PROMESSES

Chronique de livre
Auteur : Florent Varak1

En mai sortira le film tiré du best-seller de Dan Brown, Le Da Vinci code. L’histoire raconte que « Jésus était marié à Marie-Madeleine, avec qui il eut une fille dont la descendance s’est unie à la dynastie mérovingienne. » Pour garantir sa domination, l’Église tenterait d’étouffer l’affaire en rejetant des évangiles trop explicites, en avilissant l’image de Marie-Madeleine, etc. Néanmoins, des indices seraient disséminés ici et là, comme dans le dernier repas du Christ représenté par Léonard de Vinci.

Dan Brown possède sans conteste des qualités d’écrivain : sa finesse créative et son style romanesque ont séduit des milliers de lecteurs. Ce succès a suscité la publication de plusieurs livres, plus ou moins critiques. Au-delà de l’aspect artistique, F. Varak nous propose de réfléchir sereinement sur les questions que semblent soulever ce roman. Son écriture est épurée et facile à lire. Avec des mots simples, des illustrations pertinentes et des références fiables, l’auteur parvient à confronter les thèses de D. Brown à l’histoire. En cinq chapitres non dénués d’humour, le lecteur se forgera de solides opinions sur le mariage de Jésus ; il comprendra pourquoi quatre évangiles sur quatre-vingts sont admis dans le canon biblique et quelles sont les caractéristiques des apocryphes gnostiques. Il saura s’il y a vraiment complot de l’ église. Il découvrira aussi la véritable épouse de Christ et l’invitation qui lui est faite de participer aux noces !

1. Des faits avérés ?

D. Brown joue sur l’ambiguïté. Malgré la forme romanesque de son récit, il prétend s’appuyer sur des faits avérés. Méfions-nous de vouloir réécrire l’histoire. Comme il est séduisant de clamer : « On vous a trompés sur Jésus » ! L’une de ses principales sources d’informations, le Prieuré de Sion, est une « imposture » créée de toutes pièces par Pierre Plantard en 1956 à Annemasse. De plus, la lecture que fait D. Brown d’un tableau peint quinze siècles après la vie de Jésus n’est pas crédible.

En confrontant les thèses du romancier à ce qu’en disent les spécialistes, F. Varak montre que ses recherches « laissent à désirer » : « De telles erreurs sur des sujets simples et récents jettent le discrédit sur le reste. » Et l’enjeu est de taille : ce que l’on croit de Jésus a des conséquences éternelles. Luc commence son Évangile en revendiquant l’historicité des faits qu’il raconte (Luc 1.1-4) et « Jean donne à ces faits un sens » (Jean 20.31). Qui croirez-vous : la Bible ou le Da Vinci code ?

2. Qui est Marie-Madeleine ?

Dans le Da Vinci code, la figure de Marie-Madeleine est centrale. F. Varak montre que nous savons peu de choses d’elle, si ce n’est sa délivrance des démons par Jésus et sa dévotion. Il nous apprend qu’au vii e siècle, le pape Grégoire le Grand, pour des raisons politiques et religieuses, a associé deux textes bibliques (Luc 7.36-50 et 8.1-3) pour faire de cette femme la figure de la prostituée repentante. à partir de ce moment, des légendes la mentionnent, elle devient « une semi-divinité ».

Jésus pouvait légitimement se marier et engendrer… Seulement, c’est historiquement erroné. Contrairement aux dires de D. Brown, le mariage des trentenaires juifs n’est pas imposé : « Il n’existe pas le moindre indice historique en faveur de cette hypothèse. » Le célibat est envisageable, comme le prouve l’existence de la communauté juive des Esséniens, contemporaine de Jésus.

