PROMESSES
Décision de foi :
Ruth répondit: « Ne me presse pas de te laisser. Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai ».(Ruth 1 : 16)
Décision d’amour :
Ses parents appelèrent Rebecca et lui dirent: « Veux-tu aller avec cet homme ? » Elle répondit: « j’irai ».(Ge. 24 : 58)
Décision de principe :
Barak dit à Débora : « Si tu viens avec moi, j’irai, Elle répondit: « J’irai! bien avec toi, mais tu n’auras pas de gloire, car l’Eternel livrera Sisera entre les mains d’une femme ». Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.(Jg, 4 : 8-9)
Décision de faiblesse :
Samson se réveilla de son sommeil et dit: « J’irai et m’en tirerai comme les autres fois; je me dégagerai ». Il ne savait pas que l’Eternel s’était retiré de lui. (Jg.16:20)Décision de communion :
Elisée répondit au jeune homme qui lui demandait: « Consens à venir avec tes serviteurs » : J’irai et il parut avec eux.(Jg. 6 : 3)
Décision de repentance :
Sans vergogne le prodigue résolut et dit: « Je me lèverai et i’irai vers mon père et je lui dirai: « Mon père, j’ai péché contre toi ».(Lu. 15: 18)
- Edité par Ferazzini Willy
I) Préfigurations de sa personne
Le bélier d’Abraham (Ge. 22 : 13).Joseph, le fils bien-aimé de la vieillesse d’Israël (Ge. 37 : 3).
L’agneau sans défaut de la Pâque juive (Ex. 12 : 5 – Es. 53 : 7).
L’astre éclatant (No. 24 : 17).
Le bras de l’Eternel (Es. 53 : 1).
Une bannière pour les peuples (Es. 11 : 10).
Le Berger (Es. 40: 11).
Le chef de l’armée de l’Eternel (Jos. 5 : 14).
L’ange de l’Eternel (Jg. 6 : 12).
Boaz, l’homme riche et puissant (Ru. 2 : 1).
Le quatrième homme dans la fournaise (Da. 3 : 25).
Le mystérieux Melchisédeck sacrificateur du Très-Haut (Ge. 14: 19 5: 6-7).
L ‘huile sainte et le parfum saint (Ex. 30 : 22-33).
II) Préfigurations de son oeuvre
L’habit de peau donné par Dieu à Adam et Eve (Ge. 3: 21).Le bélier de substitution pour le sacrifice d’Isaac (Ge. 22: 13).
Joseph envoyé chercher ses frères (Ge. 37 : 16).
Joseph sauve ses frères (Ge. 45: 5 et 7).
L’agneau de la Pâque (Ex. 12: 5).
Le sacrifice pour le péché involontaire (Lé. 5 : 14- 21).
L ‘holocauste perpétuel (Lé. 6 : 1 -6).
L’eau de purification (No.19 : 9).
L’ange dans la vision du sacrificateur Josué (Za. 3 : 4- 5).
III) Préfiguration de sa vie
Joseph vendu par ses frères (Ge. 37: 25- 28).
- Edité par Laurent Denis
Plusieurs personnes voudraient bien rayer le mot « péché » du dictionnaire ou le reléguer aux oubliettes en disant que c’est un anachronisme. Ce qui est malheureux, c’est qu’on ne peut pas se débarrasser en même temps de la réalité que le mot recouvre. S’il n’y a plus de péchés, comme certains le prétendent, pourquoi a-t-on encore besoin de serrures, de lois, de coffres-forts, de policiers, de prisons ? Même si on voulait se boucher les yeux pour ne pas le voir, le péché nous environne de partout.
Le péché est universelLa Bible affirme d’un bout à l’autre que tous les hommes sont pécheurs. Le roi Salomon, l’homme le plus sage que la terre ait porté, a dit: « Il n’y a point d’homme qui ne pèche » (I Rois 8: 46). Le prophète Esaïe, qui a reçu de Dieu les plus merveilleuses prophéties concernant la venue de Jésus-Christ, a écrit: « Nous sommes tous comme des impurs et toute notre justice est comme un vêtement souillé » (Es. 64: 5), Paul, qui avait été un pharisien acharné et qui avait combattu les chrétiens, a écrit le résumé de son enseignement: « Il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Ro. 3 : 23). Jésus disait: « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Mc 2 : 17).
Pécher, c’est désobéir à DieuDieu a créé l’homme et lui a fait connaître la voie qu’il devait suivre pour être heureux. Mais l’homme n’a pas voulu suivre la voie que Dieu lui indiquait et il a décidé de tracer lui-même sa voie; il a voulu choisir lui-même ce qui était bien et ce qui était mal.
La voie tracée par Dieu n’a jamais changé au cours des siècles puisque Dieu ne change pas; mais ce que les hommes ont considéré comme bien ou mal a constamment changé. Quand on pèche, on pèche toujours contre Dieu parce que c’est lui qui a donné la loi. On peut aussi pécher en même temps contre soi-même ou contre nos semblables.
Le péché est graveQuand on fait quelque chose de mal, notre conscience nous le reproche. Pour faire taire la voix de notre conscience, nous nous trouvons des excuses et nous essayons de nous convaincre que le péché n’est pas grave. Mais les conséquences du péché sont très graves puisque le péché a des répercussions – sur trois plans: Dieu, nous-mêmes, nos semblables.
Le péché nous sépare de DieuDieu est saint et il ne peut entrer en contact avec le péché. « Ses yeux sont trop purs pour voir le mal et il ne peut pas regarder l’iniquité » (Ha. 1 : 13). Le péché sépare de Dieu parce que celui qui pèche fuit Dieu. « Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face » (Es. 59 : 2). Dieu a créé l’homme pour qu’il soit en relation avec lui; par ses péchés, l’homme a mis fin à cette relation et il a créé un vide en lui. L’homme ayant perdu cette dimension, est devenu un continuel insatisfait et il a essayé d’oublier ce vide par toutes les distractions qu’il a pu inventer. Incapable de l’oublier vraiment, il a essayé de le remplir par les possessions matérielles, la philosophie, la méditation et les autres recettes immanquables de bonheur. Mais ce vide a une forme de Dieu et Dieu est le seul à pouvoir le remplir. Beaucoup de gens se découragent, font des dépressions nerveuses ou se suicident lorsqu’ils se rendent compte que leur vie n’a plus de sens. Et pourtant beaucoup disent que le péché n’est pas grave !
