PROMESSES
SI LE GRAND VAINQUEUR VIT EN MOI, JE PARTAGE SA VICTOIRE :
(2 Co. 2: 14) « Jésus-Christ vit en vous » (2 Co. 13 : 5). « Christ vit en moi » (Ga. 2 : 20). « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Co. 1 : 27). « Grâces soient rendues à Dieu qui nous a fait toujours triompher EN CHRIST! » Etait-ce réservé à l’apôtre, cela ? NON! Nous pouvons aussi rendre grâces à Dieu pour cela! Dans ce verset (2 Co. 2: 14) il n’a pas écrit « ME », mais « NOUS ». – S’il avait mis « ME », nous dirions: « Oh! c’était l’apôtre Pau! » mais moi je ne suis pas l’apôtre Paul. Il a écrit le mot « nous » (Nous sommes compris dans ce « nous »,). Et le mot TOUJOURS ? C’est vrai… EN CHRIST !« A CELUI QUI VAINCRA » QUI EST VAINQUEUR ?
Lire Jean 20 : 31, puis 1 Jean 5 : 1, 4, 5 : « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu. tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, C’EST NOTRE FOI. QUI EST CELUI QUI A TRIOMPHÉ DU MONDE, SINON CELUI QUI CROIT QUE JÉSUS EST LE FILS DE DIEU ? ». « A celui qui vaincra: Ap. 2 : 7 (il ira au ciel); 2 : 11 (il n’ira pas en enfer) – Ap. 2 : 17 – 2 : 26-27 – 3 : 5 – 3 : 12 -3 : 21 « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, COMME MOI J’AI VAINCU et me suis assis avec mon Père sur son trône. – Ap. 21: 7.- Edité par Promesses
Psaume 19
Les cieux en chaque lieu
De la gloire de Dieu
Enseignent les humains,
Et leur immensité
Proclame la beauté
De 1’oeuvre de ses mains.
Un jour à j’autre jour
Raconte son amour
Par longue expérience.
La nuit suivant la nuit
Nous prêche et nous instruit
De sa toute puissance.
Il n’y a nation
Ni population,
En tous temps, en tous lieux,
Qui n’écoute le son,
La manière et la façon
Du langage des cieux.
Et ce discours s’entend,
Cette leçon s’apprend
Jusqu’aux lointaines zones
Où Dieu a disposé
Un palais composé
Pour le soleil qui trône.
Dont il sort clair et beau
Comme un époux nouveau
En habit nuptial,
Un champion ardent
Qui court joyeusement
Vers le but, sans rival.
D’un bout des cieux il part,
Il atteint l’autre port
Le soir tant il va vite ;
De même il n’y a rien
En ce val terrien
Qui le craigne ou l’évite.
Extrait de « Psaumes 1 à 50 »
Editions Pierre Viret, 1002 Lausanne
- Edité par Promesses
Le 14 mai 1948, conformément à de nombreux textes prophétiques de la Bible, l’Etat d’Israël était proclamé et reconstitué.
Le 7 juin 1967, Jérusalem, capitale historique du pays, retombait sous la juridiction juive. La parole de Jésus, en Luc 21 : 24, se réalisait alors. « Ils (les Juifs) tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations (ceci s’est produit en l’an 70 de notre ère, pendant et après la prise de la ville par l’armée du prince romain Titus, fils de l’empereur Vespasien) et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». Ce texte implique clairement que le temps des nations touchera à son terme dans la période où cette cité cessera d’être « foulée aux pieds par les nations.
Ces prophéties sont devenues Histoire dans notre génération et se sont réalisées littéralement. Devrait-il en aller autrement pour celles qui sont encore futures ? Nous ne le pensons pas.
Une grande promesse est alors faite par Jésus à ceux qui vivront ces événements: « Quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche » (Luc 21 : 31).
Ce qui est relatif à Israël étant généralement bien connu et ayant été souvent développé dans ce journal, nous nous arrêterons plus longuement sur une autre prophétie en vole de réalisation et faite par Jésus, relativement à l’état du monde, juste avant son retour.
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (Mat. 24 : 37). Quelles furent donc les caractéristiques du temps de Noé ? Nous en trouvons au moins quatre en Genèse 6: 1-13.
L’expansion démographique
1) « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre ». Aujourd’hui, celle-ci est si rapide qu’en moyenne chaque seconde voit la naissance de trois bébés, soit 180 à la minute dans le monde! Par année, et compte tenu des gens qui meurent, ce sont actuellement 80 millions de nouvelles bouches à nourrir qui débarquent ainsi sur notre globe !
2) L’explosion d’une sexualité en dehors de la volonté de Dieu. « Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent ». On sait que les villes d’Amsterdam, Bruxelles et Paris comptent davantage de prostituées qu’il n’y a au total de missionnaires évangéliques sur la terre entière! La pornographie se répand comme une lèpre impure sur le monde, notamment par les films, les journaux et de plus en plus souvent par la télévision. Toujours plus fréquemment, le vice n’est plus condamné, mais excusé, blanchi, quand il n’est pas recommandé par des éducateurs pervertis !
3) Une civilisation matérialiste et brillante. « Ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité ». Nous vivons dans une civilisation qui se détourne de plus en plus du vrai Dieu et manifeste une ingratitude croissante à son égard. Un agriculteur chrétien accueillait un jour chez lui des citadins. Au début du repas, il pria et remercia Dieu pour la nourriture. Ses invités marquant leur étonnement, il leur déclara: « Voyez-vous, chez nous, seuls les cochons et les vaches ne remercient pas quand on leur donne quelque chose! ».
Les connaissances humaines doublent tous les dix ans et l’on estime qu’il y a dans notre génération davantage de savants vivants qu’il yen a eu au total, depuis que le monde existe, dans toutes les générations qui nous ont précédés. Cela est, par ailleurs, l’accomplissement de la prophétie de Daniel, au chapitre 12, verset 4, qui dit: « Au temps de la fin, la connaissance augmentera ».4) Explosion de violence. « La terre était pleine de violence ». Les statistiques les plus récentes prouvent que la criminalité augmente de façon incroyable un peu partout. Les « mass-media » véhiculent constamment des nouvelles et images pleines de violence, et la peur croît.