3. Philippe les a-t-il vus s’embrasser ?

D. Brown affirme que l’empereur Constantin a trafiqué la Bible au concile de Nicée (325). « C’est très mal connaître l’histoire ! », répond F. Varak : ce concile n’a pas touché au canon biblique qui faisait déjà l’objet d’un consensus. Prenons les évangiles : quatre suffisent à raconter la vie et l’enseignement de Jésus. Les autres sont soit de pâles copies (ils n’offrent aucune information complémentaire ou pertinente), soit inexacts ou loufoques (ils dénotent une mauvaise compréhension du monde juif), soit trop tardifs (ils n’existent que pour mieux promouvoir la mouvance gnostique du iii e s.). L’un d’eux, L’évangile selon Philippe, témoigne que Jésus et Marie-Madeleine s’embrassaient souvent ; c’est une « preuve irréfutable » selon D. Brown. Qu’en penser ?

a) Les experts savent bien que ce livre, « comme beaucoup de textes apocryphes, porte le nom d’un apôtre pour lui conférer une certaine crédibilité ». Un faux, écrit « quelque deux cents ans après la vie de Christ, est-ce là la preuve irréfutable ? »

b) Pour les gnostiques, qui dénigrent la matérialité de notre monde, un baiser ne peut avoir qu’un sens spirituel (celui d’une initiation) : « Il est impensable d’y voir les traces d’un mariage, ni même d’une intimité charnelle. » D’ailleurs, dans ce même écrit, le mariage est condamné.

F. Varak ajoute que l’ église n’a jamais tenté de cacher ces évangiles apocryphes. D’ailleurs, nombre de nos traditions et légendes s’y réfèrent, preuve qu’ils étaient lus parfois. Cependant, personne ne serait tombé dans le piège de les sacraliser : à cause de leur écriture tardive, de leurs effets dramatiques peu crédibles et parce qu’ils professent une vision du monde aux antipodes de l’enseignement biblique (en effet, ils « décrient la vie terrestre, dévalorisent les femmes, renient Jésus, etc. »).

4. Jésus élu Dieu en 325 ?

Comme les témoins de Jéhovah, D. Brown renie la divinité de Christ : Jésus aurait été élu Dieu au concile de Nicée parce que ses adeptes auraient mal interprété son enseignement. F. Varak invente une petite histoire désopilante et originale pour nous expliquer ensuite pourquoi cette thèse contredit l’enseignement de l’Ancien et du Nouveau Testaments, celui de Jésus lui-même, ainsi que celui de l’ église des premiers siècles. Il faudrait renier aussi sa résurrection. Or, cet événement « est la signature authentifiant la véracité du christianisme ».

5. Les noces de Jésus

Dans son dernier chapitre, F. Varak rappelle que la Bible décrit le véritable mariage de Jésus (Apoc 19.5-9). L’épouse existe : c’est l’Église ! En choisissant cette image, Dieu nous invite notamment à vivre une relation personnelle et bénie avec Christ, en nous engageant exclusivement pour lui. C’est pourquoi il est si important de discerner le vrai du faux : notre compréhension de la personne de Christ a une portée éternelle.

N’oubliez pas : en mai, tout le monde parlera du Da Vinci code. Pour la sérénité du débat, pour l’intelligence de nos réponses, et pour l’opportunité d’annoncer le véritable Évangile qui sauve, ce livre original, facile à lire, bien documenté et pertinent est essentiel.

Frédéric Mondin

Pour se procurer ce livre, s’adresser à toute librairie évangélique ou aux éditions Clé, 2 impasse Morel, 69003 Lyon, France ; site www.editionscle.com ; tél : + 33 (0)4 37 56 25 00.

1 Florent Varak a grandi dans une famille passionnée de spiritualité orientale. En 1984, il se convertit au christianisme. Marié et père de trois enfants, il est titulaire d’une maîtrise de théologie et pasteur depuis plus de 10 ans.


La mentalité post-moderne qui imprègne notre société doit être évaluée en toute objectivité si l’on veut tirer parti des opportunités qu’elle procure — et se garder de ses pièges. Sous quatre angles différents, nous tenterons donc d’en saisir les aspects positifs et négatifs1 et de relever comment les médias s’en font l’écho.