Le péché nous rend esclavesQuand nous péchons, nous n’acceptons plus que Dieu soit notre maître, mais nous tombons alors sous un autre maître, le péché. A cause de sa rébellion contre Dieu. l’homme s’est corrompu, il s’est enfoncé de plus en plus dans le mal. Jésus a dit: « C’est du dedans, c’est du coeur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement… Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l’homme» (Mc 7 : 21-23).
Nous avons tous un péché mignon, qui n’est pas toujours tellement mignon et dont nous sommes incapables de nous débarrasser. Toutes les résolutions que nous prenons ne servent à rien. Parfois, après beaucoup d’efforts, nous parvenons à nous débarrasser d’un mauvais penchant; mais ce penchant n’est qu’un des effets de notre nature corrompue. Nous ne pourrons jamais nous débarrasser de cette mauvaise nature. A cause de l’esclavage auquel leur péché les soumettent, les gens ne sont plus complètement libres de leurs actes. Et pourtant beaucoup disent que le péché n’est pas grave.
Le péché nous dresse les uns contre les autresLe péché gâche nos relations avec nos semblables; il est une source de divisions. L’homme est égoïste, il veut tout ramener à lui; il veut que les autres l’aiment et respectent ses droits, mais lui, pour faire respecter les siens, empiète souvent sur ceux des autres. Par l’éducation et le savoir-vivre, nous pouvons camoufler notre égoïsme mais nous demeurons des égoïstes camouflés.
Les conflits entre maris et femmes, entre parents et enfants, entre employeurs et employés montrent que nous ne tenons pas vraiment à connaître le point de vue des autres, nous sommes trop occupés à défendre le nôtre. Nous manquons d’amour les uns pour les autres, nous vivons dans un interminable état de guerre froide. Malgré toutes les disputes, les querelles et les engueulades, beaucoup disent que le péché n’est pas grave. Confessons donc à Dieu nos péchés.
Dieu est intervenu Dieu nous connaissait bien et il savait que nous viendrions à ne plus pouvoir nous en sortir nous-mêmes. Il a donc pris l’initiative de régler les problèmes dans lesquels nous nous étions empêtrés par nos désobéissances. Pour cela, il a envoyé son Fils, le Seigneur Jésus-Christ, mourir sur la croix. Jésus nous réconcilie avec Dieu Jésus est venu mettre fin à l’état de guerre entre nous et Dieu en prenant sur lui tous nos torts. Sur la croix, il a subi la condamnation que nos péchés nous avaient méritée. Nous pouvons donc maintenant nous tourner librement vers Dieu afin de retrouver le contact que nous avions perdu. Jésus nous donne une nouvelle nature Jésus est également venu nous libérer de notre nature corrompue en nous donnant une nouvelle nature par son Esprit qui vient habiter en nous quand nous mettons notre confiance en Lui. Son Esprit nous rend capables de dominer notre vieille nature qui nous pousse à pécher. Jésus nous unitJésus est aussi venu renverser le mur qui nous séparait de nos semblables. Il unit les croyants dans son église. Nous sommes unis parce que nous avons le même Seigneur, le même Esprit et le même but : glorifier Dieu.
Pour solutionner le problème du péché, l’homme a nié le péché. Mais Dieu a envoyé son Fils, Jésus-Christ. Ne jouons plus à l’autruche, mais reconnaissons l’amour que Dieu a eu pour nous, afin qu’il transforme notre vie.
- Edité par Routhier M.
M. J. M. Houston dirige un institut de théologie Emmaüs à Vancouver, au Canada. Son troisième message a pour titre :
« Les valeurs chrétiennes dans la vie de la cité »
c’est-à-dire l’évangélisation dans les grandes villes. En peu de lignes, il présente le contexte moderne dans lequel nous vivons, ce qui est le cas de la plupart de nos lecteurs. Il suggère d’utiliser au mieux les forces latentes que représente chaque nouveau converti à Dieu et à Christ. Nous recommandons ces lignes à l’attention des pasteurs, élèves en théologie, étudiants, etc.De nos jours, de cinq personnes qui trouvent le chemin du salut éternel, quatre ne descendent pas de familles chrétiennes. Il est de toute nécessité de leur donner une instruction biblique de base, en les entourant de quelques conseils concernant le comportement du chrétien dans sa nouvelle relation avec les siens et le monde en général.
- Edité par Lüscher Henri
selon Jean 3
1) Le caractère de Dieu | (verset 16) | Amour |
2) La mission du Christ | (v.2 et 17) | Salut |
3) La puissance de l’Esprit | (verset 8) | Don de la vie |
4) Le besoin de l’homme | (v.3 et 19) | Régénération du coeur |
5) La condition de vie | (v.14 et 15) | Croyance en Dieu |
6) La conséquence de l’incrédulité | (v.18 et 19) | Condamnation |
7) L’évidence de la foi | (verset 21) | Bonnes oeuvres |
- Edité par Ferazzini Willy
Une soeur parle à ses soeurs en Christ (11)
ou Sara devient mère (Gen. 18. 1-15)
1) Plus d’espoir !
Sara n’a plus d’espoir d’avoir des enfants (v. 11). Elle est âgée de nonante ans (Gen. 17: 17), son corps est usé par les années. Elle n’est donc humainement plus en état de pouvoir enfanter (Ro, 4 : 1,9). La souffrance est certainement présente dans le coeur de Sara, souffrance de ne pouvoir être mère. En Israël, le fait de ne pas avoir d’enfant était considéré comme un opprobre, c’était une sorte de honte. La femme avait pour rôle de perpétuer la descendance de la famille dont elle faisait partie. Sara n’a pas ce privilège. Et pourtant, c’est au sein même de cette impossibilité aux yeux des hommes que la puissance de Dieu se manifeste.
2) Incrédulité de Sara (v. 12).
Sara a certainement vu ces hommes arriver. Elle ne les connaît pas. Elle reste dans la tente et simplement obéit aux ordres de son mari (v. 6). Quel exemple! Mais notons aussi qu’Abraham se démène pour recevoir ces envoyés de Dieu (v. 7-8). Le travail est partagé. Abraham ne traite pas sa femme comme une esclave qui est là pour accueillir tous ces caprices. Cette soumission de la femme au mari est donc possible dans l’amour réciproque en réponse au respect mutuel et à la prévoyance de l’homme (cf, Ep.5: 22-31).
