PROMESSES
du Seigneur Jésus-Christ(suite) |
V) LES RECOMPENSES DU VRAI DISCIPLE DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
1) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ reçoit déjà ici-bas, dans le temps présent, de grandes récompenses.
Il goûte la présence divine.
«Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui ».
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:21 et 23). Quelles promesses merveilleuses !
Il sait qu’il est aussi « le disciple que Jésus aime».
« Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus… penché sur la poitrine de Jésus » (Jean 13:23, 25). Quelqu’un a dit: « Ne pense pas être chrétien comme tu dois l’être, jusqu’à ce que tu parviennes à ce point de te sentir toujours penché sur le sein de Jésus, qui est dans le sein du Père » (voir Jean 1:18).
Il connaît la joie de souffrir pour le nom de Jésus.
Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus »(Actes 5:41).
« il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Philippiens 1:29).
« Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3:12).
« Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous » (1 Pierre 4:14).
Il reçoit – déjà ici-bas – beaucoup plus que tout ce qu’il a quitté.
« Pierre dit alors: VoIci, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérIté, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle» (Luc 18:28-30).
Il reçoit même dans le temps ‘présent cent fois plus !
« Pierre se mit à lui dire: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Jésus répondit: Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10:28-30).
2) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ recevra des récompenses dans le ciel. « Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon que sera son oeuvre » (Apocalypse 22.12 – version Darby).
« Votre récompense sera grande dans les cieux ».
« Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme ! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel » (Luc 6:22, 23). « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu on vous persécutera, et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux » (Matthieu 5:11, 12).
Mais attention: PRENEZ GARDE ! «Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense ». Car « Chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail » (2 Jean 8 et 1 Corinthiens 3:8).
Ces récompenses futures sont désignées sous le nom de couronnes
Voici les six couronnes mentionnées dans le Nouveau Testament :
1) La couronne incorruptible. (1 Corinthiens 9:25)
Elle sera donnée à quiconque aura vécu dans la victoire sur lui-même et sur la chair.
2) La couronne de joie. (1 Thessaloniciens 2:19)
Ce sera la rétribution de celui qui aura été un gagneur d’âmes.
3) La couronne de justice. (2 Timothée 4:8)
Elle sera donnée à tous ceux qui auront aimé l’avènement du Seigneur.
4) La couronne de gloire. (1 Pierre 5:4)
Elle est promise par le souverain Pasteur aux anciens qui auront veillé sur leur troupeau.
5) La couronne de vie. (Apocalypse 2:10 et Jacques 1:12)
Ce sera la récompense des martyrs, de ceux qui auront donné leur vie pour l’amour du Christ. « Le Seigneur l’a promise à ceux qui L’aiment ».
6) La couronne d’or. (Apocalypse 4:4, 10)
Elle sera donnée à tous les rachetés du Seigneur. Mais ceux-ci ne voudront pas la garder sur leurs têtes. Ils jetteront leurs couronnes devant le trône, en disant: Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloIre et l’honneur et la puissance » (Apocalypse 4:11).
« JE SUIS CRUCIFIÉ AVEC CHRIST; ET JE NE VIS PLUS, MOI, MAIS CHRIST VIT EN MOI; – ET CE QUE JE VIS MAINTENANT DANS LA CHAIR, JE LE VIS DANS LA FOI, LA FOI AU FILS DE DlEU, QUI M’A AIMÉ ET QUI S’EST LIVRÉ LUI-MÊME POUR MOI » (Galates 2:20, version Darby).
- Edité par Couleru Jean Raymond
Là où habite Dieu
Dans les numéros 63 et 64 de Promesses, nous avons présenté deux courtes études qui montrent, et désirent prouver, l’existence éternelle de Dieu.
Jusqu’à Moïse, tout au long de deux millénaires, Dieu s’est fait connaître parmi le peuple juif, comme Dieu-Créateur, Yahvé ; puis par un certain nombre de noms qui révèlent ses qualités : Adonaï, El-Elyon, El-Shaddaï, Elohim, etc. Une seule exception se trouve en Genèse 21: 33: « Là, Abraham invoqua le nom de ‘Eternel, le Dieu de l’éternité A partir d’Exode, Dieu commande à Moïse de le présenter au peuple d’Israël, puis au Pharaon et à son peuple, sous le nom d’ « Eternel ». « Voilà mon nom pour l’éternité, de génération en génération », le Dieu toujours présent.
C’est à ce Dieu-Eternel que nous nous adressons, un Etre tout-puissant, en lequel nous nous confions, auquel nous adressons notre adoration, notre intercession, nos prières.
Or, nous aimerions savoir où habite Dieu, où se trouve son trône, où il est adoré ?
Dans la langue hébraïque, le mot ciel n’existe qu’au pluriel : les cieux, les cieux des cieux, les hauts lieux, au plus haut des cieux. Dans 2 Corinthiens, ch. 12, v. 2 et 4, Paul s’exprime ainsi à son sujet: « Je connais un homme en Christ qui tut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel… qui fut enlevé au paradis… » Et voici quelques extraits.
« Louez l’Eternel… Louez-le, cieux des cieux. Car il a commandé, et ils ont été créés. il les a affermis pour toujours et à perpétuité. Il a donné des lois, et il ne les violera pas » (Ps. 148:4).
« C’est toi, Eternel, toi seul qui a fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes choses, et l’armée des cieux t’adore » (Né. 9:6).
Aves ces citations bibliques, et quelques autres encore, nous comprenons que le premier ciel dont parle la Bible est le ciel de notre atmosphère, l’air, les nuages, ce qui nous entoure de près. Le deuxième ciel est l’univers des étoiles, aussi loin que l’homme peut voir. Etoiles, systèmes solaires, galaxies, comètes, tout ce que peuvent apercevoir nos astronomes avec leurs puissantes lentilles, tout cela fait partie du deuxième ciel. Le système solaire et la terre dont nous foulons le sol en font partie.
