PROMESSES

A l’attention des parents des étudiants et élèves des écoles supérieures.
Vingt ans passés en Europe comme professeur d’université et comme évangéliste m’ont démontré la nécessité vitale pour les générations âgées de chercher à comprendre et à aider la jeune génération concernant leurs problèmes spirituels et intellectuels. Si ce n’est fait sans tarder, nos églises d’Amérique vont se trouver dans le même dilemme que celles d’Europe.
Le problème a sa racine dans l’attaque menée par le rationalisme (doctrine qui prétend tout expliquer par le moyen de la raison) au sujet de la création. J’ai rencontré ce problème, il y a des années, lorsque j’entrais à l’université d’Oxford pour étudier les sciences naturelles. L’argument est simple. Le récit biblique de la création est affirmé n’être pas croyable, car il enseigne que le monde, les hommes, les animaux, les plantes, ont été créés récemment – c’est-à-dire, d’après l’évêque Ussher (Irlande) , 4004 ans avant Jésus-Christ. Aux yeux de la géologie moderne, cette date de la création est absurde; cependant la Bible est supposée l’enseigner! Il est maintenu, par contre, que, en réalité, la science a découvert que le monde est vieux de millions d’années, de siècles, et qu’ainsi l’homme a discrédité le récit biblique. Les hommes, etc., est-il affirmé, n’ont pas été créés par une volonté divine, mais se sont formés par suite du résultat de réactions chimiques dues au hasard, suivies de sélections naturelles et de survie des éléments les plus forts (ceci selon les hypothèses de Charles Darwin, émises il y a un siècle) .Cet ordre de la nature rend l’idée d’un Dieu-Créateur parfaitement inutile et, de prime abord, en rejette le postulat. De plus, Adam et Eve ne sont considérés que comme des mythes, c’est-à-dire des figures, des allégories: il n’y a pas eu de couple humain à l’origine de l’espèce, mais seulement « une masse de gènes se reproduisant par croisement » (A pool of interbreding genes).
Les implications et les ramifications de cet enseignement sont nombreuses. Si les darwinistes et néo-darwinistes de notre époque ont découvert que le récit biblique est inexact, ALORS les vues et l’enseignement de Jésus-Christ concernant la création sont également faux, n’étant que la reproduction de ceux de son temps. L’apôtre Paul, de même, était dans l’erreur, ainsi que Jude, l’un et l’autre ayant foi dans le récit biblique! Alors, que reste-t-il ? Le Seigneur Jésus-Christ est supposé être la VÉRITÉ, tandis qu’il est considéré comme s’étant identifié Lui-même avec un mythe !
Les enseignements de base de la foi chrétienne sont mis en cause. S’il n’y a eu aucun premier Adam, comment peut-il y avoir un second Adam (II Cor. 15, 48) ? S’il n’y a pas eu de premier homme, à quoi rime un deuxième Homme, le Seigneur venu du ciel ? Celui-ci, le Seigneur venu du ciel, croyait clairement en un vrai Adam et une vraie Eve. Les Evangiles parlent d’Adam comme d’un vrai homme (Luc 3, 38) .Indiscutablement, le grand apôtre Paul croyait très simplement au récit biblique de la création. Et s’il n’y a eu aucun jardin d’Eden au commencement, pourquoi en attendre un autre à la fin de notre époque, le millénium ?
A l’université, des professeurs ridiculisaient l’enseignement et les doctrines bibliques en face d’élèves qui ne pouvaient répondre, ne possédant pas les ressources intellectuelles voulues. J’ai lu et entendu des professeurs disant que seuls des ignorants ou des fous pouvaient croire en la Genèse ou l’enseignement du Christ. Le Christianisme ne serait qu’une pauvre superstition, qui devrait disparaître et qui est en train de disparaître parmi les gens éclairés de nos pays scientifiques! ..
L’influence d’un tel enseignement s’étend en fonction de l’importance attachée à l’éducation intellectuelle. Jusqu’en 1945, en Europe, peu d’enfants de croyants étaient envoyés à l’université (mis à part ceux de la classe aisée et éduquée). Les chrétiens des communautés de la campagne léguaient leur foi, leurs commerces, leurs positions dans les églises chrétiennes à leurs enfants. Les églises étaient relativement stables. Mais après 1945, ces enfants des classes moyennes furent obligés d’aller à l’université afin d’être aptes à lutter dans ce monde moderne. Précédemment, la foi du père pouvait être assez bonne pour le fils. Par la suite, elle était mise en question, du moment où le fils entrait en contact avec l’incrédulité de l’université. Il se trouvait absolument non préparé à résister, n’ayant aucune arme intellectuelle et même spirituelle à opposer.
Il va sans dire que de nombreux essais ont été faits pour harmoniser les enseignements darwinistes avec ceux de la Bible. L’ « évolution théistique » en est un. Le « créationnisme progressif » en est un autre. Mais les maîtres de la pensée darwinienne se moquent généralement de ces essais, ceux-ci leur révélant que l’on n’a pas saisi la pensée darwinienne et néo-darwinienne, dont le point cardinal est que la vie est advenue par chance et non point par une volonté divine.
En dernière analyse, les évolutionnistes théistiques prétendent harmoniser les deux thèses: Dieu aurait guidé les réactions du hasard afin de créer la vie et l’homme. Pourtant, on ne peut guider la chance sans détruire la chance! C’est là que réside la difficulté de base.
D’autres, comme le Père P. Teilhard de Chardin, S. J., maintiennent que Dieu a imprégné toute la nature et les éléments chimiques non vivants d’une force psychique évoluant de bas en haut, pour aboutir à l’homme, et prenant ensuite son envol vers le point suprême, le point Omega, c’est-à-dire le Christ. Mais les lois de la thermodynamique s’opposent à une telle conception. Les éléments non vivants ne possèdent pas, à notre connaissance, de telles propriétés internes, forçant leur chemin vers l’ordre et la vie. Au contraire, les éléments tendent à descendre vers le désordre. *)
Un des résultats de ce conflit est que, en Europe, les églises évangéliques perdent la jeune génération instruite et se meurent. Il y a des exceptions, cela va sans dire, mais d’une manière ou de l’autre, la foi des pères perd rapidement du terrain. La foi dans la crédibilité, la véracité de la Bible est universellement battue en brèche. Du fait que « Ma Parole est l’Esprit », l’oeuvre de l’Esprit est sérieusement affaiblie, et l’Europe a passé dans l’ère « post- chrétienne ». Les Etats-Unis sont bien en route pour la même destination, à quelque vingt ans de distance.
QUE FAIRE ? Une chose seulement. Montrer, par le critère, par les expériences prouvées de la science (et non par des théories ou des hypothèses) que la Bible n’est pas démodée – que ce soit au point de vue des faits, de l’histoire ou de la doctrine. Cela demandera du courage, une pensée claire, une intelligence chrétienne éveillée et de l’étude. Les pièges sont nombreux; les fautes dogmatiques, de doctrine biblique doivent être évitées. Seule la connaissance de la vérité et de la théologie ne suffit pas. LA SAGESSE D’UNE VIE VÉCUE SELON L’ENSEIGNEMENT BIBLIQUE EST LA BASE DE LA SAGESSE DE DIEU, ce qui est de première nécessité, en suivant ce chemin cahoteux. La confiance en la Parole de Dieu ne peut être communiquée à nouveau que par des « docteurs » qui connaissent la pensée moderne et qui, envers et contre tout, aimeront personnellement la Parole de Dieu et qui voudront vivre par elle.
Il faut que la vieille génération de chrétiens se rende compte que les problèmes que rencontrent les jeunes à l’université ne sont pas juste des jeux de mots, des marottes d’un jour, que l’on peut renverser par: « il faut simplement croire ». Ce sont de vrais problèmes; les aînés doivent aider à la jeune génération à les résoudre. Si les parents veulent prendre soin de leurs enfants, ils chercheront (en partie tout au moins) à les comprendre, à saisir la nature des attaques à supporter parmi cette génération de « scientifiques » Ils chercheront à découvrir quelques uns de ces problèmes modernes, bien qu’ils ne soient plus concernés personnellement. Sinon, la coupure entre les générations s’élargira de plus en plus. Pour accomplir cette tâche, des vies vouées au service de Jésus-Christ sont d’absolue nécessité. Les prières de chrétiens de toute dénomination sont urgentes, ainsi que leur appui moral. Si ceci n’est pas fourni, assuré, plus une certaine quantité de littérature purement évangélique, alors les églises et les écoles évangéliques de notre monde de l’Ouest vont sombrer. Le temps est court. Une autre guerre pourrait encore hâter le travail des forces infidèles Par contre, le dévouement de vrais chrétiens, allié à une connaissance intime de la Bible, peut être l’ancre, le point d’attache dont notre génération a tant besoin. *) Voir Promesses No 15 « la deuxième loi de la thermodynamique » les idées de Teilhard sont, en plus de cela, à une largeur de cheveu du panthéisme. (Reprinted from Moody Monthly. Used by permission. Copyright 1969 Moody Bible Institut. of Chicago).


