moïse, en encourageant les lecteurs à approfondir par un travail personnel l’enquête de ce jour. Une grande richesse et une véritable bénédiction sont réservées à tous ceux qui sondent les Ecritures et qui appliquent leur coeur à écouter ce que Dieu veut leur enseigner.
MOISE
Il occupe une place importante dans la Bible: « L’Eternel parlait à Moïse, face à face, comme un homme parle à son ami » (Exode 33: 11, 17-23).
Il reçoit les commandements de Dieu (Exode 20 et suivants). Dieu donne à Moïse toutes les instructions nécessaires pour la construction précise du Tabernacle (Exode 25 et suivants). Il reçoit de Dieu les deux tables du témoignage :
« Lorsque l’Eternel eut achevé de parler à Moïse sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu »(Exode 31 : 8).
Moïse, placé entre Dieu et le peuple, intercède avec ferveur pour les siens :
« Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit » (Exode 32 : 32). On retrouve aussi cet état d’esprit chez l’apôtre Paul, selon Rom. 9; 3.
Moïse fait encore un véritable travail d’écrivain :
« Moïse écrivit leurs marches de station en station, d’après l’ordre de l’Eternel » (Nombres 32 : 2).
Enfin, dans le Lévitique, nous voyons sans cesse apparaître ces mots: « L’Eternel parla à Moïse », tandis que le Deutéronome nous rapporte les paroles de Moïse à son peuple, paroles venant de l’Eternel.
L’Evangile de Jean (1 : 17) rappelle que la loi a été donnée par Moïse, qui se trouve mentionné plus de vingt-cinq fois dans cet Evangile et dans le livre des Actes des Apôtres.
Nous avons donc un grand personnage devant les yeux, qui naquit en Egypte alors que les Hébreux étaient soumis à toutes sortes d’épreuves. Pharaon a peur de ce peuple nombreux. Il essaie de le décimer. Pourtant. cette brutale servitude rendra les Hébreux résistants pour la traversée du désert. Malgré toutes les charges et les travaux rudes, le peuple se multiplie. Pharaon emploie alors les grands moyens: mise à mort des garçons nouveau-nés. (Exode 1).
De un à quarante ans.
C’est dans ce contexte que Moïse fit son entrée dans le monde. C’était un petit garçon qui pleurait (Ex. 2 : 6) .II était divinement beau (Actes 7 : 20). Pourquoi n’a-t-il pas subi le sort réservé aux garçons ? Avant tout parce que Dieu l’avait choisi pour en faire l’homme que nous avons vu plus haut. Qu’a-t-il fallu pour que ce petit garçon ne soit pas mis à mort ? Le courage et l’ingéniosité de sa mère. La complicité de sa tante. La découverte par la fille du Pharaon. Le caprice de celle-ci.
Des circonstances particulières appellent des conséquences particulières: la mère de Moïse devient une nourrice payée pour allaiter son propre fils. Celui-ci fait son entrée au palais même du pharaon (Exode 2: 1-10).
La main de Dieu est derrière tous ces événements. Savons- nous la discerner dans notre vie ? Non seulement Moïse ne mourra pas, mais il grandira au palais de Pharaon et recevra une instruction qu’aucun autre n’a reçue. Lisez ce qu’Etienne en dit dans Actes 7 : 17-De quarante à quatre-vingts ans.
Moïse est devenu grand (Ex. 2: 11 et Hébr. 11: 24). Nous le retrouvons à quarante ans. Il est fort, instruit et il décide de voir ce qui se passe parmi son peuple. Son savoir ne semble pas lui être très utile: comme premier acte, il tue un Egyptien de ses mains (devant ce fait nous pensons à la parole de Rom. 10: 2 ,«… ils ont du zèle pour Dieu, mais non selon la connaissance…»). Moïse connaît alors la peur et se sauve au pays de Madian. Là, nous le voyons secourir sept jeunes filles aux prises avec des bergers. Il puise de l’eau, il abreuve le bétail et, en récompense, il reçoit une jeune fille pour épouse. Durant près de quarante ans, il fait paître les troupeaux de son beau- père (Ex. 2 : 11-25). Ainsi il a passé quarante ans dans les délices du palais de Pharaon et quarante ans parmi le bétail de Jéthro. Il ne doit plus avoir beaucoup d’illusions. Il ne sait pas que ces quatre-vingts ans d’apprentissage lui seront précieux pour la suite d’un ministère qu’il semble avoir oublié. N’est-ce pas un encouragement pour chacun de nous ? Dieu n’a pas oublié Moïse. Dieu ne nous oublie pas non plus. Quel que soit notre âge, nous devons nous tenir prêts à répondre: « Me voici », lorsque Dieu décidera de nous utiliser. Dieu ne force personne, mais dans sa grâce, il utilise ceux qui répondent « présent » à son appel.
