PROMESSES

I II
Dieu m’appelle et je le veux-
nul ne peux me retenir-
il a comblé tous mes voeux.
Qui maudit s’il veut bénir ?
Dieu m’appelle et je réponds,
il sait que je suis pécheur,
donc en route, dépêchons,
lui seul peut changer mon coeur.
III IV
Et tout joyeux je combats,
mon espoir c’est toi Seigneur,
marchant toujours sur tes pas,
au Calvaire, tu fus vainqueur.
Oh, oui voici mon combat,
si je tombe mille fois,
tu vois bien que je me bats,
vois mon coeur et vois ma foi.
V VI
Mon rocher, c’est toi Jésus.
Aux côtés d’un tel Seigneur,
j’aurai un jour le dessus,
point de doute, haut les coeurs !
Dieu m’appelle, je le sais,
péchés, larmes, contretemps,
vous qui voulez me lasser !
Au revoir, Jésus m’attend.


La révélation faite à Esaïe : Lumière de l’Eternel

Esaïe 53 : 4

« Cependant, ce sont nos maladies qu’Il portait; c’est de nos douleurs qu’Il s’était chargé. Et nous, nous pensions qu’Il était puni, frappé par Dieu, et humilié » (v. 4).

   Le prophète continue à contempler le Personnage central de sa prophétie; au travers de Lui, il ne voit pas seulement celui qui doit souffrir au-delà de toute mesure, mais il considère le moment historique où le peuple d’Israël s’est éloigné de Dieu, où il a choisi son propre chemin. Suivant les développements de son intelligence naturelle et de la logique humaine, l’homme suivit sa propre voie, opposée à celle que le Saint de Dieu, béni soit son Nom, révélait au prophète.

« A qui la puissance de l’Eternel a-t-elle été révélée ? »

   Il se trouve des personnes qui pensent que le prophète se réfère à la nation d’Israël souffrant parmi les nations. Certes, il est vrai que, pendant de nombreux siècles, le peuple d’Israël a souffert par la main des nations, mais il n’est pas du tout exact qu’lsraël ait souffert pour ou EN FAVEUR des nations.

   Comment se fait-il que le peuple d’Israël se trouve dans la position d’être séparé, d’être différent de toutes les autres nations, et pourquoi doit-il subir et supporter à redoublées reprises de telles souffrances ? N’est-il pas exact que le fait pour Israël d’être distinct et séparé (parmi les nations) trouve sa source dans sa destinée messianique, que le Dieu Saint, béni soit son NOM, a choisi pour lui ? Les souffrances et la Diaspora d’Israël ne sont-elles pas l’aspect NEGATIF de cette destinée ? En d’autres mots, la Diaspora n’est-elle pas le résultat direct de l’infidélité d’Israël envers son Dieu, de son abandon des sentiers divins, de son aveuglement spirituel ? Aux yeux du prophète se dessine le moment où Israël se détournera du Personnage de la présente prophétie, moment qui va décider de son sort pour de nombreuses générations.

   Ce fut la cassure, la séparation entre Dieu et le peuple d’Israël.

« A qui la puissance de l’Eternel a-t-elle été révélée ? »

   Aux jours du second temple, Jésus de Nazareth apparut et se présenta comme l’Oint de Dieu, comme le Messie. Au commencement de son ministère public,

« Il vint, selon sa coutume le jour du sabbath, à la synagogue à Nazareth »

et eut l’honneur d’être choisi pour lire dans les Prophètes. Il ouvrit le livre d’Esaïe et lut une portion du chapitre 61 :

« L’Esprit du Seigneur, de l’Eternel, est sur moi; car l’Eternel m’a oint pour porter la bonne nouvelle aux humbles. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le creur brisé, pour annoncer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de leurs prisons, pour proclamer de la part de l’Eternel une année de grâce… ».

   Puis il roula le livre et le rendit au serviteur. Alors il se mit à leur dire :

« Aujourd’hui est accomplie cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre ».

   Et NOUS, nous avons pensé qu’Il était un blasphémateur, et nous l’avons remis aux Romains, qui en ce temps là gouvernaient le pays d’Israël. Les Romains le mirent à mort et :

« Nous, nous pensions qu’il était puni, frappé par Dieu, et humilié ».

   Au douzième siècle, le fameux Juif Rambam, écrivant dans sa lettre. « Teman », disait: « Lui (Jésus) méritait de mourir de cette mort cruelle ».

   La période de la dispersion (la Diaspora) d’Israël commençait, période qui bientôt aura duré 2000 ans. Notre destinée était d’être à la tête des nations comme des Fils de la Lumière divine, répandant lumière et bénédictions sur la terre entière. Au lieu de cela, pendant deux mille années, nous avons été la « queue » et le problème des nations.

   Bien que nous ayons eu le privilège de voir la résurrection de l’Etat d’Israël, – et de tout notre coeur, nous bénissons Celui qui nous a permis de vivre « en ce temps présent » -la montagne de l’Eternel demeure isolée, et la paix est encore loin de nous.