La curiosité de Sara est mise à rude épreuve. Elle aimerait bien savoir qui sont ces hommes, ce qu’ils ont à dire. N’y tenant plus, elle se glisse à l’entrée de la tente pour écouter la conversation. Quelle n’est pas sa surprise en entendant un des hommes annoncer à Abraham qu’elle aura un fils (v. 10). Soudain l’impossible devient possible. Mais Sara a de la peine à y croire. Elle rit intérieurement en regardant la situation en face. Elle est tout d’abord incrédule aux promesses de Dieu. Elle raisonne avec son esprit humain. Dans cette situation sans espoir, elle ne peut envisager l’intervention toute puissante de Dieu. Le Seigneur met au jour l’incrédulité de Sara afin de l’en délivrer et de lui permettre de croire à la réalité de sa promesse (v. 13). Sara, effrayée de constater que Dieu a lu les pensées de son coeur, se met à mentir: « Je n’ai pas ri ». Peut-être a-t-elle honte de sa réaction, de son manque de confiance dans la parole du Seigneur. Dieu ne lui fait aucun reproche, aucune morale, Il révèle simplement la vérité. Du reste, Sara n’est pas la seule à avoir ri à l’annonce de cette nouvelle. Abraham a eu la même réaction, bien avant elle, lorsque Dieu lui a parlé de son plan (Gen. 17: 17).
Ne jetons pas la pierre à Sara. Ne sommes-nous pas aussi assaillies par les doutes lorsque Dieu nous dévoile clairement ses promesses pour notre vie ? L’incrédulité doit être dénoncée dans notre existence. C’est un moment pénible à vivre. Mais il n’existe pas d’autre moyen pour que les promesses de Dieu puissent s’accomplir à notre égard.
3) Fidélité de Dieu.
Dieu franchit l’obstacle de l’incrédulité de Sara en mettant le doigt sur la réalité. Pour accomplir sa promesse dans la vie de cette femme; Il a besoin de sa foi. Son amour va au-delà des faiblesses, des doutes de Sara. C’est pourquoi Dieu insiste. Il répète le contenu de sa promesse à plusieurs reprises. Il connaît Sara, Il sait qu’elle est lente à croire, comme nous d’ailleurs. Dans cette insistance, nous voyons aussi la prévoyance de Dieu qui avertit Sara et Abraham à l’avance afin qu’ils ne soient pas surpris et pris au dépourvu le moment venu: Il est intéressant de noter également la précision de Dieu. « Je reviendrai vers, toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils » (v. 10 et 14). Il y a un temps fixé par Dieu pour l’accomplissement de sa promesse. Dieu est un Dieu d’ordre et les événements annoncés ne se réalisent pas n’importe comment. Sa volonté commande tout avec précision. Parfois, il faut attendre comme Sara pour voir la réalisation de la promesse. Mais ce que Dieu a dit, Il le fait tôt ou tard, au moment opportun choisi par Lui.
Pour accomplir ses promesses dans notre vie, Dieu a aussi besoin de notre collaboration. En dépit de notre incrédulité, Il ira jusqu’au bout de ce qu’Il a prévu pour nous. Il essayera par tous les moyens de susciter en nous la foi si nous sommes prêtes à accepter sa Parole malgré nos doutes. Ayons donc confiance dans les promesses du Seigneur, car Il est fidèle. Ce qu’Il dit, Il l’accomplira pour chacune de nous.
4) Victoire.
Un fait intéressant à souligner m’a particulièrement frappée. Dans le récit que nous méditons, il est question de l’incrédulité de Sara. Cependant un autre passage de la Bible met en évidence et donne en exemple la foi de Sara (Hé. 11 : 11). Que s’est-il passé pour que le témoignage négatif de cette femme devienne positif ? Les textes ne nous disent rien à ce propos. Mais nous pouvons facilement supposer qu’après la rencontre avec les envoyés de Dieu, Sara a réfléchi à son attitude envers la promesse de Dieu. Peut-être a-t-elle même demandé pardon pour son incrédulité. Ce changement total a pu se produire parce que Sara a su reconnaître son manque de foi et déposer ses doutes aux pieds du Seigneur. Elle a probablement exprimé une prière semblable à celle de cet homme implorant Jésus de guérir son fils: « Je crois! viens au secours de mon incrédulité » (Mc 9 : 24). C’est par la foi que Sara a eu un fils malgré les circonstances (Hé. 11 : 11). Elle était incapable d’avoir une postérité vu son grand âge. Mais elle a cru, malgré ses doutes, à la fidélité de Dieu qui lui avait donné la promesse. Et la victoire s’est manifestée. Au jour fixé par le Seigneur, Sara met au monde un fils (Ge. 21 : 1-2). Gloire au Seigneur, le Dieu de l’impossible !
Dans nos vies aussi, Dieu veut accomplir ses promesses. Il veut manifester en nous, par nous et autour de nous sa victoire, sa toute puissance. Quelques-unes parmi nous se trouvent peut-être dans la même situation que Sara. Depuis longtemps, vous attendez ce privilège d’être mère. Humainement, vous avez tout essayé, mais l’espoir s’est enfui, car il n’y a aucune solution. Ce que Dieu a fait pour Sara, ne croyez-vous pas qu’Il peut encore l’accomplir aujourd’hui pour vous ? N’y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de Dieu ? (Ge. 18: 14).
Si cette circonstance toute particulière nous est étrangère, nous connaissons chacune dans notre propre vie des situations inextricables. Nous avons l’impression en ayant pris le problème par tous les bouts qu’aucune solution n’est possible. Nous avons besoin de guérison, de délivrance, nous sommes accablées par les soucis matériels, familiaux, nous sommes peut- être même prisonnières de la peur…, et que sais-je encore ? Dieu peut intervenir dans tous les domaines de notre vie. Reconnaissons notre incrédulité, abandonnons nos doutes, déposons-les au pied de la Croix. Croyons aux promesses de Dieu envers et contre tout, dans notre situation quelle qu’elle soit. Dieu pourra ainsi manifester sa puissance et faire éclater sa victoire à nos yeux. Alléluia, Il est le Dieu des victoires !
- Edité par Muston Jacqueline
Les causes de la mort: | L’incrédulité Le péché Les ennemis | (verset 6) (verset 8) (verset 10) |
Les buts de la mort: | Sauver Justifier Réconcilier Satisfaire | (verset 9) (verset 9) (verset 10) (verset 11) |
- Edité par Ferazzini Willy
Nous, habitants de ce monde, nous sommes dans un puits, un trou très grand, très profond. Pour sortir de ce grand trou, il nous faut saisir quoi ? Une corde. Où est-elle ? Devinez !
Cette corde, c’est Jésus-Christ. Celui qui la saisira ne périra point, mais sera sauvé.