De quatre-vingts à cent vingt ans.
C’est ainsi que nous retrouvons Moïse, au début du 3e chapitre de l’Exode, répondant « Me voici » à la voix de l’Eternel. Tout n’est pourtant pas si simple. Moïse discute fermement les ordres de Dieu: Exode 3 : 11 à 4 : 17. C’est seulement devant la colère de l’Eternel que Moïse se décide, sachant qu’il recevra l’aide d’Aaron. A quatre-vingts ans, Moïse part donc pour parlementer avec Pharaon et obtenir de celui-ci qu’il laisse les Hébreux partir d’Egypte. Il faudra les interventions divines pour que cette ambassade réussisse. Les 10 plaies d’Egypte y seront pour beaucoup, et c’est enfin au chapitre 14 de l’Exode que les Hébreux sont prêts à sortir d’Egypte. C’est le début du plus grand voyage organisé de tous les siècles : 603’550 personnes de plus de vingt ans, aptes à porter les armes (Nbr. 1 : 46). II est intéressant de noter que près de 1500 ans avant Jésus-Christ, les personnes de moins de vingt ans n’étaient pas enregistrées dans les statistiques et pouvaient être comparées aux enfants mineurs de notre temps. Un autre fait, tragique celui-là : en raison des désobéissances répétées, seuls deux hommes sur les 603’550 sont entrés au pays de la promesse (l’Israël d’aujourd’hui) .Et Moïse ne fait pas partie de ces deux hommes en raison d’une attitude de révolte (Nombres 20: 8-12).
La traversée, ou plutôt les pérégrinations dans le désert vont durer environ quarante ans. Quarante années durant lesquelles Moïse pourra mettre en pratique ses connaissances et ses expériences passées. Il sera à la tête de son peuple, devra le conduire, lui servir de juge. Débordé par tant de travail. il se fera aider par des chefs (Exode 18). Il sera souvent pris à partie par son peuple et devra sans cesse intervenir auprès de Dieu pour retenir un châtiment mérité. Au sein même de sa famille. il trouvera de l’envie (Nombres 12). Mais nous ne voudrions pas, chers lecteurs, vous donner une fausse idée de Moïse. Ce n’était pas un potentat arrogant, ni un dictateur cruel: « Or Moïse était un homme très doux (ou humble), plus que tous les hommes qui étaient sur la surface de la terre » (Nombres 12: 3).
Moïse était âgé de cent vingt ans quand il mourut; son oeil n’était pas affaibli et sa vigueur ne s’en était pas allée (Deut. 34: 7) .
Répondant à l’ordre de Dieu (Deut. 3 : 28), Moïse remet sa charge à Josué (Deut. 31 : 14) et monte une dernière fois sur une montagne (il en a gravi des sommets durant sa vie !). Obéissant et serein jusqu’au bout, Moïse meurt et «…personne ne connaît son sépulcre jusqu’à ce jour…» (Deut. 34: 6). Comme oraison funèbre, les Ecritures nous laissent ce témoignage: « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Eternel ait connu face à face…» (Deut. 34: 10).
En guise de conclusion,
nous citerons une parole que Dieu adressa à Moïse et qui est d’une telle actualité que les journaux en relatent l’accomplissement.
« Quand tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel, l’Eternel ton Dieu, te rassemblera de là, et c’est là qu’il ira te chercher» (Deut. 30 : 4). Israël dispersé aux quatre coins du monde! Certains pays, bien sûr, ne laissent partir que des Juifs inaptes à servir, mais ce que Dieu a dit, Il l’accomplira, Cette parole de Moïse devient, petit à petit, et sous nos yeux, une réalité qui prends corps. Que ce soit un encouragement pour nos âmes et un affermissement pour notre foi.
- Edité par Droz F.
