PROMESSES
« Le soir venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit que [les disciples] avaient beaucoup de peine à ramer car le vent leur était contraire. À la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux en marchant sur la mer et il voulait les dépasser.
Quand ils le virent marcher sur la mer, ils pensèrent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris car ils le voyaient tous, et ils furent troublés.
Aussitôt Jésus leur parla et leur dit :
Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur !
Puis il monta auprès d’eux dans la barque, et le vent tomba. »
Marc 6.47-51a
Quand l’être humain est livré à lui-même et dominé par la peur, il ne voit en Jésus-Christ qu’un fantôme, une ombre, un mystère inquiétant.
Quand l’être humain répond à la Parole de Christ par la foi, il entre dans le vrai repos, le Seigneur tout-puissant le sauve et devient réellement son ami.
Pour en savoir plus, ouvrages en vente à La Maison de la Bible, CH- 1032 Romanel-sur-Lausanne , www.bible.ch , e-mail : info@bible.ch
– L’Occultisme à la Lumière du Christ, M. Ray, nouvelle édition, Ligue pour la Lecture de la Bible, Vennes-Lausanne, CH
– L’Occultisme, P. Oddon, Cahiers des REBS 4, 1989
– La Franc-Maçonnerie sous l’éclairage biblique, P. Ranc, Éd. Contrastes
– La Santé à n’importe quel prix ? S. Pfeifer, Éd. Brunnen Verlag, Bâle, 1995
– Le Bonheur à tout prix ? (Sophrologie, Anthroposophie, Ecoles Steiner, Nouvel Âge, Ordre du Temple solaire), P. Ranc, Éd. Contrastes, nouvelle édition
– Le Nouvel Âge sans masque, D. R. Groothuis, La Maison de la Bible, Genève, 1991,
– Les sectes à visage découvert, G. Dagon, vol. 1 et 2, Éditions Barnabas, F-91330 Yerres, 1995
– Occultisme puissance obscure, R.F. Doulière (brochure de 30 p.)
– Précis d’Histoire des Religions, J.-M. Nicole, Éditions de l’Institut biblique de Nogent, F-94130 Nogent-sur-Marne
– Rose-Croix, mythe ou réalité ? P. Ranc, Éd. du Rocher
– Pourquoi j’ai quitté l’astrologie, et La fin de ma nuit, Y. Petelle, Éd. Beauport
– Petite Encyclopédie de la Pensée du Monde de la Grèce antique à Stonehenge, Y. Petelle, Éd. Sentinelle
N.B. les dates de parution ne sont pas toutes indiquées, car certains ouvrages ont fait l’objet de rééditions et de mises à jour.
Autres ouvrages, chez d’autres distributeurs :
– A concise Dictionary of Cults and Religions, W. Watson, Moody Press, Chicago, 1991
– Occult Invasion, D. Hunt, Harvest House Publishers, Eugene, Oregon, 1998
– Le Nouvel Âge dévoilé, Y. Petelle, Éd Beauport, Sainte-Foy, Québec,
– Satan’s Evangelical Strategy for this NEW AGE, Erwin Lutzer & John F. DeVries, Victor Books, P.O. Box, 1825, Wheaton, Illinois 60189, USA, 1989
– What the Bible teaches about Spiritual Warfare, Robert Dean Jr and Thomas Ice, Kregel Publications, Grand Rapids MI, 49501, USA, 2000
– Histoire de l’Ésotérisme et des Sciences occultes, J-P. Corsetti, Références Larousse, Paris,1992
– L’État des Religions dans le Monde, dir. M. Clévenot, Éd. La Découverte/Le Cerf, Paris, 1987
– Dictionnaire des religions, M-M. Thiollier, Éd. Le Sycomore-L’Asiathèque, Paris, 1971
N.B. Ces trois derniers ouvrages ne représentent pas la position évangélique.
Sites Internet :
www.bible-ouverte.ch/sectes.htm
www.info-sectes.org
www.vigi-sectes.org
La rédaction de PROMESSES remercie tous les lecteurs qui nous ont écrit. Nous sommes particulièrement touchés par les nouvelles qui nous parviennent d’Afrique, où nos frères et sours dans la foi boivent à grands traits tout ce qui concerne le Dieu de la Bible. Merci de continuer à nous écrire, et aussi de prier pour toute notre équipe. Voici quelques extraits des nombreuses lettres que nous recevons.