1. La place du sentiment et de l’expérience

a. Le symptôme post-moderne

« Peu importe qu’une chose soit déraisonnable ; si elle me plaît, si elle me convient, si elle me fait chaud au cœur, elle est bonne. »

b. Des aspects positifs

– La redécouverte des sentiments : l’homme n’est pas qu’une machine, ce qui rééquilibre la pensée par rapport au matérialisme pur qui prévalait à la fin du xix e siècle.
– La critique de la raison toute-puissante de l’homme : le danger du rationalisme s’en trouve ainsi atténué.
– L’accent mis sur la pratique : la théorie doit devenir expérimentale pour être valide et utile.

c. Des aspects négatifs

– Les valeurs objectives sont contestées.
– On recherche éperdument des sensations fortes.
– Les émotions calmes sont délaissées au profit des émotions choc.
– L’enseignement normatif est rejeté au profit de l’expérience, qui fait seule référence.

d. La traduction dans les médias

– TV : Il faut toujours plus de sensationnel. Le journal télévisé se nourrit des images les plus « chocs », parfois vraiment atroces, et cela à des heures de grande audience. Les journalistes sont partagés entre leur déontologie et la pression de l’audimat.
– Radio : L’analyse objective du fait est de plus en plus délaissée au profit de « radio trottoir », même sur ces radios dédiées à l’information comme France-info : l’important n’est pas pourquoi tel événement est arrivé, mais comment Mme Michu l’a vécu.
– Pub : Il faut d’abord susciter l’émotion. Une publicité pour un café mettra en scène les élans torrides d’un couple au petit matin, plutôt que de décrire les qualités du produit.

e. L’antidote biblique

Le Seigneur a averti : « Celui qui boit de cette eau aura de nouveau soif » (Jean 4. 13). La femme samaritaine avait essayé avec au moins six hommes de trouver le sens de sa vie dans les sentiments. Vaine recherche. La recherche effrénée de sensations fortes est une escalade sans fin. Quel bonheur de savoir que Jésus seul peut répondre pleinement à notre soif d’expériences ! En le suivant et le servant, la vie est tout sauf théorique et tiède.

2. La remise en cause des absolus

a. Le symptôme post-moderne

« Toutes les opinions, toutes les religions se valent ; l’important, c’est d’être convaincu ; ma vérité n’est pas forcément la tienne ; pourvu qu’on soit sincère, à chacun sa vérité ; tout est relatif »

b. Des aspects positifs

– Par rapport à la société d’autrefois, où la parole du patriarche ou de l’autorité ne souffrait aucune remise en cause ou critique — même positive et constructive —, nous écoutons mieux aujourd’hui les opinions divergentes.
– Les seuls arguments d’autorité ne suffisent plus : il devient nécessaire d’étayer ce que l’on croit et la place d’autorité d’une personne ne lui confère plus le droit de me dicter ma conduite.
– Il est nécessaire d’avoir une réflexion personnelle pour être pleinement persuadé des absolus auxquels on tient.

c. Des aspects négatifs

– La morale est de plus en plus déterminée par le consensus populaire : est « bien » ce qui est accepté comme tel, ici et maintenant2.
– Le relativisme se généralise. On n’a plus de référentiel fixe (politique, syndical, religieux, etc.) pour orienter sa vie.
– Le christianisme authentique, qui a l’audace de se présenter comme étant « la » vérité (Jean 14.6) est dévalorisé. On tolère tout, sauf une chose : affirmer un absolu.

