PROMESSES
1. Pour Jésus
Quarante jours après Pâques, le Christ enlevé au ciel du milieu de ses disciples, retourna vers son Père pour être glorifié à sa droite (Marc 16.19).
Après son humiliation, il est maintenant souverainement exalté (Phil 2.5-11).
Jésus a ainsi reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre (Mat 28.18).
2. Pour les croyants
L’Ascension est extraordinaire car là-haut Jésus nous prépare une place (Jean 14.2). Il est notre intercesseur et souverain sacrificateur devant Dieu le Père (Rom 8.34); Héb 7.25).
Il est notre avocat devant Dieu, toujours prêt à nous accueillir au trône de la grâce (I Jn 2.1).
3. Pour une mission à accomplir
Les apôtres insistent beaucoup dans le Nouveau Testament sur ce qui s’ est passé ce jour-là. Par ex.: Pierre, Actes 2.33-36; 3.21; IPi3.22; Paul, Eph 1.20-22; 2.6; 4.8- 10; etc… Jésus a dû partir pour nous donner son Saint-Esprit (Actes 2,33). « Une puissance survenant sur vous, et vous serez mes témoins » Act 1.8. Voilà votre mission…
Chers amis, sommes-nous aujourd’hui vraiment ses témoins sous l’autorité de la puissance du Saint-Esprit? N’avons-nous pas perdu un peu le sens profond de la signification de l’Ascension?
4. Pour la préparation de son retour
Si Jésus est parti pour un but précis, il reviendra de la même manière que nous l’avons yu aller au ciel (cf, Act 1.11).
Il reviendra:
personnellement (Jean 14.3)
corporellement (Mat 24.30)
visiblement (Apoc 1.7-8)
avec une grande gloire soudainement (1 Thes 5.2-3)
avec ses anges (Mat 16.27; 24.30)
pour nous chercher (Apoc 22.17)
5. Pour détruire l’ennemi de Dieu
A l’époque des apôtres, comme aujourd’hui, beaucoup d’hommes se sont levés pour prétendre que l’histoire de l’ Ascension n’est qu’une légende…
N’est-ce pas le Père du mensonge qui sait qui lui reste encore peu de temps avant sa destruction totale (Apoc 19.11- 21; 20.10)?
Notre Seigneur est parti pour revenir en gloire. Et avec ses yeux comme des flammes de feu il jugera les nations, la bête et Satan.
6. Pour chercher l’Eglise, épouse du Christ
L’apôtre Paul développe l’image du mariage pour illustrer les rapports du Seigneur et des siens: comme le mari pour la femme, Christ est le chef de l’Eglise qui lui est soumise. Christ l’a aimée jusqu’à la mort, il la nourrit et en prend soin (Eph 5.22-23).
L’Apocalypse parle de l’Epouse de l’Agneau(19.7).En décrivant la Jérusalem céleste, Jean écrit: «Viens, je te montrerai l’Epouse, la femme de l’Agneau» (Apoc 21.9). La prière qui termine la Bible appelle avec ferveur le retour de l’Epoux: «Et l’Esprit et l’Epouse disent: Viens.» juge, un repos total même puisque le chiffre fourni est le double de celui donné» Oui, viens Jésus!
7. Pour nous encourager à supporter patiemment nos souffrances… (Jac 1.2-4)
«Vous êtes ressuscités avec le Christ cherchez les choses d’ en haut, ou le Christ est assis à la droite de Dieu» (Col 3.7). Même si nous sommes attaqués par l’ennemi de Dieu (individuellement ou en tant qu’Eglise), Christ est vainqueur car il a vaincu la mort!
Cher lecteur, Il a reçu tout pouvoir. .. Il est l’ Alpha et l’Oméga, le début et la fin ! Alors prions afin que nous puissions réaliser la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, qu’Il garde nos coeurs ét nos pensées non vers le monde mais en Jésus-Christ seul (Phi14.7).
Oui, c’est pourquoi «Tu es digne notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance» (Apoc 4.11).
Amen
- Edité par De Mooy Jan-Bert
Dans les Saintes Ecritures, le «premier-né» est le titre de l’héritier. Dieu appelle le peuple d’Israël son fils premier-né (Ex 4.22), parce qu’il est l’héritier des promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob.
Aux temps bibliques, le premier-né n’est pas nécessairement celui qui est né le premier. Par exemple, Ismaël a cédé la place à Isaac, Esaü à Jacob, Manassé à Ephraïm.
De même, le premier homme, Adam, est mis de côté, pour faire place au «dernier Adam», Christ, appelé le premier-né. Adam (et toute sa race) est indigne de recevoir l’autorité sur la nouvelle création. Le Seigneur Jésus-Christ est le seul digne de prendre en main le gouvernement du monde à venir.
Dans le Psaume 89, qui rappelle l’alliance de Dieu avec David et sa promesse d’établir un de ses descendants éternellement sur son trône, nous lisons ces paroles qui s’appliquent au divin Fils de David: Je ferai de lui le premier-né, le plus haut placé des rois de la terre (v .28).
Dans l’Evangile selon Luc, qui présente le côté humain du Seigneur Jésus, il est dit que Marie enfanta son fils premier-né (2.7). Il est la postérité de la femme, promise dans Genèse 3.15.
Notez la précision de la parole de Dieu. Un enfant nous est né, un fils nous est donné (Es 9.5). La Bible ne dit jamais que le Fils de Dieu est né. Dieu a donné son Fils. A part le texte de Luc 2, que nous venons de citer, et qui se rapporte à l’humanité du Seigneur, les autres passages du Nouveau Testament où il est appelé «le premier- né» ont le sens d’une primauté, et non pas d’une origine. Cela ne veut pas dire qu’il a été créé, car ce serait contraire à d’autres déclarations formelles de l’Ecriture.
Le Seigneur Jésus est le premier-né, non pas dans un sens chronologique, mais hiérarchique. Ce titre souligne sa dignité, sa suprématie, ses droits, sa prééminence, son excellence.
Il y a 4 aspects, dans le Nouveau Testament, en relation avec lesquels le Seigneur Jésus-Christ est appelé «le premier-né»:
-Le premier-né de toute la création, parce qu’il est le créateur et l’origine de l’univers. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et tout subsiste en lui (Col 1.16-17; voyez aussi Jean 1.3; Héb 1.10-13; Apoc 4.11).
-Le premier-né d’entre les morts, parce qu’il est le vainqueur de la mort (Col 1.18; Apoc 1.5) Il est les prémices de ceux qui sont morts ( 1 Cor 15.20).
-Le premier-né en relation avec sa position prééminente au milieu de ses rachetés, l’assemblée des premiers-nés, dans le ciel. Il est, si l’on peut dire, le premier-né des premiers-nés (Héb 12.23; Rom 8.29).
-Le premier-né en relation avec son apparition en gloire, avec les anges, pour établir son règne (Héb 1.6, cp. Mat 16.27).
En conclusion, prenons garde de ne pas utiliser cette expression, comme le font certains, pour rabaisser la personne du Fils de Dieu au rang de créature, alors qu’elle souligne la gloire de Créateur qui lui est Propre et unique.
- Edité par Berney Jean-Paul
Le Nouveau Testament présente 7 fois Jésus au milieu de la scène; pas seulement parmi d’autres personnes, mais bien en évidence, comme centre d’intérêt qui capte l’attentIon.
1. Luc 2.46-47: au milieu des docteurs dans le temple = enfant prodige.
A 12 ans déjà, Jésus étonne par son attention, ses questions et ses réponses.
2. Jean 1.26: au milieu du peuple = homme méconnu.
Il n’a pas poursuivi de brillantes études pour accéder à l’élite intellectuelle dirigeante. Simple travailleur manuel, dans une famille modeste, il est vraiment accessible aux plus humbles du peuple.(Ailleurs aussi le reproche est adressé à d’autres de ne pas le connaître: I Cor 2.8; 2 Cor 4.4; même aux membres d’églises : I Thes4.5; 1 Cor 15.34!).
3. Luc 22.27 : au milieu de ses disciples = leur serviteur.
A celui qui cherche comment ressembler au Maître répond Gal 5.13.
4. Jean 19.18: au milieu des brigands = homme méprisé.
Homme de douleurs, mis au rang des malfaiteurs (Es 53.3, 12), il fait converger sur lui les injures des suppliciés et les regards de la foule. Pourtant, dans ces dernières heures de ministère terrestre, Jésus sauve encore celui des 2 autres condamnés qui a dirigé vers lui le regard de la foi, comme autrefois l’Israélite vers le serpent d’airain (Nom 21.8-9).
5. Mat 18.20: au milieu de l’église locale = centre du rassemblement.
C’est lui qui invite le croyant au rassemblement (Héb 10.25), par la promesse de sa présence à toutes les rencontres de l’église, spécialement au culte. Il est aussi l’autorité de cette église qui dépend de lui.
6. Apoc 1.13 : au milieu des différentes églises = leur trait d’union.
La communion entre les églises locales, comme celle entre les croyants individuels, s’établit par le Seigneur et se manifeste, ensuite seulement, par l’unité d’action dans le monde. Les épîtres de Paul passaient d’une église à l’autre, comme source d’une autorité divine unique pour toutes les églises de tous les temps.
C’est au Seigneur seul d’inspecter chaque église et d’y donner son diagnostic (Apoc 2-3).
