PROMESSES

Adapté de W. Law.

Si l’oeuvre de l’Evangile rend à l’homme, dans toute sa vérité, dans toute sa force, la vie et l’Esprit qu’il avait au commencement, il résulte de là clairement que tout, dans le temps présent, doit être I’oeuvre unique et directe du Saint-Esprit. En effet, si, au commencement, l’homme ne pouvait être saint que parce qu’il était issu du Saint-Esprit, il est certain qu’une fois déchu de sa nature première, et mort à cette nature, l’homme ne peut la retrouver que par l’opération de ce même esprit, au souffle duquel, jadis, il dut la vie sainte de Dieu. Sans l’inspiration directe de l’Esprit, l’homme ne redeviendra donc jamais «vivant pour Dieu », tout comme, sans elle, il ne fût pas devenu, au commencement, un être vivant fait à l’image et à a ressemblance de Dieu. On peut aller plus loin et dire que cette inspiration incessante n’est pas moins nécessaire au chrétien que la persévérance dans l’état de racheté. Car il est incontestable que la puissance qui donne la vie peut seule l’entretenir, ou, menacée, la préserver de sombrer. La force qui vous permet de faire un second pas, c’est celle qui vous a permis d’en faire un premier. Nulle vie ne peut conserver l’excellence qu’elle doit à la création ou à la rédemption que si elle demeure unie, pour en subir l’influence et coopérer avec lui, à l’Esprit qui l’a créée et rachetée, comme l’arbre demeure uni à sa racine. Toute branche d’arbre, si vigoureux soit son sujet, est condamnée à sécher et à mourir, dès qu’elle cesse, étant unie à la racine qui l’a produite, de recevoir sa sève. C’est à cette vérité, comme absolument évidente par elle-même, qu’en appelle le Seigneur pour prouver et pour illustrer la nécessité de sa présence et de son action sans intermédiaire dans l’âme du racheté :

« Je suis, dit-il, le vrai cep et mon Père est le vigneron. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi… car sans moi vous ne pouvez rien faire ».
(Jean 15 : 1, 4, 5).

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Job 33: 23: S’il se trouve pour cet homme un ange intercesseur*) , un seul entre mille, qui lui fasse connaître son devoir, alors Dieu a pitié de lui…

*) En langue grecque, « paraclete »; ce mot peut être traduit par « celui qui est appelé à côté, avocat, défenseur, intercesseur, consolateur »,
UNE GRANDE PROMESSE EN QUATRE POINTS
A. L’esprit de vérité.

Jean 14: 15-17: « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ». « Si », cela veut bien dire qu’il y a une condition. Toute la suite en découle.

« Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur , afin qu’il soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et il sera en vous ».

B. L’esprit de certitude.

Jean 14: 23: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera. Nous irons à lui, nous ferons notre demeure chez lui ».

Jean 14 : 25 : « Je vous ai parlé pendant que je demeurais avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire tout ce que je vous ai dit ».

C. L’esprit de témoignage.

Jean 15: 26, 27: « Ils m’ont haï sans cause. Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de la vérité qui procède du Père, c’est lui qui rendra témoignage de moi. Et vous aussi vous rendrez témoignage, parce que vous avez été avec moi dès le commencement ».

D. L’esprit de réconfort et de consolation.

Luc 2 : 25 : Siméon était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël. Jean 16: 7-15: « Si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra point à vous… quand il sera venu, il convaincra le monde concernant le péché, la justice et le jugement… il vous conduira dans toute la vérité… il me glorifiera… il prendra ce qui est de moi, et il vous l’annoncera ». E. Jean 16: 22: Peut-être, aujourd’hui, êtes-vous dans la tristesse ou la douleur, « mais je vous reverrai et votre coeur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie ».




Etudes sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église LOCALE

Ephésiens 2 : 19 à 22 : Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la MAISON DE DIEU. Vous avez été é d i f i é s (c’est-à-dire cimentés les uns aux autres) sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant LA PIERRE ANGULAIRE. En Lui, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être

UN TEMPLE SAINT DANS LE SEIGNEUR.

