PROMESSES

Job 33: 23: S’il se trouve pour cet homme un ange intercesseur*) , un seul entre mille, qui lui fasse connaître son devoir, alors Dieu a pitié de lui…

*) En langue grecque, « paraclete »; ce mot peut être traduit par « celui qui est appelé à côté, avocat, défenseur, intercesseur, consolateur »,
UNE GRANDE PROMESSE EN QUATRE POINTS
A. L’esprit de vérité.

Jean 14: 15-17: « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ». « Si », cela veut bien dire qu’il y a une condition. Toute la suite en découle.

« Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur , afin qu’il soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et il sera en vous ».

B. L’esprit de certitude.

Jean 14: 23: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera. Nous irons à lui, nous ferons notre demeure chez lui ».

Jean 14 : 25 : « Je vous ai parlé pendant que je demeurais avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire tout ce que je vous ai dit ».

C. L’esprit de témoignage.

Jean 15: 26, 27: « Ils m’ont haï sans cause. Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de la vérité qui procède du Père, c’est lui qui rendra témoignage de moi. Et vous aussi vous rendrez témoignage, parce que vous avez été avec moi dès le commencement ».

D. L’esprit de réconfort et de consolation.

Luc 2 : 25 : Siméon était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël. Jean 16: 7-15: « Si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra point à vous… quand il sera venu, il convaincra le monde concernant le péché, la justice et le jugement… il vous conduira dans toute la vérité… il me glorifiera… il prendra ce qui est de moi, et il vous l’annoncera ». E. Jean 16: 22: Peut-être, aujourd’hui, êtes-vous dans la tristesse ou la douleur, « mais je vous reverrai et votre coeur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie ».




Etudes sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église LOCALE

Ephésiens 2 : 19 à 22 : Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la MAISON DE DIEU. Vous avez été é d i f i é s (c’est-à-dire cimentés les uns aux autres) sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant LA PIERRE ANGULAIRE. En Lui, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être

UN TEMPLE SAINT DANS LE SEIGNEUR.

En Lui vous êtes aussi é d i f i é s (c’est-à-dire cimentés les uns aux autres) pour être UNE HABITATION DE DIEU EN ESPRIT.

I) VOUS APPARTENEZ A CHRIST! (Lire Marc 9: 41 -Rom. 14: O) .

a) Dieu a sur vous un droit de priorité en tant que Créateur (Actes 17 : 25).

b) Il a un droit de priorité en tant que Rédempteur (I Cor. 6: 20 et 7: 23).« Vous avez été rachetés à un grand prix ».

c) Nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes (I Cor. 6: 19).

d) Ne devenons pas esclaves des hommes (I Cor. 7: 23).

e) CEUX QUI SONT A JÉSUS-CHRIST ONT CRUCIFIÉ LA CHAIR A AVEC SES PASSIONS ET SES CONVOITISES (Galates 5: 24).

f)  » Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Tim. 2 : 19) . »II connaît ses brebis » (Jean 10: 14, 27).

g) Il ressuscitera (ou enlèvera) ceux qui fui appartiennent (1 Cor. 15: 23).


d’après le Livre des Proverbes

Acquisition de la richesse (suite):
15:27 Celui qui est avide de gain trouble sa maison,
Mais celui qui hait les présents vivra.
21:17 Celui qui aime la joie reste dans l’indigence ;
Celui qui aime le vin et l’huile ne s’enrichit pas.
21:26a Le paresseux éprouve tout le jour des désirs.
20:21 Un héritage promptement acquis dès l’origine
Ne sera pas béni quand viendra la fin.

13:11 La richesse mal acquise diminue,
Mais celui qui amasse peu à peu l’augmente.

