PROMESSES

Les dons ou valeurs spirituels Les dons naturels sont un héritage du Créateur.
Les valeurs spirituelles sont un don du Saint-Esprit.

L’expression « dons spirituels » que nous trouvons au commencement du chapitre 12 de la première Epître aux Corinthiens est formée d’un seul mot « pneumatika »; en notre langue, il peut être rendu par « les éléments qui appartiennent au Saint-Esprit », ou plus simplement les « valeurs spirituelles ». Aux yeux de l’apôtre, ces valeurs sont extrêmement importantes ; elles décrivent un chemin qui doit conduire le chrétien des idoles à l’adoration de Jésus-Christ, à acclamer Jésus comme Seigneur !

Au verset 4 de ce chapitre, nous lisons: « Il y a diversité de dons » (ou charismes). Ce dernier mot est traduit plus spécifiquement à son tour par les « dons de grâce ». Ce sont des qualités ou aptitudes accordées aux croyants, membres du corps de Christ, de l’église, en vue de l’édification mutuelle. Ces qualifications spirituelles viennent ainsi s’ajouter aux dons naturels et leur donner une nouvelle direction.

Selon les versets cinq et six, ces grâces sont de deux sortes; il y a diversité de ministères (services) (cp. aussi Rom. 12: 6-8) et plus loin il y a diversité d’opérations (actions). II est cependant difficile d’établir une distinction; par ministères, on peut comprendre les dons d’enseignement, etc., tandis que les « opérations » sont les fonctions nécessitées par la vie de la communauté; gouverner, secourir, foi, guérison, langues, traductions, libéralité, etc.

Dans l’Ancienne Alliance, Moïse et Aaron nous ont apporté le Pentateuque. Les auteurs des livres qui suivent sont, pour la plupart, restés inconnus (livres dits historiques). On peut penser qu’ils ont été écrits par des membres de la famille des sacrificateurs. L’auteur du livre de Job n’est pas nommé, quoique Job soit un personnage historique. Par la suite, Dieu a permis que des hommes de toutes classes de la population s’adressent au peuple d’Israël dans le courant de leur vie. Leurs écrits ont été conservés et ont été reconnus comme Parole de Dieu, puis inclus peu à peu dans le « canon » des Ecritures. Ces auteurs-là ont reçu le nom de prophètes.

Quant au Nouveau Testament, la doctrine des apôtres était la norme de la foi. Peu à peu, les livres approuvés comme apostoliques furent admis dans le « canon » de l’Ecriture. Les églises, les unes après les autres, vérifiaient attentivement l’origine de chaque écrit. Les apôtres eux-mêmes revendiquèrent pour leur enseignement oral et écrit la même autorité que celle de l’Ancien Testament.

Ce que nous voulons faire remarquer ici, c’est que, sous la dictée de l’Esprit Saint, l’Ancien Testament a été écrit par Moïse, des sacrificateurs et des prophètes.

Tandis que le Nouveau Testament l’a été uniquement par l’intermédiaire des apôtres, que ce soit sous leur dictée ou personnellement. En son temps, le Seigneur Jésus leur avait assuré que: « l’Esprit vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 : 26) .

Ainsi, nous possédons deux Testaments, auxquels il nous est enjoint de ne rien ajouter. La Parole de Dieu est complète. Les prophètes du Nouveau Testament n’ont pas été appelés à laisser une parole écrite, mais leur charge est orale uniquement (( Cor. 14). C’est ce que nous voulions faire remarquer avant d’aller plus loin.

« Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen » ( I Pi. 4: 10-11).

Les portions suivantes de l’Ecriture nous permettent de comprendre ce que sont ces « dons de grâce  » ou charismes. Dans les grandes lignes, nous pouvons discerner l’oeuvre à laquelle Dieu nous appelle :

le service chrétien de la personne 1 Cor. 12: 1-11; I Pi. 4: 10-11

le service chrétien dans l’église locale et pour le corps de Christ : I Cor. 12: 12-31 ; I Cor. 14.

le service chrétien dans l’église en général : Eph. 4: 7-16.

(à suivre)
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Les lignes ci-dessous forment la conclusion d’une étude « Magie et occultisme », parue dans la « Revue réformée » N° 103, sous la plume de M. John Winston, directeur de l’Institut théologique, Vaux sur Seine.

A l’approche des temps de la fin, Dieu enverra une « puissance d’égarement » pour que les hommes croient au mensonge et aux séductions de l’injustice suscitées par la puissance de Satan. C. S. Lewis (écrivain anglais), qui a démasqué les ruses de l’ennemi avec talent et humour, analyse le pouvoir de séduction d’un concept comme la démocratie. Mal vue en enfer, dit-il, parce que moins utilisable ou récupérable que d’autres types de gouvernement, la démocratie au sens diabolique est l’instrument le plus efficace pour extirper les démocraties politiques.

Le pouvoir de l’Antichrist sera tel que même les élus ne le discerneraient pas. Pour que l’on confonde Christ et Antichrist, ce dernier ne devra-t-il pas adopter les grands idéaux humanitaires, inaugurer un gouvernement de salut public à l’échelle mondiale, revêtir comme un manteau étincelant les vertus du Christ, amorcer un règne de paix et de bien-être au point que tous l’acclameront ?

