PROMESSES

Ses deux aspects

Dieu nous appelle à entrer dans sa présence « parce que Jésus est no­tre Sacrificateur et non pas notre ennemi ». Notre pardon est déjà ac­quis. Dieu ne reviendra pas sur sa Parole.

Il y a une condition qui s’attache à la libération de notre conscience. Le Nouveau Testament nous fait comprendre clairement que la seule base du pardon de Dieu est le sang de Jésus; mais il y a deux aspects de ce pardon.

LE PARDON JUDICIAIRE DE DIEU

Avant le jour de ma nouvelle naissance, Dieu était mon juge et moi, j’étais l’assassin de son Fils, poursuivi par la Loi. Mais ce jour là, Dieu en tant que juge pardonna tout mon péché, passé, présent et futur. Depuis, il ne voit plus mon péché; à ses yeux, je suis Juste comme Jésus est juste. Il considère mon péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne. La justice de Jésus est devenue ma justice. Mon coeur est maintenant à Jésus et sa résurrection est deve­nue ma vie nouvelle. Par cet acte de Dieu, que Paul appelle, dans Ro­mains 6: 3-4, le baptême spirituel (dont le baptême d’eau est le sym­bole), j’ai été identifié avec Jésus-Christ dans sa mort et dans sa résur­rection. Puisqu’il me considère maintenant comme étant mort avec Christ, il peut enfin me pardonner, ce qu’il ne pouvait faire auparavant.

C’est grâce à son pardon que je peux dès lors recevoir sa vie de résur­rection ; elle m’est donnée à l’instant même où son Esprit est entré en moi. La nouvelle naissance est donc le résultat direct du pardon judi­ciaire de Dieu et ce pardon est définitif. Heureusement que notre salut dépend d’un acte de Dieu et non pas de notre ténacité !

LE PARDON PATERNEL DE DIEU

A partir de cet instant, Dieu n’est plus mon juge, il devient mon Père. Je ne suis plus à ses yeux un criminel, je deviens son enfant. Je l’ap­pelle ABBA, papa. Quand je suis conscient d’avoir péché, je n’ai plus affaire avec lui sur le plan judiciaire, maie j’ai affaire avec lui comme l’enfant vis-à-vis de son père, Dieu en tant que Juge ne voit plus mon péché, mais ma conscience le voit bien et me tourmente. Un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de sa présence. Je suis toujours son enfant et il est toujours mon Père, mals je ne vois plus sa face. J’ai perdu, non pas mon salut, mais ma communion avec Lui.

Jésus raconte l’histoire du « fils prodigue » pour illustrer cette vérité. Le fils était toujours fils de son père, mals il était en révolte, loin de la maison, dans la misère parmi les pourceaux. Il avait peur de revenir vers son père ; il se faisait sans doute une fausse idée de lui, croyant qu’il le rencontrerait avec le fouet et les chiens. Bien au contraire, quand il est rentré en demandant pardon, son père l’attendait, l’a em­brassé et l’a réinstallé dans la famille.

Ainsi, à chacune de mes faillites, je dois revenir à mon Père céleste et lui confesser ma faute. Satan essaie de m’en empêcher, en me fai­sant croire que le Père me chassera de sa présence. Il veut me voir rester au loin parmi les pourceaux. Tant que Je ne crois pas au pardon de Dieu, il me tient dans un état de dépression et d’impuissance spiri­tuelle. Tant que ma conscience est souillée, le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir.

Pour avoir le pardon judiciaire de Dieu, il y a une seule condition, répu­tée plus de cent fois dans le Nouveau Testament: « Crois au Seigneur Jésus ».

Pour avoir le pardon paternel de Dieu, il y a également une seule con­dition : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité ». Ce passage, comme toute la première épître de Jean, est adressée aux croyants.

Comme nous avons obtenu le pardon judiciaire de Dieu par la seule foi en Christ, ainsi nous obtenons son pardon paternel par la foi sur la base du même sacrifice de Christ une fois pour toutes.

Ce que Dieu demande de nous,
c’est la véracité, l’honnêteté absolue.

Dieu exige une confession. Nous devons reconnaître ce que nous avons fait. Ce qu’il ne tolère pas, c’est que nous essayions de nous justifier, de nous excuser ou de nous esquiver. Il faut appeler le péché par son nom. A l’instant même, nous recevons le pardon paternel de Dieu. Le pardon judiciaire, nous l’avions déjà; maintenant Dieu nous pardonne aussi en tant que Père toujours pour la même raison: « le sang de son Fils » fut versé pour notre péché. « Il est fidèle », car Il l’a promis « Il est juste », car Christ est mort et ressuscité; il nous pardonne et nous purifie aussi de tout péché – si nous le CONFESSONS.