L’intégrité préférable aux richesse:
15:16 Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Eternel,
Qu’un grand trésor, avec le trouble.
:17 Mieux vaut de l’herbe pour nourriture, là où règne l’amour,
Qu’un boeuf engraissé, si la haine est là.
28:6 Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité,
Que celui qui a des voies tortueuses et qui est riche.
19:1 Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité,
Que l’homme qui a des lèvres perverses et qui est un insensé.
17:1 Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix,
Qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles.
16:8 Mieux vaut peu, avec la justice,
Que de grands revenus, avec l’injustice.
13:23 Le champ que défriche le pauvre donne une nourriture abondante,
Mais tel périt par défaut de justice.
19:22b Mieux vaut un pauvre qu’un menteur.
22:1 La réputation est préférable à de grandes richesses,
Et la grâce vaut mieux que l’argent et l’or .
27:21 Le creuset est pour l’argent, et le fourneau pour l’or ;
Mais un homme est jugé d’après sa renommée.
16:19 Mieux vaut être humble avec les humbles,
Que de partager le butin


Marc 7 : 24.

« Tu es un Dieu qui te caches » (Esaïe 45: 15) .
« Jusques à quand, Eternel, te cacheras-tu sans cesse ? »(Ps. 89 : 47).
« Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? »(Ps. 10 : 1).

Y aurait-il contradiction entre les citations ci-dessus et la parole qui nous sert de titre ? Non certes! La Bible a pour objectif de nous donner la plus merveilleuse révélation qui se puisse concevoir.

QUI EST CELUI QUI NE PUT RESTER CACHÉ ?

C’est le Seigneur Jésus-Christ. Dieu mystérieusement incarné. Don divin à l’humanité désemparée. Rédemption pour le coeur de l’homme tourmenté par son péché.

POURQUOI NE PUT- IL RESTER CACHÉ ?

A cause des prophéties de l’Ancien Testament.
A cause de son caractère divin. La vie, la Lumière et l’Amour ne peuvent être dans les ténèbres.
A causé des dons dont il est porteur.

QUAND NE PUT-IL RESTER CACHÉ ?

Quand il était dans le sein du Père. Le Fils devait être révélé au monde, en conséquence, le ciel ne pouvait le retenir.
Quand il eut atteint l’âge de trente ans. Il se présenta sur les bords du Jourdain à Jean-Baptiste pour accomplir à son égard tout ce qui est juste. Quand il se trouva dans la maison, qu’il fut abordé par une femme tourmentée et opéra une belle guérison.
Quand, couché dans la tombe, il fut glorieusement ressuscité.

POUR QUI NE PUT-IL RESTER CACHÉ ?

Pour ceux qui le cherchent. « Vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre coeur » (Jér. 29: 13).
Le parfum de son Nom, la lumière de sa présence, la réalité de sa sainteté ne peuvent demeurer obscurs.

IL NE PUT RESTER CACHÉ! avons-nous dit.

Pourtant, Jean 8 : 59 affirme que Jésus se cacha et sortit du temple. Il se cache, éventuellement, du monde incrédule jusqu’au jour où tout oeil le verra et où il sera présenté comme le grand Maître de l’univers.
En attendant ce glorieux jour: « Croyons en la lumière, afin que nous soyons des enfants de lumière » (Jean 12: 36).




Réflexions sur quelques femmes de la Bible (1)

(I Samuel, ch. 1 et 2)
Introduction.

Nous avons souvent l’occasion d’entendre parler des grands hommes de la Bible, de faire des études sur leur ministère. Mais il est rare, me semble-t-il, que nous réfléchissions à la vie des femmes citées dans la Parole de Dieu. Et pourtant la femme a sa place dans le plan du salut prévu par Dieu. Plusieurs sont mentionnées dans la généalogie de Jésus: Thamar, Rahab, Ruth (Matt. 1 : 3-6) .Et dans l’Eglise, la femme est un membre du corps de Christ à part entière. Son ministère, il est .vrai, est différent de celui de l’homme: il est complémentaire et non pas inférieur.

Essayons de découvrir cela ensemble en étudiant la vie de quelques femmes de la Bible. Nous pourrons ainsi tirer quelques conclusions pour notre vie de chaque jour et pour le témoignage que nous avons à apporter autour de nous en vivant selon ce que Dieu a voulu pour nous.