Vocation chrétienne (4)

Qu’est-ce que la vocation ? L’appel que Dieu adresse à ses enfants, en vue de la réalisation de Ses plans et de ses projets en leur faveur. Elle se situe dans le dessein de Dieu, dès avant la fondation du monde. La Parole de Dieu nous en parle en des termes qui méritent toute notre attention. La vocation est « sainte » (II Tim. 1, 9), « céleste » (Héb. 3, 1) ; nous devons en être « dignes » (II Thess. 1, 11).
Il est naturel que la famille, puis l’assemblée des enfants de Dieu, l’église, soit le premier terrain où la vocation est entendue, où elle se développe et se réalise. La famille, au sein de laquelle naît l’enfant, a été instituée par Dieu. Elle est formée de deux êtres, l’homme et la femme. A tous deux, Dieu adresse une vocation. Leur foyer est constitué selon le plan divin, avec un but précis. Ils devront, dans leur vie à deux, être le reflet d’un grand mystère, dont Paul parle (Eph. 5, 32) : l’union de Christ avec l’Eglise.
C’est ainsi dans la contemplation de ce divin modèle que sont révélées, pour un couple chrétien, les directives divines.

A l’époux, Dieu adresse une vocation: dans le monde où il vit, il doit, par son comportement, être à l’égard de sa femme comme un reflet de ce que Christ est pour l’Eglise. Il est le chef de sa femme, parce qu’il doit refléter Christ, le chef de l’Eglise.

L’épouse a aussi reçu une vocation. C’est à elle que Dieu demande d’être. par son respect, son obéissance, sa soumission à son époux, le reflet de ce que Christ est en droit d’attendre de l’Eglise, son épouse.

Dans sa fidélité, Dieu, en leur confiant une si glorieuse mission, a pourvu à tout. Il a préparé les époux. Il les a qualifiés en vue de cette importante responsabilité, si bien qu’ayant tout reçu de Lui, ni J’un ni l’autre n’ont raison de s’en glorifier (1 Col. 4, 7) .
Les relations entre époux forment l’ambiance dans la famille, lui donnent sa tonalité. L’enfant, même très jeune, l’apprécie et ressent très profondément les joies tout comme les soucis que vivent ses parents. Ces choses, qu’il ressent sans les comprendre, font naître en lui ou la confiance et la paix si nécessaires à l’équilibre humain ou l’inquiétude, l’insécurité et la peur, bases de troubles ultérieurs.

Dans la famille, ce sont les parents qui devraient préparer l’avenir, la situation de leurs enfants. Mais, heureux quand leurs enfants ont acquis la certitude du salut, de nombreux parents en sont satisfaits. Ils laissent à d’autres le soin de les nourrir spirituellement! Les enfants sont livrés à eux-mêmes, c’est-à-dire laissés sans instruction religieuse de la part de leurs parents. Cela deviendrait l’affaire des moniteurs de l’école du dimanche, des évangélistes. Est-il étonnant qu’avec un repas spirituel régulier par semaine, soit une heure d’école du dimanche, un culte ou une étude biblique, plus un banquet tous les six mois (par exemple une campagne d’évangélisation ou un camp biblique} que de jeunes vies spirituelles n’arrivent pas à maturité ?

Une parole de Paul semble jeter une certaine lumière sur ce sérieux problème (I Cor. 4, 15} .Paul écrit aux Corinthiens: « C’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’évangile ». Ah, si tous les parents chrétiens pouvaient dire de leurs enfants: « C’est nous qui les avons engendrés à la vie spirituelle », il me semble certain que, comme ils prennent soin de leurs enfants selon la chair, ils prendraient le même soin pour ceux qu’ils auraient engendrés selon l’Esprit.

Ne nous trompons pas nous-mêmes, ce n’est pas s’occuper de ses enfants que de les confier à d’autres. La responsabilité des parents reste engagée devant Dieu. Le fait que Dieu, dans sa grâce, est si souvent intervenu, en utilisant le travail de moniteurs et d’évangélistes, ne justifie pas cette regrettable démission des parents. Moïse déclarait que la Parole de Dieu devait avoir la place d’honneur dans la vie du croyant: dans son coeur, sa maison, ses conversations, en tout lieu. Que se passe-t-il aujourd’hui ? Les choses du monde ne sont-elles pas le sujet principal de nos conversations ? Une petite comparaison pourrait nous être utile, si nous voulions bien la faire: Jésus disait que c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle (Matt. 12, 34} .Quel est, dans une journée, le pourcentage de nos conversations inspirées des choses du monde ? Nous découvririons alors ce que, en réalité, nous réservons pour Dieu.

