PROMESSES
(Extrait du livre «L’inspiration et l’autorité de la Bible»)
Selon 2 Tim 3.16-17, l’Ecriture tout entière est utile: pour enseigner c’est-à-dire poser le fondement de la vérité divine. «L’étude et la méditation de ses pages est le meilleur cours de théologie et de religion» (A. Monod). «Du ciel, Il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire (De 4, 36). «Heureux l’homme. ..que tu instruis par ta loi» (Ps. 94, 12). «Tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction» (Rom. 15, 4) ;
pour convaincre: produire la conviction, réfuter, dissiper l’erreur, qui est plus grave que l’ignorance. L’homme a l’intelligence obscurcie et le coeur endurci (Eph. 4, 18) ; il faut la puissance de la Parole divine pour lui ouvrir les yeux et le persuader de la vérité (Jér. 23, 29; Héb. 4, 12);
pour corriger: ramener sur le droit chemin un enfant de Dieu égaré, lui adresser des avertissements, des reproches, avec l’amour et l’autorité du Seigneur Lui-même. L’homme dévie si facilement dans les domaines de la morale comme de la doctrine; tel un jeune arbre, il a besoin d’un tuteur qui, fermement, le maintienne droit. «Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d’après ta Parole. .. Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi» (Ps. 119, 9 et 11);
pour instruire dans la justice:
il s’agit d’élever, de former le croyant, par cette éducation spirituelle qui l’amènera à la stature parfaite de Christ. L’Ecriture formera non seulement la pensée, mais le caractère; elle donnera une raison de vie profonde, une philosophie de toute l’existence. «Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis… Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l’objet de ma méditation. La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples» (Ps. 119, 98-99 et 130). «Les saintes lettres…peuvent te rendre sage à salut» (II Tim. 3, 15) ;
afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.
Tel est le but de l’Ecriture: nous conduire au salut par la connaissance du Seigneur, faire de chacun de nous un homme de Dieu, une personnalité accomplie, responsable, prouvant par sa vie et ses oeuvres le caractère divin de la révélation qu’il a reçue.
- Edité par Pache René
Cette unité a un certain nombre de caractéristiques: «Une seule espérance – un seul Seigneur – un seul corps – un seul Esprit – une seule foi – un seul baptême – un seul Dieu et Père» (Eph. 4, 4-6). Ces sept points définissent moins des articles de foi, des vérités dogmatiques à accepter, qu’un ensemble de caractéristiques communes à ceux qui sont unis dans le corps. Ce sont ceux qui, parce qu’ils ont accepté par la foi Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur, sont devenus enfants de Dieu. C’est-à-dire que Dieu est leur Père non seulement au-dessus d’eux, mais en eux. Ils sont conduits par l’Esprit saint (c’est-à-dire qu’ils sont en relation vivante avec la sainte Trinité). Ils ont été baptisés du Saint-Esprit pour former un seul corps (Voir I Cor. 12, 13) et ils vivent dans l’espérance de la gloire à venir. Nous trouvons dans ces «7 colonnes de l’unité» les caractéristiques les plus importantes d’une vie chrétienne normale – exactement les mêmes caractéristiques que celles que nous avions dégagées de l’étude de la prière sacerdotale:
une seule foi: | ils ont reçu les paroles de Dieu, ils ont cru en Dieu et en Jésus-Christ. |
un seul Seigneur: | issu de Dieu et envoyé par Lui (v. 8), un avec Lui (10, 21) qui a reçu pouvoir sur toute chair et donne la vie éternelle (v. 2). |
un seul Dieu et Père: | qu’ils te connaissent, toi seul vrai Dieu. |
un seul Esprit: | que je sois en eux (c’est par le Saint-Esprit que Christ vit dans le croyant). |
un seul baptême: | ils sont sortis du milieu du monde, ils ne sont plus du monde. (Le baptême symbolise cette mort au monde). |
un seul corps: | un en nous. |
une seule espérance: | l’espérance de la vie éternelle (v. 2). «Je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire» (v. 24). |
Quelle définition plus complète pourrions-nous trouver des vrais chrétiens, de ceux qui sont appelés à être un dans un même corps?