Chers frères, à présent que nous connaissons, que nous avons trouvé que ce monde n’est qu’un grand puits, arrêtons nos yeux sur Jésus. Regarder Jésus-Christ, c’est lire, considérer les Saintes Ecritures et pouvoir dire: « Dieu soit loué, j’ai trouvé! Dieu m’a fait miséricorde ». Est-ce que ce mot n’est pas merveilleux ? Il y a, au fond du puits, ma misère, ce qui est ma part dans ce monde. Et de plus il y a le mot corde. Et si l’on me dit que Dieu est miséricordieux, nous avons tout ce qu’il nous faut pour la vie éternelle.
Absoudre un si grand coupable, et mes péchés oublier ?
O Jésus, à toi je cède, je veux être libéré ;
De tout péché qui m’obsède, être à jamais délivré.
Alléluia, plus de doute, mon fardeau m’est enlevé.
Pour le ciel je suis en route, heureux pour l’éternité ! (Note: Absoudre veut dire: pardonner, blanchir de toute faute. – Obséder veut dire: tourmenter, toujours présent sur la conscience).
- Edité par Douala Nyoi Emmanuel
Les valeurs chrétiennes dans la vie de la cité
« Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils (les hommes) sont donc inexcusables.» (Ro. 1 : 20).
Aujourd’hui, le développement de la société humaine fait apparaître une séparation toujours plus grande entrel’espérance et le désespoir,
le possible et l’impossible,
le bien et le mal.
Cette cassure est particulièrement remarquée dans la vie de la cité (de la grande ville), car elle est l’image de la civilisation et résume en son sein le meilleur et le pire. Nous entendons parler des cités malades, des dernières frontières de la vie simple, en contraste avec celle des agglomérations urbaines surpeuplées. Un urbaniste s’exprimait ainsi: « Les problèmes les plus sérieux de nos cités sont, déjà aujourd’hui, insolubles et le resteront dans un avenir immédiat ».
La communauté urbaine est née en Asie de l’Ouest et en Amérique centrale,autour du temple,
ce territoire sacré où se retrouvaientl’humain et le divin,
le point de rencontre du cosmos et du chaos,
dans sa plus intense réalité.
C’est là, comme en d’autres créations de sa main, que l’homme de la cité est toujours en danger d’oublier son vrai Seigneur et Créateur. La Bible est bien au fait des valeurs que représente la grande agglomération.
Ainsi, Babel fut construite pour la gloire seule de l’homme. Sodome et Gomorrhe furent des monuments de la dépravation de la race humaine. Babylone a symbolisé le pouvoir de l’homme aussi bien en la puissance de sa force séculaire qu’en ses institutions religieuses.
Plus grande est la cité, la métropole, plus grande est la tentation d’oublier« Le Tout-puissant qui règne sur les royaumes des hommes et qui les donne à qui Il veut» (Da. 4 : 25).
Tout comme la justice de Dieu (concernant la vie civique), fut proclamée à Béthel, – ainsi un Amos est-il aujourd’hui nécessaire pour se tenir sur la brèche, pour réparer les ruines, pour rebâtir et replanter (9 : 11). Et nous! Hommes peureux et craintifs, nous sommes tentés de croire que Sa voix n’est pas entendue dans le brouhaha de notre civilisation matérialiste. Oh, combien nous aimerions échapper à ce bruit, afin d’éviter ses complications et ses luttes! C’est en effet ce que nous faisons en proclamant les valeurs simples, les vérités de toujours, mais en nous cantonnant loin des compétitions, des pressions de masses, de confusions, des problèmes entrevus au-delà de nos possibilités de saisir et de résoudre…
Certes, le monde des Evangiles est un monde pastoral: scènes de campagne, peu- ples de villages, solutions simples à résoudre. En revanche, la cité n’a-t-elle pas été fondée par les fils de Caïn ? N’est-ce pas sur la vanité obstinée de Jérusalem que Jésus a pleuré ?
N’est-ce pas la décision de Jésus de quitter les paysages de la Galilée pour la grande ville, qui a marqué la grande crise de son ministère?
N’est-ce pas là-bas, hors de ses murs, qu’Il a été crucifié, symbole de sa réjection ?
Oui, la cité, la métropole résume, concentre la tendance d’autonomie, le désir de secouer tout joug, de se libérer des lois divines. Elle est, par cela même, le problème du chrétien de la ville, du citadin.
Ainsi, dans la cité, dans les circonstances les plus difficiles de la vie moderne, c’est là que nous devons annoncer le Royaume de Dieu !
L’emprise, l’influence de la grande ville
L’explosion, c’est-à-dire le développement trop rapide de la vie dans la grande agglomération, accentue le mouvement dont nous nous sommes entretenus ci-dessus. Les exigences sociales et technologiques amplifient la révolution urbaine. Simultanément, trois causes peuvent être observées :1. l’extension des zones habitées,
2. les relations sociales d’un nouveau genre,
3. un état d’esprit nouveau, associé et adapté à la vie urbaine.
A titre d’exemple, en 1850, seulement le 2,4 % du total de la population du globe vivait dans des villes de plus de 20’000 habitants. En 1950, cette proportion était estimée à 25 %. Pour l’an 2000, on s’attend à la voir doublée. La vitesse de progression est plus rapide encore dans les pays qui, aujourd’hui, sont en voie de développement (l’Afrique francophone en particulier).
Autrefois, les cités étaient bâties en fonction des dimensions utiles à l’être humain. Elles correspondaient à ses forces et à ses possibilités. Elles s’adaptent actuellement à la mesure de la voiture automobile, horizontalement, et à celle des gratte-ciel, verticalement. Alors qu’autrefois, la cité était le centre réservé à la divinité, et ensuite seulement à l’homme, aujourd’hui, la ville est l’habitation de la machine ! En nommant la cité le « polis » (mot qui nous a donné le terme « politique ») les Grecs d’antan reconnaissaient que la ville est davantage qu’un contexte physique : c’est un ensemblede relations sociales,
d’institutions organisées,
de sociétés à but matériel.
Recherchant la « vie agréable », la « commodité », la cité est habitée par des personnes qui cherchent à vous persuader, à vous dominer, à vous organiser, par des professionnels de toutes sortes dont les noms remplissent les pages du répertoire téléphonique spécialisé. La cité est un monstre à tête d’or et aux pieds fragiles – de terre et d’argile : distractions et abstractions, commodités et institutions, hôpitaux et police, services du feu et assurances de tout genre. D’autre part, elle est pleine de contradictions :
foules humaines et solitude,
inter-dépendance et indifférence sociale,
richesse et pauvreté,
pluralisme et ségrégation ( = séparation).