1) La souffrance d’Anne (1 : 1-9).

Anne n’a pas d’enfant (1 : 2) .C’est une rude épreuve pour cette femme. Car en Israël, une telle situation était considérée comme une malédiction, comme un véritable opprobre. La souffrance d’Anne est encore augmentée par l’attitude de Pénina à son égard (1 : 6) .Cette dernière n’a qu’un but : pousser Anne à se révolter contre Dieu. Ainsi Anne est persécutée chaque fois qu’elle se rend au temple (1 : 7) . Sa douleur est grande, mais elle tient ferme; elle a foi en son Dieu. Cette épreuve, elle la supporte sans essayer de trouver un responsable. Elle ne songe pas même à accuser Dieu de ses malheurs, à se révolter contre Lui. Une telle attitude la ferait courir à sa perte. Car où pourrait-elle trouver, ailleurs qu’en Dieu, l’aide, le secours dont elle a besoin ? Elle a compris quelque chose d’important. La solution de son problème, elle ne peut la trouver que dans la présence de Dieu. C’est pourquoi, elle Lui ouvre son coeur, elle partage avec Lui sa souffrance (1: 10).

Tout au long de notre vie, nous aurons à traverser de multiples épreuves. Le Seigneur ne nous a pas promis une vie facile. Peut-être, au milieu de nos souffrances, rencontrerons-nous parfois, l’incompréhension de ceux qui nous entourent, même de nos proches. C’est une situation difficile à supporter, mais rappelons-nous l’attitude d’Anne. Comme elle, approchons-nous du Seigneur qui peut nous aider en toutes circonstances. Et déchargeons-nous sur Lui de tous nos soucis, car Lui-même prend soin de nous (I Pierre 5: 7).

2) La prière et la consécration d’Anne (1 : 10-18).

La prière d’Anne est simple, pleine d’humilité. Anne se présente telle qu’elle est devant Dieu. Elle est persévérante et ne craint pas de passer du temps dans la présence de Dieu (1 : 12) .Savons-nous encore, au milieu de nos activités, rester longtemps en prière devant Dieu ? Il y a de riches bénédictions pour ceux qui prennent le temps d’être avec le Seigneur.

Anne ne prie pas d’une façon égoïste (1 : 11). Elle est prête à redonner à Dieu ce qu’Il lui accordera, ce qui lui est le plus cher: son enfant. Anne nous donne là un exemple de la façon dont nous pouvons témoigner de notre amour envers le Seigneur. Plus nous L’aimons, plus nous Lui offrirons ce qui nous est le plus précieux.

Une fois de plus, Anne est incomprise. Le sacrificateur Eli la prend pour ivre et lui reproche son inconduite (1 : 14). Anne vit déjà ce que Jésus dira plus tard à ses disciples: « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive» (Luc 9 : 23). Mais Dieu n’abandonne pas cette femme, Il voit sa sincérité et sa douleur. Dans son amour, Il intervient et honore sa foi. Par la bouche même d’Eli. il l’encourage (1 : 17). Cette femme repart, elle mange et son visage n’est plus le même (1 : 13). C’est la puissance de la prière qui a produit ce changement chez Anne. Qu’en est-il pour nous ? Notre vie de prière a-t-elle de semblables conséquences dans notre existence ? Dieu veut nous transformer à l’image de son Fils Jésus, mais Il nous demande une communion intime avec Lui.

3) La fidélité et la reconnaissance d’Anne ( 1 : 20 -2 : 11) .

Quelques mois plus tard, Anne voit se réaliser l’exaucement de sa prière (1 : 20). Elle donne à son enfant le nom de Samuel, ce qui signifie « entendu ou exaucé de Dieu » (1 : 20). Sans sa joie, elle aurait pu oublier ou renoncer à accomplir le voeu qu’elle a fait à Dieu: Mais non, elle tient parole, elle va jusqu’au bout de ce qu’elle a promis (1 : 28). Peut-être y a-t-il dans notre vie des promesses que nous n’avons pas tenues vis-à-vis de Dieu. Hâtons-nous de les accomplir, car c’est un frein pour notre avancement spirituel.

