PROMESSES
Lorsqu’une armée va partir en guerre, les soldats qui la composent reçoivent d’abord un « ordre de marche ». De même, les disciples, et au travers d’eux tous les chrétiens, ont reçu un « ordre de marche » du Chef suprême, Jésus-Christ. Il se trouve dans l’évangile de Matthieu, au chapitre 28, versets 16 à 20. Ce commandement ultime et impératif de notre divin Maître avant son ascension auprès du Père comporte quatre fondements théologiques très importants. Il nous dit d’aller et d’annoncer l’évangile en fondant notre mission sur quatre bases désignées dans le texte par les mots « tout » et « tous ».
« Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : TOUT pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre ».
C’est là la dimension dynamique de l’ordre du Seigneur. Cette parole nous rappelle que « Christ est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement » (Ro. 9: 5). Il nous envoie dans le monde en nous assurant de la réalité de Son pouvoir absolu pour l’accomplissement de la tâche qu’il nous confie. Nous pouvons donc évangéliser en répondant à son ordre: « Allez », dans une foi totale, en réalisant que malgré les apparences parfois trompeuses, toutes choses sont dans sa main puissante.
« Faites de TOUTES les nations des disciples ». Cette phrase exprime la dimension universelle de notre activité. Aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul écrit: « La parole du Seigneur a retenti de chez vous… en tous lieux » (I Th. 1 : 8). Peut-on en dire autant de nous ou de notre communauté ?
Certes, on ne peut être partout à la fois et chacun doit témoigner là où le Seigneur de l’église le place, mais nous devons constamment avoir la pensée d’être de ceux qui « font des disciples » pour Christ. Par la prière, nous pouvons nous déplacer et être actifs sans être limités par l’espace et avoir une intercession vraiment universelle.
Les résultats de Son oeuvre de salut proclamée sur toute la terre sont rendus visibles en Ap. 5: 9b: « Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langues de tout peuple et de toute nation ».
« Enseignez-leur à observer TOUT ce que je vous ai prescrit ». Nous découvrons ici la dimension didactique ou d’enseignement qui comprend à la fois la dogmatique et l’éthique. il faut s’en tenir strictement à tout ce que Jésus a enseigné quant à la doctrine et à la vie.
Il est toujours dangereux d’insister trop exclusivement sur un aspect de la Révélation aux dépens du reste. Les grandes hérésies contre lesquelles l’église chrétienne a eu à lutter au travers des siècles sont souvent parties d’une vérité dont l’on a fortement exagéré l’importance au détriment d’autres côtés de la pensée de Dieu. Finalement, la vérité même dont on se réclame est totalément déformée et l’on s’égare.
Que le Saint-Esprit nous donne d’être des chrétiens équilibrés en toutes choses !
« Je suis avec vous TOUS les jours, jusqu’à la fin du monde ». C’est ici la dimension chronologique, eschatologique, laquelle va Jusqu’à la fin du monde.
De nombreux signes nous montrent que nous allons vers la fin. L’esprit d’intolérance contre les croyants se manifeste de plus en plus. De nombreux disciples de Jésus souffrent et meurent à cause de leur foi, mais nous avons l’assurance que même au dernier jour, Lui, le Maître de l’histoire, sera là !
Quels que soient les chemins par lesquels nous aurons à passer, nous savons que notre Seigneur sera tout proche de nous, même si, pour un temps, comme nous le lisons en Ap. 13: 7, l’Ennemi pourra faire la guerre aux saints et les vaincre. Le temps vient où au Nom de Jésus tout genou fléchira dans tout l’univers et toute langue confessera qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
En attendant, nous avons été « sauvés pour servir » et la Parole de Dieu nous dit: « Prêchez l’Evangile à toute créature ». Paul déclarait : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile » (I Co. 9:16); qu’en est-il de nous ? Que le Seigneur nous donne une oreille attentive à son ordre suprême et à l’avertissement des Ecritures qui nous interpellent en affirmant: « Si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je redemanderai son sang de ta main. Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme » (Ez. 33: 8-9).
Le sang versé par notre divin Sauveur a au moins 7 résultats bénis pour le chrétien. A ceux-là sont liés 7 titres glorieux de Christ, ainsi que nous le verrons ci-après.
