PROMESSES
L’EPITRE DE JACQUES (suite et fin)
L’épître de Jacques, nous l’avons souligné dans notre précédent article (voir P. No 14) , nous exhorte à mettre la Bible, parole de Dieu, en pratique. Cette fois, nous voulons mentionner quelques impératifs que Jacques nous donne, en rappelant que, pour mettre la Parole en pratique, il faut premièrement la lire et la connaître, ceci à l’encontre de tant de gens qui parlent de Dieu et de sa Parole, sans connaître Dieu, sans avoir lu sa Parole, et qui prennent leurs désirs pour les pensées de Dieu.Dieu nous a révélé, par son saint Livre, ce que nous devons savoir. Ne cherchons pas sa pensée dans une religion, dans une philosophie ou dans une contemplation quelconque, mais cherchons-la où elle se trouve: dans la Bible. Acceptons les enseignements divins tels qu’ils sont. Ce sera notre premier acte de foi, une première mise en pratique de la Parole. Acceptons, par la foi, ce que Dieu nous dit et croyons que, si ses promesses se réalisent, ses jugements aussi se réaliseront un jour. Etudions la Bible en groupe ou isolément, et Dieu, par son Esprit, nous conduira dans ses plans et dans ses pensées, et nous affermira chaque jour dans la foi tout en nous révélant la personne admirable de Jésus-Christ, son Fils.
Jacques a donc écrit cinq chapitres pour éveiller la conscience de ceux qui prétendent avoir la foi et dont la vie semblerait prouver le contraire. Aussi son épître est-elle parsemée d’affirmations percutantes :
« Qu’il demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, qui est agité et poussé çà et là par le vent » (1, 6). « L’homme qui doute » est une loque poussée çà et là, un promeneur indécis, toujours affairé, mais qui marche sans aucun but.
« Heureux celui qui endure la tentation; car, après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l’aiment » (1, 12). Couronne qui vaut toutes les médailles olympiques de tous les temps !
« Si quelqu’un croit être religieux et ne tient pas sa langue en bride, il se trompe ainsi lui-même et sa religion est vaine » 1, 26) .Celui qui sème le bon grain et des mauvaises herbes dans le même champ ne doit pas s’attendre à cueillir un jour des fruits.
« Tu crois qu’il y a un seul Dieu; tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent » (2, 19) .Ce court verset, un modèle de concision, dit bien qu’il ne suffit pas de croire que Dieu existe pour être sauvé, mais qu’il faut croire en lui, en son Fils mort et ressuscité (Héb. 2, 2-4) .
« la foi, sans les oeuvres, est morte » (2, 26) .Une foi morte! Cela ne nous fait-il pas réfléchir ?
« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction! Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. Jaillit-il d’une même fontaine de l’eau douce et de l’eau amère ? .(3, 10-11). Un robinet d’où coulent bénédiction et malédiction… Seul l’homme est capable d’une telle combinaison !
« Ames adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Ainsi, celui qui veut être l’ami du monde devient l’ennemi de Dieu » (4, 4). Une fois de plus, Dieu nous place devant un choix, et de ce choix dépendra notre avenir, non seulement terrestre, mais aussi et surtout céleste… ou infernal !
« Ainsi donc, celui qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, commet un péché » (4, 17) Une sérieuse mise en garde qui devrait abolir tout abstentionnisme dans notre vie spirituelle et pratique.
« Quelqu’un est-il dans la joie ? »(5, 13) .Les chants joyeux, qui montent de coeurs heureux: joie que seule une vie nouvelle peut procurer et que seul un homme régénéré peut connaître.