Tout au long de son épreuve, Anne a expérimenté la fidélité de Dieu à son égard. Elle a connu sa bonté, son amour. Maintenant, elle est dans la joie, car Dieu a comblé son désir. Son bonheur; elle l’exprime dans une prière de louange en l’honneur de l’Eternel (2: 1-10) .Tout est grâce : nous ne méritons rien. Et pourtant Dieu nous comble de ses richesses. La reconnaissance, la louange doivent donc jour après jour fleurir dans notre vie au fur et à mesure de notre marche avec le Seigneur.

4) Conséquence de l’attitude d’Anne.

Nous arrivons là au point essentiel du ministère d’Anne. Dieu a pu employer cette femme à cause de sa disponibilité et de sa consécration. Ce qu’elle a fait aura des répercussions extraordinaires et sera une source de bénédiction pour tout un peuple. Anne a d’abord demandé un enfant à Dieu, puis elle l’a consacré à l’Eternel pour qu’il soit à son service tout au long de sa vie. Samuel a connu un ministère béni. Tout cela, il le doit à sa mère, elle est à la base de sa vocation. Sans la vie de prière d’Anne, sans sa consécration, Samuel ne serait pas devenu l’homme qu’il a été en Israël. Le ministère d’Anne était caché, elle a agi dans les coulisses de l’histoire d’Israël. Mais son action a été aussi importante que l’oeuvre accomplie par Samuel.

La femme, dans l’oeuvre de Dieu, agit généralement dans l’ombre. Son action est souvent cachée, elle n’a rien d’extraordinaire aux yeux des hommes. Mais Dieu peut faire infiniment au-delà de ce que nous demandons et pensons (Eph. 3 : 20). Ce qu’Il a fait avec Anne, Il veut aussi le faire avec nous. Il a un plan pour notre vie. A nous de trouver les oeuvres qu’Il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions (Eph. 2: 10). En toutes circonstances, recherchons une communion toujours plus intime avec le Seigneur. Soyons sans cesse disponibles pour Lui. Et Dieu suscitera par l’intermédiaire de notre ministère de nouveaux Samuel pour son Eglise.

* * *



Proverbes 1:33.

Celui qui m’écoute reposera avec assurance – Il vivra tranquille – Sans craindre aucun mal.

Une simple condition: Ecouter
Une grande bénédiction: Reposer en sécurité
Une heureuse issue: Vivre tranquille.
Une offre généreuse: A celui qui m’écoute.



UN EXEMPLE HISTORIQUE -I Cor. 10: 1-4.

« Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que vos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé à travers la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé du même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ ».

Ces versets nous rappellent un épisode fort intéressant de la vie du peuple d’Israël au pays d’Egypte: Israël a été baptisé « en Moïse » (c’est-à-dire sous la conduite de Moïse) « dans la nuée et dans la mer ». L’apôtre précise qu’il s’agit d’un exemple afin de nous instruire et fait remarquer qu’Israël a eu part à des privilèges analogues aux nôtres, à nous chrétiens (Exode 14) .
Il continue au verset 11 du ch. 10: « Ces événements ont un sens symbolique, et ils ont été relatés pour nous instruire, nous qui touchons à la fin des temps ».
Nous désirons présenter une comparaison entre Israël et le chrétien.