1. « En Lui (Jésus) nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés ». Quel bonheur de savoir que nous sommes des pécheurs pardonnés, justifiés par l’oeuvre impérissable de celui qui s’est donné pour nous. Dans cette perspective, il est notre Sauveur et nous pouvons nous réjouir de ce « qu’il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Lui », d’après Ro. 8: 1. 2. « Celui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Ap. 1: 5). « Par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Es. 53 : 5). L’âme humaine est si gravement malade que dans la pensée de Dieu, elle est déjà virtuellement morte. En vertu toutefois du sang versé à la croix du Calvaire, elle peut être régénérée, guérie et sauvée. Dans ce sens, Jésus est le Grand Médecin envoyé de Dieu et son oeuvre est le remède divin pour une humanité atteinte de la maladie mortelle du péché. 3. « Vous avez été rachetés de votre vaine conduite… par le sang précieux de Christ » (I Pi. 1 : 18-19). « Tu as acheté pour Dieu, par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation » (Ap. 5: 9). L’homme était esclave de Satan, captif de ses passions. Il a fallu les souffrances et la mort du Fils éternel de Dieu pour que la justice du Père Saint soit satisfaite. Le prix énorme de notre rachat a été payé. Christ a bu la coupe des douleurs et de la malédiction (Mt. 26 : 39), et maintenant il nous offre la coupe de la délivrance et de la bénédiction (I Co. 10: 16). Ici, le caractère de Jésus est celui du Rédempteur. 4. « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn 6 : 56). Il faut s’approprier personnellement – « manger et boire » – Christ et son oeuvre, de telle sorte qu’ils fassent vraiment partie de nous-mêmes. Lors de l’institution de la Pâque, dans le chapitre 12 du livre de l’Exode, le verbe « manger » est répété 7 fois en rapport avec l’agneau qui devait être sacrifié. La foi qui sauve n’est pas seulement une conviction intellectuelle, mais une adhésion totale de l’être entier. Dans la communion de « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde », nous recevons vie et forces spirituelles. Ainsi, l’homme nouveau créé en Christ peut croître et se fortifier. 5. « Nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » (I Jn 1 : 7). « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus- Christ »(I Jn 2: 1). N’est-il pas merveilleux de savoir que Christ est mort aussi pour nos péchés de chrétiens! Il est maintenant notre Souverain Sacrificateur et Avocat auprès du Père et il plaide pour nous, alors que Satan nous accuse. Nous savons toutefois que c’est le Seigneur qui a le dernier mot (voir Za. 3: 1-5) , car il a accompli l’expiation de nos fautes à la pleine satisfaction de Dieu. 6. « L’accusateur des frères (Satan) a été précipité; et eux l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et de la parole de leur témoignage » (Ap. 12 : 11). Il y a victoire pour tout chrétien qui se met à l’abri du sang de Jésus (Ex. 12: 13) et témoigne hardiment de lui, même si cela implique difficultés ou persécutions. Emparons-nous donc pratiquement de la victoire remportée à la croix par Christ sur toutes les puissances des ténèbres. Dans cette perspective, il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. 7. « Ayant donc frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile »(Hé. 10: 19). « A cause de ceci le Père m’aime, c’est que je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même ». O ! merveille de l’amour divin qui nous réconcilie avec le Père et nous donne un accès direct jusqu’à lui en vertu du sang versé de Christ. Nul ne pouvait lui prendre sa vie, mais il l’a donnée librement. Le Fils de Dieu qui était lui-même la Vie meurt également « pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11 : 52). Nous sommes appelés désormais à porter du fruit à sa gloire. Si Dieu a donné son Fils unique pour nous sauver (Jn 3: 16), nous sommes exhortés par la Parole de Dieu à donner maintenant notre vie pour nos frères dans la foi (I Jn 3 : 16).Au jour où Adam désobéit à la voix du Créateur, une rupture se manifesta dans notre petit univers. L ‘homme fait usage de son droit de créature libre: il choisit. Dès ce moment, la race humaine entière est contaminée par un virus tenace, nommé « péché ». Les fruits de ce choix se font remarquer jusqu’à ce jour. Pourtant, le Créateur pouvait dire à Israël, en une semblable occurence (De. 30 : 11) : « Le commandement que je prescris aujourd’hui n’est certainement pas au-dessus de tes forces et hors de ta portée ». Mais l’homme n’a pas obéi (voir Ge. 4 : 6, 7); au contraire, il continue.
Dans les ch. 6 à 8 de l’épître aux Romains, que nous voulons parcourir pour y étudier la base du baptême chrétien, nous trouvons ce mot « péché ». Comme autrefois, aujourd’hui l’homme demeure asservi au péché; il en est même l’esclave. « Nul n’est juste devant Dieu » (Ec. 7: 20). I1 demeure dans le « mal »; une force l’y maintient – il ne peut, seul, y renoncer ou en sortir.
On appelle ce virus « le péché originel ». Dans les chapitres désignés ci-dessus, il est rendu par deux formes. Au singulier, « péché » caractérise cette maladie dans son ensemble. Au pluriel « péchés » désigne les mauvais fruits de cette maladie: fautes, crimes, désobéissances, etc. (voir Ex. 20: 12-17; Ro. 1 : 28-30; Ga. 5: 17-21 et d’autres encore), en fait toute résistance aux lois divines.
« Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Ro. 13: 14).
« Vous, tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Ga. 3: 27). Que signifie concrètement « être revêtu » de Christ ?
1. La Bible dit (Za. 3: 4): « Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête ».
Si l’oeuvre de Jésus à la Croix a pour effet de purifier de tout péché celui qui se repent et met sa confiance en Christ, elle a encore pour résultat glorieux de revêtir le croyant de la justice et des perfections du Fils de Dieu.
Pour illustrer cette profonde vérité, nous pourrions prendre l’exemple de quelqu’un qui porte des lunettes colorées en brun. Tout le paysage sera alors, pour cette personne, teinté de brun, parce que vu au travers de ses lunettes. Pour ce qui nous concerne, nous pouvons dire que les « lunettes » par lesquelles Dieu nous voit portent le nom de Jésus n’est-ce pas merveilleux ? C’est là ce qui nous rend agréables à Ses yeux.
2. Il est écrit (Es. 32: 2): « Il y aura un homme (Christ) qui sera comme une protection contre le vent et un abri contre l’orage, comme des ruisseaux d’eau dans un lieu sec, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays aride » (trad. Darby).
Le vêtement nous protège du froid, des intempéries et de l’ardeur du soleil. Christ est en tout temps et en toutes circonstances Celui qui répond pleinement à tous nos besoins. Il est le protecteur parfait de l’enfant de Dieu, sa vraie cité de refuge.3. L’habit embellit et corrige les défauts corporels.
Ainsi, des premiers chrétiens: « on les reconnaissait pour avoir été avec Jésus » (Ac. 4: 13). Dans la communion avec Christ, « nous sommes transformés en Son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur » (II Cor. 3: 18). C’est le chemin de la sanctification.4. Le vêtement différencie le soldat ou le gendarme des autres gens.
De même, Christ nous différencie et nous sépare d’un monde pécheur et perdu, dans lequel nous sommes toutefois appelés à vivre pour Lui et à Sa gloire. La Parole de Dieu nous rappelle en II Cor. 6 : 16-17 : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ».
« C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai ».
Un christianisme politique ?