Par-delà ce deuxième ciel (dont nul homme ne connaît les limites) est la demeure du Dieu-Eternel : le troisième ciel, le « cieux des cieux ». C’est ainsi qu’est désigné dans la Parole, ce « pluriel par excellence » qui parle de la majesté, de la grandeur et de la puissance du Dieu-Créateur de l’univers.
Dieu-Eternel vit dans un temps qui n’est pas comparable au nôtre, dans un environnement que nous ne pouvons imaginer, dans un espace que nous ne saisissons pas. Ses perfections invisibles, sa puissance éternelle nous sont en partie dévoilées, face à nos yeux et par sa Parole.
Ceux qui « ont connu Dieu » et son Fils Jésus-Christ, sont ainsi invités à glorifier Dieu – Dieu de toute éternité – Dieu-Créateur, et à Lui rendre grâces (Ro. 1:21).
- Edité par Guignard René H.
Toutes mes sources sont en toiPs. 87 7
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- Edité par Ferazzini Willy
« Elisée monta de là à Béthel. Comme il cheminait à la montée, des adolescents (jeunes gens) sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient: Monte, chauve. Monte, chauve !
Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Eternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces adolescents ».
Comment comprendre Elisée qui maudit cette jeunesse au nom de l’Eternel ? Comment comprendre la justice de Dieu en cette occasion ?
Dieu, par définition, est juste. Il fait régner la justice. Proverbes enseigne que « l’Eternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du malheur ». Dieu est souverain ; il a ses critères pour juger les hommes et les peuples (Ge. 18:25). Lorsque l’iniquité d’un peuple arrive à son comble, Dieu le juge selon sa justice (Ge. 15:16). Lui seul est maître du moment et de la sévérité de son jugement.
Citons quelques exemples. La destruction totale de Sodome et de Gomorrhe, celle de Jéricho (Jos. 6:21), celle des différents peuples de Canaan selon l’ordre de Dieu. Samuel donna l’ordre de frapper toute la population amalécite (I S. 15:3) et mit lui-même en pièces Agag (v. 33). En effet, la Bible et l’archéologie démontrent à quel point ces anciens peuples étaient tombés dans la dégradation, l’idolâtrie et la méchanceté. On allait même jusqu’à sacrifier des enfants aux divinités païennes (Ps. 106:34-40).
Israël, au lieu de déposséder ces nations selon l’ordre que Dieu lui avait donné, a, au contraire, subi l’influence néfaste de leur corruption totale. Le prophète Elisée vivait à une époque où le mal avait déjà atteint le peuple d’Israël tout entier. Jéroboam, premier roi des 10 tribus séparées du royaume de Juda, y installa un veau d’or, des hauts lieux et des pseudo-sacrificateurs. Ainsi, le peuple fut incité à ne plus monter à Jérusalem pour apporter son offrande. Il y avait Béthel en remplacement. « Ce fut une occasion de péché », nous est-il rapporté dans 1 Rois 12:30. L’atmosphère était moralement polluée, comme au temps de Sodome et de Gomorrhe.
C’est dans ce contexte qu’il nous faut situer I’histoire de ces moqueurs de Béthel. Il existait certainement une grande tension entre les « fils des prophètes » et les prêtres de Baal, surtout après l’enlèvement d’Elie vers le ciel, qui fit beaucoup de bruit parmi le peuple.
Elisée, chauve, était l’objet de raillerie de ces adolescents. Il est intéressant de lire dans Lv. 21:5 et Dt. 14:1 qu’un sacrificateur ne devait pas se raser la tête, alors que les prêtres de Baal étaient tonsurés. Elisée n’était pas sacrificateur. Mais ces jeunes gens faisaient un rapprochement intentionnel entre lui et les prophètes de Baal pour le provoquer. Il ne serait pas surprenant qu ils aient crié : « Monte, chauve, tu ressembles à un prêtre de Baal monte et manifeste la puissance de ton Dieu, si tu en es capable ! »
Ajoutons en passant que le mot « na’ar » veut dire « jeune » ou « adolescent », sans désigner une limite d’âge précise. Roboam, fils de Salomon, était « jeune » quand il reprit le royaume de son père. Pourtant il était âgé de 41 ans (2 Ch. 12:13 et 13:7). En revanche, Joseph avait 17 ans lorsque la Bible l’appelle « adolescent » (Gn. 37:2). Dans les deux cas le mot est le même.
Sans doute, ces jeunes gens étaient-ils conscients de ce qu’ils faisaient. Il est probable qu’ils voulaient faire du mal à Elisée. Voulaient-ils même l’assassiner ? Il fallait que Dieu intervienne.
Nous ne savons pas exactement dans quelle mesure ces adolescents furent châtiés. Les notes de la Bible C. I. Scofield sont intéressantes à ce sujet. Le verbe « baga » traduit par « déchirer » implique de sérieuses blessures, mais ne signifie pas nécessairement « tuer » ou « détruire ».
L’anathème prononcé contre ces jeunes gens nous semble excessif. Percevoir les choses dans l’optique du Dieu d’amour et de justice est difficile.
En effet, la Bible est pleine d’avertissements aboutissant irréversiblement au malheur pour qui se rebelle obstinément contre Dieu. Lisez les malédictions prononcées contre Ninive (Na. 1:2-8 et 3:1-10), contre Babylone (Es. 13:9 ; Ps. 137:9), contre Israël (Dt. 27:11-26). Il en est de même des « Psaumes d’imprécations » dont je citerai quelques-uns : Ps. 58, 68, 69, 79, 109, 139. Jérémie, par exemple, crie vengeance contre ses ennemis qui se révoltent contre l’Eternel (11:18-23 ; 18:19 19:9 20:6 28:16 ; 29:30-32; 36:30, etc.) Le Seigneur aussi avait prononcé des menaces contre les récalcitrants (Lc. 10:13; 9:5; 11:39-52 ; 17:1-2 22:22; 19:44). Le NT contient également des anathèmes (Gal. 1:8-9; 1 Co. 16:22; 2 Tm. 4:14; 1 Co. 5:3-5 ; 2 Co. 2:5-11 Tt. 3:10; 2 Jn 10; Ap. 6:10 ; 16:5-7; 18-20; 19:1-16). Et que de nombreuses autres paroles d’avertissement !
