PROMESSES
Il me semble qu’il y a bien peu de prédication vive au royaume, mais que la plupart se récite comme une lecture. Je vois bien les nécessités qui contraignent à cela: car, en premier lieu, il n’y a pas, comme je crois, bons pasteurs et idoines, par quoi il est besoin de suppléer à ce défaut. Il pourrait y avoir beaucoup d’esprits volages qui sortiraient hors des gonds, semant folles fantaisies, comme souvent il se fait en nouveautés.
Mais toutes ces considérations n’empêchent point que l’ordonnance de Jésus-Christ ne doive avoir son cours, quant à prêcher l’évangile. Or, cette prédication ne doit point être morte, mais vive, pour enseigner, exhorter, reprendre, comme dit Paul à Timothée (II Ti. 3), voire tellement que si un fidèle entre, qu’il soit navré et convaincu pour donner gloire à Dieu, comme il dit en un autre passage (I Co. 14). Vous savez aussi comme Paul parle de la vivacité qui doit être en la bouche de ceux qui veulent être approuvés bons et fidèles ministres de Dieu, qui ne doit point avoir une parade réthorique pour se faire valoir, mais que l’Esprit de Dieu doit résonner en leur voix.
Tous les dangers qu’on peut craindre ne doivent empêcher que l’Esprit de Dieu n’ait sa liberté et son cours en ceux auxquels il a distribué ses grâces pour édifier l’église.
- Edité par Calvin Jean
Voici quelques-unes des grandes faveurs divines: UN GRAND AMOUR: Eph. 2 : 4. « Dieu est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous a aimés ».
C’est un amour semblable à un océan sans fond – une source intarissable -une mine de richesse inépuisable – un soleil de chaleur et de lumière – une incessante inspiration pour le coeur. UN GRAND SALUT: Hébreux 2: 3. « Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? ».
De ce salut Dieu en est l’auteur; l’homme l’heureux bénéficiaire. Christ en est la personnification ; la délivrance l’objet. L’Esprit en est la puissance; la sainteté le résultat, et la gloire en sera l’éternel couronnement. UNE GRANDE JOIE: Luc 2:10. « Une bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie ».
Le secret, la substance et la provision de cette joie se concentrent en la personne de Jésus-Christ. Lui-même se réjouit du travail de son âme réalisé en faveur du genre humain. Sa joie rend la nôtre complète et durable. UNE GRANDE GRACE: Actes 4: 33. « Une grande grâce repQsait sur eux tous ».
L’Esprit – L’onction du Saint-Esprit est la force qui nous maintient dans la droiture morale et oeuvre dans nos vies et au travers de celles-ci. Une grande efficacité pour un témoignage chrétien réel. UNE GRANDE SATISFACTION: Cantique des cantiques 2: 3. « Un pommier au milieu des arbres; J’ai désiré m’asseoir à son ombre ; et son fruit est doux à mon palais ».
A l’ombre de la Croix – écouter la voix de Sa Parole – nourri des promesses de Sa grâce – là est, en Sa présence, la plus grande satisfaction souhaitable. UNE GRANDE GLOIRE: Luc 21: 27. « Alors on verra le Fils de l’homme venant avec une grande gloire ».
Le Christ Jésus reviendra ici-bas sur la terre. Les saints rachetés seront avec Lui. Il partagera sa gloire avec eux… Gloire qui n’en sera pas une s’il ne pouvait la partager avec d’autres. Une manifestation grandiose de a victoire finale.
- Edité par Ferazzini Willy
Ses deux aspects
Dieu nous appelle à entrer dans sa présence « parce que Jésus est notre Sacrificateur et non pas notre ennemi ». Notre pardon est déjà acquis. Dieu ne reviendra pas sur sa Parole.
Il y a une condition qui s’attache à la libération de notre conscience. Le Nouveau Testament nous fait comprendre clairement que la seule base du pardon de Dieu est le sang de Jésus; mais il y a deux aspects de ce pardon.