Les deux disciples d’Emmaüs déclarent en Luc 24 : 20-21 : « Nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié. Or nous, nous espérions qu’il était celui qui doit délivrer Israël ». Ils attendaient une délivrance politique, alors que Jésus avait dit: « Mon royaume n’est pas de ce monde ».
Aujourd’hui comme alors, la confusion des plans spirituel et politique a pour résultat un sentiment profond d’échec et de tristesse. Le remède à cette vision erronée est une meilleure connaissance des Ecritures, par lesquelles Jésus s’est alors révélé à ces deux hommes découragés et leur a expliqué le plan de Dieu. Il est alors écrit: « Commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Ecritures, les choses qui le concernent ». La conséquence d’une juste compréhension du niveau auquel se situe le salut de Dieu en Christ dans la dispensation de l’église (dont les bénédictions sont avant tout célestes) est indiquée par ces paroles des disciples alors transformés et heureux: « Leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent. Et ils dirent: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait. et qu’il nous ouvrait les Ecritures ? ». La connaissance biblique et la soumission à la Parole de Dieu transforment la déception en courage et amènent à proclamer joyeusement le message de la résurrection de Christ, comme l’indique la suite du texte inspiré: « Se levant à l’heure même, ils s’en retournèrent à Jérusalem… disant: Le Seigneur est réellement ressuscité ».
ce message de la résurrection a d’ailleurs des implications profondes pour les croyants dans leur vie de famille, d’église et de citoyens chrétiens.
Un christianisme peureux ?
Nicodème, sans doute par peur d’être vu, vient de nuit à Jésus pour lui parler (chap.3 de l’évangile de Jean). Plus tard, au chap. 7 du même livre, il tentera une timide intervention en faveur de Christ. Devant la brutale réaction des pharisiens, il n’insistera pas. Enfin, au chap. 19 de cet évangile, on le retrouve après la crucifixion de Jésus avec Joseph d’Arimathée, « disciple de Jésus en secret », alors que « le soir était venu » (selon Matt. 27 : 57). Ils mettent le corps du Seigneur dans un sépulcre neuf situé dans un jardin; ils l’embaument et le lient de bandelettes. Il ne sera plus question de ces deux personnages dans la suite. Le christianisme peureux de ces hommes est à l’image de la tâche qu’ils ont accomplie. N’ayant pas voulu prendre ouvertement et fermement position pour le Christ vivant, ils mettront au tombeau un Sauveur mort. La Bible dit: « Si de ta bouche tu affirmes devant tous que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ramené de la mort à la vie, tu seras sauvé. Car l’homme croit dans son coeur et Dieu le rend juste devant lui » (Rom. 10: 9-10).
Confessons-nous fidèlement notre foi ou sommes-nous des lâches qui ne témoignent pas ouvertement de Christ devant ceux qui nous entourent ? Si tel est le cas, il faudrait alors se souvenir de la parole solennelle du Fils de Dieu qui a déclaré: « Quiconque me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, moi je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux » (Matt. 10: 32-33).
Un christianisme sans Dieu ?
Beaucoup de chrétiens souffrant de la théologie dite « moderniste » OU « libérale » disent comme Marie-Madeleine autrefois: « On a enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où on l’a mis » (Jean 20: 13). Le Christianisme est fondé sur des faits objectifs, – la conception par le Saint-Esprit, la naissance, la vie parfaite ici-bas, la mort expiatoire, la résurrection corporelle et l’ascension de Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu -. On ne peut être chrétien et nier l’un de ces faits. Aux théologiens incrédules de son temps, les sadducéens, qui ne croyaient « ni à la résurrection, ni aux anges, ni aux esprits », Jésus a dit: « Vous errez, ne connaissant pas les Ecritures, ni la puissance de Dieu » (Matt. 22 : 29). Devant la mise en doute subtile ou grossière de la Bible, qui seule est infaillible, le chrétien répond par l’affirmation de sa foi et la réalité d’une vie transformée par la vérité révélée. A l’insinuation diabolique: « Dieu a-t-il vraiment dit ? », le chrétien répond par le « Il est écrit » de Jésus en Matthieu 4 et Luc 4.Un christianisme « religion » ?
luc 23 : 26 nous parle d’un certain Simon, Cyrénéen, qui venait des champs et qui a été chargé de porter la croix de Jésus. N’avons-nous pas là une image frappante de celui qui se fatigue à porter le poids d’une religion, sans avoir expérimenté pour lui-même la libération que donne Je Sauveur ? Le vrai christianisme n’est pas une religion, mais d’abord une Personne, celle de Christ. Le plan de Dieu est la création d’un homme nouveau par la nouvelle naissance. La philosophie, les idéologies de notre temps ou les religions humaines n’ont jamais transformé fondamentalement qui que ce soit au niveau de sa nature profonde pécheresse; seul Christ le fait, en accomplissement de la promesse divine que nous trouvons en Ezéchiel 36 : 26-27 : « Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ;… je mettrai mon Esprit au dedans de vous et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, que vous les gardiez… et les pratiquiez ».Un christianisme de domination ?
Il est illustré par l’attitude de Pierre qui lors de l’arrestation de Jésus tire l’épée, frappe un homme et lui coupe une oreille. Jésus désapprouve alors son geste, accomplit un miracle en recollant son oreille et ordonne à Pierre de remettre son épée au fourreau (Jean 18: 10-11). Le christianisme, terriblement persécuté notamment au début de son histoire, est devenu à son tour persécuteur; or Jésus a formellement condamné la violence et a manifesté le caractère d’un agneau sans défense.
L’homme est plus désireux de régner, même au nom de Christ, que de servir Dieu et ses frères! Nous sommes appelés à être les imitateurs de Jésus qui a dit: « Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Mc 10: 45).
Un christianisme sans la puissance du Saint-Esprit ?