   Mais aussi grandes auront été les souffrances et l’amertume de la Diaspora, autant sera grand le changement qui s’opérera parmi la nation d’Israël. Une fois de plus, leurs pensées seront en accord avec les pensées de Dieu et leurs voies les voies de Dieu.

« Nous pensions qu’Il était puni, frappé par Dieu et humilié. Mais Il a été meurtri à cause de nos péchés, brisé à cause de nos iniquités ».

   La rédemption d’Israël est tout d’abord une rédemption trouvant place dans l’être intime, l’amenant à la paix de Dieu, en complète harmonie avec LUI dans toutes ses pensées. Notre rendez-vous avec Dieu est le MESSIE.

« Nous l’avons estimé frappé par Dieu ».

   Cela a été le commencement de la Diaspora.

« Il a porté nos iniquités ».

   La confession de celles-ci marque le point de notre retour vers Dieu, le commencement de notre véritable « retour à Sion », le retour vers une vie illuminée par la lumière divine. Pour la première fois, nous nous connaîtrons comme nous le devions… nos péchés, nos iniquités -et nous le connaîtrons, LUI, qui « a porté nos maladies, notre injustice, nos fraudes ».

   Notons bien le message du prophète. Le mot traduit par « nos péchés », au verset 5, est au singulier dans la langue hébraïque; il se réfère au péché originel, à la racine des différents péchés. Ceux-ci sont simplement les fruits du péché qui habite notre coeur : ce péché de base, la révolte contre Dieu et le refus du Messie! Le Messie est venu pour résoudre le problème universel concernant l’homme.
   Paroles de Jean, fils de Zacharie :

« Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

   Par la suite, le peuple d’Israël reconnaîtra ce fait. La disharmonie entre Israël et le Messie disparaîtra. Ce jour sera un sabbath parfait -sa bénédiction et sa paix se répandront à travers la terre entière.

   Le Rabbi Paul de Tarse écrivait dans sa fameuse lettre aux Romains :

« Est-ce pour tomber que les enfants d’Israël ont ainsi bronché ? ».

Non, certes! Mais c’est par suite de leur faute que le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur propre émulation. Or, si leur faute a fait la richesse du monde, et leur appauvrissement la richesse des païens, que ne fera pas leur complet relèvement ? …Si leur rejet a eu pour effet la réconciliation du monde, que sera leur retour en grâce sinon une résurrection des morts ? …O profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont impénétrables et ses voies incompréhensibles! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? Ou bien qui lui a donné le premier, pour recevoir quelque chose en retour ? C’est de LUI, et par LUI et pour LUI que sont toutes choses. A LUI la gloire, dans tous les siècles! Amen.

« Mais Il a été meurtri à cause de nos péchés, brisé à cause de nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses meurtrissures que nous avons la guérison » (v. 5).

   Dieu a un problème -mais non dans le monde physique ou matériel. Il a créé des mondes par la parole de sa bouche.

« Il parle et la chose existe, Il commande et elle paraît » (Ps. 33: 9).

   Dieu chassa l’homme de la surface de la terre, lorsqu’il vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son coeur étaient chaque jour dirigées vers le mal (Gn. 6). Créer un monde ou chasser l’homme de la face de la terre n’était pas un problème pour un Dieu Tout-puissant. Son problème se trouvait dans le règne moral. Sauver l’homme de son péché, le guérir, le renouveler, le restaurer à l’image de Dieu -éloigner de l’homme les effets de la sentence que Dieu, dans sa sainteté, avait prononcée CONTRE lui, SANS VIOLER CETTE SAINTETÉ -amener l’homme à aimer le bien et non le mal, à rechercher les choses du ciel et non les choses de la terre –c’était là le problème. C’était le problème du péché et de ses conséquences universelles.

« Car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu ».

   Cela était un plus grand problème que la création ou la destruction de mondes.

   Retournons au verset quoté ci-dessus. « MEURTRI A CAUSE DE NOS PÉCHÉS ». Dans les prophéties du Tanach, nous y trouvons un homme différent de tous les autres, un homme qui est un monde en lui-même. Il est décrit comme étant « le plus beau des fils des hommes -sans tache, et sans rides ».

Dans notre texte, Esaïe introduit cet homme comme étant absolument unique, sans ressemblance avec aucun autre être. Dans le verset suivant, nous le voyons encore plus clairement :

« Nous étions tous comme des brebis errantes; chacun de nous suivait sa propre voie; et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous ».

NOUS TOUS -le monde entier d’un côté; LUI -et LUI SEUL -de l’autre côté: et l’Eternel a fait retomber sur LUI l’iniquité de nous tous !

« Il a été meurtri à cause de nos péchés ».