Forts de tels avertissements, et d’une longue perspective historique, il nous convient plus que jamais d’éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu; de discerner avec prudence les fausses manifestations des vraies, et de chercher activement à démasquer les ruses nouvelles et subtiles qui caractériseront immanquablement l’action satanique à la fin des temps.

2. Eprouver les esprits

« Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui se déclare publiquement pour Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (I Jean 4 : 1-2).

TOUT ESPRIT,

nous le disons expressément, non pas tout croyant! UN esprit domine tout homme, mais ce n’est pas absolu, comme nous le verrons plus tard. C’est ainsi que l’Ecriture place devant nous une possibilité simple, précise, de déterminer quel est l’esprit qui se manifeste par la bouche d’un croyant (éventuellement d’un non-croyant). II y a sept ans déjà, nous avions attiré l’attention sur le verset que nous donnons en tête de cet article (Promesses N° 9). Nous ne l’avons guère mis en pratique. Aujourd’hui, nous croyons devoir à nouveau examiner cette parole. C’est une nécessité.

Les ans ont passé, et certainement les aiguilles ont bien avancé au cadran qui marquera le retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Les manifestations religieuses sont de plus en plus variées; comment discerner les fausses des vraies ? Des communautés ont étudié ce commandement et l’ont mis en pratique. Elles ont fait des découvertes étonnantes. Nous croyons pouvoir penser que la plupart des lecteurs de ce cahier seraient enchantés, soulagés de posséder un point de repère biblique, une base d’estimation qui ne serait pas vacillante ou imprécise, mais formulée par l’Esprit Saint.

Cet ordre est valable pour tous les enfants de Dieu. Il peut se rapporter aux charismes, aux doctrines, comme aux oeuvres. Dans son ensemble, le christianisme est la cible des attaques d’un Ennemi toujours en éveil. Pour nous, chrétiens, comment allons-nous discerner entre le vrai et le faux. entre la pensée que nous estimons être celle de l’Esprit et celle que nous suggère l’Ennemi ?

Il y a un chemin: « La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants… elle est le juge des intentions » (Hébr. 4: 12). Ainsi, mettons en pratique cette divine Parole. Selon Eph. 6 : 17, elle est l’épée de l’Esprit !

(à suivre)
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Le christianisme seul présente et exige un repentir de la part de l’homme; en deux mots, le repentir comporte une tristesse que l’on éprouve à cause de son propre péché et une douleur d’avoir offensé Dieu.

Quel est le but de ce sentiment ? Atteindre à la paix avec le Créateur et par là à la vie éternelle. Parce que, dit la Bible, l’homme a offensé Dieu. Parce qu’il s’est éloigné de Lui, cela par un acte de sa propre volonté. Le christianisme est une invite à retourner à Lui. Le moyen ? Une nouvelle naissance… Le chemin ? La repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ (Actes 20 : 21).

Or, il semble que, de nos jours, le repentir n’est plus présenté comme une condition nécessaire pour le salut ? Dans le but fort compréhensible d’amener beaucoup de vies à Dieu et à la jouissance du salut, on évite de mettre l’accent sur ce point, on passe légèrement sur cette condition. Que vous en semble ? Le nombre des conversions équivoques paraît augmenter très rapidement et nous sommes amené à rechercher l’origine de ce phénomène.

Le repentir doit s’exprimer par la confession. A son tour, celle-ci apporte la preuve du repentir. L’aveu libère; « c’est le coeur qui ennoblit l’homme », mais reconnaître sa faute en fraye le chemin.

Des hommes portant le nom de chrétiens fondent leur salut éternel sur un Dieu de l’amour. Pour eux, Christ n’est pas Dieu le Fils venu comme homme sur la terre, par l’effet du miracle d’une génération spirituelle dans le corps d’une vierge. Leur christianisme est donc incomplet. En général, ils disent avoir une espérance de vie éternelle. D’autres ne parlent que de Christ. Pour ne pas les traumatiser, on ne les a pas placés en face de leurs péchés, en face d’un Dieu de l’amour, mais saint, qui demande la repentance. En quelque sorte, on les a transportés par dessus ce pas difficile – repentance, contrition, pénitence – pour jouir immédiatement des joies et de la paix qui font suite à la conversion à Christ. Mais est-ce réel ? Ils disent être « en Christ ». Mais s’ils n’ont pas réalisé la grandeur de leur dette envers le Créateur, s’ils n’ont pas obéi au « Repentez-vous » initial (Mat. 4 : 17), leur assurance est imprécise. D’ailleurs, la plupart d’entre eux s’en rendent compte, et ils ont bien l’impression qu’il leur manque un point d’appui. La justice de Dieu préparée et annoncée pour l’homme est un tout. Il ne faut ni ajouter, ni retrancher notre part de « l’arbre de la vie ». Enlever une colonne à cet édifice équivaut à laisser crouler toute la construction.