C’est celui que vécurent pendant 10 jours les disciples, entre l’Ascension et la Pentecôte. Dans les Actes des Apôtres, au chap. 1, v. 12 à 26, nous les voyons attachés à la chambre haute qui leur rappelait tant de souvenirs liés à la présence du Seigneur au milieu d’eux. Ils prient dans ce lieu, et Pierre y prêche sur la perdition de Judas… Ils avaient certes reçu de Christ l’ordre d’attendre la venue de l’Esprit promis et leur cas est particulier. Pour nous, le Saint-Esprit nous est donné lors de notre nouvelle naissance : « Ayant cru, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse »(Eph. 1 : 13).
Il est toutefois intéressant de remarquer que lorsque l’Esprit de Dieu sera venu avec puissance à la Pentecôte, ils sortiront alors de la chambre haute pour témoigner dans la puissance de cet Esprit. On continuera bien sûr à se rassembler, mais en connaissant alors l’Evangile comme la dynamite de Dieu! Le Saint-Esprit est la vie de l’Eglise. Il est semblable à l’huile dans une lampe. Vide, elle sera un ornement, peut-être beau, mais inutile. Pleine d’huile, elle va éclairer et répandre de la chaleur. Si dans une joyeuse obéissance à la Parole de Dieu, nous réalisons l’exhortation de Paul dans l’épître aux Ephésiens, au chap. 5, v. 18: « Soyez rem. plis de l’Esprit », alors notre christianisme sera authentique et contagieux. Au travers de ce christianisme vrai, Christ sera glorifié. des personnes seront sauvées et affermies dans la foi, et nous serons nous-mêmes bénis en proportion directe de notre obéissance à la volonté révélée de Dieu.
Le chemin qui conduit de la perdition de l’âme à l’heureuse certitude d’être sauvé peut être divisé en six étapes.
La première s’appelle LE FAIT DU PÉCHÉRom.3 : 23: « Il n’y a pas de différence entre les hommes, car tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Le mal est un fait terrible et évident. A quelqu’un qui nierait qu’il est pécheur, il suffirait de suggérer d’inscrire toutes ses paroles et pensées les plus secrètes d’un jour sur une grande feuille de papier qu’il devrait montrer à chacun. Nul doute qu’il serait pour le moins gêné d’avouer à tous certaines paroles ou pensées et qu’il se rendrait compte de son véritable état.
La seconde est la CONSÉQUENCE DU PÉCHÉRom. 6 : 23 : « Le salaire du péché c’est la mort ». Il n’est pas de lieu sur la terre où les hommes ne meurent pas. La mort physique est le signe visible de la réalité invisible de la mort spirituelle causée par le péché, la désobéissance aux commandements de Dieu. La mort spirituelle est une chose terrible qui équivaut à être éternellement séparé de Dieu et à connaître Son jugement et Sa colère.
La troisième consiste à réaliser que LE PÉCHÉ A ÉTÉ PORTÉ PAR CHRIST ET QU’IL EN A SUBI LE CHATIMENT A NOTRE PLACERom. 5 : 8 : « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous ». Lors de la deuxième guerre mondiale un serviteur de Dieu vit un père de famille qui allait être fusillé. Il s’avança alors, prit sa place et mourut. De même, Jésus a reçu la punition que nous avions méritée pour les fautes que nous avons commises contre Dieu et nos frères. Dieu a démontré que le sacrifice de Son Fils unique était pleinement suffisant pour notre salut en Le ressuscitant trois jours après qu’Il ait péri.
La quatrième implique LA NÉCESSITÉ DE LA REPENTANCEActes 17 : 30 : « Dieu ordonne maintenant à tous les hommes en tous lieux de se repentir ». – Luc 13 : 3 : « Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de la même manière ». Vous devez regretter sincèrement vos fautes, demander pardon à Dieu, en décidant fermement de lui confier votre vie et de marcher dorénavant avec Lui. Ceci est une condition essentielle de votre salut.
La cinquième est LA RÉCEPTION DU SALUTApoc. 3 : 20 : Jésus dit: : « Je me tiens à la porte (de votre coeur) et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi (c’est-à-dire, nous aurons un contact vivant et personnel) l’un avec l’autre). Certaines personnes croient que Christ a existé, de la même façon qu’ils croient que des grands personnages de l’histoire ont vécu, par exemple Napoléon. Cette sorte de foi n’est pas la vraie Foi. La Foi biblique, celle qui sauve, crée entre vous et Jésus-Christ une communion profonde et réelle parce qu’Il vit alors dans le Ciel et dans votre, coeur.
Si vous ne l’avez encore jamais fait, demandez maintenant à Dieu d’effacer toutes vos fautes par le sang que Jésus a versé sur la Croix pour vous et demandez à Christ d’entrer dans votre coeur.
La sixième est LA CERTITUDE DU SALUTI Jean 5 : « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans Son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, AFIN QUE VOUS SACHIEZ QUE VOUS AVEZ la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
Lorsque vous avez demandé à Christ d’entrer dans votre vie, vous devez croire qu’Il a répondu à votre prière, selon Sa promesse, et Lui dire merci. Si vous deviez mourir dans l’instant qui suit, seriez-vous sûr d’aller dans la bienheureuse présence de Dieu ? Si vous avez reçu Jésus dans votre existence, alors vous pouvez et devez avoir cette merveilleuse certitude, car c’est Dieu Lui-même qui vous assure dans Sa Parole, la Bible, que vous avez alors la vie éternelle et que vous devez le savoir. Il ne s’agit donc pas pour vous de vous SENTIR sauvé, mais simplement de CROIRE ce que la Bible vous dit.