En Lui vous êtes aussi é d i f i é s (c’est-à-dire cimentés les uns aux autres) pour être UNE HABITATION DE DIEU EN ESPRIT.

I) VOUS APPARTENEZ A CHRIST! (Lire Marc 9: 41 -Rom. 14: O) .

a) Dieu a sur vous un droit de priorité en tant que Créateur (Actes 17 : 25).

b) Il a un droit de priorité en tant que Rédempteur (I Cor. 6: 20 et 7: 23).« Vous avez été rachetés à un grand prix ».

c) Nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes (I Cor. 6: 19).

d) Ne devenons pas esclaves des hommes (I Cor. 7: 23).

e) CEUX QUI SONT A JÉSUS-CHRIST ONT CRUCIFIÉ LA CHAIR A AVEC SES PASSIONS ET SES CONVOITISES (Galates 5: 24).

f)  » Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Tim. 2 : 19) . »II connaît ses brebis » (Jean 10: 14, 27).

g) Il ressuscitera (ou enlèvera) ceux qui fui appartiennent (1 Cor. 15: 23).


d’après le Livre des Proverbes

Acquisition de la richesse (suite):
15:27 Celui qui est avide de gain trouble sa maison,
Mais celui qui hait les présents vivra.
21:17 Celui qui aime la joie reste dans l’indigence ;
Celui qui aime le vin et l’huile ne s’enrichit pas.
21:26a Le paresseux éprouve tout le jour des désirs.
20:21 Un héritage promptement acquis dès l’origine
Ne sera pas béni quand viendra la fin.

13:11 La richesse mal acquise diminue,
Mais celui qui amasse peu à peu l’augmente.

L’intégrité préférable aux richesse:
15:16 Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Eternel,
Qu’un grand trésor, avec le trouble.
:17 Mieux vaut de l’herbe pour nourriture, là où règne l’amour,
Qu’un boeuf engraissé, si la haine est là.
28:6 Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité,
Que celui qui a des voies tortueuses et qui est riche.
19:1 Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité,
Que l’homme qui a des lèvres perverses et qui est un insensé.
17:1 Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix,
Qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles.
16:8 Mieux vaut peu, avec la justice,
Que de grands revenus, avec l’injustice.
13:23 Le champ que défriche le pauvre donne une nourriture abondante,
Mais tel périt par défaut de justice.
19:22b Mieux vaut un pauvre qu’un menteur.
22:1 La réputation est préférable à de grandes richesses,
Et la grâce vaut mieux que l’argent et l’or .
27:21 Le creuset est pour l’argent, et le fourneau pour l’or ;
Mais un homme est jugé d’après sa renommée.
16:19 Mieux vaut être humble avec les humbles,
Que de partager le butin


Marc 7 : 24.

« Tu es un Dieu qui te caches » (Esaïe 45: 15) .
« Jusques à quand, Eternel, te cacheras-tu sans cesse ? »(Ps. 89 : 47).
« Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? »(Ps. 10 : 1).

Y aurait-il contradiction entre les citations ci-dessus et la parole qui nous sert de titre ? Non certes! La Bible a pour objectif de nous donner la plus merveilleuse révélation qui se puisse concevoir.

QUI EST CELUI QUI NE PUT RESTER CACHÉ ?

C’est le Seigneur Jésus-Christ. Dieu mystérieusement incarné. Don divin à l’humanité désemparée. Rédemption pour le coeur de l’homme tourmenté par son péché.

POURQUOI NE PUT- IL RESTER CACHÉ ?

A cause des prophéties de l’Ancien Testament.
A cause de son caractère divin. La vie, la Lumière et l’Amour ne peuvent être dans les ténèbres.
A causé des dons dont il est porteur.

QUAND NE PUT-IL RESTER CACHÉ ?

Quand il était dans le sein du Père. Le Fils devait être révélé au monde, en conséquence, le ciel ne pouvait le retenir.
Quand il eut atteint l’âge de trente ans. Il se présenta sur les bords du Jourdain à Jean-Baptiste pour accomplir à son égard tout ce qui est juste. Quand il se trouva dans la maison, qu’il fut abordé par une femme tourmentée et opéra une belle guérison.
Quand, couché dans la tombe, il fut glorieusement ressuscité.

