PROMESSES
1) Annonce:
Par un prophète dans les temps anciens:
«Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je susciterai à David un germe juste; il régnera en ROI et prospérera» (Jérémie 23, 5).
Par un ange:
«II sera grand et appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père» (Luc 1, 32)
2) Reconnu:
Des mages dès sa naissance:
«Ils dirent: où est le ROI des Juifs qui vient de naître?» (Mat. 2, 2).
Des siens:
«Nathanaël repartit et lui dit: tu es le Fils de Dieu, le ROI d’Israël» (Jean 15, 49).
Du peuple lors de son entrée à Jérusalem :
«Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le ROI d’Israël» (Jean 12,13).
3) But
Selon Dieu :
«Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant point leurs péchés» {II Cor. 5, 19).
Selon les hommes: Instaurer le Royaume de Dieu {Cp. Luc 19, 11) et abolir la servitude romaine; le peuple était plus préoccupé d’être affranchi du joug des Romains que de celui du péché, et sa faveur allait vers un messie politique et national, en vue d’une délivrance temporelle, plutôt que vers un Christ prêchant le salut des âmes, la paix avec l’ennemi, et la miséricorde!
4) Rejet
Ce qui explique que:
«Jésus est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu» (Jean 1 , 11 }.
«Jésus a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S’il est le ROI d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croi rons en Lui » (Mat. 27, 42} !
«Ils vêtirent Jésus de pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d’épines. Puis ils se mirent à le saluer: Salut, ROI des Juifs» (Marc 15, 17-18}.
5) Résultat :
Selon les hommes – déception :
«Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël (Luc. 24, 21 ).
Selon Dieu:
«Christ est mort, au temps marqué, pour des impies» (Rom. 5, 6).
«Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé» (Rom. 5, 20).
«II a fait d’eux (les chrétiens) un royaume pour Dieu» (Apoc. 5, 10).
«C’est un royaume qui ne sera jamais détruit (cp. Daniel 2, 44), parce que:
«Jésus régnera éternellement sur la maison de Jacob et son règne n’aura pas de fin» (Luc 1 , 33).
- Edité par Cousyn Bernard
-Notre Créateur
est Maître de ce qu’il a créé. En particulier, il permit que la tempête s’élevât sur le lac de Tibériade (Ps. 107, 25). De la part de Dieu, ce semblant d’abandon pour l’homme devient une épreuve: «Dieu l’abandonna pour l’éprouver afin de connaître tout ce qui était dans son coeur » (2 Chron. 32, 31). Le Seigneur attend un appel de la part de celui qu’il éprouve (Ps. 107, 28).
-Christ
s’est calmement endormi dans la barque, pendant la tempête; quand il se lève, c’est pour communiquer son calme et sa paix à ce qui l’entoure: «Il y eut un grand calme» (Mat th. 8, 26).
-Pour les disciples,
il n’en va pas de même affolés, ils crient: «Nous périssons! ». Le temps présent indique qu’ils sont sans espoir pour la minute qui vient (Ps. 107, 26-27).
-Mais le Seigneur veille et rétablit toute chose.
-Il est alors intéressant de voir la réaction des disciples.
Dans le Psaume 107:
«Ils se réjouirent». Ils se réjouissent d’avoir été sauvés par un Dieu si bon, si merveilleux. David lui-même, après un nuage dans sa vie, prie le Seigneur de lui rendre «la joie de son salut,> (Ps. 51, 14).
Dans Matth. 8:
«Ils furent saisis d’étonnement». Et cela face à la manifestation d’un Dieu si grand. «Tout lui est soumis». Jérémie, en priant l’Eternel, reconnaît que «rien n’est étonnant de sa part»! (Jér. 32,17).
Dans Luc 8:
«Ils furent saisis de frayeur». C’est la question «Où est votre foi?,) qui les effraie. Ils comprennent que Jésus leur demande à quoi est attachée leur foi, ou pire encore, ce qu’il en reste. C’est une question des plus grave que Christ nous pose encore maintenant.