Des choses matérielles, nous en parlons tous les jours, tout le jour. Elles ont même une place très importante dans nos prières. Si nous parlions en proportion autant du Seigneur avec nos enfants, Dieu retrouverait sa place dans l’actualité de nos vies, alors qu’aujourd’hui il faut des cataclysmes pour rappeler aux hommes que Dieu existe encore. La jeunesse, en Europe tout au moins, est si consciente de ce décalage, de ce manque de vie conséquente, que, pour elle, les problèmes de la vie de l’Esprit et de l’église sont devenus plus ou moins secondaires. Des conséquences graves en découlent… Cet état d’esprit, né dans la famille, est transposé dans l’église. La louange véritable en souffre: à la si grande grâce que le Seigneur nous accorde ne répondent qu’une pauvre louange et bien peu de reconnaissance.

Ainsi la vocation qui devait naître dans la famille ne s’y développant pas, par voie de conséquence, ne trouve pas son épanouissement dans l’église. Une des caractéristiques de l’Eglise primitive était qu’elle avait tout en commun. Ce. tout en commun » était une des premières conséquences de la place qu’occupait le Seigneur dans la vie des disciples et de l’Eglise. Le Seigneur seul comptait pour eux. Il était si présent au milieu d’eux qu’ils pouvaient vendre leurs maisons, distribuer leurs biens pour satisfaire aux besoins des saints. Ils étaient assurés que Jésus-Christ Lui-même pourvoirait pour le lendemain à toutes leurs nécessités, comme à celles de l’Eglise. Jésus-Christ était là, si grand, si puissant, si généreux, que pour eux aucun problème n’était insoluble. Heureuse églisç, que celle-là ! Elle connaissait la vraie puissance, à tel point qu’une seule prédication suffisait à convaincre de péché des milliers de personnes, alors qu’aujourd’hui, avec des milliers de prédications, il y a si peu de réelles conversions !

Jésus-Christ avait la place d’honneur dans la vie des premiers disciples. Tout naturellement, des vocations naissaient, dans le cadre de la famille, de l’église, chez les frères, chez les soeurs. Partout des vocations variées se manifestaient, s’exerçaient. l’Eglise croissait, se développait. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’église ceux qui étaient sauvés. Ce fut par l’épreuve de la persécution (Actes 8, 1-4) que pour la première fois les vocations préparées dans l’Eglise furent dispersées sur de nouveaux champs de travail. De nos jours encore, Dieu emploie l’épreuve pour guider les siens et les envoyer là où ils ne seraient pas allés (Jean 21, 18) .Le livre des Actes nous montre aussi (ch. 13) cette merveilleuse collaboration du Saint-Esprit et de l’Eglise: le Saint-Esprit ordonnant, l’Eglise obéissant, envoyant, s’associant. Les moyens de l’Eglise étaient la prière rendue plus efficace par le jeûne, leur permettant de mieux entendre la voix de Dieu; l’imposition des mains, ce témoignage d’amour, d’identification, de solidarité et de communion. L’église, en reconnaissant l’appel de ses envoyés, reconnaissait son propre appel: elle était solidaire avec eux. Il n’est pas étonnant de voir, à leur retour, ces envoyés si heureux de tout partager avec l’église.

En conclusion, une constatation s’impose. Toute victoire est possible dans le foyer tant que le Christ en est le centre. La victoire est une réalité dans l’Eglise; les choses impossibles à l’homme sont normales quand Christ en est vraiment le Seigneur et le Maître. Nous croyons que toute victoire est encore possible aujourd’hui comme autrefois, à la condition que le Seigneur retrouve dans nos foyers et nos communautés la place dont Il est digne. .Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense adroitement la Parole de la Vérité (II Tim. 2, 15) .Dans ta vocation d’époux, de père, d’enfant de Dieu, de sacrificateur, de serviteur, remplis bien ton ministère !



Le livre des Psaumes est, par excellence, le livre de prière du peuple de Dieu. Les psaumes invitent moins à l’étude qu’à la méditation et la prière. Comment les méditer ? Prenons un psaume ordinaire que rien de particulier ne distingue des autres: le ps. 17. Je commencerai évidemment par le lire en entier pour m’inspirer de son atmosphère. La suscription est: Prière de David (alors que le ps. 14 est un cantique dédié au chef des chantres, le ps. 15 s’intitule simplement psaume, le ps. 16, hymne). La prière, l’invocation y occupera donc une place importante: je marquerai d’un signe particulier toutes les demandes que David adresse à Dieu. Ainsi, je pourrai les récapituler aisément. Les deux premiers versets sont une invocation à l’Eternel que je puis simplement faire mienne. Peut-être, cependant, ma confiance dans « ma justice. et. mon intégrité » sera-t-elle moins ferme que celle de David. Le Saint-Esprit, qui habite en moi, me rend plus sensible que les croyants de l’ancienne alliance à chaque disparité entre l’exigence de Dieu et ma vie.

Les premiers versets sondent ma conscience: mes lèvres sont-elles sans tromperie ? Ma pensée est-elle différente de ce qui sort de ma bouche ? (v. 3) « Suis-je fidèle à la parole de tes lèvres » (v. 4), c’est-à-dire aux ordres contenus dans la Parole de Dieu ? Est-ce que « je me tiens en garde contre la voie des violents ? » ou m’arrive-t-il de me laisser tenter par leur exemple ? Mes pas sont-ils .fermes. dans tes sentiers et mes pieds n’ont-ils pas chancelé dans ces derniers jours (v. 5) ?
Si, en examinant ma vie à la lumière de ces versets, je constate des manquements, je transforme immédiatement ces découvertes en prières: « Seigneur, pardonne telle parole qui n’était pas entièrement conforme à ma pensée – tel sentiment que tu as pu découvrir en sondant mon coeur (v. 3) et qui n’est pas à ta gloire. Je m’humilie de ce qu’à la vue des actions des hommes », au lieu d’être « fidèle à la parole de tes lèvres », je me suis mis à envier leur liberté et leurs succès. Mes pas en sont devenus moins « fermes dans tes sentiers », mes pieds étaient sur le point de chanceler. Malgré cela tu m’as gardé de tomber. Merci Seigneur! Affermis-moi ! 0, que je puisse prier comme David en toute vérité, comme le montrent les versets 1 à 5.

