PROMESSES
Extraits du livre: «La personne et l’oeuvre du Saint-Esprit» par René Pache.
NOTICE:
«Soyez remplis de l’Esprit» nous enseigne le verset d’Eph.5:18, ou pour citer une autre traduction:«Soyez au contraire dominés par le Saint-Esprit». C’est ce que nous avons vu dans les numéros 30 et 31 de «Promesses». Avec ce numéro 32, nous vous rendons attentifs au fait qu’il se trouve dans la même épître (4 : 30) un avertissement préalable: «N’attristez point le Saint- Esprit de Dieu», ce qui nous montre que le chemin à suivre pour être remplis de l’Esprit demande une attention de tous les jours. Il en est comme pour celui qui conduit un véhicule auto-mobile: le bord de la route et le trafic en sens inverse, etc., sont mobile: le bord de la route et le trafic en sens inverse sont N’attristez pas le Saint-Esprit
Comme nous l’avons lu, tous les vrais croyants ont reçu le Saint-Esprit, qui habite en eux. Comment expliquer alors les lacunes et l’impuissance d’un si grand nombre d’entre eux ? C’est qu’ils n’ont pas obéi au commandement d’Eph. 4 : 30 : «N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption ».
Il est possible d’attrister l’Esprit.La façon dont Dieu respecte la liberté de l’homme est vraiment extraordinaire. De même que jamais Il ne force un incrédule à se convertir, Il n’oblige jamais un croyant à se laisser sanctifier. En mettant en nous son Esprit de sainteté, le Seigneur aurait pu nous imposer en toutes choses sa volonté et nous contraindre en un instant à abandonner tout péché. Son but est bien de nous affranchir du mal en nous faisant réaliser parfaitement sa volonté, mais il désire que nous y consentions librement. Il nous laisse la redoutable possibilité de résister à Sa présence auguste et d’attrister Son Saint-Esprit, qui est en nous. Quelle responsabilité alors que la nôtre, si nous répondons mal à un tel bienfait! Remarquons encore que l’expression « attrister l’Esprit» est caractéristique. Elle implique que l’Esprit non seulement est une personne, mais une personne infiniment sensible qui nous aime. Sinon, nous ne pourrions que Lui résister, mais non pas Le rendre triste à notre sujet.
Comment pouvons-nous attrister l’Esprit ?Laissons la Bible répondre d’elle-même à cette question. Le verset qui nous invite à ne pas attrister l’Esprit est encadré par des exhortations qui l’éclairent: Eph. 4: 25 à 5: 18 Paul y énumère divers péchés que nous ne devons pas commettre, sous peine d’attrister l’Esprit. Bien entendu cette liste n’est pas complète; d’autres choses attristent l’Esprit. Mais bornons-nous à relever les exemples pratiques qu’elle nous apporte.
L’Esprit est attristé entre autres par les péchés suivants: le mensonge (4 : 25) ; la colère (26) ; le vol (27) ; les mauvais sentiments, les injures, la calomnie (31) ; les mauvaises paroles (paroles déshonnêtes, impures, insensées, contraires à la bienséance) (4: 29 et 5: 3-4) ; l’impudicité, l’impureté, la cupidité, l’avarice (5 : 3) ; tout ce qui est mal et que l’on est obligé de faire en secret, dans les ténèbres (11-12). L’absence de bonté, de pardon, d’amour (4 : 32 à 5 : 2) ; l’ivrognerie (18) , mais aussi tout ce qui devient une passion, tout ce qui prend possession de l’homme, qui le domine et dont on ne peut se passer; l’homme a pris goût à certaines choses qui n’étaient pas connues aux temps bibliques: tabac sous diverses formes, chocolat, douceurs, drogues diverses, etc.
Les noms donnés au Saint-Esprit.nous apprennent aussi de quelle manière nous pouvons L’attrister. Il est l’Esprit de sainteté (Rom. 1 : 4) .Toute impureté, toute souillure, tout contact avec le mal L’attristent.
Il est l’Esprit de sagesse, d’intelligence et de connaissance (Es. 11 : 2) . Lorsque nous ignorons les vérités spirituelles, que nous avons peu de zèle pour la lecture et l’étude de la Bible, que nous préférons l’enseignement obscur des hommes au sien, nous L’attristons.Il est l’Esprit de vie et de force (Rom. 8: 2 et Il Tim. 1 : 7) . La mort et la faiblesse spirituelles, l’arrêt dans le développement intérieur, le manque de puissance dans le témoignage L’attristent.
