PROMESSES

Extrait de « Arrêté au dernier tournant » (Why I quit Syndicated Crime) de Jim Vaus.
Édition L’Eau Vive.


C’est Madame Vaus qui parle

« Jim, alors que nous fréquentions l’Église, que nous entendions parler de Jésus, mort pour nous, et que les gens supposaient que nous étions chrétiens, pourquoi avons-nous eu besoin des réunions de Billy Graham pour nous mettre en règle avec Dieu ? »

Jim Vaus répond

« J’ai souvent pensé à cela. Je crois que la plupart de ces personnes étaient si désireuses de nous considérer comme sauvés qu’elles acceptaient notre assentiment mental à la vie chrétienne comme une réelle expérience de foi en Christ ». L’assentiment mental n’est pas suffisant, mais, au contraire, « si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice ! » (Rom. 10:9-10).


L‘IDÉE d’un premier auteur et d’une source unique de toute existence, « en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être, dont nous sommes la race, et qui n’est pas loin de chacun de nous », est profondément empreinte dans la nature spirituelle et morale de l’homme.

La plupart des hommes ont une croyance, ou plutôt un sentiment qu’il existe une divinité, une justice immanente, une idée que tout ne se termine pas ici-bas. Mais quand cette idée reste enfouie à l’état de sentiment vague, dans les derniers replis de la conscience, lorsqu’elle ne devient pas chez l’homme un principe qui anime sa vie entière et règle toutes ses actions, elle est infructueuse. Les hommes la perdent de vue ; ils finissent par transférer ce sentiment de la divinité aux objets qui agissent puissamment sur leurs sens, et en viennent à diviniser la nature. C’est ce que nous enseigne le chapitre premier de l’épître aux Romains.

L’homme est devenu peu à peu étranger à Dieu par suite de sa corruption intérieure, de son péché. Il a connu Dieu puis il ne l’a pas glorifié comme Dieu ; et il ne lui a pas rendu grâces. Que doit faire l’homme qui en est à ce stade et qui voudrait retrouver le chemin de Dieu ? L’exemple de la conversion de dernière minute du brigand sur une croix à Golgotha nous montre la clémence de Dieu, le désir de retrouver le chemin du cœur d’un homme.

UNE PAGE D’HISTOIRE :

Répondant à une question, un chrétien de première heure, Théophile d’Antioche, disait ceci : « Dieu, c’est l’Être qui de son souffle anime l’univers. S’il le retire, l’homme est plongé dans le néant ».
  « Tes paroles, ta respiration même rendent témoignage de Lui —et tu ne le connais pas ! C’est que ton âme est aveuglée et ton cœur endurci. »
Dieu est visible pour ceux qui peuvent le voir, c’est-à-dire pour ceux qui ont l’œil de l’âme ouvert. Tous ont des yeux, mais chez quelques-uns ils sont obscurcis et ne peuvent voir le soleil. Or, si les aveugles ne voient pas, le soleil en éclairera-t-il moins le monde de sa lumière ? La faute en est donc à vos propres yeux.
  « Et toi de même, ô homme, tu as couvert de ténèbres les yeux de ton âme par le péché. »
L’homme doit conserver son âme pure comme un miroir clair et sans défaut. De même que la rouille détruit l’éclat d’un miroir de métal, le péché ternit l’âme, et dès lors l’homme ne peut plus voir Dieu.
  « Cependant, si tu le veux, tu peux être guéri. Abandonne-toi au médecin, il ouvrira l’œil de ton âme et de ton cœur. Mais qui est ce médecin ? C’est Dieu qui guérit et vivifie par sa parole. »

Christ disait à la femme pécheresse : « Va et ne pèche plus ». Au pécheur endurci : « Ne pèche plus ». C’est là le premier pas. L’homme qui, par son péché, s’est éloigné de Dieu et s’en rend compte doit mettre toute sa volonté à désirer la délivrance du péché. Il doit montrer à Dieu qu’il veut, avec violence, le retrouver. Dieu, pour sa part, veut voir et savoir s’il peut compter sur celui qui vient à lui.

Certes, l’homme seul ne réussira pas à abandonner son chemin de corruption. Mais s’il est résolu dans sa décision, bientôt il ne sera plus seul. Le Père viendra à sa rencontre… il est plein de compassion, de miséricorde.

