PROMESSES
Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.
Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.
I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE
La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.
Il LA TRINITÉ DE DIEU
Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.
Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.
L’ANCIEN TESTAMENT
Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.
Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils
LE NOUVEAU TESTAMENT
Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).
La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»
La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).
D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.
III JÉSUS-CHRIST
1. Sa Divinité
Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)
2. Son incarnation
Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».
3. Son CEuvre rédemptrice
Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.
- Edité par Lüscher Henri
Il s’agit d’un sujet de la plus grande importance, et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nous souffrons de la pauvreté spirituelle de l’Eglise de Jésus-Christ en général, et de nos assemblées et communautés locales en particulier; nous savons que nous sommes bien en deçà des possibilités que nous réserve le Seigneur, et nous désirons connaître une vie chrétienne plus authentique, victorieuse et fructueuse pour sa gloire.
Puis, conscients de ces lacunes, bon nombre de chrétiens prient pour un réveil. Que cherchent-ils, en fait? Certains de nos frères nous encouragent à demander des signes spectaculaires – un «baptême» du ou dans le Saint-Esprit, le parler en langues. – Ont-ils raison? Est-ce à cet endroit que la Parole de Dieu met le poids de son enseignement? Que dit, en particulier, le Seigneur Jésus lui-même à ce propos? Car Il a parlé, en effet, de l’Esprit-Saint, en y attachant une grande importance. Par exemple, la promesse de l’Esprit constitue le thème principal du discours de la chambre haute, prononcé par le Seigneur quelques heures avant sa mort. Sur le point de quitter les siens, Jésus ne parlera pas à la légère, mais s’attachera aux choses les plus importantes.
Enfin, ne devons-nous pas commencer notre enquête en nous mettant à l’écoute du Seigneur? Car c’est Jésus qui parle, lui qui est LA VÉRITÉ, cette Vérité d’origine céleste, unique, absolue, éternelle. Par conséquent, lorsqu’Il parle, ses affirmations doivent être prises pour normatives, déterminantes. Ce qu’Il souligne doit être considéré comme important; ce à quoi Il fait une allusion passagère ou qu’Il passe sous silence le sera moins. C’est donc là point de départ logique d’une étude sur le Saint-Esprit, quitte à examiner ensuite l’enseignement définitif des épîtres, pour enfin chercher à comprendre le sens et la portée des incidents qui nous sont racontés dans le Livre des Actes. Celui qui essaie d’ériger une doctrine du Saint-Esprit à partir du seul Livre des Actes, sans tenir compte d’abord de l’enseignement du Seigneur et des Apôtres. s’en va à l’aventure. ..
PLAN DE TRAVAIL
Lire attentivement Jean ch. 13 à 17, et en particulier 14, 16-26; 15, 26- 27; 16, 5-15.
Sans pouvoir épuiser la richesse de ces textes, nous procéderons, dans la mesure du possible, par groupes de trois: les trois chocs terribles du ch. 13; la triple préparation entreprise par le Seigneur avant qu’Il puisse ouvrir son coeur aux disciples; les trois prépositions de 14, 16-17; et en particulier les trois noms que Jésus donne à l’Esprit promis -Paraclet, Esprit de la Vérité, Esprit-Saint.
LES TROIS CHOCS
Essayons de nous mettre dans la peau des douze disciples, et de vivre avec eux les instants dramatiques de cette nuit qui commence dans la chambre haute. La victoire et le royaume ne sont-ils pas à portée de main? Ils sont à Jérusalem et jouent déjà des coudes pour s’assurer la place privilégiée que chacun croit mériter. Manifestement, ils ne partagent pas les préoccupations du Maître, ne sont pas disposés à l’écouter, à comprendre ou à assimiler les termes du testament qu’Il est sur le point de leur laisser. C’est pour cela que Jésus doit appliquer d’abord un «traitement de choc».