En plus de ces affirmations, et de nombreuses autres que nous vous laissons découvrir ou redécouvrir, Jacques n’hésite pas à placer, dans un même exemple, Abraham et une prostituée (Jacques 2, 23-25) .Il nous montre qu’il n’y a, devant Dieu, lorsque la foi est une réalité vivante, point d’acception de personnes. C’est un tableau bien à notre portée que celui de Rahab (Josué, ch. 2 et 6). Ce récit est propre à nous encourager et à renforcer notre foi souvent si chancelante. Devant le mal flagrant, Jacques n’hésite pas à employer les grands moyens. Et s’il le fait, ce n’est pas pour choquer ses lecteurs, mais pour les éveiller, pour les secouer de leur torpeur.
Un trait particulier de l’épître de Jacques: il soutient le pauvre et parle avec une grande sévérité de certains riches. Chap 2, 2-7 et surtout chap 5, 1-6. Chrétien n’est pas synonyme de pauvreté. Et il faut le souligner, beaucoup de riches ont utilisé leurs biens d’une façon magnifique. Ils n’auront pas à rougir de l’utilisation qu’ils auront faite de leur richesse. Mais toute l’Ecriture nous met en garde contre certaines richesses, et Jacques en particulier souligne des faits attristants, d’autant plus qu’ils ont été commis par des gens qui prétendent avoir la foi. I Jean 2, 28 nous montre que nous pourrons être confus à l’avènement du Seigneur et cette confusion viendra aussi de l’utilisation que nous aurons faite des richesses que le Seigneur nous a confiées. Dans cette pensée, soulignons le jugement qui s’élèvera contre nous: Jacques 5, 3 « leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous… ». Et l’exhortation de Mat th. 6, 19-21 est plus actuelle que jamais: « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent, ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur ». La Bible forme vraiment un tout qui nous exhorte et nous encourage. Dieu veut notre bien et il sait mieux que nous ce qu’il nous faut. A nous de saisir les promesses divines par la foi afin que la constatation d’Hébreux 4, 2 ne s’adresse jamais à nous: mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien …».
Enfin, si l’épître de Jacques est particulièrement vivante, c’est parce que l’auteur utilise beaucoup d’images (une douzaine environ: miroir, mer, chevaux, navires, etc., etc.) et veut par ces exemples non seulement attirer toute notre attention mais veut aussi rendre son écrit compréhensible par tous.
En guise de conclusion nous répéterons une fois encore l’exhortation principale qui nous est soulignée dans cette épître :
Une foi sans oeuvres est une foi morte. Si donc nous prétendons avoir la foi, montrons-le dans nos actes journaliers, car la foi n’entre pas seulement en jeu dans les éventuelles grandes actions de notre vie, mais aussi et surtout dans nos activités quotidiennes.
Amis lecteurs, nous espérons que cette courte étude vous poussera à lire la Parole de Dieu, à la méditer et à la mettre en pratique. Vous verrez alors les promesses de Dieu s’accomplir.
Pensée
ET LUI… !
Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et Lui, Il se retirait dans les déserts et priait (Luc 5, 15-16) .
ET NOUS… ?
Quand nous regardons le monde avec nos yeux nous sommes pauvres. Quand nous regardons le monde avec les yeux de Christ nous sommes riches.
- Edité par Droz F.
Vue « d’en haut », l’Eglise est une pensée éternelle de Dieu matérialisée dans le temps. Comme Christ, qui est sa tête (Col. 1, 18) , elle n’a dans ce sens ni commencement, ni fin (Héb. 7, 3) .
Sur le plan historique, elle a été conçue, enfantée spirituellement du Saint-Esprit à la Pentecôte (Actes 1, 2) .Elle constitue le grand sujet des épîtres de l’apôtre Paul, dans lesquelles elle est présentée comme épouse de Christ, « Os de ses os et chair de sa chair », selon Eph. 5, 27-31. En Lui, elle est sainte, universelle et apostolique, parce qu’édifiée sur le fondement (c’est-à-dire l’enseignement) des apôtres et des prophètes (Eph. 2, 20) .
Considérée au travers des perfections de son Seigneur, la mesure de sa sainteté est celle même du Fils de Dieu (Héb. 2, 11) .Sa destinée, c’est un règne éternel aux côtés de Celui qui l’a rachetée du péché et de la mort au prix de Son sang et qui est en même temps le Créateur souverain de toutes choses. L’Eglise, c’est Jésus-Christ présent ici-bas dans ceux qui sont Ses membres.