« Toute Ecriture est divinement inspirée et utile pour enseigner ». Par cela, nous comprenons que des hommes de Dieu ont été instruits par l’Esprit de Dieu pour écrire ce qui leur était suggéré. Cette inspiration s’étend à tous les écrits, qu’ils soient historiques, poétiques, doctrinaux ou prophétiques, tels qu’ils ont été donnés en manuscrits originaux. La personne de Jésus-Christ est le centre de la Bible. L’Ancien Testament conduit à la venue du Fils de Dieu sur la terre. Le Nouveau Testament parle de sa venue parmi les hommes et de l’annonce d’une Bonne Nouvelle de salut éternel. De plus, il pointe vers une nouvelle apparition, afin de couronner l’oeuvre de Dieu pour l’homme.
Lue dans ce triple aspect, la Bible découvre toute sa valeur et dévoile les richesses du glorieux héritage promis à ceux qui mettent leur confiance en Christ, Parole de Dieu, faite chair.
« Voilà ce que je vous déclarais, quand j’étais encore avec vous, et quand je vous disais qu’il fallait que fût accompli tout ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes » (Luc 24 : 44) .- Edité par Promesses
Apôtre, il était appelé
Par Dieu pour apporter
L’évangile, la vérité.
Apôtre, il avait délaissé
Ses amis, son métier
pour apporter …
Pour parler de Jésus aux hommes,
Pour parler de Jésus à Rome,
Il ira par les océans,
Frôlant la mort en des instants
Où la mer se déchaîne,
Où la barque tangue et roule
Avant que de se briser
Sur les pointes du rocher.
Il n’a pas connu la luxure,
Pas toujours eu des couvertures.
Mais qu’importe, il avait le Seigneur
Qui lui donnait la paix du coeur .
Apôtre, il avait appelé,
Pour leur parler, pour les sauver,
Les pauvres âmes perdues
Loin, bien loin de Jésus.
Sans distinction de race ou de couleur
il avait appelé…
- Edité par Trontin Patrick
IL Y A UNE IMMENSE DIFFERENCE
entre une théorie et un témoignage. Une théorie est une connaissance spéculative et purement rationnelle. Un témoignage est le rapport d’un témoin. C’est aussi l’action qui sert à faire connaître un fait d’une façon précise. Une théorie a pour objet l’interprétation de certains faits. Un témoignage est le rapport des faits eux-mêmes.
Toutes les philosophies humaines sont des théories. La Bible est un témoignage: c’est une Révélation de Dieu. Il est important de noter cette différence fondamentale.
La philosophie est le fruit de la pensée et de l’intelligence humaine. Elle est le résultat de nombreuses recherches.
La Bible informe l’homme des faits qui sont au-delà de ses possibilités d’investigation. Elle n’a pas pour but de prouver l’existence de Dieu à l’athée. Elle ne donne pas davantage une définition de Dieu à celui qui doute. La Bible est simplement le témoignage de Dieu.
Notre curiosité nous pousse à poser bien des questions qui restent sans réponse, parce que Dieu n’a pas jugé bon de satisfaire notre curiosité. Dieu ne s explique pas. Il se fait connaître à ceux qui le cherchent.
De nombreuses philosophies et idéologies ont cours dans le monde. Toutes ces théories n’apportent aucune solution au problème du péché et de la mort. Aucune d’elles n’a pour objet un si grand amour que celui de Jésus-Christ qui donne sa vie pour ses ennemis.
Aucune théorie philosophique n’apporte à l’homme un salut déjà payé et offert a tous les hommes sans distinction de race ou de religion.
Dieu a parlé. Voilà un fait. Votre Créateur vous parle. L’avez-vous écouté ? Croyez-vous ce qu il vous dit ?
D’après « Message de Vérité ».- Edité par Promesses
Avant d’aborder toute étude ou discussion sérieuse quant à la doctrine, la théologie chrétienne ou la vie de l’EgIise, nous pensons qu’il est indispensable de fixer la base, le fondement ou le système de référence de ces discussions ou études. Cette base, dans notre optique, ne saurait être constituée que par les Saintes Ecritures, et pas n’importe quelles Ecritures, soit édulcorées, soit adaptées aux exigences fluctuantes de la « société » et des sciences expérimentales ou morales qui en émanent, mais la Bible intégrale, traduite sur la base des « originaux » hébreux et grecs.