   La signification du mot meurtri est, dans ce cas, « percé » (à travers), « blessé à mort », Le mot transgression signifie ignorer les lois, par ignorance ou par faiblesse morale. C’est ainsi qu’Il devint la victime (le sacrifice) pour nos transgressions. Lui, sans péché, Lui, l’UNIQUE, portant sur LUI le poids de nos péchés mourut d’une mort expiatoire.

   Le mot INIQUITÉ représente plus que le mot péché. Le péché, comme nous l’avons vu, peut être ignorance de la Loi, ou faiblesse momentanée. « Iniquité » signifie foncièrement pervers, corrompu. Et LUI, cet être mystérieux, cette figure centrale de toute prophétie, a été brisé à cause de nos iniquités. IL a été meurtri, écrasé (ce qui rend mieux le terme hébraïque). En son corps, IL a été blessé par l’épée de nos transgressions; en son âme, IL a été écrasé par le poids de nos iniquités.

(à suivre)


   « Or Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, LUI qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude !

   LUI qui, outragé ne rendait pas l’outrage, qui maltraité ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à CELUI qui juge justement ».

   Votre cahier Promesses est toujours expédié au commencement de chaque trimestre. Pour l’Afrique, cela signifie un délai de livraison de deux à quatre mois. Nous constatons actuellement qu’il y a des difficultés de distribution. Si toutefois un numéro ne vous parvenait pas, veuillez nous le faire savoir. Nous nous efforcerons de vous satisfaire.

   Le cahier Promesses ne représente pas une église, ni un groupe d’églises. Il ne s’est pas non plus occupé d’évangélisation. Mais, pour une bonne part, il a été conduit à présenter des études en vue d’influencer le jeune chrétien, celui qui déjà est parvenu à la connaissance du Christ. Car, pour le chrétien, l’important, le plus important, n’est pas ce qu’il fait, mais ce qu’il devient. Ce qu’il peut devenir en prenant Christ pour son

EXEMPLE

   Au commencement de son ministère public, Jésus-Christ nous a donné son portrait dans le sermon sur la montagne (Mt. 7 : 24-27), car tous ceux qui croient en LUI sont appelés à devenir comme LUI.


Si grâce au Seigneur
je devenais poète,
oh! j’ouvrirais mon coeur
et mes lèvres muettes
crieraient à l’aimé
tant d’amour comprimé.

Si j’étais un clochard,
j’irais par monts et vaux
et partout où mon char
trouverait du nouveau,
j’annoncerais à tous
ce que tu fis pour nous.

Si je savais chanter,
mes plus belles chansons,
à bien les écouter,
n’auraient qu’une raison :
je ferais de mon mieux
pour chanter à mon Dieu.

Si j’étais planteur
ou simple jardinier
vivant parmi les fleurs
ou dessous ces pruniers,
bouquets et plus beaux fruits
ne seront que pour Lui.

Je suis né bien pauvre,
mais dans ma pauvreté,
j’ai trouvé un havre
que nul ne peut m’ôter :
l’amour du Dieu vivant,
si tendre et si puissant.

I.E.A


   Afin d’éviter tout malentendu quant à l’emploi du mot « apôtre », examinons d’abord la signification de cette expression.

   Le mot apôtre vient du grec « apostolos », dérivé du verbe « apostellô » qui signifie envoyer, députer.

   Un apôtre est donc un envoyé, un délégué chargé d’une mission, et non pas seulement une personne qui propage une doctrine ou se dévoue à sa cause. Cette définition se confirme par cette parole du Seigneur: « L’apôtre n’est pas plus grand que celui qui l’a envoyé » (Jean 13: 16).

   Le vocable « apôtre » se rencontre près de 80 fois dans le Nouveau Testament et il est caractéristique des écrits de Luc et de Paul.


Qui est appelé apôtre dans le Nouveau Testament ?

  1. Le Seigneur Jésus, comme l’envoyé du Père (Hé. 3 : 1, cp. Jean 17: 3).
  2. Dans un sens restreint, les douze disciples qui accompagnèrent le Seigneur pendant son ministère terrestre (Luc 6 : 13).
  3. Dans un sens large, les premiers missionnaires de l’Evangile. Par exemple: Paul et Silas (voyez Actes 17: 1 ; I Thes. 1 : 1 ; 2: 6), Barnabas (Actes 14: 14), Paul, dans un sens particulier, est l’apôtre des païens (Rom. 11: 13; Gal. 2: 8).
  4. Les propagateurs de fausses doctrines qui ne sont envoyés ni par le Seigneur ni par des églises fidèles (2 Cor. 11 : 13; Apoc. 2: 2).

Les douze apôtres

   Les douze que le Seigneur Jésus a choisis, en leur donnant le nom d’apôtres, avaient une position unique et des fonctions non transmissibles. Après avoir été avec Jésus, ils furent envoyés par lui auprès des « brebis perdues de la maison d’Israël » (Matt. 10 : 2-6). Plus tard, ils furent des témoins oculaires de sa résurrection corporelle (Luc 24 : 48 et contexte ; Actes 4: 33; I Cor. 15: 5).