D’une part, elle ne peut être confondue avec une dénomination particulière et, d’autre part, il n’est pas possible non plus de dire qu’elle est constituée par l’ensemble de tous ceux qui appartiennent à une église ou confession chrétienne. Cela apparaît clairement dans plusieurs passages de l’Ecriture montrant que l’Eglise de Jésus-Christ est composée de ceux-là seuls qui ont fait l’expérience de la nouvelle naissance (Jean 3) .Lors de ce fait, ils ont reçu l’Esprit.Saint qui est le lien unissant tous les vrais enfants de Dieu. Dans ce sens, la prière de Jean (17, 21) : « Que tous soient un » est déjà .parfaite. ment exaucée.
On entend souvent parler du « scandale des divisions », mais presque jamais du « scandale des unions coupables » et pourtant la Bible nous avertit à plusieurs reprises de ce danger redoutable, aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, voir: Deut. 22, 11 ; 23, 3; Jos. 23, 7 et 12; I Cor. 5, et Gal. 5. 9.
I Cor 6, 14-18 est particulièrement clair à cet égard: « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres , …C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai ».
La position biblique dans ce domaine consiste à tenir compte de l’exigence chrétienne de vérité et de séparation du mal et en même temps de la nécessité de manifester l’unité avec tous ceux qui par une conversion personnelle sont devenus membres de Christ.
Il est intéressant de remarquer à cet égard que c’est dans l’épître aux Philippiens, qui nous présente l’expérience de la vie chrétienne dans son expression la plus parfaite, que nous trouvons sept manifestations de l’unité chrétienne.
1. Avoir un même sentiment (chap. 2, 2 et 4, 2).
2. Un même amour (2, 2) .
3. Une même âme dans le combat (1, 27 et 2, 2).
4. Demeurer fermes dans un même esprit (1, 27)
5. Avoir une même pensée (2, 2 et 3, 15).
6. Marcher d’un même pas (3.16).
7. Soutenir le même combat (1, 30).
Ces sept manifestations de l’unité des chrétiens ont été comparées à un diamant à sept facettes que Jésus-Christ, la lumière, fait étinceler, ou encore à une roue à sept rayons dont Jésus est le centre, donnant la cohésion à l’ensemble.
En conclusion, nous sommes exhortés par l’apôtre Paul à professer la vérité dans la charité (Eph. 4, 15). Il n’est donc pas possible pour des croyants conséquents vis-à-vis de la Parole de Dieu de sacrifier la vérité révélée sur l’autel de l’unité, mais il n’est pas admissible non plus que des chrétiens se séparent pour des peccadilles ou simplement pour des motifs personnels. Il devient de plus en plus évident qu’il n’y a plus d’évangélisation efficace dam le monde moderne, si tous les chrétiens fidèles à l’enseignement biblique ne se donnent pas la main d’association dans tous les endroits où une campagne a lieu.
- Edité par Beauverd Jacques
Le vrai chrétien, scellé par l’Esprit de Dieu, constate bientôt un fait impor tant: il n’est pas compris de ceux qu’il a quittés! le chrétien de nom veut bien s’occuper un peu de religion. Mais vivre la foi chrétienne, loin de là. Mettre sa confiance en Dieu, totalement, n’entre pas en ligne de compte !
Au premier siècle, l’Evangile provoquait de semblables réactions. Aujourd’hui, l’adolescent qui n’a pas accepté le Christ dans son coeur ne comprend pas le christianisme. Il voit la liberté ailleurs… Il faut bien dire qu’il possède, au fond de son être, le sentiment qu’il existe une liberté, qu’il devrait jouir d’une liberté. Nous en avons un exemple typique dans la Parole. Celui que l’on a nommé le « fils prodigue », de l’Evangile de luc 15, est fort mécontent de sa situation. le père le laisse aller, lui laisse la liberté, lui facilite la liberté. Dieu a laissé libres Eve et Adam, puis, de même, leurs descendants.