…Voici l’objet de cette lettre: nous ne recevons plus notre revue préférée depuis début 1999… PROMESSES contribue énormément à notre croissance spirituelle. Face à la confusion doctrinale qui règne dans notre environnement; elle est un tonus dynamique pour notre vie chrétienne. Elle permet à tous les frères qui la lisent pour l’enseignement dans leur église locale, de donner raison de l’espérance qui est en eux…
Les dossiers spéciaux sont très appréciés, à cause de leur actualité et de leur influence directe sur la vie quotidienne…Vos sujets les meilleurs, pour nous, sont les rubriques « Doctrine » et « Etude biblique ». Si une église pouvait disposer de toute la collection de PROMESSES, elle aurait là les principes de base de la foi chrétienne, ainsi que l’enseignement correspondant aux doctrines fondamentales, afin de résister à l’ocuménisme, au libéralisme et à toutes les fausses doctrines qui pullulent actuellement. Vous remerciant d’avance pour votre aide gracieuse, nous vous recommandons au secours indispensable de notre Seigneur vivant…
(H. N., Melong, Cameroun)
…C’est toujours avec joie que je lis PROMESSES… Cette revue nous prévient des déviations doctrinales et de la nécessité de maintenir la saine doctrine » et une vraie éthique chrétienne dans ce monde de confusion. Nous nous réjouissons de vos efforts pour servir l’Eglise de ]ésus-Christ. Nous vous remercions pour l’envoi gratuit de beau- coup d’exemplaires au continent africain, où la publication des sectes et l’émergence des faux docteurs sont pré- occupantes pour nos communautés…
(O. K., Abidjan, Côte d’Ivoire)
L’Institut Biblique Supérieur est un cadre de formation biblique qui a ouvert ses portes en 1995 à… Nous avons été bénis en lisant quelques-unes de vos revues. L’Institut fonctionne par la foi et souhaiterait avoir un abonnement…
Quelques membres de notre assemblée reçoivent régulièrement vos publications. Pour une plus large diffusion, vous trouverez, en annexe, la liste des membres désirant obtenir régulièrement ces publications…(Suivent 210 noms)
La rédaction de Promesses vous ouvre sa boîte aux lettres. Vous serez sans doute intéressés de savoir comment votre revue est perçue ici et là sur notre planète. Grâce soit rendue au Seigneur pour ces quelques extraits de lettres qui montrent combien le ministère de PROMESSES est utile au Corps de Christ:
…Nous avons un groupe de prière et d’étude biblique à la maison. Nous invitons les jeunes du quartier, et la revue PROMESSES nous apporte des enseignements pour l’édification des membres de notre groupe… Dans notre ville, les Témoins de Jéhovah pratiquent régulièrement le porte-à-porte, aussi le no 121 nous aide beaucoup pendant la rencontre avec les membres de cette secte. De même, le no 122 nous enseigne maintenant la vraie spiritualité…
A tous nos lecteurs
Il est si bienfaisant dans un monde en plein bouleversements de trouver toute notre sécurité et notre repos auprès du Rocher des siècles. Nous pouvons une fois de plus témoigner de la fidélité immuable de Dieu à l’égard de la petite oeuvre de PROMESSES qu’Il nous a confiée. Nous avons l’honneur d’édifier, d’instruire et d’encourager le peuple de Dieu par Sa Parole éternelle dans une société qui passe et qui est comme une mer agitée. Merci de tout cour, chers lecteurs, pour votre soutien spirituel et matériel. Votre générosité nous permet toujours d’apporter notre soutien aux frères et sours en Afrique, avides de connaître mieux la Bible mais souvent privés du strict nécessaire. Nous pratiquons donc ensemble un véritable service missionnaire efficace mais à frais réduits.
Le nombre des lecteurs a une fois de plus légèrement augmenté, ce qui nous indique que notre revue de réflexion biblique est à sa place dans un temps de confusion et de crise dont souffre aussi l’Eglise. L’intérêt et le désir de beaucoup de chrétiens vont grandissant pour asseoir leur foi sur une base solide, et notre revue a vraiment le désir de proclamer la souveraine toute- puissance de Dieu et Sa Parole, seule norme de notre foi dans tous les domaines de la vie.