Celui qui se confie en Dieu, par l’oeuvre de Jésus-Christ et qui en reçoit confirmation en son cœur, éprouve qu’il se trouve en relation personnelle avec un Dieu, qui n’est plus pour lui un Dieu caché, mais un Dieu qui agit, qui a une influence sur la nature humaine et qui se manifeste aux hommes par une révélation réelle et vivante. C’est une impression que le païen devenu chrétien ressent fortement et qu’il exprime avec joie.


Un père de famille demandait un jour à son fils, qui venait de lire une page de l’Ancien Testament, s’il avait trouvé Christ dans sa lecture le fils lui répondit : non. Le père alors reprit et lui dit : « Relis, car tu as sans doute mal lu ! » Cette petite histoire illustre une vérité profonde et importante, c’est que Jésus est la clé de toute la Bible. Il n’est pas possible de comprendre vraiment l’Ancien Testament autrement qu’au travers de Christ, qui y est annoncé de plusieurs manières. Il est question de Lui, de Sa vie, de Son oeuvre et des résultats de celle-ci, de Sa première et de Sa seconde venues dans plusieurs prophéties. Il est encore présenté par divers symboles ou images. Les sacrifices de l’ancienne Alliance parlaient par avance du parfait sacrifice de « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

Des personnages de l’Ancien Testament symbolisent des réalités spirituelles pleinement révélées dans le Nouveau Testament. À cet égard, l’apôtre Paul écrit, par exemple, dans l’épître aux Galates (Gal. 4:22-31), qu’Agar représente l’ancienne Alliance et Sara est un type de la nouvelle Alliance. De même, on peut discerner dans la vie d’hommes de Dieu de l’Ancien Testament des types de Christ, et le patriarche Joseph est un de ceux-là. Il vaut la peine de s’arrêter sur cet aspect de la révélation.

Les chapitres 37 à 50 de la Genèse nous racontent son histoire. De la maison de son père à Hébron (Gen. 37:14), jusqu’à la prison située dans une tour (Gen. 39:20), le chemin de Joseph fait penser à celui de Jésus quittant la maison du Père, venant à nous et allant jusqu’à la Croix pour nous sauver. Relevons, à ce point de vue, quelques rapprochements saisissants entre la vie du patriarche et celle du Seigneur :

Dans l’abaissement

JOSEPH JÉSUS
Livré par ses frères et vendu par eux, il aura finalement la dernière place, celle d’un esclave (Gen. 37:18-28). Livré par les Juifs, Ses frères selon la race, aux Romains ; vendu par Judas, il subit pour nous la mort réservée par le droit romain aux esclaves, celle par crucifixion (Phil. 2:7-8 ; Zach. 13:5-6).
Homme qui connut de grandes douleurs, il est écrit sept fois qu’il pleura (Gen. 42:24; 43:30; 45:2,14,15; 50:1,17). Homme de douleur du chapitre 53 d’Ésaïe, il est écrit qu’il pleura sur Jérusalem (Luc 19:41) et au tombeau de Lazare (Jean 11:35).
L’obéissance à l’Éternel l’a caractérisé pendant toute son existence. Il glorifia Dieu par sa vie de piété et de fidélité. La Bible ne relève aucune faute qu’il aurait commise. L’obéissance parfaite à la volonté divine l’a caractérisé, il pouvait dire : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jean 4:34). il glorifia Dieu en tout et l’Écriture relève qu’il n’a jamais commis de péché (I Pi. 2:22). Il fut non seulement pour les hommes la révélation d’un Dieu d’amour dont la créature humaine avait besoin, mais encore la manifestation d’un Homme parfait devant Dieu.
Il a été accusé à tort par la femme de Potiphar (Gen. 39:7-18). Il a été accusé à tort par de faux témoins (Mat. 26:60-61).
Il fut mis dans les ténèbres de la tour (Gen. 39:20). Il connut pour nous les troix heures de ténèbres sur la Croix (Mat. 27:45).
Dans la prison où il avait été jeté, il s’est trouvé avec deux malfaiteurs. Pour l’un, l’échanson, il eut un message de salut et pour l’autre, le panetier, un message de perdition (Gen. 40). Sur la Croix, il a été entouré de deux malfaiteurs et il a dit à celui qui se repentait : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43), et l’autre qui ne s’est pas repenti est allé à la perdition.
« Souviens-toi de moi, dit-il à l’échanson » (Gen. 40:14). Il a dit, avant qu’il souffre et meure pour nous sauver, en parlant de la Sainte Cène, « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19).
« Souvenons-nous de Jésus dont le coeur était au-dessus des circonstances. Il n’agissait jamais sous leur influence, mais les traversait toujours selon Dieu. Des hommes remarquables de la Bible furent comme des instruments à cordes que Dieu touchait et dont il une mélodie merveilleuse ; mais Christ était la mélodie elle-même. » (J.-N. Darby)