La cité accorde moins de place à la vie privée, à la vie de famille, moins de possibilité de travail à proximité du lieu d’habitation. Les valeurs, par contre, sont à partager avec d’autres: la morale, la culture (enseignement, études) luttent et se heurtent les unes contre les autres, ajoutant à la confusion, parfois jusqu’à la violence et au crime. Manquant de solitude et de paix, la vie urbaine crée une société qui reçoit ses directives du DEHORS, plutôt que celles qui prendraient source au DEDANS, enracinées dans une terre de convictions et d’engagements mutuels. La cité est la sphère de ceux qui persuadent: commerçants, journalistes, agences de publicité, études du marché en vue de créer des besoins parmi les consommateurs, en vue de la vente en masse des biens de ce monde. Les valeurs morales et la foi de l’individu sont laissées de côté.
Cependant, certaines coutumes, un standard moral hérité, certaines valeurs d’ordre général devraient être appuyées par la classe de la population qui tient encore à quelques principes et qui réfléchit –si toutefois elle désire encore survivre !
Tout cela constitue le danger moral qui nous guette, la perpétuation de l’encadrement des masses de gens, ce qui mène à l’indifférence, à l’atrophie (à l’annihilation, à la destruction) du caractère: l’individu ne réagit plus…Les pressions de l’ère technique
Les églises établies ne sont plus en mesure de répondre aux exigences religieuses chrétiennes de la grande ville, mais ce ne sont pas les seuls problèmes qui se présentent à nous. La vie urbaine est un formidable bassin de « principautés et de puissances ». « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ep. 6: 12). La technologie et l’industrialisation ont contribué à augmenter la croissance et l’étendue des villes dans une telle mesure que l’homme se trouve en face d’une grande tentation, celle de se considérer comme étant sa propre Providence: « Il sacrifie à son filet » (écrivait Hab. 1 : 16). Pour beaucoup, la vie est devenue un grand « Faites-le vous-même », « débrouillez-vous vous-même », un géant « Do-it-yourself » vous invite à prendre la place du Tout-puissant.
Autrefois, l’homme priait pour la pluie, comme Elie (I Ro. 17 : 1); maintenant, il ensemence les nuages. Il conserve l’eau et il irrigue les cultures. Autrefois, il demandait la bénédiction pour ses champs, aujourd’hui il les fertilise avec des engrais. Il importe de la viande en conserve et même la crée par synthèse… Autrefois, il cherchait la délivrance du péché, maintenant il cherche un « ajustement psychologique ». Même pour le chrétien, l’agitation, l’activisme et la course effrénée, jointe à un esprit pratique, tout tend à rendre très difficile de réserver un moment de calme en vue de la méditation et de la prière.
Simultanément, la technologie tend, par ses possibilités étendues, à dénigrer, à abaisser l’homme dans sa propre estime. La machine, symbole d’émancipation, qui joue un si grand rôle dans la libération de la condamnation qui fut la part de Caïn (Ge. 11 : 12), « Tu seras maudit de la terre… quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse », la machine menace de détruire l’homme par d’autres moyens. L’influence du machinisme est déplorée, car elle n’est pas stimulante: l’homme devient un engrenage dans la roue, rien de plus.
Notre inquiétude grandit concernant les tensions dans le monde du travail, le man- que d’humanité au niveau des rapports humains dans l’industrie. Nous pensons à tout ce qu’a apporté la voiture automobile dans nos villes, bloquant ces dernières à mort par la congestion du trafic et la pollution de l’air. Enfermé dans son armure d’acier, le « centaure », le monstre motorisé change de mentalité: de piéton qu’il était, il devient une personnalité beaucoup plus agressive, responsable des deux tiers des accidents. Les relations de voisin à voisin sont moins faciles et les faubourgs des villes sont peu favorables aux rapports sociaux.
Une autre révolution a été accomplie dans nos logis par la télévision, changeant les habitudes de la famille, apportant un bouleversement radical de l’atmosphère morale de bien des foyers.
Où trouvons-nous encore ce sens moral inné, intime, héritage de plusieurs générations, alors quece sont les produits usinés qui dictent notre conduite…
La technologie apporte une culture de changements, précisément parce que, par nature, elle va de l’avant: toujours plus productive, toujours plus efficiente. Nous y Sommes habitués. C’est ainsi que l’on nous dit que nous devons avoir une nouvelle théologie, une nouvelle morale, et sans nul doute un nouveau christianisme! Nous allons d’émotion en émotion, de distraction en distraction, ce qui conduit à des névroses, à la violence, au désordre.
Et vraiment, nous avons des motifs de croire que nous ne sommes qu’au départ d’un changement plus rapide encore et que notre course contre la montre va atteindre une vitesse inimaginable.
Notre civilisation se déploie en toutes sortes de contradictions.
Il y a davantage d’ambition et moins de satisfaction,
Il y a davantage de vitesse et moins de direction,
Il y a davantage de variétés et moins de cohérence,
Il y a davantage de connaissances et moins de sagesse.
Il y a davantage de puissance et moins de transcendance,
La vie de l’église aussi devient confuse: le but est moins précis,
Il y a davantage d’adhérents et moins de disciples.
Il y a davantage de succès et moins de sainteté.
Il y a davantage d’organisation et moins de prières…
L’image, la présentation de ce qui est bien ordonné tend à obscurcir les valeurs spirituelles, celles de l’homme intime. Notre connaissance de ces divergences, de ces disparités, de ces oppositions révèle la profondeur de l’esprit humain, lequel ne peut être enfermé dans les superficialités de notre culture moderne.
Le chrétien dans la cité
Face à ces pressions si énormes, face aux conséquences si effrayantes que développe un monde dont l’unité trouve son expression dans des villes démesurées et dans la technique, sinon dans de nouvelles idéologies ou émotions…
que peut faire le chrétien ?
Il peut être tenté, de reprendre pied dans les traditions passées, et accepter la place d’un gardien de musée! Ainsi, il pourra donner à d’autres l’impression qu’il est plus important de prouver que Dieu était vivant au premier siècle de notre ère que de montrer qu’Il est actif aujourd’hui.
Or le chrétien est tenté de vivre deux vies, une ecclésiastique, et une autre dans les activités séculaires. Un tel partage implique que la vie religieuse ne touche qu’une partie de l’être, qu’elle est restreinte et non pas ce que nous enseigne le christianisme : un style de vie complet qui demande tout l’homme.
A vrai dire, il s’agit là de notre besoin le plus grand, le développement d’un style de vie livrée à Dieu, convaincante, dans le cadre des communautés chrétiennes, – vie virile, attirante, telle celle des chrétiens du premier siècle, comme des Franciscains du 13e, des Puritains du 17e siècle. Il est de notre devoir de présenter de telles vies authentiquement chrétiennes, dans la cité, chacun pour son propre compte.