POUR QUI NE PUT-IL RESTER CACHÉ ?

Pour ceux qui le cherchent. « Vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre coeur » (Jér. 29: 13).
Le parfum de son Nom, la lumière de sa présence, la réalité de sa sainteté ne peuvent demeurer obscurs.

IL NE PUT RESTER CACHÉ! avons-nous dit.

Pourtant, Jean 8 : 59 affirme que Jésus se cacha et sortit du temple. Il se cache, éventuellement, du monde incrédule jusqu’au jour où tout oeil le verra et où il sera présenté comme le grand Maître de l’univers.
En attendant ce glorieux jour: « Croyons en la lumière, afin que nous soyons des enfants de lumière » (Jean 12: 36).




Réflexions sur quelques femmes de la Bible (1)

(I Samuel, ch. 1 et 2)
Introduction.

Nous avons souvent l’occasion d’entendre parler des grands hommes de la Bible, de faire des études sur leur ministère. Mais il est rare, me semble-t-il, que nous réfléchissions à la vie des femmes citées dans la Parole de Dieu. Et pourtant la femme a sa place dans le plan du salut prévu par Dieu. Plusieurs sont mentionnées dans la généalogie de Jésus: Thamar, Rahab, Ruth (Matt. 1 : 3-6) .Et dans l’Eglise, la femme est un membre du corps de Christ à part entière. Son ministère, il est .vrai, est différent de celui de l’homme: il est complémentaire et non pas inférieur.

Essayons de découvrir cela ensemble en étudiant la vie de quelques femmes de la Bible. Nous pourrons ainsi tirer quelques conclusions pour notre vie de chaque jour et pour le témoignage que nous avons à apporter autour de nous en vivant selon ce que Dieu a voulu pour nous.

1) La souffrance d’Anne (1 : 1-9).

Anne n’a pas d’enfant (1 : 2) .C’est une rude épreuve pour cette femme. Car en Israël, une telle situation était considérée comme une malédiction, comme un véritable opprobre. La souffrance d’Anne est encore augmentée par l’attitude de Pénina à son égard (1 : 6) .Cette dernière n’a qu’un but : pousser Anne à se révolter contre Dieu. Ainsi Anne est persécutée chaque fois qu’elle se rend au temple (1 : 7) . Sa douleur est grande, mais elle tient ferme; elle a foi en son Dieu. Cette épreuve, elle la supporte sans essayer de trouver un responsable. Elle ne songe pas même à accuser Dieu de ses malheurs, à se révolter contre Lui. Une telle attitude la ferait courir à sa perte. Car où pourrait-elle trouver, ailleurs qu’en Dieu, l’aide, le secours dont elle a besoin ? Elle a compris quelque chose d’important. La solution de son problème, elle ne peut la trouver que dans la présence de Dieu. C’est pourquoi, elle Lui ouvre son coeur, elle partage avec Lui sa souffrance (1: 10).

Tout au long de notre vie, nous aurons à traverser de multiples épreuves. Le Seigneur ne nous a pas promis une vie facile. Peut-être, au milieu de nos souffrances, rencontrerons-nous parfois, l’incompréhension de ceux qui nous entourent, même de nos proches. C’est une situation difficile à supporter, mais rappelons-nous l’attitude d’Anne. Comme elle, approchons-nous du Seigneur qui peut nous aider en toutes circonstances. Et déchargeons-nous sur Lui de tous nos soucis, car Lui-même prend soin de nous (I Pierre 5: 7).

2) La prière et la consécration d’Anne (1 : 10-18).

La prière d’Anne est simple, pleine d’humilité. Anne se présente telle qu’elle est devant Dieu. Elle est persévérante et ne craint pas de passer du temps dans la présence de Dieu (1 : 12) .Savons-nous encore, au milieu de nos activités, rester longtemps en prière devant Dieu ? Il y a de riches bénédictions pour ceux qui prennent le temps d’être avec le Seigneur.