Des guerres, révolutions et désordres de toutes sortes font couler le sang de multitudes de gens sur le globe.
Assurément, Israël et l’état du monde indiquent qu’il est minuit moins une à l’horloge prophétique. Cher lecteur, êtes-vous prêt pour le retour prochain de Jésus-Christ ? Lorsque le Maître reviendra, vous trouvera-t-il « veillant et priant », oeuvrant pour Lui, vivant dans sa communion chaque jour et marchant dans l’obéissance à Sa Parole ?
Si le Saint-Esprit nous montre quelque chose qui n’est pas à la gloire du Seigneur dans nos vies, confessons-le à Dieu sachant » que si nous confessons nos péchés. il est fidèle et juste pour nous les pardonner », car « le sang de Jésus nous purifie de tout péché », afin qu’à Son retour. Jésus puisse nous dire: « C’est bien, bon et fidèle serviteur… entre dans la joie de ton maître ».
- Edité par Beauverd Jacques
Soyons bien persuadés que l’exaltation mystique n’est pas essentielle à la consécration religieuse. Croire que la religion n’est affaire que d’un petit nombre de personnes qui ont fait des expériences spéciales vives, mais passagères, et insister sur ces expériences de telle façon que d’autres personnes, relativement sensibles à ces états d’âme, aient l’impression d’être privées d’une des raisons fondamentales de mener une vie chrétienne, serait une erreur tragique.
L’essence de la vie chrétienne est dans la volonté, non dans les états d’âme passagers et variables. L’entière consécration à Dieu est possible pour tous. Est enfant de Dieu qui veut vouloir Sa volonté.
L’essentiel, c’est de consentir joyeusement à ce que la volonté de Dieu – pour autant que nous sachions la discerner – devienne la nôtre.
(Georges Fox et les Quakers) (de « Voix dans le désert »)
- Edité par Promesses
Le but de toutes les Ecritures, c’est de nous conduire à Jésus-Christ (Jn 5 : 39 ; Luc 24 : 27, 32, 44). Le connaître, c’est avoir la vie éternelle (Jn 17 : 3). Continuer à croître dans cette connaissance, c’est le but ultime de la vie chrétienne (2 Pi. 3: 18; Phi1. 3: 8-11).
Certaines personnes disent croire en Jésus-Christ, mais, de fait, elles ne croient pas au Christ des Ecritures. Celui qui n’est pas le Fils éternel, Dieu le Fils, n’est pas le Christ que la Bible nous révèle, mais un faux Christ. Toutes les sectes, et même certaines dénominations protestantes, sont entachées d’erreurs à propos de la personne de Jésus-Christ.
Il faut admettre que certains passages pourraient nous faire douter de la divinité absolue de notre Seigneur Jésus-Christ et de son égalité avec le Père. Par exemple, comment faut-il comprendre cette déclaration de Paul dans 1 Corinthiens 11, verset 3 : « Dieu est le chef de Christ » ?
Dans ce passage Paul ne traite pas de la nature du Fils de Dieu, mais de l’autorité et de la soumission. Le chef (littéralement: la tête) de Christ est Dieu en ce sens que, par son incarnation, le Fils a pris volontairement une place de soumission vis-à-vis du Père. Nous lisons : « Christ, entrant dans le monde, dit: Voici, je viens pour faire ta volonté » (Hé. 10: 5-9).
Il est très important de comprendre ce qui suit au sujet de la personne du Seigneur Jésus-Christ. Il y a dans l’Ecriture, pour ainsi dire, deux lignes de pensées distinctes au sujet du Seigneur Jésus, le Fils de Dieu « Si l’on mélange ces deux facettes de la vérité par des raisonnements humains, on contredit d’autres affirmations bibliques et on s’écarte de la saine doctrine.
De nombreux passages affirment catégoriquement l’absolue divinité, ou déité, du Fils de Dieu. Il n’est pas, comme certains faux docteurs veulent faire de lui, un « dieu » créé, une sorte de petit dieu à mi-chemin entre le Créateur et la créature. Le Fils a les mêmes titres, qualités et attributs que le Père, car il est Dieu.
D’un autre côté, en devenant homme, dans son humiliation, le Fils a pris une position de dépendance et de soumission vis-à-vis du Père, ce qui explique d’autres textes qui peuvent sembler insinuer que le Fils est inférieur au Père.
Avant d’examiner ces deux aspects de la vérité, précisons qu’il n’y a pas deux personnes en Jésus-Christ, mais bien deux natures dans la même personne. Cette hérésie a été condamnée en 431, par le Concile d’Ephèse. C’est ce que les théologiens appellent l’hérésie nestorienne (de Nestorius, patriarche de Constantinople).
La divinité absolue de Jésus-Christ
Jésus-Christ est appelé Dieu :
Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair… (Jn 1: 1, 14) (distincte de Dieu, mais de la même nature).
Il (Dieu) a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel (Hé. 1 : 8).
Le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement (Ro. 9: 5).
C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (I Jn 5: 20).
Thomas lui dit: Mon Seigneur et mon Dieu ! (Jn 20 : 28). (Jésus a accepté cette confession de foi).
Il existe en dehors du temps :
Avant qu’Abraham fût, je suis (non pas: j’étais) (Jn 8 : 58).
(Pour Dieu, le temps ne compte pas. « Je suis » est un nom de Dieu (Exode 3: 14).
Le Fils de Dieu était à l’oeuvre avec le Père lors de la création :
Toutes choses ont été faites par elle (la Parole = Jésus-Christ), et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue (Jn 1: 3, 10).
…tout a été créé par lui et pour lui (Col. 1 : 16 et contexte).
Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde (Hé. 1 : 3).
Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains; Ils périront, mais toi tu subsistes… (Hé. 1 : 10, 11). Voir aussi: I Cor. 8: 6.
Le Père et le Fils sont un dans la déité :
Moi et le Père nous sommes un (Jean 10: 30) (unité d’essence, unité dans les desseins, unité d’action).