Merci pour vos nombreuses lettres d’encouragement. Continuez à nous écrire et à nous faire part de vos remarques et suggestions. Vos lettres nous permettront de mieux discerner les besoins présents. PROMESSES est votre journal. Dites-le autour de vous si vous en êtes contents. Faites-nous parvenir des adresses d’ amis intéressés. Demandez-nous des spécimens pour la diffusion dans vôtre église. Et pourquoi ne pas offrir un abonnement PROMESSES à un ami ?
Nous continuons à faire appel à vos prières et à votre générosité qui nous permettront d’augmenter notre apport pour l’Afrique. Que le Seigneur vous bénisse richement.
A tous nos lecteurs d’Afrique
Tout lecteur d’ Afrique doit nous écrire une fois par année. Vous devez nous confirmer l’arrivée régulière de PROMESSES. Votre lettre doit aussi contenir une courte description de votre vie et de vos activités pour le Seigneur, ainsi que votre nouvelle demande pour continuer à recevoir notre revue. Votre réponse est indispensable pour la vérification de votre adresse dans notre fichier. Restés sans réponse de votre part au delà d’une année, nous cesserons de vous envoyer PROMESSES.CHRONIQUE DE LIVRE
Editions : Editions Emmaüs, CH -1806 St Légier
I. La partie historique (Chap. 1-6)
A. Kuen brosse un tableau de la femme dans l’ A. T ., en présentant le plan créationnel de Dieu, puis la conception juive et les coutumes qui s’y rattachent. Dans les Evangiles, l’attitude de Jésus révolutionne la conception de la femme dans la société juive. Il leur enseigne les vérités spirituelles (initiative inconcevable pour un juif). Elles l’accompagnent dans tout son ministère, elles le suivent jusqu’à la mort et sont les premières à le voir ressuscité.
La femme dans l’église primitive participe à toutes les activités: baptême, Cène, prière, messages inspirés par l’Esprit, services pratiques, collaboration à l’oeuvre de Dieu.
2. Les points litigieux (chap. 6 à 12)
Trois textes relatifs à la femme sont examinés à la loupe. Il s’agit de
-1 Corinthiens 11.2-16; 14:33-38;
-1 Timothée 2:9-15.
Ce sont des passages difficiles à comprendre. Il faut les approcher à la lumière de textes plus clairs, comme par ex. Galates 3.28 (en Christ, plus ni hommes ni femmes…). Cette section aborde les thèmes suivants:
-La prière et la prophétie
-La tenue de la femme
-«Que les femmes se taisent dans les assemblées» -La femme et l’enseignement
-La femme et son autorité sur l’homme
-La femme et son autorité dans l’église
Certaines réflexions ressortent pour chacun de ces sujets: L’autorité appartient au Seigneur qui l’exerce par sa Parole, par tous ceux qui lui appartiennent, spécialement par les anciens, les diacres et tous ceux qui exercent un ministère dans son Corps. Dans cette structure, la responsabilité principale est confiée aux hommes, mais ils peuvent la partager avec celles qu’Il a placées à leur côté.
Dans la Parole, nous trouvons un certain nombre d’interdictions, des impératifs positifs et, entre les deux, des grandes plages de liberté. L’ouvre rédemptrice de Christ abolit les effets néfastes de la chute, mais elle n’efface pas les différences créées originellement par Dieu: nature, psychisme, dons différents et complémentaires.
Cet ouvrage fait référence pour le sujet traité. Malheureusement, certaines conclusions auxquelles parvient l’auteur, prises isolément, pourraient induire un lecteur trop pressé en erreur. Ainsi, certaines citations, ou déclarations, formulées dans le dernier chapitre, pourraient être utilisées pour défendre des positions «féministes-chrétiennes». Ce n’est donc pas sans prendre quelques précautions que nous recommanderons cet ouvrage. Que l’Esprit et la Parole nous guident dans nos réflexions, et que Dieu nous donne la sagesse pour discerner l’origine des revendications égalitaires qui passent sur notre monde, et pour prendre position. Mais en même temps, que nous sachions accueillir et favoriser toute forme de ministère féminin, même inédite, qui s’exerce selon les directives de l’Ecriture.