Toute naissance est accompagnée de souffrance. Pourquoi vouloir l’éloigner de celui qui cherche la paix de Dieu ? Eve a désiré que ses yeux fussent ouverts afin de connaître « comme Dieu ». Elle acquit la connaissance de la souffrance! A la naissance d’une ère nouvelle, Dieu le Fils mourut sur un bois maudit, après l’agonie de Gethsémané. A Nicodème, Jésus dit: « il faut que tu naisses de nouveau »… et ce n’est point sans peines! L’église, épouse de Christ, doit prendre part aux souffrances de son chef: « Il a été élevé à la perfection par les souffrances » (Hébr. 2: 10). Il en est de même pour « quiconque », pour chaque chrétien. Notre nouvelle naissance ne peut être que dans l’humiliation, la contrition, la repentance.

Tout chrétien, tout évangéliste qui n’annonce pas toute la vérité, tout le conseil de Dieu, est coupable envers ceux qui l’écoutent. Il crée un vide, il ouvre une porte à l’Ennemi. Ce dernier a alors l’occasion de « piller la maison » (Mat. 12: 29), c’est-à-dire qu’on lui offre la liberté de présenter ses propres théories, ses conceptions, ses interprétations erronées. L’Ecriture nous en rend attentifs: « Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (II Cor.11:4).

Si votre départ dans la course chrétienne ne s’est pas fait dans la repentance envers Dieu, examinez à nouveau votre situation. Dieu pardonne à celui qui Le recherche et se repent.

Et Christ est-il bien votre Rédemption, Celui qui a payé votre dette ? Cette vérité est-elle bien ancrée dans votre coeur, et votre assurance de salut éternel est-elle bien confirmée par l’Esprit Saint qui « rend témoignage à votre esprit que vous êtes enfant de Dieu » ?

Car il yen a qui diront: « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » Vous connaissez la réponse: « Je ne vous ai jamais connus! ». Oui sont ceux-là dont Jésus parle ? Nous ne savons. Mais l’avertissement est suffisamment sérieux pour que nous y prenions garde.

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« Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés » (Luc 9 : 51-56).- Transportons-nous au temps jadis et regardons le Seigneur Jésus parcourir les chemins de la terre. Voici qu’un bourg des Samaritains refuse de le recevoir! En fermant leurs portes à Jésus, ils rejettent Dieu lui-même, ce Dieu d’amour qui avait envoyé son Fils unique et bien-aimé dans le monde. Quel grave péché ils viennent de commettre ! Jacques et Jean pensèrent à cet épisode de la vie d’Elie qu’ils connaissaient bien, et nous les entendons dire: « Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi le fit Elie ? » (54, version Darby). Mais le Seigneur Jésus les réprimanda sévèrement; ces deux disciples ignoraient qu’ils étaient entrés dans l’année de grâce du Seigneur (Luc 4: 18-19), et pendant cette dispensation, tout le désir du Seigneur est de faire miséricorde, d’apporter le salut aux hommes; cela pouvait surprendre Jacques et Jean. Dans la parabole du fils prodigue, le fils aîné fut surpris par la bonté de son père à l’égard de son frère qui était tombé si bas; il fut incapable de comprendre un tel amour et une telle miséricorde. Si Dieu peut aujourd’hui déployer les richesses de sa grâce envers de pauvres pécheurs tels que nous, c’est uniquement en raison de l’oeuvre de son Fils bien-aimé. Un tel amour devrait être pour nos coeurs un continuel sujet d’émerveillement. Dans le ciel, le thème de tous les cantiques sera l’Agneau immolé, et cela d’éternité en éternité.

Nous sommes encore dans une année de grâce, et le désir de Dieu est que son évangile se répande en tout lieu; bien que le monde ait atteint un degré d’iniquité effrayant, Dieu veut encore que la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de son Fils soit annoncée aux pécheurs (Matt. 28 : 18-20, Marc 16 : 15). C’est le privilège et la responsabilité de chaque disciple de proclamer ce glorieux message au monde. Nous sentons-nous vraiment pressés par l’amour du Christ (2 Cor. 5: 14) pour porter ce message aux perdus ? Mais cette dispensation touche à sa fin et, aujourd’hui, bien des enfants de Dieu sont conscients de la proximité du retour de Christ qui mettra un point final à l’année de grâce (Jean 14 : 3, I Thess. 4 : 16-17). Que chaque racheté se réjouisse à la pensée que l’époux céleste revient bientôt chercher son épouse, et que du fond du coeur il s’écrie: « Amen! Viens, Seigneur Jésus! » (Apoc. 22: 16-17 et 20). Mais que se passera-t-il sur la terre pour ceux qui seront restés ? Le temps des jugements commencera, des fléaux destructeurs visiteront le monde. Cette terrible époque (la soixante-dixième semaine de Daniel) se terminera par la deuxième phase du retour de Christ. Il reviendra alors non pas pour enlever les saints, mais avec les saints et il mettra un terme au règne du « faux prophète ».

Puissions-nous, alors que nous ne sommes qu’à quelques instants de la venue de Jésus, honorer par une vie d’obéissance Celui qui a donné sa vie pour nous à la Croix !

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