Il est l’Esprit de vérité (Jean 14: 17). Tout mensonge, toute inexactitude volontaire, toute hérésie, toute apparence et toute attitude trompeuses, toute hypocrisie L’attristent.
Il est l’Esprit de foi (II Cor. 4: 13). Nos doutes, nos découragements, nos soucis, nos questions perpétuelles L’attristent.
Il est l’Esprit d’amour et de grâce (II Tim. 1 : 7 et Héb. 10: 29) . S’il y a en nous de la dureté, un refus de pardonner, de l’amertume, des murmures ; ou bien si notre coeur reste indifférent en face de la souffrance et de la perdition des âmes, si nous sommes tièdes à l’égard de Dieu, l’Esprit est attristé.
Relevons enfin qu’il est l’Esprit de gloire (I Pi. 4: 14) . Ce qui est charnel, mondain, terrestre dans nos coeurs L’attriste.
Tout péché conscient quel qu’il soit, grand ou petit, visible ou caché, attriste l’Esprit. Si donc nous avons conscience d’avoir attristé l’Esprit, courbons-nous devant Dieu dans l’humiliation et la repentance pour qu’il nous pardonne et nous purifie.
L’Esprit attristé nous quitte-t-il ?C’est ce que pensent beaucoup de chrétiens. La chose était possible sous l’Ancienne Alliance (voir Ps. 51 : 13) . Maintenant, depuis la Pentecôte, Il nous est donné pour demeurer éternellement avec nous (Jean 14: 16). Il ne nous quitte donc pas si nous avons commis une faute, mais nous convainc de péché.
Si nous attristons l’Esprit, nous perdons puissance, joie et communion avec Dieu.Dieu respecte notre liberté: dès que nous préférons pécher plutôt que d’obéir à sa volonté, il suspend son action dans notre coeur et interrompt sa communion avec nous. La puissance de l’Esprit dès lors ne se manifeste plus. Nous sommes sans force en face du Tentateur et nous subissons défaite sur défaite. En constatant une telle faiblesse dans leur vie intérieure et dans leur témoignage, beaucoup de personnes crient à Dieu, prient longuement, luttent désespérément pour avoir la victoire et s’imaginent presque que le Seigneur ne désire pas, ou pas encore, les secourir. Or, la vérité, c’est qu’il y a un interdit en elles; aussi longtemps que l’Esprit sera attristé, Il n’agira pas pour les délivrer.
N’avons-nous pas remarqué, après avoir commis une faute, qu’une tristesse venait sur nous et envahissait notre coeur ? C’était la tristesse même de l’Esprit. Voilà la raison pour laquelle tant de chrétiens ne sont pas joyeux, ni attrayants. Puissions-nous éliminer les causes de cette tristesse, puis goûter et répandre la joie parfaite qui nous est pleinement accordée en Jésus-Christ !
On ne se moque pas de Dieu.Si nous persistions à attrister l’Esprit, que se produirait-il ? La Bible nous met en garde contre le raisonnement qui consisterait à dire: «Puisque l’Esprit est toujours en moi, je puis donc pécher sans crainte qu’il me quitte». Ou comme l’exprime l’apôtre Paul: «Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ?» (Rom. 6 : 1). Car «c’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’Il a fait habiter en nous» (Jacq. 4 : 5). Et encore: «de quel pire châtiment pensez-vous sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ?» (Héb. 10 : 28-29). Dans ce passage «outrager l’Esprit» signifie : pécher volontairement en persévérant à Son égard dans une attitude de révolte ouverte et dans un rejet absolu du Fils de Dieu et du sang de l’Alliance. L’Ecriture dit encore qu’il est possible de s’opposer à l’Esprit (comme le faisaient toujours les Israélites (Actes 7 : 51) et nous exhorte à ne pas l’éteindre (IThes. 5 : 19). Toutes ces expressions nous montrent qu’il peut y avoir une terrible progression dans la résistance de l’homme à l’égard de Dieu.