Celui qui m’a vu a vu le Père… Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? (Jn 14: 9-10) (les prépositions « dans » et « en », comme souvent dans la Bible, doivent être prises dans un sens relationnel et non pas physique ou ontologique. Exemples : Jn 17: 21; 2 Cor. 5: 17; Eph. 1 : 4).
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité (Col 2 9). (Darby traduit: ta plénitude de la déité corporellement).Voir aussi 1 : 19).
Le Fils est sur un pied d’égalité avec le Père :
Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père (Jn 5 : 23) (voir aussi I Jn 2: 23).
Les Juifs incrédules comprenaient ce que le Seigneur Jésus voulait dire: Il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu (Jn 5: 18).
Le Seigneur Jésus possède les attributs de la déité :
1. Il est omniscient:Il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme (Jn 2 : 24-25).
Il savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait (Jn 6 : 64). Jésus connaissant leurs pensées dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cceurs ? (Mt. 9 : 4).
Voir aussi: Jn 13 : 3; 16 : 30; 21 : 6, 17 ; Actes 1 : 24.
2. Il est omnipotent : Sur la matière – Jn 2 : 1-11 ; Mt. 14 : 1,7-21 ; 15 : 33-38.Sur les forces de la nature – Mt. 8 : 23-27; 14: 24-32.
Sur les démons – Mt. 17: 18; Marc 1 : 27; 5: 8; 7: 29; Luc 4: 35, 41.
Sur les malades – Mt. 8: 14-17; Luc 5: 17-26; 13: 10-17; 17: 11-19 ; 18: 35-43.
Sur la mort – Marc 5: 35-43; Luc7: 11-17; Jn 11: 17-44; 10: 17, 18.
L’adoration qui revient à Dieu seul est accordée au Fils :
Lors de sa venue ici-bas – Mt. 2 : 2, 11 ; Héb. 1 : 6.
Lors de son ministère – Mt. 8: 2; 9: 18; 14: 33; 15: 25; 20: 20; Marc 5: 6; Jn. 9: 38.
Après sa résurrection – Mt. 28: 9, 16, 17; Luc 24: 52.
Il faut noter que le verbe grec « proskuneò » (de pros = envers et kuneò = baiser, embrasser) est traduit parfois: se jeter sur sa face, se prosterner ou adorer; dans la version Darby : rendre hommage. Ce verbe exprime l’adoration qui revient à Dieu seul (voyez: Actes 10: 25-26; Apoc. 19: 10; 22: 8-9). Dans le Nouveau Testament, on trouve au moins seize doxologies (expressions de louange à la gloire de Dieu). Neuf sont adressées au Père, deux au Père et au Fils (Apoc. 5: 13; 7: 10) et cinq sont adressées au Fils (I Tim.6 : 16; 2 Tim. 4: 18; Hé. 13: 21; 2 Pi. 3: 18; Apoc. 1: 6).
L’examen attentif de tous les passages cités ci-dessus met en évidence le fait que le Seigneur Jésus-Christ est adoré comme Dieu, car il est Dieu.
Les écrits de l’apôtre Jean
On pourrait se demander pourquoi un bon nombre de textes qui affirment la déité de notre Seigneur Jésus-Christ se trouvent dans l’évangile de Jean. Cela tient du caractère de son évangile. Jean nous fait connaître le Dieu invisible (Jn 1 : 18; 14: 9; cp. 1 Tim. 1 : 17; 6: 16). Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Dieu invisible s’est montré dans la personne de Jésus-Christ.
Dans l’évangile qui porte son nom, Jean a pour objectif primordial de démontrer la relation entre le Père et le Fils, pour conclure que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu (20 : 31). D’une façon générale, si l’on considère aussi ses épîtres, Jean traite plus particulièrement de la nature de Dieu, alors que Paul expose plutôt les conseils de Dieu.
CONCLUSION
Il n’y a aucune divergence doctrinale entre l’enseignement de Jean et de Paul. Les deux se complètent dans l’harmonie la plus parfaite. En écrivant aux Colossiens, qui, sous l’influence de la philosophie gnostique, rabaissaient la personne du Fils de Dieu au rang d’un être créé, Paul écrit à propos du Seigneur Jésus: « En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (2 : 9). A Timothée, il affirme: « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair » (I Tim 3 : 16, version Darby et Segond revue 1975). En d’autres mots, c’est l’équivalent de ce que le Seigneur a dit de lui- même: « Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jn 14: 10).
- Edité par Berney Jean-Paul
L’histoire du jeune David faisant face au géant Goliath, dans 1 Sa.: 17, nous offre un enseignement particulièrement riche et pratique sur la foi victorieuse. Elle est fondée sur la parole et la puissance de Dieu, anticipe la victoire divine et va plus loin que les mots. La foi authentique agit, obéit, prend Dieu au mot, mettant Sa fidélité à l’épreuve. Nombreux sont les exemptes dans la Bible: par la foi, Noé construit (Hé. 11 : 7), Abraham obéit et part (Hé. 11 : 8), les sacrificateurs portant l’arche de l’alliance posent la plante des pieds dans les eaux du Jourdain (Jos. 3: 13), Jérémie achète un champ à Anathoth (Jé. 32 : 6-15), etc… L’apôtre Paul introduit et conclut sa lettre aux croyants de Rome en mentionnant l’obéissance de la foi (Ro. 1 : 5, 16: 26). Il écrit aux Eglises de la Galatie que la foi produit des oeuvres d’amour (Ga. 5: 6). Enfin Jacques souligne avec insistance le fait que la foi qui ne se traduit pas par des oeuvres est morte (Ja. 2 : 14-26). C’est le philosophe danois Soeren Kierkegaard qui a dit qu’ « il est difficile de croire, non parce qu’il est difficile de comprendre, mais parce qu’il est difficile d’obéir ».
Penchons-nous sur les versets 38 à 40 de 1 Sa. 17 pour en dégager au moins cinq lignes de réflexion destinées à nous aider dans l’action de la foi. Nous les appellerons « les cinq doigts indissociables de la main de la foi ».