REMARQUES
Ces passages sont paraboliques:
Les flots, c’est la vie, le monde; la barque, c’est nous-mêmes.
Si le Christ a pris place dans la barque, c’est déjà bien; mais si c’est lui qui gouverne, c’est infiniment mieux!
Si notre foi est ancrée en Jésus-Christ, nous passerons l’éternité en sa présence.
Si notre foi est ailleurs qu’en Christ, dans le temporel, dans la confiance en soi, dans un idéal quel qu’il soit: nous passerons avec ces choses. ..
Vers un beau pays,
Je suis en voyage,
Jésus me conduit. ..
- Edité par Cousyn Bernard
Au cours des différentes périodes de l’Histoire du monde que la Bible nous rapporte, le Créateur s’est donné des noms pour se révéler à l’homme. Ces noms ont une grande importance. Les connaître, c’est connaître la Personne même de Dieu et Son plan à l’égard de l’humanité.
Par la bouche du prophète Esaïe, Dieu s’adresse à son peuple et lui dit: «Ecoute-moi! C’est moi, moi qui suis le Premier, c’est aussi moi qui suis le Dernier (Es. 48, 12}». A l’apôtre Jean, la même révélation est faite par le Seigneur Jésus: «Ne crains point, je suis le Premier et le Dernier» (Apoc l.17). Quel est le sens de cette expression «le Premier et le Dernier» – expression que l’on doit mettre en parallèle avec Apoc. 1,18: «Je suis l’Alpha et l’Omega» (première et dernière lettres de l’alphabet grec}? Elle exprime l’autorité de Dieu, Sa Souveraineté absolue. C’est Lui qui a parlé le Premier, c’est Lui aussi qui aura le dernier mot. Dieu contrôle tous les événements de l’Histoire, tous les détails de la vie de chaque individu.
LE PREMIER
Dieu est le premier «parce qu’au commencement, Sa main a fondé la terre et Sa droite a étendu les cieux» (Es. 48, 13). Par une simple parole de Dieu, tout l’univers est venu à l’existence. De toute éternité, Il est le Tout-Puissant et personne ne résiste à Sa main (Dan. 4,35).
Premier en Puissance et en Force, Il l’est aussi en Sainteté. «Saint, Saint, Saint, disent les chérubins en Sa présence, et toute la terre est remplie de Sa gloire» (Es. 6). Devant Lui, la justice de l’homme est comme un vêtement souillé (Es. 64,5). Job, l’homme intègre et droit, doit s’écrier après avoir vu le Seigneur: «Je me repens dans la poussière et la cendre» (Job 42, 6). Et Esaïe, le serviteur fidèle: «Malheur à moi, je suis perdu, je suis un homme aux lèvres impures» (Es. 6,5). Le plus juste des hommes est encore impur aux yeux de Dieu. Nul ne peut tenir en présence du Dieu Saint.
Sa Sainteté devrait nous condamner et Sa Puissance nous écraser, mais Dieu a voulu être aussi le Premier en Amour et, pour cela, a accepté d’être le Dernier.
LE DERNIER
Il s’est abaissé, anéanti Lui-même et fut volontairement le Dernier (Ph. 2, 1-11). Petit enfant né pauvre dans une crèche, Il s’est élevé comme une faible plante sortant d’une terre desséchée (Es. 53, 2). Il fut méprisé et abandonné des hommes. Sur la terre, le Créateur de l’Univers n’avait pas un lieu où reposer Sa tête. Fils de Dieu, Il aimait cependant s’appeler Fils de l’Homme.
S’étant dépouillé de Sa puissance, Il accepta encore d’être dernier en Sainteté. Le Saint et le Juste, Celui qui accomplissait toute justice, a pris la place du pécheur. Il a été fait péché pour nous afin que nous devenions justice de Dieu en Lui (2 Cor. 5, 21). Il devint malédiction pour nous racheter de la malédiction de la loi (Gai. 3, 13). C’est là la folie de la croix dont parle Paul (1 Cor. 1, 18) : le Seigneur de gloire se laisse crucifier comme un vil malfaiteur.
