PROMESSES
Le Saint-Esprit révèle dans le livre de la Genèse, comme à l’état de germes, les vérités fondamentales qui sont développées dans le reste de la Bible.
Gen. 2 : 10-14 nous parle d’un fleuve qui sortait d’elle, pour arroser le jardin, et de là se divisait en quatre rivières. Si le fleuve de la grâce de Dieu n’avait pas dépassé les limites du jardin d’Eden, nous serions encore sous la condamnation divine. En ouvrant le Nouveau Testament, nous retrouvons ce fleuve dont les eaux sortent du lieu saint et viennent sur la terre désaltérer et fertiliser, par la venue du ciel de Jésus-Christ et son Oeuvre ici-bas, révélées par les quatre évangiles.
La première rivière est Pishon ou Pison, qui signifie changeant. L’Ecriture ajoute qu’elle entoure tout le pays de Havila où il y a de l’or.
Il est intéressant de considérer que l’or, dans l’Ecriture, nous parle de la justice divine, dont le croyant est revêtu ; nous trouvons cette notion notamment dans Apoc. 3 : 18 « Je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu ». En rapport avec cette pensée, nous remarquons que l’Evangile de Matthieu nous présente la justice royale du Messie. Deux des béatitudes de cet évangile ont la justice pour thème, Mat, 5 : 6 « Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justices car c’est eux qui seront rassasiés » et Mat. 5 : 10 « Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux ».
Au chapitre 13 de Matthieu, v. 1, Jésus sort de la « Maison juive » pour « semer près de la mer ». La mer est ici un symbole des nations, comme nous le trouvons dans d’autres parties des Ecritures, par exemple en Apoc. 17 : 15 « Les eaux que tu as vues, … ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues ». Au milieu de l’Evangile de Matthieu. il y a donc changement d’objectif ; on passe d’Israël à l’Eglise. de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance. C’est de cette transition fondamentale que nous parle « Pishon » (changeant) .
La deuxième rivière est Guihon, qui veut dire impétueux, rapide ; elle entoure le pays de Cush, mot signifiant noir, sombre.
L’évangile de Marc nous parle de l’activité inlassable de Celui qui a été ici-bas le parfait Serviteur de Dieu, le Christ. Il est significatif, à cet égard, que l’on trouve et fois dans cet évangile les mots « aussitôt ». « tout de suite » où « immédiatement », caractérisant le ministère de Jésus qui, comme Serviteur de Dieu, obéissait sans attendre et parfaitement à toutes les injonctions du Père. C’est donc le caractère de perfection du ministère de christ, présenté par l’évangéliste Marc, que nous pouvons discerner au travers de « Guihon ».
Le texte biblique précise que ce cours d’eau entoure le pays de Cush. dont le sens est noir, sombre. Nous pouvons discerner là une image de l’homme dans la noirceur du péché, éloigné de Dieu, dans la prison ténébreuse de Satan. La première guérison ou délivrance du chapitre 1 : 24 de Marc est déjà la manifestation de l’active grâce de Dieu, qui vient chercher l’homme là où il est, dàns sa misère, pour l’en faire sortir et lui donner une vie nouvelle. Un des particularités de cet évangile est que l’on y voit notre Seigneur accomplir plusieurs miracles (18), délivrant des hommes et des femmes de leurs ténèbres et de diverses infirmités et conséquences du péché.
La troisième rivière est Hiddékel, qui se traduit par : un son aigu, C’est elle qui court vers Assur (I’Assyrie).
Assur ou l’Assyrie est ici un type des nations et la rivière symbolise la grâce divine qui s’en va vers elles. Tout au début de l’évangile de Luc, au chapitre 2 : 30-32, Siméon voyant l’enfant Jésus s’écrie : « J’ai vu de mes propres yeux ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples : c’est la lumière qui te fera connaître aux nations du monde et donnera de la gloire à Israël, ton peuple ». Il est intéressant de noter que Siméon parle des peuples et des nations avait de parler d’Israël. Ce même évangile se termine au chapitre 24 : 47 par la repentance et la rémission des péchés prêchées au nom de Jésus à toutes les nations.
La pensée du « son aigu », nous la trouvons dans l’annonce glorieuse de la naissance de Christ aux bergers et dans le chant des armées célestes en Luc 2 : 9-13 : « Un ange du Seigneur se trouva avec eux! et la gloire du Seigneur resplendit autour dieux… et l’ange leur dit : … je vous annonce un grand sujet de joIe…, car aujourd’hui,… vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur… Soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste louant Dieu ».
Cette notion de son « aigu », peut être vue encore dans l’invitation au grand souper de Dieu en Luc 14 : 16-24. Enfin lorsque Jésus eut accompli l’expiation de nos péchés, il est encore dit en Luc 23 : 46 : « Et Jésus criant à haute voix dit : Père ! entre tes mains je remets mon esprit ».