LE PARDON JUDICIAIRE DE DIEUAvant le jour de ma nouvelle naissance, Dieu était mon juge et moi, j’étais l’assassin de son Fils, poursuivi par la Loi. Mais ce jour là, Dieu en tant que juge pardonna tout mon péché, passé, présent et futur. Depuis, il ne voit plus mon péché; à ses yeux, je suis Juste comme Jésus est juste. Il considère mon péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne. La justice de Jésus est devenue ma justice. Mon coeur est maintenant à Jésus et sa résurrection est devenue ma vie nouvelle. Par cet acte de Dieu, que Paul appelle, dans Romains 6: 3-4, le baptême spirituel (dont le baptême d’eau est le symbole), j’ai été identifié avec Jésus-Christ dans sa mort et dans sa résurrection. Puisqu’il me considère maintenant comme étant mort avec Christ, il peut enfin me pardonner, ce qu’il ne pouvait faire auparavant.
C’est grâce à son pardon que je peux dès lors recevoir sa vie de résurrection ; elle m’est donnée à l’instant même où son Esprit est entré en moi. La nouvelle naissance est donc le résultat direct du pardon judiciaire de Dieu et ce pardon est définitif. Heureusement que notre salut dépend d’un acte de Dieu et non pas de notre ténacité !
LE PARDON PATERNEL DE DIEUA partir de cet instant, Dieu n’est plus mon juge, il devient mon Père. Je ne suis plus à ses yeux un criminel, je deviens son enfant. Je l’appelle ABBA, papa. Quand je suis conscient d’avoir péché, je n’ai plus affaire avec lui sur le plan judiciaire, maie j’ai affaire avec lui comme l’enfant vis-à-vis de son père, Dieu en tant que Juge ne voit plus mon péché, mais ma conscience le voit bien et me tourmente. Un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de sa présence. Je suis toujours son enfant et il est toujours mon Père, mals je ne vois plus sa face. J’ai perdu, non pas mon salut, mais ma communion avec Lui.
Jésus raconte l’histoire du « fils prodigue » pour illustrer cette vérité. Le fils était toujours fils de son père, mals il était en révolte, loin de la maison, dans la misère parmi les pourceaux. Il avait peur de revenir vers son père ; il se faisait sans doute une fausse idée de lui, croyant qu’il le rencontrerait avec le fouet et les chiens. Bien au contraire, quand il est rentré en demandant pardon, son père l’attendait, l’a embrassé et l’a réinstallé dans la famille.
Ainsi, à chacune de mes faillites, je dois revenir à mon Père céleste et lui confesser ma faute. Satan essaie de m’en empêcher, en me faisant croire que le Père me chassera de sa présence. Il veut me voir rester au loin parmi les pourceaux. Tant que Je ne crois pas au pardon de Dieu, il me tient dans un état de dépression et d’impuissance spirituelle. Tant que ma conscience est souillée, le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir.
Pour avoir le pardon judiciaire de Dieu, il y a une seule condition, réputée plus de cent fois dans le Nouveau Testament: « Crois au Seigneur Jésus ».
Pour avoir le pardon paternel de Dieu, il y a également une seule condition : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité ». Ce passage, comme toute la première épître de Jean, est adressée aux croyants.
Comme nous avons obtenu le pardon judiciaire de Dieu par la seule foi en Christ, ainsi nous obtenons son pardon paternel par la foi sur la base du même sacrifice de Christ une fois pour toutes.
Ce que Dieu demande de nous,c’est la véracité, l’honnêteté absolue.
Dieu exige une confession. Nous devons reconnaître ce que nous avons fait. Ce qu’il ne tolère pas, c’est que nous essayions de nous justifier, de nous excuser ou de nous esquiver. Il faut appeler le péché par son nom. A l’instant même, nous recevons le pardon paternel de Dieu. Le pardon judiciaire, nous l’avions déjà; maintenant Dieu nous pardonne aussi en tant que Père toujours pour la même raison: « le sang de son Fils » fut versé pour notre péché. « Il est fidèle », car Il l’a promis « Il est juste », car Christ est mort et ressuscité; il nous pardonne et nous purifie aussi de tout péché – si nous le CONFESSONS.
La condition, la seule, pour obtenir le pardon de notre Père céleste, c’est la confession du péché. Nous ne pouvons rien faire pour l’expier. Nous n’avons même pas besoin de le faire, puisque Christ l’a déjà fait. Il nous faut simplement nous présenter devant Lui tels que nous sommes, comme le lépreux dans Mt. 8 : 2, que Jésus guérit instantanément. « Dieu est lumière ». A la lumière de sa face, toute imperfection est immédiatement mise à nu. « Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous purifie de tout péché ».