De tout temps, l’Eglise s’est préoccupée de la situation matérielle de ses membres et a tâché d’exercer la charité au dehors. L’importance attachée aux questions sociales dans notre civilisation actuelle a posé à l’Eglise des XIXe et X Xe siècles des problèmes particuliers, qu’elle a résolus de diverses manières.
Certains chrétiens ont cherché à soulager la misère autour d’ eux sans créer de grandes organisations. Ils ont ainsi travaillé au bien-être matériel de leur entourage, comme par exemple Félix Neff dans les Hautes-Alpes, ou, avant lui, le pasteur Oberlin ( 1740-1826) du Ban-de- la-Roche en Alsace. Ce dernier, au cours d’un ministère de 60 ans, a appris à ses paroissiens, bûcherons grossiers, à cultiver un jardin, à construire des routes, il a introduit des métiers, tout cela avant tout pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
D’autres ont eu pitié de l’enfance abandonnée. Ainsi Georges Müller (1805-1898) a fondé un orphelinat à Bristol. Un de ses buts essentiels était de montrer au peuple de Dieu que le Seigneur prend soin de ceux qui s’attendent à Lui pour leurs besoins matériels. Sans jamais rien demander à personne, il a toujours reçu, en réponse à la prière, tout ce qui était nécessaire à l’ entretien des 2000 orphelins qu’il avait recueillis.
(J.-M. Nicole, in Précis de l’Histoire de l’Eglise, p. 250)
L’article qui suit contient essentiellement les réflexions-mêmes de G. Müller, telles que Mme G. Brunelles a traduites dans son livre: «Georges Müller, sa vie et son oeuvre» (Cahors, 1926, p. 358 à 366).
Economes du Seigneur : Quelques détails sur la gérance de G. Müller -29 mai 1874.
«Durant les trente ans écoulés, j’ ai souvent souligné que l’enfant de Dieu était l’économe du Seigneur, et qu’il y avait lieu de donner de façon systématique à mesure que Dieu bénissait, sans s’amasser de trésors sur la terre; j’ ai dit les bénédictions temporelles et spirituelles qu’il y avait à obéir au Seigneur, les fruits abondants que récoltaient ceux qui agissaient selon les principes qu’il pose lui-même… mais je n’ai pas donné en chiffres l’état de ma gérance. C’est ce que je veux faire passer maintenant sous les yeux du lecteur en remontant à l’époque où j’ai commencé d’ appliquer ces principes. Je ne recherche pas la louange des hommes mais la gloire de Dieu et le bénéfice que mes frères pourront tirer de mon exemple. Je laisserai les derniers mois de 1830 et commencerai avec 1831. Cette année-là, il plut au Seigneur de me donner trois mille sept cent quatre-vingt-quinze francs sur lesquels nous avons donné mille deux cent cinquante francs. Je dis nous, car ma bien chère femme partageait absolument ma façon de voir et elle désirait autant que moi vivre de façon simple et économique à cause du Seigneur.
En 1833, je reçus quatre mille huit cent quatre-vingts francs. Remarquez que le Seigneur nous rendit et bien au-delà, ce que nous avions donné pour lui, non seulement les douze cent cinquante francs, mais presque quatre fois cette somme. C’est ainsi qu’il fait; j’ai souvent eu l’occasion de l’observer durant ces quarante-quatre ans passés. Cette année-là, nous avons donné au Seigneur dix-sept cent cinquante francs. Une petite fille était née à notre foyer, mais cela ne modifia pas notre manière de faire; nous ne fûmes que plus désireux de nous amasser des trésors dans le ciel afin qu’elle aussi en eût le bénéfice.» (…)
Avec les années, G. Müller reçoit davantage: en 1839, quelque neuf mille francs et il donne aussi toujours davantage. Mais en 1840, il ne reçoit que six mille soixante-deux francs:
«Le Seigneur change souvent de méthode, écrit-il à ce propos. Non seulement cette année-là il n’y eut pas d’augmentation, mais encore une sérieuse diminution. C’est ainsi que Dieu éprouve souvent la foi de ses enfants ayant en vue leur plus grand bien: il leur enseigne de très précieuses leçons et permet certaines difficultés pour éprouver leur coeur. Et que fîmes-nous, ma chère femme et moi? Nous n’avons pas dit: «Le Seigneur nous a oubliés!» Nous n’avons pas dit non plus que, dorénavant, il y aurait lieu d’économiser l’argent dont nous n’avions pas besoin; mais nous continuâmes de donner dans la mesure du possible.