En général, le jeune homme pense qu’il est libre ou du moins qu’il devrait être libre. Même s’il a quelques notions du christianisme, il ne sait pas qu’il est un esclave, esclave par filiation, par sa naissance dans la race d’Adam. Il ne sait pas qu’il est esclave du péché et qu’il ne peut se libérer seul.
Cependant, celui qui prend le temps de réfléchir reconnaît bientôt que sa liberté n’est qu’apparente, qu’il est trahi par sa propre nature. Il peut considérer qu’il ne fait pas toujours ce qu’il aimerait faire, qu’il n’est pas maître de sa propre vie, de sa volonté, de ses sentiments. les limitations au sein de la famille du « fils prodigue », limitations qui étaient dans son intérêt, ne lui conviennent pas. les lois divines « écrites dans leurs coeurs » (Rom. 2, 15) , donnent une base et un cadre à l’existence humaine, mais les hommes les repoussent et se trouvent en rébellion avec eux-mêmes et avec leur Créateur. En acceptant Christ comme Sauveur, l’être humain est invité à passer d’un stade d’esclavage à un autre stade d’esclavage! « Conduisez-vous en hommes libres, non pour faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais pour agir comme des esclaves de Dieu » (I Pi. 2, 16). « Chargez-vous de mon joug » (Mat, 11, 29) .C’est un paradoxe, une contradiction, semble-t-il. Or, c’est dans l’esclavage de Dieu que l’on trouve la vraie liberté. « Mon joug est doux et mon fardeau léger ». Créateur de l’homme, Dieu connaît intimement l’homme. Il sait « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants; elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles » (Héb. 4, 12) .le Créateur connaît ainsi parfaitement l’être qu’il a créé et sait quelles sont les conditions les meilleures pour son bonheur terrestre. C’est une liberté qui passe au travers de son Fils, si l’on peut dire, une liberté qui a quelques limitations :
« Etroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en peu qui les trouvent » (Mat. 7, 14) .Mais, .si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres! » (Jean 8, 36) .
Cette liberté, acquise par la foi en Jésus-Christ, est une réalité. Celui qui e a fait l’expérience sait qu’une force positive est entrée dans sa vie. Le chrétien n’est plus esclave; il est entré dans la maison de Dieu. S’il est. esclave » de Dieu, le Fils l’affranchit; il est désormais appelé « enfant » de Dieu. Il est passé d’un stade appelé. mort », à un stade appelé. vie en Christ , .II est mort une fois pour toutes au péché; vivant, il vit pour Dieu. Vous donc aussi, considérez-vous comme morts quant au péché, mais comme vivants pour Dieu, en Jésus-Christ » (Rom. 6, 10-11). « C’est pour la liberté qui Christ nous a affranchis » (Gal. 5, 1).
- Edité par Guignard René H.
A qui cet ordre s’adresse-t-il ?
Aux vrais chrétiens, aux enfants de Dieu, car il n’y a que :
Deux familles dans le monde: les vivants (I Sam. 25, 29) et les morts (Luc 9, 60).
Les pierres vivantes (1 Pi. 2, 5) et les pierres mortes (Marc 13, 1-2).
Les enfants de Dieu et les enfants du diable (1 Jean 3, 10) .
Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la Vie (I Jean 5, 12).
Chrétiens, prenons garde au sommeil spirituel
Il commence tout doucement; on ne s’en rend guère compte (Luc 21, 34).
L’assoupissement (ce n’est pas encore le sommeil) (Mat. 25, 5).
Le sommeil; on n’attend plus le Seigneur (I Thess. 5, 4-8).
Pendant le sommeil, Samson a perdu sa force (Juges 16, 15-21).
Le roi Saül a perdu ses armes (1 Samuel 26, 6-12).