- Edité par Pache René
Si l’oeuvre de l’Evangile rend à l’homme, dans toute sa vérité, dans toute sa force, la vie et l’Esprit qu’il avait au commencement, il résulte de là clairement que tout, dans le temps présent, doit être I’oeuvre unique et directe du Saint-Esprit. En effet, si, au commencement, l’homme ne pouvait être saint que parce qu’il était issu du Saint-Esprit, il est certain qu’une fois déchu de sa nature première, et mort à cette nature, l’homme ne peut la retrouver que par l’opération de ce même esprit, au souffle duquel, jadis, il dut la vie sainte de Dieu. Sans l’inspiration directe de l’Esprit, l’homme ne redeviendra donc jamais «vivant pour Dieu », tout comme, sans elle, il ne fût pas devenu, au commencement, un être vivant fait à l’image et à a ressemblance de Dieu. On peut aller plus loin et dire que cette inspiration incessante n’est pas moins nécessaire au chrétien que la persévérance dans l’état de racheté. Car il est incontestable que la puissance qui donne la vie peut seule l’entretenir, ou, menacée, la préserver de sombrer. La force qui vous permet de faire un second pas, c’est celle qui vous a permis d’en faire un premier. Nulle vie ne peut conserver l’excellence qu’elle doit à la création ou à la rédemption que si elle demeure unie, pour en subir l’influence et coopérer avec lui, à l’Esprit qui l’a créée et rachetée, comme l’arbre demeure uni à sa racine. Toute branche d’arbre, si vigoureux soit son sujet, est condamnée à sécher et à mourir, dès qu’elle cesse, étant unie à la racine qui l’a produite, de recevoir sa sève. C’est à cette vérité, comme absolument évidente par elle-même, qu’en appelle le Seigneur pour prouver et pour illustrer la nécessité de sa présence et de son action sans intermédiaire dans l’âme du racheté :
« Je suis, dit-il, le vrai cep et mon Père est le vigneron. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi… car sans moi vous ne pouvez rien faire ».- Edité par Law W.
Job 33: 23: S’il se trouve pour cet homme un ange intercesseur*) , un seul entre mille, qui lui fasse connaître son devoir, alors Dieu a pitié de lui…
*) En langue grecque, « paraclete »; ce mot peut être traduit par « celui qui est appelé à côté, avocat, défenseur, intercesseur, consolateur »,Jean 14: 15-17: « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ». « Si », cela veut bien dire qu’il y a une condition. Toute la suite en découle.
« Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur , afin qu’il soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et il sera en vous ».
B. L’esprit de certitude.Jean 14: 23: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera. Nous irons à lui, nous ferons notre demeure chez lui ».
Jean 14 : 25 : « Je vous ai parlé pendant que je demeurais avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire tout ce que je vous ai dit ».
C. L’esprit de témoignage.Jean 15: 26, 27: « Ils m’ont haï sans cause. Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de la vérité qui procède du Père, c’est lui qui rendra témoignage de moi. Et vous aussi vous rendrez témoignage, parce que vous avez été avec moi dès le commencement ».
D. L’esprit de réconfort et de consolation.Luc 2 : 25 : Siméon était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël. Jean 16: 7-15: « Si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra point à vous… quand il sera venu, il convaincra le monde concernant le péché, la justice et le jugement… il vous conduira dans toute la vérité… il me glorifiera… il prendra ce qui est de moi, et il vous l’annoncera ». E. Jean 16: 22: Peut-être, aujourd’hui, êtes-vous dans la tristesse ou la douleur, « mais je vous reverrai et votre coeur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie ».
- Edité par Promesses
Réflexions sur quelques femmes de la Bible (1)
Nous avons souvent l’occasion d’entendre parler des grands hommes de la Bible, de faire des études sur leur ministère. Mais il est rare, me semble-t-il, que nous réfléchissions à la vie des femmes citées dans la Parole de Dieu. Et pourtant la femme a sa place dans le plan du salut prévu par Dieu. Plusieurs sont mentionnées dans la généalogie de Jésus: Thamar, Rahab, Ruth (Matt. 1 : 3-6) .Et dans l’Eglise, la femme est un membre du corps de Christ à part entière. Son ministère, il est .vrai, est différent de celui de l’homme: il est complémentaire et non pas inférieur.
Essayons de découvrir cela ensemble en étudiant la vie de quelques femmes de la Bible. Nous pourrons ainsi tirer quelques conclusions pour notre vie de chaque jour et pour le témoignage que nous avons à apporter autour de nous en vivant selon ce que Dieu a voulu pour nous.
1) La souffrance d’Anne (1 : 1-9).Anne n’a pas d’enfant (1 : 2) .C’est une rude épreuve pour cette femme. Car en Israël, une telle situation était considérée comme une malédiction, comme un véritable opprobre. La souffrance d’Anne est encore augmentée par l’attitude de Pénina à son égard (1 : 6) .Cette dernière n’a qu’un but : pousser Anne à se révolter contre Dieu. Ainsi Anne est persécutée chaque fois qu’elle se rend au temple (1 : 7) . Sa douleur est grande, mais elle tient ferme; elle a foi en son Dieu. Cette épreuve, elle la supporte sans essayer de trouver un responsable. Elle ne songe pas même à accuser Dieu de ses malheurs, à se révolter contre Lui. Une telle attitude la ferait courir à sa perte. Car où pourrait-elle trouver, ailleurs qu’en Dieu, l’aide, le secours dont elle a besoin ? Elle a compris quelque chose d’important. La solution de son problème, elle ne peut la trouver que dans la présence de Dieu. C’est pourquoi, elle Lui ouvre son coeur, elle partage avec Lui sa souffrance (1: 10).