Anne ne prie pas d’une façon égoïste (1 : 11). Elle est prête à redonner à Dieu ce qu’Il lui accordera, ce qui lui est le plus cher: son enfant. Anne nous donne là un exemple de la façon dont nous pouvons témoigner de notre amour envers le Seigneur. Plus nous L’aimons, plus nous Lui offrirons ce qui nous est le plus précieux.

Une fois de plus, Anne est incomprise. Le sacrificateur Eli la prend pour ivre et lui reproche son inconduite (1 : 14). Anne vit déjà ce que Jésus dira plus tard à ses disciples: « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive» (Luc 9 : 23). Mais Dieu n’abandonne pas cette femme, Il voit sa sincérité et sa douleur. Dans son amour, Il intervient et honore sa foi. Par la bouche même d’Eli. il l’encourage (1 : 17). Cette femme repart, elle mange et son visage n’est plus le même (1 : 13). C’est la puissance de la prière qui a produit ce changement chez Anne. Qu’en est-il pour nous ? Notre vie de prière a-t-elle de semblables conséquences dans notre existence ? Dieu veut nous transformer à l’image de son Fils Jésus, mais Il nous demande une communion intime avec Lui.

3) La fidélité et la reconnaissance d’Anne ( 1 : 20 -2 : 11) .

Quelques mois plus tard, Anne voit se réaliser l’exaucement de sa prière (1 : 20). Elle donne à son enfant le nom de Samuel, ce qui signifie « entendu ou exaucé de Dieu » (1 : 20). Sans sa joie, elle aurait pu oublier ou renoncer à accomplir le voeu qu’elle a fait à Dieu: Mais non, elle tient parole, elle va jusqu’au bout de ce qu’elle a promis (1 : 28). Peut-être y a-t-il dans notre vie des promesses que nous n’avons pas tenues vis-à-vis de Dieu. Hâtons-nous de les accomplir, car c’est un frein pour notre avancement spirituel.

Tout au long de son épreuve, Anne a expérimenté la fidélité de Dieu à son égard. Elle a connu sa bonté, son amour. Maintenant, elle est dans la joie, car Dieu a comblé son désir. Son bonheur; elle l’exprime dans une prière de louange en l’honneur de l’Eternel (2: 1-10) .Tout est grâce : nous ne méritons rien. Et pourtant Dieu nous comble de ses richesses. La reconnaissance, la louange doivent donc jour après jour fleurir dans notre vie au fur et à mesure de notre marche avec le Seigneur.

4) Conséquence de l’attitude d’Anne.

Nous arrivons là au point essentiel du ministère d’Anne. Dieu a pu employer cette femme à cause de sa disponibilité et de sa consécration. Ce qu’elle a fait aura des répercussions extraordinaires et sera une source de bénédiction pour tout un peuple. Anne a d’abord demandé un enfant à Dieu, puis elle l’a consacré à l’Eternel pour qu’il soit à son service tout au long de sa vie. Samuel a connu un ministère béni. Tout cela, il le doit à sa mère, elle est à la base de sa vocation. Sans la vie de prière d’Anne, sans sa consécration, Samuel ne serait pas devenu l’homme qu’il a été en Israël. Le ministère d’Anne était caché, elle a agi dans les coulisses de l’histoire d’Israël. Mais son action a été aussi importante que l’oeuvre accomplie par Samuel.

La femme, dans l’oeuvre de Dieu, agit généralement dans l’ombre. Son action est souvent cachée, elle n’a rien d’extraordinaire aux yeux des hommes. Mais Dieu peut faire infiniment au-delà de ce que nous demandons et pensons (Eph. 3 : 20). Ce qu’Il a fait avec Anne, Il veut aussi le faire avec nous. Il a un plan pour notre vie. A nous de trouver les oeuvres qu’Il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions (Eph. 2: 10). En toutes circonstances, recherchons une communion toujours plus intime avec le Seigneur. Soyons sans cesse disponibles pour Lui. Et Dieu suscitera par l’intermédiaire de notre ministère de nouveaux Samuel pour son Eglise.

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