Dans les versets 6 et 7, nous trouvons les trois éléments constitutifs des psaumes et, d’une façon générale, de toute la Parole de Dieu :

1. Ce que Dieu fait pour nous.
« Tu m’exauces… toi qui sauves… et qui par ta droite les délivres de leurs adversaires ». Je souligne ces affirmations d’une couleur spéciale. En parcourant les psaumes, je relève très rapidement quantité de promesses relatives à l’action de Dieu en notre faveur: .l’Eternel entend que je crie, il répond.. tu me donnes la sécurité… tu bénis le juste, tu l’entoures de ta grâce. L’Eternel exauce mes supplications… tu soutiens mon droit… tu affermis le coeur de ceux qui souffrent, tu les garderas… tu m’assures mon lot, tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts… tu me feras connaître le sentier de la vie ». Ces affirmations sont prises au hasard dans les seize premiers psaumes. Quel réconfort de les relire aux moments d’épreuve. Je peux m’approprier toutes ces promesses par la foi.
Je peux relever de la même manière, en soulignant par exemple de la même couleur: ce que Dieu est pour nous (refuge, haute retraite, ma force, mon bouclier, mon espérance, mon libérateur, le Dieu de mon salut, le soutien de ma vie) et ses qualités (sa bonté, sa fidélité, sa justice, sa sainteté, sa droiture).

2. Ce que le croyant fait de son côté.
« Je t’invoque… ceux qui cherchent un refuge ». Je marque ces versets d’un autre signe: ils me disent ce que Dieu attend de moi. Je m’examine pour savoir si ces dispositions sont en moi. Je demande à Dieu de me donner celles qui manquent. Mais il faudra aussi que j’applique ma volonté à réaliser ce que Dieu attend de moi et que ce psaume m’aura rappelé. En repassant de temps en temps tous les passages marqués de ce même signe dans les psaumes, je découvre un tableau assez complet des dispositions que Dieu aimerait trouver en moi: Ps. 1, 1-2; 2, 12; 4, 6; 5, 4; 8, 12; 7, 18; 9, 2, 3, 11, 12, 15. Je remarque aussi certains verbes qui reviennent plus souvent que d’autres. Ces dispositions sont donc particulièrement importantes aux yeux de Dieu : se confier en Lui, l’invoquer, le louer, chanter.
Dans ce même ordre d’idées, je peux aussi noter les défauts et les mauvaises dispositions signalées chez les ennemis de Dieu (ici dans les versets 9-12) . Ils constituent un cliché négatif de la volonté de Dieu pour nous. Dans ma méditation, je transformerai toutes ces mentions en prières: « Seigneur, sonde-moi ». Suis-je sur cette voie ? Est-ce que je « ferme mes entrailles » aux malheureux, c’est-à-dire, suis-je sans pitié pour eux (v. 10) ? Ai-je à la bouche des paroles hautaines ? Dans ce que j’ai dit hier à tel frère, n’y aurait-il pas quelque orgueil ? Pardonne-le moi. Peut-être cette évocation me fera aussi penser, malgré moi, à telle personne de mon entourage. Même si elle a des dispositions hostiles à mon égard (v. 9, 11) , je peux prier pour elle, car le Seigneur le demande (Mat. 5, 44) .

3. Des requêtes précises.
« Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole! Fais-nous admirer tes bontés… Garde-moi… protège-moi ». Je peux faire miennes toutes ces prières et j’aurai la certitude que Dieu m’exauce. En effet, nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée (I Jean 5, 14-15). Or, du moment que cette prière se trouve dans le recueil des écrits inspirés par Dieu, elle correspond à sa volonté. Nous pourrons donc la répéter avec l’assurance d’être exaucés – à condition de l’apporter dans les mêmes conditions que le psalmiste.
Si vous marquez toutes les requêtes d’un signe propre, vous aurez à votre disposition, dans ce livre des psaumes, des centaines de requêtes conformes à la volonté de Dieu. Vous ne serez plus jamais embarrassés parce que vous ne saurez quoi demander dans vos prières. Par sa Parole, Dieu veut m’enseigner comment prier. Les psaumes sont le meilleur manuel d’enseignement Sachant que Dieu m’écoute et me donnera ce que je lui ai demandé, je peux aussi le louer immédiatement pour l’exaucement et redire ces mêmes ver sets ainsi: « Je te loue, Seigneur, parce que tu inclines vers moi ton oreille tu écoutes ma parole… tu me gardes comme la prunelle de l’oeil, tu me protèges à l’ombre de tes ailes… » Le psalmiste lui-même le fait parfois: « Fais moi connaître tes voies… conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi… l’Eternel est bon et droit » C’est pourquoi « il montre aux pécheurs la voie. Il con duit les humbles dans la justice. Il enseigne aux humbles sa voie » (Ps. 25 4, 8, 9).

La fin du psaume
m’apporte un dernier élément que je soulignerai en vert (couleur de l’espérance) : « Je verrai ta face. Dès le réveil je me rassasierai de ton image . Promesse merveilleuse qui me fait tourner les regards de ma foi vers le grand réveil du jour où tous les morts se lèveront: je verrai – soulignons ce « je » et approprions-nous cette assurance: « Tes yeux verront le Roi dans sa magnificence » (Es. 33, 17) .Pour prolonger cette ligne et nourrir ma louange, je recherche les parallèles indiqués (Ps. 4, 7-8; 11, 7; 16, 11; Mat. 5, 8; I Jean 3, 2 ; Ap. 22, 4) .Et je pourrai terminer ma méditation dans l’adoration de Dieu, en le louant et le remerciant pour la perspective merveilleuse qui ouvre devant moi.
Voulez-vous, avant de continuer, appliquer ces principes à un autre psaume au psaume 26 par exemple ?

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JÉSUS- CHRIST

« Mais dans tous ces (nos) combats, Il est près de nous, celui qui nous tant aimés; avec Lui nous restons vainqueurs et nous allons même de victoire en victoire ».
(Rom. 9, 37)

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Notre but dans la présente brochure est d’étudier l’avenir qui attend le peuple juif. En effet, l’Ecriture contient beaucoup de prédictions à ce sujet. Pour pouvoir les comprendre et les interpréter correctement, il est utile que nous rappelions brièvement de quelle manière quelques prophéties se sont réalisées dans le passé à l’égard d’Israël.