1. Le mode d’action de la foi est personnel.
David s’est rapidement rendu compte que l’armure de Saül n’était pas faite pour lui. Ce qui était habituellement une protection efficace pour le roi aurait été un sérieux handicap pour le jeune berger. Bien sûr, David pouvait être tenté de partir au combat revêtu de l’armure royale; n’y avait-il pas de quoi l’honorer et flatter son orgueil ? Une telle attitude l’aurait conduit à l’échec et à la mort. Heureusement, il a préféré sagement se battre « dans sa peau de berger » et a renoncé à ce que je nommerai ici l’emprunt ou l’imitation servile de la foi. Si les grands principes de la foi demeurent immuables, ses modes d’action sont variés à l’infini. Ces versets ne nous invitent-ils pas à veiller, pour ne pas tomber dans l’ornière du plagiat systématique et facile, de l’emprunt irréfléchi et inadapté du mode d’action de la foi d’autrui ? Bien sûr, nous pouvons être richement édifiés par la foi agissante de nos frères, en tirer des leçons et nous en inspirer Lorsque nous avons la certitude que dans telle ou telle situation, Dieu nous y invite. Quelques exemples nous aideront à saisir la portée de cette première affirmation dans la vie quotidienne :
Nous mentionnerons tout d’abord le double tranchant des biographies d’hommes et de femmes de Dieu qui ont marqué leur époque et leur environnement. Qui d’en tre nous n’a pas été édifié, encouragé ou repris à la lecture du récit de leur vie ? N’avons-nous pas plus d’une fois essayé de faire comme eux, d’utiliser « leur armure » en pensant que nous serions automatiquement bénis nous aussi, si nous utilisions « la même technique », le même « mode d’emploi » ? I1 est si facile de faire comme le serviteur d’Elisée qui travaillait avec un outil emprunté, une hache qu’il connaissait mal et qui n’était pas à sa main (2 Rois 6 : 4-7).
N’y a-t-il pas également une mise en garde à ceux qui parmi nous sont appelés à proposer et présenter à d’autres des méthodes de travail au niveau de l’évangélisation, de l’étude de la Bible, de la cure d’âme ? etc… Ce service est certes très utile et nécessaire. Dieu est un Dieu d’ordre, d’harmonie, et ne méconnaît pas la stratégie, bien au contraire! Toutefois la manière et l’esprit dans lequel ces méthodes sont présentées peuvent parfois laisser croire qu’il suffit d’appliquer. certaines recettes » à la lettre pour que « ça morde à tous les coups ». Le mode d’action de la foi ne doit jamais être dissocié de la vie de la foi, dont il est le prolongement visible. Par « vie de la foi », nous voulons parler de la relation intime permanente entre le disciple et son Maître.
Ces versets s’adressent encore au jeune grandissant au sein d’une famille de croyants authentiques, qui se contente de vivoter de la foi de ses parents, sans colonne vertébrale propre, et dont le réveil risque d’être brutal à l’aube de la vie adulte. Je pense aussi à telle épouse qui s’était appuyée durant de longues années sur la foi de son mari et qui connut une détresse spirituelle très profonde lorsque celui-ci lui fut brusquement enlevé. Elle me confia bien souvent par la suite comment il lui avait fallu alors développer une foi personnelle pour devenir à son tour une adulte en Christ. Et que dire du membre d’église qui emprunte sa foi à la communauté dont il fait partie ? Il dépose sa piété, comme une armure empruntée, à la sortie du culte pour la reprendre le dimanche suivant. Quant aux bergers du troupeau, qu’ils soient pionniers, évangélistes, pasteurs ou docteurs, ils ne sont pas pour autant à l’abri du danger! Le prétexte du manque de temps ne les conduit-il pas trop souvent à n’emprunter qu’aux Livres, commentaires théologiques et revues spécialisées, passant ainsi à côté de la recherche personnelle difficile, mais formatrice, du combat intérieur crucifiant lorsque la feuille reste vierge de notes et qu’approche l’heure de transmettre le message de Dieu ? Bien sûr, les écrits de frères compétents sont bien utiles dans la mesure où, tout en les consultant, nous ne faisons pas l’économie du coeur à coeur avec Dieu qui engendrera non sans larmes parfois, la parole et l’action de la foi appropriées. Tous sans exception, parents et enfants, disciples engagés, responsables de communautés et d’oeuvres, animateurs de clubs d’enfants et de jeunesse, nous courons le risque d’être défaits par l’ennemi comme l’aurait été David sans sa décision pleine de bon sens.
D’autres illustrations bibliques sont Là pour nous prouver l’importance de ce premier doigt de la main de la foi. Actes 19: 13-16 nous présente quelques exorcistes juifs qui tentaient de travailler en se servant d’une puissance empruntée à Paul, mais inconnue dans leur expérience propre. Eux aussi avaient revêtu une armure qui n’établit pas du tout à leur taille, pour s’attaquer aux « Goliath » dont un homme était possédé. Vous connaissez la suite tragique du récit. Elisée, serviteur expérimenté, ne tomba-t-il pas dans un piège de même nature lorsqu’il envoya Guéhazi muni de son bâton et de quelques recommandations vers le fils de la Sunamite mort depuis peu (2 Rois 4: 29-37) ? l’action de la foi « par procuration » amena l’échec. Le geste était insuffisant! Elisée avait surestimé Guéhazi et sous-estimé l’intensité du combat à livrer, la spiritualité de l’élève n’était pas à la hauteur de la difficulté, et le maître lui-même ne put passer à côté d’une bataille difficile, de l’exercice persévérant de la foi personnelle, d’une recherche de la solution dans la présence de Dieu. Il n’y avait pas de raccourci possible, pas de perte de temps évitable ». Or la mentalité de notre époque est celle de la superficialité, des raccourcis, des recettes « cuisine vite faite », de la rentabilité à tout prix, du travail en séries, de l’absence de réflexion personnelle. Elle déteint de plus en plus sur notre christianisme et nous pousse dans la direction d’une certaine « magie » de la foi, du « truc » pour aller plus vite, de la « recette rapide », là où Dieu attend de nous la recherche patiente de Ses méthodes dans un face à face permanent avec lui.
Quelles conclusion tirer à partir de cette première affirmation ?