d. La traduction dans les médias

– TV/radio : Lors de débats, l’expression de plusieurs opinions est obligatoire, même si elles ne reflètent qu’une infime proportion des auditeurs3. Les arguments sont mis sur le même pied et, de plus en plus, il n’y a pas de conclusion au débat. Après tout, « c’est mon choix ».
– TV : Une des séries culte de ces dernières années est X-Files, bâtie sur l’idée que « la vérité est ailleurs », dans un endroit à jamais inaccessible.
– Journaux : Toute opinion peut être exprimée, même la plus indéfendable a priori. Les seules refusées sont souvent les idées chrétiennes : par exemple, on a récemment refusé une annonce pour un calendrier chrétien dans un journal d’annonces distribué gratuitement.
– Pub : La succession de spots courts et leur imbrication dans le rédactionnel conduit à mettre tous les thèmes sur le même plan : on passe du yaourt bio à   l’affiche électorale, puis à un appel de fonds pour une ONG…

e. L’antidote biblique

« La vérité est en Jésus. » (Éph. 4. 21) N’ayons pas peur de lever notre drapeau : au fond, l’homme recherche un fondement sûr et nous le connaissons !

3. La critique de l’autorité et des institutions

a. Le symptôme post-moderne

« Les institutions ne doivent pas limiter ma liberté et mon épanouissement. Par exemple, le mariage, c’est ringard ; vive la vie bohême (bobo ?) et à bas l’ordre bourgeois ! »

b. Des aspects positifs

– La possibilité de la critique permet une remise en cause parfois salutaire d’institutions déviantes. L’opposition sociale ou politique constructive a permis des avancées dont nous bénéficions tous dans notre société occidentale.
– On n’obéira plus aveuglément à un « supérieur » dont les ordres vont contre ses convictions propres4.

c. Des aspects négatifs

– L’autorité publique est dévalorisée : sondage après sondage, on mesure la perte de crédibilité des institutions politiques.
– Les règlements et les lois ne sont plus respectés : on ne suivra le code de la route que par crainte des radars ; qui se préoccupe de se conformer à la loi Évin5 dans les gares ? les règlements des lycées sont contournés de mille manières. Plus encore, on est fier d’avoir pu biaiser avec la règle et de n’avoir pas été pris !
– Plus généralement, l’ordre est remis en cause : on y attache des relents de dictature, « d’ordre moral », etc.

d. La traduction dans les médias

– TV : Chaque jour, sur une chaîne française, les « Guignols de l’info » ridiculisent toute autorité (de Bush au pape, en passant par l’entraîneur de l’équipe de France de foot). Comme cette « relecture » de l’actualité est la seule source d’information pour beaucoup de jeunes, comment s’étonner que tout ce qui représente l’autorité soit combattu, jusqu’aux pompiers et aux médecins, comme lors des récentes émeutes en banlieue parisienne ?
– Journaux : Le « Canard enchaîné » est un journal satyrique français qui dénonce à juste titre des abus, mais qui, en même temps, ridiculise quasi-systématiquement le pouvoir, quel qu’il soit.
– Pub : La 806 est « la voiture que choisissent les enfants ». De nombreux spots incitent les enfants à imposer leurs choix et les parents à écouter leurs enfants, qui sont censés faire de meilleurs choix qu’eux !6

e. L’antidote biblique

« Il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Rendez à chacun ce qui lui est dû ; l’honneur à qui vous devez l’honneur » (Rom. 13. 1-2, 7) Relisons soigneusement ce verset, examinons dans nos propres vies où nous manquons à le mettre en pratique et apprenons-le à nos enfants.

4. La valorisation de l’individu et la recherche de son épanouissement personnel

a. Le symptôme post-moderne

« Je peux bien prendre du temps pour moi ; il faut vivre ma vie ; j’ai le droit de m’épanouir ; je veux me réaliser. »

b. Des aspects positifs

– Tout n’est plus sacrifié au collectif, comme dans certaines sociétés traditionnelles où la personne passe après le groupe. Cela rejoint d’ailleurs des notions bibliques : tout individu compte comme personne devant Dieu et chacun est sauvé individuellement.