Pourtant, Dieu dans sa nature ne se complaît pas du tout dans le châtiment (Dt. 28:63 ; Ez. 33:11 ; Mi. 7:18; Le 13:34 et 19:41-44). D’ailleurs, l’éthique de l’AT est d’aider son ennemi et de ne pas se réjouir de sa chute (Ex. 23:4; Lv. 19:17-18; Prov. 24:17-18 et 25:21-25).
Dieu a manifesté son amour infini et sa justice à la Croix. Donc l’amour et la justice sont parfaitement conciliables pour Dieu, puisque ce sont là deux de ses qualités. Ces contradictions apparentes dans la Bible sont toujours difficiles à saisir, car elles sont à la fois claires comme du cristal et mystérieuses. Dieu, par exemple, est transcendant et immanent; il est un et tri-un ; il est Sainteté et Amour. Christ est Dieu parfait et homme parfait. Il y a la prédestination divine et la liberté humaine. Dieu aime infiniment le pécheur et hait le péché.
La Bible est inspirée de Dieu et sans erreur. Nous devons donc prendre au sérieux l’avertissement qu’apportent ces jugements. Cela fait partie de l’Evangile prêché par Jésus et par tous les apôtres. Nous ne comprenons pas « tout le conseil de Dieu », mais cela nous incite à avoir de la compassion pour les pécheurs perdus. L’amour et la justice de Dieu sont deux facettes de sa gloire.
Que le Seigneur nous aide, par la lecture de sa précieuse Parole, à toujours mieux Le connaître et à Lui donner toute la gloire.
- Edité par Lüscher Henri
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Le besoin d’un chemin | Psaumes 143 : 8 | |
Un nouveau chemin | Hébreux 10 : 19-20 | |
Un chemin bien fini | 1 Pierre 3 : 18 | |
Un chemin personnel | Jean 14 : 16 | |
Un chemin sûr | Hébreux 7 : 25 | |
Un chemin libre | Hébreux 10 : 20-22 | |
Un chemin béni | Hébreux 4 : 14-16 | |
Willi Ferrazzini | Un chemin remarquable | Jacques 4 : 8 |
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- Edité par Ferazzini Willy
La cause de nos égarements dans notre vie de croyant, et des désordres dans l’église, c’est que Jésus n’est pas véritablement le Seigneur.
C’était le problème des chrétiens de Corinthe. C’est pourquoi, dans la Première lettre aux Corinthiens plus que dans n’importe quelle autre épître, le Fils de Dieu y est présenté comme le Seigneur. Le mot « Seigneur » s’y trouve 69 fois.
Une étude attentive du Nouveau Testament révèle que le titre complet de « Seigneur Jésus-Christ » n’est donné que lorsque l’auteur veut souligner la seigneurie de Christ, Il est remarquable que ce titre se trouve 6 fois dans les 10 premiers versets (v. 1, 2, 3, 7, 8, 9).
Définitions des mots Maître et Seigneur – lire Jean 13:13.
Maître (gr. didaskalos), terme de respect par lequel on reconnaît le savoir de quelqu’un,
Seigneur (gr. kurios), terme honorifique par lequel on reconnaît l’autorité de quelqu’un, Dieu seul peut être appelé ainsi (Mt. 23:8).
Attention à la manière dont nous appelons le Seigneur.
Il n’est pas convenable de s’adresser au Seigneur, ou de parler de lui, d’une manière familière qui manque de respect. La révérence nous convient devant la dignité de sa Personne.
Dans les évangiles, seuls les possédés s’adressaient à lui en l’appelant Jésus, et encore avec un titre. Les disciples l’appelaient Seigneur. Dans les épîtres, il est appelé Jésus lorsque le Saint-Esprit veut faire ressortir son humanité ou souligner le contraste avec son exaltation.
Deux expressions à distinguer:
« En Christ » (ou « dans le Christ» ou « en Jésus-Christ ») réfère à notre position céleste. Voyez:1 Cor. 1:2,4; 2 Cor. 5:17; Eph. 1:1 ; Phil. 1:1 ; Col. 1:2.
«Dans le Seigneur » réfère à son autorité dans nos circonstances.
Voyez :1 Cor. 4:17, 7:39, 9:1, 11:11, 15:58, 16:19. Les deux expressions dans 1 Cor. 1:30, 31.
L’appellation «Seigneur» implique l’obéissance:
« Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt. 7:21).
« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6:46).
Appeler Jésus-Christ, le Seigneur, ce n’est pas simplement attester une croyance, mais reconnaître les droits de sa Personne et son autorité sur ma vie.
Dire: « oui Seigneur » et ne pas obéir, c’est se moquer (Mt. 21:28-31, 23:3).
Dire : « non Seigneur » est une contradiction dans les termes (Gen. 19:18 ; Act. 10:14).
L’obéissance au Seigneur doit provenir de notre amour pour Lui:
Concernant l’obéissance qui provient de l’amour pour le Seigneur, voyez : Jn 14:23, 24; Rom. 6:17; Eph. 6:24.
« Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème ! Maranatha » 1 Cor. 16:22, cp. 12:3 (anathème signifie maudit, voué à la destruction. Maranatha est une expression araméenne qui veut dire : notre Seigneur vient !)
- Edité par Berney Jean-Paul
Jésus-Christ n’est pas venu pour nous montrer le chemin, ni pour nous faire un chemin.
Il est venu pour être le chemin jusqu’à ce jour. Et pour tout l’avenir, Il sera toujours le Chemin !