Mais c’est ainsi qu’éclata la grandeur de Son Amour qui nous conduit , à L’aimer et Le Servir.
Aujourd’hui comme toujours, le Monde ne veut pas de l’autorité de Dieu. Tout ce que le Créateur a fait au commencement était très bon, mais, par sa désobéissance, l’homme a tout gâché. Que de sang répandu depuis celui d’Abel ! Le crime, l’adultère, le mensonge, le péché sous toutes ses formes s’étalent au grand jour. La Création tout entière est bouleversée. Elle est assujettie à la vanité et soupire en attendant l’intervention de Dieu (Rom. 8, 22). Celui qui a agi au commencement interviendra encore à la fin des temps. Il se lèvera le dernier sur la terre, dit le patriarche Job (Job 19, 25). Il fera alors toutes choses nouvelles. Ce sera de nouveau «très bon». Mais l’homme n’aura plus la liberté de corrompre l’oeuvre de Dieu. Un dernier «c’est fait» (Apoc. 21, 6) retentira, et personne ne pourra contester. Dieu sera le dernier à agir et à parler.
On ne voit pas encore que toutes choses Lui soient soumises; cependant, nous voyons déjà Jésus couronné de gloire et d’honneur, dit le chrétien avec l’auteur de l’Epître aux Hébreux (2, 8-9). Puisque nous savons ces choses, appliquons-nous à les faire connaître, afin que beaucoup soient réconciliés avec Dieu avant qu’il ne soit trop tard. Donnons à notre Sauveur, la place de Seigneur. Renonçons à être les premiers dans ce monde, où notre Maître ne reçut qu’une croix. Alors, comme Jésus a été souverainement élevé pour régner aux siècles des siècles, Il nous élèvera aussi, et nous régnerons avec Lui pour toujours (2Tim. 2.11-13)
- Edité par Bailet F.
«Alexandre, César, Charlemagne et moi, nous avons fondé des empires. Mais sur quoi ont été construites les réalisations de notre génie? Sur la force. Jésus-Christ seul a fondé son empire sur l’AMOUR, et à cette heure, des millions d’hommes mourraient pour Lui ».
- Edité par Promesses
Qui est Jésus-Christ? Est-il homme? Est-il Dieu? Sa mort sur la croix fait-elle de lui le Sauveur du monde ou un martyr comme tant d’autres? Appartient-il au passé ou reviendra-t-il bientôt en juge et en triomphateur?
LE MESSIE PROMIS
Il importe de savoir que la venue au monde de Jésus-Christ était annoncée depuis des milliers d’années. Dès la chute de nos premiers parents, dès l’apparition du mal sur la terre, de la souffrance et de la mort, Dieu promit qu’il susciterait un libérateur de la postérité de la femme. Vous lisez cela dans la Bible, au livre de la Genèse, chapitre 3. L’humanité, privée du paradis par sa désobéissance, tourna toujours plus le dos à son Créateur.
Par leur immoralité sans frein, les hommes provoquèrent les jugements du déluge et de la tour de Babel, où Dieu les dispersa et confondit leurs langues. Les nations furent ainsi provisoirement abandonnées à elles-mêmes et mises en quelque sorte en marge du plan de Dieu.
ISRAËL: TROIS TACHES
C’est alors que le Seigneur suscita le peuple d’Israël, chargé d’une triple et merveilleuse tâche: conserver pure la connaissance du vrai Dieu, consigner sa révélation dans la Bible et donner un jour au monde le Messie issu de son sein. Au chapitre 12 de la Genèse, le Seigneur promet à Abraham, l’ancêtre du peuple juif, que toutes les familles de la terre seront un jour bénies en sa postérité, c’est-à-dire en Celui de ses descendants par lequel s’accomplira la promesse. Dans Genèse 49, verset 10, Jacob précise que le Rédempteur surgira de la tribu de Juda. Plus tard, dans le deuxième livre de Samuel, chapitre 7, David apprend que le Messie, ce qui veut dire le Christ, naîtra de sa famille royale et sera appelé Fils de David. C’est ainsi que Jésus est présenté par les deux généalogies des Evangiles de Matthieu, chapitre 1 et de Luc, chapitre 3.