D’autre part, n’oublions pas que le chapitre 4 des Ephésiens commence par les mots: «Je vous exhorte donc…» L’exhortation à l’unité découle de tout ce qui a été dit dans les trois premiers chapitres. Nous ne pouvons être un que SI nous sommes entrés dans le plan de Dieu que nous expose l’apôtre dans le premier chapitre: élus, rachetés, devenus héritiers, scellés par le Saint-Esprit, par la foi en l’Evangile – SI, comme il le souligne au chapitre 2, nous avons été affranchis de la marche selon le train de ce monde, de la puissance du prince de ce monde en étant revivifiés par Christ (1-7), sauvés par grâce par le moyen de la foi (8) ; SI pour nous aussi, il y a un autrefois (v. 11-12) et un maintenant (13). L’unité n’est donc pas première, pas condition du progrès spirituel, elle est conséquence de l’acceptation du plan de salut dans notre vie, elle est limitée à ceux qui sont «en Christ» (expression qui revient 35 fois dans cette épître), c’est-à-dire dans son corps. Le «nous tous» de 4, 13 désignant ceux qui doivent être unis, ne peut se rapporter à d’autres personnes que le «nous tous» de 2, 3-4 qui ont été régénérés par Christ. Le «vous» de 4, 1 s’adresse aux mêmes destinataires que le «vous» de 1, 13, 16; 2, 8, 11, 13.
Donc…
L’unité dont parlent les apôtres est une unité organique analogue à celle d’un organisme vivant – une unité vitale, réalisée par la même vie spirituelle coulant en chaque membre – une unité que nous ne devons, ni ne pouvons réaliser, mais qui nous est donnée en même temps que la vie nouvelle, que nous sommes exhortés à conserver et à manifester concrètement dans notre vie de tous les jours.
«Que tous soient un.»
Sous ce TOUS, l’église primitive, comme son Seigneur, n’a donc compris que ceux qui, répondant à l’appel de Jésus-Christ, avaient cru en Lui, s’étaient séparés du monde, du mal et de l’erreur et unis aux autres croyants dans l’église.
…qu’ils SOIENT: les apôtres considéraient la prière de Jésus comme exaucée et l’unité comme une réalité donnée. Cette unité se manifestait par la persévérance dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières.
…UN: c’était une unité organique et vivante analogue à celle d’un corps qu’anime la même vie et qui obéit à la même tête.
Extrait du livre «Que tous soient un», Editions Editeurs de littérature biblique, Strombeck-Bever, Belgique.
A nos lecteurs africains
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- Edité par Kuen Alfred
Janvier voit paraître le neuvième numéro de PROMESSES. Nous sommes pleins de joie et de reconnaissance envers notre Père céleste qui nous a fort réjouis
– en inspirant de nombreux chrétiens à nous faire parvenir un mot fraternel, une lettre d’encouragement, des suggestions pour l’étude et la parution de tel ou tel sujet;
– en poussant bien des amis de PROMESSES à nous transmettre l’adresse de personnes que ce cahier peut intéresser;
– en mettant à coeur à d’autres personnes de distribuer PROMESSES autour d’elles.
A tous, nous disons un grand merci et les assurons de notre joie dans la communion et le sentiment si précieux de collaboration dans l’oeuvre du Maître, du Chef de notre salut éternel.
Notre reconnaissance va également à tous ceux qui nous soutiennent de leurs prières, qui nous disent notamment: «Nous prions pour vous lors de nos rencontres, priez aussi pour nous». Ce travail de la prière est précieux pour Celui qui entend tout et peut tout.
Dieu a aussi incliné le coeur de bien des croyants à nous aider financièrement. C’est grâce à cette collaboration matérielle que le cahier d’études PROMESSES peut se développer. Pour le bon ordre, nous avons adressé un accusé de réception à chacun.
Nombreux et touchants sont les messages que nous recevons de presque tous les pays francophones. Souvent, notre coeur fond dans une souffrance partagée: le Seigneur sait mettre le baume sur la plaie.
Nous sommes heureux de vous dire que des milliers de PROMESSES partent vers l’Afrique, là où la soif de connaissance et de salut est si grande! Ce nombre s’élève avec chaque édition.
Notre conclusion: Avec l’aide de Dieu, nous continuerons ce travail. Nous disons à Dieu, notre Père, et à Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur, toute notre reconnaissance et notre hommage. «Que Son NOM soit sanctifié!»
- Edité par Promesses
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