Le quatrième cours d’eau est l’Euphrate, mot signifiant : fertilisant. Dans Josué 1 : 4, il est appelé le grand fleuve.
Dans l’évangile de Jean, nous trouvons la Personne de Christ présentée comme Fils de Dieu. Un des mots clés de cet évangile est « vie », cité 35 fois, dans lequel on retrouve la pensée de fertilité. Jésus peut y déclarer au chapitre 11 ; 25 : « Je suis la résurrection et la vie » et au chapitre 1 : 4 il est précisé que et dans la Parole (Jésus-Christ) était la vie et que la vie était la lumière des hommes ».
Dans ce livre de l’Ecriture, tout est grand, nous y voyons le grand Dieu d’éternité venant à nous par l’incarnation.
Au chapitre 4, l’eau de la grâce coule d’abord pour une femme, au chapitre 7 : 37-39 elle coule pour tous ceux qui la désirent ; le verset 38 dit : «t Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’Ecriture, des fleuves d’eau vive couleront de son sein ». C’est donc une bénédiction réservée à tous ceux qui croient ; le texte sacré ne parle pas d’un ruisselet ou d’un ruisseau, mais d’une abondance spirituelle qui nous est offerte, comparable à des fleuves d’eau vive. Vivons-nous cette réalité de la plénitude du Saint-Esprit dans nos vies ?
Dans l’évangile de Jean, Jésus est la lumière qui fertilise et tout ce qui vient de Lui a la dimension de Dieu, c’est-à-dire l’infini.
En conclusion, nous pouvons constater que les quatre rivières de Gen. 2 : 10-14 nous parlent de la grâce divine révélée par Christ, dans les quatre évangiles et dans l’ordre dans lequel nous trouvons ces mêmes évangiles dans nos Bibles.
N’avons-nous pas dans ces quelques versets un exemple de la divine inspiration de l’Ecriture ? En effet, au travers d’une énumération apparemment sans intérêt de quatre rivières, nous découvrons d’une façon imagée des vérités profondes dont la réalisation en Christ s’est effectuée des siècles plus tard.J | ustifiés par le sang de la croix. | Romains s : 9. |
E | lus dès avant la fondation du monde. | Ephésiens 1 : 4. |
S | auvés par sa Résurrection triomphante. | Romains 5 : 10. |
U | nis par le baptême dans un seul Esprit. | I cor. 12 : 13 |
S | anctifiés par Sa présence intérieure. | Galates 2 : 20. |
Les 7 témoignages rendus à la Personne de Christ dans l’évangile de Jean.
1. Le témoignage de Jean-Baptiste : « Voici le témoignage de Jean… il déclara qu’il n’était pas le Christ… moi je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas… je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers… il vit Jésus venant à lui, et il dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde »… Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur Lui… Et j’ai vu et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jean 1 :19-34).
2. Le témoignage de Ses oeuvres : « Les oeuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces mêmes oeuvres que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » (Jean 5 : 36) . Voir aussi Jean 10 : 37-38.
3. Le témoignage de Son Père céleste : « Le Père qui m’a envoyé a rend Lui-même témoignage de moi » (Jean 5 : 37).
4. Le témoignage des Ecritures : « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39).
5. Le témoignage de Christ Lui-même à Son sujet : « Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais » (Jean 8 : 14).
6. Le témoignage du Saint-Esprit :) « Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (Jean 15 : 26).
7. Le témoignage des disciples : « Vous aussi vous rendrez témoignage parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15 : 27).
Au travers des huit parfums énumérés dans les versets 22 à 38 du chapitre 30 du livre de l’Exode, comme au travers de toute la Bible, nous devons chercher la Personne de Christ. C’est Lui qui est la clé de la Parole de Dieu, comme aussi de tous les problèmes fondamentaux de la vie de l’homme.
Quelques principes permettent de saisir le sens profond et parfois caché de versets bibliques :
1. Comprendre qu’un verset de la Bible s’explique toujours par un autre verset. Une conséquence de ce fait sera que plus nous connaissons ce Livre. plus aussi nous l’apprécierons.
2. Il faut toujours tenir compte du contexte, c’est-à-dire des versets qui précèdent et de ceux qui suivent, ainsi que de la signification de la partie de l’Ecriture (livre ou épître) lue.
3. Etre modeste et ne pas s’imaginer que l’on va tout comprendre d’un coup ! Il est donc important de prier avant de lire l’Ecriture Sainte, afin d’être éclairé par l’Esprit de Dieu.
Nous trouvons dans les deux séries de quatre parfums chacune, ce que Christ a été dans toute Sa vie ici-bas et ce qu’Il est maintenant pour le coeur de Dieu: .Un parfum répandu » (Cant. 1 : 3).