7. Apoc 5.6 : au milieu du trône, des 4 animaux, des anciens:
a) Le trône est symbole de gouvernement (plus de 40 fois dans l’Apocalypse) : Jésus occupe la place centrale du gouvernement de l’univers, dans le plan de Dieu; «toutes les créatures» (v. 13), y compris Satan et ses anges, devront un jour le reconnaître et le confesser.
b) Les 4 animaux (vus déjà en Apoc 4.7) expriment sans doute (par leur ressemblance) les 4 révélations de Jésus propres à chacun des 4 Evangiles.
Jésus est au centre des manifestations du St-Esprit qui prend plaisir à parler, non de lui-même, mais de Jésus-Christ (Jean 16.14).
c) Les anciens symbolisent l’humanité rachetée qui se tient en présence de Dieu. Jésus est au centre des adorateurs.
Jésus n’est-il pas digne d’être aussi au centre de ma vie et de la vie de mon église?
Condensé du message du 16.8.1981
- Edité par Choiquier Jean
William était devenu aveugle à l’âge de dix ans. Malgré cette infirmité, il devint un jeune homme d’une beauté frappante dont le charme enchantait par son sens de l’humour. Pendant ses études, il rencontra la fille d’un personnage haut placé, et les deux furent bientôt fiancés. Son amour pour la jeune fille s’accroissait de jour en jour, bien qu’il ne l’eût jamais vue.
Peu avant leur mariage, sur l’insistance de son futur beau-père, William consentit à se soumettre à un traitement médical effectué par un grand spécialiste. Espérant contre toute espérance, William désira qu’on lui enlève les bandages des yeux seulement pendant la cérémonie nuptiale. La première chose qu’il voulait voir était le visage de son épouse.
Lorsqu’elle fut menée à l’autel, le père de William commença à défaire la gaze enroulée autour de la tête du jeune époux afin de libérer ses yeux, toujours sans savoir si l’opération lui avait redonné la vue. Ses yeux une fois dégagés, William les ouvrit, et son regard tomba sur le visage de l’épouse qu’il n’avait jamais vue.
Emerveillé, il s’écria: « Tu es plus belle que je n’avais jamais rêvé! »
Comme le jeune homme, bien que nous n’ayons jamais vu Jésus, nous l’aimons et serons remplis d’une joie indicible quand nous le verrons tel qu’il est (1 Jean 3.2).
- Edité par Promesses
(Prédication donnée lors d’un culte de baptêmes)
Dans son premier discours public, à Jérusalem, l’apôtre Pierre parla de la crucifixion de Jésus. Voici sa conclusion:
Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. – Après avoir entendu cela, ils eurent le cour vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres. Frères, que ferons-nous? – Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés… (Act 2.36-38).
On voit tout de suite que le baptême est lié à la repentance et au pardon des péchés. C’est pour cette raison que je citerai un texte qui parle du pardon des péchés:
Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, et il s’assembla un si grand nombre de personnes qu’il n avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la parole. On vint lui amener un paralytique porté par quatre hommes.
Comme ils ne pouvaient le lui présenter, à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où se tenait Jésus, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. il y avait là quelques scribes qui étaient assis et qui raisonnaient en eux-mêmes: Comment celui-là parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n ‘est Dieu seul? Jésus connut aussitôt par son esprit leurs raisonnements intérieurs et leur dit: Qu’est-ce qui est plus facile, de dire au paralytique: tes péchés sont pardonnés, ou de dire. Lève-toi, prends ton lit et marche?
Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison. Et à l’instant, il se leva, prit son lit et sortit en présence de tous, de sorte qu’ils étaient hors d’eux-mêmes et glorifiaient Dieu en disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil (Marc 2.1-12).
Le miracle: un signe
Le miracle n’est en fait qu’un signe destiné à souligner quelque chose d’important. Dans le texte cité (v. 12):
1. Un signe du pouvoir de Jésus sur la maladie;
2. Un signe du pouvoir de Jésus sur le péché, ce dernier étant plus difficile, mais aussi plus important à démontrer parce qu’il s’agit là d’un attribut exclusivement divin.
S’il est vrai qu’il n’y a pas que Dieu qui peut guérir un malade, par contre Dieu seul peut pardonner les péchés. Et si Jésus prétend pardonner les péchés, c’est qu’il prétend être Dieu. Mais comment croire une chose pareille? Quelle preuve Jésus peut-il donner qu’il n’est pas un blasphémateur?
Jésus-Christ va donner deux preuves de son pouvoir, d’abord en guérissant l’homme de sa paralysie, ensuite de dévoilant les pensées des scribes. Examinons d’abord la première démonstration:
La maladie: conséquence du péché?
On associait souvent le péché à la maladie, qu’on considérait comme une punition de Dieu. «J’ai manqué de reconnaissance envers Dieu, et il me punit par une maladie.» Ou: «Je n’ai pas eu assez de foi en demandant la guérison, alors Dieu ne m’a pas guéri.» Ainsi, dans l’AT, la honte était liée à la stérilité, ressentie comme une malédiction.
Cette association d’une maladie à un péché explique la question des disciples: Rabbi qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle (Jean 9.2)? Or Jésus, qui n’a jamais rien enseigné de pareil, n’est pas d’accord avec de telles insinuations. Voici ce qu’il pensait de ce genre de raisonnements:
Pensez-vous que ces Galiléens (massacrés par Pilate) aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte? Non, vous dis-je… Ou bien ces dix-huit sur qui est tombée la tour de Siloé et qu ‘elle a tués, pensez-vous qu ‘ils aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem? Non, vous dis-je (Luc 13.2-4).
Pour Jésus, tous les hommes sont pécheurs, et ont besoin de se repentir pour obtenir le pardon des péchés.
Dans le texte de Marc 2, le paralytique n’est pas seulement handicapé par sa paralysie, mais aussi par la conscience d’être en disgrâce devant Dieu. La perspective de rencontrer Dieu dans cet état le paralyse encore plus. Et c’est de cela que Jésus le guérit en premier lieu.
Jésus agit comme médecin de la personne entière: l’âme et le corps. Il guérît les racines du mal en restaurant la communion avec Dieu pour mieux restaurer le corps.
Deux preuves du pouvoir de Jésus
Je faisais allusion à deux preuves du pouvoir de Jésus de pardonner les péchés: la première était par la guérison physique, où il a fait voir quelque chose de son omnipotence.
La deuxième preuve est apportée par une démonstration peut-être moins sensationnelle, mais non moins merveilleuse: c’est celle de son omniscience: Jésus connut aussitôt par son esprit leurs raisonnements intérieurs… (v. 8). Jésus a donc le pouvoir de connaître les pensées, aussi bien celles des scribes (v. 6-7) que celles des cinq hommes venus par le toit (v. 5: voyant leur foi), et ceci aussitôt, sans délai.
Jésus connaît les pensées présentes de tous les hommes: Jésus n ‘avait pas besoin qu ‘on lui rende témoignage de quelqu’un; il savait de lui-même ce qui était dans l’homme (Jean 2.25). C’est là un attribut exclusivement divin: Toi, Eternel, tu pardonneras et tu rendras à chacun selon ses voies, toi qui connais le cour de chacun, parce que toi seul tu connais le cour des humains (2 Chr 6.30).
Quand je prie donc en silence, Dieu sait ce que je demande. Au moment de la mort, Dieu seul et personne d’autre sait quelle pensée, quelle prière a été exprimée, demandant peut-être le pardon de Dieu…
Pouvoir et divinité de Jésus
Son pouvoir de pardonner les péchés a été doublement démontré: il a guéri le malade, et il a révélé les pensées de chacun.
Sa divinité elle aussi a été doublement affirmée: comme Dieu, il lit dans les cours; comme Dieu, il pardonne les péchés.
Si, pour pardonner nos péchés, Christ a besoin de notre repentance-confession, par contre il n’a besoin de rien pour lire nos pensées maintenant, car: Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte, nous dit en substance Héb 4.13.
Pas de secrets pour Jésus
Le pouvoir de Jésus n’est pas limité à nos pensées présentes: il connaît aussi l’histoire secrète de notre passé.
Quand Jésus parlait avec la Samaritaine, qu’il n’avait jamais rencontrée avant, il répondit à son affirmation (Je n ‘ai pas de mari) par cette constatation: Tu as bien fait de dire: Je n ‘ai pas de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari (Jean 4.17- 18).
Christ connaît ce que nous avons depuis longtemps oublié. Pour ceux qui n’ont jamais connu la honte de leurs péchés; pour ceux qui n’ont jamais compris que Jésus peut leur pardonner; pour ceux qui s’efforcent d’oublier de cacher ou de taire une tranche de leur vie; pour eux tous, le jour vient où leur passé redeviendra présent dans la bouche de Jésus-Christ.
En effet, il n’existe aucun rideau, aucun voile pour cacher les péchés du passé. Si tu tires ton rideau, il est transparent… Ne cherche pas à dissimuler ton passé, car pour le Seigneur, il est dévoilé. Demande-lui plutôt d’effacer ce qui est encore visible et lourd pour ta conscience.