Dans la glorification

JOSEPH JÉSUS
Le pharaon l’appelle et il sort de la prison (Gen. 41:14). « Il est ressuscité des morts par la gloire du Père » (Rom. 6:4).
Il montre une grande sagesse dans l’interprétation des songes et dans le gouvernement de l’Égypte, pour la sauver de la famine (Gen. 41 et 42). On trouve en Lui « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ». Un jour futur, il gouvernera le monde avec justice et une infinie sagesse. « On Lui donna la domination, la gloire et le règne et tous les peuples, les nations et les hommes de toutes langues le servirent » (Dan. 7:14).
Il reçoit une épouse qui va partager sa gloire (Gen. 41:45). Il s’est suscité une Épouse (l’Église) qui partagera Sa gloire pour l’éternité (Jean 17:22,24 ; Éph. 5:25-27 ; Apoc. 19:6-16).
« On criait devant lui À genoux » (Gen. 41:43). Devant Lui, tout genou fléchira dans les cieux, sur la terre et sous la terre (Phil. 2:10).
« Et le Pharaon (type ici de Dieu le Père) dit à Joseph : Moi je suis le Pharaon ! Sans toi nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d’Égypte » (Gen. 41:44). « Dieu l’a déployée en Christ (Sa puissance) en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous Ses pieds » (Éph. 1:20-22).

Dans le récit de la vie de Joseph, ceux qui le laissent diriger sont bénis en retour. C’est le cas chez Potiphar, où il est écrit : « L’Éternel bénit la maison de l’Égyptien à cause de Joseph et la bénédiction fut sur tout ce qui était à lui » (Gen. 39:5).

Quand le Pharaon donna la première place (après lui) à Joseph, toute l’Égypte fut richement bénie et sauvée de la famine. Il en va de même pour nous si nous donnons la première place à Jésus-Christ dans nos existences, nous en sommes richement bénis. Si nous la lui refusons, la perte est immense, dans ce monde et dans l’autre. Sachons donc Lui accorder la première place dans nos vies, alors que nous sommes dans ce monde, en attendant le jour où Il sera « tout en tous » dans le Ciel.

Enfin, une fois de plus, nous pouvons constater que « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli, et parfaitement apte à toute bonne œuvre » (II Tim. 3:16-17). L’attitude juste de tout chrétien est de recevoir pleinement Christ tout entier, dans la Bible tout entière.


  Le coeur de l’homme cherche sa voie ;
Mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas…

« Il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps. »

C’est LUI qui dirige. Il conduit lui-même ses troupes. C’est donc son droit d’éliminer nos méthodes et nos plans. Si Dieu dirigeait Israël au moyen de la nuée à travers le désert, nous retrouvons le même principe dans le livre des Actes. Là nous voyons le Saint-Esprit désigner et envoyer des missionnaires, traçant leur itinéraire, fermant des portes quand il le jugeait nécessaire, pour en ouvrir d’autres ensuite.Le zèle le plus authentique a toujours besoin, ne l’oublions pas, d’être dirigé par le Seigneur.

Si les sarments que nous sommes veulent porter du fruit, il est indispensable qu’ils restent attachés au divin cep. Jésus-Christ nous est si nécessaire qu’il a pu dire :

« SANS MOI VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE ».


IL Y A UNE IMMENSE DIFFÉRENCE
entre une théorie et un témoignage. Une théorie est une connaissance spéculative et purement rationnelle. Un témoignage est le rapport d’un témoin. C’est aussi l’action qui sert à faire connaître un fait d’une façon précise. Une théorie a pour objet l’interprétation de certains faits. Un témoignage est le rapport des faits eux-mêmes.