BAPTÊME D’ISRAËL BAPTÊME DU CHRÉTIEN
par ou dans l’Esprit Saint
1. Israël vit en Egypte = le « monde ». 1. L’homme incroyant vit dans le « monde ».
2. Israël, en Egypte, comprend et saisit (avec peine) l’appel de Moïse. 2. Il se trouve qu’un jour il entend parler de Dieu et de son oeuvre. Il prête l’oreille et son coeur est disposé à écouter.
3. Israël commence à prendre confiance dans la parole de Moïse. Une lumière d’espoir brille en son coeur: Non plus esclave, mais libre ? 3. L’incroyant a la vision d’une libération. Le poids du péché qui l’oppresse pourrait donc être enlevé ?
4. A la parole de Moïse des plaies s’abattent sur l’Egypte. Leur effet est double : Egyptiens et Israélites sont persuadés d’y voir la main de Dieu. 4. La même vision touche aussi deux autres membres de la famille de l’incroyant. Mais ces deux retournent en arrière. Leur foi naissante n’a pas de racine et les soucis de la vie présente sont les plus forts. Toutefois, le premier poursuit sa route – sa foi se fortifie.
5. Israël obéit. L’agneau pascal est mis à mort et mangé. L’heure du départ est là.
Le sang de l’agneau est sur la porte, visible pour tous !
5. L’incroyant obéit maintenant à la voix de la Parole: il se repent de ses péchés et les apporte à la Croix. Il a des preuves de sa foi. Il entrevoit l’Invisible !
6. Israël marche trois jours. L’Eternel l’oblige à faire un détour dans le désert : une épreuve de foi… 6. Premiers pas du croyant – il « goûte le don céleste» ; il découvre d’autre part certaines difficultés – le « renoncement aux « oeuvres mortes ».
7. L’Ennemi lève son armée. Il veut retenir Israël et le ramener en Egypte (le monde). 7. L’Ennemi est aussi à l’oeuvre pour le retenir…
8. Mais la NUEE de Dieu qui était placée à la tête du peuple d’Israël couvre Israël, passe à travers Israël et vient se placer ENTRE Israël et l’armée du Pharaon d’Egypte :

Israël est « baptisé en Moïse », a été immergé dans la nuée: la séparation entre l’Egypte et Israël est effective – changement de maître – Israël est le peuple de Dieu.

8. Dieu connaît ce qui se passe dans les coeurs. Il sait si la résolution prise est ferme. Alors intervient la confirmation divine: le Saint-Esprit vient habiter dans ce coeur. C’est un gage divin – « les arrhes de l’Esprit » :

Changement de Maître – l’incroyant est devenu « enfant de Dieu ».

9. Ensuite, Israël passe à travers la mer. De nouveau, il est baptisé « en Moïse » dans l’eau, d’une manière visible à Dieu tous les yeux: tous les peuples des alentours l’ont compris: témoignage effectif . 9. L’enfant de Dieu obéit à la Parole, afin de manifester au monde qu’il n’appartient plus à l’Ennemi de Dieu, mais à Lui-même. Il est immergé dans les eaux du baptême: témoignage effectif, visible.
10. Marche dans le désert. 10. Marche « en nouveauté de vie ».
11. Réception de la Loi.
Nouveau joug – joug d’amour.
Règles pour le Tabernacle.
11. Etude de la Parole.
Nouveau joug -joug d’amour.
Règles concernant l’assemblée.
12. Le Tabernacle est complété. L’Eternel vient y habiter . 12. Le croyant se nourrit de la Parole – donne sa vie entière, dévotion complète à Dieu. Il est invité à s’abreuver de l’Esprit.
13. Israël a marché environ deux ans dans le désert. Il est à Kadès. Il refuse d’entrer en Canaan. Tous ceux qui ont plus de vingt ans meurent (sauf deux) et n’entrent pas dans le « repos » de Dieu. (Seuls leurs enfants entreront en Canaan). 13. L’Ennemi est toujours actif pour entraver le croyant dans son témoignage. La Parole lui enseigne à être rempli de l’Esprit, à avancer dans la course. Le croyant accepte ou refuse: Vie de joie ou vie gâchée… Le Saint-Esprit est-il attristé ? Il y a cependant remède à cela: repentance, contrition, nouvelle dédication à Dieu, et le croyant peut être renouvelé.