L’ennemi a semé l’ivraie parmi le blé (Mat. 13, 25).
Jonas ne pense plus au salut des âmes.
Eutyche tombe de la fenêtre (Actes 20, 8-9).
REVEILLE-TOI
C’est la voix du Saint-Esprit (Eph. 5, 14).
Ordre personnel, individuel, comme pour la conversion.
Sommes-nous décidés à obéir aujourd’hui, maintenant ?
C’est une parole d’amour du Bien-aimé.
Réveille-toi d’entre les morts, et Christ t’inondera de lumière !
- Edité par Couleru Jean Raymond
Bougeons-nous, voyons, et mettons-nous à l’oeuvre, et tout de suite
-il faut travailler pendant qu’il est jour; la nuit vient en laquelle personne ne peut travailler (Jean 9, 4).
-va travailler dans ma vigne, aujourd’hui (Mat th. 21, 28).
-travaillant à cette même oeuvre (2 Cor. 16, 10).
-je travaille en combattant (Col. 1, 29).
-nous travaillons avec Dieu (2 Cor. 6, 1) .
-nous travaillons et nous combattons (I Tim. 4, 10) .
-travaillant de mieux en mieux à l’oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur (I Cor. 15, 58).
-Timothée travaille à l’oeuvre du Seigneur, comme Paul (I Cor. 16, 10).
-j’ai travaillé, dit Paul, plus qu’eux tous (1 Cor. 15, 10).
-ils ont travaillé avec moi pour le royaume de Dieu (Col. 4, 11).
-prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non (2 Tim. 4, 2).
-prêchez au peuple (Actes 10, 42).
-rachetez le temps (Eph. 5, 16).
-saisissant l’occasion (Col. 4, 5).
-ceux qui ont travaillé et ceux qui ont beaucoup travaillé dans le Seigneur, sont loués dans Romains 16.
-tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir (Eccl. 9, 10)
-le matin, sème ta semence – la semence c’est la Parole de Dieu (Luc 8, 11) – et le soir, ne laisse pas reposer ta main… (Eccl. 11, 6).
-jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours (Eccl.11,1).
-ayez du zèle et non de la paresse. Servez le Seigneur (Rom. 12, 11).
-va vers la fourmi, paresseux, considère ses voies et deviens sage (Prov. 6, 6).
- Edité par Promesses
…Un vent de folie souffle parmi les jeunes de nos pays occidentaux. « Nous voulons la liberté sexuelle », déclarent-ils. C’est ainsi qu’ils veulent partager leurs sentiments avec le monde. Les enfants du peuple d’Israël connurent aussi cette vague « d’amour libre ». Ils s’étaient réunis autour d’un veau d’or au pied du Mont Sinaï pour danser et s’amuser. Certains d’entre eux s’étaient dévêtus. Et Moïse descendit de la montagne avec les dix commandements écrits sur les tables de pierre. Il lut ces commandements au peuple. L’un d’eux disait: « Tu ne commettras pas d’adultère ». Nous avons vraiment besoin d’un nouveau Moïse qui descende de la montagne avec la Loi et nous dise une fois de plus: « Tu ne commettras pas d’immoralité sexuelle ».
Qu’est-ce que la question sexuelle ? Et d’abord, pourquoi Dieu a-t-il créé les sexes ? La Bible ne dit nulle part que le sexe lui-même est mauvais. Nulle part non plus que c’est une chose dont on ne doit pas parler. La Bible contient les paroles les plus franches à ce sujet. Elle dit que Dieu nous a créés homme et femme et qu’une fois toute sa création terminée, il l’a jugée bonne. L’apôtre Paul a appelé le corps: « temple du Saint-Esprit ». Au XIXe siècle, on a trouvé que le corps était une mauvaise chose et que le sexe représentait le péché et la souillure. On a réprimé les sentiments sexuels au-delà de toute mesure, et maintenant, nous vivons une période de violente réaction contre cette attitude passée.