Il est certes nécessaire de ne pas en rester là. Votre âme doit être nourrie chaque jour. Après votre conversion à Jésus-Christ, vous êtes semblable, dans le monde spirituel, à un bébé qui vient de naître. Votre être intérieur a besoin d’être nourri quotidiennement de Jésus au travers des Saintes Ecritures et il est indispensable de prier aussi chaque jour, car la prière est à votre âme ce que la respiration est à votre corps. Ce sera votre dialogue avec Dieu; Il vous parlera par Sa Parole, la Bible, et vous Lui parlerez par la prière.
Allez de l’avant en servant Christ, en témoignant de ce qu’Il a fait pour vous à ceux qui vous entourent et souvenez-vous en toute circonstance de la promesse qu’Il a donnée aux croyants, valable partout et toujours, « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mat. 28 : 20).
Un père de famille demandait un jour à son fils, qui venait de lire une page de l’Ancien Testament, s’il avait trouvé Christ dans sa lecture le fils lui répondit : non. Le père alors reprit et lui dit : « Relis, car tu as sans doute mal lu ! » Cette petite histoire illustre une vérité profonde et importante, c’est que Jésus est la clé de toute la Bible. Il n’est pas possible de comprendre vraiment l’Ancien Testament autrement qu’au travers de Christ, qui y est annoncé de plusieurs manières. Il est question de Lui, de Sa vie, de Son oeuvre et des résultats de celle-ci, de Sa première et de Sa seconde venues dans plusieurs prophéties. Il est encore présenté par divers symboles ou images. Les sacrifices de l’ancienne Alliance parlaient par avance du parfait sacrifice de « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».
Des personnages de l’Ancien Testament symbolisent des réalités spirituelles pleinement révélées dans le Nouveau Testament. À cet égard, l’apôtre Paul écrit, par exemple, dans l’épître aux Galates (Gal. 4:22-31), qu’Agar représente l’ancienne Alliance et Sara est un type de la nouvelle Alliance. De même, on peut discerner dans la vie d’hommes de Dieu de l’Ancien Testament des types de Christ, et le patriarche Joseph est un de ceux-là. Il vaut la peine de s’arrêter sur cet aspect de la révélation.
Les chapitres 37 à 50 de la Genèse nous racontent son histoire. De la maison de son père à Hébron (Gen. 37:14), jusqu’à la prison située dans une tour (Gen. 39:20), le chemin de Joseph fait penser à celui de Jésus quittant la maison du Père, venant à nous et allant jusqu’à la Croix pour nous sauver. Relevons, à ce point de vue, quelques rapprochements saisissants entre la vie du patriarche et celle du Seigneur :
Dans l’abaissement
JOSEPH | JÉSUS |
Livré par ses frères et vendu par eux, il aura finalement la dernière place, celle d’un esclave (Gen. 37:18-28). | Livré par les Juifs, Ses frères selon la race, aux Romains ; vendu par Judas, il subit pour nous la mort réservée par le droit romain aux esclaves, celle par crucifixion (Phil. 2:7-8 ; Zach. 13:5-6). |
Homme qui connut de grandes douleurs, il est écrit sept fois qu’il pleura (Gen. 42:24; 43:30; 45:2,14,15; 50:1,17). | Homme de douleur du chapitre 53 d’Ésaïe, il est écrit qu’il pleura sur Jérusalem (Luc 19:41) et au tombeau de Lazare (Jean 11:35). |
L’obéissance à l’Éternel l’a caractérisé pendant toute son existence. Il glorifia Dieu par sa vie de piété et de fidélité. La Bible ne relève aucune faute qu’il aurait commise. | L’obéissance parfaite à la volonté divine l’a caractérisé, il pouvait dire : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jean 4:34). il glorifia Dieu en tout et l’Écriture relève qu’il n’a jamais commis de péché (I Pi. 2:22). Il fut non seulement pour les hommes la révélation d’un Dieu d’amour dont la créature humaine avait besoin, mais encore la manifestation d’un Homme parfait devant Dieu. |
Il a été accusé à tort par la femme de Potiphar (Gen. 39:7-18). | Il a été accusé à tort par de faux témoins (Mat. 26:60-61). |
Il fut mis dans les ténèbres de la tour (Gen. 39:20). | Il connut pour nous les troix heures de ténèbres sur la Croix (Mat. 27:45). |
Dans la prison où il avait été jeté, il s’est trouvé avec deux malfaiteurs. Pour l’un, l’échanson, il eut un message de salut et pour l’autre, le panetier, un message de perdition (Gen. 40). | Sur la Croix, il a été entouré de deux malfaiteurs et il a dit à celui qui se repentait : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43), et l’autre qui ne s’est pas repenti est allé à la perdition. |
« Souviens-toi de moi, dit-il à l’échanson » (Gen. 40:14). | Il a dit, avant qu’il souffre et meure pour nous sauver, en parlant de la Sainte Cène, « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). |
Dans la glorification
JOSEPH | JÉSUS |
Le pharaon l’appelle et il sort de la prison (Gen. 41:14). | « Il est ressuscité des morts par la gloire du Père » (Rom. 6:4). |
Il montre une grande sagesse dans l’interprétation des songes et dans le gouvernement de l’Égypte, pour la sauver de la famine (Gen. 41 et 42). | On trouve en Lui « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ». Un jour futur, il gouvernera le monde avec justice et une infinie sagesse. « On Lui donna la domination, la gloire et le règne et tous les peuples, les nations et les hommes de toutes langues le servirent » (Dan. 7:14). |
Il reçoit une épouse qui va partager sa gloire (Gen. 41:45). | Il s’est suscité une Épouse (l’Église) qui partagera Sa gloire pour l’éternité (Jean 17:22,24 ; Éph. 5:25-27 ; Apoc. 19:6-16). |
« On criait devant lui À genoux » (Gen. 41:43). | Devant Lui, tout genou fléchira dans les cieux, sur la terre et sous la terre (Phil. 2:10). |
« Et le Pharaon (type ici de Dieu le Père) dit à Joseph : Moi je suis le Pharaon ! Sans toi nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d’Égypte » (Gen. 41:44). | « Dieu l’a déployée en Christ (Sa puissance) en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous Ses pieds » (Éph. 1:20-22). |
Dans le récit de la vie de Joseph, ceux qui le laissent diriger sont bénis en retour. C’est le cas chez Potiphar, où il est écrit : « L’Éternel bénit la maison de l’Égyptien à cause de Joseph et la bénédiction fut sur tout ce qui était à lui » (Gen. 39:5).