   Après la défection de Judas, en se basant sur l’Ecriture, les cent vingt disciples réunis complétèrent le collège des douze par Mathias (Actes 1 : 15-26).

   Un point très important à noter, lors de la mort de Jacques (frère de Jean, fils de Zébédée) : l’Ecriture ne dit pas que ce dernier fut remplacé.

   La question est parfois soulevée à savoir si le douzième est Mathias ou Paul. Ce problème est résolu par une lecture attentive de la liste des témoins de la résurrection dans I Corinthiens 15: 5-9. Paul, tout en revendiquant son titre d’apôtre, ne s’inclut pas dans les douze.

   En plus de leur ministère historique unique, d’autres passages des Ecritures nous montrent que les douze occuperont à l’avenir une position particulière (Matt. 19 : 28, 29 ; Apoc. 21 : 14).


Les autres apôtres du Nouveau Testament

   En plus des douze disciples, quelques autres individus sont appelés apôtres dans le Nouveau Testament. Le texte de Ephésiens 4 : 11 nous apprend que ces apôtres sont des dons du Seigneur ressuscité à son Eglise.

   Les apôtres étaient des hommes appelés et envoyés directement par le Seigneur pour annoncer la Parole et fonder des Eglises. Ils furent revêtus d’une autorité et d’une puissance exceptionnelles. Leur prédication était accompagnée par des « signes, des prodiges et des miracles » ayant pour but d’appuyer leur témoignage (2 Cor. 12: 12; Héb.2 : 3, 4).

   Les apôtres et les prophètes du Nouveau Testament ont posé le fondement de l’Eglise (Eph. 2 : 20). Ce fondement ayant été posé, personne ne peut poser un autre fondement (I Cor. 3 : 11 ).


L’emploi du mot « apôtre »

   Remarquons ce que dit le « Vocabulaire biblique » -(publié sous la direction de Jean-Jacques von Allmen, Editions Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, Suisse) : « La meilleure manière de rendre compte de l’usage parfois flottant que l’on constate dans les textes néotestamentaires (et dans le Didaché, écrit non canonique, mais très ancien), c’est d’admettre que le terme d’apôtre, réservé d’abord aux douze et à Paul, a été ensuite élargi, au cours de la première période missionnaire, pour être à nouveau restreint. canonisé, sous l’effet des faux docteurs qui abusaient de ce titre ».

   A notre connaissance, aucun des Pères de l’Eglise n’a pris le titre d’Apôtre, malgré leur place prépondérante et l’étendue de leur ministère. Les traducteurs de la Bible ont aussi fait la distinction entre les apôtres et les simples envoyés des églises. Le mot grec « apostolos », pris dans un sens large, a été traduit par envoyé ou délégué (2 Cor. 8: 23 et Phil. 2 : 25, voyez les versions Darby et Synodale).


Les apôtres aujourd’hui ?

   Il est presque superflu de souligner le fait qu’aucun homme vivant aujourd’hui n’a été un témoin oculaire de la résurrection du Seigneur Jésus. C’est là une des caractéristiques essentielles d’un apôtre (I Cor. 9: 1).

   Qui oserait prétendre aujourd’hui être revêtu de la même autorité apostolique que ceux qui furent appelés par Dieu à poser le fondement de l’Eglise et compléter le canon des Ecritures ?

   Il ne faudrait pas voir dans le titre « apôtre » une hiérarchie dans le gouvernement de l’Eglise locale. Les apôtres firent nommer des anciens (et non pas des apôtres) dans chaque Eglise (Actes 14: 23). Paul, en écrivant à une assemblée parvenue à maturité, s’adresse aux saints, aux évêques (c’est-à-dire : surveillants ou anciens) et aux diacres (Phil. 1 : 1).

   Aujourd’hui, une Eglise est apostolique si elle se conforme à l’enseignement des apôtres en matière de foi et de conduite.


Conclusion

   Nous ne serons jamais trop imprégnés du premier amour et du zèle qui animaient les premiers chrétiens. Leur vie reste un modèle pour toutes les générations. Mais, souvenons-nous que le livre des Actes des Apôtres nous décrit une période transitoire entre l’ancienne et la nouvelle alliances.

   Le premier siècle était une époque unique, précisément à cause de la présence des apôtres. Nous n’avons pas à vouloir à tout prix faire aujourd’hui les mêmes choses que l’Eglise primitive. Une comparaison avec l’hisoire d’Israël peut nous aider à comprendre ce fait. Moïse et Aaron furent suscités par Dieu à un moment précis et pour un ministère qui ne s’est pas répété. Dans le temps des Juges ou à l’époque de Néhémie ou d’Esdras, Dieu n’est pas intervenu de la même façon que lors de la sortie d’Egypte. Dieu reste le même, la vérité ne change pas, mais Dieu n’agit pas nécessairement de la même manière à des époques différentes de l’histoire.