La Bible n’est pas simplement un traité de philosophie
parmi d’autres. ou même le premier d’entre eux ; elle est la Parole de Dieu inspirée du commencement à la fin par le Saint-Esprit, comme le dit Il Tim. 3 : 16-17 : « Toute Ecriture est divinement inspirée et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger… ». En d’autres passages de ses épîtres, l’apôtre Paul confère le sceau de la certitude à ses enseignements. Voir I Timothée 1 : 15 : « C’est une parole certaine et digne d’être reçue avec une entière confiance. » I Tim. 3 : 1 : « Cette parole est certaine… » ; I Tim. 4 : 1 : « Or l’Esprit dit expressément que dans les temps à venir… » ; l Tim . 4 : 9-10 : « Voici une parole certaine et digne d’être accueillie avec une entière confiance… » ; Tite 3 : 8 « Cette parole est certaine… », etc. il ne faut pas en déduire que seuls les passages cités bénéficient de l’exclusivité de la certitude, car nous croyons fermement que tout dans la Parole de Dieu est certain et pleinement digne de confiance.
L’acceptation ou le refus de l’inspiration divine et verbale
de la Bible ne présente pas uniquement ses implications au niveau de l’exégèse ; elle détermine, du moins quant à un livre précis de la Parole, l’Apocalypse, la destinée de chacun, selon Apoc. 22 : 18-19 qui dit : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu fera venir sur lui les fléaux décrits dans ce livre. Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu lui ôtera sa part à l’arbre de vie et de la cité sainte décrits dans ce livre ».
Nous ne contestons pas que certains passages des Ecritures présentent des difficultés d’interprétation, que d’autres puissent donner lieu à des divergences mineures, sur des points de détail. Toutefois l’approche de la Parole de Dieu, dans plusieurs courants de la théologie moderne. ne nous semble plus relever de l’interprétation, puisque l’authenticité de plusieurs textes bibliques est mise en question, souvent même niée, que l’inspiration divine elle-même est écartée selon les canons modernes de la démythisation. Les miracles, la naissance virginale et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ n’échappent pas non plus chez certains théologiens à cette démythologisation.
L’interprétation dite « sociologique » dépasse le cadre d’une saine interprétation. Les critères de cette approche des textes sont objectivement indéterminables. De plus, l’interprétation sociologique engendre un processus de désintégration extrêmement dangereux. Cette méthode conduit finalement à vider de toute substance la Parole de Dieu qui est sacrifiée sur l’autel des exigences de la « Société » et de certaines sciences qui en émanent, alors même que la Bible affirme : « Ne vous conformez pas au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12 ; 2).
Face aux fluctuations et mutations constantes de notre monde, qui selon une parole de l’une des épîtres de Jean « gît au pouvoir du mauvais », Jésus-Christ déclare : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Luc 21 : 33) .
L’attitude que nous adoptons
face à l’interprétation n’est pas, elle non plus, sans incidence sur notre destinée, puisqu’il est écrit : « Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais pour accomplir. En effet, je vous le dis en vérité, avant que le ciel et la terre aient passé, il ne disparaîtra de la Loi ni un seul iota, ni un seul trait de lettre. jusqu’à ce que tout soit accompli. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à les violer, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux ; mais celui qui les observera et qui les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le Royaume des cieux ! Car je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux » (Matth. 5 : 17-20).
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
Mat. 28 : 18-19.Nous croyons que DIEU existe éternellement en trois personnes – le Père, le Fils, le Saint-Esprit – et que ces trois sont UN SEUL Dieu. Ils possèdent la même nature, les mêmes attributs, les mêmes perfections, et ils ont droit au même hommage, à la même obéissance.
(11 Cor. 13 : 13 ; Hébr. 1 : 1-3 ; Apoc. 1 : 4-6) .- Edité par Groupe Contact
Une manière simple et fructueuse de lire l’Evangile consiste à avancer chapitre par chapitre, en se ponant quelques questions élémentaires sur le sens de ces récits pour nous : ce qu’ils nous apprennent sur Dieu, sur Jésus-christ, et sur nous-mêmes.
Prenons l’Evangile le plus simple, celui de Marc. Le premier chapitre nous présente le « commencement de l’Evangile de Jésus-christ ». Il débute par le ministère de Jean-Baptiste. A la fin du chapitre, Jésus, suivi de ses disciples, a déjà accompli plusieurs miracles. Il est si connu qu’il ne peut plus entrer publiquement dans une ville (v. 45).