En voici quelques caractéristiques 1. Je suggère que le premier souci de nous tous soit de chercher à comprendre la nature de l’homme et de préserver (autant que possible) son humanité: les passions, les craintes, les espérances et les désirs sont semblables à ceux d’hier, mais il faut tenir compte que le machinisme et les obligations de la grande ville nous ont aussi changés. Un souci ardent d’être un homme dans le plein sens du mot, authentique et sensible, est rarement évoqué, mis en avant, dans les cercles religieux; parfois, il est comprimé, supprimé même. Telle est une contradiction de base, alors que l’évangile apporte la liberté et proclame vouloir rendre l’homme capable de vivre une vie harmonieuse et vraie.2. Vivant au centre de ces masses de peuples, de l’influence de ces préoccupations égoïstes et des compétitions innombrables, le chrétien doit être et rester un témoin de Christ, un homme de compassion, de désintéressement, de don de soi- même, un symbole de réussite! Partout où la machine forme les valeurs, moule le peuple, conditionne sa manière d’être, nous devons, nous chrétiens, résister à son influence pernicieuse.
Considérez comment notre société régie par la technologie envoie ceux du troisième âge dans des centres de repos et d’isolement, les exilant comme étant incapables de suivre notre néo-culture. Voyez combien la voiture automobile a aidé à créer de nouvelles formes d’égoïsme. Remarquez combien l’effort et le désir de vouloir être aussi bien lotis que le voisin a affecté le support financier destiné à l’oeuvre chrétienne en général.
3. Le chrétien est mis en demeure de vivre une vie livrée à son Seigneur, attachée d’une part au peuple dans lequel il a vu le jour, étant intégré à ce peuple par l’enseignement, (écoles, etc.) et par les occasions de travail offertes, mais d’autre part enraciné et affermi dans la foi en Christ. Dans un monde où la crainte du lendemain est de tous les instants, nous sommes invités à montrer des coeurs en paix, capables ainsi d’être compréhensifs aux soucis et aux luttes de nos contemporains.
Certains chrétiens donnent l’impression que la réalité de leur foi n’est qu’une affaire intellectuelle, que seule importe la pureté de la doctrine. Nous nous comporterons et vivrons très différemment si nous acceptons que réalité et foi habitent la demeure de l’homme chrétien complet, présentant, dans une humble assurance, tous les aspects de sa personnalité. Tout cela n’est pas le travail d’un jour, au milieu des complexités de la pensée moderne. Pour cette dernière raison, un témoignage visible et adéquat est une impérieuse nécessité; il est d’autant plus vital d’en rechercher le chemin.
4. Un quatrième point pour le chrétien est de découvrir, dans la foi, le sens profond de la transcendance de Dieu, de sa présence réelle, aussi bien dans les cieux que sur la terre, autour et dans tout croyant. Pour trop de nos contemporains, la vie semble plate, sans relief, superficielle, sans la résonance du mystère que révèle la foi en la personne de Christ. En cet âge d’analyses, nos contemporains voient beaucoup de choses; en fait, ils ne découvrent rien. Dans ce cadre, le chrétien ne peut s’affranchir de ce monde attaché à ses biens matériels, sinonpar un sens profond de la présence
et de la puissance de Dieu dans sa vie.
Seule la puissance de Dieu peut nous rendre capables de nous élever au-dessus de notre civilisation, de notre culture, de nos tempéraments et des pressions de notre époque. L’oeuvre chrétienne est de donner des preuves convaincantes de la réalité de Dieu et de son amour. Ce sera dans le monde de la ville, de la métropole géante, un renouveau de notre témoignage chrétien atrophié, amoindri par l’influence de ce même monde voué au gigantisme. En tous nos souhaits, en tous nos désirs et nos plans, nous réalisons que sans cette puissance divine, don d’En-haut, saisie par le Saint-Esprit, tous nos efforts seraient vains. Nous nous rendons compte que seule une très petite partie de notre peuple citadin reçoit connaissance du salut que Dieu offre en Jésus-Christ.
Il est clair que l’évangélisation de la grande ville, ce monde dans lequel la vaste majorité de la population sera bientôt compressée, va demander un effort de stratégie et de ministères diversifiés, inconnus jusqu’à ce jour. Un esprit de coopération parmi les chrétiens et les églises sera nécessaire. Nos problèmes sont trop vastes pour permettre les affrontements des charismes particuliers, des intérêts locaux, des clubs religieux fermés. L’immensité de la tâche devrait susciter en nous une vague d’espérance.
La grande ville et l’église chrétienne
C’est aux citoyens romains (convertis à Christ) que l’apôtre Paul adressait cette exhortation :« Ne vous conformez pas au siècle présent » ou comme le donne la traduction Philipps : « Ne vous laissez pas compresser dans son propre moule », sous-entendu dans le moule de la cité romaine, Rome (Ro. 12: 2).
Comment évaluer le travail, l’impact, l’emprise de la religion chrétienne sur nos villes ? Elles ont grandi si rapidement que les églises n’ont pu suivre 1eur développement, ni répondre à leurs besoins les plus urgents. En général, plus la ville est grande, plus petite est la proportion des membres actifs dans les églises.
D’une manière générale, le citoyen non chrétien n’entre pas dans nos temples ou dans nos salles. Il écoutera peut-être là où les jardins publics sont ouverts à la propagande politique ou autre. Ce ne sont que grains de sable au bord de la mer! Comment annoncer Christ dans la grande cité ?
Aux premiers siècles de notre ère, les chrétiens répandus dans le monde environnant la Judée ont rendu individuellement témoignage de leur foi au Christ. ils ont été les fondateurs de l’église chrétienne. Nous estimons que, dans nos grandes agglomérations, rien ne pourra remplacer le témoignage de chaque enfant de Dieu individuellement, témoignage d’une foi entière à Dieu et à son Christ. Tout nouveau converti est un évangéliste en puissance; s’il est fidèle là où il travaille, Dieu le bénira.
Dans toute communauté, un ou plusieurs anciens, ou conseillers, devraient être au courant des diverses possibilités de témoignage chrétien et être à même de renseigner les jeunes dans la foi (quel que soit leur âge, bien entendu). Certainement, il y a des métiers qu’il serait préférable de laisser de côté. En revanche, il en est où les occasions de témoigner peuvent être nombreuses. Services sociaux dans la cité, hôpitaux de tous genres, soins aux malades décentralisés, à la population nécessiteuse, à l’enfance malheureuse. Toutes les situations dans l’enseignement, comme aussi dans la surveillance des écoles; services de librairie (auxquels l’église pourrait donner son appui); occasionnellement des études de journalisme pourraient être fort utiles. Dans les grands centres, une pléthore d’activités offrent une possibilité de s’approcher de nos contemporains et de leur venir en aide, possibilités qui n’existent pas dans nombre de places de travail.