En 1841, l’épreuve de notre foi continua. Mais l’année suivante, il plut au Seigneur de nous confier davantage, soit huit mille deux cent quarante-quatre francs. Sur cette somme, nous avons donné trois mille deux cent cinquante francs. Nous ne nous sommes pas dit alors que la maison que nous habitions et qui était louée nous convenait, et qu’il serait sage de mettre de l’ argent de côté pour l’ acheter. Mais nous souvenant que nous sommes ici-bas étrangers et voyageurs, que nos possessions sont célestes et à venir, et que nous ne sommes que les économes de ce que le Seigneur nous confie, nous lui avons consacré tout ce que nous possédions. Je ne crains pas de me placer à côté du chrétien qui, en 1842, a essayé d’amasser des richesses pour lui-même et a persévéré dans cette voie, et de lui demander s’il est plus heureux que moi, et s’il a de plus brillantes espérances que les miennes pour l’éternité. Oh! si les chrétiens voulaient s’attacher à la Parole de Dieu et conformer leur vie à ce qu’elle enseigne!…
En 1845, je reçus dix mille huit cent trente-trois francs. Remarque, cher lecteur, qu’il plut au Seigneur de me rendre les deux mille cinq cents francs que j’ avais donnés en son nom, en 1844. Cette année nous eûmes la grande joie de pouvoir donner cinq mille cinq cents francs. Non pas dans le but d’obtenir davantage, mais pour que Dieu fût glorifié, avec les moyens qu’il lui plaisait de mettre à notre disposition. Tel répand son bien qui l’augmente encore davantage, et tel épargne outre mesure pour n’aboutir qu’ à la disette (Prov. 11.24).
En 1852, je reçus onze mille cent trente-sept francs. Que le lecteur veuille bien se souvenir que je n’avais pas de traitement, que je ne recevais rien pour les actes pastoraux…, que ni ma femme ni moi nous ne touchions rien comme directeurs des Orphelinats où cependant nous travaillions beaucoup tous les jours, et année après année. J’auraispu, en toute justice, attribuer à chacun de nous un salaire, car pour parler à la manière des hommes, nous le gagnions bien! Mais pour plusieurs raisons nous avons préféré ne pas le faire, et dépendre uniquement du Père céleste qui est toujours si bon et si tendre envers ses enfants.
En 1858,je reçus vingt-cinq mille sept cent vingt-sept francs trente-sept centimes et demi. Le total est exact, même pour les centimes. Il y a des centimes dans les sommes qui me sont envoyées anonymement. Tu es peut-être surpris du chiffre de cette somme, cher lecteur? C’est effectivement un chiffre élevé… mais tu as c’ertainement découvert mon secret… Ce n’est pas à cause de mes mérites, ni parce que je demandais quoi que ce soit aux hommes directement ou indirectement en leur laissant entendre mes besoins… Je n’en parle qu’à Dieu. Et quand il lui plaît de me donner plus que le nécessaire pour ma famille et pour moi, je le consacre avec joie à son oeuvre ou au service des pauvres ou aux membres de la famille qui peuvent en avoir besoin; je me considère comme l’économe du Seigneur; du moins j’essaye de l’être. Et il lui plaît de me confier toujours davantage, ce qui me procure la joie et l’honneur de pourvoir aux nécessités des autres et de donner pour son oeuvre. Sur la somme ci-dessus, nous avons donné dix-neuf mille neuf cent francs. (…)
En 1862… Dieu nous a fait la grâce de pouvoir donner vingt et un mille neuf cent vingt et un francs vingt-cinq. Je dis que Dieu nous a fait cette grâce. Car n’imagine pas, cher lecteur, que l’argent m’est indifférent, et que c’est pour cela que je le donne… Non, tu te tromperais fort. En cela comme en toutes choses j’ai besoin de faire monter vers Dieu la prière du psalmiste : Aide-moi, et je serai sauvé (Ps 119.117). Si j’étais laissé à moi-même et malgré toutes les expériences faites, je me laisserais aller à aimer l’argent, à l’entasser, à essayer d’augmenter ce qu’on me donne; car je suis calculateur par nature, et mon tempérament naturel est celui de l’homme d’affaires. Mais Dieu me fait la grâce de calculer pour l’éternité…, de calculer que le Seigneur Jésus s’est fait pauvre pour que je fusse enrichi, de considérer qu’il a versé son sang pour me sauver; il convient donc que je lui donne en retour ce qu’il lui a plu de me confier à titre d’économe.»