   La crucifixion et la résurrection, aussi bien que la descente du Saint-Esprit à la Pentecôte, sont des faits historiques qui ne se répéteront pas. De même, les temps apostoliques sont révolus. Les apôtres ne sont plus avec nous, mais leur enseignement demeure. Le Saint-Esprit ne nous pousse pas à la recherche de dons spectaculaires, mais il veut produire en nous le fruit décrit dans Galates 5 : 22. Il ne manquera pas d’éclairer le croyant qui est droit et qui veut connaître toute la vérité.


Lettre aux Romains :

  • le Fils de Dieu (1 : 3, 4 ; 5 : 10 ; 8 : 3, 29, 32)
  • celui qui est à la droite de Dieu (8: 34)
  • le premier-né entre plusieurs frères (8 : 29)
  • celui qui est au-dessus de toutes choses (9 : 5)
  • celui qui est ressuscité des morts (7: 4)
  • notre Seigneur: (1 : 5, 7; 4 : 8, 24 ; 5 : 1, 11, 21 ; 6 : 23 ; 8: 39; 10: 9, 12, 13; 12: 19; 13: 14; 14: 4, 6, 8, 11, 14 ; 15: 6, 11, 30; 16: 8, 11, 12, 18, 20, 22, 24)
  • la pierre d’achoppement (9 : 32)
  • la fin de la loi (10 : 4)

Première lettre aux Corinthiens :

  • le Fils de Dieu (1 : 9)
  • celui par qui sont toutes choses (8 : 6)
  • celui par qui nous sommes (8 : 6)
  • notre Pâque (5 : 7)
  • notre Seigneur (1 : 2, 3, 6, 8, 9, 10 ; 2 : 12 ; 3 : 5 ; 4: 4, 5, 17, 19; 5: 4, 5 ; 6: 11, 13, 14, 17; 7: 12, 17, 22, 25, 32, 34, 35, 39; 8: 6; 9: 1, 2, 5, 14; 10: 9, 22, 26; 11: 11, 20, 23, 26, 27, 29, 32 ; 12: 3; 14: 21, 37 ; 15: 31, 57, 58 ; 16:7, 10, 19)
  • le Seigneur de gloire (2 : 8)

Seconde lettre aux Corinthiens :

  • le Fils de Dieu (11 : 31)
  • l’image de Dieu (4: 4)
  • celui qui n’a point connu le péché (5 : 21)
  • notre Seigneur (1: 2, 3 ; 2: 12; 3: 16,18 ; 4: 5; 5: 6, 8, 11 ; 6: 17, 18; 8: 5,21 ; 10: 17, 18; 11: 17, 31 ; 12: 1, 8 ; 13: 10, 13)

Lettre aux Galates

  • le Fils de Dieu (1 : 16; 2: 20; 4: 4, 6)
  • celui qui s’est donné lui-même pour nos péchés (1 : 4)
  • notre Seigneur (1 : 2, 19; 6: 14, 18)

Lettre aux Ephésiens :

  • le Fils de Dieu (1 : 3; 4: 13)
  • celui qui est assis à la droite de Dieu dans les lieux célestes (1 : 20)
  • notre Seigneur (1 : 2, 3, 17; 2: 21 ; 3: 11 ; 4: 5, 17 ; 5: 8, 10, 17; 6: 4, 8, 21, 23, 24)
  • celui en qui Dieu nous a élus avant la fondation du monde (1 : 4)
  • celui en qui nous avons la rédemption et la rémission des péchés (1: 7)
  • celui par qui nous avons accès au Père (2: 18)
  • notre paix (2: 14)
  • la pierre angulaire (2 : 20)
  • le chef suprême de l’Eglise (1 : 22)


(suite)

(II)



   Beaucoup de gens veulent venir à Christ, mais par suite de notre vie non conforme à celle de Christ, ils se contentent de rester dans leurs péchés.

   N’oubliez pas, mes frères en Christ, que nous avons reçu un ministère spécial celui de faire la réconciliation entre le monde et Dieu : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ », comme si Dieu exhortait PAR NOUS; nous vous en supplions au nom de Christ: soyez réconciliés avec Dieu. Cependant, nous devons avoir en nous la vie de Christ, pour EXERCER ces fonctions d’ambassadeurs pour Christ. Il faut que la vie de Christ nous anime pour réussir dans cette tâche.

   Nous disons souvent que nous sommes chrétiens et portons le nom de Jésus. Nous prêchons même la Parole de Dieu, fréquentons régulièrement l’église, participons à la Sainte Cène. Mais posons-nous ces questions: Est-ce que la vie de Christ se manifeste à travers ma vie ? Est-ce que Christ est toujours présent dans ma vie ? Est-ce que le monde voit Christ en moi ? Est-ce que ma vie peut attirer les autres à Christ ? Est-ce que mes paroles, mes amitiés, mes causeries avec les autres, peuvent présenter la vie de Christ ?