Il est le NOUVEAU CHEMIN, le vivant chemin | Héb. 10:19 | |
Il est le CHEMIN au travers de la souffrance | Héb. 10:19-20 | |
Il est le CHEMIN pour aller au Père | Eph. 2:18 | |
Il est le CHEMIN du Salut | Jean 10:9 | |
Il est le CHEMIN de la Sainteté | Héb. 9:8 | |
Il est le CHEMIN qui nous est réservé | Héb. 10:20 | |
Il est le seul CHEMIN | Jean 14:6 |
Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : « Voici le chemin, marches-y » (Esaie 30:31).
- Edité par Ferazzini Willy
1 Jean 1:7: « Nous sommes mutuellement en communion ».
Ici, il y a plusieurs raisons capitales chez les croyants pour les faire se maintenir en communion les uns avec les autres :
1. Tous sont nés du même PÈRE | Jean 1:13 | |
2. Tous sont rachetés à un même grand PRIX | 1 Cor. 6:20 | |
3. Tous sont des membres du même CORPS | Col. 1:18 | |
4. Tous sont enseignés par le même ESPRIT | Jean 16:13 | |
5. Tous marchent sur la même VOIE | 2 Cor. 5:7 | |
6. Tous servent le même MAITRE | Matth.. 23:8 | |
7. Tous sont héritiers du même DIEU | Rom. 8:17 |
- Edité par Ferazzini Willy
Prov. 22:19-21 : Je veux t’instruire aujourd’hui, oui, toi. N’ai-je pas déjà pour toi mis par écrit des conseils et des réflexions pour t’enseigner des choses sûres, des paroles vraies, afin que tu répondes par des paroles vraies à celui qui t’envoie ?
LA CRAINTE DE L’ETERNEL… selon les Proverbes 1: 7 |
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est le commencement de la science | 1: 7 | |
est à choisir par-dessus tout | 1:29 | |
est à comprendre (saisir) | 2: 5 | |
est un commandement de Dieu pour notre bien | 3: 7 | |
est la haine du mal | 8:13 | |
est le commencement de la sagesse | 9:10 | |
augmente nos jours | 10:27 | |
est un appui ferme | 14:26 | |
est une source de vie | 14:27 | |
est préférable à un grand trésor | 15:16 | |
enseigne la sagesse | 15:33 | |
détourne du mal | 16: 6 | |
mène à la vie | 19:23 | |
c’est la richesse, la gloire et la vie | 22: 4 | |
Que ton coeur vive tous les jours dans la crainte de l’Eternel |
23:17 | |
Heureux l’homme qui est continuellement dans la crainte |
28:14 | |
Craindre les hommes, c’est tomber dans un piège. Se confier en l’Eternel, c’est être en sûreté |
29:25 | |
La femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée |
31:30 |
- Edité par Barbezat A.
Adaptation résumé de
Comment interpréter l’Ecriture ?
Il est difficile à l’homme d’être absolument droit et honnête, car Dieu dit que « le coeur de l’homme est tortueux par-dessus tout » (Jé. 17:9). Tout le monde a tendance à tordre le sens de l’Ecriture. Pour nous garder de ce danger, il est nécessaire d’observer ces 3 principes d’interprétation :
1) Rien que la Parole de Dieu: nous n’avons pas le droit de mettre la parole d’un homme ou nos habitudes au même niveau que la Parole de Dieu. Pour Jésus, la Parole de Dieu était la seule autorité.
2) Toute la Parole de Dieu : la vérité de Dieu, c’est l’ensemble de la Bible. Pour définir une doctrine biblique, il faut tenir compte de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu », car l’erreur est toujours fondée sur une demi-vérité. Si on base des conclusions en se servant de passages bibliques isolés, on s’expose à ce danger.
3) La Parole de Dieu par la Parole de Dieu : la Bible s’explique par elle-même. Pour chaque sujet de la Bible, il y a au moins 1 passage qui est absolument clair que tout esprit honnête ne peut interpréter que d’une seule façon. Il faut donc prendre les passages clairs pour expliquer les passages moins clairs. La Bible ne se contredit pas. Si elle semble se contredire, il faut chercher dans toute la Bible l’explication de cette difficulté. Si nous demandons sincèrement à Dieu de nous enseigner, son Esprit nous aidera à trouver dans toute l’Ecriture les passages nécessaires. Ce qu’il ne faut surtout jamais faire, c’est sortir un verset, ou un demi-verset ou deux de leur contexte et s’en servir pour bâtir une doctrine. Toutes les sectes qui se disent bibliques font cela. « Trafiquer » l’Ecriture de la sorte, c’est frôler l’enfer.
Il faut aussi assez d’humilité pour reconnaître notre ignorance et assez de patience pour attendre que Dieu nous éclaire. Pour moi, il a fallu que je lise la Bible en entier 10, 15 et même 20 fois avant d’arriver à une conclusion définitive sur bien des sujets. Tout en tenant compte des idées et des expériences des hommes et des femmes de Dieu, nous devons dépendre en premier de ce que dit la Parole de Dieu.
Les chrétiens qui lisent l’Ecriture en entier et qui l’interprètent honnêtement parviennent, sans se consulter à une unité d’interprétation.
« Heureux ceux qui ont le coeur pur, ils verront Dieu » (Ma. 5:8).
Pour arriver à cette connaissance de la Parole de Dieu, il faut du temps, il faut du sérieux, il faut du travail. Le chrétien paresseux sera toujours insatisfait il restera chétif, comme un enfant mal nourri. Pour le chrétien sérieux, au contraire, la Parole de Dieu deviendra de plus en plus une pure joie.
Il ne s’agit pas de faire de cette lecture de la Bible une nouvelle Loi. Il s’agit plutôt d’être intelligent, d’utiliser au maximum le temps précieux que Dieu nous a confié.
Et les jours difficiles ?
Ne te décourage pas si quelquefois dans ta lecture tu ne sembles pas en retirer grand’chose. Il y a des moments où l’opposition du diable est plus forte que d’habitude; la fatigue physique et la santé jouent parfois sur notre être intérieur. Le jour viendra, pourtant, où ces mêmes passages difficiles auront pour toi une nouvelle signification. L’important, c est de continuer à lire la Bible de jour en jour.