PROPHÈTES EN ISRAËL
Avec les précisions les plus stupéfiantes, les prophètes d’Israël ont, bien des siècles à l’avance, décrit la Personne et l’oeuvre du Sauveur promis. Selon Esaïe, il devra naître d’une vierge, dans la famille de David. Michée précise que sa naissance se produira à Bethléhem et selon Jérémie, les petits enfants y seront massacrés à cette occasion. La fuite en Egypte est prédite par Osée. Selon Esaïe encore, le prophète messianique par excellence, le Christ sera élevé en Galilée. Le peuple le méconnaîtra et le rejettera, tandis qu’on le livrera aux coups et aux crachats. D’après le célèbre chapitre 53 d’Esaïe, le Christ sera l’homme de douleur habitué à la souffrance, méprisé et abandonné des hommes. Dieu permettra qu’il soit frappé à notre place, mené comme un agneau à la boucherie. Le châtiment de nos péchés retombera sur lui et son sacrifice expiatoire nous apportera le salut et la paix. Il aura, dit encore Esaïe, son sépulcre parmi les méchants et son tombeau avec le riche: effectivement, Jésus-Christ a été crucifié entre deux brigands et enseveli dans le tombeau neuf de Joseph d’Arimathée. Enfin, le Messie sera glorieusement ressuscité.
LES PSAUMES
Mais ce n’est pas tout. Les Psaumes, rédigés environ mille ans avant Jésus-Christ, sont également pleins de prophéties messianiques: le Christ sera trahi par l’un de ses intimes (Ps. 41). Pendant son supplice, on lui offrira à boire du fiel et du vinaigre (Ps. 69). Ses pieds et ses mains seront percés, ses vêtements partagés, sa tunique tirée au sort (Ps. 22). De tels détails sont d’autant plus bouleversants que la crucifixion était une torture inconnue des Juifs et introduite par les Romains en Palestine. Quant à Zacharie, après avoir annoncé que Jésus, comme un roi pacifique, entrerait à Jérusalem monté sur un âne, il ajoute que les disciples eux-mêmes l’abandonneront et qu’il sera vendu pour trente pièces d’argent.
MANUSCRITS DE LA MER MORTE
Si de telles prophéties ont pu être apportées bien des siècles avant les événements prédits, comment ne pas croire à l’inspiration divine de leurs auteurs? Ce n’est pas ainsi que l’on invente. Nous avons, par exemple, dans les découvertes récentes des manuscrits de la Mer morte, la preuve irréfutable de l’ancienneté et de l’authenticité du texte biblique; écrit en hébreu si longtemps avant notre ère, il n’a pas pu être modifié plus tard par les chrétiens.
PRÉPARER SA VENUE
Pourquoi l’Ecriture sainte prend-elle soin d’annoncer aussi minutieusement ce qui allait se produire? C’est qu’il s’agissait de préparer la venue dans le monde du Fils de Dieu. Une telle certitude était l’espoir des Israélites pieux. Ils avaient l’assurance que bientôt le Messie souffrant et glorieux leur apporterait le pardon et la vie éternelle. Dieu voulait ainsi que l’on reconnût son Fils à sa venue.
ÉCRITURE ACCOMPLIE
Philippe, l’un des premiers disciples, s’écrie plein de joie: « Nous avons trouvé Celui de qui Moïse a écrit dans sa loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth.» Aussi les évangélistes ont-ils soin de noter après chaque incident de la vie du Christ: « tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète» ou « afin que l’Ecriture fût accomplie».
Un fait tragique est que Jésus-Christ étant venu chez les siens, les siens ne l’ont pas reçu. Il en, est de même aujourd’hui. Les prophéties bibliques sont toujours là, à notre portée. Leur clair message devrait suffire à nous faire comprendre le plan de Dieu à notre égard. Le Christ nous a été envoyé du ciel dûment accrédité. L’avons-nous personnellement reçu comme notre Sauveur? Nous avons tous transgressé la loi divine, nous sommes tous accusés par notre conscience et nous savons pertinemment que devant la justice absolue du Seigneur, ils nous est impossible de nous tirer d’affaire tout seul.