En général, les églises évangéliques et fidèles à la Parole n’ont pas étudié ce problème ; elles n’ont pas inventorié les possibilités d’évangélisation par le moyen de leurs membres. Pourtant, ce moyen est accessible aux chrétiens enracinés dans leur foi, sauvés par la rédemption qui est en Christ. C’est à leur portée, tout en gagnant leur pain, en poursuivant un vrai ministère parmi les activités multiples qui forment le complexe qui est la vie d’une grande cité.
- Edité par Houston J.M.
« La jeunesse a perdu son souffle, c’est aujourd’hui notre plus grand chagrin ».
De nos jours, dans le monde entier, hommes et femmes semblent parfaitement indifférents quant aux choses de Dieu. « Bénis sont ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés », disait le Maître. En effet, cette soif de l’âme semble manquer. Mais, plutôt, ne semble-t-elle pas cachée sous une apparence d’indifférence ? L’humaniste prétend avoir tué Dieu; il n’existerait plus! En effet, il n’est plus « bien vu » que de fréquenter un service religieux. Cependant, nous croyons pourvoir dire qu’un tel sentiment existe encore dans le coeur de l’homme.
Si ce sentiment est réveillé, un vif désir apparaît alors pour les valeurs spirituelles. Dans ce cas, il est comparativement facile d’amener une personne aux « ruisseaux d’eau », de lui communiquer le message de l’évangile.
En Jean. ch. 4, nous trouvons le Maître qui éveille et étanche la profonde soif de l’âme d’une femme pécheresse. Nous allons suivre le chemin qu’il nous a indiqué.
Jésus se rendit donc à la place où il savait la trouver. Il était Dieu ; toutefois, il devint homme en vue de communiquer le message de Dieu: « La Parole (Jn 1) devint chair » (ce qui veut dire que le Fils de Dieu vint pour un temps sur la terre, comme homme). Puis il fit le long voyage vers Samarie pour atteindre une femme. Il engagea la conversation en parlant des choses de la vie courante: il demanda à boire. Il descendit à son niveau; il se mit à sa place. Il était un Juif, et malgré cela il parla à la Samaritaine dédaignée. Il était pur et sans faute, et cependant il s’adressa à la femme « tombée » dans le péché. Il était devenu homme et il parla à cette femme…
(Il faut remarquer que, dans les pays orientaux, cela est ta seule manière admise qui permet à un homme de s’approcher d’une femme. Il peut sans inconvenance, sans indécence, demander à boire de l’eau, lorsqu’il passe près d’une fontaine ou d’une source).
De cette manière, il suscita un désir de recevoir ce don de Dieu. Elle demanda: « D’où as-tu cette eau vive ? ». Avec grâce et un tact merveilleux, il l’amena à parler de son péché. C’est ainsi que, partant de faits de la vie courante, il la conduisit à parler de religion et d’adoration. Jésus n’aborda pas tout d’abord les questions spirituelles, mais s’approcha d’elle au niveau de ce qu’elle était capable de comprendre. Puis il se révéla à elle.
La soif profonde de son âme fut étanchée, satisfaite. Immédiatement, elle laissa sa cruche et alla porter cette nouvelle à d’autres; elle les fit venir vers Celui qu’elle avait rencontré et qui avait satisfait à son besoin le plus profond.
Dans son livre « Impossible à Dieu ? », Abdel Masih parle de jeunes que Dieu emploie pour annoncer la vérité à d’autres et pour les gagner à Christ. Dieu, de même, emploie des chrétiens au Tchad pour annoncer son heureuse nouvelle. Car Dieu nous a donné un message pour le monde. Remplissons-nous notre devoir ? Notre message est-il compris par l’homme de la rue, par les personnes vers lesquelles nous sommes envoyés ? Correspond-il à leurs besoins ? Notre message attire-t-il les hommes vers notre Sauveur ?
Il y a une très grande ressemblance entre la méthode du Seigneur Jésus et le témoignage si puissant des jeunes chrétiens d’Afrique. Ils ne s’isolent pas, mais prennent contact avec chacun, chaque jour qui passe.
Une fille de seize ans (Fathema) avait été sélectionnée pour concourir avec une autre fille de son âge. Beaucoup dépendait du résultat! Mais sa pensée suprême était de gagner l’autre fille pour le Seigneur. Juste avant la course, elle eut une pensée lumineuse: « Quelle est ta religion ? » demanda-t-elle à l’autre fille. « Je suis islamique, comme toi », répondit-elle. « Oh, non, dit Fathema, je suis chrétienne ». La musulmane répondit par un rire dédaigneux. « Ecoute, continua Fathema, soyons pratiques. Tu pries Mahomet juste comme tu as l’habitude de le faire, et tu lui demandes d’arriver première. Je prierai mon Seigneur et lui demanderai d’arriver première. Cela démontrera que mon Dieu est le Dieu qui répond aux prières ».
Fathema réalisait qu’elle avait placé tout son espoir sur cette course. Dans le local (utilisé pour changer de costume), elle demanda au Seigneur que si c’était pour sa gloire il veuille bien permettre que le succès soit sa part. Elle fit la course et arriva première. L’autre jeune fille vint la trouver et dit : « S’il te plaît, explique-moi le christianisme. Comment puis-je devenir une chrétienne comme toi ? Fathema donna des explications, lui remit son propre Nouveau Testament. Ecrivant à une amie, elle dit: « Maintenant, j’attends le résultat ». Qu’attendait-elle ? Que la musulmane devienne chrétienne à son tour.
La conversation avait commencé à propos d’une course de vitesse. Elle continua par un défi, lequel mit en évidence la sincérité et la conviction de la chrétienne. Cela même provoqua une question. Le premier contact fut établi lorsque quelque chose de visible apparut dans la vie de la jeune chrétienne.
Si Moussa était un enseignant musulman. Alors qu’il était jeune garçon, il avait souvent fréquenté les classes de l’écolè du dimanche chrétienne. Mais il était demeuré froid et insensible. A l’âge de dix-huit ans, il devint enseignant du coran dans la mosquée locale, comme son père l’avait été avant lui. Il était extrêmement fier de son savoir, fier de sa foi musulmane. Il méprisait tous les chrétiens et spécialement les missionnaires. Que pouvait-il faire pour montrer sa supériorité, pour démontrer pratiquement le fait que l’évangile était dépassé par le coran, pour prouver que son message ne convenait pas aux pays musulmans ?