  Toutes les philosophies humaines sont des théories. La Bible est un témoignage, c’est une Révélation de Dieu. Il est important de noter cette différence fondamentale.

  La philosophie est le fruit de la pensée et de l’intelligence humaines. Elle est le résultat de nombreuses recherches.

  La Bible informe l’homme de faits qui sont au-delà de ses possibilités d’investigation. Elle n’a pas pour but de prouver l’existence de Dieu à l’athée. Elle ne donne pas davantage une définition de Dieu à celui qui doute. La Bible est simplement le témoignage de Dieu.

  Notre curiosité nous pousse à poser bien des questions qui restent sans réponse, parce que Dieu n’a pas jugé bon de sa­tisfaire notre curiosité. Dieu ne s’explique pas. Il se fait con­naître à ceux qui le cherchent.

  De nombreuses philosophies et idéologies ont cours dans le monde. Toutes ces théories n’apportent aucune solution au problème du péché et de la mort. Aucune d’elles n’a pour objet un si grand amour que celui de Jésus-Christ qui donne sa vie pour ses ennemis.

  Aucune théorie philosophique n’apporte à l’homme un salut déjà payé et offert à tous les hommes sans distinction de race ou de religion.

  Dieu a parlé. Voilà un fait. Votre Créateur vous parle.
  L’avez-vous écouté ? Croyez-vous ce qu’il vous dit ?

(D’après « Message de vérité »)


Études sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église LOCALE


a) UN CHANT D’AMOUR : « Celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… à Lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen » (Apoc. 1:5-6).

b) UN REPAS D’AMOUR : « Le repas du Seigneur ». « Faites ceci en mémoire de moi » (I Cor. 11:20,24,25). « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré Lui-même pour moi » (Gal. 2:20 fin).

c) UN FOYER D’AMOUR : L’église locale « AVANT TOUT, AYEZ LES UNS POUR LES AUTRES UNE ARDENTE CHARITÉ, CAR LA CHARITÉ COUVRE UNE MULTITUDE DE PÉCHÉS » (I Pi. 4:8).

Lectures : Rom. 13:8-10 ; I Cor. 13 —Gal. 6:2 « PORTEZ LES FARDEAUX LES UNS DES AUTRES, ET VOUS ACCOMPLIREZ AINSI LA LOI DE CHRIST ».

Un sérieux avertissement : Gal. 5:13-15.

Lire et relire I Pi. 4:8-11 : « QUE CHACUN DE VOUS METTE AU SERVICE DES AUTRES LE DON QU’IL A REÇU ». Par exemple, les visites. Les visites veulent être, avant tout, une expression concrète et actuelle du sacerdoce universel des chrétiens, une façon pratique de montrer que l’Église est un corps vivant au minis­tère duquel participent activement tous ses membres (I Pi. 4:10).

« Aimez-vous les uns les autres »

1) AUTREFOIS… MAINTENANT.
(Lire Tite 3:1-7) « Nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés…, nous haïssant les uns les autres. Mais il nous a sauvés selon sa miséricorde. Nous avons été justifiés par sa grâce, etc., nous pouvons MAINTENANT NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES !

2) C’EST UN DEVOIR DE NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES !
(Lire I Jean 3:11).

3) POURQUOI DEVONS-NOUS NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES ?

Parce que Dieu nous a aimés d’un amour incommensurable, éternel (Lire I Jean 4:7-16).

4) C’EST L’ORDRE DE DIEU. C’EST SON COMMANDEMENT QUE NOUS NOUS AIMIONS LES UNS LES AUTRES.
(Lire I Jean 3:23).
Le commandement de notre Père qui est aux cieux est double :
Première partie : CROIRE AU NOM DE SON FILS JÉSUS-CHRIST ;
Deuxième partie pour nous qui avons cru : NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES.

Nous pouvons nous aimer les uns les autres parce que, en recevant le Sauveur, nous avons également reçu l’Esprit de Dieu et que « L’AMOUR DE DIEU EST RÉPANDU DANS NOS CŒURS PAR LE SAINT-ESPRIT QUI NOUS A ÉTÉ DONNÉ » (Rom. 5:5).

