PROMESSES
Titre: | Le bonheur à tout prix? (99 pages) |
Auteur: | Paul Ranc |
Editeur: | Ed. Contraste C.P. 3709, CH-1002 Lausanne |
L’homme moderne est stressé, malade, mal dans sa peau!
Il cherche, quelquefois désespérément, la solution à ses problèmes, et pour y parvenir tous les moyens sont bons.
Le bonheur à tout prix? Vraiment? Le bonheur existe-t-il?
C’est ce que l’auteur tente de répondre en abordant successivement quatre mouvements ou sectes qui semblent avoir un grand succès dans notre société, la sophrologie, la scientologie, les écoles Steiner, le «Nouvel âge».
tiré de «La Bonne Nouvelle» 1/88 avec autorisation de l’auteur
- Edité par Promesses
Titre: | Au commencement Dieu (64 pages) |
Auteur: | Edward J. Young |
Editeur: | Kerygma, F-Aix-en-Provence |
Nombreux sont les ouvrages traitant de Genèse i à 3. Mais Young utilise une approche différente, traitant des vrais problèmes et mettant l’homme face au Dieu d’amour. Ce livre en treize chapitres répond à bien des questions. Citons à titre d’exemples:
– La relation entre Genèse 1:1 et l’ensemble du premier chapitre de la Bible.
– La Genèse est-elle un livre d’histoire?
– Quelle fut la condition de la terre à l’origine?
– Comment se déroulèrent les six jours créateurs?
– Y a-t-il deux récits de la création?
– La chute est-elle fable, mythe ou histoire?
– La chute nous concerne-t-elle?
Le lecteur trouvera dans ce petit livre une lumière qui tranchera sur la confusion actuelle.
tiré du «Témoin» n° 1/1988
avec autorisation de l’auteur
- Edité par Promesses
En discutant de la moralité de son époque, l’apôtre Paul a dit: On entend parler constamment de l’inconduite parmi vous, et d’une inconduite telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens. Cela laisse entendre que même les païens peuvent parfois nous montrer l’exemple.
Aujourd’hui, dans nos pays qu’on appelle «chrétiens», nous avons à faire face à la même accusation. Lorsqu’on parle de l’avortement à la lumière des codes de lois des païens d’autrefois, on est forcé d’admettre que notre inconduite ne se retrouve «pas même chez les païens.»
Dans les lois sumériennes, qui datent environ de l’an 2000 avant Jésus-Christ, nous lisons que:
«Si un homme frappe accidentellement une femme libre, provoquant ainsi une fausse couche, il doit payer une amende de 10 sicles d’argent.» (Article I)
«Si un homme frappe intentionnellement une femme libre, provoquant ainsi une fausse couche, il doit payer une amende d’un tiers d’une mine d’argent.» (Article II)
Il n’était pas question alors d’ouvrir des cliniques pour tuer impunément des milliers d’êtres humains ni de s’enrichir en le faisant.
Deux cent cinquante ans plus tard, Hammourabi a fixé dans son code de lois babyloniennes que:
«Si un homme a frappé la fille d’un autre homme, provoquant ainsi un avortement spontané, il la dédommagera en lui payant une somme de dix sicles d’argent. Si la femme meurt des suites de cette avortement, on mettra à mort la fille du coupable.» (lois 209, 210)
L’avortement est toujours dédommageable et la loi du talion «vie pour vie» e-st applicable pour les complications causées à la fille. Cette loi cherchait à faire respecter la vie du foetus et à protéger la vie et la santé de la femme enceinte.
Les Juifs, évidemment, ne sont pas des païens; mais dans leur culture pré-chrétienne nous trouvons aussi une allusion à l’avortement spontané provoqué accidentellement. Moïse a écrit ce code environ quinze siècles avant la venue du christianisme. Il a déclaré au nom de l’Eternel que:
Lorsque des hommes se querelleront, heurteront une femme enceinte et la feront accoucher sans autre accident, ils seront punis d’une amende imposée par le mari de la femme; on la paiera sur l’avis d’arbitres. Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. (Exode 21.22-25)
Le passage concernant l’identité de la personne impliquée dans l’accident n’est pas clair, à savoir s’il s’agit de l’enfant, de la femme ou de tous les deux. Mais si on le considère à la lumière du code babylonien, il indique une amende pour l’avortement accidentel et le talion pour les complications pour la femme. Il va sans dire que la peine sera plus sévère pour les avortements provoqués intentionnellement. Il semble que Moïse n’ait même jamais envisagé une telle éventualité pour son peuple. On trouve, au contraire, une angoisse face à la stérilité et que la fertilité est considérée comme étant une bénédiction de l’Eternel.