Quel moment d’angoissante désillusion pour eux! Sur son appel, ils ont tout quitté pour suivre ce jeune rabbin, Jésus; ils ont découvert, éclairés par le Saint-Esprit, qu’Il est infiniment plus qu’un simple homme, Il est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ils ont lié leur sort au sien pour le meilleur ou le pire. ..et dans cette chambre haute, ils découvrent que c’est apparemment pour le pire! Jésus leur fait des annonces pour le moins inattendues.
En premier lieu, Il dévoile la présence d’un traître parmi eux (13, 21- 30). Et les disciples de se regarder les uns les autres, effarés, en se demandant lequel d’entre eux saurait descendre assez bas pour livrer leur Maître bien-aimé!
Puis Jésus leur fait une déclaration encore plus bouleversante: Il annonce son départ (13, 33). Non seulement Il s’en va, mais eux ne pourront le suivre. En un instant, leurs espoirs s’écroulent comme un château de cartes: ils ont tout quitté pour le suivre, et voilà que le Maître les abandonne – du moins le croient-ils.
Simon-Pierre proteste, lui, le plus fort, le plus zélé, le plus fidèle, chef et porte-parole des disciples: Il ira jusqu’à la mort avec le Seigneur. Et Jésus de répondre: «En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois» (13, 38). N’y a-t-il pas là l’intimation d’un désastre très proche? Pour que Pierre renie son Maître, il faut que l’épreuve soit de taille, qu’il soit placé dans une situation inextricable. Et qu’en sera-t-il, alors, des autres disciples?
Pourquoi le Seigneur use-t-il d’une si brutale franchise, sinon précisément pour que tombe toute illusion de devant leurs yeux? Les disciples doivent sombrer dans le désespoir, perdre toute confiance en eux- mêmes, être délivrés de leur ambition charnelle et égoïste, avant que le Seigneur ne puisse leur ouvrir son coeur et partager avec eux des vérités précieuses jusqu’alors cachées.
A la lumière de ces chocs, il nous est plus facile de comprendre ou de deviner les questions que posent les disciples, soit ouvertement, soit dans le secret de leur coeur: «Seigneur, où vas-tu? Pourquoi t’en vas- tu? Est-ce pour un moment, ou pour de bon? Quand reviendras-tu? Pourquoi ne pourrons-nous te suivre?» Et puis, la question sans doute la plus angoissante: «Que deviendrons-nous pendant ton absence? Qu’allons-nous faire?» Ayant senti le désespoir qui tenaille le coeur des disciples, et ayant compris les raisons de leur perplexité, nous saurons mieux apprécier les trésors inestimables de ce merveilleux discours de la chambre haute, de ces paroles de consolation que le Sauveur a prononcées devant les siens juste avant de mourir.
- Edité par Horton Frank
Si tu désires que Dieu utilise ta bouche pour la prière, alors
«Garde ta langue du mal,
«Et tes lèvres des paroles trompeuses.» Ps. 34, 14
Veille ainsi sur tes prières!
QUELQUES POINTS A MÉDITER
Es-tu troublé? As-tu de la peine à prier?
Médite devant Dieu. Coopère avec Dieu. Cherche à définir ton trouble. Celui-ci est peut-être plus petit que tu ne penses!
Quand ton esprit est accablé:
a) Cherche la cause
b) Délimite, éclaircis-en l’origine.
c) Prie, intercède, remercie!
Toute prière doit être adressée à Dieu dans les cieux. Dieu est sur son trône et non dans la chambre. Il ne faut pas localiser Dieu, s’adresser à une «présence», près de soi, croyant qu’il s’agit de Dieu.
Les démons peuvent simuler une fausse présence de Dieu. Dieu est Esprit. Par Sa Parole et par le Saint-Esprit, Il parle à notre esprit. Et le Saint-Esprit nous aide à prier.
Il arrive parfois que l’on ne se sente pas désireux de prier!
Il s’agit peut-être d’une action des puissances des ténèbres; il faut leur résister:
«Loin de moi, puissances mauvaises; Jésus-Christ de Nazareth vous a vaincus – je suis un enfant de Dieu.» Et prier.
- Edité par Guignard René H.
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