PROMESSES
Saint-Jean indique deux résurrections, la seconde devant se produire au terme du Millénium (Apoc. 20, 5a) et comportant la résurrection de tous les morts non encore ressuscités (résurrection des impies).
La première résurrection s’applique aux saints et martyrs convertis dans la grande tribulation (Apoc. 20, 4, 5b, 6a). C’est la résurrection pour la vie glorieuse. Cette première résurrection concerne donc également les croyants qui seront ressuscités ou enlevés à la parousie (1 Thess. 4, 16-17). C’est la résurrection d’entre les morts, par opposition à la résurrection des morts.
La résurrection d’entre des morts – Elle sera le privilège de certains parmi les morts.
De quels morts? De ceux qui «appartiennent à Christ» (1 Cor. 15, 23): ceux qui, non seulement auront cru à son sacrifice, mais qui auront lavé leur robe dans le sang de l’agneau (Apoc. 7, 9-10), qui auront combattu le bon combat (2 Tim. 4, 7), qui auront vaincu Satan et conquis la couronne (lire: Apoc. 2, 9-10-11; 3, 5, 12, 21; 2 Tim. 1, 8; Phil. 3, 7-14; 2 Tim. 4, 7-8).
1. A l’enlèvement a) Résurrection des morts en Christ, ceux de l’ancienne et de la nouvelle Alliance, morts avant l’avènement du Seigneur (1 Thess. 4, 16).
b) Enlèvement des croyants vivant lors de l’avènement de Christ (1 Thess. 4, 17).
2. A la fin de la grande tribulation
Résurrection des vainqueurs de cette effroyable épreuve (Apoc. 20,4). Il s’écoulera donc un intervalle d’au moins sept ans entre ces deux moments.
Epilogue -Les vainqueurs ressuscités seront associés à Christ. Associés dans une semblable résurrection glorieuse (1 Cor. 15, 49; Phil. 3, 21).
Pour eux, pas de jugement (Jean 5, 24), pas de seconde mort (Apoc. 20, 6).
Associés pour régner
Règne sur la terre, pendant le Millénium (Apoc. 5, 10; 20, 4c, 6b). Règne dans la Jérusalem céleste, aux siècles des siècles (Apoc. 22, 5). On comprend la déclaration de l’Esprit: «Heureux et saints ceux qui auront part à la première résurrection » (Apoc. 20,6).
Par une vie persévérante de fidélité, de sanctification, de combat contre Satan, par notre amour pour Son avènement (2 Tim. 4, 8), c’est-à-dire par notre attente vigilante de Sa venue, préparons-nous à l’apothéose de cette résurrection des saints, de cette résurrection glorieuse d’entre les morts.
- Edité par Lamorte André
«Alexandre, César, Charlemagne et moi, nous avons fondé des empires. Mais sur quoi ont été construites les réalisations de notre génie? Sur la force. Jésus-Christ seul a fondé son empire sur l’AMOUR, et à cette heure, des millions d’hommes mourraient pour Lui ».
- Edité par Promesses
Qui est Jésus-Christ? Est-il homme? Est-il Dieu? Sa mort sur la croix fait-elle de lui le Sauveur du monde ou un martyr comme tant d’autres? Appartient-il au passé ou reviendra-t-il bientôt en juge et en triomphateur?
LE MESSIE PROMIS
Il importe de savoir que la venue au monde de Jésus-Christ était annoncée depuis des milliers d’années. Dès la chute de nos premiers parents, dès l’apparition du mal sur la terre, de la souffrance et de la mort, Dieu promit qu’il susciterait un libérateur de la postérité de la femme. Vous lisez cela dans la Bible, au livre de la Genèse, chapitre 3. L’humanité, privée du paradis par sa désobéissance, tourna toujours plus le dos à son Créateur.
Par leur immoralité sans frein, les hommes provoquèrent les jugements du déluge et de la tour de Babel, où Dieu les dispersa et confondit leurs langues. Les nations furent ainsi provisoirement abandonnées à elles-mêmes et mises en quelque sorte en marge du plan de Dieu.
