PROMESSES
RAMOTH
RAMOTH, localité de Galilée, était bâtie sur le territoire de la tribu de Gad. Eusèbe l’a située près des rives de Jabbok, où l’ange de l’Eternel combattit avec Jacob. C’était une cité fortifiée et souvent attaquée, car elle se trouvait directement sur la route des invasions en provenance du nord, c’est-à-dire de l’Assyrie. RAMOTH signifie « Elévation, exaltation ». Nous voyons une remarquable image de Christ dans cette ville en butte à de féroces offensives des adversaires du peuple de Dieu. Aucune autre personne que Jésus n’a été autant l’objet de toutes les attaques imaginables; pourtant, nous savons que Dieu L’a souverainement élevé et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom (Phil 2,9).
Le jour vient où Il fera éclater l’Histoire humaine. Alors tous, y compris Ses adversaires, devront ployer les genoux devant Lui et confesser qu’Il est Seigneur. Son triomphe sera total et définitif. Ses ennemis Lui serviront de marchepied (Ps. 110, v. 1).
L’apôtre Paul écrivait à Timothée: « Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts » (2 Tim. 2, v. 8) .La foi chrétienne n’est pas qu’une philosophie ou le souvenir d’un Christ mort, mais bien plus que cela: la foi vivante en un Seigneur ressuscité, assis sur le trône de Dieu, mais en même temps très proche de nous, en vertu de Sa promesse: « Je suis avec vous tous les jours » (Matt. 28, v. 28) .
Il est à noter que dans la gloire, notre Sauveur remplit en notre faveur la fonction d’avocat auprès du Père, comme le mentionne Romains 8, v. 34 : « Christ est mort; bien plus Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu et Il intercède pour nous ». C’est un ministère puissant et efficace qui se poursuit pour chaque chrétien. Cela nous rappelle qu’il n’est aucune position dans laquelle se trouve un croyant, où il ne pourrait s’adresser à Dieu. par Christ, pour être secouru; à condition naturellement qu’il ait confessé le péché qui peut l’avoir mis dans cette situation. C’est Jésus qui a satisfait aux exigences de la loi et complètement effacé les fautes de ceux qui lui appartiennent et c’est encore Lui qui ferme la bouche de Satan, le grand accusateur (Zach. 3, v. 1-5) .
GOLAN
GOLAN, ville de Basan, fut construite dans le territoire de la demi-tribu de Manassé, au milieu des monts situés au nord du lac de Génésareth. C’était le refuge le plus au nord, à l’est du Jourdain.
GOLAN signifie « Joie ». Les anges annoncèrent la naissance de Jésus en disant: « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Luc 2, v. 10). Philippiens 4, v. 4 nous révèle que même si parfois le chrétien ne peut pas se réjouir dans les circonstances de sa vie, il peut toujours trouver sa joie en Christ: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ».
La joie est une conséquence de la réception de l’Evangile. Lorsqu’il fut annoncé par Philippe à Samarie, les textes bibliques précisent: « II y eut une grande joie dans cette cité » (Actes 8, v. 8) .
Il y a plusieurs sortes de joies dans l’Ecriture :
A) Celle du retour à Dieu; lorsque le fils prodigue revient, il y a alors de la joie pour lui-même et pour son père (Luc 15, v. 24) .
B) La joie dans la souffrance: « Réjouissez-vous dans la mesure même où vous avez part aux souffrances du Christ » (I Pierre 4, v. 12-13).
C) La joie liée à la marche chrétienne: « Christ. ..que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore. Et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, en remportant le prix de votre foi » (I Pierre 1, v. 9).
D) A la fin de sa vie, le chrétien a encore rendez-vous avec la joie, lors. qu’en ayant servi son Seigneur, il entend ces paroles: « Entre dans la joie de ton Maître » Matt. 25, v. 21) .
Quelle conclusion, lorsque nous arrivons à la fin de ces quelques remarques sur les six cités de refuge, de constater que le divin Inspirateur des Ecritures, le Saint-Esprit, a réservé la cité de la joie comme point final. Cela nous rappelle les paroles de Jésus-Christ en Jean 15, v. 11 : .« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie ». Cela nous montre, une fois de plus, que rien dans la Parole de Dieu n’est laissé au hasard et que même les éléments qui pourraient paraître les moins importants sont à leur exacte place dans le temple de la révélation, la Bible.
Dans un monde lancé dans une recherche forcenée de bonheur, les chrétiens doivent faire entendre leur voix et proclamer que la vraie joie est en Christ et ne peut être trouvée véritablement qu’en Lui.