Dieu nous a donné un sexe pour trois raisons: pour la propagation de la race humaine, pour donner sa plénitude à l’amour véritable dans le mariage, et pour que l’homme et sa femme puissent exprimer leur unité. La Bible enseigne que « le mariage doit être honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les adultères ».
Après que Dieu eut sanctifié le sexe par le mariage dans le jardin d’Eden, quelque chose survint: une tragédie. L’homme se révolta contre son créateur et cette rébellion dressa un mur entre Dieu et l’homme. Le péché était né; c’est une maladie et chacun de nous en est atteint. La Bible dit qu’un voile a été jeté sur notre esprit: « Nous sommes aveuglés par le dieu de ce monde ».
Le péché n’affecte pas seulement notre vie intellectuelle, mais aussi nos relations avec Dieu. Il nous sépare de Dieu, nous entraînant dans la mort spirituelle, c’est-à-dire la mort vis-à-vis de Dieu. Cela explique pourquoi certains se plongent dans l’alcoolisme, la drogue, l’immoralité. Nous cherchons le bonheur et la paix. Nous avons été créés pour être en communion avec Dieu, et sans Lui, nous ne trouverons jamais le bonheur.
Le péché affecte la vie sexuelle. Le sexe a été perverti; les gens l’ont utilisé d’une façon que Dieu n’a pas voulue. La convoitise est apparue. Il y a une grande différence entre les mots « amour » et « convoitise ». Des milliers de jeunes pensent être amoureux alors qu’ils n’éprouvent qu’une attraction physique l’un pour l’autre et qu’un désir physique n’amène souvent qu’à la convoitise. Aujourd’hui, on utilise le sexe pour vendre n’importe quoi, du savon ou … des automobiles. Il nous préoccupe au point que nous en sommes obsédés.
Pourquoi Dieu nous commande-t-il : « Tu ne commettras jamais d’immoralité » ? Tout d’abord, il le fait pour protéger le mariage futur. Bien des mariages parmi les jeunes d’aujourd’hui sont des mariages forcés: « Ils étaient obligés de se marier ». Trop souvent ces jeunes n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Près de la moitié de ces mariages ne tiennent pas plus de deux ou trois ans. Si nous sommes immoraux avant le mariage, il en sera affecté. N’importe quel psychiatre ou homme d’église qui a étudié la question vous le dira.
Ensuite, Dieu le fait pour protéger nos corps. Le Dr Arthur Curtis, du Michigan, a déclaré récemment: « Les maladies vénériennes qui sont contagieuses ont pris de tragiques proportions, jusqu’à doubler leur étendue ces dix dernières années ».
Troisièmement, il le fait pour nous protéger sur le plan psychologique. Un grand psychiatre m’a dit que la moitié des étudiants qui viennent le voir souffrent d’un profond sentiment de culpabilité sexuelle. Notre nature porte en elle une loi morale. L’immoralité provoque des troubles émotionnels et un état constant d’insécurité. ..
Quatrièmement, Dieu a donné ce commandement pour protéger notre société et raffermir nos nations. Le problème moral peut détruire la structure d’un pays. La Rome antique devint si immorale que sa vie nationale en fut affectée et que le jugement de Dieu tomba sur elle.
La Bible nous montre que l’on peut commettre l’immoralité autrement que dans l’acte sexuel lui-même : par l’imagination, par la façon dont nous nous habillons, par les lectures malsaines, par les films érotiques. Un drapeau flamboyant devrait flotter devant chaque école, chaque usine, chaque bureau, tout lieu où les jeunes se réunissent, un drapeau portant ces paroles: « Tu ne seras pas immoral ».
Une des marques du chrétien est la discipline personnelle. Je ne vois pas comment un jeune de notre époque peut rester pur en dehors de l’intervention de Jésus-Christ. Certains le font peut-être par une grande force de volonté – ils sont peu nombreux. Mais avec Jésus-Christ dans nos coeurs, nous avons à notre disposition des forces surnaturelles qui nous aident à surmonter la tentation.