Le Christ a déclaré formellement: «Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi.» Puissiez-vous ne pas être de ceux qui, par leur indifférence ou leur incrédulité, rendent nul à leur égard le dessein de Dieu.
- Edité par Pache René
« Car il n’y a, sous le ciel, aucun autre nom qui ait été donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés.» (Actes 4, 12).
.Quelle est la valeur du « nom du Seigneur Jésus»?
Dans nos pays, nous portons le nom de notre père, et pour nous différencier, on nous donne un ou plusieurs prénoms. Le nom de famille a une signification. Il nous rattache à une source, à une tribu, à un arbre généalogique. Les prénoms, donnés à la naissance, ne signifient pas grand-chose; peut-être expriment-ils un souhait, un voeu, mais ils ne nous décrivent pas. Pour cela, il faudrait attendre la maturité, auquel cas on pourrait alors désigner un homme par des prénoms qui dépeindraient vraiment son apparence physique ou mieux encore son caractère.Le nom du « Seigneur Jésus-Christ» dépeint le Fils de Dieu, devenu pour un temps le Fils de l’homme, celui par lequel nous recevons la rémission de nos péchés et la vie éternelle. Le NOM comprend tout ce que Jésus a été, tout ce qu’il est et sera; toute son oeuvre: sa vie passée, éternelle avec Dieu, son passage sur la terre, sa résurrection, sa vie actuelle auprès du Père.
Une plénitude infinie se cache dans ce nom. C’est la réalité de sa personne vivante d’âge en âge. C’est son amour éternel qui l’a conduit à se présenter au Père, afin de venir, un jour, prendre la forme d’un esclave, pour porter lui-même le poids de la condamnation divine, en faveur du condamné. C’est toute la satisfaction de la majesté divine: « C’est ici mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection.» C’est toute sa vie d’obéissance parfaite à la volonté de Dieu le Père: « Le Prince de ce monde. ..n’a rien en moi.» C’est par lui que le Créateur parle à sa créature: « Dieu nous a parlé, dans ces derniers temps, par le Fils.»
Certainement, nous chrétiens, nous ne saisissons pas encore toute la valeur de ce NOM. Notre compréhension est limitée, imparfaite. Mais Dieu connaît son Fils parfaitement. Il le voit à la droite du trône, où il intercède pour nous. Il lui a rendu témoignage lors de la transfiguration: « C’est ici mon Fils, mon Elu, écoutez-le.» Alors, nous l’écoutons. Nous venons aux pieds de Dieu le Père. Nous nous exprimons au nom de son Fils, sachant que cette expression comprend toute la plénitude du « Seigneur Jésus-Christ» ressuscité.
- Edité par Guignard René H.
L’apôtre répond: «Amen! Viens, Seigneur Jésus!» L’église entière fait de même. De tout temps, les chrétiens ont dirigé leurs regards vers le ciel et ont attendu l’accomplissement de la prophétie d’Actes l,11: «Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé dans le ciel, en reviendra de la même manière que vous l’y avez vu monter.»
A maintes reprises, Jésus a parlé de sa mort et de son retour. Il y a consacré plusieurs grands discours et de nombreuses paraboles. Les Juifs s’attendaient à voir paraître un Messie glorieux qui les délivrerait de la main de tous leurs ennemis, car les prophéties de l’Ancien Testament se rapportent principalement à son règne. Ils n’avaient pas remarqué qu’il devait d’abord souffrir sur une croix. «Ne fallait-il pas que le Christ souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire?» (Luc 24, 26). Le Christ, le Messie est venu; il a souffert; il est mort et ressuscité; il annonce son retour. Le tableau ci-dessous indique, au moyen de quelques citations de la Parole, le double aspect de ce retour.