Ayant considéré six aspects de la Personne du Fils de Dieu, révélés au travers des cités de refuge, nous trouvons notre conclusion dans une pensée de J.-N. Darby: « Le Seigneur Jésus est en Lui-même le résumé de toutes les beautés et de toutes les perfections possibles. Plus nous Le connaissons et plus nous savons qu’Il est tout ».
- Edité par Beauverd Jacques
Mon cher Jean-Louis,
A mon invitation à croire en Dieu, en Jésus-Christ, à tout ce que dit la Bible, tu réponds que tu ne crois que ce que tu vois. Vu que nul n’a jamais vu Dieu, et que tu n’as vu ni le Christ qui a vécu sur la terre il y a près de 20 siècles. ni les événements dont parle la Bible, tu ne peux admettre qu’il y ait un Dieu et que ce qui se trouve dans Sa Parole soit vrai. Tu ne comprends pas que des gens se disant intelligents croient en l’existence d’êtres et de choses invisibles.
Je pense que tu es sincère lorsque tu dis: Je ne crois que ce que je vois. Je t’invite donc à faire avec moi le tour du problème, à le repenser en toute objectivité pour voir si cette affirmation: « Je ne crois que ce que je vois », est aussi bien-fondée que tu le crois.
Je ne crois que ce que je vois! Vraiment ?
Tu as certainement déjà entendu parler d’ondes sonores. Les as-tu vues ? Tu sais que la matière est formée de molécules, d’atomes, de protons, d’électrons, et j’en passe… En as-tu déjà vus ? Tu sais également que l’air que nous respirons est composé notamment d’oxygène, d’hydrogène et d’azote. As-tu déjà vu ces gaz ? Tu connais par ailleurs les effets de l’électricité, mais as-tu vu cette électricité ? Je pourrais encore citer d’autres choses que ni toi ni moi n’avons jamais vues, mais auxquelles nous croyons malgré tout. Et pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne doutons pas du témoignage des savants, des chercheurs qui les ont découvertes, étudiées, voire examinées. Tu n’as jamais vu ni Alexandre le Grand, ni Napoléon Bonaparte, mais tu sais qu’ils ont existé. Pourquoi le crois-tu ? Parce que les historiens en parlent et tu ne doutes pas de la véracité de leurs récits.
Dans le domaine de la science comme dans celui de l’histoire (il yen a d’ailleurs bien d:autres) , nous faisons confiance aux témoins, soit aux savants, aux historiens qui ont cherché et trouvé. Nous croyons d’abord, avant tout et surtout, à leur témoignage. Il ne nous viendrait pas à l’idée de mettre en doute l’existence des ondes sonores, des molécules, des atomes, etc. Tu ne fais certainement pas exception à la règle ci-dessus, c’est pourquoi tu fais toi aussi confiance au témoignage de ces hommes.
Sur le plan de la foi, je n’ai pas d’autre attitude que celle que tu as vis à vis de la science. Je dois croire les déclarations de ceux qui ont vu, cherché et trouvé. Ma foi est fondée sur le témoignage des prophètes et des apôtres. Ce que je crois part de là et je suis appelé à le vérifier comme je le fais pour le témoignage des chercheurs, des savants, des historiens. Petit à petit, je suis conduit à contrôler et à voir confirmer le témoignage des prophètes et des apôtres. Je t’invite donc toi aussi à en faire autant: on connaît premièrement par le témoignage, puis par la vérification de ce dernier. Ce n’est pas seulement moi qui t’y invite, mais surtout Dieu Lui-même (voir Malach. 3, 10) . A la lumière de ce que nous venons de voir ensemble, tu te rends maintenant compte que ton affirmation: « Je ne crois que ce que je vois » est fausse. Je te demande donc de réfléchir à tout ce que je viens de t’expliquer et à revoir ta position, cela non pas par rapport à ce que tu penses ou ne penses pas de Dieu, mais à ce que Dieu pense de toi. Je t’invite à croire non seulement que Dieu existe, mais que tu as besoin de Jésus-Christ dans ta vie, puis à Le recevoir par la foi comme Sauveur et Seigneur, dans cette vie qui en sera transformée.
Je t’adresse mes salutations les meilleures et mes affectueuses pensées.
- Edité par André-Georges
Pourquoi évangéliser ?
Parce que c’est l’ordre du Seigneur! Lui-même nous dit: Allez dans tout le monde et prêchez l’Evangile à toute créature (Marc 16, 15) .
C’est l’ordre suprême du Seigneur à ses disciples avant de monter au ciel, le jour de l’Ascension; c’est sa dernière recommandation.
– Allez, faites disciples toutes les nations (Math. 28, 19) .