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PRÉDICTION: RÉALISATION :
1. Les Israélites descendront en Egypte, y séjourneront 400 ans, y seront esclaves, puis en sortiront avec de grandes richesses.
Gen. 15, 13-16
Gen. 46, 1-7
Exode 1-12 (12, 35-36).
2. C’est de la tribu de Juda que seront issus la famille royale et le Roi des rois.
Gen. 49, 10.
2 Sam. 7, 16.
Hébr 7, 14.
3. Tous les enfants d’Israël qui ont refusé d’entrer dans la terre promise erreront dans le désert pendant quarante ans, et y mourront tous.
Nomb. 14, 32-34.
Deut. 2, 14-15.
4. Israël est un peuple à part, qui ne fait point partie des nations.
Nomb. 23, 9.
C’est ainsi qu’il a subsisté depuis des milliers d’années
5. Rejetant la théocratie instituée par Moïse, les Israélites se donneront un roi comme les autres nations.
Deut. 17, 14-15.
I Sam. 8, 5.
6. Le peuple deviendra infidèle, son pays sera maudit et lui-même sera emmené captif. Deut. 28, 20-24, 47-48, 64-66, etc. Voyez aussi Lév. 26, 14-39.
Le royaume des dix tribus est prévenu 65 ans à l’avance qu’il sera détruit par le roi d’Assyrie.
Es. 7, 8, 17-20.
2 Rois 17, 6-7.
Juda sera déporté par le roi de Babylone pour une durée de 70 ans
Jér. 25, 9-11 ; 29, 10.
2 Chron. 36, 20-21.
7. Dieu annonce longtemps à l’avance qu’il suscitera Cyrus, le roi de Perse, pour qu’il ramène les Juifs en Palestine et rebâtisse le temple.
Es 44, 28; 45, 13.
Esdras 1, 1-12.
8. Quarante-neuf ans à l’avance, le moment et les circonstances de la reconstruction de Jérusalem sont annoncés par Daniel 9, 25. Néh. 2, 4, 17; 8. 15-16.
9. Israël ne reconnaîtra pas le Messie, il L’aura en horreur, il Le vendra pour trente pièces d’argent et Le suppliciera en Le perçant aux mains. Es. 53, 2-3; 49, 7; Zach. 11, 12-13; 12, 10; 13, 6. Mat. 26, 15; 27. 3-10 ; 22. 23.
10. Jérusalem sera de nouveau détruite, et du temple il ne restera pas pierre sur pierre
Dan. 9, 26 ; Mat. 24, 1-2.
C’est exactement ce qui s’est produit en 70, lors. que 1 000000 de Juifs pé. rirent, sous les coups de Titus.
11. Alors les Israélites seront ramenés en Egypte sur les marchés d’esclaves, sans trouver d’acquéreurs.
Deut. 28, 68.
Les Romains, en effet vendirent en foule ceux qu’ils n’avaient pas tués à tel point que les marchés d’Alexandrie en furent encombrés.
12. Jésus Lui-même annonce que le châtiment du ciel tombera sur la génération qui L’aura crucifié.
Mat. 23, 36 ; 24, 34 ; Luc 21, 20-24.
Cela ne manqua pas d’arriver 37 ans plus tard.
Puis, en 132-135 apr. J.-C. après une dernière révolte, les Romains anéantirent finalement l’Eta Juif: il y eut encore 500000 morts et l’empereur Hadrien fit passer la charrue sur l’emplacement du temple.

Il est facile de voir de quelle manière littérale ces prédictions et beaucoup d’autres se sont réalisées. Nous avons constaté ailleurs dans notre livre qu’il en a été de même de toutes celles qui se rapportaient à la première venue du Christ. Or l’Ecriture contient un très grand nombre d’autres prophéties relatives à l’avenir des Juifs. Jésus déclare: « Je vous le dis en vérité, tan que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi UN seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé », Mat. 5, 18. Nous ne pouvons pas toujours savoir aussi exactement que nous le voudrions comment tout arrivera; mais nous sommes convaincus que, par la puissance de Dieu, chaque prophétie trouvera son plein accomplissement.

(Extrait du livre. La destinée d’Israël,
Editions Emmaüs, St-Légier s/Vevey) .



RAMOTH

RAMOTH, localité de Galilée, était bâtie sur le territoire de la tribu de Gad. Eusèbe l’a située près des rives de Jabbok, où l’ange de l’Eternel combattit avec Jacob. C’était une cité fortifiée et souvent attaquée, car elle se trouvait directement sur la route des invasions en provenance du nord, c’est-à-dire de l’Assyrie. RAMOTH signifie « Elévation, exaltation ». Nous voyons une remarquable image de Christ dans cette ville en butte à de féroces offensives des adversaires du peuple de Dieu. Aucune autre personne que Jésus n’a été autant l’objet de toutes les attaques imaginables; pourtant, nous savons que Dieu L’a souverainement élevé et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom (Phil 2,9).
Le jour vient où Il fera éclater l’Histoire humaine. Alors tous, y compris Ses adversaires, devront ployer les genoux devant Lui et confesser qu’Il est Seigneur. Son triomphe sera total et définitif. Ses ennemis Lui serviront de marchepied (Ps. 110, v. 1).
L’apôtre Paul écrivait à Timothée: « Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts » (2 Tim. 2, v. 8) .La foi chrétienne n’est pas qu’une philosophie ou le souvenir d’un Christ mort, mais bien plus que cela: la foi vivante en un Seigneur ressuscité, assis sur le trône de Dieu, mais en même temps très proche de nous, en vertu de Sa promesse: « Je suis avec vous tous les jours » (Matt. 28, v. 28) .
Il est à noter que dans la gloire, notre Sauveur remplit en notre faveur la fonction d’avocat auprès du Père, comme le mentionne Romains 8, v. 34 : « Christ est mort; bien plus Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu et Il intercède pour nous ». C’est un ministère puissant et efficace qui se poursuit pour chaque chrétien. Cela nous rappelle qu’il n’est aucune position dans laquelle se trouve un croyant, où il ne pourrait s’adresser à Dieu. par Christ, pour être secouru; à condition naturellement qu’il ait confessé le péché qui peut l’avoir mis dans cette situation. C’est Jésus qui a satisfait aux exigences de la loi et complètement effacé les fautes de ceux qui lui appartiennent et c’est encore Lui qui ferme la bouche de Satan, le grand accusateur (Zach. 3, v. 1-5) .

GOLAN

GOLAN, ville de Basan, fut construite dans le territoire de la demi-tribu de Manassé, au milieu des monts situés au nord du lac de Génésareth. C’était le refuge le plus au nord, à l’est du Jourdain.
GOLAN signifie « Joie ». Les anges annoncèrent la naissance de Jésus en disant: « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Luc 2, v. 10). Philippiens 4, v. 4 nous révèle que même si parfois le chrétien ne peut pas se réjouir dans les circonstances de sa vie, il peut toujours trouver sa joie en Christ: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ».
La joie est une conséquence de la réception de l’Evangile. Lorsqu’il fut annoncé par Philippe à Samarie, les textes bibliques précisent: « II y eut une grande joie dans cette cité » (Actes 8, v. 8) .
Il y a plusieurs sortes de joies dans l’Ecriture :
A) Celle du retour à Dieu; lorsque le fils prodigue revient, il y a alors de la joie pour lui-même et pour son père (Luc 15, v. 24) .
B) La joie dans la souffrance: « Réjouissez-vous dans la mesure même où vous avez part aux souffrances du Christ » (I Pierre 4, v. 12-13).
C) La joie liée à la marche chrétienne: « Christ. ..que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore. Et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, en remportant le prix de votre foi » (I Pierre 1, v. 9).
D) A la fin de sa vie, le chrétien a encore rendez-vous avec la joie, lors. qu’en ayant servi son Seigneur, il entend ces paroles: « Entre dans la joie de ton Maître » Matt. 25, v. 21) .