Quand le Pharaon donna la première place (après lui) à Joseph, toute l’Égypte fut richement bénie et sauvée de la famine. Il en va de même pour nous si nous donnons la première place à Jésus-Christ dans nos existences, nous en sommes richement bénis. Si nous la lui refusons, la perte est immense, dans ce monde et dans l’autre. Sachons donc Lui accorder la première place dans nos vies, alors que nous sommes dans ce monde, en attendant le jour où Il sera « tout en tous » dans le Ciel.
Enfin, une fois de plus, nous pouvons constater que « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli, et parfaitement apte à toute bonne œuvre » (II Tim. 3:16-17). L’attitude juste de tout chrétien est de recevoir pleinement Christ tout entier, dans la Bible tout entière.
1. C’est d’abord le chiffre de la potentialité, c’est Eloah, l’Etre éternel d’une puissance fantastique, colossale (Deut. 6 : 4).
Ce nombre nous parle aussi de l’unité de la foi de tous ceux qui se sont convertis à Jésus-Christ, selon Jean 17 : 11 : « Qu’ils soient un comme nous ». Nous retrouvons cette pensée dans Eph. 4 : 4-6 : « II y a un seul corps et un seul esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous ».
Nous trouvons encore l’unité dans le service pour Dieu dans le livre d’Esdras 3: 9: « Comme un seul homme ».
2. Chiffre du témoignage suffisant, juridiquement en Deut. 17: 6, dans l’évangélisation (Marc 6: 7) et pour le culte selon Mat. 18: 20.
Ce nombre nous parle aussi de lutte: les deux natures du croyant, les deux maîtres « Nul ne peut servir deux maîtres » (Mat. 6 : 24), les deux chemins (le large et l’étroit), les deux alliances (l’ancienne et la nouvelle).
3. Nombre de la Trinité divine et du témoignage parfait. Le baptême chrétien est pratiqué « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mat. 27 : 19). L’homme offre une image de la Trinité, d’après I Thess. 5 : 23 il est formé :
1) d’un esprit,
2) d’une âme,
3) d’un corps.
La Bible peut être envisagée sur un plan trinitaire:
1) l’Ancien Testament = Dieu pour l’homme;
2) les Evangiles = Dieu avec l’homme (Emmanuel signifiant Dieu avec nous), c’est Dieu homme parmi les hommes en Jésus-Christ;
3) les épîtres = Dieu en nous, par le Saint-Esprit habitant dans nos coeurs.
La nature entière porte la marque de son Créateur, ainsi les trois manifestations de l’âme humaine sont:
1) l’action, 2) la parole, 3) la pensée.
Que voyons-nous sur terre ? : 1) le sec, 2) la mer, 3) l’atmosphère.
Il y a trois règnes sur notre globe: 1) minéral, 2) végétal, 3) animal.
La famille est fondée sur le principe trinitaire: 1) le père, 2) la mère, 3) les enfants. L’ordre humain selon Dieu: 1) la Famille, 2) l’Eglise, 3) l’Etat.
Le temps existe comme: 1) passé, 2) présent, 3) futur.
La Bible a été écrite en trois langues: 1) hébreu, 2) araméen, 3) grec,
L’électricité se présente sous les trois formes suivantes: 1) chaleur (image du Père, d’où tout émane, Créateur et miséricordieux) ; 2) la lumière (image du Fils de Dieu qui a dit. Je suis la lumière du monde. -Jean 8 : 12) ; 3) la force (image du Saint-Esprit, qui est Dieu oeuvrant dans le monde, l’Eglise et le croyant),
La Parole de Dieu nous parle de trois ascensions au ciel: 1) Enoch, 2) Elie, 3) Jésus, Elle nous montre encore trois classes de gens: les Juifs, les Gentils, l’Eglise.
Il est logique de penser que la création porte l’empreinte de son Créateur trinitaire, Les exemples aussi bien bibliques que naturels pourraient encore être multipliés, ceux cités ci-dessus doivent suffire à nous faire réaliser que le Dieu trinitaire qui administre l’univers après l’avoir créé est la même puissance qui sauve l’homme et en fait un temple de Son Esprit, une manifestation de Son amour rédempteur.
La Trinité est le fondement inébranlable de toute piété, de toute vie spirituelle vraie, de toute expérience authentique. C’est elle que l’on cherche, lorsqu’on cherche Dieu; lorsqu’on cherche sincèrement la plénitude de l’être, le sens et le but de l’existence (Pensée de V, Lossky) .
Le témoignage partait se trouve en I Jean 5 : 6-8,
4. Chiffre universel, celui de la manifestation de Dieu au monde.
L’autel des sacrifices avait quatre côtés. Cet autel parlait par avance du sacrifice rédempteur de Christ valable pour tous. Quatre côtés = un pour chacun des quatre points cardinaux.
Ce sont les quatre Evangiles correspondant aux quatre couleurs du Tabernacle (pourpre = couleur royale = Matthieu, Christ Roi des Juifs) – (écarlate = couleur du sang = Marc, Christ parfait Serviteur de Dieu allant jusqu’à la mort sanglante de la Croix dans l’accomplissement de Son service) -(blanc pur = couleur de la pureté, de la sainteté = Luc, Christ Homme parfait) -(bleu = couleur du ciel = Jean, Christ Fils de Dieu, venu du ciel).