– Allez, annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie (Actes 5, 20) .
– Allez, je vous envoie (Luc 10, 3) .
– Allez, …dans la vigne (Mat th. 20, 4).
– Va, aujourd’hui travailler dans ma vigne (Matth. 21, 28) .
– Va, promptement dans les rues, dans les places, dans les chemins, le long des haies, et contrains les gens d’entrer (Luc 14, 21-23).
– Va sur le chemin (Actes 8, 26) .
– Va au loin vers les nations (Actes 22, 21) .
– Je vous ai choisis afin que vous alliez (Jean 15, 16) .
– Je vous envoie (Jean 20, 21) .
– Je les ai envoyés dans le monde (Jean 17, 18) .
– Il faut que la repentance et la rémission des péchés soient prêchées à toutes les nations (Luc 24, 14) .
– Il faut que l’Evangile soit prêché dans toutes les nations (Marc 15, 10).
– Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1, 8) .
C’est là le grand commandement du Seigneur: allez, allez, allez !
L’ordre est clair, net, impératif et urgent: il faut sortir d’où nous sommes, et… aller…
- Edité par Omer A.
adapté de J. H. Jones. Launceston, Tasmanie.
Calculer la dépense pour bâtir une tour, c’est manifester de l’intelligence et de la réflexion. Voilà l’image que nous propose Jésus dans l’Evangile de Luc, ch. 14, 25-33. La plupart des hommes sur cette terre font cela: Puis-je commencer ? Irai-je jusqu’au bout ?
Jésus, en annonçant la Bonne Nouvelle du salut, n’a pas ménagé ses auditeurs. Il ne leur a pas caché les conditions: Quiconque ne porte pas sa croix, ne peut être mon disciple ». C’était dire à ses auditeurs: si vous ne portez pas votre croix, vous ne pourrez achever de bâtir votre tour! Vous ne pourrez atteindre ce que je place devant vos yeux: le Royaume de Dieu, la vie éternelle.
Sa croix ? Cette image est tirée de la coutume de ce temps qui voulait que les condamnés à mort portassent leur croix, leur potence sur laquelle ils allaient mourir (voir Mat. 27, 32) .Jésus montre ainsi que « porter sa croix » est l’équivalent de souffrir avec lui. Porter sa croix, oui, aller avec LUI jusqu’à la mort, si toutefois cela vous est demandé…
La vie chrétienne dont il est parlé n’est pas une vie à « l’eau de rose ». Mais elle vaut la peine d’être vécue, quoiqu’elle semble parfois être plus difficile que celle de l’homme du monde. Qu’en a-t-il été de Jésus ? A-t-il eu une vie facile, exempte de souffrances, de pleurs ? Mais d’autre part, n’a-t-il pas eu une vie glorieuse ? Il en a, en effet, reçu le témoignage du Père :« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection ». N’est-il pas glorieux d’entrer en relations intimes avec le Créateur ? N’est-ce pas une bienfaisante tranquillité d’esprit que de saisir, de comprendre que la vie a un but, une raison ?
Celui qui s’est repenti de ses fautes, les confessant au nom de Jésus-Christ, SAIT qu’en retour une transformation a eu lieu au plus profond de son être ; une réalité. Il apprend que le christianisme est un fait, une oeuvre de Dieu. Alors, scellé par l’Esprit de Dieu, il comprend que la vie peut être grande, digne d’être vécue. Il voit devant lui…
Est-il raisonnable d’annoncer les conditions qui régissent la vie chrétienne ? Cette vie dont nous parlons en annonçant le salut éternel ? En voici quelques- unes :
A. S’asseoir pour calculer la dépense.
B. Réfléchir si l’on veut aller jusqu’au bout.
C. Préférer Jésus à sa propre famille.
D. Suivre Jésus en annonçant le salut.
E. Porter sa croix.
Oui, nous croyons qu’il faut en faire mention. Jésus l’a fait. Il serait malhonnête de ne pas parler des exigences divines. sinon après la conversion. Il faut poser le problème avec tous ses détails. Il faut connaître le prix à payer.
« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole, qui la comprend, et qui porte du fruit, en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante et un autre trente ».
« Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » (Mat. 11, 6).
« Que l’affliction ou la persécution survienne, à cause de la Parole, il (l’homme qui n’achève pas sa tour) y trouve aussitôt une occasion de chute » (Mat. 13, 21).
« S’il se retire, mon âme ne prend point plaisir en lui », (Héb. 10, 38).
« C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection. Ainsi vous ne broncherez jamais, et l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée » (II Pi. 1, 10-11).
- Edité par Jones J.H.
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