Les lois assyriennes ont été rédigées environ mille cinq cents ans avant Jésus-Christ. Comme on peut le constater par ces quelques extraits de leurs lois, les Assyriens étaient très exigeants. Ils ne toléraient pas l’avortement. Leur code de lois dit que:
«Si un homme a frappé une fille d’un homme libre et lui a fait sortir son fruit de son sein, si on a produit contre lui des charges et des preuves, il paiera deux talents 30 mines d’étain; on le frappera de 50 coups de bâton; il fera un mois de corvée royale.» (Tablette A, #21)
«Si un homme ayant frappé une femme mariée lui a fait perdre le fruit de son sein, l’épouse de l’homme qui a fait perdre à la femme mariée le fruit de son sein sera traitée comme il l’a traitée; pour le fruit de son sein il compensera vie pour vie.
Et si cette femme meurt on mettra l’homme à mort; pour le fruit de son sein il compensera vie pour vie.
Et si l’époux de cette femme n’a pas d’enfant et que son épouse ayant été frappée a jeté le fruit de son sein, pour le fruit de son sein on mettra à mort celui qui a frappé.
Si le fruit de son sein est une fille, il compensera néanmoins vie pour vie.» (Tablette A, #50)
«Si un homme ayant frappé une femme mariée qui n’élève pas ses enfants lui fait perdre le fruit de son sein, la peine sera celle-ci: il paiera deux mines d’étain.» (Tablette A, #51)
«Si un homme ayant frappé une prostituée lui a fait perdre le fruit de son sein on lui infligera coup pour coup; et il compensera vie pour vie.» (Tablette A, #52)
«Si une femme a jeté de sa propre volonté le fruit de son sein, et qu’on ait produit contre elle des charges et des preuves on l’empalera et on ne l’enterrera pas. Si elle est morte en jetant le fruit de son sein, on l’empalera et on ne l’enterrera pas.» (Tablette A, #53)
L’avortement volontaire pratiqué par la mère elle-même est puni par le pal et la privation de sépulture; le cas échéant, la peine doit être exécutée même sur le cadavre de la délinquante.
La cruauté du supplice, et le caractère exécrable de son application post mortem montrent que le crime est considéré comme étant d’une extrême gravité. La privation de sépulture atteste que l’avortement est un crime d’après le droit religieux et pour toutes ces raisons est traité comme un délit public. Est-ce que cette nation de païens peut nous enseigner quelque chose?
Les lois des Hittites datent d’environ mille trois cents ans avant Jésus-Christ. On y lit que:
«Si quelqu’un provoque une fausse couche à une femme libre – au 10e mois de sa grossesse, il paiera 10 sicles d’argent – au 5e mois de sa grossesse, il paiera 5 sicles d’argent et il mettra son domaine en gage.» (Une version ultérieure: «Il paiera 20 sicles d’argent») – (Article 17).
«Si quelqu’un provoque une fausse couche à une esclave, au l0e mois de sa grossesse, il paiera 5 sicles d’argent.» (Une version ultérieure: «Il paiera 10 sicles d’argent») – (Article 18)
Les Hittites font suite aux autres codes de lois en punissant ceux qui sont responsables pour les avortements et en révisant leurs lois; comme on peut le constater dans une version ultérieure, ils ont même doublé l’amende imposée.
Néanmoins, il faut admettre que même si ces sociétés imposaient une peine à une tierce personne et la mort pour la femme qui s’avortait, certains pratiquaient l’exposition des enfants comme une forme d’infanticide. Si le père refusait sa progéniture, le nouveau-né était abandonné en pleine nature, n’ayant qu’une faible chance d’être secouru. Mais une fois que l’enfant était accepté par le groupe familial, on ne pouvait plus agir ainsi. Cette pratique, bien que pratiquée comme avant, était chose courante pendant la période romaine.
Dans l’Eglise des premiers siècles, on trouve une réaction à la fois contre l’avortement et contre l’exposition des nouveau-nés. Dans un des premiers codes de conduite pour l’Eglise, qui s’appelle la Didaché et qui date d’environ cent vingt ans après Jésus-Christ, on lit:
«Tu ne supprimeras pas un enfant par l’avortement et tu ne tueras pas un enfant déjà né.» (Didaché 2.2)
En l’an 177 après Jésus-Christ, un des pères de l’Eglise a protesté contre la diffamation faite envers les chrétiens: on les accusait de tuer les enfants et les hommes pour leurs rites secrets au cours desquels ils mangeaient leur chair et buvaient leur sang. Athénagore riposte ainsi:
«Comment peut-on nous accuser de meurtre, nous qui disons que les femmes qui utilisent des drogues pour s’avorter commettent un crime et qu’elles en rendront compte à Dieu. On ne peut, d’une part, croire que le foetus dans le sein de la mère soit créé par Dieu et qu’il soit l’objet de ses soins et, d’autre part, tuer l’individu une fois venu au monde. Nous qui n’exposons pas nos enfants et qui considérons que ceux qui le font commettent un homicide, allons-nous détruire les êtres adultes?» (Plaidoyer pour les chrétiens 35.4-5)
Mes amis. en regardant les traditions des nations «sans Dieu» et les précédents de 1’Eglise, avons-nous le choix de ne pas réagir face au macabre massacre qui se pratique autour de nous au nom des droits de la personne? Nous sommes le sel de la terre et la lumière dans ce monde de ténèbres. Faisons notre part en dénonçant cet holocauste pour mettre fin à cette pratique répugnante qui ne se trouve «pas même chez les païens.»