Nous retrouvons les quatre aspects de la Personne du Sauveur dans les quatre Evangiles, en types au travers des quatre animaux d’Ezéchiel 1 : 10 et des quatre rivières de Gen. 2: 10-14 qui coulaient en Eden.
Ce nombre relatif à la terre est à mettre aussi en parallèle avec les quatre saisons.
5. Nombre de l’homme. mettant en évidence son infirmité, sa faiblesse.
Les cinq livres de Moïse contiennent la Loi qui met en évidence le péché et l’incapacité de l’homme à faire le bien.
Ce sont les cinq sens de l’être humain et les cinq doigts d’une main. Les cinq vierges folles et les cinq sages (même les sages s’étaient endormies). Les cinq pains donnés à Jésus par un enfant lors de la multiplication des pains. Nous voyons dans ce dernier exemple ce que Dieu peut faire de notre faiblesse si nous nous confions en Lui et la Lui apportons.
6. Nombre du maximum et des limites de l’homme.
L’Ancien Testament nous parle des six villes de refuge pour celui qui avait tué involontairement.
Joseph a manifesté six étapes dans son obéissance à Dieu (Jésus sept dans son abaissement en Phil. 2).
Goliath en Sam. 17 : 7 avait une lance qui pesait six cents sicles de fer. Le nombre de la Bête en Apoc. 13: 18 est 666 = 3 x 6.
7. Perfection divine dans les choses spirituelles, mais aussi dans le rapport des choses de Dieu avec la terre. L’Ecriture présente sept alliances de Dieu avec des hommes.
Le Notre Père contient sept demandes, trois relatives à Dieu et quatre à l’homme.
Le message destiné à l’Eglise dans toutes les époques de son histoire est adressé à sept églises d’Asie Mineure dans les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse.
En Ephés. 4 : 4-6, nous voyons que la foi chrétienne repose sur sept piliers. Sept est aussi le chiffre de l’inspiration des Ecritures.
Il y a sept époques de l’histoire de l’homme dans le temps.
Chiffre aussi de repos, de ce qui est complet, accompli. Dieu s’est reposé le septième jour. Le septième jour était le jour du repos (sabbat). Christ a prononcé sept paroles sur la Croix. Enoch qui fut enlevé au ciel était le septième depuis Adam.
8. Chiffre de la Résurrection, du jour éternel et du Royaume de Dieu. Dans l’Evangile de Jean, qui est celui du Fils de Dieu, on trouve huit miracles, signes du Royaume de Dieu.
L’histoire de l’homme sur le plan prophétique se divise en sept périodes dans la dimension du temps, la huitième étant le jour éternel. Jésus est ressuscité le premier jour de la semaine ou, si l’on veut, le huitième, dans une perspective symbolique. Dans l’arche de Noé, il y avait huit personnes par lesquelles l’humanité est en quelque sorte ressuscitée. Noé fut le huitième après Adam.
10. Nombre de la Loi et de la pénalité, de la double responsabilité – envers Dieu et envers l’homme.
Les dix commandements et les dix plaies d’Egypte, ainsi que les dix vierges de la parabole.
12. Perfection divine dans l’administration humaine.
Les douze tribus d’Israël, les douze apôtres de l’Agneau, les douze juges (du livre des Juges), les douze portes de la Jérusalem céleste. Les douze patriarches.
Le cercle compte 360°, multiple de douze.
Perfection, plénitude des temps.
Plénitude des temps, voir Mat. 1 : 17)
40. Nombre du jugement et de l’épreuve, mais aussi de la maturation.
Les quarante ans d’Israël dans le désert. – Jésus a jeûné quarante jours avant d’entrer dans le ministère public. Les règnes de Saül, David et Salomon ont chacun duré quarante ans. Quarante jours de déluge. La vie de Moïse se divise en 3 x 40 ans: 40 ans en Egypte, 40 ans comme berger, 40 ans avec le peuple dans le désert.
70. Plénitude et responsabilité.
Septante semaines de Daniel. Christ envoya pendant Son ministère septante disciples. Moïse avait septante anciens pour l’aider dans sa tâche (Ex. 24 : 1). II y avait septante palmiers à Elim.
Remarques générales :
L’alphabeth hébreu se compose de 22 lettres dont :
3 sont triples et considérées comme fondamentales
7 sont doubles et 12 sont simples.
Nous retrouvons là les trois nombres parfaits fondamentaux.
Si l’on additionne la valeur chiffrée de toutes les lettres de l’alphabet hébreu, on obtient le nombre 1495 qui correspond exactement au nombre d’années pendant lesquelles Israël a été sous la loi – depuis le don de la loi en Sinaï jusqu’à la venue du Messie.
Si l’on additionne maintenant la valeur chiffrée de toutes les lettres de l’alphabet grec, on obtient le nombre 3999, soit le temps pendant lequel les païens ont vécu avant la venue de Christ, selon le calendrier hébraïque.
1. Qui d’entre vous me convainc de péché ? (Jean 8 : 46)
Christ a été le seul homme qui pouvait lancer ce défi à ses contradicteurs. Parce qu’il a vécu pleinement la parole du Psaume 87: 7 « Toutes mes sources sont en Dieu ». II a manifesté dans sa vie entière une perfection telle que personne n’a pu relever son défi et le prendre en faute en quoi que ce soit.
Il n’est pas nécessaire de vivre longtemps avec un proche pour s’apercevoir de ses défauts; n’est-il pas frappant de constater que les disciples qui avaient passé près de trois ans dans sa présence constante ont unanimement confessé sa totale et constante sainteté ?