5) CE COMMANDEMENT DE DIEU LE PÈRE (de nous aimer les uns les autres) EST ÉGALEMENT LE COMMANDEMENT DU SEIGNEUR JÉSUS.
(Lire Jean 15:12).

6) C’EST POURQUOI IL NOUS EST DIT QUE CE COMMANDEMENT DIVIN NOUS A ÉTÉ ANNONCÉ ET QUE NOUS L’AVONS ENTENDU DÈS LE COMMENCEMENT, c’est-à-dire de la bouche du Seigneur-Jésus Lui-même.
(Lire I Jean 2:7-11,3:11 ; 2 Jean 5).

L’importance de cet ordre divin est soulignée par le très grand nombre de textes qui en font mention.

7) CET AMOUR LES UNS POUR LES AUTRES EST QUELQUE CHOSE QUE L’ON APPREND. (Lire I Thess. 4: 9-10). (Lire encore I Thess. 3:12).

8) NOUS SOMMES EXHORTÉS À PERSÉVÉRER DANS CET AMOUR FRATERNEL (Héb. 13:1).

9) COMMENT DEVONS-NOUS NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES ? (Lire I Pi. 1:22-23).

D’après ce texte, il faut avoir purifié nos âmes en obéissant à la vérité, il faut avoir été régénérés par la Parole de Dieu, pour pouvoir nous aimer les uns les autres. C’est indispensable. Comment devons-nous nous aimer ?
SINCÈREMENT, ARDEMMENT, DE TOUT NOTRE CŒUR !
Un autre texte précise encore :
« N’AIMONS PAS EN PAROLES ET AVEC LA LANGUE, MAIS EN ACTIONS ET AVEC VÉRITÉ » (Jean 3:18).

10) QUELLE EST LA MESURE DE NOTRE AMOUR LES UNS POUR LES AUTRES ?
Lire Jean 13:34 : « COMME JE VOUS AI AIMÉS. »
Lire Jean 15:12-13 : « COMME JE VOUS AI AIMÉS. » —« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »
Ne séparons donc pas Jean 3:16 de I Jean 3:16.
I Jean 3:16. « Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. »

11) « L’AMOUR FRATERNEL EST UN CRITÈRE QUI NOUS PERMET DE SAVOIR SI NOUS SOMMES PASSÉS DE LA MORT À LA VIE. »
Lire Jean 3:14;4:7;5:1.

12) ENFIN, « À CECI TOUS CONNAITRONT QUE VOUS ÊTES MES DISCIPLES, SI VOUS AVEZ DE L’AMOUR LES UNS POUR LES AUTRES » (Jean 13:35).

Voyez l’exemple des disciples du Seigneur en Actes (Ac. 4:32-37). Quel magnifique tableau !

CONCLUSION
Plaçons-nous devant Dieu et sondons nos coeurs devant LUI. S’il subsiste dans notre coeur la moindre haine ou le moindre mépris pour un frère ou une soeur en Christ, confessons et abandonnons immédiatement ce péché. (Lire Apoc. 2:4-5).


Proverbes 3:5.
« Ne t’appuie pas sur ta sagesse » dit fort justement le livre des Proverbes.

Dans une réunion de prières, on entendît quelqu’un s’adresser à Dieu en ces mots « Assiste-nous, Seigneur, oui, assiste-nous quel que soit notre appui… ». Aurions-nous besoin de nombreux points d’appui ? Si nous en éprouvons la nécessité, nous courons sûrement le risque de choir à côté de ce que nous avons cru indispensable.

A B R A H A M
chercha appui en Égypte, par manque de confiance et par lâcheté. Il ne tarda pas à essuyer un douloureux affront de la part du Pharaon. Ce serait bien étonnant qu’il n’en ait pas rougi (Gen. 12:10-20).

L O T
chercha appui en Sodome, par compromis mesquin. Il eut à le payer fort cher en perdant tout ce qu’il possédait (Gen. 13:10;19:17).

D A V I D
chercha appui en un coupable et paresseux désir. Jusqu’à ce jour son prestigieux nom en fut terni, sans que son repentir ait pu lui redonner son éclat (II Sam. 11:2-4).

J O S A P H A T
chercha appui dans une association mondaine avec Achab. Il risqua d’y laisser sa vie, le malheureux ! (II Rois 22:29-32).

