PROMESSES
« Edifiez-vous pour former une maison spirituelle.., afin d’offrir à Dieu un sacrifice spirituel » (I Pi. 2 : 5). « Vous êtes un peuple acquis… afin que vous annonciez Ies vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (v. 9).
Tout groupement de chrétiens, si petit soit-il, est une maison spirituelle, à la condition d’être formé de
«pierres spirituelles ».«Je suis au milieu de vous » est la promesse qui a été donnée, et dont nous devons être parfaitement Convaincus.
Il se présente souvent qu’un groupement (église ou assemblée, etc.) ne puisse se réunir: manque de liberté, de local convenable, d’oppositions diverses, de persécution, etc. Il ne faut ni perdre courage, ni désespérer. Le Seigneur nous a annoncé sa présence partout où deux ou trois se retrouvent en son nom. C’est là que les chrétiens peuvent crier à Lui, lui présentant leurs craintes et leur misère. Mais, rappelons à notre souvenir une chose: nous sommes acquis premièrement pour adorer Dieu, pour
annoncer SES vertus;c’est le rôle primordial du peuple de Dieu.
Dès l’aube de l’humanité, Dieu s’est présenté au monde, à sa créature. Il n’est point resté un inconnu Cependant, ses qualités, ses vertus, sa volonté de justice et d’amour ne nous ont été dévoilées, dans sa Parole, que peu à peu. D’ailleurs, sachons-le bien, ici-bas, nous ne les connaîtrons jamais toutes. Nous avons devant les yeux les merveilles de la création. Puis, comme chrétiens, nous éprouvons son amour, sa fidélité, sa patience, son pardon, sa miséricorde. Nous avons remarqué ses oeuvres, toutes dirigées vers le bien, vers le salut éternel de l’homme, toutes imprégnées d’intégrité, de justice, de vérité, de pureté, de pardon, de miséricorde. Une de ses oeuvres, l’expression parfaite de son amour, nous a été révélée par le Fils « qui est dans le sein du Père » (Jean 1 : 18). Des hommes de l’Ancien Testament honoraient si hautement Dieu qu’ils n’osaient prononcer son NOM. Mais Jésus, venant dans le monde, nous a fait comprendre que Dieu est tout près de chaque croyant – un Dieu qui aime sa créature. Jésus, pleinement conscient des sentiments de son Père, sait comment et jusqu’où peut s’étendre l’amour du Créateur pour ses enfants. Ainsi, lorsque nous nous rencontrons à deux ou trois au cours d’heures sombres ou difficiles, chers amis, que notre pensée s’élève tout d’abord vers Dieu, vers notre Père céleste, afin que son NOM soit célébré, reconnu, magnifié, en
annonçant SES vertus.Puis, ensuite, exposons-lui nos voeux, nos requêtes, tous nos motifs d’intercession.
Laissons la Parole nous enseigner et lisons à nouveau la prière qui nous est rapportée dans Actes 4 : 24-31 :
« Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent: Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, c’est toi qui as dit par le Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David Pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint.
En effet, contre ton saint serviteur, Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce-Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus.
Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance ».
- Edité par Guignard René H.
EXTRAIT
« Le mari est le chef de la femme, de même que le Christ est le chef de l’église… Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau par la Parole, pour faire paraître devant lui cette église pleine de gloire, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. De même, le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Jamais homme, en effet, n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, ainsi que le Christ le fait pour l’église… Ainsi donc, que chacun aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari » (Eph. 5 : 22-33).
Si le monde est appelé à se rendre compte, d’une manière évidente, de l’amour de Christ pour les siens, un coup d’oeil sur le couple chrétien devrait suffire.
Le Christ s’est dévoué et s’est offert lui-même en sacrifice pour l’église. Le mari doit agir d’une manière semblable en prenant soin de sa femme et en se dévouant pour elle. Il lui donne « une place à part » à l’exclusion de toute autre femme. Il s’identifie à elle, comme le Christ s’est « identifié » à l’église et sera uni à elle, par une résurrection semblable à la sienne (voir Rom. 6 : 5). C’est dans ce sens que l’époux est redevable à sa femme de l’aimer.
Lorsque la femme respecte son mari, elle le fait pour le Seigneur. Elle représente également un symbole dans sa vie d’épouse. Elle montre par là comment les vrais enfants de Dieu obéissent volontiers à la Parole. Au préalable, l’époux doit avoir gagné sa soumission, comme Jésus a donné premièrement son corps comme offrande pour son église. Ainsi doit agir le mari avec sa femme. A ce moment-là, il n’est guère difficile à l’épouse d’être soumise à son mari.
Le despote exige la soumission sans y avoir droit. L’époux obtient par son amour et par l’exemple de sa vie la soumision de sa femme -comme Christ a gagné notre soumission par son amour, par son sacrifice et par la croix. Mais si, malgré l’amour de son mari, la femme décline toute soumission envers son mari, elle ne peut espérer les joies d’un mariage chrétien.
- Edité par Wilder Smith A. et B.
L’invisible présence
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon NOM, je suis là au milieu d’eux ».
La présence de Jésus est promise là où quelques-uns sont réunis l’important, la condition capitale, c’est la rencontre en son NOM. Car le nom représente, dans l’enseignement biblique. toute la valeur d’une personne, dans le cas présent toute la valeur de la personne de Christ, tout ce qu’il a été, ce qu’il est, et sera, tout ce qu’il a fait, et ce qu’il fait à l’heure même.