A ma confession, Dieu répond : « Mais, mon enfant, la question fut déjà réglée par mon Fils, il y a deux mille ans, sur la croix; nous n’avons plus besoin d’en parler ». Il tourne la page de mon dossier, il ne revient plus jamais sur cette question. Cependant, il me place à nouveau devant la croix. Elle est vide, mais j’entends la voix de mon Père me disant: « Mon enfant, souviens-toi du sang de mon Fils ! Voilà le prix de ton pardon, voilà pourquoi tu es de nouveau en communion avet moi ».
Par cette discipline, je me relève purifié après chacune de mes faillites, mais aussi avec une haine accrue pour le péché. Je comprends mieux l’amour de Dieu pour moi, son incalculable générosité, son étonnant pardon envers le misérable que je suis.
De Billy Graham :
Ce n’est que quand nous en arrivons à la vouloir (la repentance) que nous trouvons la vraie repentance. Il y faut cette détermination d’abandonner le péché, de changer d’attitude envers le moi, le péché envers Dieu, de changer de sentiments, de volonté, de disposition, de but… Il n’y a pas un seul verset de l’Ecriture qui laisse supposer que vous puissiez être un chrétien et vivre à votre fantaisie.- Edité par Shallis Ralph
« Croyez-vous en Dieu ? » demandait-on à Fabre, l’Homère des insectes.
« Je ne crois pas en Dieu, répondit-il, je le vois ! ».
Voir Dieu dans ses oeuvres, et aussi dans la Bible, sa Parole, voilà la sagesse, le bon sens.
Les technocrates ? On s’en plaint souvent. La technique, la science d’aujourd’hui, dans un état à demi hypothétique, sont justiciables de la sagesse, du bon sens…*Les « tourbillons » de Descartes ? Abandonnés.
« La génération spontanée » d’avant Pasteur ? Abandonnée.
Le « matérialisme primitif » avec sa pérennité de la matière, déesse grossière, inerte, passive ? Abandonné.
Aujourd’hui, tout tourne, tout est énergie, mouvement, comme dans les premiers versets de la Genèse. Tout, donc, suppose un moteur initial, un Réservoir vivant d’énergie formidable, en somme un Dieu Créateur. Ce Dieu nous est révélé dans la Bible.
La Bible est sérieuse, objective. Rien de commun avec ces tissus de légendes poétiques ou enfantines des peuples non-Hébreux.
Deucalion et Pyrrha, les Noé des Grecs peuplent la terre en jetant des cailloux derrière leur dos après le déluge… Ce dernier est, en pays nordique, le sang surabondant d’un Serpent qui enlace la terre entière de ses anneaux. Chez les Assyro-Chaldéens, les dieux épouvantés « hurlent comme des chiens » devant le déluge – qu’ils ont eux-mêmes déchaîné.Rien de pareil dans la Bible, qu’on la regarde ou non à la loupe. Le déluge de la Bible ? L’archéologie le trouve et le raconte: deux mètres d’alluvions entre deux civilisations, deux séries de poteries ou de fibules (agrafes). Sur les pentes de l’Ararat, un Français (qui a fait quatre voyages sur cette montagne) retrouve le squelette géant de bois d’une sorte d’arche. Vraie ou fausse, sa découverte n’infirme pas la Bible. A la loupe, la Bible révèle son parallélisme avec la science. Le grain de blé meurt réellement, comme Jésus l’avait dit. Car il contient deux germes jumeaux. L’un doit mourir, pour que l’autre le mange et vive (professeur Devaux, de l’Académie des sciences).
Jésus, à sa façon, confirme Daniel : « Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » Daniel, dans son livre, avait écrit: « comme des étoiles ». Or, les étoiles sont des soleils !
Oui, mon âme adore Dieu, splendide auteur de la création et de la Bible, car
je Le vois dans ses ouvrages
* « justiciables de la sagesse, du bon sens » = devraient être jugés par la sagesse et le bon sens.
- Edité par Freyche Joël
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