1. La myrrhe: parfum dont la Bible parle le plus souvent. Vient d’un arbre dont le tronc blessé donne des larmes qui se coagulent à l’air et forment comme des perles de résine.
Ce premier parfum nous parle des larmes et des souffrances de Christ, qui sont à la base de notre Salut. Il a pleuré au tombeau de Lazare, au jardin de Gethsémané et sur Jérusalem. La misère humaine ne l’a pas laissé indifférent, mais il a communié avec elle et a connu nos difficultés d’hommes, sans toutefois jamais pécher.
Au Psaume 102: 9 et au Ps. 42: 3, par la voix prophétique, notre Seigneur peut dire, par avance: « J’ai mêlé de pleurs mon breuvage » et « Mes larmes ont été mon pain, jour et nuit ».
2. Le cinnamone : fort bel arbre qui répand au loin le parfum de son écorce. Jésus qui a été l’homme parfait des desseins de Dieu a répandu la bonne odeur de Ses perfections et de Sa soumission à la volonté de Son Père. Eph. 5: 2 nous exhorte à: « Marcher dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré Lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur ».
Il a été, d’une part, un homme parfait devant Dieu, pour Dieu, et, d’autre part, une manifestation parfaite d’un Dieu d’amour pour l’homme.
3. Le roseau aromatique: il s’agit d’une plante faible, mais dont la racine blanche a une odeur excellente. Cela nous parle de ce que Christ a rencontré dans le monde opposé à Dieu. Comme le roseau, il a souvent plié sous les vents contraires, mais n’a jamais rompu. Il a souffert de la méchanceté humaine, mais est resté parfait en toutes choses. Ni les puissances de l’enfer, ni celles du monde, n’ont pu le faire dévier de Son chemin et de l’oeuvre qu’il allait accomplir pour nous sauver du péché.
4. La casse: elle vient d’un arbre magnifique. En Job 42 : 14, une des filles de Job, lorsqu’il a retrouvé la bénédiction divine, est appelée « Ketsia », c’est-à-dire « casse ».
Ce parfum nous parle de la grandeur et de la beauté spirituelle extraordinaires de la Personne de Jésus-Christ. Lire le Psaume 45 qui révèle cet aspect du Sauveur. Il n’est pas resté dans la mort, mais Il est ressuscité d’une façon glorieuse. La pensée de Sa glorieuse résurrection est liée à ce parfum.
Le verset 8 du Psaume 45 résume en trois parfums l’essentiel de l’oeuvre de notre Seigneur: 1 : « Tous tes vêtements sont myrrhe » : Ses souffrances. – 2 : aloès (parfum employé pour embaumer les morts) : Sa mort, et 3 : casse: Sa résurrection et glorification.
Christ a souffert à notre place pour expier nos péchés. Il est mort pour nous tirer de notre mort spirituelle. Il est ressuscité, nous entraînant à Sa suite dans une vie nouvelle et éclatante.
5. Le stacte: se trouve à l’état de gouttelettes à l’intérieur des grains de myrrhe. Il est donc invisible à l’oeil humain. Nous avons là une image de ce qui est si grand et profond dans l’oeuvre de Christ, que Dieu seul peut le discerner et l’apprécier à sa juste valeur.
6. Coquille odoriférante: se trouve au fond des mers. Cela symbolise ce que Jésus-Christ a ressenti lorsque les eaux du jugement de Dieu passaient sur sa tête. Le jugement que nous avions mérité pour nos actes mauvais, Il l’a pris sur Lui, à condition bien sûr que nous reconnaissions notre état de péché, que nous nous en repentions sincèrement et que nous demandions à Dieu Son pardon par l’oeuvre de Jésus-Christ à la Croix Notre salut a été accompli dans un sens il y a déjà deux mille ans, mais dans un autre sens, pour que ce salut devienne une réalité pour nous, il faut se convertir au Christ.
Par la voix prophétique de David, Jésus peut s’écrier dans le Psaume 69, aux versets 1 et 2 : « Les eaux me sont entrées jusque dans l’âme. Je suis enfoncé dans une boue profonde, et il n’y a pas où prendre pied; je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge ».
7 .Le galbanum : vient d’une plante âcre et amère. Pris isolément, il est désagréable, mais mélangé aux autres, il leur donne un relief et une force tout particuliers. Cela nous montre que Christ est une odeur de mort pour ceux qui le refusent. Il n’y aura pas de seconde chance après cette vie. Notre salut ou notre perdition se décident maintenant. D’où l’importance de ne pas attendre qu’il soit trop tard pour se décider résolument pour Christ.
8. L’encens pur: il est produit par une racine brûlée et donne une flamme blanche et pure qui monte devant Dieu. Image des perfections illimitées du Fils de Dieu. Il est un encens pur et sans égal.