Ainsi, se réunir au nom de Christ donne à cet acte une grandeur, une amplitude toute particulière – Christ, Fils de Dieu ! Cela est vrai pour tout rassemblement, pour les églises chrétiennes, à tout niveau également. Parlons de ces deux ou trois auxquels Jésus pense. Ou quatre ou cinq ou un peu plus… a ceux qui se fient, qui tablent sur cette promesse et qui se rencontrent, parce que premièrement ils ont été aimés de LUI !
Alors, ces quelques-uns… ils s’attendent à un fait physiquement indiscernable, à SA présence parmi eux. C’est le grand FAIT du Christianisme Dieu le Fils parmi les hommes – « Ni sur cette montagne, disait Jésus à la Samaritaine, ni à Jérusalem, mais l’heure vient et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » – partout !
Il semblerait que Jésus n’a eu en vue que de petits groupes de disciples -deux ou trois. C’est la base, car on peut être davantage. Pratiquement, il a été observé qu’un groupe d’une quinzaine de personnes au plus facilite la discussion, l’étude où chacun peut prendre une part active. Dans la Bible, peu de discours sont mentionnés, mais plutôt des rencontres où chacun peut collaborer.
Les entraîneurs, les « engagés », comme on les nomme aussi, doivent, à la base, être sûrs de leur salut éternel, de leur conversion. C’est la deuxième condition. Ce sont ceux-là qui doivent s’attendre à la présence du Maître, à l’invisible présence. C’est vers Lui qu’ils vont regarder. Comme le font les « anciens » de paroisses, les conseillers d’églises ! Ils doivent se concerter, ils doivent avoir leurs rencontres particulières. C’est là qu’ils vont s’attendre à Lui pour toute décision. C’est là qu’ils iront rechercher cette « unité de l’Esprit » si riche en expériences, si appréciée.
Face à un problème donné, le Saint-Esprit a une solution, une seule solution. Si son influence est recherchée, il conduira. Peut-être pas tout de suite… Si l’accord entre ceux qui ont part à l’Esprit-Saint, du fait de leur appartenance à Christ, n’est pas réalisée, il est sage de ne rien décider, il est sage d’attendre dans la prière et de remettre à plus tard. Se précipiter lors d’un tel cas est faux.
Le Saint-Esprit ne peut avoir qu’une pensée. Il n’est pas et oui et non. Il veut nous instruire. Le problème serait-il peut-être mal posé ? Il faut aussi savoir que l’Ennemi peut aussi suggérer sa pensée, ses pensées, que tous ses chemins conduisent à la ruine ! Qu’il peut suggérer même ce qui semble très raisonnable, proposer une bonne action, se présenter comme un ange de lumière C’est pourquoi il faut rechercher l’accord.
Le Saint-Esprit conduit à l’unité de pensée, puis d’action. C’est vraiment le chemin de Dieu. Il conduit le petit groupe, si jeune soit-il dans la foi il lui fait éviter le faux pas.
Attendre, puis agir ensemble. C’est l’expérience la plus convaincante de la présence de l’Esprit de Dieu dans le coeur de chacun, lors de la marche dans l’entente recherchée et réalisée. « Je ne vous laisserai pas seuls » leur assurait Jésus lors de son départ. L’expérience de cette réalité devient, pour le disciple qui s’y soumet, un fait. Elle devient une assurance de cette présence invisible, mais combien réelle, parce que combien enrichissante.
Le cas de l’église d’Antioche, au chap. 13 des Actes, nous donne un exemple parfait de l’oeuvre de l’Esprit lors de l’envoi de Barnabas et de Paul. « Alors, après avoir jeûné et prié – réalisant l’accord de tous – ils les laissèrent partir ». Pour situer la question, imaginons un exemple pratique. Supposons cinq jeunes chrétiens ayant le sentiment d’être conduits à évangéliser une contrée. Plusieurs questions et options sont à considérer et des décisions sont à prendre. Quatre d’entre eux sont d’accord, après avoir prié, pour aller de l’avant dans une direction donnée. Le cinquième n’est pas pleinement satisfait, ne se sent pas encore entièrement à l’aise avec le projet présenté.
Que faire ? – Attendre et prier.
Attendre d’être unis dans une même pensée. Qui est conduit par l’Esprit? Ni les quatre, ni celui qui est seul. Il ne suffit pas que le groupe de quatre se range à l’avis du cinquième ou vice versa, Il ne suffit pas que l’un ou l’autre cède par politesse, par amabilité, par indifférence, ou pour arranger les choses. Il ne suffit pas de donner son accord en soulignant que l’on garde sa propre manière de voir !
C’est l’occasion pour les deux groupes (4 et 1) de placer à nouveau l’effort entrevu devant le Seigneur, de chercher devant Lui, de plaider. Il faut arriver à ce résultat: que chacun soit pleinement persuadé que le chemin proposé est le chemin de Dieu. La marche à la recherche de l’unité de décision et d’action doit s’apprendre. Un nouveau converti doit être instruit. « Se conduire en toute humilité, en toute douceur et en toute patience » ne s’acquiert pas en un jour. Mais nous y sommes invités. Ainsi, le jeune chrétien, réalisant la joie et la paix qui habitent dans le coeur des responsables sera entraîné par la Parole et par l’exemple à s’asseoir, par la suite, parmi eux.
Alors le Saint-Esprit sera satisfait il remplira tous les coeurs et chacun, parmi vous, pourra « proclamer que Dieu est réellement au milieu de vous » (I Cor. 14 : 25). « Rendez ma joie parfaite, écrivait l’apôtre Paul, en vivant en bonne intelligence, en ayant un même amour, une même âme, une seule et même pensée, ne faites rien par esprit de contestation, ni par vaine gloire » (Phil. 2: 2, 3).
- Edité par Promesses
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