En attendant, Dieu nourrira chaque jour ton âme. Comme la manne dans le désert, il faut chercher cette nourriture tôt le matin, avant que le monde ne vienne troubler la tranquillité des premiers instants de la journée.
Et ces passages difficiles à comprendre ?
Dans les premiers livres de la Bible (surtout Exode, Lévitique et Nombres), il y a des passages qui risquent de décourager dans leur lecture ceux qui ne cherchent pas Dieu de tout leur coeur. Mais si on persévère, on finit même par trouver dans ces passages difficiles des trésors insoupçonnés.
Comment trouver le temps de faire tout cela ?
C’est humainement impossible. Mais notre Dieu est le Dieu de l’impossible. Ce monde n’a pas de place pour Jésus. Quand Jésus entre, il faut que quelque chose d’autre disparaisse de ta vie pour Lui laisser la place. Il faut choisir le meilleur, et pour cela abandonner même les choses nécessaires. C’est une question d’amour; d’amour pour Dieu. Ne lui laisse pas seulement les miettes de ton temps. Si tu l’aimes vraiment, tu lui donneras le maximum.
3e DISCIPLINE – LE MIRACLE DE LA COMMUNION FRATERNELLE : Tu n’es pas seul !
Mon frère, tu fais partie de la grande famille de Dieu. Tu es une personne unique et précieuse aux yeux de Dieu, mais tu fais aussi partie, par son Esprit, de ce que le Nouveau Testament appelle le Corps de Christ. Les autres enfants de Dieu sont tes frères. Ils te sont aussi indispensables que toi tu leur es indispensable, parce que nous sommes un en Christ: c’est cela l’Eglise
Qu’est-ce que dit Jésus au sujet de I’Eglise ?
C’est Jésus l’Auteur de l’Eglise. Qu’est-ce qu’il dit à ce sujet? Dans Mt. 9:35 à 10:42 et dans Luc 10:1-20, nous voyons qu’il crée et lance les premières équipes missionnaires. Il envoie ses hommes 2 par 2. Dans Mat. 13, par les 7 paraboles du royaume, il met ses apôtres en garde contre le développement de fausses tendances dans ‘Eglise (qui sont malheureusement arrivées). Ensuite, dans Matthieu 18, quand ses disciples se disputent pour savoir qui serait le plus grand, Jésus donne les sept lois de la vie communautaire. Dans ce chapitre, Jésus enseigne la nécessité absolue de:
– l’humilité (v. 4)
– du respect mutuel et du respect des faibles (v. 5, 6,10)
– de chercher à sauver des perdus plutôt que de s’occuper de soi-même (v. 11-14)
– de la réconciliation entre frères (v. 15-17)
– du pardon réciproque.
Un groupe, une équipe, une église qui vit selon ces principes devient entre les mains de Dieu une puissance extraordinaire et un avant goût du ciel.
Au v. 20, Jésus promet d’être au milieu d’un groupe qui vit selon ces principes, même s’ils ne sont que deux ou trois. « Là où deux ou trois sont unis en mon nom, dit Jésus, Je suis au milieu d’eux ». Il ne suffit pas de se réunir et de chanter un cantique ensemble pour que Jésus soit automatiquement là. Mais selon le sens du texte grec original, et du fait que Jésus avait dans sa pensée tout l’Ancien Testament, quand il dit de demander en son nom, c’est être identifié à sa personne, à ses désirs, à sa volonté. Je suis convaincu que Jésus voulait dire plus exactement: « là où deux ou trois sont « soudés , « intégrés » ensemble dans ma personne, je suis moi-même ‘présent >. Un tel groupe est le royaume de Dieu en miniature. La présence de Christ dans ce groupe (qu’ils soient 3, 30, 300), est ce que Jésus appelle ‘Eglise. Sans cette présence de Jésus, ce n’est qu’une caricature de l’Eglise.
Le grand commandement de Jésus
La nuit avant sa mort, dans la chambre haute, Jésus institua la Nouvelle Alliance, symbolisée par la Sainte-Cène, son corps brisé et son sang versé. Immédiatement après cela, il lava les pieds de ses disciples et leur annonça (probablement avec les larmes aux yeux) sa « Nouvelle Loi ».
« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés: c’est par là que tout le monde reconnaîtra que vous êtes mes disciples » (Jn 13: 34-35).
Un peu plus tard, Jésus appela cette Loi « mon commandement »: «Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jn 15:12). Sans aucun doute, la chose la plus importante aux yeux de Jésus, c’est que nous, ses disciples, nous nous aimions les uns les autres comme lui nous a aimés. Et lui nous a aimés au point d’être crucifié pour nous.
Si nous comprenons cela, Dieu peut faire n’importe quoi au milieu de nous. Nous sommes ainsi une véritable église, selon la pensée de Jésus. Sans unité de coeur, l’église n’offre au monde qu’une triste caricature du portrait de Christ.
Jésus, en créant l’église, ne pense jamais à une organisation administrative, mais au contraire à un corps vivant. Jésus n’a rien dit d’une hiérarchie. Au contraire, il a lavé les pieds de ses disciples et leur a appris que le plus grand dans son royaume serait humble comme un enfant et le serviteur de tous (Mat. 18:4; Marc 9:35).
Combien nous, les hommes, nous déformons la simplicité de Christ! Les apôtres, eux, ont réussi à vivre ce que Jésus enseignait, parce qu’ils ont pris Jésus au sérieux.
Comment les apôtres comprenaient-ils I’Eglise ?