I Cor. 10 : 6, 12, 13 : « Tout cela est arrivé pour nous servir d’exemple ».« Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe. Aucune épreuve ne vous est survenue qui fût au-dessus des forces humaines. Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces; mais s’il vous fait passer par une épreuve, il vous rendra capables d’en sortir en l’endurant ». Nous constatons que le travail de l’Esprit de Dieu s’effectue actuellement comme sous l’Ancienne Alliance :

    La part de l’homme – repentance, foi, obéissance.
    La part de Dieu – l’Esprit divin prend possession de l’homme.
    La part de l’homme – obéissance visible: baptême dans l’eau.
    La part de Dieu – l’Esprit enseigne l’homme.
    La part de l’homme – obéissance à la Parole vivante: être rempli de l’Esprit.
    La part de Dieu – la vie éternelle.

* * *



Tout d’abord, une remarque s’impose. Dieu a jugé bon de placer devant nous, avec beaucoup de précision et d’une manière suivie, les différentes étapes et les circonstances de la vie d’Elie; en quelque sorte, l’Ecriture nous livre; comme un film, son ministère, ce qui n’est pas le cas pour un Esaïe ou un Jérémie, au sujet desquels nous sommes moins bien documentés. La Bible nous rapporte en effet leur important message plus que leur vie de service. Pourquoi donc tant de pages sur la vie de ce prophète ? Ne serait-ce pas tout simplement pour « notre instruction » selon Romains 15: 4 ? Alors n’hésitons pas à sonder diligemment cette portion de la Parole, et à noter soigneusement les leçons qu’elle nous fournit !

Contexte historique: une époque comme la nôtre.

(Lire I Rois 16: 23-34). Achab, le roi d’Israël, va plus loin dans le mal que ses prédécesseurs; il pousse l’audace jusqu’à se marier avec une Jézabel et précipite le peuple dans une grossière idolâtrie, L’apostasie est totale. Les ordonnances de l’Eternel sont foulées aux pieds. C’est dans ce temps que Hiel de Béthel se permet de reconstruire Jéricho (v. 34) , ma!gré l’anathème proféré par Josué (Josué 6 : 26) , ce qui traduit un mépris profond des ordres de Dieu. Mais dans quelle époque sommes-nous donc ? Dans 2 Timothée 3 : 1-5, nous trouvons un tableau prophétique sinistre, mais réaliste, des temps que nous vivons; il n’est pas difficile de comprendre que nous sommes dans « les derniers jours », dans les « temps difficiles ». Ne voyons-nous pas aujourd’hui une effrayante immoralité appelée subtilement « nouvelle moralité » ? La chrétienté n’a plus que l’apparence de la piété et a renié ce qui en fait la force. Les fondements de la foi sont attaqués par les théologiens eux-mêmes ! Oui, notre époque ressemble à celle d’Elie, et c’est dans ce sombre contexte que nous avons à servir. Mais courage, nous bénéficierons des mêmes ressources que notre prophète, et nous pourrons ainsi faire face à la marée grandissante du péché.

Elie, un homme de feu et de prière (I Rois 17: 1) .

Alors, sans préliminaires, surgit « Elie, le Thisbite, l’un des habitants de Galaad »; avec un admirable courage, il ose se présenter devant le roi impie et lui annonce clairement que le Dieu d’Israël est vivant, et qu’il n’y aura« ces années-ci ni rosée, ni pluie, sinon à sa parole ».Donc le ciel va devenir d’airain, la famine va s’installer, le Dieu juste et saint donne la réponse qui convient à l’apostasie. C’est un temps de jugement.

Assurément, on aimerait connaître le secret d’un tel courage, d’une telle assurance, car évidemment c’est au péril de sa vie qu’il se présenta devant Achab pour prononcer le jugement divin. Bien des années après, le Nouveau Testament nous livrera ce secret: Elie était un homme de prière (lire Jacques 5: 16 b- 18) ; il nous est dit qu’il pria avec instance. Cher lecteur, la même arme est à notre disposition, savons-nous l’utiliser ? Les victoires se remportent à genoux: « la prière fervente du juste a une grande efficacité»; il nous faut apprendre à prier Dieu dans le secret de nos chambres ; que de problèmes trouveront alors leurs solutions, et à l’instar d’Elie nous aurons audace et courage pour prêcher la Parole «en toute occasion, favorable ou non » (2 Timothée 4 : 1-2).