– David était berger et a utilisé ses dons de berger. Plus tard, il plut à Dieu de faire de lui un guerrier renommé ; David utilisa alors ses dons de guerrier. le Seigneur nous appelle à mettre à son entière disposition les dons, les capacités qu’Il nous a accordés en propre.
– Soyons alors NOUS-MEMES dans la manifestation de notre foi. Acceptons nos limites comme nos possibilités (Ro. 12: 3). Dans 2 Sa. 12: 26-30, le général Joab a su faire preuve d’une attitude exemplaire. Il était prince et toute l’armée était derrière lui (cf. 19: 7); la gloire et la puissance suprêmes étaient à sa portée, l’autorité de David était affaiblie par sa chute. Joab aurait pu s’emparer du pouvoir à la faveur de sa victoire militaire. Mais, s’il se savait bon général en chef, il n’ignorait pas qu’il n’avait pas l’étoffe d’un bon chef d’Etat. Avec sagesse, il arrêta son action au niveau de ses capacités.
– Enfin, ne dissocions pas nos actes de foi quotidiens d’une vie spirituelle profonde, d’une relation intime et constante avec Celui qui désire les inspirer. Il est si facile de tomber dans le formalisme et le christianisme d’emprunt, les buts les plus nobles, recherche d’efficacité, de la meilleure stratégie, etc… peuvent engendrer les maux les plus douloureux, laissons le dernier mot à David dont l’attitude a inspiré mes propos: « Eternel ! je n’ai ni un coeur qui s’enfle, ni des regards hautains; je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi, loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère » (Ps. 131: 1-2).
Message tiré de la revue INFO-FEF, avec l’autorisation de L’auteur.
- Edité par Decker Maurice
Pour comprendre la problématique de la jeune génération des années 70, il est nécessaire de connaître les modes de pensée qui se sont forgés au cours des 150 dernières années. On peut expliquer et mieux faire face à des réactions telles que la révolte, le sentiment d’insécurité, la fuite dans l’irrationnel, la révolution et la violence, si répandues à l’heure actuelle.
Les actions sont les conséquences de manières de penser se manifestant surtout en tant que réactions de groupes, mais également sur le plan individuel.
L ‘homme cherche des réponses à des questions fondamentales : d’où est-ce que je viens ? Où est-ce que je vais ? Dans quel but est-ce que je vis ? Souvent au cours des siècles, il a fini dans une impasse et a dû rechercher de nouvelles solutions;- qui se sont avérées une fois de plus utopiques. Dans le cadre de cet article, il ne m’est pas possible de remonter aux modes de pensée primitifs; ceux des 150 années passées ont en commun une négation des valeurs absolues.
Dans la philosophie de l’évolution, qui est apparue juste après le romantisme, l’accent auparavant placé sur la structure personnelle, individuelle et spirituelle, est déplacé sur celle qui est impersonnelle, collective et sociale.
Dieu est nié en tant que créateur et l’homme devient le produit d’un processus impersonnel.
Dans les principes de l’évolutionnisme, le philosophe Hegel trouvera un terrain favorable. Sa vision de l’histoire n’était pas linéaire, mais triangulaire: à la thèse s’oppose une antithèse, qui conduit à une synthèse. Marx s’empara de la théorie de Hegel et s’exprima à peu près ainsi: le progrès résulte du changement, et pour qu’il y ait changement, il faut d’abord une situation conflictuelle. Lénine appliqua ces principes à la politique avec l’espoir d’un résultat final, où l’Etat deviendrait une société pacifique, sans classes, qui engloberait la terre entière. Le marxisme-léninisme a les caractéristiques d’une religion, comme le souligne cette phrase: « Le socialisme contient la semence de la perfection ».
L’état utopique doit jaillir des forces motrices de l’Histoire; dans le communisme s’y ajoute le facteur violence. La façon de travailler est dialectique : une poussée aussi forte que possible, ensuite un retour en arrière et de nouveau une poussée.
Ce processus est appliqué sur une grande échelle aujourd’hui, et beaucoup de jeunes sont influencés par cette façon de penser.
Contrairement à d’autres modes de pensée, qui ont un grand impact à notre époque, le communisme a l’avantage de donner un but à atteindre, un idéal qui vaut la peine qu’on lui sacrifie sa vie, l’état idéal devenant dieu.
D’autres tendances trouvent leur place dans le cadre de l’évolutionnisme, qui ne pourront être développées davantage ici, telles que le darwinisme, le pragmatisme, le freudanisme. Les résultats de la philosophie de l’évolution ne satisfont pas, ses résultats visibles se nommant génocides, totalitarisme, guerres froides sans fin, dépressions, guerres mondiales.
De cette situation désespérante naquit l’existentialisme. Avant que les circonstances ne le prouvent, Nietzsche avait déjà vu, dans la deuxième moitié optimiste et rationaliste du 19e siècle, qu’une réflexion sur la situation mondiale aboutissait à l’épouvante, et qu’une issue ne pouvait être trouvée qu’à travers l’irrationnel.
L’existentialisme signifie anarchie intellectuelle, dont les principes sont l’athéisme, le subjectivisme, le manque de valeurs objectives. On vit à travers ce que l’on expérimente, et comme cela ne peut être vécu que subjectivement, la communication devient impossible. Jean-Paul Sartre et Albert Camus sont les philosophes les plus connus de cette tendance; chez Jaspers, l’expérience subjective la plus forte est celle du suicide; chez Heidegger, c’est la peur. Timothy Leary fait un pas de plus dans l’irrationnel et propose les drogues comme moyen d’élargissement de l’expérience.
Soit dit en passant, le christianisme a été influencé par cette façon de penser, comme par celle de la thèse, antithèse-synthèse. Ainsi l’école de Tübinden : thèse: la Bible est vraie dans toutes ses affirmations ; antithèse: la Bible n’est pas scientifiquement vérifiable et ne correspond pas aux faits; synthèse: la Bible est un mythe, reposant sur une façon de penser rationnelle, et a valeur de symbole. De ces conclusions naissent toutes les nuances de la théologie libérale. Nous voyons déjà une distorsion du christianisme dans le saut aveugle vers Dieu de Kierkegaard, qui affirme que Dieu ne peut être connu; ni ne peut être que rencontré; les chrétiens bibliques lui rétorqueront que Dieu, s’i1 existe, peut être connu par l’information qu’en donne la Bible et par la révélation.