Jésus choisit en connaissance de cause
Jésus-Christ connaît aussi les pensées et les choix futurs. Dans Jean 6.64, il dit: Il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient pas. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait. Il savait d’avance que Judas le trahirait, et pourtant il le choisit. On aurait pu penser que Jésus ne choisirait que les meilleurs… Or il choisit aussi les pires. Mystère de son appel, grandeur de son amour: En choisissant Judas, il savait qu’il allait être trahi par lui. Et lors qu’il choisit Paul, le persécuteur, il savait qu’il deviendrait un apôtre d’une envergure hors ligne.
Vous aussi, il vous a choisis, quelque nom que vous portiez. Et même si vous étiez les pires des pécheurs que la terre ait portés, il vous choisirait encore, car il a le pouvoir de pardonner les péchés.
Vous avez alors accepté de répondre à son appel, de venir à lui tels que vous êtes, avec vos travers et vos égarements, non plus pour les cacher, mais pour les avouer; pour vous en repentir, sachant que lui seul a le pouvoir d’ôter ce qui vous paralyse en pensant à votre indignité devant Dieu. Et vous avez bien fait, car par sa mort à la croix, le Fils de Dieu a tout expié.
C’est pourquoi je conclurai par ces recommandations de l’apôtre Paul aux Romains (6.10-13, version français courant):
En mourant, il est mort au péché une fois pour toutes; mais dans la vie qui est maintenant la sienne, il vit pour Dieu. De même, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ. Le péché ne doit donc plus régner sur votre corps mortel pour vous faire obéir aux désirs de ce corps. Ne mettez plus des diverses parties de votre corps au service du péché comme des instruments pour accomplir le mal. Au contraire, offrez-vous à Dieu., et mettez-vous tout entiers à son service comme des instruments pour accomplir ce qui est juste.
- Edité par Indermühle Bernard
Avant-propos (rappel)
Les réflexions que nous vous soumettons dans ces deux études ne doivent pas refléter une position eschatologique particulière, ce qui n’empêchera pas le lecteur d’y trouver des éléments qu’il sera libre de classer sous une catégorie ou une autre. Notre souci est de laisser parler les Ecritures et non d’ériger un quelconque système prophétique. Chacune des deux études est précédée d’un examen de quelques textes afin de déblayer le terrain en vue d’une meilleure compréhension de l’étude proprement dite.
Il est vivement recommandé de lire cette étude avec la Bible ouverte, afin de pouvoir lire toutes les références indiquées, trop longues et trop nombreuses pour être citées textuellement.
B. Retour de Jésus-Christ en relation avec l’Eglise
Réflexions préliminaires
Pour cerner le sujet d’un peu plus près, posons-nous quelques questions fondamentales.
1. Depuis quand serons-nous là où Jésus est?
Jean 14.1-4 nous donne la réponse: . . .je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.
2- A la lumière de 1 Thes 4.13-18:
a) Quand Christ reviendra-t-il?
… à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu… (cf. aussi Apoc 14.14-15).
b) Quels 2 événements se suivront-ils de près?
La résurrection des morts en Christ et l’enlèvement des vivants en Christ.
c) Où les rachetés rencontreront-ils le Christ?
Dans les nuées, c’est-à-dire à proximité de la terre.
3. Lisez 1 Thes 5.1-6. Serons-nous surpris par le retour de Jésus-Christ?
Certes non: vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur… (v. 4).
4. Lisez 2 Thes 2.1-12.
a) A qui cet avertissement est-il adressé?
Il s’adresse à l’Eglise, donc aux chrétiens (frères).
b) Quelles 2 choses doivent arriver avant le retour de Christ?
L’apostasie générale et la révélation (l’apocalypse) de l’Antichrist (l’homme impie, litt. l’homme d’impiété, celui qui rejette toute loi).
c) Certains pensent que ce/celui qui retient encore la révélation de l’Antichrist serait le Saint-Esprit qui aurait été enlevé de la terre avec l’Eglise dès Apoc 4; mais il n’y a pas de texte qui l’affirme clairement. De quel événement s’agit-il donc? Avant de répondre, lisez les textes suivants: Apoc 14.14-16 et 19.11-16.
A présent, je vous prie de lire Apoc 12.17; 13.10; 14.12; 17.6, et de comparer avec 1.9.
De qui ces textes parlent-ils?
A moins d’un préjugé insurmontable, vous avez reconnu en eux des disciples de Jésus, qui seront donc sur terre à ce moment-là.
5. Selon Apoc 1.7, qui verra le retour de Jésus-Christ?
Tout homme le verra, même ceux qui l’ont percé (le peuple juif; comparez avec Zach 12.10, qui parle du même moment). Aucun texte ne parle d’un «retour secret» de Jésus-Christ.
6. Veuillez lire Apoc 14.14-20 avant de donner une réponse.
a) Quand aura lieu la moisson? (cf. aussi Mat 24)
Elle aura lieu au retour de Christ.
b) Qui moissonnera? (comparez avec Mat 24.31)
Les anges moissonneront, la faucille d’Apoc 14.15 symbolisant les anges de Mat 24.31. Il n’est pas dit ici que Christ descend sur la terre.
7. partir d’Apoc 19.11-16, je vous invite à deux réflexions:
a) Que décrit cette scène?
Certainement le retour de Jésus-Christ sur la terre (il s’appelle Fidèle et Véritable; son nom est la Parole de Dieu, Roi des rois et Seigneur des seigneurs).
b) Quelle expression relie ce texte au précédent (Apoc 14.14-20)? L’ardente colère du Dieu Tout-Puissant (la fureur de Dieu).
Etude du sujet
N.B. Nous essayerons de cerner certaines expressions qui sont utilisées en parlant de l’avènement de Christ:
l’enlèvement de 1’Eglise
la première résurrection
les signes précurseurs
la grande tribulation
le millénium et le royaume éternel de Dieu
Le retour glorieux de Christ est une affirmation ferme qui n’a rien de symbolique et ne peut être spiritualisée sans la vider de tout son sens, pas plus que la première venue à Noël.
Jésus annonce son retour en termes sans équivoque: je vais vous préparer une place, et je reviendrai et vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi (Jean 14.3. Il en ressort que ce ne sera que depuis son retour que les croyants seront avec lui, pas avant. Quand Paul dit qu’il aimerait mieux mourir pour être avec Christ, il parle d’un état intermédiaire en attendant la résurrection et la rédemption du corps (Rom 8.23); à ce moment, les paroles de Jésus s’accompliront: nous serons là où il est.
Qu’arrivera-t-il à son retour? 1)ans I Thes 4.13-18, Paul répond à une question que les Thessaloniciens lui avaient posée: ils s’inquiétaient du sort de ceux qui étaient morts avant le retour de Christ. Paul leur apprend que quand le Seigneur descendra du ciel, d’abord les morts en Christ ressusciteront, ensuite les croyants encore en vie seront transformés en un clin d’oeil (1 Cor 15.51-52). Toute l’Eglise sera enlevée à la rencontre du Seigneur dans les airs (donc à proximité de la terre), et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur (Jean 14.3). C’est cela, l’enlèvement: l’Eglise entière, les morts en Christ et les vivants en Christ, sera enlevée de la terre au retour de Christ. Cette résurrection des croyants est nommée «la première résurrection». Apoc 20 parle des deux résurrections (v. 5-6: la première, avant le règne de mille ans; v. 11-13: la deuxième, après ce règne).
Mais quand? Il ne s’agit pas de calculer une date – qui serait de toute façon fausse! Jésus disait que le Père seul connaît le moment précis de son retour même pas le Fils. Mais le texte de 1 Thes 4 nous indique que le Seigneur viendra à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, à savoir la dernière trompette, selon 1 Cor 15.52. Dans Apoc 11, la septième et dernière trompette retentit, et 14.14 -16 nous montre le Christ couronne sur une nuée et une faucille à la main, au même moment où un ange, qui sort du temple (donc de la présence du Père), lui crie que l’heure est venue pour la moisson. Alors les anges sont envoyés pour rassembler tous les élus (les faucilles symbolisent les anges: comp. Mat 24.31).
Le Seigneur viendra donc quand le signal sera donné; litt.: à un cri de commandement! Mystère de la Trinité: le Père seul connaît le moment historique; et pourtant le Père et le Fils sont un…
Cependant la question reste: à quel moment? 1 Thes 5.2 dit que ce sera comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront: Paix et sécurité! Or on ne sait jamais quand un voleur vient. Vraiment? Paul continue: Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Le moment précis reste connu du Père seul; mais ses enfants ne seront pas surpris. Pourquoi? Veillons et soyons sobres: parce que si nous sommes éveillés, nous comprenons les signes des temps, et nous sommes sobres dans le boire et le manger, dans les plaisirs légitimes de l’existence, dans la prière, dans la méditation de la Parole.
La venue du Christ sera donc inattendue pour les incrédules (dans les ténèbres), mais attendue pour les croyants (dans la lumière). Pour eux, parce qu’eux seulement y croient, il y a des signes précurseurs qui sont clairement indiqués. Quels sont ces signes?