Il alla visiter une dame missionnaire, emportant un coran avec fui. « S’il te plaît, donne-moi un évangile de Jean en arabe. Maintenant que je suis un homme, j’aimerais l’étudier à nouveau ». La servante du Seigneur tressaillit de joie. Là enfin, une réponse à ses prières! Elle lui donna l’évangile. Il le prit dans ses mains, le déchira en morceaux et le jeta à ses pieds. Croisant les bras, debout, en la défiant, il attendit le reproche, la condamnation, qui ne pouvait manquer… A la place, il vit les yeux de la missionnaire se couvrir de larmes, un regard d’infinie tristesse, mais d’amour indicible. Sans un mot, elle le quitta et rentra chez elle pour prier en faveur de ce jeune homme rebelle.
Si Moussa s’éloigna, mais moins d’une heure après, il revint; non plus le fier musulman, mais un homme brisé, un pécheur repentant, cherchant le salut.
Ce fut le caractère, la personnalité de la missionnaire qui le brisa. Un bon message suivit.
Combien nous avons besoin d’apprendre que le message est exprimé par des paroles, mais qu’il est transmis par la personne (avec tout ce qu’elle est) et les circonstances du moment. L’impact de l’expérience du messager, l’évidence de la réalité, la sollicitude exprimée conduisent celui qui écoute à poser des questions. Incidemment ce fait révèle que l’on fait une erreur en estimant que la radio remplace le missionnaire. Ce n’est vrai qu’en partie. Une communication vivante est nécessaire. Les cassettes, les disques, les enregistrements peuvent aider au départ, mais ils répondent rarement aux besoins de la personne qui écoute. Un poste de radio ne peut répondre à la question « comment puis-je devenir chrétien ? ». Un gramophone ne provoque pas de réaction : « Comment puis-je partager votre joie ? », simplement parce qu’un instrument mort ne peut prévoir la réaction personnelle d’un non- chrétien.
Lorsque le contact a été établi par une personne, la valeur du message est transmise par le caractère chrétien de cette personne.
Le message apporté est « Christ ». Le messager doit être semblable à « Christ ». Aujourd’hui, des évangélistes sont toujours nécessaires. Le Seigneur ne fit pas de faute quand il dit: « Allez » et non pas « envoyez », et son ordre est toujours valable jusqu’à la fin de l’époque de l’église.
Dans les groupes de jeunes chrétiens (au Tchad en particulier), que le Seigneur envoie travailler, le but important n’est pas de discuter sur la religion ou les doctrines théologiques. C’est d’oeuvrer tout de suite dans la réalité, dans le réel, pour un résultat qui se voit. Il faut essayer personnellement. C’est ce que j’ai fait. Christ est venu à la rencontre de ma faiblesse. Il peut le faire pour vous. Il a changé ma vie. Il peut changer la vôtre. Ces petits groupes de jeunes croyants lisent le Nouveau Testament. Aucun d’entre eux n’enseigne aux autres, mais le Livre est le guide de leurs vies. Ils lisent pour découvrir comment vivre, non seulement pour savoir. Ils acceptent la Parole de Dieu à sa valeur de face, c’est-à-dire à sa valeur réelle.
De même manière, des groupes de jeunes se rassemblent, en Algérie, en Europe, en vue d’étudier la Parole. Toute l’Ecriture est sondée, pas seulement une sélection de textes pour appuyer une doctrine particulière. Ce sont des jeunes qui, ayant remis leur vie dans les mains du Seigneur, désirent obéir à sa volonté. La Bible est pour eux une règle de vie de chaque jour. Cette manière de faire caractérisait les études de groupes en Algérie. Ils étudiaient l’épître aux Galates verset par verset; des chrétiens de nom, mais non de fait, furent conduits à connaître la réalité d’une nouvelle vie – nés de nouveau. Ils appliquaient l’enseignement de la Bible à la vie de tous les jours. Jamais la question : « Etes-vous sauvés ? » n’a été posée. Le défi qui leur était proposé n’était pas: « Etes-vous prêts à mourir ? », mais « Etes-vous préparés à vivre la vie dans sa plénitude ? ».
En d’autres termes, la théorie du salut n’était pas enseignée, mais le problème représenté par Christ comme un Sauveur et un Maître vivant. Celui qui demande une soumission totale, un total abandon, Celui qui désire obtenir du jeune chrétien le contrôle de toute sa vie, car Il en est l’origine, la source. Il en rend possible le prolongement, la continuation. A chaque pas, le chrétien demande à son Seigneur: « Que veux-tu que je fasse ? ». Christ peut faire partie de la vie entière: une course de vitesse, la réussite d’un examen avec honneurs, la vie courante des bains publics, etc.
Dans chaque cas ou presque, le chrétien gagne la confiance et l’estime de la personne enseignée, avant qu’elle se confie au Seigneur. Le non-chrétien apprend que l’on peut compter sur le chrétien, l’aimer, se fier à lui. Cela conduit par la suite à se confier dans le Seigneur. Les personnes contactées doivent sentir que nous les aimons, que nous les cherchons, avant que l’on puisse leur communiquer l’évangile.
Par-dessus tout ces jeunes chrétiens ont une foi à toute épreuve! La prière joue un rôle capital dans leurs vies. Ils se réunissent régulièrement pour l’intercession. Ils s’attendent à voir la main de Dieu, car ils LUI demandent d’agir. Ils lui font confiance pour en sauver d’autres.
Ce n’est pas nécessairement de doctrine chrétienne qu’ils parlent, mais, le coeur débordant de joie, ils disent ce que Dieu est pour eux, par Christ.
Encore une remarque. Ils sont prêts à souffrir pour Christ, que ce soit dans les mains d’un despote athée, de la police secrète, ou dans le cercle de leur famille.
E. Nida, un Africain, s’est bien exprimé dans ce sens: « Le christianisme, comme motif de vivre une vie de plénitude, ne peut être communiqué valablement dans un monde vivant que par ceux qui ont, non seulement découvert le caractère unique de la foi chrétienne, mais aussi l’amour qui conduit au Calvaire. Les premiers chrétiens avaient la volonté bien ancrée d’aimer Dieu jusqu’au point de supporter toutes les conséquences de leur foi nouvellement trouvée. Ils partirent pour renverser un monde.
Adapté de « Streams in the Sahara », avec autorisation.
- Edité par Marsh C.R.
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