Ce sont les apôtres qui ont fondé l’Eglise. Dans les Actes et les épîtres, nous lisons comment les premières églises se sont développées. En quelques années seulement, l’apôtre Paul a planté de jeunes églises partout où il passait avec son équipe missionnaire. Cette équipe missionnaire était une équipe vivante, dynamique, remplie du Saint-Esprit, brûlante d’amour, prête à n’importe quoi, possédant à tout instant la présence inestimable de Jésus au milieu d’eux. Et les jeunes églises qui naissaient partout où l’équipe passait se multipliaient, formant aussi des nouvelles églises animées de la même vie. Si aujourd’hui tous les disciples du Christ mettaient en pratique cette idée biblique de l’Eglise, Dieu transformerait certainement la situation du monde.
Pour Paul et les autres apôtres, l’Eglise n’était pas une maison en pierres ou en briques. L’église était n’importe où ( dans ta maison »ou dans les catacombes – 1 Cor. 16:19), pourvu que l’Esprit de Jésus soit là. Pierre dit que l’Eglise est une « maison spirituelle » dont les pierres sont les croyants eux-mêmes.
Le Corps de Christ
Dans 1 Cor. 12 (surtout les versets 12 à 27), Paul compare l’ensemble des croyants à un corps. Il l’appelle le corps de Christ, la véritable église. Un corps humain est à la fois un et très compliqué. Il y a un seul cerveau qui commande un grand nombre de membres et d’organes différents, qui ont chacun un travail différent.
Il en est de même pour l’église. Christ en est le chef, la tête, le cerveau qui commande le corps tout entier. Nous, les croyants, nous sommes les membres. Voici ce que Dieu nous dit par l’apôtre Paul :
– « le corps est un et a plusieurs membres » (1 Cor. 12:12)
– « vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part » (v. 27)
– « nous avons tous été baptisés (plongés) par un seul Esprit dans un seul corps » (v. 13). Il y a ici l’idée d’une greffe, comme dans Jn 15:5, de la branche sur l’arbre. Jésus est l’arbre de vie, le vrai cep, et nous sommes les branches, de même que les pieds, les bras, les oreilles sont les « branches » du corps.
– « Dieu a placé chacun des membres du corps comme il l’a voulu » (v. 18). Dieu seul sait construire le corps de Christ qui est l’église. C’est lui qui décide notre place et notre travail dans son oeuvre.
Les dons spirituels
Il y a dans le Nouveau Testament 3 passages principaux sur les dons spirituels : Rom. 12:3-8 1 Cor. chapitres 12, 13 et 14 Eph. 4:1-16. Il faut lire tous ces passages an entier pour comprendre ce sujet. Les 4 listes de dons que nous trouvons dans ces passages ne sont pas complètes. Il y en a bien d’autres.
Dans I Cor. 12, Dieu se sert de l’image du corps et de ses membres pour nous enseigner les vérités suivantes :
– « il y a diversité de dons, mais le même Esprit » (1 Cor. 12:4)
– « tous les membres n’ont pas la même fonction… nous avons des dons différents » (Rom. 12:4-6)
– « l’Esprit les distribue à chacun en particulier comme il veut » (1 Cor. 12:11). Dieu sait mieux que nous ce qu’il faut à l’église; ce n’est pas à nous de lui dicter notre volonté à ce sujet.
– « à chacun, la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune » (1 Cor. 12:7). Voilà le but du don. L’Esprit me l’accorde non pour ma satisfaction personnelle mais pour que je puisse servir l’église, gagner des âmes, faire connaître le Christ au monde.
Les dons les meilleurs
« Dieu a établi dans l’église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, etc…» (1 Cor. 12:28-30). C’est Dieu qui décide des fonctions et de l’importance des dons pour chacun. « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs en vue de l’édification du corps de Christ » (Eph. 4:11-12).
L’Eglise a besoin de toutes sortes de dons, mais aucune église ne peut réussir, ni même subsister longtemps, si elle n’a pas les 5 dons particuliers. Que Dieu ajoute autant d’autres dons qu’il voudra, mais supplions-le de donner en abondance ces 5 fonctions essentielles.
Remarques sur ces 5 dons indispensables
– | Apôtres = envoyés = missionnaires = ceux qui apportent l’Evangile là où il n’est pas connu. |
– | Prophète = porte-parole. Comme les prophètes en Israël rappelaient sans cesse au peuple la Loi et la Parole de Dieu, le prophète chrétien également nous ramène sans cesse à la Parole de Dieu. C’est la « sentinelle » de Dieu (1 Cor. 14:3 ; Ez. 33:7). |
– | Evangéliste = celui qui annonce la bonne nouvelle. Il y a beaucoup de façons d’évangéliser. |
– | Pasteur = berger. Le berger doit: – protéger le troupeau, s’occuper surtout des faibles – nourrir le troupeau, pourvoir à l’enseignement biblique (1 Pi. 5:1-4). |
– | Docteur = enseignant. |
Quelle église pourrait se passer de ces 5 dons supérieurs ?
« Aspirez aux dons les meilleurs » (1 Cor. 12:31). Paul nous dit de viser le plus haut possible. Nous n’avons pas à juger nos frères ayant un autre don que le nôtre: mais demandons à Dieu ce qu’il y a de mieux pour nous-mêmes – un don qui « rapporte », surtout en âmes sauvées. Que Dieu envoie des hommes inspirés par son Esprit pour tout son ouvrage!
Comment découvrir son don ?
Il faut d’abord être prêt à faire n’importe quoi pour Dieu. Bientôt, d’une manière ou d’une autre, l’Esprit de Dieu te montrera la façon dont il veut se servir de toi, là où tu peux lui être le plus utile.
Tu es un être unique que Dieu « greffe » dans le corps de Christ selon sa sagesse insondable. Il prépare pour toi un rôle, une fonction qui te permettront de le servir et de le glorifier de la manière la plus efficace possible. Mets-toi d’accord avec lui pour ton avenir. Il ne te trompera pas; il t’étonnera. Mais compte sur un apprentissage dur.
Faut-il ‘accepter la triste réalité ?
Dans ces pages, j’ai voulu montrer ce qu’est l’église, la vraie, celle que Jésus a conçue et que ses apôtres ont réalisées. Elle est un miracle du Saint-Esprit.