   Les difficultés qui règnent dans nos églises respectives sont causées parce que nous ne voulons pas vivre la vie de Christ. Nous ne voulons pas que Christ anime notre vie. Nous laissons notre vie naturelle nous dominer. Notre vieil homme prend la première place dans notre vie. Ainsi, nous voyons ses actes se produire en nous: l’amour-propre, l’égoïsme, l’orgueil, l’hypocrisie, l’amertume, la cupidité, les convoitises, les mauvais désirs, la mauvaise humeur… Tout cela nous cause du tort. Et c’est cela le pivot de nos difficultés. A cause de cela, le monde nous trouve bizarres. Beaucoup parviennent à dire: « A quoi bon être chrétien, voilà comment eux-mêmes vivent ». C’est ainsi que nous faisons honte à Jésus.

   Mes frères et soeurs en Christ, laissons Christ devenir le centre de notre vie. Laissons la vie de Christ animer notre vie. Laissons-Le agir à travers notre vie. Que ces paroles soient pour nous une devise :

« Pour moi, vivre c’est Christ ».
« Christ vit en moi, et moi, je vis en Christ ».
« Christ devient le centre de ma vie ».
« Je ne veux pas vivre pour moi-même, mais je veux vivre pour mon Seigneur ».
« Christ est la vie de ma vie ».
« Je veux marcher en Lui ».
« Je veux être comme Lui ».
« Je veux être toujours auprès de Lui ».
« Je suis pour Lui, comme Lui est pour moi ».
AMEN


   Quatre textes de la Bible nous parlent de la deuxième cérémonie instituée par Christ, laquelle est la sainte cène. Ceux-ci se trouvent dans les évangiles de Matthieu, Marc et Luc et dans la première épître aux Corinthiens.

   Dans l’évangile de Matthieu, Jésus met l’accent sur l’invitation qu’est la cène et dit: « prenez, mangez », en parlant du pain, qui représente son corps, et il ajoute « buvez-en tous », en relation avec le vin, lequel représente son sang répandu pour le pardon des péchés. La participation personnelle de chaque croyant au pain et au vin est donc sa réponse à l’invitation du Seigneur.

   Marc précise, lui, que les disciples ont tous bu à la coupe.

   Luc relève que la dernière Pâque de Jésus a été l’occasion choisie par lui d’instituer la première cène. La Pâque rappelait la délivrance d’Israël en vertu de l’aspersion du sang de l’agneau pascal. La cène est pour nous le souvenir des souffrances et de la mort de Jésus, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, par son sacrifice unique et sanglant à la croix.

   Jésus précise: « ceci est mon corps, qui est donné pour vous ». Il a révélé ici ce qu’est l’amour vrai, et il a ajouté « faites ceci en mémoire de moi ». La cène est donc avant tout un repas du souvenir, un mémorial de l’oeuvre de notre salut accomplie par Christ.

   Dans le chapitre 2 du livre des Actes des apôtres, nous voyons les premiers chrétiens qui obéissent au Seigneur et persévèrent dans « la fraction du pain », c’est-à-dire la pratique du saint souvenir institué par lui.

   Dans la première épître aux Corinthiens, au chapitre 10, l’apôtre Paul enseigne à l’Eglise ce qu’est la table du Seigneur et au chapitre 11, il l’instruit sur la signification de la cène du Seigneur. La table du Seigneur met en évidence surtout la notion de communion et la cène, celle de mémorial. A cette table, nous exprimons de façon symbolique, mais visible, notre communion avec Christ et avec nos frères et soeurs dans la foi, ce qui nécessite donc que nous soyons en paix avec les autres chrétiens, sinon nous ne sommes pas dans la vérité. Dans ce même passage, la Parole de Dieu avertit fortement que l’on n’a pas le droit de toucher aux idoles, car tout ce qui leur est sacrifié l’est, en réalité, aux démons. Tout contact avec des pratiques idolâtres et occultes est en absolue contradiction avec la volonté de Dieu et exclut de la participation à la table du Seigneur. Avant de prendre part à ce mémorial, celui qui a commis des actions touchant à l’idolâtrie doit s’en être sincèrement repenti, avoir demandé à Dieu de l’en purifier par le sang de Jésus et s’être détourné résolument de tels péchés.

   Au chapitre 11 de la première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul établit que la cène est le repas du Seigneur, il est donc saint. Ceci implique qu’il doit se passer dans l’ordre et la dignité, ce qui n’exclut nullement la vie et la joie. Paul rappelle ce que les évangiles signalent et met en évidence qu’il s’agit non seulement d’une commémoration présente d’un événement passé, mais il précise que, par cet acte, « nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ». Ce dernier point porte nos regards vers le futur, où alors nous participerons à un autre repas, celui des noces de l’Agneau, dans le ciel. Ceci met en évidence le fait que seuls de vrais chrétiens peuvent prendre part à la sainte cène.