Au torrent de Kérith (I Rois 17: 2-7) .

Pourquoi ce temps de retraite au torrent de Kérith ? Certes, Dieu veut mettre Elie à l’abri de la colère d’Achab, mais aussi il veut protéger son cher serviteur du plus grand danger auquel un croyant puisse être exposé, je veux parler de l’orgueil. Quand on est capable de fermer le ciel par la prière, quand, en quelque sorte, on fait « la pluie et le beau temps », on est bien près de quitter le chemin de l’humilité. Elie ne tombera pas dans ce piège. Caché par l’Eternel, loin des applaudissements de la foule ou de ses amères critiques, Elie marchera humblement avec son Dieu (Michée 6 : 8) et apprendra à ne compter que sur Lui seul, à ne regarder qu’à Lui seul.

Par la suite, Elie va apprendre une leçon de la plus haute importance pour la marche de chaque croyant, la dépendance. Pour subvenir aux besoins du prophète, Dieu va utiliser un étrange moyen, les corbeaux, oiseaux impurs selon la loi, et qui, deux fois par jour, lui apporteront pain et viande ; comme ils paraissent fragiles, ces petits instruments ailés! Elie devra cependant compter sur eux ou plutôt sur la merveilleuse fidélité de son Dieu; pas un seul jour ils ne feront défaut, pas une seule fois ils ne manqueront au rendez-vous, mais jamais ils n’apporteront les provisions d’une semaine, ni même d’une journée complète; deux fois par jour, Elie devra tourner ses regards vers le ciel pour recevoir l’indispensable nourriture. En un mot, jamais d’avance, mais aussi jamais de retard. Quelle fidélité ! N’avons-nous rien à apprendre à ce sujet ? Comptons-nous réellement sur les soins de notre Père céleste ? Les soucis, les inquiétudes, l’anxiété rongent notre santé physique et morale -alors prenons l’habitude de faire connaître nos besoins à Dieu par la prière (Philippiens 4 : 6) et déchargeons-nous sur Dieu de tous nos soucis (I Pierre 5 : 7) ; attendons-nous au Seigneur, apprenons à dépendre de Lui. Il est vrai que le pain, la viande et l’eau du torrent représentent la Parole de Dieu, expliquée par le Saint- Esprit; c’est là une bonne manière de considérer ce texte, mais restons très pratiques dans notre interprétation et apprenons à nous confier en Dieu pour tous nos besoins.

Mais voici que le torrent qui paraissait inépuisable est à sec; la pluie ne tombe plus en Israël, autre leçon par laquelle Elie est appelé à se souvenir que le peuple de Dieu est sous le jugement et qu’il souffre; il ne convenait pas que le torrent de Kérith devienne une tour d’ivoire. Quant aux ressources divines, elles ne sont nullement épuisées; Dieu veut seulement diriger son collaborateur ailleurs, vers une mission particulière chez la veuve de Sarepta ; la nuée va donc se lever pour Elie. Ne soyons ni surpris, ni désemparés par une porte qui se ferme, Dieu veut seulement nous appeler à travailler dans une autre sphère. Nous n’avons alors qu’une chose à faire: obéir et suivre paisiblement le chemin qu’Il nous a tracé. (Lire aussi Actes 16: 6-10).