J’ai dix suggestions à faire aux jeunes d’aujourd’hui à propos des questions sexuelles :
1) Eviter les mauvaises fréquentations. Si vous êtes dans une foule excitée, vous subirez obligatoirement quelque influence,
2) Evitez le « deuxième regard », Vous ne pouvez éviter le premier, mais vous pouvez ensuite détourner la tête, car c’est alors que la convoitise peut survenir.
3) Ayez de la discipline dans vos conversations. Evitez les plaisanteries grossières, les propos à double sens.
4) Attention à votre tenue. C’est à vous que, devant Dieu, revient la responsabilité de vous vêtir décemment. Une jeune femme qui a confié sa vie à Jésus-Christ dernièrement, nous a écrit: « Je vais maintenant m’habiller comme si Jésus allait m’accompagner ».
5) Choisissez soigneusement les programmes de télévision ou les films que vous allez voir.
6) Sélectionnez vos lectures. Tant de livres et de revues sont centrés sur l’attrait sexuel.
7) Veillez à ce qui occupe vos moments de loisirs. Le roi David ne faisait rien lorsqu’il vit la femme d’Urie et qu’il fut entraîné dans le péché.
8) Décidez fermement de ne permettre aucune familiarité de la part des autres et de vous en abstenir vous-même envers eux. Je crois sincèrement qu’une jeune fille qui a confié son coeur à Jésus possède une force intérieure la rendant capable de dire non aux avances d’un jeune homme, le plus charmant soit-il. Et je crois aussi qu’un jeune homme marchant avec le Christ sait discipliner sa vie.
9) Passez du temps dans la méditation des Saintes Ecritures. Le psalmiste disait: « Je serre Ta parole dans mon coeur afin de ne pas pécher contre Toi ». Mémorisez cette parole biblique et vous pourrez ainsi affronter l’ennemi au moment de la tentation. La Parole de Dieu est l’arme que le diable ne peut vaincre.
10) Que Jésus-Christ occupe votre coeur et votre vie. Le connaissez-vous comme votre Sauveur ? Je veux vous dire que Dieu vous aime, et qu’une foi intense en Dieu a gardé bien des hommes et des femmes de l’immoralité. Joseph avait cette foi-là. Et il put refuser les avances de la femme de Potiphar, même en sachant que cela pouvait l’amener en prison.
Vous me direz peut-être : « Je suis coupable. J’ai commis le péché d’immoralité… » Nous n’avons pas la force en nous-mêmes de respecter ce commandement ou n’importe lequel des neuf autres. Mais à la croix de Jésus-Christ nous trouvons le pardon des péchés passés, et un nouvel essor pour vivre dans la pureté.
Vous souvenez-vous de la pécheresse qui lava les pieds de Jésus avec ses larmes ? Elle reconnut en Jésus Son Seigneur et Il lui dit: « Tes péchés te sont pardonnés… ». C’est ce qu’il Vous dit aujourd’hui. Jésus-Christ est mort sur la croix pour Vous. Il a versé Son sang pour Vous. Mais Vous devez accepter le Christ pour vous-même. De nombreux jeunes gens vivent de la religion de leurs parents: ils ont été élevés dans une église chrétienne sans avoir jamais accepté Jésus comme Sauveur et guide de leur vie. Ils ne sont pas sûrs d’être prêts à rencontrer Dieu.
Que faire ? Venir au Christ par la foi. Il a dit: « vous devez naître de nouveau « , c’est-à-dire Vous convertir en devenant comme un petit enfant, sinon le royaume des cieux Vous est fermé. Que signifie le mot « convertir » ? Il signifie « changer ». Je vais changer ma vie. Je vais changer mon attitude. Je vais laisser à Jésus-Christ la première place. Voilà ce que veut dire se convertir au Christ.
Vous avez besoin de Lui aujourd’hui. Recevez-Le par la foi !
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- Edité par Graham Billy
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