En Jean 14: 30, le Seigneur peut ajouter « Le chef de ce monde vient et Il n’a rien en moi » L’apôtre Paul s’écrie en parlant de Jésus-Christ: « Il n’a pas connu le péché », Sa pensée était toujours parfaitement pure, Jean déclare dans sa première épître, au chapitre 3 : 5, qu’en Jésus « il n’y avait point de de péché », son coeur était comme un livre ouvert dans lequel le Père ne lisait que perfections.Pierre, dans sa première épître, au chapitre 2 : 2, affirme que notre Seigneur « n’a point commis de péché ». Il fut celui dont la marche pratique était continuellement en accord avec son enseignement.
N’est-il pas merveilleux de réaliser que c’est au travers de cette totale perfection de Christ que Dieu voit maintenant chaque vrai chrétien ? A cet égard, l’apôtre Paul pouvait écrire en I Cor. 1 : 30 : « Christ… notre sainteté ». La sainteté même du Sauveur nous est attribuée par Dieu et notre position chrétienne est que tel est Christ, tels nous sommes devant Dieu, revêtus de la robe de justice que le Seigneur nous a acquise par son propre sang sur la croix du Calvaire.
La réalisation constante de la grâce divine rend le croyant capable de manifester dans le monde une réelle sainteté et de demeurer dans la paix de Dieu. Jésus-Christ est le Parfait Modèle du croyant et une simple question pratique permet de trouver la solution à bien des problèmes que se posent des chrétiens ; celle-ci peut se formuler de la façon suivante: Christ irait-il dans tel lieu ? Lirait-il tel livre ? Dans ma situation, comment parlerait-il ou comment agirait-Il ?
2. Il (Jésus) connaissait tous les hommes et savait ce qui était dans l’homme.
Jésus-Christ est Dieu manifesté en chair et possède donc pleinement le caractère divin de l’omniscience (connaissance de toutes choses). Rien ne peut lui être caché, il discerne les intentions des coeurs et voit les actions les mieux dissimulées. C’est là le sens d’Apocalypse 5 : 6 : « l’Agneau avait sept cornes et sept yeux ». Jésus, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » est tout-puissant (sept cornes = plénitude de la force) et omniscient (sept yeux = plénitude de la vision, de la connaissance). Quel privilège de connaître Celui qui, sachant toutes choses, peut nous comprendre parfaitement et nous aider en toute circonstance.
Ce passage a une valeur exhortative aussi, puisque le jour vient où. Il n’y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu… Ce dont vous aurez parlé à l’oreille dans les chambres sera publié sur les toits. (Luc 12 : 2-3).
3. Jamais homme ne parla comme cet homme. (Jean 7 : 46)
La Parole de Dieu incarnée s’exprimait et nul ne pouvait la confondre ou la trouver en défaut. C’est pourquoi il est écrit que le Fils de Dieu « enseignait comme ayant autorité, non pas comme les scribes » (Marc 1 : 22). A sa voix les démons étaient chassés, les malades guéris et la tempête apaisée.
Nous sommes le Corps de Christ, son Eglise, et par conséquent c’est nous aussi qui sommes porteurs de la Parole de Dieu, quelle grâce et quelle responsabilité ! Le Christ vivant ne peut être connu des hommes que si nous sommes fidèles au dernier désir exprimé par notre Seigneur aux siens avant de monter au ciel: « Allez donc et faites disciples toutes les nations »: (Matth. 28: 19) ; « Prêchez l’Evangile à toute la création » (Marc 16: 15).Avec le fidèle, tu es fidèle, Avec l’intègre, tu es intègre, Avec celui qui est pur, tu te montres pur. Mais avec le pervers, tu te joues de sa perversité ! Tu sauves le peuple des humbles Et sous ton regard, les superbes sont abaissés. |
1. LA SAINTETÉ.
« Christ a aimé l’église ». Il s’est sacrifié pour elle, afin de l’amener à une vie pure et sainte. C’est dans ce but qu’il l’a mise à part, consacrée, purifiée, lavée à grande eau en lui donnant sa Parole. Il a voulu que cette église fût placée à ses côtés comme une fiancée resplendissante de gloire et de beauté, sans tache, sans une ride, sans aucun défaut : sainte et irréprochable (Eph. 5 : 25-27). 2. L’UNITE. – Il y a (1) un seul corps et (2) un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à (3) une seule espérance par votre vocation ; il y a (4) un seul Seigneur, (5) une seule foi et (6) un seul baptême, (7) un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout, et en nous tous (Eph. 4 : 4-6). 3. DEMEURE du Saint-Esprit. – Vous avez été intégrés à ce sanctuaire avec les autres pour former une demeure où Dieu habite par son Esprit (Eph. 2 : 22) . Vous êtes un temple de Dieu, et l’Esprit de Dieu habite en vous (1 Cor. 3 : 16). 4. COLONNE et soutien de la vérité. La maison de Dieu, qui est l’église du Dieu vivant, la colonne et le soutien (ou l’appui) de la vérité (1 Tim. 3 : 15). 5. SAINT SACERDOCE. Vous formez une maison spirituelle, un saint sacerdoce, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ ( l Pi . 2 : 5). 6. UN PEUPLE. Il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni libre, et il n’y a plus ni homme.. ni femme ; car vous êtes UN en Jésus-Christ (Gal. 3 : 28). 7. UN HERITAGE. Une place unique dans le plan de Dieu. Il l’a dévoilé maintenant par le Saint-Esprit aux apôtres : c’est que les païens, autrefois exclus des bénédictions divines, sont à présent placés sur un pied d’égalité avec les Juifs ; ils ont droit au même héritage, sont intégrés au même corps à et ont part aux bénédictions offertes par Dieu à tous ceux qui entrent en communion avec lui par leur acceptation de l’Evangile (Rom. 3 à 5).
L’église a été purifiée et sanctifiée par l’oeuvre de Jésus-Christ. Elle est considérée comme parfaite par Dieu, parce qu’elle est vue au travers de la perfection et de la sainteté de Christ. Elle doit toutefois manifester pratiquement devant les hommes ce qu’elle est déjà en Jésus.
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