2 Thes 2.1-12 dit ceci: En ce qui concerne l’avènement du Seigneur et notre rassemblement auprès de lui, ne vous laissez pas ébranler de votre bon sens (sobriété!) . . . comme si le jour du Seigneur était déjà là. Le mot avènement rend imparfaitement le mot grec parousia, qui comprend l’arrivée et la présence (= il vient et il reste). Cette arrivée est liée au rasssemblement avec lui (sur les nuées, selon 1 Thes 4) et se nomme jour du Seigneur. Ce jour, nous dit le texte, n’est pas encore arrivé: Christ ne règne pas encore comme ce sera le cas pendant le millénium. Cela n’empêche pas ceux qui spiritualisent les textes de prétendre que nous serions déjà dans le millénium. J’ai tenu cette persuasion pendant quelques années, il y a 30 ans; mais l’étude approfondie des textes prophétiques, notamment aussi ceux de l’AT ont réfuté cette position comme intenable (car il y a des textes qui perdent tout leur sens quand on les spiritualise, ainsi p. ex. Ps 72, Es 60 et 66, Zach 14). Non, le Seigneur n’est pas encore revenu et n’a pas encore établi son règne sur la terre, car (dit Paul, inspiré par l’Esprit) il faut qu’auparavant l’apostasie soit arrivée et que se révèle l’homme impie, celui qui rejette toute loi divine.
Apostasie signifie ici l’éloignement de l’état de la foi: on se détourne de ce qu’on a cru. Cela doit arriver avant le retour de Christ. Regardez autour de vous l’occident n’est-il pas en apostasie? (Les prophéties bibliques visent toujours le Proche-Orient et l’Europe.) Ailleurs, il y a de nouvelles populations qui se tournent vers Christ. Mais l’occident croyant est devenu incroyant. C’est ce dont le texte parle. Nous assistons aujourd’hui à un abandon de toutes les valeurs morales et esthétiques (perte du sens de la beauté) qui étaient le résultat culturel du christianisme (il faut peu de sel pour assaisonner tout l’aliment).
L’avènement de l’impie se traduit littéralement par apocalypse (révélation) de l’homme d’impiété. A un moment donné, l’Antichrist sera dévoilé comme tel: révélé à ceux qui auront été avertis. Quand l’Antichrist se manifestera, seuls les chrétiens avertis le comprendront. Les autres se laisseront séduire en croyant que l’Antichrist apportera une paix durable. C’est pourquoi Jésus, en réponse à la question de ses disciples: Quand cela arrivera-t-il? a répondu: Prenez garde que personne ne vous séduise! La deuxième lettre de Paul aux Thessaloniciens, tout comme la première, est adressée à des chrétiens, enfants de Dieu, membres de son Corps, l’Eglise. Quel sens aurait cet avertissement si l’Eglise n’était plus sur terre à ce moment-là?
Dans la première étude, nous avions vu qu’à l’Antichrist fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre; or les saints, dans toute la Bible, ce sont les croyants, autant ceux de l’ancienne que de la nouvelle alliance. Il semble s’agir là de la grande tribulation, qui est la co1ère de la bête, donc de l’Antichrist, finalement de Satan. Elle est distincte de la colère de Dieu: Dieu ne nous a pas destinés à la colère (de Dieu), mais à la possession du salut (1 Thes 5.9). Cette colère de Dieu déferlera sur le monde quand le Christ y viendra pour juger les nations. Et il y viendra avec les siens qu’il aura préalablement enlevés sur les nuées, donc à proximité de la terre, avant de venir poser ses pieds sur le Mont des Oliviers (Zach 14.4; Act 1.1 1).
On peut se demander: Qu’est-ce qui retient l’Antichrist d’apparaître? Est-ce l’ordre de la loi dont l’Empire romain était alors le garant, ordre et loi qui se désintègrent si visiblement en notre siècle? Cela expliquerait pourquoi Paul ne le nomme pas, car écrire que l’Empire romain disparaîtrait aurait été suicidaire! On ne sait en général pas qu’il a subsisté jusqu’en 1806 sous la désignation de «Saint Empire Romain Germanique» (Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation).
Si Paul voulait dire qu’il s’agissait du Saint-Esprit, pour quelle raison ne l’aurait-il pas nommé? Il faut aussi noter que, jusqu’au chap. 19 de l’Apocalypse (noces de l’Agneau), il est plusieurs fois question de ceux qui sont restés fidèles au témoignage de Jésus, ce qui ne peut viser que des chrétiens, preuve que le Saint-Esprit est encore présent (Apoc 12.17; 13.10; 14.12; 17.6).
Les textes bibliques ne nous permettant évidemment pas de trancher sur cette question, n’essayons pas de percer une prophétie que Dieu a voulue assez obscure pour que son sens exact ne puisse apparaître qu’à son accomplissement.
Voici en fait ce que le Seigneur nous dit aujourd’hui: «Quand vous verrez les pays christianisés se détourner en masse de la foi en Christ et en sa Parole, vous saurez que l’apostasie est là. Quand vous verrez l’Antichrist se manifester, vous saurez que mon retour est imminent. Et voici ma consigne pendant tout le temps de l’attente: Veillez, priez, soyez sobres. »
Une dernière question se pose: Comment concilier le règne éternel, sans fin, établi à toujours, dont parle sans exception l’AT en prédisant le règne à venir du Messie, avec le millenium que ne mentionne d’ailleurs que l’Apocalypse (20.1-7)? Que le chiffre mille soit figuratif ou non, il dénote néanmoins une longue période limitée et non infinie.
Question subsidiaire: Ce règne nommé «millénium», aura-t-il lieu sur notre terre ou sur la nouvelle terre (peut-être notre terre renouvelée)? Voici la réponse que je soumets à votre considération: Je me dis que le règne de mille ans sur notre terre (renouvelée) du Fils de Dieu bafoué et rejeté pourrait bien être l’inauguration du règne éternel de Jésus-Christ, règne millénaire qui, après le dernier sursaut de Satan et la destruction des ennemis des saints et de Jérusalem (la ville bien-aimée), suivis du dernier jugement (cf. Apoc 20), déboucherait sur le règne éternel, cosmique, universel, englobant la terre et les cieux pour toute l’éternité.
Je concluerai là où j’ai commencé. La venue (l’apocalypse = la révélation) de Jésus-Christ et son règne sur la terre, précédés de la résurrection des croyants de l’ancienne et de la nouvelle alliance et simultanément de l’enlèvement de l’Eglise, aussi bien que de l’apostasie générale et du court règne de l’Antichrist: tout cela n’est pas une invention née de l’imagination des prophètes et des apôtres. Ce sont «les lendemains qui chantent» qui sont illusoires.
S’il y a une chose qui ressort de ces études, c’est que la venue de Christ, notre résurrection et enlèvement à Sa rencontre, son règne sur la terre et notre règne avec lui, sont des faits prophétiquement établis, exactement au même titre que les prophéties de l’AT qui annonçaient la venue de Christ à Noël. Celles-ci se sont accomplies à la lettre. Verriez-vous une raison soutenable pour que les prophéties relatives à l’avènement glorieux de Jésus-Christ ne s’accomplissent pas tout aussi littéralement?
Je suis bien conscient que le sujet du retour de Christ a donné lieu à des interprétations très diverses et souvent impressionnantes. La plupart d’entre elles ont voulu aller trop loin dans l’établissement d’un système prophétique détaillé où l’on fait dire aux textes bibliques ce qu’ils ne disent souvent pas vraiment. Mon souci principal a été de n’affirmer que ce que certains textes choisis disent vraiment, quitte à avancer ici ou là une supposition dont l’appréciation est laissée au jugement personnel du lecteur.
Je précise encore une fois que ce que j’avance ne correspond pas forcément aux vues d’autres frères que j’apprécie beaucoup.
Mais nous tous, quelle que soit notre opinion sur certains détails, avons à entendre le Seigneur nous dire:
Amen, viens, Seigneur Jésus!
- Edité par Schneider Jean-Pierre
Un enfant nous est né,
un fils nous est donné,
et la souveraineté
reposera sur son épaule;
on l’appellera Admirable,
Conseille, Dieu puissant,
Père éternel, Prince de la paix.
Esaïe 9.5
Le Fils-Père
Voici une des déclarations les plus étonnantes dans la Bible: le Fils est nommé Père! Cela fait partie du mystère de la Trinité. Dans Col 2.2, il est question d’une pleine certitude de l’intelligence, pour connaître le mystère de Dieu, Christ. Ce mystère n’est pas objet de spéculation, mais de révélation: C’est par révélation que j’ai eu connaissance du mystère… Vous pouvez comprendre l’intelligence que j’ai du mystère du Christ (Eph 3.3-4).
Moi et le père, nous sommes un (Jean 10.30)
Dans un certain sens, on ne peut pas départager la Trinité. La formule du baptême dit: au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (non pas: «aux noms»). Tout à la fin de la Bible, le Père et le Fils sont souvent mentionnés ensemble: le trône de Dieu et de l’Agneau (Apoc 22.1,3), impliquant l’idée de sacrifice. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même (2 Cor 5.19). L’amour du Père est aussi l’amour du Fils: Comme mon Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés (Jean 15.9). Dieu (Père, Fils, et Saint-Esprit) est amour: Dieu est une triple unité qui se manifeste en trois Personnes divines. C’est la partie du mystère qui nous reste cachée.
Le Fils est nommé Père éternel
Col 1.16-17 fait état du Fils avant son incarnation: En lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, le visible et l’invisible… Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et tout subsiste en lui. Jean 1 nous mène au même point: au commencement à savoir à l’état du Christ au moment où il a commencé à créer par sa parole (Gen 1: Dieu dit); Christ est identifié à la Parole créatrice (la Parole était avec Dieu – distinction entre Père et Fils – et la Parole était Dieu – unité essentielle).