En 1870, l’année de la mort de Mme Müller, G. Müller reçut cinquante et un mille six cent quatre-vingt-sept francs quinze… sur lesquels il donna quarante-deux mille huit cent trente-neuf francs quarante-cinq.
Durant les années suivantes, Müller garda davantage par-devers lui; et il explique que cela ne provenait pas d’ une augmentation de dépenses personnelles, ou de ce qu’il s’était décidé à placer de l’argent… Non! mais il n’ avait pas eu l’occasion de tout dépenser utilement. Par contre, en 1874, il fut amené à donner durant les cinq premiers mois douze mille cinq cent francs de PLUS QUE CE QU’IL AVAIT RECU
A cette époque, les dons pour l’Oeuvre restant constamment en-dessous des dépenses, G. Müller considéra la situation en face. C’étaient deux mille cent bouches qu’il fallait nourrir chaque jour, sans compter tous les frais de vêtements, d’entretien, les soins médicaux, etc… De plus, il aidait cent quatre-vingt-neuf missionnaires, soutenait cent écoles ayant ensemble quelque neuf mille élèves, il fournissait des millions de traités et des milliers d’exemplaires de l’Ecriture. Enfin, à côté des dépenses courantes, il y avait les dépenses imprévues avec lesquelles il fallait aussi compter. Allait-il se trouver devant une caisse vide? Voici ce qu’il écrivit à ce propos:
«Dieu notre trésorier, notre trésorier infiniment riche nous reste. C’est cette pensée qui me donne la paix… Lorsque j’ai vu se dresser devant moi la possibilité d’une caisse vide, je me suis dit presque invariablement: Puisque Dieu s’est servi de moi pour fonder cette Oeuvre et qu’ il m’a conduit à l’agrandir, puisqu’ il a subvenu jusqu’ici, c’est-à-dire durant quarante ans, à tous ses besoins, il donnera encore le nécessaire. J’ai mis ma confiance en lui; il ne permettra pas que je sois confus.»
C’est à propos des sommes gardées pendant les années d’ abondance, surplus qui lui permit de traverser les mois de disette, que G. Müller écrivit les lignes suivantes:
«Ce serait une erreur de croire que je me hâte de dépenser ce que je reçois, comme si c’était un crime que de posséder quelques billets de banque. Non! Mais ce que je veux, c’est de ne jamais me considérer comme le propriétaire de ce que j’ai, peu ou beaucoup, et d’avoir présent à l’esprit que cela appartient à Dieu et non à moi… J’ai donc pu donner du 1er janvier au 26 mai 1874, beaucoup plus que je ne recevais et subvenir aux dépenses de l’Oeuvre que les dons ne couvraient plus.
Bien des lecteurs diront j’en suis sûr: Qu’il fait bon pouvoir donner ainsi! Qu’il est agréable de pouvoir répandre si largement. – Que j’aimerais pouvoir faire de même! Effectivement! C’est là une expérience bénie. Ne voulez-vous pas la faire aussi? Donnez, à mesure que Dieu vous bénit et qu’il vous accorde l’aisance. Ne donnez que peu si vous n’avez pas assez de foi pour donner beaucoup: mais ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur, avec fidélité, avec persévérance. Ne faites pas un essai de quelques semaines seulement…, continuez quelles que soient vos circonstances…, et vous aurez toujours plus de joie à donner.
Encore un mot. Comme économes du Seigneur, il ne convient pas que nous dépensions largement pour nous-mêmes. Je me suis toujours accordé le nécessaire, et même ce qui rend la vie confortable, facile, surtout depuis que j’avance en âge; mais je me suis toujours gardé du luxe…
Et maintenant, au soir de la vie, pensez-vous que je regrette les six cent soixante-quinze mille francs que j’ai donnés jusqu’ici? Certainement pas! Et je bénis Dieu de l’honneur qu’il m’a conféré en me permettant de les donner».
La biographie de G. Müller peut être obtenue aux éditions Emmaüs (1982), sous le titre: «G. Müller, l’audace de la Foi.»
G.M.
Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Mal 3.10 |
Titre : Dieu et mes sous (151 pages) Auteur : André Adoul Editeur : Ligue pour la lecture de la Bible |
En abordant le thème du chrétien et de l’argent, André Adoul nous rend un grand service: les ouvrages traitant de cette question «taboue» sont fort rares !
Ainsi que l’écrit l’auteur dans son avant-propos, ce livre se veut pratique, pour amener le lecteur à réfléchir et à méditer devant l’importance, l’esprit et les implications d’une libéralité selon le Seigneur.
André Adoul cite de nombreux faits, afin de rendre l’exposé plus attrayant et sa lecture plus facile. Que d’expériences n’a-t-il pas faites pendant plus de 30 années de ministère itinérant! Il a pu vérifier ainsi que la plupart des chrétiens ne semblent pas avoir une notion très précise de la libéralité.
Son mérite est encore de nous ramener aux Ecritures. Tout le développement de l’auteur trouve en effet son inspiration dans la Bible et le lecteur appréciera de découvrir au travers de nombreuses références, l’enseignement de Dieu à l’égard de l’argent.
Enfin, chacun des 27 courts chapitres se termine par quelques questions essentielles permettant de prolonger la lecture par une interrogation personnelle.
d’après l’apôtre Paul | |
A l’égard de la collecte…, suivez vous aussi, les directions que j’ai données aux églises de la Galatie: Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette en réserve chez lui ce qu’il aura pu épargner, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour faire les collectes(I Cor 16: 1-2). | |
PERSONNELLE Que chacun de vous… | Chaque racheté de Christ, chaque chrétien prospère, chaque chrétien pauvre, chaque membre d’église. |
PERIODIQUE …le premier jour de la semaine… | Avec régularité, dans la joie, dans l’amour, dans l’adoration. |
PREVOYANTE …mette en réserve chez lui… | Par avance, après délibération, avec intelligence, avec prière. |
PROPORTIONNEE …ce qu’il aura pu épargner… | Proportionnellement, scrupuleusement, fidèlement, généreusement. |
PREVENTIVE …afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour faire les collectes… | Pas de restrictions, pas de suppressions, pas de déficit, pas de panique. |
Edité par «Le Lien Fraternel» , on peut se procurer ce texte en s’adressant à: C.R.I.E., B.P. 1422, F-68071 Mulhouse-Cédex
Ces quelques lignes expriment toute notre reconnaissance envers notre Dieu pour sa fidélité envers PROMESSES et envers tous nos chers lecteurs pour leur soutien spirituel et matériel. Grâce à votre générosité cette petite oeuvre peut continuer à édifier le peuple de Dieu. Le nombre des abonnés a légèrement augmenté, et plusieurs ont parlé autour d’eux de notre revue en la distribuant et en abonnant leurs amis.
Pendant plusieurs années nous avons réussi à maintenir les prix grâce à la compression de différents frais et en faisant le traitement de texte et la mise en page sur notre propre ordinateur. Or l’introduction de la TVA en Suisse et l’augmentation des divers frais nous obligent à ajuster nos prix d’abonnement qui figurent sur l’avant-dernière page. Nous vous remercions de votre compréhension.
L’Afrique est restée l’objet de notre service missionnaire. Face à la tragédie qui frappe tout ce continent par des guerres, des famines, l’intégrisme islamique, la persécution des chrétiens, etc., il est plus important que jamais de soutenir nos frères par la prière et par l’envoi de notre revue d’édification qu’ils réclament avec ardeur. En effet, nous recevons de magnifiques témoignages de responsables d’églises africains, dont l’un d’eux considère PROMESSES «comme un pot de miel qui les fortifie et les édifie beaucoup». Nous continuons donc à faire appel à vos prières et à votre générosité. Vos dons se transforment ainsi en un ministère missionnaire d’édification, d’encouragement et d’enseignement bibliques. Nous serions heureux d’augmenter notre apport dans cette oeuvre pour l’Afrique qui nous tient à coeur.
Merci pour votre fidélité. Si vous êtes contents dites-le-nous. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions. Demandez- nous des exemplaires gratuits à distribuer à vos amis et dans votre église. Et merci de régler rapidement votre abonnement pour 1995 et peut-être d’offrir un abonnement PROMESSES à un ami. Que le Seigneur vous bénisse richement.
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