L E  R O I  S A Ü L
chercha appui on sa propre fantaisie en épargnant les Amalécites. En conséquence, il perdit son royaume (I Sam. 15:10-23).

É Z É C H I A S
chercha appui en son prestige personnel lorsqu’il montra ses richesses aux représentants de Babylone. Il s’en suivit une très grande détresse (Ésaïe 39).

L’A P Ô T R E  P I E R R E
chercha appui en sa propre suffisance, se prévalant de sa fidélité envers Jésus-Christ. Il perdit son courage devant les sarcasmes d’une petite servante et renia lâchement son Maître et son Sauveur (Luc 22:33,56,57).



Vois-tu mon ami, on ne le redira jamais assez :
« Ne t’appuie pas sur ta propre sagesse, mais confie-toi, en l’Éternel ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ta force… »


Extraits du livre « La personne et l’oeuvre du Saint-Esprit » par René Pache


Dieu n’est pas le père de tous les hommes, comme beaucoup se l’imaginent à tort ; les inconvertis ne peuvent pas dire « Notre Père qui es aux cieux… » Dieu pour eux (sans parler des athées) n’est que le Créateur. Il est seulement le Père de ceux qui sont devenus par l’Esprit ses enfants d’adoption en Jésus-Christ.

Dieu, en nous pardonnant, aurait pu se contenter de nous traiter comme des serviteurs grâciés, éloignés de lui, comme la créature l’est du Créateur. Mais, voyez de quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes par son Esprit (I Jean 3:1).

CERTITUDE DU SALUT

Est-il possible d’avoir dès ici-bas la certitude d’être sauvé ? Certains pensent que c’est de l’orgueil ; d’autres croient qu’on ne le saura qu’après la mort. Que dit la Bible ? Elle affirme que la certitude du salut donnée aux croyants repose sur deux bases inébranlables.

1. Le témoignage écrit du Saint-Esprit, la Parole de Dieu.

L’Écriture est pleine de promesses comme celle-ci : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3:36) ou encore : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (I Jean 5:13).

La Bible est l’oeuvre de l’Esprit : « Quand l’Esprit sera venu, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de son chef, mais il dira tout ce qu’il aura entendu » (Jean 16:13). C’est donc l’Esprit qui, par le moyen des prophètes et des apôtres, nous enseigne le chemin du salut. Après avoir dit deux fois que l’Esprit rend témoignage à Jésus-Christ, Jean nous explique quel est ce témoignage venu de la part de Dieu : « C’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie » (I Jean 5:11-12). Celui donc qui s’appuie, non sur ses sentiments, mais uniquement sur ce qui est écrit, aura l’assurance de la vie éternelle.

2. Le témoignage intérieur du Saint-Esprit.

La certitude du salut, basée d’abord sur la foi en la Bible, sera confirmée dans le coeur par l’Esprit. « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Rom. 8:16). L’Esprit nous communique la certitude de l’adoption divine et de la vie éternelle. Nier cette certitude, c’est repousser à la fois l’enseignement de l’Écriture et le témoignage de l’Esprit.

Plusieurs expressions bibliques confirment encore l’assurance chrétienne. Nous les avons déjà relevées en parlant des symboles de l’Esprit. Paul dit aux Éphésiens : « Vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit… lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire… N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éph. 1:13-14;4:30). « Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit » (II Cor. 1:21,22).

Dieu déclare ainsi que nous lui appartenons pour toujours, et que l’Esprit en nous est le premier acompte et la garantie de la rédemption parfaite que nous recevrons dans la gloire. C’est encore l’Esprit qui nous garde fidèles en vue du salut éternel. Sans sa présence et sans son aide, il nous serait impossible de persévérer jusqu’à la fin. Aussi Paul écrit-il à Timothée : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (II Tim. 1:14). « C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous ! » (Jacq. 4:5).

L’ADOPTION PAR LE SAINT-ESPRIT

Sans le Saint-Esprit, nul ne peut dire Jésus est le Seigneur ! Paul va jusqu’à déclarer : « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rom. 8:9). Comment devenons-nous enfants de Dieu ? Par l’Esprit. « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Rom. 8:14). L’assurance du salut nous vient aussi de l’Esprit qui nous a été donné. « Vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte (la crainte du châtiment, de la mort, du jugement) ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Rom. 8:15,16). « Dieu a envoyé son Fils…, afin que nous reçussions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie Abba Père. Ainsi, tu n’es plus esclave, mais fils ». « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu » (I Jean 5:1). Par conséquent, c’est aussi par la foi, au moment de la nouvelle naissance, que nous recevons l’Esprit. Sans LUI, nous n’aurions donc ni assurance, ni possession de la vie éternelle.