Christ ne peut être conçu autrement
que dans sa dimension divine.
En cela sa transcendance se trouve
au-delà de tout langage et de toute définition.
Essence et fonction
Question: Pourquoi Christ est-il nommé Père dans Es 9.5?
Ceci est d’autant plus étonnant que, dans l’AT; Dieu n’est nommé Père que 15 fois, contre 245 fois dans le NT (dont 142 fois par Jésus). Proportion: 1 fois dans l’AT sur 50 fois dans le NT (compte tenu du volume des 2 Testaments).
Cet enfant encore à naître est appelé Père éternel en vue de sa messianité royale: La souveraineté reposera sur son épaule et il va donner une paix sans fin (éternelle) au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours; voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées (Es 9.6).
L’Eternel des armées signifie le Christ dans l’AT
En Orient, le roi était conçu comme le père du peuple. C’est de par sa fonction de roi d’Israël que Christ est nommé Père, pour indiquer la bienveillance paternelle du parfait souverain pour un peuple qu’il aime comme ses enfants. Un roi commande une armée. Christ commande les armées célestes (angéliques), qu’il aurait pu appeler pour le sauver de la croix.
Dans Jér 23.5-6, Jésus est le germe suscité à David, qui régnera en roi avec droit et justice, comme dans Es 9.6. Christ est le Roi (dont le nom est) l’Eternel des armées (Es 6.5; Jér 48.15; 51.57; Zach 14.16-17). Le texte le plus explicite se trouve dans Es 44.6:
celui qui le rachète (= le rédempteur),
l’Eternel des armées:
Je suis le premier et je suis le dernier,
en dehors de moi il n’y a point de Dieu.
Le rédempteur est Jésus-Christ, qui est nommé le premier et le dernier et l’Alpha et l’Oméga 5 fois dans l’Apocalypse, définie comme la révélation de Jésus-Christ (1.1,8,18; 2.8; 21.6; 22.13). Au titre de rédempteur s’ajoute celui d’époux et de Saint d’Israël dans Es 54.5.
A titre de renseignement: l’expression l’Eternel des armées se trouve surtout dans les prophètes Esaïe, Jérémie, Aggée, Zacharie et Malachie, et 12 fois dans les psaumes. Il y a ainsi environ 270 allusions directes au Christ comme Eternel des armées dans l’AT.
Dieu est UN
C’est l’enseignement fondamental de la Bible: Deut 6.4; 4.35. Les trois Personnes de la Trinité sont indissociablement liées:
le Père est Dieu (Mat 6.9);
le Fils est Dieu (Tite 2.13; i Jean 5.20);
le Saint-Esprit est Dieu (Act 5.3-4).
Même si les trois Personnes divines exercent chacune des fonctions distinctes, elles sont de la même essence: Dieu le Père (Je Suis, l’Eternel), Dieu le Fils (le Seigneur Jésus-Christ), Dieu le Saint-Esprit. L’éternité du Père est l’éternité du Fils. Les paroles de Jésus sont les paroles de Dieu (Jean 8.26; 15.15). Les actes de Jésus sont les actes de Dieu (Jean 5.19). Si le Saint-Esprit habite en nous, c’est le Christ qui habite en nous: si l’Esprit habite en VOUS… si Christ est en vous (Rom 8.8-10).
Cawley dit dans «The Transcendence of Jesus Christ»: «Jésus a enseigné par sa vie et sa mort que la paternité (Fatherhood) est aussi la quintessence du sacrifice. – Le Saint-Esprit révéla la signification profonde de la croix en le Christ ressuscité. C’est alors que la nature sacrificielle de toute la divinité (Godhead) est mise en relief» (p. 196).
Tout cela se résume dans la phrase lapidaire de Jésus: Celui qui m’a vu, a vu le Père (Jean 14.9). Le Père et le Fils sont pour ainsi dire l’un dans l’autre, de sorte que les paroles et les actes de l’un et de l’autre se confondent: Je suis dans le Père et le Père est en moi. Les paroles que je dis ne viennent pas de moi-même; le Père, qui demeure en moi accomplit ses oeuvres (Jean 14.10-11).
Richesse et sécurité du chrétien
Ce qui caractérise le chrétien authentique, c’est qu’il reçoit et croit la doctrine, c’est-à-dire l’enseignement de la Bible inspirée aux auteurs par le Saint-Esprit, donc par Dieu, Père et Fils. Quiconque va plus loin (que ce que la Bible enseigne) et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a pas Dieu; celui qui demeure dans la doctrine a le Père et le Fils. – Celui qui confesse le Fils a aussi le Père (2 Jean 9; i Jean 2.23).
«Avoir Dieu»: prétention d’une démesure blasphématoire, diront certains – et on les comprend! Mais c’est Dieu qui parle ainsi. Ceux qui ont le Père et le Fils ont aussi reçu l’Esprit: ils ont Dieu. Mais: Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6).
Car il y a une condition sans laquelle Dieu reste inaccessible: passer par le Fils, à savoir croire qu’il est l’Agneau de Dieu qui a été jugé à la croix pour expier le péché du monde en sacrifice propitiatoire, et que cela vaut pour moi personnellement. Voilà pourquoi: Celui qui croit en moi a la vie (Jean 6.47).
Ce texte est d’une clarté éblouissante: Voici le témoignage que Dieu a rendu à son Fils: Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils; celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie (1 Jean 5.11-12). Avoir la vie de Dieu, c’est tout avoir: la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon les richesses de sa grâce, qui est surabondante (Eph 1.7) et Rom 5.20).
La vie du Père, c’est la vie du Fils et des fils par adoption: Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus.., et si tu es fils, tu es aussi héritier (Gal 3.26; 4.7), et tu jouis en espérance de la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints (Eph1.18). D’une manière latente, cet héritage est déjà présent, car il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus (Eph 2.6). Or Christ s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux (Héb 8.1), et nous y sommes assis ensemble avec lui, destinés à régner avec lui, à exercer une autorité sur les nations, sceptre y compris (Apoc 2.26). Or, à qui cela est-il promis?
Au vainqueur! Cela nous effraye-t-il? Pourquoi, puisque Dieu nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ (1 Cor 15.57)! Dans le monde hostile qui nous entoure, nous sommes plus que vainqueurs (donc là aussi où l’homme sans Dieu ne peut vaincre) par celui qui nous a aimés, vu qu’absolument rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur (Rom 8.37-38). Voici la victoire qui triomphe du monde: notre foi (1 Jean 5.4). Est-elle parfois bien petite, notre foi? Sachons alors que Dieu pourvoira à tous nos besoins selon sa richesse, avec gloire en Christ-Jésus (Phil 4.19).
Prier avec assurance
Jésus a introduit dans la prière un terme de tendresse et de confiance absolue: «Papa» (Abba). (C’était impensable sous l’ancienne alliance.) Dans son combat titanique à Gethsémané, Jésus a crié à Dieu en disant: Abba, Père, toutes choses te sont possibles (Marc 14.36). Il l’a supplié de lui épargner la croix; en même temps, il désirait faire ce que le Père voulait. Or Dieu voulait la croix. Il veut la croix pour nous. Prier avec assurance, ce n’est pas nous persuader que Dieu exaucera ce que nous lui demandons, mais qu’il fera ce qu’il veut, comme il l’a fait pour Jésus. L’apôtre Paul nous dit ce que Dieu voulait pour lui: Je suis crucifié avec Christ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi (Gal 2.20). Concevons-nous notre vie de cette manière? C’est la seule manière qui puisse glorifier le Seigneur.
L’amour bannit la crainte
Prier avec assurance, c’est prier avec joie dans la liberté que donne l’acceptation de sa volonté, quelle qu’elle soit: Parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans vos cours l’Esprit de son Fils, qui crie: Abba! Père! (Gal. 4.6) Quand il nous arrive de ne pas savoir que demander, l’Esprit lui-même vient au secours de notre faiblesse… L ‘Esprit lui-même intercède.., et Dieu… connaît l’intention de L’Esprit (Rom 8.26-27).
Le Père, le Fils et l’Esprit sont activement présents en nous quand nous prions. Y a-t-il assurance plus parfaite?
Conclusion
Nous sommes dans le Véritable, dans son Fils Jésus-Christ. C’est lui le Dieu véritable et la vie éternelle (1 Jean 5.20).
Jésus-Christ est le même hier aujourd’hui et pour l’éternité (Héb 13.8). Par cet attribut d’immuabilité, le Fils est pleinement identifié au Père éternel; il est l’expression de son être (Héb 1.3).
Il en découle que toutes ses déclarations et toutes ses promesses sont inaltérables. Jésus-Christ doit être adoré avec le Père par le Saint-Esprit. Car, selon Jean 5.22:
afin que tous honorent le Fils
comme ils honorent le Père.
En effet: «Il y a lieu d’exalter Jésus-Christ très hautement. Nous ne pouvons tout simplement pas trop magnifier Jésus de Nazareth» (Cawley p. 33).
- Edité par Schneider Jean-Pierre
Si Dieu est, si Dieu est Esprit, si Dieu est toujours le même, il est aussi sage.
Nous osons l’affirmer moins par une déduction logique que par la révélation que Dieu lui-même nous donne dans les Saintes Ecritures. C’est dans la Bible que Dieu nous révèle sa sagesse infinie et parfaite.