Quelle conclusion, lorsque nous arrivons à la fin de ces quelques remarques sur les six cités de refuge, de constater que le divin Inspirateur des Ecritures, le Saint-Esprit, a réservé la cité de la joie comme point final. Cela nous rappelle les paroles de Jésus-Christ en Jean 15, v. 11 : .« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie ». Cela nous montre, une fois de plus, que rien dans la Parole de Dieu n’est laissé au hasard et que même les éléments qui pourraient paraître les moins importants sont à leur exacte place dans le temple de la révélation, la Bible.
Dans un monde lancé dans une recherche forcenée de bonheur, les chrétiens doivent faire entendre leur voix et proclamer que la vraie joie est en Christ et ne peut être trouvée véritablement qu’en Lui.
Ayant considéré six aspects de la Personne du Fils de Dieu, révélés au travers des cités de refuge, nous trouvons notre conclusion dans une pensée de J.-N. Darby: « Le Seigneur Jésus est en Lui-même le résumé de toutes les beautés et de toutes les perfections possibles. Plus nous Le connaissons et plus nous savons qu’Il est tout ».




Mon cher Jean-Louis,

A mon invitation à croire en Dieu, en Jésus-Christ, à tout ce que dit la Bible, tu réponds que tu ne crois que ce que tu vois. Vu que nul n’a jamais vu Dieu, et que tu n’as vu ni le Christ qui a vécu sur la terre il y a près de 20 siècles. ni les événements dont parle la Bible, tu ne peux admettre qu’il y ait un Dieu et que ce qui se trouve dans Sa Parole soit vrai. Tu ne comprends pas que des gens se disant intelligents croient en l’existence d’êtres et de choses invisibles.
Je pense que tu es sincère lorsque tu dis: Je ne crois que ce que je vois. Je t’invite donc à faire avec moi le tour du problème, à le repenser en toute objectivité pour voir si cette affirmation: « Je ne crois que ce que je vois », est aussi bien-fondée que tu le crois.
Je ne crois que ce que je vois! Vraiment ?
Tu as certainement déjà entendu parler d’ondes sonores. Les as-tu vues ? Tu sais que la matière est formée de molécules, d’atomes, de protons, d’électrons, et j’en passe… En as-tu déjà vus ? Tu sais également que l’air que nous respirons est composé notamment d’oxygène, d’hydrogène et d’azote. As-tu déjà vu ces gaz ? Tu connais par ailleurs les effets de l’électricité, mais as-tu vu cette électricité ? Je pourrais encore citer d’autres choses que ni toi ni moi n’avons jamais vues, mais auxquelles nous croyons malgré tout. Et pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne doutons pas du témoignage des savants, des chercheurs qui les ont découvertes, étudiées, voire examinées. Tu n’as jamais vu ni Alexandre le Grand, ni Napoléon Bonaparte, mais tu sais qu’ils ont existé. Pourquoi le crois-tu ? Parce que les historiens en parlent et tu ne doutes pas de la véracité de leurs récits.
Dans le domaine de la science comme dans celui de l’histoire (il yen a d’ailleurs bien d:autres) , nous faisons confiance aux témoins, soit aux savants, aux historiens qui ont cherché et trouvé. Nous croyons d’abord, avant tout et surtout, à leur témoignage. Il ne nous viendrait pas à l’idée de mettre en doute l’existence des ondes sonores, des molécules, des atomes, etc. Tu ne fais certainement pas exception à la règle ci-dessus, c’est pourquoi tu fais toi aussi confiance au témoignage de ces hommes.
Sur le plan de la foi, je n’ai pas d’autre attitude que celle que tu as vis à vis de la science. Je dois croire les déclarations de ceux qui ont vu, cherché et trouvé. Ma foi est fondée sur le témoignage des prophètes et des apôtres. Ce que je crois part de là et je suis appelé à le vérifier comme je le fais pour le témoignage des chercheurs, des savants, des historiens. Petit à petit, je suis conduit à contrôler et à voir confirmer le témoignage des prophètes et des apôtres. Je t’invite donc toi aussi à en faire autant: on connaît premièrement par le témoignage, puis par la vérification de ce dernier. Ce n’est pas seulement moi qui t’y invite, mais surtout Dieu Lui-même (voir Malach. 3, 10) . A la lumière de ce que nous venons de voir ensemble, tu te rends maintenant compte que ton affirmation: « Je ne crois que ce que je vois » est fausse. Je te demande donc de réfléchir à tout ce que je viens de t’expliquer et à revoir ta position, cela non pas par rapport à ce que tu penses ou ne penses pas de Dieu, mais à ce que Dieu pense de toi. Je t’invite à croire non seulement que Dieu existe, mais que tu as besoin de Jésus-Christ dans ta vie, puis à Le recevoir par la foi comme Sauveur et Seigneur, dans cette vie qui en sera transformée.
Je t’adresse mes salutations les meilleures et mes affectueuses pensées.

Ton ami, André-Georges



Pourquoi évangéliser ?
Parce que c’est l’ordre du Seigneur! Lui-même nous dit: Allez dans tout le monde et prêchez l’Evangile à toute créature (Marc 16, 15) .
C’est l’ordre suprême du Seigneur à ses disciples avant de monter au ciel, le jour de l’Ascension; c’est sa dernière recommandation.
Allez, faites disciples toutes les nations (Math. 28, 19) .
Allez, annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie (Actes 5, 20) .
Allez, je vous envoie (Luc 10, 3) .
Allez, …dans la vigne (Mat th. 20, 4).
Va, aujourd’hui travailler dans ma vigne (Matth. 21, 28) .
Va, promptement dans les rues, dans les places, dans les chemins, le long des haies, et contrains les gens d’entrer (Luc 14, 21-23).
Va sur le chemin (Actes 8, 26) .
Va au loin vers les nations (Actes 22, 21) .
– Je vous ai choisis afin que vous alliez (Jean 15, 16) .
– Je vous envoie (Jean 20, 21) .
– Je les ai envoyés dans le monde (Jean 17, 18) .
Il faut que la repentance et la rémission des péchés soient prêchées à toutes les nations (Luc 24, 14) .
Il faut que l’Evangile soit prêché dans toutes les nations (Marc 15, 10).
Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1, 8) .
C’est là le grand commandement du Seigneur: allez, allez, allez !
L’ordre est clair, net, impératif et urgent: il faut sortir d’où nous sommes, et… aller…


adapté de J. H. Jones. Launceston, Tasmanie.