   Tout cet enseignement est assorti d’un avertissement solennel, celui de ne pas « manger le pain ou boire la coupe du Seigneur indignement », sous peine d’être « coupable envers son corps et son sang », ce qui n’est pas sans graves conséquences. L’apôtre Paul nous invite à « nous juger nous-mêmes, afin que Dieu n’ait pas à nous juger ». Ceci signifie qu’avant de participer au souvenir des souffrances et de la mort de notre Sauveur ressuscité, nous devons nous examiner à la lumière de la Parole de Dieu et nous laisser montrer par le Saint-Esprit où nous avons désobéi à la volonté de Dieu. Nous devons regretter nos fautes, invoquer le pardon du Père céleste par le sang de Jésus, réparer ce qui peut l’être et nous détourner absolument du péché en nous saisisant par la foi du pardon promis.

   L’auteur inspiré déclare alors « que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ». Le désir et la volonté de Christ est que les vrais chrétiens se souviennent de lui, mais cela doit être fait dans les conditions voulues par lui, en harmonie avec sa sainteté.


   Parmi les croyants des temps apostoliques, il y a eu des frères fidèles, marchant « dans la vérité et dans l’amour » (2 Jean 3). L’Ecriture se plaît à nous les signaler afin qu’ils soient des modèles pour nous et des stimulants pour notre foi. Tel était le cas de Gaïus (3 Jean 1), à l’égard duquel nous pouvons trouver plusieurs traits utiles à considérer pour nos âmes.

   1) Tout d’abord, l’apôtre appelle Gaïus « le bien-aimé » (v. 1). Et quatre fois dans sa courte lettre, il emploie ce même qualificatif à son égard. Jadis déjà, au prophète Daniel, il avait été dit: « Tu es un bien-aimé » (Daniel 9: 23), Dans les épîtres de Pierre, de Jean et de Jude, nous trouvons souvent ces mots: « Bien-aimés ». O frères, laissons descendre ces deux mots jusqu’au fond de nos coeurs ! Nous aussi, par grâce, nous sommes des « bien-aimés de Dieu » (Rom. 1 : 7), des « frères aimés du Seigneur » (I Thess. 2: 13). C’est la part du plus humble croyant, du plus jeune, du plus petit enfant de Dieu. Nos âmes ont besoin de se plonger sans cesse dans cet océan sans limites qu’est l’amour divin. « Comme le Père m’a aimé, moi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour » (Jean 15: 19). Dans notre temps de tiédeur laodicéenne, puissions-nous être remplis de l’amour de Dieu « qui est versé dans nos creurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rom. 5 : 5).

   2) En second lieu, l’âme de Gaïus prospérait. L’apôtre formait des vreux disant: « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et que tu sois en bonne santé, comme ton âme prospère » (v. 2). Nous pouvons avoir une excellente santé physique et une âme languissante. La prospérité de l’âme est donc à rechercher soigneusement et avant tout. Et comment cela ? Simplement en demeurant aux pieds de Jésus, en buvant à longs traits à la Source des eaux vives, en nous nourrissant du Pain de vie, puis en portant à d’autres ce que nous avons trouvé nous-mêmes en Christ, car « Celui qui arrose sera lui-même arrosé » (Prov. 11 : 25). Le psaume premier nous montre le bonheur de celui qui vit dans la séparation du mal et du monde et qui trouve son plaisir dans la Parole de Dieu: « Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau… tout ce qu’il fait prospère » (Ps. 1 : 1 à 3 -comp. Jérémie 17: 7-8).

   3) Le nom même de Gaïus parle aussi à nos creurs. Ce nom signifie « Joyeux ». Celui dont l’âme prospère peut bien être joyeux, même dans l’adversité. Il réalise l’exhortation renouvelée de l’apôtre: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (Philippiens 3 : 1 et 4 : 4) – 1 Thess. 5: 16). Sommes-nous toujours joyeux ? « Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques » (Jacques 5: 13). Même dans la souffrance, même dans l’épreuve, nous pouvons encore nous réjouir en Christ. Pierre, l’apôtre, écrivait à des croyants affligés auxquels il pouvait dire: « Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le feu ardent qui est au milieu de vous » (Pi. 4: 12). Or il venait de leur dire: « Croyant en lui (Jésus-Christ) quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pi. 1 : 8). Le creur joyeux « égaie le visage » et « fait du bien à la santé » (Proverbes 15 : 13 et 17 : 22). « Le creur heureux est un festin continuel » (Proverbes 15: 15).