Regardons ensemble cinq tableaux:
Le premier tableau:
La sagesse de Dieu dans la création.
Considérons la beauté de sa création. Tout ce qui existe a été fait par lui, par sa Parole. L’apôtre Paul dira que la création entière révèle ainsi la divinité et la puissance de Dieu. Mais les hommes se croyant plus sages ont écarté cette révélation. En ne voulant pas entrer dans la sagesse de Dieu, ils sont devenus stupides et fous.
1. La sagesse de Dieu éclate d’abord dans l’ordonnance des actes créateurs(Genèse 1):
– Première de ses oeuvres, l’énergie fondamentale: Que la lumière soit et la lumière fut.
– Puis l’espace nécessaire: Qu’il y ait une étendue.
– Puis le rassemblement sélectif des mers et des terres.
– Puis le surgissement de la vie végétale: la verdure, l’herbe porteuse de semence, les arbres fruitiers. Le garde-manger était rempli. Il fallait encore, au rythme de la vie animale…
– Les deux grands astres, le soleil et la lune, qui régulent le temps, en jours et en années. Maintenant tout est en place.
– Alors surgit la vie animale, dans les eaux première nommée, puis sur terre et sous le ciel.
– Puis les animaux terrestres à la dimension de l’homme: bétail, reptiles, animaux de toutes sortes.
– Enfin, distingué de tout ce qui précède, mais dans la continuité: l’homme créé à la ressemblance de Dieu, formé de la poussière de la terre, recevant en ses narines un souffle vital de Dieu. Il est créé homme et femme. Voilà pour l’ordonnance.
2. La sagesse de Dieu éclate aussi en ce qu’il distingue, sépare, marque les frontières infranchissables. Dieu dans sa sagesse se révèle être dans ses oeuvres un Dieu d’ordre et de beauté. Il ne veut pas les confusions. Il ne veut pas les mélanges impossibles. C’est ainsi qu’il sépare les ténèbres de la lumière, sépare le haut du bas, sépare les eaux de la terre ferme, distingue le jour de la nuit. C’est ainsi qu’il inscrit chaque être vivant à l’intérieur de son espèce spécifique. Dans sa sagesse il questionnera plus tard: Un figuier produit-il des olives ou une vigne des figues? Une source salée ne peut pas non plus donner de l’eau douce(Jacques 3.12)… Nul ne peut servir deux maîtres(Matthieu 6.24).
C’est la fin du premier tableau.
Le deuxième tableau:
La sagesse de Dieu dans la chute.
L’homme créé à l’image de Dieu est promu à une destinée unique. Il est fait pour vivre éternellement avec Dieu.
Dans sa sagesse, Dieu place l’homme devant l’épreuve d’un choix. Car il n’a pas créé un robot, ni un animal supérieur doué d’un instinct seulement. Il a créé un être à sa ressemblance qui peut connaître Dieu, lui parler. Il est élevé au privilège suprême de la communion avec lui.
Mais il faut une épreuve. Dans sa sagesse, Dieu n’a pas placé la barre trop haut. Il ne coupe pas le jardin d’Eden en deux parties égales, interdisant l’une des deux. Au contraire, il ouvre toutes grandes les portes de la liberté. Tout le jardin est à l’homme, tous les arbres lui appartiennent sauf un, un seul. Sagesse de Dieu qui mesure l’épreuve en la permettant.
Mais l’homme écoute la voix du tentateur qui susurre la théologie du soupçon: Dieu a-t-il réellement dit?(Genèse 3.1) Et il succombe bientôt à la seule épreuve placée devant lui.
Dieu dans sa sagesse se présente à l’homme déchu pour l’interpeller. Il veut le préparer à dire sa faute, mais quelle difficulté pour amener l’homme à confesser son péché. Il s’excuse, accuse sa femme, qui elle-même accusera le serpent tentateur.
Alors Dieu dans son amour révèle un plan de salut infiniment sage. Oui, il l’a déjà conçu dans son coeur de Père éterne1:
La postérité de la femme (comprenons un enfant, un fils) écrasera la tête du serpent (comprenons: détruira les oeuvres du diable) mais sera lui-même blessé au talon (comprenons: mourra sur la croix).(Genèse 3.15)
Et sans attendre, comme en une première leçon pédagogique, Dieu immole des animaux pour en donner la peau au premier couple humain. Il couvre ainsi ce qui fait désormais leur honte.
C’est la fin du deuxième tableau.
Le troisième tableau:
La sagesse de Dieu dans la longue préparation pédagogique.
Il s’agit du temps qui sépare la chute de la venue de Jésus-Christ, un temps qui se chiffre par des milliers d’années.
Nous devons nous faire bref, là où Dieu a pris son temps.
Dans sa sagesse infinie, Dieu choisit un homme, pour lui donner une famille, qui deviendra un peuple et par qui toutes les familles de la terre seront bénies. Cet homme c’est Abraham, ce peuple c’est Israël.(Genèse 12)
– A ce peuple, Dieu donne Moïse, et par lui ses lois. Dieu pose souverainement les conditions par lesquelles l’homme pourra s’approcher de lui.
– Au coeur de cette Loi divine se trouve le culte par lequel l’homme peut servir Dieu en allant à sa rencontre.
– Et au coeur du culte se trouve l’autel des sacrifices. Dans sa sagesse Dieu apprend ainsi à l’homme que sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.(Hébreux 9.22) Il lui enseigne la gravité du péché, la séparation infinie qui l’éloigne à tout jamais de Dieu, sauf lorsque le sang agréé par lui jette un pont entre les deux.
Puis Dieu donne David comme roi, il règnera sur Israël et ses fils après lui… jusque dans l’éternité. Mystère de la sagesse de Dieu, vous n’allez pas tarder à comprendre le mystère de ce règne éternel.
Puis il donne les prophètes qui rappellent sans cesse au peuple qui s’égare le sens des lois, le sens du culte, le sens des promesses faites. Ils appellent à revenir à ce Dieu si mal servi, si mal compris.
Une question se pose:
Est-ce bien sage de mettre en place une pédagogie qui dure des milliers d’années? N’y a-t-il pas un risque de décourager ceux qui attendent sans voir d’accomplissement’? Une telle question, elle est bien de l’homme qui ne comprend rien à la sagesse de Dieu. Car dans ce temps de formation, qui est celui de l’attente et de l’espérance, déjà Dieu donne sa grâce, son pardon, et sa communion.
La première alliance est celle de la Loi. Nous le rappelons souvent. La seconde alliance, par Jésus-Christ, sera celle de la grâce(Jean 1.17). Stupidement, nous cloisonnons, la Loi d’un côté, la grâce de l’autre. C’est oublier la sagesse infiniment variée de Dieu qui, dans sa pédagogie, donne déjà les prémices de l’Evangile à Israël.
C’est pourquoi Abraham déjà peut être justifié par la foi(Genèse 15.6) en la promesse qui lui est faite. David peut se réjouir de son salut en disant: Heureux l’homme à qui lEternel enlève la transgression, à qui le péché est pardonné(Psaume 32). Les psaumes attestent combien les croyants de l’ancienne alliance se sont pleinement réjouis en espérance, sans avoir un sentiment de frustration. C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais il les ont vues et saluées de loin en confessant qu ‘ils étaient sur terre étrangers et voyageurs… Ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C ‘est pourquoi Dieu n ‘a pas honte d’être appelé leur Dieu. car il leur a préparé une cité. (Hébreux 11.13-16)
Dans sa sagesse, Dieu a mis en place une admirable pédagogie qui prépare la venue du Christ.
C’est la fin du troisième tableau.
Le quatrième tableau:
La sagesse de Dieu manifestée en Jésus-Christ.
Enfin, le voici. Il est celui qui incarne parfaitement la sagesse éternelle de Dieu. Il est sacrificateur et va s’offrir lui-même en sacrifice parfait comme l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29). Il est roi, fils de David et s’assiéra éternellement sur le trône divin. C’est en lui que s’éclaire le mystère de tout à l’heure. Il est prophète et nous apporte la Parole parfaite de Dieu. Il l’accomplit en sa venue. Il la complète. Il est lui-même la Parole faite chair qui a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité (Jean 1.14).
A douze ans, il monte au temple à Jérusalem pour la première fois. Il s’assied au milieu des docteurs, les écoute et les questionne. Tous ceux qui l’entendaient étaient surpris de son intelligence et de ses réponses (Luc 2.46-47).
A trente ans, il commence son ministère public. Il n’a jamais étudié selon la filière reconnue. Mais dès qu’il parle, il étonne, il surprend, il ravit ou il irrite, Il ne parle pas comme les scribes et les pharisiens, ni comme les théologiens docteurs de la loi. Il parle avec autorité, assurance et surtout, vérité. Il parle de la terre et des hommes et jamais ne se trompe. Il parle du ciel et de son Père qu’il a vu et enseigne les certitudes éternelles qui transcendent le temps et l’espace. Jamais homme n ‘a parlé comme cet homme(Jean 7.46)
On essaie de le faire taire, de l’embarrasser, de le mettre en contradiction avec les autorités romaines, ou juives. On essaie de le discréditer auprès du peuple. C’est en vain. Salomon avait de la sagesse. Il y a maintenant ici plus que Salomon (Matthieu 12.42).