Hélas, on découvre vite qu’il y a bien des églises et des groupements, qui se disent bibliques, et qui ne correspondent pas à cette Eglise des apôtres. Quelle attitude devons-nous avoir dans des cas pareils ?
– D’abord, et surtout, il faut aimer.
Aussi longtemps que Dieu te demande de rester dans une telle église, fais-le comme Jésus-Christ l’aurait fait. « Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle », malgré ses imperfections. Fais tout ce que tu peux pour apporter dans cette église une aide et une bénédiction.
– Mais, si Dieu ne peut pas t’utiliser là où tu es, alors il a assurément autre chose pour toi. Dieu ne t’appelle pas à vivre dans un cimetière. Pense aux âmes que Dieu (espérons-le) sauvera par ton moyen.
– Peut-être as-tu le privilège de te trouver dans une église vraiment spirituelle, où les chrétiens s’aiment et évangélisent et où la Bible est fidèlement étudiée. Cela, c’est une grâce précieuse. Mais souviens-toi de 2 choses:
– Jésus dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Il y a 2 sortes de chrétiens : ceux qui donnent et ceux qui veulent toujours recevoir. Les joyeux et les râleurs L’église n’a pas besoin de paresseux et de parasites. Elle a surtout besoin de membres qui apportent une bénédiction à tout le monde.
– Il n’existe pas sur la terre d’église parfaite. Garde-toi nuit et jour de tout esprit d’accusation et de critique. Jésus nous interdit la médisance et la mauvaise langue. Lis Mat. 7:1-5 Mat. 18 1 Cor. 13. Prie nuit et jour pour ton église et pour ses responsables. Si tu peux choisir ton église, fais-le avec prière et avec soin. Choisis une église qui est fidèle à l’Ecriture et aussi remplie du Saint-Esprit, c’est-à-dire un groupe où Jésus est réellement présent.
Et si l’église est infidèle ?
Si l’église n’accepte pas la divinité de Christ, ni l’autorité absolue de la Parole de Dieu, ni la nouvelle naissance par la foi, ta place n’est pas dans ce lieu. « Quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? » (2 Cor. 6: 14-18). Mais si tu les quittes, fais-le avec amour.
Et si tu es seul ?
Il y a des croyants qui sont isolés par les circonstances : je pense au chrétien solitaire dans une région hostile à l’Evangile, au jeune homme qui fait son service militaire. On est parfois le seul croyant dans son village.
Pensons aussi à ceux (nombreux) qui sont en prison pour leur foi. Que faisons-nous pour encourager ces enfants de Dieu isolés ?
Si tu es, toi aussi, seul : sois sûr que Dieu ne t’abandonnera pas tu n’es pas seul. Si Dieu est avec toi, tu possèdes plus que le monde entier (Rom. 8:31-39).
Mais pour ceux qui ont la possibilité de se réunir avec d’autres enfants de Dieu, son commandement est formel : « N’abandonnons pas notre assemblée » (Héb. 10:25) ou, mieux traduit : « Me cessons pas de nous rassembler ».
4e DISCIPLINE – L’EXTERIORISATION DE LA FOI : Tu ne peux pas garder Dieu pour toi seul
Si nous n’extériorisons pas notre vie spirituelle, elle s’évapore. La seule chose qui peut convaincre le monde, c’est l’amour de Dieu en nous. L’amour de Dieu se montre en se donnant lui-même; il peut se montrer au travers de nous uniquement si nous nous donnons nous-mêmes.
Voici les 3 façons par lesquelles nous pouvons nous donner, ou plutôt donner Christ aux hommes :
1. Par notre témoignage
Jésus dit Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père, mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père » (Mat. 10:32-33). Et encore « L’Esprit de vérité rendra témoignage de moi, et vous aussi, vous rendrez témoignage » (Jn 15:26-27). Notre identification à Jésus ne peut pas rester secrète.
Si notre foi est réellement l’oeuvre du Saint-Esprit, elle ne peut pas rester muette. Nous sommes les témoins de Christ devant un monde qui ne le connaît pas et qui ne peut le connaître que par notre témoignage. Donc plus nous connaissons personnellement Jésus, plus nous pouvons témoigner de Lui.
Le Seigneur nous appelle « la lumière du monde » et « le sel de la terre » (Mat. 5:13-14). Jésus ne dit pas : Tu dois être la lumière du monde, mais «Tu es la lumière du monde ». Une petite lumière se voit de plus loin qu’on ne le pense. Compte sur l’Esprit de Dieu pour rendre témoignage au travers de toi.
Il est vrai que chaque témoin de Jésus-Christ devra un jour ou l’autre souffrir (2 Tim. 3:12). Jésus a bien dit que nous ne pouvons pas être ses disciples si nous refusons de le suivre en portant la croix (Mat. 10:38 16:24).
Quand nous témoignons pour Christ dans ce monde, l’Esprit de Dieu nous remplit. Ensuite c’est lui qui témoigne, qui aime au travers de nous et qui nous donne sa paix et sa joie. Un chrétien ne peut pas être heureux s’il cache sa foi. Et les souffrances que nous aurons endurées par amour pour le Christ seront notre gloire dans le royaume de Dieu. La souffrance développe en nous le caractère de Christ.
2. Par nos bonnes oeuvres
Paul dit que « nous avons été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres » (Eph. 2:10), c’est-à-dire pour faire le bien. Paul dit encore : « Frères, ne vous lassez pas de faire le bien (2 Thess. 3:13). Il dit que le chrétien spirituel est « propre à toute bonne oeuvre » (2 Tim. 2:21) il veut « que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de bonnes oeuvres : voilà ce qui est bon et utile aux hommes » (Tite 3:8).
Pierre résume la vie du Seigneur Jésus-Christ en ces mots : « il allait de lieu en lieu, faisant le bien » ( Act. 10:38). Si notre Maître passait sa vie à faire le bien, nous ses disciples, devons en faire autant pour convaincre le monde que notre témoignage est vrai. Il y a mille façons de faire le bien. Toutes nos bonnes oeuvres doivent être faites au nom de Jésus-Christ et associées à notre témoignage. L’apôtre Jacques a dit « comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte » (Ja. 2:26).