Le texte ajoute « très fin », ce qui indique symboliquement que dans les moindres détails de Sa vie, Il a manifesté la même perfection constante.
7 aspects de la marche chrétienne selon la Bible.
1. Marcher par l’Esprit: « Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Gal. 5: 16).
2. Marcher dans la lumière: « Si nous marchons dans la lumière, comme Lui- même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché » (I Jean 1 : 7) .
3. Marcher dans l’amour: « Marchez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré Lui-même pour nous » (Eph. 5 : 2) .
4. Marcher dans l’obéissance: « Tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu, et tu mettras en pratique ses commandements et ses lois » (Deut. 27 : 10).
5. Marcher par la foi: « Nous marchons par la foi et non par la vue » (2 Cor 5: 7).
6. Marcher dans l’attente du retour de Jésus-Christ : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra » (Matt. 24 : 42) .
7. Marcher en priant: « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes » (I Tim. 2 : 1) .
« Priez sans cesse » (I Thes. 5: 17).
Une seule attitude convient à celui qui veut connaître la plénitude de Dieu : celle de la confiance et de l’obéissance dans sa marche chrétienne. L’obéissance à la volonté divine révélée dans l’Ecriture est l’essence même de la consécration. Elle implique l’abandon absolu de nos volontés à la volonté de notre Seigneur et Maître Jésus-Christ.
La catastrophe de la chute se résume dans l’accomplissement de notre volonté, mais toute la bénédiction de la vie nouvelle est comprise dans ce ver set: « Me voici, ô Dieu, pour faire Ta volonté ».
7 aspects et résultats pour le chrétien de la croix de Christ dans l’épître aux Galates.
1. RÉDEMPTION: « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous » (Gal. 3 : 13). « Dieu a envoyé Son Fils. .. afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi » (Gal. 4 : 4).
2. SUBSTITUTION: « Jésus-Christ s’est donné Lui-même pour nos péchés » (Gal. 1 : 4).
3. IDENTIFICATION: « Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2: 20).
4. EMANCIPATION: « La croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, comme moi je le suis pour le monde » (Gal. 6: 14).
5. SÉPARATION: « Ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Gal. 5 : 24-25).
« Jésus-Christ s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle mauvais » (Gal. 1 : 4).
6. PERSÉCUTION : « Ils vous contraignent à être circoncis, seulement dans Il but de ne pas être persécutés à cause de la croix de Christ. (Gal. 6 : 12)
7. GLORIFICATION: « Loin de moi de chercher ma gloire ailleurs que dans la croix de notre Seigneur Jésus-Christ »(Gal. 6 : 14).
En résumé, nous pouvons dire que la croix de Christ est la sûre base de toutes les bénédictions du croyant. Elle est le trait d’union entre Dieu et l’homme, le seul lieu où ils puissent se retrouver. Elle est aussi l’endroit où Sa justice et Son amour se sont rencontrés parfaitement en faveur de l’homme pécheur. La croix représente donc pour nous la mort de Christ à notre place et le salut de notre âme accompli une fois pour toutes en notre faveur par Jésus.
7 grands « Je sais » de la Bible.
1. CONVERSION: « Je sais une chose, c’est qu’avant j’étais aveugle et que maintenant je vois » (Jean 9 : 25).
2. CONSTATATION: la vieille nature mauvaise: « Je sais qu’en moi… il n’habite aucun bien » (Rom. 7 : 18).
3. DÉPENDANCE DE DIEU: « Je sais, Eternel, que la voie de l’homme ne dépend pas de lui et il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de diriger ses pas » (Jér. 10: 23).
4. CERTITUDE DU SALUT: « Je sais que mon Rédempteur est vivant » (Jov 19: 25).
5. CERTITUDE DU BONHEUR POUR LE CROYANT: « Je sais, moi, que le bon heur est pour ceux qui craignent Dieu » (Ecc. 8: 12).
6. CERTITUDE DE LA TOUTE PUISSANCE DIVINE, RÉSULTAT DE L’ÉPREUVE : « Je sais que tu peux tout, et qu’il est impossible de faire obstacle à Tes desseins » (Job 42 : 2).
7. CERTITUDE FINALE, CONCLUSION D’UNE VIE DE CHRÉTIEN DEVANT LA MORT: « Je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a le pouvoir de garder mon dépôt jusqu’au grand jour » (2 Tim. 2 : 12).
Au sein d’une humanité inquiète, dans un monde où l’incertitude règne et ou l’homme se cherche lui-même, le chrétien sait d’où il vient et où il va. Le chrétien se meut dans une sphère de certitudes et témoigne de réalités qui demeurent éternellement.
Vue « d’en haut », l’Eglise est une pensée éternelle de Dieu matérialisée dans le temps. Comme Christ, qui est sa tête (Col. 1, 18) , elle n’a dans ce sens ni commencement, ni fin (Héb. 7, 3) .