La philosophie de l’existence est le passage du logique à « l’astrologique », à l’occulte. Le vide doit être comblé par 1e monde invisible. Dieu et le christianisme biblique ne sont pas pris en considération, cependant les réponses sont attendues d’un monde surnaturel. Nous vivons dans cette époque, et la jeunesse en est influencée. Des leaders à forte autorité spirituelle exercent une grande puissance d’attraction, comme par exemple le Coréen Moon et l’Américain « Moïse ». Ces mouvements avaient, surtout à leurs débuts, des ressemblances frappantes avec les principes bibliques. De ces formes camouflées, on passe alors à l’adoration ouverte de Satan. Les mass-media suivent cette tendance et l’influencent, tant par la quantité que par la qualité. Le vide laissé par l’occultisme ne peut être comblé que par le christianisme biblique: ce sera une dure confrontation sur le plan spirituel, dans laquelle le christianisme biblique ne sera reconnu publiquement qu’à la fin, avec le règne du Seigneur Jésus. Comme dans tous les siècles passés, cette reconnaissance se fera toujours d’abord sur une base individuelle, mais représentera un royaume puissant quoique caché.
A ces modes de pensée dont nous venons de parler s’oppose le christianisme biblique qui reconnaît Dieu comme auteur de toutes choses, le Dieu immuable, omniscient, omnipotent, omniprésent. Les attributs moraux sont la sainteté, la justice, la bonté, l’amour. Son royaume existe et vient. Dieu est absolu et pose des valeurs absolues. Les hommes ont accès à lui et à son royaume en reconnaissant leur besoin et leur incapacité à se sortir eux-mêmes d’une situation sans issue, et en se tournant vers Dieu, en soumettant leur être entier à la souveraineté de Jésus-Christ, et en acceptant sa mort expiatoire de substitution.
Le contraste avec d’autres conceptions de la vie est énorme. Des valeurs absolues et positives peuvent prendre place dans une vie par la promesse de Jésus-Christ d’habiter par son Esprit en l’homme. Les règles morales et les fondements du royaume de Dieu représentent la sécurité, la paix, la joie et l’espérance; il s’y ajoute la notion d’éternité, où se réaliseront pleinement toutes les promesses.
Les chrétiens, se réclamant de la Bible, ont la responsabilité de savoir ce qu’ils croient et pourquoi ils croient, et aussi la responsabilité de communiquer ces principes fondamentaux, d’introduire dans d’autres vies la vérité et la stabilité. Nous devons connaître les principes moraux de Dieu et les enseigner. Avant son départ, Jésus ordonna à ses disciples de faire d’autres disciples, de les baptiser et de leur enseigner ce qu’ils avaient appris de lui. A un autre endroit, il prie pour ceux qui croiront en lui par la parole des disciples. Jésus désire que le flot de son message suive sans discontinuer le cours des générations. Pendant sa vie terrestre, Jésus a montré comment former des disciples. Plus tard, Paul aussi a été un modèle quant à sa sollicitude paternelle envers ceux qu’il a introduits dans la vie nouvelle.
Les qualités requises pour former des disciples se trouvent dans la vie de Jésus. Il fut un exemple. Les disciples pouvaient voir sa vie ; il était un modèle en sagesse, en maturité, en équilibre, en puissance, et il partageait avec eux la fatigue et les situations décourageantes. Il avait choisi volontairement sa vie sur la terre. Son enseignement était en rapport étroit avec la vie quotidienne.
Il était soumis à une autorité. Dans Esaïe 50: 4-7, il est question du disciple qui est enseigné afin qu’il sache comment « soutenir par la parole celui qui est abattu », et cela dans des circonstances difficiles. Dans Jean 5: 19, Jésus souligne sa dépendance du Père: « Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ». Dans Phi1ippiens 2: 19, nous voyons la subordinatton de Timothée à Paul. Rom. 13 nous indique les principes généraux de la soumission. La soumission à l’autorité est valable pour tous les domaines: à la maison, au lieu de travail, dans l’église et vis-à-vis de l’Etat. Elle doit devenir un comportement naturel, une façon de vivre d’après les commandements de Dieu.
Il était rempli d’amour pour son troupeau (Jean 10: 11, Jean 12: 25). Sa propre vie ne doit pas être aimée, mais déposée (aux pieds de Jésus), afin de la conserver pour la vie éternelle, ce qui signifie que pour faire des disciples, il faut volontairement mettre au dernier rang ses propres intérêts et activités, au nom de ceux qui nous sont confiés.
Les transformations et les résultats sont remarquables, la personnalité de Jésus se développe. Les disciples apprennent à se débarrasser de faux modes de pensée, des habitudes néfastes. De vieilles situations de conflit sont réglées, souvent par la capacité de pouvoir pardonner; une guérison profonde de la personnalité a lieu. La personnalité créée par Dieu se développe et s’épanouit. Des qualités telles que la paix, la joie, la douceur, seront reconnues aussi de l’extérieur.
Dans la pratique, cette sorte d’aide peut se faire à différents niveaux. Par exemple, dans l’assemblée ou l’église, chaque chrétien expérimenté peut s’occuper d’un ou de plusieurs jeunes; les plus âgés seront eux soumis au pasteur.
A la maison, chez eux ou chez soi, on peut s’occuper de gens qui ne sont pas encore prêts à s’engager dans une assemblée ou dans l’église. D’autres formes sont les églises de maison, ou bien des cours spéciaux mettant l’accent sur le développement personnel.
L’amour de Dieu atteint à travers nous d’autres personnes, et ces affirmations doivent nous encourager à agir selon la méthode conséquente enseignée par Jésus.
Ainsi la jeune génération aura, à la place d’un chaos de valeurs sans références résultant dans une insécurité profonde, un fondement solide, plein de contenu qui lui permettra de faire face à toutes les situations extérieures avec des attitudes saines et valables.