Que m’apprend ce chapitre sur Dieu ?
Commençons par lire le chapitre en nous posant cette question et en nous demandant comment nous pourrions transformer ce que l’Evangile nous dit en louange et en adoration.
V. 2 : « Voici j’envoie devant toi mon messager… » toi désigne Jésus-christ : celui qui parle est donc Dieu. Il a envoyé Jean-Baptiste. Tout ce que ce précurseur dira et fera a donc une grande importance, puisqu’il agit en tant qu’ambassadeur divin, « messager » du Très-Haut.
Prière : « Donne-moi, seigneur, d’être attentif à ce que ton messager Jean-Baptiste avait à dire. Que j’accepte son message que tu puisses préparer, par lui, le chemin de Jésus dans mon cour ! ».
V. 11 : « Une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mpn affection ».
Dès le début de son ministère, Jésus est accrédité par Dieu, c’est-à-dire par l’instance la plus haute. Qu’importent dès lors l’attitude réservée ou hostile des chefs religieux de la Palestine, les doutes et les moqueries de ceux qui l’entourent. Dieu a parlé, cela me suffit.
Un des parallèles (Jean 5 : 37) me montre que, même pour, Jésus, entouré de l’hostilité des chefs de son peuple, ce témoignage a été d’un grand secours.
P r i è r e : « Seigneur, Je te bénis de ce que tu aies envoyé ton Fils bien-aimé dans ce monde ; tu as donné celui en qui tu avais mis toute ton affection. Que je puisse l’écouter avec attention et respect !
Que m’apprend ce chapitre sur Jésus-christ ?Qu’en est-il ?
v. 1 : | Fils de Dieu |
v. 9 : | le seigneur |
v. 7 : | Jean ne se sent pas digne de délier la courroie de ses souliers et pourtant il était « le plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes », au dire de Jésus |
v. 8 : | il baptise de saint-Esprit |
v. 11 : | Fils bien-aimé de Dieu en qui il a mis toute son affection. |
v. 24 : | le Saint de Dieu (selon le témoignage des esprits impurs eux-mêmes). |
P r i è r e : « Seigneur accorde-moi, par la lecture de ton Evangile, de te reconnaître comme le Fils de Dieu, le Seigneur. Donne-moi, devant toi, l’attitude humble de Jean-Baptiste. Baptise-moi de ton Saint-Esprit ».
Qu’a-t-il fait ?
v. 9 : | il s’est fait baptiser par Jean |
v. 13 : | il à été tenté par Satan |
v. 14-15 : | il a prêché l’Evangile disant : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle |
v. 16-20 : | il a appelé des hommes à le suivre |
v. 22 : | il enseignait comme ayant autorité |
v. 27 : | il commande aux esprits impurs et s’en fait obéir |
v. 31, 34, 41 : | il guérit des malades |
v. 35 : | il se lève très tôt pour aller prier |
v. 39 : | il prêche dans les synagogues et chasse les démon |
Les actes de Jésus révèlent sa nature divine et fondent notre confiance en lui. Puisqu’il est le même hier et aujourd’hui, nous pouvons encore venir à lui avec nos maladies et nos faiblesses ; nous trouverons le secours dont nous avons besoin. Sa voix retentit, encore avec autorité, à travers les évangiles. Le premier message qu’il nous adresse est toujours : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle ». Avons-nous obéi ? Il nous appelle, nous aussi, à le suivre ; l’avons-nous fait ? Les esprits impurs sont forcés de lui obéir, mais il laisse les hommes libres ; ils peuvent accepter de le faire ou non. Comment avons-nous employé cette liberté ?
Certaines actions de Jésus peuvent nous servir d’exemples : si, tout Fils de Dieu qu’il était, il s’est fait baptiser, hésiterions-nous à le faire ? S’il a été tenté, serons-nous étonnés de l’être ? S’il a eu besoin d’un moment silencieux de prière, n’est-il pas indispensable pour nous ?
Ces différentes actions de Jésus, nous permettent de nous interroger sur notre comportement envers lui.