Sur le plan historique, elle a été conçue, enfantée spirituellement du Saint-Esprit à la Pentecôte (Actes 1, 2) .Elle constitue le grand sujet des épîtres de l’apôtre Paul, dans lesquelles elle est présentée comme épouse de Christ, « Os de ses os et chair de sa chair », selon Eph. 5, 27-31. En Lui, elle est sainte, universelle et apostolique, parce qu’édifiée sur le fondement (c’est-à-dire l’enseignement) des apôtres et des prophètes (Eph. 2, 20) .
Considérée au travers des perfections de son Seigneur, la mesure de sa sainteté est celle même du Fils de Dieu (Héb. 2, 11) .Sa destinée, c’est un règne éternel aux côtés de Celui qui l’a rachetée du péché et de la mort au prix de Son sang et qui est en même temps le Créateur souverain de toutes choses. L’Eglise, c’est Jésus-Christ présent ici-bas dans ceux qui sont Ses membres.
D’une part, elle ne peut être confondue avec une dénomination particulière et, d’autre part, il n’est pas possible non plus de dire qu’elle est constituée par l’ensemble de tous ceux qui appartiennent à une église ou confession chrétienne. Cela apparaît clairement dans plusieurs passages de l’Ecriture montrant que l’Eglise de Jésus-Christ est composée de ceux-là seuls qui ont fait l’expérience de la nouvelle naissance (Jean 3) .Lors de ce fait, ils ont reçu l’Esprit.Saint qui est le lien unissant tous les vrais enfants de Dieu. Dans ce sens, la prière de Jean (17, 21) : « Que tous soient un » est déjà .parfaite. ment exaucée.
On entend souvent parler du « scandale des divisions », mais presque jamais du « scandale des unions coupables » et pourtant la Bible nous avertit à plusieurs reprises de ce danger redoutable, aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, voir: Deut. 22, 11 ; 23, 3; Jos. 23, 7 et 12; I Cor. 5, et Gal. 5. 9.
I Cor 6, 14-18 est particulièrement clair à cet égard: « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres , …C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai ».
La position biblique dans ce domaine consiste à tenir compte de l’exigence chrétienne de vérité et de séparation du mal et en même temps de la nécessité de manifester l’unité avec tous ceux qui par une conversion personnelle sont devenus membres de Christ.
Il est intéressant de remarquer à cet égard que c’est dans l’épître aux Philippiens, qui nous présente l’expérience de la vie chrétienne dans son expression la plus parfaite, que nous trouvons sept manifestations de l’unité chrétienne.
1. Avoir un même sentiment (chap. 2, 2 et 4, 2).
2. Un même amour (2, 2) .
3. Une même âme dans le combat (1, 27 et 2, 2).
4. Demeurer fermes dans un même esprit (1, 27)
5. Avoir une même pensée (2, 2 et 3, 15).
6. Marcher d’un même pas (3.16).
7. Soutenir le même combat (1, 30).
Ces sept manifestations de l’unité des chrétiens ont été comparées à un diamant à sept facettes que Jésus-Christ, la lumière, fait étinceler, ou encore à une roue à sept rayons dont Jésus est le centre, donnant la cohésion à l’ensemble.
En conclusion, nous sommes exhortés par l’apôtre Paul à professer la vérité dans la charité (Eph. 4, 15). Il n’est donc pas possible pour des croyants conséquents vis-à-vis de la Parole de Dieu de sacrifier la vérité révélée sur l’autel de l’unité, mais il n’est pas admissible non plus que des chrétiens se séparent pour des peccadilles ou simplement pour des motifs personnels. Il devient de plus en plus évident qu’il n’y a plus d’évangélisation efficace dam le monde moderne, si tous les chrétiens fidèles à l’enseignement biblique ne se donnent pas la main d’association dans tous les endroits où une campagne a lieu.
RAMOTH
RAMOTH, localité de Galilée, était bâtie sur le territoire de la tribu de Gad. Eusèbe l’a située près des rives de Jabbok, où l’ange de l’Eternel combattit avec Jacob. C’était une cité fortifiée et souvent attaquée, car elle se trouvait directement sur la route des invasions en provenance du nord, c’est-à-dire de l’Assyrie. RAMOTH signifie « Elévation, exaltation ». Nous voyons une remarquable image de Christ dans cette ville en butte à de féroces offensives des adversaires du peuple de Dieu. Aucune autre personne que Jésus n’a été autant l’objet de toutes les attaques imaginables; pourtant, nous savons que Dieu L’a souverainement élevé et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom (Phil 2,9).
Le jour vient où Il fera éclater l’Histoire humaine. Alors tous, y compris Ses adversaires, devront ployer les genoux devant Lui et confesser qu’Il est Seigneur. Son triomphe sera total et définitif. Ses ennemis Lui serviront de marchepied (Ps. 110, v. 1).