– Faut-il payer le tribut à César? Redoutable question. Comment pourra-t-il s’en sortir? S’il dit oui, il sera accusé d’être un collaborateur à la solde des Romains. S’il dit non, il sera accusé d’être un résistant qui soulève le peuple à la révolte. Ses ennemis ont bien calculé leur coup, il ne pourra pas leur échapper. C’est mal connaître l’infinie sagesse de Dieu:
– Apportez-moi une pièce avec laquelle vous payez l’impôt à César… De qui sont cette effigie et cette inscription? – De César!
– Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu (Matthieu 22.15-22).
Admirable sagesse qui renvoie, dos à dos, les pharisiens sectateurs et les hérodiens collaborateurs.
Mais quand lui-même se met à poser des questions, il embarrasse ses ennemis et les réduit au silence.
A son procès, pour le faire condamner par des témoins, il faudra soudoyer de faux témoins. Et encore, devant celui qui est la vérité, seront-ils lamentablement confondus. Jésus donnera lui-même le motif de sa condamnation en se proclamant Dieu. Ce qu’il est vraiment de toute éternité.
Il aurait encore fallu parler de sa connaissance des hommes, de la manière dont il sonde leurs pensées les plus profondes. Il aurait fallu parler des mystères révélés dans ses entretiens comme avec Nicodème, ou de ses merveilleuses paraboles qui soulèvent le voile de mystères inconnus jusqu’alors.
Il nous faut quitter, bien à regret ce quatrième tableau.
Le cinquième tableau:
La sagesse de Dieu dans la mort expiatoire de Jésus-Christ sur la croix.
Comprenons-nous bien, ce n’est pas la croix qui nous sauve, mais le Christ crucifié. La croix, trop souvent devenue fétiche, ne sauve pas.
Etrange paradoxe: alors que Dieu a mis des millénaires pour préparer son salut, il l’accomplit en six heures par l’agonie de Jésus-Christ sur la croix, en trois jours si l’on inclut la résurrection inséparable de sa mort. Le Christ crucifié et ressuscité est au centre de l’Histoire.
Nous avions appris que sans effusion de sang il n a pas de pardon (Hébreux 9.22). Mais qui offrira enfin un sacrifice suffisant pour ôter, une fois pour toutes, le péché du monde ?
La dette infinie exigeait un sacrifice infini. Qui, parmi les hommes pouvait l’offrir? Personne, sauf Dieu lui-meme. Alors Christ entrant dans le monde dit: Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m ‘as formé un corps. Alors j’ai dit: Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté (Hébreux 10.5-9).
Il est l’agneau de Dieu sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde (1 Pierre 1.19-20).
Il est devenu homme pour s’identifier à nous et prendre notre place. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53.5).
A la fois Dieu et homme, il satisfait la justice de Dieu et couvre la dette contractée. Il prend ainsi sur lui non seulement le péché de quelques hommes, mais de tous les hommes. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais ait la vie éternelle (Jean 3.16).
La voilà, la sagesse insondable de Dieu.
Le cinquième tableau est-il fini?
Pas tout à fait. Pas pour toi si tu n’as pas encore reconnu en Jésus celui qui est mort pour toi et qui t’offre, par son sang, le pardon de tes péchés et la vie éternelle.
Dieu est sage. Mais toi, l’es-tu?
Tu ne peux l’être que si tu soumets ta vie entière au gouvernement du Seigneur. Dis-lui tes fautes et confesse-lui ta foi, aujourd’hui encore, sans attendre. Car il t’attend puisqu’il t’aime.
Dieu est la source de la vie et de la sagesse. L’homme ne peut trouver ailleurs le chemin de la sagesse et de la vie. Aujourd’hui beaucoup, comme les Juifs du temps de l’apôtre Paul, demandent des miracles, d’autres comme les Grecs cherchent la philosophie. L’apôtre Paul répond: nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour tous ceux qui sont appelés.
Tu es appelé. Que réponds-tu?
Jacques Dubois
- Edité par Dubois Jacques
Lire Luc 23.13-47
Ce passage tragique de l’évangile est animé par quatre prisonniers:
- un meurtrier gracié et libéré,
- trois prisonniers exécutés, dont:
- un malfaiteur endurci,
- un malfaiteur repentant dans sa dernière heure
- un innocent injustement condamné.
- 50% de fautes imputables à la justice humaine sont mises en évidence:
- condamnation de l’innocent,
- libération du meurtrier.
- Peut-être 75% d’insatisfaction si on regrette que le malfaiteur repentant n’ait pas été récupéré par la société.
La justice de Dieu est tout à fait différente, exempte d’erreur et empreinte de la volonté de pardon et de restauration du coupable. D’autre part. une grande promesse lourde d’avenir est faite à quiconque souffre d’injustice ici-bas. C’est Mat 5.6 (Darby): Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Car ils seront rassasiés.
Il est raisonnable d’aimer la justice de Dieu, car elle est guidée par l’amour(Pr 3.12; 1 Cor 11.32). En revanche le présent récit démontre que le plus grand juste peut avoir peur de la justice exercée par l’homme.
Comparons maintenant le jugement de l’homme avec celui de Dieu.
Barabbas
C’est le meurtrier libéré à la place de Jésus. Il doit son élargissement à la haine des puissants Juifs envers leur Messie, dont ils craignent le règne terrestre (Jean 19.21). Quelle différence avec la justice de Dieu, qui ne tient pas le coupable pour innocent(Nom 14.18) et n’agit pas différemment selon les personnes(Rom 2.11)!
Barabbas ne comprend peut-être même pas d’où lui vient la faveur de la foule. Mais mieux que quiconque il sait que Jésus le juste est mort à sa place. Il a connu d’emblée ce message central de l’Evangile; il a peut-être été le premier homme à être convaincu sur ce point(Jean 18.39s.).
Mais la connaissance entraîne la responsabilité (Rom 1.21). Barabbas, quelle responsabilité tu as, toi qui sais!
Que fera-t-il de sa connaissance? Se convertira-t-il à la première prédication de Pierre? Retournera-t-il à son ancienne vie? On ne le sait pas. Sa conduite future n’alimentera pas les controverses chrétiennes sur le code pénal des nations. Elle n’aidera ni un camp, ni l’autre.
Le malfaiteur repenti
Il n’a pas eu la chance de Barabbas. La chance influençait déjà la justice des hommes: ce n’était plus l’ancienne théocratie en Israël.
Mais avant de mourir, il s’est repenti, il a confessé son péché et il a fait appel au roi juste qui souffrait encore à côté de lui: Souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi!
Quel dommage qu’il n’ait pas été gracié à ce moment! Il nous devient tellement sympathique subitement. Et quel extraordinaire témoin il aurait été dans la future Eglise! Le témoignage des gangsters notoires convertis est très apprécié, on le suppose très efficace, mais c’est une pensée très humaine que d’attribuer une grande efficacité spirituelle aux puissants. Le Seigneur pense autrement et il préfère les instruments faibles, pourvu qu’ils soient conscients de leur faiblesse (Cor 1.27).
Le brigand converti prêchera cependant l’Evangile de la grâce, mais depuis la tombe. Son témoignage sera souvent cité avec succès: des multitudes comprendront le salut par ce moyen.
Un tel succès n’est pas étonnant, car au paradis le brigand converti n’aura ni la possibilité ni l’envie de s’en glorifier; en effet, la tentation de se glorifier est un des principaux freins du succès spirituel(Cor 1.28s.). Et je vous le demande: quel ouvrier du Seigneur est aussi peu capable qu’un mort de se féliciter de ses résultats?
Quant à la justice de Dieu, nous la trouvons encore très différente: tant qu’il n’est pas trop tard, tout pécheur perdu peut changer de comportement en se repentant et envisager sur le champ une nouvelle vie avec le Seigneur(Act 17.30).
Le malfaiteur endurci
Dans ce cas, les principes de la justice divine correspondent à ceux de la justice romaine.
Comme son compagnon ce brigand n’échappe pas au châtiment et il est en contact avec le même Dieu sauveur à portée de voix. Mais quelle différence dans le résultat: il se moque de l’innocent condamné. Les souffrances, l’humiliation et la mort ne changent pas ses sentiments. Dans cet exemple, la peine de mort n’est pas un moyen d’amélioration; mais la grâce du condamné n’aurait sans doute pas été plus efficace. Objectivement, on ne voit pas de relation de cause à effet entre le supplice des deux brigands et leur comportement: devant la même mort, l’un se convertit et l’autre s’endurcit.
Dans le domaine spirituel, combien d’hommes avertis de la destination éternelle, raillent et s’endurcissent définitivement! Remarquons que la menace de la colère de Dieu n’est pas le meilleur argument pour appeler les gens à se repentir.
L’innocent crucifié
Ce sera différent au tribunal de Dieu: aucune erreur, aucune injustice ne sera possible. Nous n’avons pas besoin d’avocat pour ces risques. En fait, si nous avons un avocat, et de quelle taille, c’est bien parce que nous sommes coupables, et notre seul issue est de plaider coupable. C’est ainsi du reste que le Seigneur plaide pour nous, en termes de loi, parce que son salut ne concerne que des coupables(Tim 1.15).
En ce qui concerne la mort du Seigneur, il ne s’agit pas d’une erreur, mais d’un crime de la justice.