- Edité par Fuchs Charlotte
par le pasteur Gottfried Osei-Mensah
4. L’EGLISE ET LA JUSTICE SOCIALE: Instrument de révolte ou agent de réforme ?
Là aussi, c’est une question douloureuse et nous pourrions en discuter à l’infini. Nous devons nous rappeler que l’Eglise est un messager de réconciliation prêchant la paix entre Dieu et l’homme, et entre l’homme et son frère humain. La base de son message est la justice de Dieu et le pardon gratuit de Dieu (cf. Rom. 3: 23-26, 2 Cor. 5: 18-20, Eph. 2: 14-16, Rom. 12: 14-21).
En proclamant que la justice de Dieu s’applique à une société particulière, l’Eglise doit être conciliante, mais courageuse; et refuser de se plier aux demandes injustes d’une autorité oppressive (cf. Actes 5: 29). Ce que je veux dire par là, c’est que l’Eglise ne doit pas se taire lorsqu’il y a de l’injustice dans la société. Elle doit apporter à l’appui la Parole de Dieu et faire qu’elle soit appropriée à cette situation précise ; et elle doit refuser de se plier aux menaces qu’une autorité oppressive peut faire planer sur elle. Elle doit être prête à souffrir pour sa position. Dans Actes 5 : 27-42, les apôtres comparaissent devant le Sanhédrin qui les avait menacés plus d’une fois. Et ils lui disent bien en face: « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (v. 29). Ils doivent payer cela. Ils y ont presque laissé leur vie. Certains d’entre eux sont d’ailleurs morts par la suite. A ce moment précis, ils ont été battus. Mais on nous dit qu’ils ont quitté le conseil tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus-Christ. Voilà l’exemple qui nous a été tracé et nous devons le suivre courageusement sains hésiter, proclamant la justice de Dieu sans crainte, mais d’une manière conciliante.
Il ne faut pas que nous prononcions des paroles pouvant enflammer inutilement la société, mais nous devons dire la vérité sans compromis quoi qu’il arrive, et être prêts à souffrir pour elle s’il le faut. En faisant cela en tant que corps, en tant qu’Eglise (et c’est souvent aux pasteurs ou aux dirigeants qu’églises qu’il incombe de parler au nom de toute l’Eglise, nous devons comprendre que la conscience des chrétiens est soumise individuellement au Seigneur. L’Eglise, en tant que corps, ne doit forcer aucun membre à entreprendre une action contre sa conscience ou contre sa volonté.
Voilà encore un point controversé. L’Eglise dans son ensemble peut prendre position sur une question particulière. C’est la position de l’Eglise ; mais si un chrétien en tant qu’individu ou un groupe minoritaire dans l’Association a une opinion différente, l’Eglise ne doit pas exercer de pression pour l’obliger à suivre sa ligne de conduite contre sa conscience.
5. L’EGLISE ET L’ESCHATOLOGIE: une communauté terrestre humanisée ou un nouveau ciel et une terre nouvelle ?Le message de salut de l’Eglise ne doit pas se rapporter seulement à l’individu, à l’Eglise et au Seigneur, mais aussi à l’ensemble de l’objectif de Dieu en ce monde. En Jésus-Christ, nous avons un point de référence stable pour évaluer toute l’histoire, ainsi qu’un gage sûr d’eschatologie réaliste 5 (cf. Eph. 1: 9-10, 2 Pierre 3: 10-13, etc.).
La nouvelle dimension que l’espérance chrétienne introduit dans la vie dès à présent peut être illustrée de deux manières :
a) L’homme à la recherche de la plénitude.L’homme, ainsi que le reste de la création de Dieu, clame son désir de réaliser sa personnalité (Rom. 8: 2-23). Nous combattons l’analphabétisme, la maladie, la pauvreté, l’injustice sociale et la pollution parce qu’ils menacent la plénitude dans le domaine de l’esprit, du corps et du bien-être personnel. Mais à la mort, l’agent certain de la désintégration finale de l’homme, celui-ci n’a pas de réponse !
A ce niveau, le chrétien se sépare du non croyant. Nous avons une espérance sans faille en un Sauveur vivant qui a triomphé de la mort et nous a montré la voie de la vie éternelle par la foi en Lui. Il nous a réconciliés avec le Dieu Personnel, la source de notre vraie personnalité, et c’est maintenant que nous nous réjouissons dans l’espoir de réaliser la gloire de Dieu, dont tous les hommes sont privés à cause du péché. Alors que le genre humain non croyant doit faire face à la frustration d’un combat perdu d’avance, la lutte du chrétien ne peut pas être vaine. Dieu nous a promis le plein épanouissement, non seulement de notre personnalité, mais également de notre environnement (cf. 2 Pierre 3: 13, I Jean 3: 1-3, Apoc. 21 : 27).
b) L’homme à la recherche de l’harmonie.Nous vivons dans un monde déchiré par la haine, la lutte et la guerre. Des événements récents ont souligné combien la paix et l’harmonie sont rares – que ce soit dans les relations personnelles, familiales, tribales, raciales, industrielles ou internationales – même entre les différentes sections de l’Eglise chrétienne! Et pourtant, nous recherchons tous la paix !
Je me souviens du discours prononcé par U. Thant avant sa démission de son poste aux Nations Unies. Il a cité « la frustration » comme un facteur majeur de sa démission. Il a été honnête. On a dit: « Nous prenons des mesures au Conseil des Nations-Unies et nous mettons au point des solutions réalisables aux différents problèmes de relations et… elles ne se réalisent jamais! ». C’est ainsi qu’il est allé de frustration en frustration, à tel point que sa santé s’en est ressentie; il n’a pas pu continuer et a dû démissionner.
Seul le chrétien peut chercher à atteindre l’harmonie sans désespérer. Christ a posé une fondation solide pour la paix avec Dieu et « renversé les murs d’inimitié qui séparent les chrétiens ». Nous avons maintenant un avant-goût, et seulement un avant-goût, de la réalisation certaine de nos aspirations dans l’autre monde (cf. Apoc. 7: 9-10).