Qu’est-ce que ce texte nous apprend sur l’homme ?
v. 4 : | Il a besoin de se repentir et d’obtenir le pardon de ses péchés |
v. 5 : | Il doit les confesser. L’ai-je fait ? |
v. 17 : | Jésus l’appelle à le suivre. L’ai-je suivi « aussitôt » comme ses premiers disciples ? |
v. 22 : | Les contemporains de Jésus « étaient frappés, saisis de stupéfaction », de sa doctrine. L’habitude n’a-t-elle pas émoussé en moi cette faculté d’étonnement ? |
v. 30 : | On annonce à Jésus que la belle-mère de Simon est malade. Suis-je aussi prompt pour lui apporter, dans l’intercession, tous ceux qui passent par l’épreuve ? |
v. 40 : | Le lépreux croit sincèrement que Jésus peut tout : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur ». Ai-je la même foi dans la puissance de Jésus que ce lépreux ? |
v. 45 : | Cet homme pensait qu’il servirait mieux la gloire de Jésus en publiant sa guérison, au lieu de suivre l’ordre reçu. Résultat : Jésus ne peut plus entrer publiquement dans une ville. N’aurions-nous pas aussi, à notre actif, des désobéissantes dues au fait que nous croyons connaître les intérêts de Dieu mieux que lui-même ? |
Ce ne sont là, bien entendu, que quelques-unes des réflexions, questions et prières que ce chapitre peut nous suggérer. Je soulignerai les paroles qui m’auront le plus frappé. J’inscrirai dans mon carnet les résolutions que la lecture de ce texte m’aura amené à prendre : confession d’un péché précis – « laisser tel filet » pour suivre Jésus – prier régulièrement pour tel malade – me lever plus tôt pour prier – réparer les conséquences de telle désobéissance, où j’ai pensé être plus intelligent que Dieu.
Je peux aussi noter les sujets de prière que ce chapitre m’aura inspirés pour m’éviter de me trouver devant Dieu sans savoir pourquoi prier ou d’oublier des requêtes que j’aurai reconnues importantes.
La méditation de l’évangile verset par verset
Une autre manière de méditer l’évangile est de le lire verset par verset et d’essayer de tirer des parallèles entre le récit et notre vie. Cette méthode, plus classique que la précédente nous convient particulièrement si nous disposons de peu de temps pour méditer et si nous voulons nous limiter à quelques versets.
Prenons comme exemple le début du 2ème chapitre de l’évangile de Marc.
V. 1 : Jésus revient à Capernaüm, il ne veut pas que la désobéissance du lépreux guéri prive les habitants de « sa ville » (Mt 9 : 1) de sa présence et de son ministère.
Lorsque je veux faire du bien aux autres et que des difficultés se présentent par la faute d’autrui, est-ce que je n’abandonne pas trop facilement la lutte en rejetant la responsabilité sur ces autres ?
V. 2 : Il est certes réjouissant de voir le grand nombre de ceux qui aiment écouter Jésus, mais où seront ces foules trois ans plus tard ? Grossiront-elles les rangs de ceux qui crieront : « Crucifie, crucifie-le ».
P r i è r e : « Seigneur, garde-moi d’un enthousiasme facile et passager ».
V. 3 : Ces quatre hommes portant le paralytique avaient sans doute entendu Jésus ; ils l’avaient vu guérir des malades, mais ils n’ont pas voulu garder pour eux ce qu’ils connaissaient. Ils ont pensé à leur ami malade et, joignant l’acte à la pensée, ils l’ont amené à Jésus.
Me suis-je arrêté à la première étape, oubliant de partager mes bénédictions avec d’autres ?
Un seul n’aurait pu amener l’ami malade à Jésus ; en s’associant à trois autres, cela lui fut possible. Ce que je ne puis faire seul, je pourrais peut-être le réaliser en munissant à d’autres.
V. 4 : Leur projet se heurte à des difficultés : impossible de parvenir dans la présence de Jésus. Ils auraient pu dire à leur ami : « Tu vois, nous aurions bien aimé t’amener auprès du Maître, mais ce n’est pas possible. Il faut donc y renoncer ». lls ne l’ont pas dit, parce qu’ils aimaient leur ami malade. L’amour rend persévérant et ingénieux. Il leur fait découvrir un moyen original de réaliser leur dessein.
P r i è r e : de Seigneur garde-moi d’abdiquer à la première difficulté – surtout lorsqu’il s’agit de faire du bien à autrui. Donne-moi l’amour persévérant et ingénieux qui animait ces quatre hommes ».