Bien sûr, les coalisés étaient nombreux à vouloir se débarrasser du Seigneur: Satan, les chefs religieux, le chef politique. Ce sont ces trois mêmes puissances qui dirigent le monde et bientôt se coaliseront vainement pour régner sur lui à la place du Seigneur. Tous avaient quelque chose à perdre si le Seigneur prenait le pouvoir. Alors, devant ce risque, ils ont choisi la mort du Seigneur, accomplissant sans le savoir de dessein de Dieu annoncé par les prophètes(Mat 17.22; Es 53).
Il est remarquable que de nombreux avertissements (de portée prophétique) concernant la justice, mettaient les Juifs en garde contre l’injustice envers le Messie(Ps 22; Pr 17.15).
Dans un coeur où règne le Seigneur, tout change. Mais le monde, lui, ne change pas, ni son prince. Aussi le monde est-il déjà jugé, car il ne changera pas avant que le Messie annoncé, Jésus lui-même, ait établi son royaume annoncé par l’Ecriture.
Pour changer le monde, les hommes de bonne volonté sont impuissants. Impuissants leurs choix politiques ou judiciaires. Le seul chemin ne vaut que pour une personne à la fois, c’est le Seigneur Jésus( Jean 16.8; 17.9,16; 14.6).
Une dernière pensée: des trois brigands, Barabbas et les deux larrons, lequel fut le plus grand pécheur au regard de Dieu?
Ce pouvait être n’importe lequel des trois, sans aucune incidence sur leur destinée éternelle. Seul compte le changement de comportement qui suit la repentance, ce nouveau départ avec le Seigneur Jésus ( Rom 3.23)
Henri Larçon
- Edité par Larçon Henri
5.1-12: Foi et témoignage
A. La foi et ses conséquences (v. 1-5)
Tout ce passage se trouve encadré de ce qui fait l’essentiel de notre confession de foi:
v. 1 – Quiconque croit que Jésus est le Christ v. 5 – Celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu Jésus: nom de l’homme
Christ: nom indiquant sa mission
Fils de Dieu: nom de sa divinité
Donc: L’homme Jésus (né d’une femme) est le Messie (Sauveur) promis en la personne du Fils de Dieu (conçu du Saint-Esprit).
Q1 Croire cela a trois conséquences. Lesquelles?
1. La nouvelle naissance (v. 1)
Q2 Comment la définir?
2. L’amour (v. 2-3)
On aime naturellement son père, sa mère; le contraire est contre nature.
Q3 Trouvez la double conséquence de l’amour pour Dieu.
«L’amour pour Dieu n’est pas tant une expérience émotionnelle qu’une obéissance morale» (Stott).
Ses commandements ne sont pas ennuyeux (Moffat, trad. anglaise de la Bible).
Q4 Pourquoi?
3. Le triomphe (v. 4-5)
L’expression triompher du monde se trouve trois fois!
Q5 Expliquez le ce qui triomphe du monde.
Q6 Qu’est-ce qui montre que cela n’est pas automatique?
Vue d’ensemble:
- Les mots «aimer» et «amour» reviennent 5 fois: c’est ce qui doit caractériser les enfants de Dieu (nés de Dieu).
- Les mots «croire» ou «foi» reviennent 3 fois, également «triompher du monde»: cela indique que triompher n’est possible que par la foi.
- Chacune de ces expressions revient 2 fois: «nés de Dieu», «ses commandements», «pratique / garder» Cela indique que seuls ceux qui sont nés de Dieu peuvent les pratiquer.
- «Victoire» se trouve une fois dans ce texte: c’est le titre du paragraphe.
B. Le triple témoignage (v. 6-12)
La fréquence de certains mots indique sur qui porte le témoignage: Jésus-Christ est nommé 7 fois (dont 6 fois «Fils»), de même Dieu, et 3 fois le Saint-Esprit. Incidemment, c’est un des passages bibliques les plus clairs sur la Trinité. Il contient aussi la phrase la plus difficile à comprendre de l’épître, et une glose à éliminer.
1. La nature du témoignage
par de l’eau et du sang (grec. par eau et sang)
Q7 Quel sens y donneriez-vous?
Q7a) Luther et Calvin entre autres: ils y voient une allusion aux deux sacrements.
Q7b) Augustin entre autres: il s’agit du sang et de l’eau sortant du corps de Jésus.
Q7c) Tertullien entre autres: dans l’épître, ils rendent témoignage de Jésus-Christ, à savoir de Dieu incarné en l’homme Jésus.
Q8 Pourquoi Jean insiste-t-il: non dans l’eau seulement mais dans l’eau et dans le sang?
Autrement dit: Jésus-Christ venu (du ciel) est le même que celui qui a passé à travers l’eau et le sang.
Non dans l’eau seulement: les hérétiques étaient d’accord que Jésus était le Christ à son baptême, mais pas à la croix; Jean ajoute donc:
mais dans l’eau et dans le sang: aussi à la croix!
Accessoirement, l’eau et le sang symbolisent la purification, donc la rédemption, dans le rituel lévitique;
cf. Jean 3.5: naître d’eau et d’Esprit;
Jean 7.38: fleuves d’eau vive.
Et c’est l’Esprit qui rend témoignage.
Le grec signifie que le propre de l’Esprit est de rendre témoignage.
Q9 De quoi rend-il témoignage?
Q1O Pourquoi Jean ajoute-t-il: L’Esprit est la vérité?
Q11 Comment rend-il témoignage?
Ainsi, il y a le témoignage historique (objectif): l’eau et le sang, et le témoignage expérimental (subjectif): le Saint-Esprit.
v. 7: il s’agit d’une glose ajouté au texte de la Vulgate aux 4e siècle. Pourquoi cette glose n’est pas valable: Selon l’enseignement biblique, ce ne sont pas le Père, la Parole (le Fils) et le Saint-Esprit qui rendent ensemble témoignage au Fils, mais le Père rend témoignage au Fils par le Saint-Esprit.
012 Pourquoi y a-t-il 3 témoins?
Q13 Quel est l’argument du v. 9?
2. Les buts du témoignage
a) Susciter la foi en Jésus-Christ (Jean 1.7).
b) Donner la vie suite à cette foi.
Q14 Pourquoi celui qui ne croit pas Dieu pèche-t-il?
Q15 Dieu donna la vie éternelle (v. 11): quand?
Q16 Que faut-il déduire du v. 12?
Q17 Que nous disent les v. il et 12 sur la vie éternelle?
Jean 20.31 exprime la même vérité:
Le but du témoignage: nous mener à la foi.
Le résultat de la foi: la vie éternelle par Jésus-Christ.
Jean-Pierre Schneider
Réponses:
R1 | 1. La nouvelle naissance. 2. L’amour pour Dieu et ses enfants. 3. Le triomphe sur le monde. |
R2 | – né de Dieu – enfant de Dieu – vie éternelle: Jean 3.14-16 – sauvé par le moyen de la foi: Eph 2.8 – le Saint-Esprit habite en nous (cp 4.13b) |
R3a) | amour pour les enfants de Dieu (comme dans une famille normale) |
R3b) | on garde ses commandements (cp 2 Jean 6) Qui aime Jésus le prouve en lui obéissant (Jean 14.15, 21). Qui aime les enfants de Dieu les aide pratiquement (1 Jean 3.18). |
R4a) | Leur contenu est plausible; aucun commandement de Jésus ou des apôtres n’est arbitraire: on peut en comprendre la justesse. |
R4b) | Jésus nous rend capable de les observer, vu que nous sommes nés de Dieu. |
R5 | Il s’agit de la puissance qui rend ce triomphe possible: le Saint-Esprit. |
R6 | Notre foi / celui qui: ce sont des expressions personnelles. Il est possible de vaincre par la foi, car cela permet au Saint-Esprit d’agir en et par nous. |
R7a | Rejeté: le sang est nulle part symbole pour la cène; le verbe («est venu») est au passé (se réfère au fait historique). |
R7b | Rejeté: le texte dit: venu par de l’eau et du sang, alors que le sang et l’eau sont venus de lui. |
R7c | L’eau évoque le baptême de Jésus; le sang évoque la crucifixion de Jésus. |
R8 | A cause de l’hérésie cérinthienne, qui distinguait entre: Jésus – simple homme né de Joseph et Marie comme tous les bébés, et le Christ – descendu sur Jésus au baptême pour le quitter avant la crucifixion. Jean veut dire: Jésus était tout le temps le Christ, avant et pendant le baptême, et aussi pendant et après la croix. |
R9 | Du Christ (Jean 15.26). |
R10 | Il est apte à rendre un témoignage véridique. |
R11 | Il témoigne en celui qui croit, dans son intérieur (cp Rom 8.16). |
R12 | La loi demande 2 ou 3 témoins (Deut 19.15). |
R13 | Vu que nous croyons volontiers le témoignage des hommes, croyons d’autant plus celui de Dieu, qui est infiniment plus grand! |
R14 | Il attribue un mensonge à Dieu. |
R15 | A la conversion. |
R16 | La vie éternelle ne peut être trouvée que dans le Fils de Dieu. |
R16 | La vie éternelle ne peut être trouvée que dans le Fils de Dieu. |
R17a | Elle est un don immérité. |
R17b | Elle se trouve uniquement en Jésus-Christ. |
R17c | Quand il l’a donnée, on la possède. |
- Edité par Schneider Jean-Pierre
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