Ainsi donc le chrétien recherche la plénitude et l’harmonie parmi les hommes, non pas uniquement par instinct de conservation, mais parce qu’elles sont bonnes et que Dieu les a promises.
CONCLUSION.Nous avons examiné la nature et la fonction de l’Eglise dans le monde : sa place dans la communauté des hommes et des femmes; ses rapports avec la génération de désespoir et de violence; sa réponse à la révolution culturelle ; son attitude à l’égard de la justice sociale; et son espérance.
Nous avons vu ce que nous (chrétiens) partageons en commun avec le reste du genre humain ; et, en même temps, quelle différence radicale l’appel de Dieu a introduite entre nous et le reste de l’humanité.
Il faut que nous gardions ces deux choses en équilibre. Ce qu’on appelle « l’appartenance à ce monde-ci » et « l’appartenance à l’autre monde » doivent être maintenues en équilibre dans notre foi et notre expérience chrétiennes. Pour ce qui est du premier (ce monde-ci), notre citoyenneté du monde ici-bas nous qualifie pour participer à l’humanité. Parce que j’y appartiens en tant qu’homme, je peux aller partout où peuvent aller les hommes et partager leurs expériences. Si j’étais un ange, peut- être me fuiraient-ils ! Mais parce que je suis un homme, je peux me mêler aux autres et partager leur vie. Le Seigneur nous a appelés et envoyés dans le monde afin que nous partagions pleinement la vie de l’humanité. Mais notre appartenance à l’autre monde (ou, si vous voulez, notre citoyenneté du ciel) nous qualifie pour porter le message de Dieu, le message distinctif et salvateur de Dieu au genre humain.
Il nous a faits citoyens du ciel et nous a chargés d’un message distinctif et spécifique, de telle sorte que nous soyons ceux qui apportent à la société un message distinctif de Dieu, et qui le rendent approprié aux différentes situations.
Notre efficacité en tant que messagers de Dieu dépend de notre aptitude, par Sa grâce, à réunir l’aspect « de ce monde » et l’aspect « de l’autre monde » de notre foi.
Puisse le Seigneur notre Dieu, « qui nous a fait sortir du monde pour nous envoyer dans le monde à une époque comme celle-ci, nous accorder son Saint-Esprit et Sa puissance afin que nous le servions fidèlement, Lui ainsi que notre génération pour l’amour de Lui.REFERENCES
5) Michael Green: Evangelism in the Early Church (L’Evangélisation dans l’Eglise primitive). Hodder & Stoughton, Londres, p. 276.
- Edité par Osei-Menah Gottfried
« Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus… »
Ce verset biblique peut être comparé à une abondante provision de nourriture spirituelle. Chaque mot possède une valeur nutritive, une sainte richesse.
UN TITRE DE NOBLESSE: « Le Dieu de Paix »
Avec majesté et autorité, ce Dieu de Paix proclame : La noblesse de Sa SaintetéL’authenticité de Son Amour
La bienfaisance de Son Repos
La puissance de Sa Parole
Les ressources de Sa Grâce
La stabilité de Ses Entreprises
La conscience de Ses Soins
La beauté de Son Caractère
La gloire de Sa Nature
UN ACTE DE TOUTE PUISSANCE:
« Ramener d’entre les morts notre Seigneur Jésus-Christ » Annoncé d’avance, cet acte de souveraineté a été : Sans être retenu par une lourde pierreSans être incommodé par des épices inutiles
Sans être enveloppé de bandages gênants Dieu a ramené son Fils à la vie au travers de tous ces handicaps : Le hadès n’a pu le retenir
La tombe n’a pu lui imposer la corruption
L’enfer n’a pas pu lui infliger son châtiment
UN CARACTERE PASTORAL: « Le GRAND Berger des brebis »
Celui qui a dit: « Je suis le bon berger » vit pour bénir son peuple, le prendre en charge; comme Il est mort pour l’avoir avec Lui pendant l’éternité. Ce peuple est : Racheté par le sang de la croixProtégé par une main habile
Conduit par un Esprit omniscient
Gardé par une grâce bienfaisante
Sanctifié par une Parole impérissable
Marqué par un sceau de souveraineté
Nourri par la certitude de promesses immuables
Jésus est grand pour accomplir tout cela et il aime à servir ceux qui sont à Lui.
UN SANG PROPITIATOIRE: « Le sang d’une alliance éternelle »
Par le moyen du sang versé à la Croix de Golgotha : Le ciel est satisfaitLa justice est magnifiée
Les croyants sont sanctifiés
Sa loi est gratifiée
Les pécheurs sont justifiés
Les serviteurs sont récompensés
Les fidèles sont glorifiés
L’Alliance conclue entre le Père et le Fils, au bénéfice de nous tous, est d’un profit éternel. Cela rend capable de toute bonne oeuvre pour l’accomplissement de Sa volonté. Qu’il fasse en nous ce qui Lui est agréable par Jésus-Christ auquel soit la gloire aux siècles des siècles. Amen !
- Edité par Ferazzini Willy
Il faut enseigner à nos amis de ne pas écouter ou suivre toutes les voix qui se font entendre.
La voix du Diable même a été entendue parmi les « Fils de Dieu » (Job 1 : 6-9), et vous découvrez qu’il n’était point à cette place dans un but louable. Il ne l’est jamais.
C’est là que le don de discernement doit être appliqué, ainsi que dans I Jn 4: 1-4 (éprouvez les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu). Là où une voix ou des voix se font entendre, et là où quelque intense impression est perçue de faire ceci ou cela, appliquez le mot de passe à la puissance qui nous influence, avant de lui permettre de pénétrer en nous.
Tout esprit ou démon est effrayé par le sang de Jésus; le sang est un poison à son égard. Les spirites le haïssent, ce qui est une très bonne preuve. Et aucune puissance mauvaise ne reconnaîtra Christ comme « venu en chair », ou ne le reconnaîtra comme Roi et Seigneur (I Co.12: 3).
Alors, nous serons parfaitement en sécurité, ayant été aspergés par le sang, et nous sommes gardés par Sa puissance.
- Edité par Barratt T.B.
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