Le retour pour l’enlèvement de l’église de 1re phase | Le retour pour Israël et le règne 1000 ans 2e phase |
1. Nous serons enlevés tous ensemble à la rencontre du Seigneur dans les airs. I Thess. 4, 17. | 1. Le Seigneur vient sur la terre, sur la montagne des Oliviers. Zach. 14, 4. |
2. Le Seigneur viendra chercher les saints. 1 Thess. 4, 17; I Cor. 15, 51-52; Jean 14, 1-3; Jean 17, 24. | 2. Le Seigneur viendra avec (parmi) les saints. 2 Thess. 1, 10; Jude 14; Col. 3, 4. |
3. Le Seigneur ne sera vu que par les rachetés. I Thess. 4, 17; Héb. 9, 28. | 3. Le Seigneur sera vu par tous les hommes. Zach. 12, 10; Mat th. 24, 30-31. |
4. Les morts en Christ (c’est-à-dire les croyants décédés) ressusciteront premièrement. Ensuite, les vivants en Christ seront enlevés avec eux dans les nuées. 1 Thess. 4, 16. | 4. Pas de résurrection mentionnée dans: Zach. 12 et 14; Mat th. 24 et 25; 2 Thess. 2. |
5. Le Seigneur lui-même avec un cri de commandement et une voix d’archange. ..descendra du ciel. I. Thess. 4, 16. | 5. Il enverra ses anges, qui, au son éclatant de la trompette, rassembleront ses élus. Math. 24, 31 (aussi Marc 8, 38 et Matth. 16, 27). |
6. Le Seigneur viendra pour sauver les siens d’un jugement imminent -de la colère à venir; IThess.1,10. -de l’heure de l’épreuve; Ap. 3,10. -pour échapper à ce qui doit arriver; Luc. 21, 36. | 6. Le Seigneur viendra pour rendre justice avec les saints I Cor. 6, 2; Jude 14 et 15; Ap. 19,11-18. |
L’enlèvement de l’église, première phase de son retour
Quand viendra-t-il? Jésus lui-même répond: «Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans les cieux, mais le Père seul.» Pour ce qui nous concerne, il nous est simplement dit: «Veillez, tenez-vous prêts.»
L’église comprend tous les croyants en Jésus-Christ, de la Pentecôte au jour à venir de l’enlèvement. Une fois complétée, elle formera l’épouse de Christ (Ap. 21, 9). Ainsi les chrétiens fidèles attendent le retour de leur Maître et Sauveur, «car nous servons le Dieu vivant et vrai, pour attendre des cieux son Fils» (I Thess. 1, 10).
Le retour pour Israël et le règne de 1000 ans, deuxième phase de son retour
Israël était et est encore le peuple de Dieu. Pendant la durée de l’existence de l’église sur la terre, il a été mis de côté pour un temps. Dans l’épître aux Romains, ch. 11,25-26, nous lisons: «l’endurcissement d’une partie d’Israël durera jusqu’à ce que l’ensemble des païens ait été admis au salut», car «Israël reste aimé» (v. 28); «l’appel de Dieu est irrévocable» (v. 29). Mais une fois l’église enlevée, Israël connaîtra à son tour une période glorieuse, ayant à sa tête le Christ, le Messie. Cette période aura une durée de 1000 ans (Ap. 20, 1-5).
Aujourd’hui, «la création tout entière espère être délivrée de la servitude de la corruption pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu» (Rom.8,21). Pendant cette période de 1000 ans (ou millénium), toute la terre sera bénie, non seulement le peuple d’Israël. Ce sera un temps de paix, de joie, de vie, car Jésus-Christ aura le gouvernement en mains. Ces heures bénies et heureuses seront réalisées à ce moment-là, la Parole de Dieu nous l’annonce.
Notice
A la suite de ce court exposé, nous pouvons conclure que
L’ENLÈVEMENT DE L’ÉGLISE
-est distinct du retour de Jésus-Christ pour Israël (retour en gloire).De plus
-il ne signifie pas la mort ou le délogement du chrétien;
-il ne se rapporte pas à la parabole des dix vierges de Matt. 25;
-il ne concerne pas la multitude des 144000 d’Israël d’Ap. 17.