Calculer la dépense pour bâtir une tour, c’est manifester de l’intelligence et de la réflexion. Voilà l’image que nous propose Jésus dans l’Evangile de Luc, ch. 14, 25-33. La plupart des hommes sur cette terre font cela: Puis-je commencer ? Irai-je jusqu’au bout ?
Jésus, en annonçant la Bonne Nouvelle du salut, n’a pas ménagé ses auditeurs. Il ne leur a pas caché les conditions: Quiconque ne porte pas sa croix, ne peut être mon disciple ». C’était dire à ses auditeurs: si vous ne portez pas votre croix, vous ne pourrez achever de bâtir votre tour! Vous ne pourrez atteindre ce que je place devant vos yeux: le Royaume de Dieu, la vie éternelle.
Sa croix ? Cette image est tirée de la coutume de ce temps qui voulait que les condamnés à mort portassent leur croix, leur potence sur laquelle ils allaient mourir (voir Mat. 27, 32) .Jésus montre ainsi que « porter sa croix » est l’équivalent de souffrir avec lui. Porter sa croix, oui, aller avec LUI jusqu’à la mort, si toutefois cela vous est demandé…
La vie chrétienne dont il est parlé n’est pas une vie à « l’eau de rose ». Mais elle vaut la peine d’être vécue, quoiqu’elle semble parfois être plus difficile que celle de l’homme du monde. Qu’en a-t-il été de Jésus ? A-t-il eu une vie facile, exempte de souffrances, de pleurs ? Mais d’autre part, n’a-t-il pas eu une vie glorieuse ? Il en a, en effet, reçu le témoignage du Père :« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection ». N’est-il pas glorieux d’entrer en relations intimes avec le Créateur ? N’est-ce pas une bienfaisante tranquillité d’esprit que de saisir, de comprendre que la vie a un but, une raison ?
Celui qui s’est repenti de ses fautes, les confessant au nom de Jésus-Christ, SAIT qu’en retour une transformation a eu lieu au plus profond de son être ; une réalité. Il apprend que le christianisme est un fait, une oeuvre de Dieu. Alors, scellé par l’Esprit de Dieu, il comprend que la vie peut être grande, digne d’être vécue. Il voit devant lui…
Est-il raisonnable d’annoncer les conditions qui régissent la vie chrétienne ? Cette vie dont nous parlons en annonçant le salut éternel ? En voici quelques- unes :
     A. S’asseoir pour calculer la dépense.
     B. Réfléchir si l’on veut aller jusqu’au bout.
     C. Préférer Jésus à sa propre famille.
     D. Suivre Jésus en annonçant le salut.
     E. Porter sa croix.
Oui, nous croyons qu’il faut en faire mention. Jésus l’a fait. Il serait malhonnête de ne pas parler des exigences divines. sinon après la conversion. Il faut poser le problème avec tous ses détails. Il faut connaître le prix à payer.
« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole, qui la comprend, et qui porte du fruit, en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante et un autre trente ».
« Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » (Mat. 11, 6).
« Que l’affliction ou la persécution survienne, à cause de la Parole, il (l’homme qui n’achève pas sa tour) y trouve aussitôt une occasion de chute » (Mat. 13, 21).
« S’il se retire, mon âme ne prend point plaisir en lui », (Héb. 10, 38).
« C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection. Ainsi vous ne broncherez jamais, et l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée » (II Pi. 1, 10-11).


Jacques 4,
La prière fervente du juste…
OFFRE des changements spectaculaires, comme le démontre Elie. « Il pria. .. et il ne tomba point de pluie; il pria de nouveau et le ciel donna de la pluie et la terre produisit son fruit ». Jacques 4, 17.
CONCENTRE la pensée sur un objet précis, ainsi que 1’illustre Néhémie qui réparait la muraille de Jérusalem en face d’ennemis farouches. « Nous priâmes notre Dieu, et nous établîmes une garde ». Néhémie 4, 9.
PURIFIE le coeur et la vie, comme l’a expérimenté le roi David lorsqu’il s’écria : « O Dieu! crée en moi un coeur pur ». , Psaume 51, 12
REND capable de témoigner avec un courage nouveau, comme l’Eglise primitive le réalisa. « Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces et donne à tes serviteurs d’annoncer ta Parole avec une pleine assurance ». Actes 4, 29.
EST LA BASE du renouvellement spirituel, tel que le Psalmiste le reconnaît, alors qu’il plaide pour que Dieu intervienne. « Rends-moi la vie selon ta promesse ». Psaume 110, 154.
FAIT PARTIE de l’armure chrétienne, comme le révèle fort justement l’apôtre Paul. « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications ». Ephésiens 6, 18
La prière est la clé du matin, a dit un commentateur. Elle est aussi le loquet du soir.


Celui qui étudie attentivement l’Ancien Testament, surtout les livres tels que Exode, Lévitique, ne manque pas d!être frappé par les descriptions détaillées du tabernacle, du culte, des sacrifices et des vêtements sacerdotaux, etc. Pourtant, tout ce rituel compliqué et solennel du culte lévitique n’était qu’une simple « figure » (Hébreux 9, v. 9) , c’est-à-dire un signe, un moyen pour nous faire saisir la réalité que cette figure représentait.
Ni le tabernacle dans le désert, ni le temple de Jérusalem n’étaient des instruments de salut, et les Israélites ne furent pas sauvés par le sang des boucs. La « figure » du culte lévitique était destinée à conduire Israël à Jésus-Christ, Celui précisément dont le sang doit être l’instrument, le seul instrument du salut d’Israël et du monde.

Le Tabernacle.
Le Tabernacle, puis le Temple, étaient nécessaires dans l’Ancien Testament, car ils servaient à désigner le lieu de la présence de Dieu, concrétisant l’idée selon laquelle Dieu habitait parmi Son peuple. L’Eternel Lui-même a dit: « Ils me feront un sanctuaire, et J’habiterai au milieu d’eux » (Exode 25, 8 ; aussi Exode 29, 44-45).
Puis Jésus-Christ est venu: .La Parole a été faite chair, et elle a habité (litt. .dressé sa tente, son tabernacle .) parmi nous, pleine de grâce et de vérité . (Jean 1, 4) .II est mort, c’est vrai, mais Il est aussi ressuscité. En Lui sera perpétué tout ce que le Tabernacle et le Temple représentaient. La structure en pierres peut disparaître, l’essence spirituelle demeure éternellement.
Il en est de même de l’Eglise qui n’est rien de moins que le corps du Christ ressuscité et glorifié. .En Lui, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pouf être un temple saint dans le Seigneur. En Lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. (Ephésiens 2, 21-22) ; « Vous-mêmes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ »(I Pierre 2, 5) .Aussi, les chrétiens peuvent-ils adorer Dieu n’importe où, pourvu qu’ils L’adorent .en esprit et en vérité. (Jean 4, 24) .Avoir un lieu de culte convenable et confortable est une chose, consacrer des sommes colossales (qui pourraient être mieux employées ailleurs) à la construction d’édifices religieux somptueux, en est une autre.