c. Des aspects négatifs

– La valorisation exacerbée du « moi » conduit à des comportements foncièrement égoïstes.
– La société devient de plus en plus individualiste : c’est le règne du « chacun pour soi ».
– Plus subtilement, cela se traduit aussi par le refus de tout engagement durable dans des structures « altruistes » (syndicats, associations, églises, …) : on veut bien s’impliquer, mais pour un temps et si cela n’empêche pas de vivre pour soi par ailleurs.

d. La traduction dans les médias

– TV : La starisation à outrance devient omniprésente : on entend presque plus parler de certaines stars que de sujets de fond.
– Journaux : Tout magazine féminin se doit de consacrer régulièrement des dossiers au thème de l’épanouissement personnel, comme : « Comment garder du temps pour soi », « Comment s’épanouir », etc. Psychologies, un magazine dédié presque exclusivement à ces sujets, est un des succès journalistiques de ces dernières années en France.
– Livres : On a relevé une statistique récente selon laquelle 87 % des livres évangéliques seraient consacrés aux problèmes du « moi » ! Il n’est que de consulter la liste des best-sellers ou des derniers livres parus dans les maisons d’édition chrétiennes pour mesurer qu’on cherche Dieu aujourd’hui avant tout pour ce qu’il peut m’apporter à moi comme épanouissement dans ma vie personnelle.

e. L’antidote biblique

« Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ. » (Phil. 2. 4-5) Le bonheur du chrétien n’est pas d’être centré sur lui, mais sur Dieu et sur les autres. C’est ainsi qu’il s’épanouit vraiment !

Conclusion

Notre société post-moderne, en dépit de certaines caractéristiques positives, comme nous l’avons vu, s’éloigne chaque jour un peu plus de ses fondements judéo-chrétiens et les médias lui forment une caisse de résonance à l’influence d’autant plus pernicieuse qu’ils influencent les classes dirigeantes et les classes populaires, prenant ainsi dans un étau les classes « moyennes », où le christianisme reste encore le plus implanté. Et c’est dans cette société que le Seigneur nous appelle à vivre et à témoigner. Soyons donc lucides, faisons provision d’antidote dans la Parole de Dieu et ne laissons pas aux médias le soin de modeler notre pensée.

1 Il nous semble important de ne pas négliger de relever les aspects positifs de notre société. Le sage d’autrefois avertissait : « Ne dis pas : D’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux-ci ? Car ce n’est point par sagesse que tu demandes cela. » (Ecc 7.10) Toute société et toute culture comporte des côtés positifs et il serait injuste et faux de ne voir que les dimensions négatives de notre époque. Pour autant, la Bible nous enseigne également que le monde va plutôt de mal en pis (2 Tim 3.1-5). Pour des études sur le post-modernisme, voir les articles déjà parus dans notre revue sur le site www.promessses.org, ainsi que le livre d’A. Kuen, Les défis de la postmodernité, Emmaüs.
2 En conséquence, la morale évolue. Par exemple, au début des années 70, les relations sexuelles entre personnes du même sexe comme celles entre enfants et adultes étaient prônées dans certaines sphères avant-gardistes. Actuellement, la pédophilie est — justement — abhorrée, alors que l’homosexualité est plus que tolérée, encouragée.
3 L’attraction des médias — et de la télévision en particulier — pour les pratiques marginales ou déviantes est frappante, d’autant que, d’après plusieurs témoignages, c’est dans le milieu du spectacle que les mœurs sont les plus dépravées.
4 à cet égard, le procès de Maurice Papon pour avoir obéi aux ordres de l’occupant pendant la Seconde guerre mondiale a été significatif : on lui reprochait en fait de ne pas avoir désobéi !
5 Loi française qui interdit l’usage du tabac dans les lieux publics.
6 Le même phénomène est courant au cinéma : des films comme E.T., Chérie, j’ai rétréci les gosses ou La petite sirène dévalorisent les parents, présentés comme bornés et incapables de comprendre, et glorifient la désobéissance des enfants.