   4) Gaïus « marchait dans la vérité ». Il est frappant de constater que l’apôtre mentionne ce trait avant de parler de son « amour pour les frères ». Dans notre temps, où les erreurs et les doctrines perverses se multiplient, il est de toute importance de « connaître la vérité » (2 Jean 1 ). Comme Esdras était un scribe « versé dans la loi de Moïse » (Esdras 7 : 6), puissions-nous sonder les Ecritures, ne rien y ajouter et ne rien en retrancher, et « garder le bon dépôt par l’Esprit-Saint qui habite en nous » (II Tim. 1 : 14). Bienheureux ceux qui ont reçu « l’amour de la vérité » (II Thess. 2: 10). Déjà dans les Proverbes, nous lisons: « Achète la vérité, et ne la vends point » (Prov. 23 : 23). A ceux qui connaissent la vérité, le Seigneur peut dire: « Ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne » (Apocalypse 2 : 25). Il ne suffit pas cependant de connaître la vérité dans son cerveau : elle doit être reçue par le coeur. Alors nous pouvons « marcher dans la vérité ». Christ est la vérité. La Parole est la vérité. Marcher dans la vérité, c’est donc suivre ici-bas les traces de Jésus et mettre en pratique la Parole de Dieu.

   5) Gaïus « exerçait l’hospitalité ». On pourrait même dire qu’il « s’appliquait à cela » (Rom. 12: 13). Aux Hébreux, il avait été dit : « N’oubliez pas l’hospitalité, car par elle quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges » (Hébreux 13 : 2). La seconde épître de Jean nous désigne quels sont ceux que nous ne pouvons pas recevoir dans nos maisons: ceux qui n’apportent pas la doctrine du Christ, et en particulier ceux qui sont appelés sous les noms de « séducteur et d’antichrist » (2 Jean 7). Leur trait caractéristique est qu’ils ne confessent pas « Jésus-Christ venant en chair ». Or il est frappant de constater comment ce dernier trait s’applique exactement à plusieurs fausses sectes (Etudiants de la Bible, Auroristes, La Tour de Garde, L’Ange de l’Eternel, Freitag, etc.). Par contre, dans la troisième épître de Jean, ceux que nous « devons recevoir » (v. 8), ce sont ceux qui sont sortis pour le nom (de Jésus) et qui, marchant eux-mêmes dans la vérité, annoncent la Parole avec fidélité. Et en les recevant, nous « coopérons avec la vérité » (v. 8).

   6) L’apôtre peut encore faire mention de la « fidélité » de Gaïus. « Bien-aimé, tu agis fidèlement dans tout ce que tu fais envers les frères et cela envers ceux-là même qui sont étrangers » (v. 5). Lydie, après sa conversion et son baptême, peut dire à Paul et Silas : « Si vous jugez que je suis fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et demeurez-y. Et elle nous y contraignit » (Actes 16: 15). Comme cela est beau! Si nous sommes « fidèles au Seigneur », nous agirons fidèlement dans tout ce que nous ferons envers les frères. L’attachement du creur à Christ se manifeste au dehors par notre dévouement pour nos frères.

   7) Enfin, un dernier trait de ce réjouissant tableau, c’est l’amour de Gaïus : il marchait dans la vérité, mais il marchait aussi dans l’amour. « Ces frères… étrangers ont rendu témoignage à ton amour devant l’assemblée » (v. 6). Quel beau témoignage! L’amour de Dieu était versé dans Son creur par l’Esprit Saint, puis se répandait au dehors sur de bien-aimés frères qu’il recevait chez lui et auxquels il donnait tous ses soins affectueux. Veillons afin de ne pas faire obstacle nous-mêmes à l’action de l’Esprit en nous, mais que, au contraire, l’amour de Dieu remplisse nos creurs et les fasse déborder. Alors des « fleuves d’eau vive » peuvent se répandre sur nos frères et aussi sur ceux qui sont encore sans Christ et sans espérance dans le monde.


Ce nom, « SEIGNEUR JESUS » est :

  • Dans ma bouche. plus doux que le miel.
  • A mes oreilles, une agréable mélodie.
  • Dans mon coeur, une joie débordante.
Il y a de la musique dans ce nom : Théophile, j’ai parlé dans mon premier livre de tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner dès le commencement.
(Actes 1 : 1)
Il y a de la majesté dans ce nom : Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.
(Actes 2 : 36)
Il y a de la puissance dans ce nom : Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple survint le commandant du temple mécontent de ce qu’ils enseignaient et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts.
(Actes 4: 1-2)
Il y a un message dans ce nom : Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
(Actes 8 : 35)
Il y a du magnétisme dans ce nom : Qui es-tu Seigneur ? Je suis Jésus que tu persécutes. Saul, mon frère, le Seigneur Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Barnabas leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé.
(Actes 9 : 5- 17- 27)
Il y a une mélodie dans ce nom : Ce Jésus que je vous annonce, disait-il, c’est Lui qui est le Christ.
(Actes 17: 3)

SEIGNEUR JESUS: Quelle richesse, quel bonheur, quelle force ce nom contient pour celui qui le confesse de tout son coeur et de toute son âme.

MON SEIGNEUR ET MON DIEU: C’est le cri de la Foi, de l’Admiration, de l’Adoration, de l’Amour.

C’EST LE CRI LlBERATEUR