ISRAËL: TROIS TACHES
C’est alors que le Seigneur suscita le peuple d’Israël, chargé d’une triple et merveilleuse tâche: conserver pure la connaissance du vrai Dieu, consigner sa révélation dans la Bible et donner un jour au monde le Messie issu de son sein. Au chapitre 12 de la Genèse, le Seigneur promet à Abraham, l’ancêtre du peuple juif, que toutes les familles de la terre seront un jour bénies en sa postérité, c’est-à-dire en Celui de ses descendants par lequel s’accomplira la promesse. Dans Genèse 49, verset 10, Jacob précise que le Rédempteur surgira de la tribu de Juda. Plus tard, dans le deuxième livre de Samuel, chapitre 7, David apprend que le Messie, ce qui veut dire le Christ, naîtra de sa famille royale et sera appelé Fils de David. C’est ainsi que Jésus est présenté par les deux généalogies des Evangiles de Matthieu, chapitre 1 et de Luc, chapitre 3.
PROPHÈTES EN ISRAËL
Avec les précisions les plus stupéfiantes, les prophètes d’Israël ont, bien des siècles à l’avance, décrit la Personne et l’oeuvre du Sauveur promis. Selon Esaïe, il devra naître d’une vierge, dans la famille de David. Michée précise que sa naissance se produira à Bethléhem et selon Jérémie, les petits enfants y seront massacrés à cette occasion. La fuite en Egypte est prédite par Osée. Selon Esaïe encore, le prophète messianique par excellence, le Christ sera élevé en Galilée. Le peuple le méconnaîtra et le rejettera, tandis qu’on le livrera aux coups et aux crachats. D’après le célèbre chapitre 53 d’Esaïe, le Christ sera l’homme de douleur habitué à la souffrance, méprisé et abandonné des hommes. Dieu permettra qu’il soit frappé à notre place, mené comme un agneau à la boucherie. Le châtiment de nos péchés retombera sur lui et son sacrifice expiatoire nous apportera le salut et la paix. Il aura, dit encore Esaïe, son sépulcre parmi les méchants et son tombeau avec le riche: effectivement, Jésus-Christ a été crucifié entre deux brigands et enseveli dans le tombeau neuf de Joseph d’Arimathée. Enfin, le Messie sera glorieusement ressuscité.
LES PSAUMES
Mais ce n’est pas tout. Les Psaumes, rédigés environ mille ans avant Jésus-Christ, sont également pleins de prophéties messianiques: le Christ sera trahi par l’un de ses intimes (Ps. 41). Pendant son supplice, on lui offrira à boire du fiel et du vinaigre (Ps. 69). Ses pieds et ses mains seront percés, ses vêtements partagés, sa tunique tirée au sort (Ps. 22). De tels détails sont d’autant plus bouleversants que la crucifixion était une torture inconnue des Juifs et introduite par les Romains en Palestine. Quant à Zacharie, après avoir annoncé que Jésus, comme un roi pacifique, entrerait à Jérusalem monté sur un âne, il ajoute que les disciples eux-mêmes l’abandonneront et qu’il sera vendu pour trente pièces d’argent.
MANUSCRITS DE LA MER MORTE
Si de telles prophéties ont pu être apportées bien des siècles avant les événements prédits, comment ne pas croire à l’inspiration divine de leurs auteurs? Ce n’est pas ainsi que l’on invente. Nous avons, par exemple, dans les découvertes récentes des manuscrits de la Mer morte, la preuve irréfutable de l’ancienneté et de l’authenticité du texte biblique; écrit en hébreu si longtemps avant notre ère, il n’a pas pu être modifié plus tard par les chrétiens.
PRÉPARER SA VENUE
Pourquoi l’Ecriture sainte prend-elle soin d’annoncer aussi minutieusement ce qui allait se produire? C’est qu’il s’agissait de préparer la venue dans le monde du Fils de Dieu. Une telle certitude était l’espoir des Israélites pieux. Ils avaient l’assurance que bientôt le Messie souffrant et glorieux leur apporterait le pardon et la vie éternelle. Dieu voulait ainsi que l’on reconnût son Fils à sa venue.
ÉCRITURE ACCOMPLIE
Philippe, l’un des premiers disciples, s’écrie plein de joie: « Nous avons trouvé Celui de qui Moïse a écrit dans sa loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth.» Aussi les évangélistes ont-ils soin de noter après chaque incident de la vie du Christ: « tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète» ou « afin que l’Ecriture fût accomplie».
Un fait tragique est que Jésus-Christ étant venu chez les siens, les siens ne l’ont pas reçu. Il en, est de même aujourd’hui. Les prophéties bibliques sont toujours là, à notre portée. Leur clair message devrait suffire à nous faire comprendre le plan de Dieu à notre égard. Le Christ nous a été envoyé du ciel dûment accrédité. L’avons-nous personnellement reçu comme notre Sauveur? Nous avons tous transgressé la loi divine, nous sommes tous accusés par notre conscience et nous savons pertinemment que devant la justice absolue du Seigneur, ils nous est impossible de nous tirer d’affaire tout seul.