professeur d’études bibliques et d’histoire à l’Institut Biblique Béthel
(tiré avec autorisation du «Vigneron», mars 1987)
- Edité par Jones A.
Quelle scène saisissante, dans Mat 27.40-44! Jésus cloué à la croix, apparemment impuissant, souffre la solitude, l’abandon, l’opprobre. Pourquoi n’est-il pas descendu de la croix, s’il est vraiment le Fils de Dieu? Pourquoi pas ce miracle visible? Pourquoi ce silence absolu de la part de Dieu face à une foule déçue et qui aurait été épatée s’il en était descendu? Elle l’aurait acclamé comme une vedette!
Au plus profond de sa détresse, de son abaissement, Jésus subit encore un terrible assaut de l’ennemi par l’intermédiaire des chefs religieux. Pour eux, la puissance de Dieu devait se manifester par la descente spectaculaire du Seigneur de la croix. Si Dieu aimait son Fils, qu’il le descende de là! Ils refusaient de croire et de comprendre les Ecritures, qui témoignaient tout au long de l’AT de la gloire de Dieu en Christ à travers son incarnation, de son humanité et de sa divinité, de sa mort ignominieuse et expiatoire. Non, ils demandaient des miracles (1 Cor 1.22). Ils ignoraient ce «il fallait» des souffrances de Christ avant d’entrer dans sa gloire (Luc 24.26). Ils avaient une image faussée de l’Eternel, de son caractère et de ses attributs. La tradition les tenait captifs et les aveuglait dans leur compréhension des Ecritures. Pour eux, Dieu se devait de prouver sa puissance et son amour en délivrant son Fils de l’ignominie de la Croix. C’était ignorer le dessein de Dieu.
Imaginons un peu cette scène à la croix: la foule, les chefs religieux, les brigands même; personne n’avait compris le chemin de l’obéissance sacrificielle du Christ. Ils voulaient voir pour croire, comme Thomas (Jean 20.24-29). Aujourd’hui rien n’a changé. Le même esprit règne. Tout ce qui touche au sensationnel, au visible, au succès, bref à la glorification de l’homme, attire.
Nous avons à éviter un piège: le triomphalisme. Le monde moderne a passé du «micro» au «macro». Nous voyons les choses à une échelle de plus en plus grande. Ce qui est petit et insignifiant est mal venu, mal accepté. On aspire à des «oeuvres de puissance», des miracles qui frappent, des sentiments sublimisés, des visions qui nous ouvrent la voie au triomphe.
Nous risquons de passer à côté de la plénitude en Christ. Nous avons à appliquer la théologie de la croix, de la souffrance, en suivant l’exemple de Christ sur le chemin du renoncement et du sacrifice (1 Pi 2.21). C’est à cela que nous avons été appelés. Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit (Jean 12.24 sqq.).
Le silence de Dieu à la croix du Calvaire a été plus parlant et plus efficace finalement que si Jésus avait été miraculeusement délivré de la croix par Dieu. Non, « il fallait» qu’il passe par l’horrible abîme du péché qu’il a fait peser sur lui à cause de nos péchés. Il est mort pour nous racheter. C’est dans une adoration profonde et respectueuse que nous regardons au Père pour le louer de son amour infini.
Le Seigneur veut aussi être un exemple pour nous, afin que nous prenions courage dans notre course terrestre parfois bien difficile. Dans cette optique, la souffrance, les afflictions et la faiblesse dont parle l’apôtre Paul dans 2 Cor 12.6-10 nous sont nécessaires pour progresser dans la sanctification. N’oublions pas que Dieu se plaît à faire avancer son oeuvre à travers ses enfants soumis à sa Personne et à sa Parole, quel que soit le chemin tracé par lui. La puissance de Dieu peut alors agir à travers ses serviteurs faibles. Nous serons alors puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur; que le Christ habite dans vos coeurs par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour, pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu ‘à la plénitude de Dieu (Eph 3.16-20).
- Edité par Lüscher Henri
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