L’apôtre Paul écrivait à Timothée: « Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts » (2 Tim. 2, v. 8) .La foi chrétienne n’est pas qu’une philosophie ou le souvenir d’un Christ mort, mais bien plus que cela: la foi vivante en un Seigneur ressuscité, assis sur le trône de Dieu, mais en même temps très proche de nous, en vertu de Sa promesse: « Je suis avec vous tous les jours » (Matt. 28, v. 28) .
Il est à noter que dans la gloire, notre Sauveur remplit en notre faveur la fonction d’avocat auprès du Père, comme le mentionne Romains 8, v. 34 : « Christ est mort; bien plus Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu et Il intercède pour nous ». C’est un ministère puissant et efficace qui se poursuit pour chaque chrétien. Cela nous rappelle qu’il n’est aucune position dans laquelle se trouve un croyant, où il ne pourrait s’adresser à Dieu. par Christ, pour être secouru; à condition naturellement qu’il ait confessé le péché qui peut l’avoir mis dans cette situation. C’est Jésus qui a satisfait aux exigences de la loi et complètement effacé les fautes de ceux qui lui appartiennent et c’est encore Lui qui ferme la bouche de Satan, le grand accusateur (Zach. 3, v. 1-5) .
GOLAN
GOLAN, ville de Basan, fut construite dans le territoire de la demi-tribu de Manassé, au milieu des monts situés au nord du lac de Génésareth. C’était le refuge le plus au nord, à l’est du Jourdain.
GOLAN signifie « Joie ». Les anges annoncèrent la naissance de Jésus en disant: « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Luc 2, v. 10). Philippiens 4, v. 4 nous révèle que même si parfois le chrétien ne peut pas se réjouir dans les circonstances de sa vie, il peut toujours trouver sa joie en Christ: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ».
La joie est une conséquence de la réception de l’Evangile. Lorsqu’il fut annoncé par Philippe à Samarie, les textes bibliques précisent: « II y eut une grande joie dans cette cité » (Actes 8, v. 8) .
Il y a plusieurs sortes de joies dans l’Ecriture :
A) Celle du retour à Dieu; lorsque le fils prodigue revient, il y a alors de la joie pour lui-même et pour son père (Luc 15, v. 24) .
B) La joie dans la souffrance: « Réjouissez-vous dans la mesure même où vous avez part aux souffrances du Christ » (I Pierre 4, v. 12-13).
C) La joie liée à la marche chrétienne: « Christ. ..que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore. Et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, en remportant le prix de votre foi » (I Pierre 1, v. 9).
D) A la fin de sa vie, le chrétien a encore rendez-vous avec la joie, lors. qu’en ayant servi son Seigneur, il entend ces paroles: « Entre dans la joie de ton Maître » Matt. 25, v. 21) .
Quelle conclusion, lorsque nous arrivons à la fin de ces quelques remarques sur les six cités de refuge, de constater que le divin Inspirateur des Ecritures, le Saint-Esprit, a réservé la cité de la joie comme point final. Cela nous rappelle les paroles de Jésus-Christ en Jean 15, v. 11 : .« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie ». Cela nous montre, une fois de plus, que rien dans la Parole de Dieu n’est laissé au hasard et que même les éléments qui pourraient paraître les moins importants sont à leur exacte place dans le temple de la révélation, la Bible.
Dans un monde lancé dans une recherche forcenée de bonheur, les chrétiens doivent faire entendre leur voix et proclamer que la vraie joie est en Christ et ne peut être trouvée véritablement qu’en Lui.
Ayant considéré six aspects de la Personne du Fils de Dieu, révélés au travers des cités de refuge, nous trouvons notre conclusion dans une pensée de J.-N. Darby: « Le Seigneur Jésus est en Lui-même le résumé de toutes les beautés et de toutes les perfections possibles. Plus nous Le connaissons et plus nous savons qu’Il est tout ».
HEBRON. C’est une des plus anciennes cités de Canaan. Elle se trouve dans une vallée de la région montagneuse de Juda, au sud du pays. Il est écrit au livre des Nombres (chap. 13, v, 22) qu’elle fut bâtie 7 ans avant Tsoan, ville d’Egypte. La caverne de Macpéla, tombe des patriarches, est située dans cette région (Gen. 23, v. 20) .David y fut oint roi sur Israël (2 Sam. 2, v. 4) . C’est sans doute aussi dans cette contrée que Jean-Baptiste grandit et fut formé par Dieu, avant son ministère, qui consista à ouvrir la voie au Fils de Dieu (Luc 1, v. 39 et 80).