Le Christ a déclaré formellement: «Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi.» Puissiez-vous ne pas être de ceux qui, par leur indifférence ou leur incrédulité, rendent nul à leur égard le dessein de Dieu.
- Edité par Pache René
Daniel, jeune homme juif, de famille noble, si ce n’est royale (Dan. l, 3), raconte comment il fut déporté à Babylone en 606 av. J.Ch. Là, il fut instruit dans la science et la langue des Chaldéens. Il entra par la suite au service du roi.
Longtemps après, alors qu’il avait plus de 80 ans, lisant les Ecritures, en particulier Jérémie 25, 11-12, il découvre que le temps de la libération pour son peuple est proche.
Daniel tourne alors sa face vers le Seigneur pour chercher sa volonté par la prière, la supplication, dans le jeûne, le sac et la cendre. A une si remarquable prière, la réponse de Dieu ne se fait pas attendre; elle vient même avant que Daniel ne l’ait achevée (v. 20). «Je parlais encore en priant, et l’ange Gabriel que j’avais vu dans la vision au commencement, volant avec rapidité, me toucha vers le temps de l’offrande du gâteau du soir. Il me fit comprendre et me parla et dit: Daniel, je suis maintenant sorti pour éclairer ton intelligence. Au commencement de tes supplications, la parole est sortie, et je suis venu pour te la déclarer, car tu es un bien-aimé.»
«Comprends donc la parole, et sois intelligent dans la vision.» Et l’ange Gabriel communique à Daniel une révélation qui dépasse en importance celle de Jérémie, laquelle fixait à 70 années la durée de la captivité babylonienne pour le peuple juif. Voici la révélation accordée à Daniel. «Soixante-dix semaines ont été déterminées pour ton peuple et pour la sainte ville, pour clore la transgression et pour en finir avec les péchés, pour faire propitiation pour l’iniquité, pour introduire la justice des siècles, pour sceller la vision et la prophétie, et pour oindre le saint des saints.»
«Et sache et comprends: depuis la sortie de la parole pour rétablir et rebâtir Jérusalem, jusqu’au Messie, le prince, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, la place et le fossé seront rebâtis, et cela en des temps de trouble. Après les soixante-deux semaines, le Messie sera retranché et n’aura rien» (v.24-26).
Nous savons que dans cette prophétie, un jour correspond à une année et une semaine à sept années. C’est ainsi que l’apôtre Jean le précise lorsqu’il parle de la moitié de la 70e semaine (42 mois, Apoc. 13, 5; 1260 jours, Apoc. 11, 3; un temps, des temps et la moitié d’un temps, Apoc. 12, 14). Les 70 semaines ont un point de départ précis, indiqué en Néhémie 2, 1-8. Il s’agit du décret du roi Artaxerxès autorisant la reconstruction de Jérusalem, en la vingtième année de son règne, au mois de Nîsan, 445 avant Jésus-Christ.
Les 70 semaines sont donc divisées en trois périodes.
1. Sept semaines, soit 49 années pendant lesquelles la place et le fossé seront rebâtis en des temps troublés – les temps de Néhémie et d’Esdras.
2. 62 semaines sont ajoutées aux sept premières, ce qui fait 69 semaines ou 483 ans, nous amenant à la mort du Messie (v. 26). «II vint chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu» (Jean l, 11 ).
3. Il y a lieu de constater que le Messie ayant été rejeté après la fin de la 69e semaine (d’années), le ciel est sa demeure jusqu’au temps où il reviendra pour ce qui est appelé «le rétablissement de toutes choses» (soit son retour pour régner sur Israël). Ainsi, entre la 69e semaine, qui marque le rejet du Christ, et la 70e semaine (laquelle est à venir), s’ouvre une parenthèse, soit un temps indéterminé et non prophétique, pendant laquelle l’église, épouse de Christ se forme. L’église a une destinée céleste et sera tout d’abord enlevée «à la ren- contre du Seigneur» (1 Thes. 4, 16-17 et 1 Cor. 15, 51-52).
C’est après cet enlèvement que la 70e semaine de Daniel 9 se déroulera, avec à son échéance, l’établissement du royaume «par l’apparition du Seigneur en gloire». Ce sera l’accomplissement de toutes les promesses faites à Israël.
- Edité par Racine Ch.
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