3. Par le travail pour Dieu
Il y a mille façons de servir Dieu, mais le but de tout travail pour lui, c’est l’évangélisation du monde. Christ est mort pour tous les hommes et il nous a ordonné de le dire à tous. Heureux celui qui le comprend ! C’est le but du chrétien, c’est aussi le but de toute l’église.
Nous n’avons pas tous le don d’évangéliste, mais nous sommes tous appelés à évangéliser (dans une équipe de football, tous ne sont pas avant-centre, mais si chacun joue son rôle, l’équipe entière marque des buts et gagne le match). Dans l’église, tous n ont pas le don d’évangéliste, mais si chacun fait le travail que Dieu lui a confié, le monde sera évangélisé.
Jésus dit qu’il y a « plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:7) que pour 99 bons chrétiens… qui ne gagnent pas d’âmes.
Le tout premier devoir de l’église est celui d’apporter le Nouveau Testament là où il n’est pas connu. Quel que soit le travail que Dieu te donnera à faire, ne te prive pas de la joie absolument céleste d’amener des pécheurs au Christ et de mettre de NT entre les mains de deux milliards d’hommes qui ne le possèdent pas encore. Que Dieu multiplie ta vie!
CETTE VIE NE FINIT PAS SUR CETTE TERRE
JÉSUS VA REVENIR
Le monde passera. « Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jn 2:17). La vie du chrétien est merveilleuse, elle est un avant-goût du ciel pourtant elle se passe dans la souffrance. Pierre dit « c’est à cela que vous avez été appelés » (1 Pi. 2:21).
La souffrance ne fait pas disparaître la foi, au contraire, elle l’aide à grandir. Dieu prépare quelque chose de merveilleux pour nous. Paul écrit « les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Rom. 8:18).
Notre nouvelle vie est éternelle, enracinée en Dieu lui-même. Au retour de Christ, Dieu va nous transplanter dans le royaume de son Fils. Alors tu vivras pour toujours dans la présence de Dieu. C’est cela, le ciel.
Le ciel n’est pas si loin de la terre !
Jésus va revenir sur cette terre. Nous allons le rencontrer avec un corps ressuscité. Lis le fantastique chapitre 15 de I Corinthiens sur la résurrection.
Le ciel, pour nous, c’est la présence de Jésus. Jésus est présent partout, et il va revenir sur cette même terre où il fut crucifié. Il régnera sur les nations (Apoc. 20) et nous serons avec lui, bien que nous ne soyons pas tous appelés à régner. Jésus, tout comme l’apôtre Paul, insiste sur le fait que notre façon de vivre maintenant décidera de la fonction que nous occuperons quand nous serons ressuscités.
Nous vivons pour demain
Notre vie actuelle n’est qu’une préparation, une école. Apoc. 20 parle d’un règne de Christ de mille ans sur cette terre durant lequel nous aurons des responsabilités et nous apprendrons encore à connaître Jésus. La Bible dit que tout sera renouvelé nous ne savons pas comment, Dieu garde son secret. Mais Christ nous apparaîtra encore plus glorieux au milieu de sa nouvelle création et nous pourrons nous épanouir et découvrir Dieu à l’infini.
RÉFLÉCHIS:
Mais si je perds mon temps, si je gaspille les richesses que Dieu m’offre en Christ aujourd’hui, si je néglige mes responsabilités, comment veux-tu que Dieu me confie des responsabilités dans son royaume ? Si nous ne sommes pas fidèles, disait Jésus, dans les petites choses, qui nous confiera les valeurs réelles ? (Luc 16:11). Le Seigneur nous étudie minutieusement ; il cherche maintenant des hommes qui pourront occuper les « postes-clé » de son royaume.
« Le Seigneur, dans la parabole des mines » (Luc 19) enseigne, comme Paul aussi (1 Cor. 3:11-15), que certains croyants auront une récompense, des responsabilités, et que d’autres perdront leur récompense. Nous sommes sauvés par la foi seule, mais nous serons jugés – par le Fils de Dieu – d’après ce que nous aurons fait de la foi qu’il nous a donnée (Luc 19:12-24; 1 Cor. 3:11-15; 1 Cor. 4:5; 5:10; Rom. 14: 10-12).
Au retour du Christ, « nous serons tous changés, en un instant, en un clin d’oeil » (1 Cor. 15:52), et « nous serons tous ensemble enlevés… sur des nuées à la rencontre du Seigneur » (1 Thess. 4:17). En cet instant « nous le verrons face à face » (1 Cor. 13:12) et « nous serons semblables à lui » (1 Jn 3:2). Nous serons dans l’éternité. Nous connaîtrons pleinement sa présence. Mais nous y serons dans notre corps ressuscité. Alors deux choses se passeront :
– | Le Tribunal de Christ |
Ce sera le moment où chacun se verra tel qu’il est. Notre juge sera celui qui versa son sang pour nous au calvaire. Ce sera un instant solennel. Que te dira-t-il alors ? Te dira-t-il : « entre dans la joie de ton Maître » (Mat. 25:21). Nous avons intérêt à nous juger nous-mêmes déjà maintenant, à la lumière de sa Parole, car ainsi nous éviterons d’être jugés (1 Cor. il :31). |
|
– | La Mariage de l’Agneau suivra le tribunal. Dieu montrera au monde entier l’union de Christ et de son épouse. L’épouse, c’est nous les chrétiens. Comme Boaz acheta Ruth, la pauvre jeune étrangère pour être sa femme (Ruth 4:9-10), ainsi Christ nous a achetés par son sang. |
Ce sera un moment ultra-merveilleux ! Rien ne pourra plus nous séparer de Lui. Es-tu prêt ?
- Edité par Shallis Ralph
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