La condition, la seule, pour obtenir le pardon de notre Père céleste, c’est la confession du péché. Nous ne pouvons rien faire pour l’expier. Nous n’avons même pas besoin de le faire, puisque Christ l’a déjà fait. Il nous faut simplement nous présenter devant Lui tels que nous som­mes, comme le lépreux dans Mt. 8 : 2, que Jésus guérit instantanément. « Dieu est lumière ». A la lumière de sa face, toute imperfection est immédiatement mise à nu. « Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous puri­fie de tout péché ».

A ma confession, Dieu répond : « Mais, mon enfant, la question fut déjà réglée par mon Fils, il y a deux mille ans, sur la croix; nous n’avons plus besoin d’en parler ». Il tourne la page de mon dossier, il ne revient plus jamais sur cette question. Cependant, il me place à nouveau de­vant la croix. Elle est vide, mais j’entends la voix de mon Père me di­sant: « Mon enfant, souviens-toi du sang de mon Fils ! Voilà le prix de ton pardon, voilà pourquoi tu es de nouveau en communion avet moi ».

Par cette discipline, je me relève purifié après chacune de mes failli­tes, mais aussi avec une haine accrue pour le péché. Je comprends mieux l’amour de Dieu pour moi, son incalculable générosité, son éton­nant pardon envers le misérable que je suis.

Extrait de « Si tu veux aller loin » Editions Telos.

De Billy Graham :

Ce n’est que quand nous en arrivons à la vouloir (la repentance) que nous trouvons la vraie repentance. Il y faut cette détermination d’abandonner le péché, de changer d’attitude envers le moi, le péché envers Dieu, de chan­ger de sentiments, de volonté, de disposition, de but… Il n’y a pas un seul verset de l’Ecriture qui laisse supposer que vous puissiez être un chrétien et vivre à votre fantaisie.
(Dans «La paix avec Dieu »)


Romains 1 : 20.

« Croyez-vous en Dieu ? » demandait-on à Fabre, l’Homère des insectes.
« Je ne crois pas en Dieu, répondit-il, je le vois ! ».

Voir Dieu dans ses oeuvres, et aussi dans la Bible, sa Parole, voilà la sagesse, le bon sens.

Les technocrates ? On s’en plaint souvent. La technique, la science d’aujourd’hui, dans un état à demi hypothétique, sont justiciables de la sagesse, du bon sens…*
Les « tourbillons » de Descartes ? Abandonnés.
« La génération spontanée » d’avant Pasteur ? Abandonnée.
Le « matérialisme primitif » avec sa pérennité de la matière, déesse gros­sière, inerte, passive ? Abandonné.

Aujourd’hui, tout tourne, tout est énergie, mouvement, comme dans les premiers versets de la Genèse. Tout, donc, suppose un moteur initial, un Réservoir vivant d’énergie formidable, en somme un Dieu Créateur. Ce Dieu nous est révélé dans la Bible.

La Bible est sérieuse, objective. Rien de commun avec ces tissus de légendes poétiques ou enfantines des peuples non-Hébreux.

Deucalion et Pyrrha, les Noé des Grecs peuplent la terre en jetant des cailloux derrière leur dos après le déluge… Ce dernier est, en pays nor­dique, le sang surabondant d’un Serpent qui enlace la terre entière de ses anneaux. Chez les Assyro-Chaldéens, les dieux épouvantés « hurlent comme des chiens » devant le déluge – qu’ils ont eux-mêmes déchaîné.

Rien de pareil dans la Bible, qu’on la regarde ou non à la loupe. Le dé­luge de la Bible ? L’archéologie le trouve et le raconte: deux mètres d’alluvions entre deux civilisations, deux séries de poteries ou de fibu­les (agrafes). Sur les pentes de l’Ararat, un Français (qui a fait quatre voyages sur cette montagne) retrouve le squelette géant de bois d’une sorte d’arche. Vraie ou fausse, sa découverte n’infirme pas la Bible. A la loupe, la Bible révèle son parallélisme avec la science. Le grain de blé meurt réellement, comme Jésus l’avait dit. Car il contient deux ger­mes jumeaux. L’un doit mourir, pour que l’autre le mange et vive (pro­fesseur Devaux, de l’Académie des sciences).

Jésus, à sa façon, confirme Daniel : « Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » Daniel, dans son livre, avait écrit: « comme des étoiles ». Or, les étoiles sont des soleils !

Oui, mon âme adore Dieu, splendide auteur de la création et de la Bible, car

je Le vois dans ses ouvrages

digne de tout notre respect, de toute notre adoration, de notre foi.


* « justiciables de la sagesse, du bon sens » = devraient être jugés par la sagesse et le bon sens.


Jacques 5:14,15.

Le Seigneur Jésus donna à ses soixante-dix disciples, avec l’ordre d’an­noncer l’évangile, la puissance de guérir et de chasser les démons.
Ce nombre septante est significatif. Il y avait septante « anciens » d’Israël autour de Moïse. Il n’est pas téméraire d’estimer que ces sep­tante représentent l’ensemble des « anciens » de l’église de Jésus-Christ, même si, hélas, elle s’est fragmentée en communautés parti­culières.