- Edité par Fritschi J.
Les circonstances récentes ont placé Israël au centre de l’actualité internationale. L’heure au cadran de l’histoire est grave. Les événements prophétiques annoncés pour les derniers temps semblent imminents. Dieu entrera en jugement avec les nations; Israël passera par la «grande tribulation» (Apoc. 7, 14). Puis, Jésus-Christ apparaîtra pour établir le règne de 1000 ans (Apoc. 20, 4). Israël, l’Egypte, l’Assyrie et tous les peuples seront bénis (Es. 11′ 10; 19, 25). Enfin, la paix et la justice règneront!
Mais auparavant, l’Eglise doit être enlevée. Elle ne subira pas ces jugements à venir. Nous invitons solennellement chacun à attendre le Seigneur Jésus des cieux. Crions à Dieu pour qu’il prépare les siens pour cette rencontre définitive et bénie avec Jésus-Christ dans les airs. Jésus-Christ lui-même nous dit: «Oui, je viens bientôt» (Apoc. 22, 20). L’Esprit et l’Epouse répondent: «Viens, Seigneur Jésus» (Apoc. 22, 17).
- Edité par Promesses
SA PREMIÈRE VENUE
«Personne ne vit jamais Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître» (Jean 1.18). Jésus-Christ est venu sur la terre pour nous apprendre à connaître Dieu. Il y a une quantité étonnante de prophéties dans la Bible. Un certain nombre concerne l’avènement du Fils de Dieu sur la terre. Plusieurs siècles avant la naissance du Messie, les prophètes annoncèrent sa venue et sa vie ici-bas, ses souffrances et sa mort. L’accomplissement de ces prophéties est une preuve irréfutable de l’inspiration divine des Ecritures. Jésus-Christ est venu montrer à l’homme un chemin ouvert qui mène à Dieu, une entrée gratuite au paradis céleste, par la repentance et la foi en son NOM. Ainsi, l’apôtre Pierre affirme que les prophètes de l’Ancien Testament ont rendu témoignage des souffrances et de la mort de Christ (1 Pi.1, 11).Voici quelques citations:
Prophétie | Accomplissement | |
-Es. 7,14 | Il est né d’une vierge | -Matth. 1,22-25; |
Luc 2, 5-7 | ||
-Mich. 5,2 | Il est né à Bethléhem | -Luc 2,5-7 |
-Es. 11, 2 | Il est oint de l’Esprit | -Actes 10, 38 |
-Zach. 9. 9 | Il est trahi par un ami | -Matth. 26, 20-25 |
-Ps. 34, 20 | Ses os ne sont pas rompus | -Jean 19, 36 |
-Ps. 22, 16 | Ses mains et ses pieds sont percés | -Jean 19, 18 |
-Es. 53 | Ses souffrances et sa mort | -1 Pi. 2, 21-24 |
SON RETOUR
Les prophéties relatives à sa première venue ont été littéralement accomplies. Nous sommes donc en droit de penser que son retour, annoncé par les Ecritures, s’accomplira aussi littéralement. C’est la seule interprétation logique et rationnelle des textes sacrés. Ce sont «les gloires qui suivront les souffrances de Christ» (1 Pi. 1, 11), annoncées en partie par les prophètes de l’Ancien Testament.