NOTICE

Comme nous l’avons vu précédemment (Promesses Nos 29/30), Dieu réalise, en un seul instant, plusieurs opérations qui ne sont que les aspects différents d’une seule intervention. C’est ainsi que, au moment où l’homme croit, il reçoit une vie nouvelle (régénération), il est baptisé (immergé) dans l’Esprit de Dieu, uni à Dieu et à Christ par cet Esprit.

Ainsi, selon I Cor. 12:13, tous les chrétiens de Corinthe avaient été baptisés du Saint-Esprit lors de leur conversion, lis étaient le temple de l’Esprit, qui habitait en eux (I Cor. 3:16). Parmi eux, il s’en trouvait qui étaient encore « charnels » (I Cor. 3:1,2), de petits enfants en Christ. D’autres étaient des chrétiens « naturels », c’est-à-dire qui se laissaient conduire par leur intelligence naturelle (psychique) (I Cor. 2:14). Alors que d’autres étaient des « hommes faits », des chrétiens spirituels (I Cor. 2:6,10,11).

Le baptême de l’Esprit n’est pas toujours suivi d’une manifestation de puissance. Comme nous venons de le dire, il ne suffit pas qu’une âme soit baptisée, il faut encore qu’elle soit « remplie de l’Esprit ». Alors Dieu peut manifester sa puissance en elle et autour d’elle.



« Nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu. »
« Celui qui était innocent de tout péché (Jésus-Christ), Dieu l’a chargé, pour nous, de tous les péchés du monde, il est devenu comme une incarnation du péché pour que, dans sa communion, nous puissions être agréés, étant revêtus de la justice de Dieu. »


Avant de passer plus loin, nous désirons définir un mot qui est très utilisé dans certains milieux chrétiens : plénitude.

L’expression « plénitude du Saint-Esprit » ne se trouve pas dans la Bible ; toutefois, dans un grand nombre de passages, elle parle de la possibilité et de la nécessité, pour les croyants, d’être

« remplis du Saint-Esprit ».

Ce mot « plénitude » est d’usage littéraire et religieux. Il a sa racine dans le mot « plein », mais il suggère un état de surabondance, une profusion, et même un débordement. Il est utilisé à maintes reprises dans la Parole et à de nombreux propos concernant :

    le peuple juif, l’ensemble des païens, toute la terre, les temps, l’Église (qui est la « plénitude » de Celui qui remplit tout en tous (Éph. 1:23), l’amour, la Loi.

Dans le sens qui nous occupe, le terme « plénitude » n’est pas utilisé pour des croyants, mais seulement pour la Divinité. Voici quelques passages dans lesquels ce mot apparaît :

« Il vous donne d’être puissamment, fortifiés par son Esprit dans votre être intérieur de telle sorte que le Christ habite dans vos coeurs par la foi, et que vous puissiez, étant enracinés et fondés dans l’AMOUR, comprendre avec tous les saints quelle en est la profondeur, la longueur, la hauteur et la largeur, et connaître ainsi l’AMOUR du Christ, qui surpasse toute connaissance, pour que vous soyez remplis

« jusqu’à toute la plénitude de DIEU » (Éph. 3:16-19).

« Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’hommes faits, à la mesure de la stature parfaite (« plénitude ») du Christ » (Éph. 4:13). « Car il a plu à Dieu de faire habiter en Christ toute plénitude… » (Col. 1:19). « Car en Lui habite corporellement toute la

« plénitude » de la divinité » (Col. 2:9).