HEBRON se traduit par « communion ». Jésus est la vraie échelle de Jacob. Il a réconcilié par Son oeuvre à la Croix toutes choses avec Lui-même (Col. 1 , v. 20). « Nous qui étions loin avons été rapprochés par le sang de Christ » (Eph. 2, v. 13) .Nous sommes vus comme déjà « assis dans les lieux célestes» (Eph. 2, v. 6) .
Notre proximité de Dieu, dans ce sens, ne pourra jamais être plus grande qu’elle l’est déjà en Christ. Il est aussi vrai que toute la puissance de Satan s’exerce essentiellement en vue de nous empêcher de vivre de Jésus-Christ et de jouir de toutes les bénédictions que nous avons en Lui.
Pour ce qui concerne le travail que nous accomplissons pour Lui, il est important de garder présent à l’esprit que ce qui compte par-dessus tout, ce n’est pas tellement de faire beaucoup pour notre Maître, que beaucoup avec Lui. Lorsque notre communion avec Dieu est rompue par un péché, il faut alors le confesser immédiatement et l’abandonner. L’intimité avec Lui est aussitôt rétablie. « Notre communion est avec le Père et avec Son Fils Jésus-Christ ». « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité 175. (I Jean 1, v. 3 et 9) .
Si la Croix du Sauveur nous a rétablis dans la faveur du Tout-Puissant elle nous a, en même temps, unis pour l’éternité à tous ceux qui sont sauvés, de toutes races, peuples et langues (Apoc. 5, v. 9). L’unité des vrais croyants n’est donc pas à faire, puisqu’elle a été scellée il y a deux mille ans au Calvaire. Nous avons toutefois à la vivre et à réaliser tout ce qu’elle implique pratiquement pour nous maintenant. Billy Graham a dit: « Plus les hommes sont près de la Croix de Christ et plus ils sont près les uns des autres ».
A) Christ est le « Rocher des siècles » d’Esaïe 26, v. 4, la forteresse sûre dans l’adversité et les difficultés de toutes sortes. Par la foi, en Lui, nous sommes. plus que vainqueurs. et nous pouvons faire nôtres les paroles de David victorieux de ses ennemis: « L’Eternel est mon rocher, ma forteresse et mon libérateur! Mon Dieu est le roc où je trouve un refuge. Mon bouclier, mon puissant Sauveur » Ps. 18, v. 3.
B) Face aux tentations mauvaises, c’est Lui encore qui est le refuge: » Le nom de l’Eternel est une forte tour; le juste y court et s’y trouve en une haute retraite » Prov. 18, v. 10.
C) Dans les temps de persécution: « L’Eternel sera une haute retraite pour l’opprimé… dans les temps de détresse » Ps. 9, v. 9.
D) Enfin, Il est le refuge suprême pour le chrétien placé en face de la mort. Le Prince de la Vie l’a vaincue et elle ne doit plus être maintenant un objet de terreur pour le croyant, mais au contraire comme une servante qui le conduit plus haut. Elle n’est pas une fin, mais un commencement; la porte d’entrée dans une éternité bienheureuse, sachant « qu’il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rom. 8, v. 1).
De la part de nos lecteurs
Votre cahier d’études bibliques est en bénédiction dans nos assemblées. Je suis actuellement pasteur stagiaire dans les églises des départements de l’Aisne et du Nord. J’y diffuse votre cahier. Il y a de nombreuses demandes de jeunes qui ont une réelle soif d’approfondir leur connaissance dans la Parole de Dieu. Avec mes remerciements et toute ma sympathie en Jésus- Christ, Celui qui revient bientôt.
Dans le livre de Josué au chapitre 20, v. 1 à 9, nous voyons que Dieu s’est adressé à Josué, pour que les Israélites établissent les villes de refuge dont Il avait parlé précédemment à Moïse (Nomb. 35 v. 9-11 et Deut. 4 v. 41-43); trois étaient situées à l’est du Jourdain et trois à l’ouest.
Toute personne en Israël ayant commis un crime involontairement était exposée à la vengeance du plus proche parent de la victime, qui était en droit de la tuer. La seule possibilité d’échapper à la mort consistait à se réfugier au plus vite dans une des cités dont il est question dans ces passages de la Bible.
Nous trouvons là une image remarquable de ce que Christ est pour tout homme. Par le péché, nous sommes voués au châtiment de Dieu, mais si nous acceptons Jésus comme notre Sauveur, nous sommes alors définitivement à l’abri et cela d’une façon encore plus totale que l’homicide, car par Jésus-Christ nous avons obtenu le pardon de tous nos péchés, alors que seuls ceux qui avaient tué par mégarde pouvaient se réfugier dans ces localités.
Ces villes de refuge sont comme un diamant, dont chaque face nous révèle un aspect de la personne du Fils de Dieu.