1. SON RETOUR EN GRACE
Prophétie | |
Jean 14, 2 | Il viendra chercher les siens |
1 Thess. 4, 16 | Il viendra lui-même |
1 Thess. 4, 16 | Il ressuscitera les morts en Christ |
1 Cor. 15, 51-52 | Il ressuscitera les morts en Christ |
1 Thess. 4, 17 | Il enlèvera les vivants en Christ |
Phil. 3, 20-21 | Il transformera nos corps |
1 Thess. 4, 17 | Nous serons toujours avec le Seigneur |
Apoc. 5 | Nous l’adorerons à jamais sans entraves |
2. SON RETOUR EN GLOIRE
Prophétie Ancien Testament | Prophétie Nouveau Testament | |
Zach.14,3 | Il apparaîtra | Actes 1, 11 |
Zach. 12, 10 | Il apparaîtra visiblement, | Apoc. l.7 |
officiellement | ||
Dan. 7, 14 | Il apparaîtra en gloire | Tite 2, 13 |
Zach. 6, 13; Ps. 132, 11 | Il s’assiéra sur son trône | Matth. 25, 31 |
Es. 63, 1-6 | Il jugera les nations | Matth. 25, 32 |
Ps. 47, 8-9 | La terre le servira | Apoc. l. 5 |
Es. 11, 9-10 | Il régnera sur les nations | Apoc. 21, 21 |
Ces prophéties nous offrent ainsi une perspective des événements qui vont arriver bientôt. Lecteur, Jésus revient! Etes-vous prêt?
- Edité par Lüscher Henri
Les cieux sont ouverts. Le signe du Fils de l’homme apparaît (Mat th. 24. 30). Le Seigneur vient, tel un cavalier monté sur un cheval blanc; il est accompagné des armées célestes. De sa bouche sort une épée aiguë. Il foule la cuve du vin de la colère du Dieu tout-puissant (Apoc. 19.11- 16). C’est un bâton de fer (Apoc. 19.15; Ps. 2.9), un vêtement teint dans le sang (Apoc. 19. 13), foulant la cuve du vin de la fureur (Es. 63. 1-6; Apoc. 19. 15), pour battre le blé dans son aire (Michée 4. 12; Mat th. 3. 12), et moissonner avec la faucille du jugement divin (Joël 3. 13, Apoc. 14. 17-18) …
…C’est ainsi que réapparaîtra le Jésus de Nazareth qu’on avait méprisé! ..«Alors toutes les familles de la terre se lamenteront» (Mat th. 24.30). Le jour du Seigneur sera là (Joël 1. 15; 3.14; Amos 5.20), grand et redoutable (Mal. 4. 5), «jour de ténèbres et d’obscurité, de nuées et de brouillard» (Joël 2. 2; Zach. 14. 6). Alors, devant «le jour de son ardente fureur» (Es. 13.9; 13), ils se cacheront dans les cavernes (Apoc. 6. 15), les fentes des rochers, les creux de la terre et les profondeurs de la poussière (Es. 2.19; 21). Ils diront aux montagnes: «tombez sur nous, et aux collines: couvrez-nous» (Luc 22. 30; Apoc. 6. 16; 9.6). Mais il n’y aura plus aucun moyen d’échapper. Car le Seigneur viendra comme un éclair (Mat th. 24. 27) ; ses chars sont comme une tempête (Es. 66. 15), ses yeux, comme des flammes de feu (Apoc. 19. 12), sa voix, comme celle d’un lion (Joël 3. 16), et ils seront en grand nombre ceux que tuera le Seigneur (Es. 66.15-16; Ps.110. 6):
-dans une flamme de feu (2 Thess. 1. 8) ;
-comme une fournaise (Mal. 4.1; Mat th. 13. 41-42);
-comme un filet auquel nul n’échappe (Luc 21.35);
ainsi, une ruine soudaine les surprendra tous (1 Thess. 5. 3) ;
-comme le déluge au jour de Noé (Mat th. 24. 38-39), et le jugement du feu sur Sodome et Gomorrhe (Luc 17.28-32).
C’est sur le mont des Oliviers, d’où il monta aux cieux (Actes 1. 9; 12), que le Seigneur apparaîtra à nouveau (Zach. 14. 4). Tout oeil le verra (Apoc. 1. 7; Matth. 24. 30) ; toute bouche qui conteste sera fermée (Mat th. 22. 12); toute langue confessera que Jésus est Seigneur, à la gloire de Dieu, le Père (Phil. 2.11).
Extrait du livre «LE TRIOMPHE DU CRUCIFIÉ,>, avec la permission des éditions «La Voix de l’Evangile», Marseille.
- Edité par Sauer E.
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