PROMESSES

Quel bonheur d’évoluer dans un monde libre, où chacun peut s’exprimer, envoyer des SMS, s’informer en permanence, se distraire ou acheter grâce aux offres qui atterrissent spontanément dans nos boîtes aux lettres (traditionnelles ou électroniques) ! Merci, les médias, pour votre universelle présence et pour votre tolérance, pour vos images, reflets du monde, échos des masses ; merci pour votre hospitalité (vous qui hébergez tour à tour carnages et carnavals, pugilats oratoires et documentaires exotiques).

Quelle surprise que des esprits chagrins vous cherchent des défauts. Ne vous accuse-t-on pas d’abus d’influence, de manipulations, de propagation de (fausses) rumeurs ? Ne vous décrit-on pas comme un « quatrième pouvoir » d’essence totalitaire ? Loin de vous contenter d’informer ou de commenter l’actualité, vous vous efforceriez de fabriquer vous-mêmes l’événement… et de modeler la réalité au gré des politiques ou des lobbies qui vous noyautent. Faut-il donc vous brûler ?

Qu’on se rassure : ce n’est pas nous qui vous déclarons la guerre ; des penseurs non-conformistes s’en chargent 1, tout comme les ennemis de la liberté de pensée. Simplement, nous considérons que notre devoir de chrétiens est de résister à votre mainmise, à la sinistrose que vous distillez, au culte béat de l’écran, à la fuite dans les mensonges virtuels. Nous savons que l’action du « prince de la puissance de l’air », le diable ( éph 2.2), est palpable, et qu’il cherche à unifier le monde par votre concours.

Toutefois, nous comptons être présents dans votre arène : notre message continuera d’apparaître dans des journaux, (les livres font-ils partie des médias ?), et, avec prudence et sobriété, nous userons nous aussi de l’image et des ondes. Car après tout, en disciples du grand Médiateur divin, du Logos éternel, de la Parole faite chair, nous propageons la meilleure bonne nouvelle de l’univers, par le canal du premier média de tous les temps : la Bible, Parole écrite et inspirée, parole décisive pour juger de toute parole humaine, de tout contenu, de toute apparence.

1 Quelques noms fameux parmi les critiques du monde médiatique : G. Orwell, M. McLuhan, J. Habermas, R. Debray, M. Henri. Ces penseurs ne s’affichent pas comme chrétiens.

Claude-Alain Pfenniger


La demeure de Christ dans nos cœurs est une réalité pour les chrétiens, et nous pouvons affronter les épreuves avec sérénité en sachant qu’il est toujours là :

– Nous lui appartenons parce qu’il nous a rachetés par son sang, sa vie : « Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main » (Jean 10.28).

– Nous avons cette merveilleuse certitude que Dieu demeure en nous : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14.23).

– Désormais, dans toutes les circonstances de la vie, nous avons un appui en Christ qui demeure en permanence dans nos cœurs :

  • Sa face nous procure la LUMI èRE: « Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô éternel » (Ps 4.7). Dans la lumière du Seigneur nous voyons notre chemin s’éclairer pour y marcher.
  • Sa face nous procure de la JOIE : « Il y a abondance de joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Ps 16.11). Rien ne peut ôter cette joie du cœur — à part le péché. Le Seigneur est notre joie, même dans la tristesse. C’est un état de cœur, mais aussi une attitude provenant de cet état de bonheur.
  • Sa face est un lieu caché dans la persécution : « Tu les caches [les croyants] sous l’abri de ta face » (Ps 31.21). Dans toutes les afflictions de ce genre, « Dieu est pour nous » qui alors sera contre nous ? « Rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ (Rom 8.37-39).
  • Sa face est une CONSOLATION en des temps de découragement : « Quand irais-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit. Pendant qu’on me dit tout le temps : où est-ton Dieu ? Voici pourtant ce dont je me souviens avec effusion de cœur : … pourquoi t’abats-tu mon âme et gémis-tu sur moi ? Attends-toi à Dieu, car je le célèbrerai encore : sa face est mon salut» (Ps 42.1-6).
  • Sa face est un ENCOURAGEMENT pour le croyant  « L’ éternel juste aime la justice ; sa face regarde l’homme droit » (Ps 11.7). Les yeux de l’ éternel scrutent les hommes et sa face se tourne vers les justes. Nous avons été déclarés justes en vertu de l’œuvre rédemptrice de Christ.

Conclusion  : « Nous contemplons à face découverte la gloire du Seigneur et nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire » (2 Cor 3.18). « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col 1.27). La face de Dieu en la Personne bénie du Seigneur Jésus-Christ est un don de grâce et nous incite à l’adorer en tout lieu, en tout temps, en toutes les circonstances.