Kedes
Kedes est située au nord de la Palestine, dans le territoire de la tribu de Nephtali. Le nom de cette cité signifie «saint». L’auteur de l’épître aux Hébreux peut écrire de Christ: «Un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs» (Héb. 7, v. 26). Sa sainteté était si évidente qu’Il a été le seul homme qui a pu dire lors d’une controverse: «Qui est celui qui me convainc de péché?» (Jean 8, v. 46).
Les démons eux-mêmes s’écriaient: « Tu es le Saint de Dieu» Marc 1 , v. 24. L’évangile de Luc nous Le présente comme l’homme saint et parfait dans tous Ses actes. Dans la gloire, Il est encore «Le saint, le véritable» (Apoc. 3, v. 7).
La totale sainteté de Christ a au moins deux conséquences pratiques pour nous.
A) Non seulement le Sauveur a lavé tous les péchés de ceux qui croient en Lui, par Son sacrifice à la Croix, mais Il nous a encore revêtus de Sa justice. Si donc nous sommes en Lui, Dieu nous considère saints, comme l’est son Fils (Héb. 2, v. 11). «II nous a été fait sagesse de la part de Dieu, justice et sainteté et rédemption» (1 Cor. 1, v. 30).
Quelle paix pour le croyant de pouvoir dire: «Ma sainteté c’est Jésus-Christ», sachant que «Dieu est justice en justifiant celui qui est de la foi de Jésus».
B) Jésus est aussi notre parfait modèle et l’Ecriture nous invite à maintes reprises à L’imiter (Héb. 12, v. 2), à vivre comme Lui a vécu. Il a été sur cette terre Dieu pour l’homme, afin de faire de nous des hommes pour Dieu. Vivons chaque jour dans Sa communion pour être remplis de Lui et qu’Il puisse agir pleinement au travers de nous.
Souvenons-nous que l’Eglise, c’est Jésus-Christ présent ici-bas dans et par ceux qui sont à Lui. C’est à la fois notre privilège et notre responsabilité.
Sichem
Sichem est bâtie à l’extrémité d’une vallée, au milieu des collines d’Ephraïm. D’un côté se dresse le mont Ebal et de l’autre le mont Garizim, d’où les bénédictions et les malédictions de la loi furent proclamées à Israël (Deut. 11, v. 29; 27, v. 12-13). Cette localité est mentionnée pour la première fois dans la Bible en Gen. 12, v. 6-7. Abraham y dormit et y dressa son premier autel. C’est aussi dans cette région qu’a eu lieu le dialogue de Jésus avec la femme samaritaine, rapporté au chap. 4 de l’évangile de Jean.
Cette ville s’appelle maintenant Naplouse. Elle est actuellement située dans la partie de la Jordanie occupée depuis juin 1967 par Israël.
Sichem signifie «épaule». A) Nous remarquons qu’en Esaïe 53, v. 4, Il était dit prophétiquement de Jésus: «Certainement Il a porté nos péchés et s’est chargé de nos douleurs». En Luc 15, v. 5, le Bon Berger, lorsqu’il a trouvé Sa brebis perdue», la met sur Ses épaules tout joyeux».
Dans le livre de l’Exode au chap. 28, v. 12, 21, 29 et 30, nous voyons dans le sacrificateur portant sur son coeur les noms des fils d’Israël gravés sur 12 pierres précieuses une belle image de Christ portant chaque croyant devant Dieu. Le texte biblique précise «II portera les noms, en souvenir, devant l’Eternel, sur ses deux épaules».
Moïse a dit en Deut. 1, v. 31 en rappelant au peuple ce qu’avait été la traversée du désert: «Tu as vu que l’Eternel, ton Dieu, t’a porté, comme un homme porte son fils, pendant tout le trajet que vous avez parcouru». Tout cela était vrai, malgré les nombreux et graves péchés commis.
La grâce divine n’a ni bornes, ni limites. Si coupables que nous soyons, en dépit de tout, Dieu est amour à notre égard. Cette grâce nous précède dans le chemin de la vie chrétienne, elle est une source intarissable, toujours fraîche et désaltérante.
B) Jésus est le sûr fondement d’Esaïe 28, v. 16, la pierre d’angle sur laquelle repose tout l’édifice de l’Eglise (1 Pier. 2, v. 4-8). Esaïe 9, v. 6 déclare que «Le gouvernement est sur Son épaule» et Col. 1, v. 17 nous révèle un Christ à l’échelle cosmique: «Toutes choses (l’univers tout entier) subsistent par Lui». L’Eglise et le cosmos reposent sur Lui.
Il a été l’homme «doux et humble de coeur», mais Il était en même temps le Dieu si grand que «Les cieux des cieux ne peuvent le contenir» (1 Rois, 8 v. 27). Il a été aussi grand dans Son abaissement volontaire qu’Il l’est dans Sa gloire éternelle.
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