Les Sacrifices.
Nous lisons dans l’Epître aux Hébreux: «Les offrandes et les sacrifices ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, 1es boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation » (Hébreux 9, 9-10). Les sacrifices comme toute la loi cérémonielle juive, furent ordonnés par Dieu, non à cause de leur excellence mais seulement comme figures des choses plus excellentes à venir. Ils n’étaient qu’une ombre et sont abolis à la venue de Jésus-Christ. « Les offrandes selon la loi le culte (sont) l’image et l’ombre des choses célestes… En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection… car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébr. 8, 4-5; 10, 1, 4) Les sacrifices juifs, même s’ils étaient offerts aujourd’hui selon toutes les prescriptions légales (ce qui est impossible, car le temple de Jérusalem fut détruit par les Romains en l’an 70) , cesseraient d’être agréés par Dieu. Car le Christ, l’Agneau de Dieu, l’Antitype de tous les sacrifices d’animaux est venu et s’est offert en sacrifice expiatoire pour les péchés des hommes L’apôtre Paul, ex-Pharisien, et fils de Pharisien, appelait toutes ces lois cérémonielles dépassées, de. faibles et pauvres rudiments ..Selon le livre des Nombres, aux chap. 28 et 29, on compte dans l’Ancien Testament au moins 1273 sacrifices par an – soit plus de deux millions dans la période s’écoulant entre Moïse et Jésus-Christ. Mais. Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n’est pas pour s’offrir Lui-même plusieurs fois qu’Il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, Il a paru une fois pour abolir le péché par Son sacrifice… Car par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 9, 24-26).
Jésus-Christ est mort une fois pour toutes, Son sacrifice est unique et suffisant: toute prétention humaine d’offrir Jésus en sacrifice ou dans un simulacre de sacrifice, à chaque culte, est anti-biblique. Jésus est. entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. (Hébr. 9, 12) .
Le culte et les sacrifices établis par la loi mosaïque représentaient donc, sous une forme imagée et prophétique, le grand sacrifice de la Croix. Ils devaient graver dans l’esprit du peuple d’Israël la grande vérité selon laquelle. sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon ».

La hiérarchie.
Dans l’Ancien Testament, la hiérarchie religieuse se présentait ainsi : 1) le Souverain Sacrificateur, qui seul avait accès au lieu très saint, et cela une fois par an ;
2) les Sacrificateurs, responsables des divers services du sanctuaire dans le lieu saint ;
3) le peuple, ne faisant pas partie du corps sacerdotal. Non admis dans le lieu saint, il devait rester dans le parvis.
Quelle est la hiérarchie dans le Nouveau Testament ? l’ombre et l’image des temps anciens font place maintenant à la réalité, car Christ est déjà venu. Il est non seulement le sacrifice, mais également le Souverain Sacrificateur. « Parce qu’Il demeure éternellement, Christ possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Il nous convenait, en effet, d’avoir un Souverain Sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple – car ceci, Il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs, des hommes sujets à la faiblesse; mais la Parole du serment, qui a été faite après la loi, établit le Fils, qui est parfait pour l’éternité » (Hébreux 7, 24-28) .
Au-dessous du Souverain Sacrificateur (Jésus-Christ) tous les croyants. sans acception de personne » sont rois et sacrificateurs avec Christ. la première épître de Pierre (2, 9) parle des chrétiens comme. une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis » (voir aussi Apocalypse 1, 6).

Sacerdoce universel des chrétiens.
Cette doctrine biblique (souvent obscurcie hélas! par des traditions et des préjugés humains) implique qu’il n’y a plus dans le Nouveau Testament de distinction entre le clergé et les laïcs; toute l’Eglise est un royaume de sacrificateurs. Le mot « laïque » désignant, étymologiquement, « celui qui appartient au peuple », nous devons choisir: ou bien tous les chrétiens, qu’ils soient pasteurs, anciens, diacres ou simples croyants, sont des « laïcs » ,dans le sens du « peuple de Dieu » ( ! ) .Ou bien nous sommes tous des « sacrificateurs » ou des « prêtres », introduits par Christ dans le lieu très saint (dont le voile a été déchiré à la mort du Seigneur) , pouvant nous présenter devant le trône de grâce pour offrir nos actions de grâce, nos prières, nos intercessions. Compris ainsi, les chrétiens ne sont pas des « laïcs », ils n’ont pas besoin d’intermédiaires. car il y a un seul Dieu et aussi un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui S’est donné Lui-même en rançon pour tous » (I Timothée 2, 5)
A la lumière du Nouveau Testament, le mot « laïc » ne peut être appliqué qu’à tous ceux qui ne sont pas chrétiens, c’est-à-dire à la masse des non-convertis qui, à cause de leur nature pécheresse ne sont pas des enfants de Dieu et ne peuvent se présenter devant Sa face. La laïcité est donc le propre de l’Etat, de la société, du monde, au milieu duquel vit l’Eglise (si l’on comprend l’Eglise comme étant le Corps du Christ composé d’hommes et de femmes convertis, nés de nouveau de l’Esprit de Dieu) .S’il est raisonnable dans le langage courant d’employer le mot « laïc » en opposition à. religieux » (par exemple. l’école laïque ») appeler un chrétien « laïc » parce qu’il ne travaille pas à plein temps pour le Seigneur, comme le pasteur, et ne touche pas par conséquent un salaire de l’Eglise, c’est employer sans en comprendre le sens, le langage du clergé catholique.
Il ne faut pas cependant confondre sacerdoce universel et ministère. Si tous les chrétiens sont égaux, Dieu donne à chacun un don différent pour accomplir un ministère différent. Celui de la prédication par exemple n’est pas accordé à tous, ni celui de « surveillants » (episkopos) .« Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous… Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut » (I Corinthiens 12, 4-6, 11) .Ainsi, dans l’Eglise, tous ne peuvent être pasteurs, évangélistes, docteurs, etc., mais ces chrétiens à qui Dieu a confié des ministères particuliers, ne forment pas un clergé, une caste privilégiée, séparée du commun des « laïcs » (!) .N’oublions pas que le seul Chef de l’Eglise, c’est le Seigneur.
N’oublions pas non plus que l’Esprit souffle où Il veut, aucune ordination humaine, avec ou sans imposition des mains, n’est valable si Dieu Lui-même n’appelle pas la personne « ordonnée » à être pasteur ou à remplir tel ou tel ministère dans l’Eglise.

La route nouvelle et vivante.
Rendons grâce à Dieu de ce que nous possédons en Christ, la réalité et non l’ombre; de ce qu’en Lui, nous avons obtenu un salut parfait et éternel, étant purifiés non par le sang des taureaux et des boucs, mais par le précieux sang de Celui qui S’est offert sans tache à Dieu. « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous, au travers du voile, c’est-à-dire, de Sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10, 19-22) .



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D’une lectrice

Je tiens à remercier Dieu pour votre journal, ainsi que pour la fidèle équipe qui collabore à la rédaction de ce dernier. C’est parce que Dieu me demande d’être ambassadrice que je vous écris cette requête. Pourriez-vous m’aider dans le travail d’évangélisation, en envoyant votre revue à quelques personnes qui connaissent Jésus-Christ.
Avec vous dans ce combat.
A. M.