Il n’est autre que la présence de Jésus-Christ.
Eventuellement, il commence déjà sur la terre.
Et cela signifie :

AMOUR sans passion, car nous serons semblables à Lui. I Jean 3 : 2.
SERVICE sans fatigue, car ses serviteurs le serviront. Apoc. 22 : 3.
SAINTETÉ sans altération, car son nom sera sur nos fronts. Apoc. 22 : 4.
BENEDICTION sans interruption, car il n’y aura plus d’anathème. Apoc. 22 : 3.
VIE sans deuil, car la mort n’existera plus. Apoc. 21 : 4.
JOIE sans pleurs, car il essuiera toute larme de nos yeux. Apoc. 21 : 4.
LUMIÈRE sans ténèbres, car il n’y aura plus de nuit. Apoc. 22 : 5.
GLOIRE sans lutte, car il n’y aura plus de peine. Apoc. 21 : 4.
SATISFACTION sans lacune, car nous n’aurons plus faim. Apoc. 7: 16.
ORDRE sans interdiction, car nous régnerons aux siècles des siècles. Apoc. 22 : 5.
BEAUTE sans laideur, car nous serons sans tache ni ride. Ephés. 5 : 27.
EXISTENCE sans péché, car nous serons irréprochables. Jude 24.
COMPAGNIE sans absence, car nous serons toujours avec Lui. I Thes. 4: 17.



Le premier homme, Adam, dans son stade d’innocence, voyait Dieu, lui parlait, recevait ses ordres, communiait avec Lui. Etant à l’image de Dieu, il lui avait été conféré certaines possibilités que nous ne connaissons plus. La chute altéra profondément ces relations; ses yeux, ses oreilles furent obscurcis, bouchés. A cause du péché, il fut « rempli de ténèbres, se disant sage.»(Rom. 1 : 21-22). II avait acquis, hélas, la connaissance « du bien et du mal », et ce dernier l’entourait, le dominait. Dieu lui avait dit: « Du jour où tu en mangeras, tu devras mourir ». A partir « du jour », de ce jour-là, tu devras mourir! Adam n’est pas mort de suite. Au contraire, il vécut de très nombreuses années. Mais aux yeux de son Créateur, il était mort

…hors de vie avec Dieu.

Il nous est enseigné que, à cause de la venue du Fils de Dieu, le retour à la vie éternelle n’a lieu que par l’action de l’Esprit divin. « Celui qui n’a pas l’Esprit de Christ n’a pas la vie » (I Cor.12) .Cette précision apporte ainsi la preuve que la chute avait eu comme conséquence la rupture des relations entre l’esprit confié à l’homme et l’Esprit de Dieu.

Aujourd’hui, le chrétien, bien qu’immergé, baptisé dans l’Esprit ne se retrouve cependant pas dans la position d’Adam. Dieu demeure toujours pour l’homme un Dieu de l’amour, et il a annoncé de suite à sa créature la possibilité d’un retour en sa communion. Mais Il ne pouvait accorder la même liberté; Il ne pouvait confier à nouveau à l’être créé, à cause de son amour, une semblable mesure de capacités, une si merveilleuse faculté. Adam ne pouvait retrouver le statut précédent.

L’homme devenu chrétien ne voit pas Dieu, ne peut lui parler bouche à bouche. Moïse lui-même ne vit pas Dieu, sinon par derrière (voir Exode 33) .Le croyant est obligé de vivre de foi et de marcher par la foi. En revanche, s’il ne reçoit, en ce temps, que les arrhes de l’Esprit, un avant-goût de ce qui sera sa part plus tard, les promesses de notre Père céleste sont admirables et glorieuses: une part dans l’Eglise- Epouse de Christ, un privilège exceptionnel.

Il est précieux d’être assuré que, tout au long des millénaires passés, l’Esprit de Dieu a « plané » (Gen. 1 : 2) au-dessus de cette création, veillé sur les oeuvres divines, oeuvré en faveur de la créature, « exercé un ministère en faveur de ceux qui doivent recevoir le salut en héritage » (Héb. 1 : 14). De tout temps, Dieu a répandu sa lumière, ses grâces et son pardon. De tout temps, Dieu a eu ses témoins, inconnus pour la plupart, qui ont célébré son NOM.