Il résulte de ces textes et de ces promesses:
  1. Que le pouvoir de guérir a été donné à l’ensemble de l’église et confié spécialement à ses « presbuteroi », mot traduit par « an­ciens », mais qui signifie plutôt « aînés dans la foi » (voir Mt. 15: 8 et Luc 10: 9).
  2. Que cette promesse doit être prise au sérieux, et ce ministère pratiqué par des hommes qui, n’ayant en tant qu’individus, aucun pouvoir particulier, exercent, en tant que ses représentants, un pouvoir conféré par Christ-Dieu à son église.


Lorsqu’une armée va partir en guerre, les soldats qui la composent re­çoivent d’abord un « ordre de marche ». De même, les disciples, et au travers d’eux tous les chrétiens, ont reçu un « ordre de marche » du Chef suprême, Jésus-Christ. Il se trouve dans l’évangile de Matthieu, au chapitre 28, versets 16 à 20. Ce commandement ultime et impératif de notre divin Maître avant son ascension auprès du Père comporte quatre fondements théologiques très importants. Il nous dit d’aller et d’annoncer l’évangile en fondant notre mission sur quatre bases dési­gnées dans le texte par les mots « tout » et « tous ».

  1. « Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : TOUT pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre ».

    C’est là la dimension dynamique de l’ordre du Seigneur. Cette pa­role nous rappelle que « Christ est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement » (Ro. 9: 5). Il nous envoie dans le monde en nous assurant de la réalité de Son pouvoir absolu pour l’accomplis­sement de la tâche qu’il nous confie. Nous pouvons donc évangéli­ser en répondant à son ordre: « Allez », dans une foi totale, en réa­lisant que malgré les apparences parfois trompeuses, toutes cho­ses sont dans sa main puissante.

  2. « Faites de TOUTES les nations des disciples ». Cette phrase expri­me la dimension universelle de notre activité. Aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit: « La parole du Seigneur a retenti de chez vous… en tous lieux » (I Th. 1 : 8). Peut-on en dire autant de nous ou de notre communauté ?

    Certes, on ne peut être partout à la fois et chacun doit témoigner là où le Seigneur de l’église le place, mais nous devons constam­ment avoir la pensée d’être de ceux qui « font des disciples » pour Christ. Par la prière, nous pouvons nous déplacer et être actifs sans être limités par l’espace et avoir une intercession vraiment univer­selle.

    Les résultats de Son oeuvre de salut proclamée sur toute la terre sont rendus visibles en Ap. 5: 9b: « Tu as été immolé, et tu as ra­cheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langues de tout peuple et de toute nation ».

  3. « Enseignez-leur à observer TOUT ce que je vous ai prescrit ». Nous découvrons ici la dimension didactique ou d’enseignement qui com­prend à la fois la dogmatique et l’éthique. il faut s’en tenir stricte­ment à tout ce que Jésus a enseigné quant à la doctrine et à la vie.

    Il est toujours dangereux d’insister trop exclusivement sur un as­pect de la Révélation aux dépens du reste. Les grandes hérésies contre lesquelles l’église chrétienne a eu à lutter au travers des siècles sont souvent parties d’une vérité dont l’on a fortement exa­géré l’importance au détriment d’autres côtés de la pensée de Dieu. Finalement, la vérité même dont on se réclame est totalément dé­formée et l’on s’égare.

    Que le Saint-Esprit nous donne d’être des chrétiens équilibrés en toutes choses !

  4. « Je suis avec vous TOUS les jours, jusqu’à la fin du monde ». C’est ici la dimension chronologique, eschatologique, laquelle va Jusqu’à la fin du monde.

    De nombreux signes nous montrent que nous allons vers la fin. L’es­prit d’intolérance contre les croyants se manifeste de plus en plus. De nombreux disciples de Jésus souffrent et meurent à cause de leur foi, mais nous avons l’assurance que même au dernier jour, Lui, le Maître de l’histoire, sera là !

    Quels que soient les chemins par lesquels nous aurons à passer, nous savons que notre Seigneur sera tout proche de nous, même si, pour un temps, comme nous le lisons en Ap. 13: 7, l’Ennemi pourra faire la guerre aux saints et les vaincre. Le temps vient où au Nom de Jésus tout genou fléchira dans tout l’univers et toute langue con­fessera qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

En attendant, nous avons été « sauvés pour servir » et la Parole de Dieu nous dit: « Prêchez l’Evangile à toute créature ». Paul déclarait : « Mal­heur à moi si je n’annonce pas l’Evangile » (I Co. 9:16); qu’en est-il de nous ? Que le Seigneur nous donne une oreille attentive à son ordre suprême et à l’avertissement des Ecritures qui nous interpellent en affirmant: « Si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je redemanderai son sang de ta main. Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme » (Ez. 33: 8-9).