Nous comprenons par ces quelques extraits de la Parole ce qu’elle veut nous montrer : Dieu est formé (étant Esprit) de ces éléments de lumière, de vérité, d’équité, de loyauté, de justice, de parfait jugement, puis d’amour, de pardon, de miséricorde, de patience, de bienveillance, de fidélité. De plus, ces éléments ont fait partie de Christ lors de son passage sur la terre et font partie de lui, en ce jour, dans les hauts cieux. Mais de nous, humbles croyants sur la terre,

il n’est jamais écrit que nous avons la plénitude de l’Esprit,

alors que maintes fois nous sommes invités, pressés de rechercher ces bénédictions, d’abandonner l’égoïsme qui est le nôtre, le culte du moi, et de laisser l’Esprit de Christ nous dominer, nous conduire (Éph. 5:18).

L’Esprit est seul la force et la puissance ; nous sommes les vases de terre. Nous n’avons, d’aucune façon, à nous glorifier. Mais avec l’apôtre Paul, nous voulons dire, dans la mesure de nos faiblesses personnelles, que « nous portons ce trésor —l’Esprit-Saint —dans des vases de terre, pour qu’une puissance si extraordinaire soit attribuée à Dieu et

non pas à nous » (II Cor. 4:7).

En effet, plus le chrétien laisse la place à l’Esprit dans son être intérieur et dans sa vie spirituelle, plus il s’aperçoit qu’il est peu de chose ; plus il se sent conduit à tout remettre à Dieu. Car, le « plus grand parmi vous sera votre serviteur » (Mat. 23:11). Plus le serviteur sera conscient de la présence divine, manifestée par l’Esprit-Saint, plus le sentiment de sa propre faiblesse le dominera et plus son service sera agréable au Maître.


Il en existe d’excellents. Usons largement de cet instrument si commode et si puissant que le Seigneur met à notre disposition. Répandons abondamment et partout de

bons traités évangéliques, offrant gratuitement un
Nouveau Testament.

Nous pouvons les offrir à toutes les personnes rencontrées. Cela peut être l’occasion d’un entretien intéressant. Quelles magnifiques possibilités ! À l’œuvre donc, et sans tarder ! Évangélisons comme le Seigneur et ses disciples le faisaient. Employons la même méthode qu’eux.

Allons çà et là, annonçant la Parole. Allons de ville en ville, de village en village, de maison en maison. Allons dans les rues, dans les places, sur les routes, le long des haies, en un mot

partout, partout,

nous entretenant avec tous ceux que nous rencontrons, et en les quittant,

laissons dans leurs mains de bons traités, offrant gratuitement un Nouveau Testament,

avec l’assurance qu’il sera répondu à toute question éventuelle.

Ce n’est là rien d’extraordinaire, bien sûr. C’est très simple, évidemment. C’est à la portée de chacun, et tous les chrétiens pourraient le faire s’ils le voulaient. Ils devraient le faire ! C’est si simple. Est-ce pour cela que personne ne le fait (ou presque personne) ? Pourquoi y en a-t-il si peu, aujourd’hui, qui font de même ?

Évidemment, ce n’est pas spectaculaire. Personne ne vous voit. C’est un travail caché, mais béni et à la gloire de Dieu, car il est ordonné par Dieu. Mais quel travail ! Par ce moyen,

des multitudes

sont mises en contact avec la parole du Seigneur et entendent enfin l’Évangile de la grâce de Dieu, l’Évangile qui devrait être présenté à tout homme sur la terre ! Je dis bien : « des multitudes » ! Songez qu’

un seul distributeur

de traités qui répand 300 traités par jour (ce qui est peu ce chiffre est facilement dépassé),

atteint plus de 100 000 inconvertis par année,

soit plusieurs milliers de fois plus qu’en atteint notre assemblée dans son local, pendant le même temps…

Qu’en pensez-vous, bien cher ami ? Mais quelqu’un dira peut-être : « Quels sont les résultats de ces distributions de traités ? » Mais les résultats appartiennent à Dieu, voyons ! Il nous ordonne de semer la Parole. Il ne nous ordonne pas d’évaluer la récolte. La récolte viendra, soyons-en sûrs, mais plus tard, immanquablement, inéluctablement ! Et il ne peut en être autrement. Sa Parole peut-elle retourner à Dieu sans produire l’effet pour lequel elle a été envoyée ? (Ésa. 55:11). C’est absolument impossible.

  • Le matin, sème ta semence, et le soir, ne laisse pas reposer ta main, car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons (Eccl. 11:6).
  • Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours (Eccl. 11:1).


« J’ai été crucifié avec Christ : si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. »

L’apôtre Paul