V. 5 : « Jésus voyant leur foi ». Comment cela ? Il a vu quatre hommes découvrant un toit en faisant descendre leur ami à ses pieds ; pourquoi parle-t-il de foi ? Si ces hommes n’avaient pas eu confiance dans la guérison de Jésus, ils ne se seraient pas donné tant de mal. Jésus voit, au-delà des faits, les mobiles qui les inspirent. Cette phrase définit donc aussi pour nous un aspect essentiel de la foi : la confiance dans la puissance du Seigneur. Une telle foi nous fait agir et fait agir le Seigneur.
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés ». Cette parole nous rend perplexes, un peu comme les scribes du v. 6. Pourquoi Jésus parle-t-il de pardon des péchés ? Parce que, connaissant les pensées des hommes sans explication, il savait que c’était le problème principal de cet homme. Dans ce cas, je peux me demander : est-ce aussi ma préoccupation première – avant la guérison du corps et les autres biens ?
Cette parole m’apprend que Jésus veut et peut (cl. v. 10) pardonner les péchés – aussi les miens. Le verset indiqué en parallèle (Ac. 13 : 38) me le confirme. Je peux donc venir à lui pour lui demander de prononcer ces mêmes paroles sur moi : « Mon enfant – car je le suis (1 Jn 3 : 1) – tes péchés (ceux qui pèsent sur ma conscience) te sont (non pas : ils seront) pardonnés ».
Je peux ainsi continuer, verset par verset, à me demander ce que les paroles et les actes de Jésus ou de ses auditeurs ont à me dire aujourd’hui.
Je peux aussi passer plus rapidement et ne m’arrêter qu’aux versets qui me frappent ou me demander quel est le sens de l’ensemble du récit pour moi. Ici je serai peut-être arrêté par le v. 10 qui semble donner son sens au miracle : Jésus guérit le paralytique pour que les autres sachent qu’il a le pouvoir de pardonner les péchés, Les miracles ne sont donc pas des buts en eux-mêmes. Ils ne sont que des signes et des gages de miracles spirituels bien plus importants. Ils devaient accréditer la personne et le ministère de Jésus (cf . Luc 7 : 18-23). Quel est le sens et la valeur des miracles de Jésus pour moi ? Est-ce que je désire des miracles pour moi ? Lesquels et pourquoi ?
La méditation verset par verset sera surtout fructueuse dans les passages « didactiques » c’est-à-dire ceux qui reproduisent l’enseignement de Jésus (Ex. : le sermon sur la montagne). Chaque parole est, pour moi, l’occasion d’un examen de conscience ou d’une prière.
Prenons, par exemple, le début du chapitre 6 de Matthieu :
V. 1 : N’ai-je pas tendance, moi aussi, à pratiquer ma « justice » devant les hommes, pour en être vu ? Dans quelle mesure mes actions sont-elles faites pour plaire aux hommes ? Quel en est le mobile secret : l’admiration de ceux qui m’entourent ou l’approbation du Père céleste ?
P r i è r e : « Seigneur, délivre-moi de cette recherche de la gloire humaine, détourne mes yeux vers la récompense que tu réserves à ceux qui te servent sans être vus ».
Si je veux prolonger ma méditation sur ce thème, je peux rechercher les parallèles indiqués et suivre la filière :
V. 2, 5, 16 : différentes applications immédiates de ce principe à ma libéralité, à ma vie de prière ou de piété.
Luc 16 : 15 : Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs : car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.
Ce verset me renvoie aux références suivantes :
Luc 10 : 29 : le docteur de la loi veut se justifier aux yeux de: auditeurs et Jésus raconte la parabole du Bon Samaritain.
Mt. 23 : 5 : « lls font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi ils portent… »
V 27 : « des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors. et qui, au dedans, sont pleins d ossements de morts et de toute espèce d’impuretés »
I sam 16 : 7 : « L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cour ».
Prov. 16 : 5 : « Tout cour hautain est en abomination à l’Eternel ».
Es. 2 : 12 : Jér. 4 : 14 : Chacun de ces passages donne à ma méditation une orientation nouvelle (qui pourra éventuellement se prolonger par la recherche des nouveaux parallèles indiqués).
Douceur
C’est une disposition favorable de l’âme humaine face aux dispensations de Dieu ; c’est un état d’esprit dans lequel nous acceptons sa volonté comme étant agréable et parfaite et cela sans protester. Cette douceur, si elle est opérante et valable devant Dieu, elle l’est aussi devant les hommes.
- Edité par Kuen Alfred
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