Tout au long de notre vie, nous aurons à traverser de multiples épreuves. Le Seigneur ne nous a pas promis une vie facile. Peut-être, au milieu de nos souffrances, rencontrerons-nous parfois, l’incompréhension de ceux qui nous entourent, même de nos proches. C’est une situation difficile à supporter, mais rappelons-nous l’attitude d’Anne. Comme elle, approchons-nous du Seigneur qui peut nous aider en toutes circonstances. Et déchargeons-nous sur Lui de tous nos soucis, car Lui-même prend soin de nous (I Pierre 5: 7).
2) La prière et la consécration d’Anne (1 : 10-18).La prière d’Anne est simple, pleine d’humilité. Anne se présente telle qu’elle est devant Dieu. Elle est persévérante et ne craint pas de passer du temps dans la présence de Dieu (1 : 12) .Savons-nous encore, au milieu de nos activités, rester longtemps en prière devant Dieu ? Il y a de riches bénédictions pour ceux qui prennent le temps d’être avec le Seigneur.
Anne ne prie pas d’une façon égoïste (1 : 11). Elle est prête à redonner à Dieu ce qu’Il lui accordera, ce qui lui est le plus cher: son enfant. Anne nous donne là un exemple de la façon dont nous pouvons témoigner de notre amour envers le Seigneur. Plus nous L’aimons, plus nous Lui offrirons ce qui nous est le plus précieux.
Une fois de plus, Anne est incomprise. Le sacrificateur Eli la prend pour ivre et lui reproche son inconduite (1 : 14). Anne vit déjà ce que Jésus dira plus tard à ses disciples: « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive» (Luc 9 : 23). Mais Dieu n’abandonne pas cette femme, Il voit sa sincérité et sa douleur. Dans son amour, Il intervient et honore sa foi. Par la bouche même d’Eli. il l’encourage (1 : 17). Cette femme repart, elle mange et son visage n’est plus le même (1 : 13). C’est la puissance de la prière qui a produit ce changement chez Anne. Qu’en est-il pour nous ? Notre vie de prière a-t-elle de semblables conséquences dans notre existence ? Dieu veut nous transformer à l’image de son Fils Jésus, mais Il nous demande une communion intime avec Lui.
3) La fidélité et la reconnaissance d’Anne ( 1 : 20 -2 : 11) .Quelques mois plus tard, Anne voit se réaliser l’exaucement de sa prière (1 : 20). Elle donne à son enfant le nom de Samuel, ce qui signifie « entendu ou exaucé de Dieu » (1 : 20). Sans sa joie, elle aurait pu oublier ou renoncer à accomplir le voeu qu’elle a fait à Dieu: Mais non, elle tient parole, elle va jusqu’au bout de ce qu’elle a promis (1 : 28). Peut-être y a-t-il dans notre vie des promesses que nous n’avons pas tenues vis-à-vis de Dieu. Hâtons-nous de les accomplir, car c’est un frein pour notre avancement spirituel.
Tout au long de son épreuve, Anne a expérimenté la fidélité de Dieu à son égard. Elle a connu sa bonté, son amour. Maintenant, elle est dans la joie, car Dieu a comblé son désir. Son bonheur; elle l’exprime dans une prière de louange en l’honneur de l’Eternel (2: 1-10) .Tout est grâce : nous ne méritons rien. Et pourtant Dieu nous comble de ses richesses. La reconnaissance, la louange doivent donc jour après jour fleurir dans notre vie au fur et à mesure de notre marche avec le Seigneur.
4) Conséquence de l’attitude d’Anne.Nous arrivons là au point essentiel du ministère d’Anne. Dieu a pu employer cette femme à cause de sa disponibilité et de sa consécration. Ce qu’elle a fait aura des répercussions extraordinaires et sera une source de bénédiction pour tout un peuple. Anne a d’abord demandé un enfant à Dieu, puis elle l’a consacré à l’Eternel pour qu’il soit à son service tout au long de sa vie. Samuel a connu un ministère béni. Tout cela, il le doit à sa mère, elle est à la base de sa vocation. Sans la vie de prière d’Anne, sans sa consécration, Samuel ne serait pas devenu l’homme qu’il a été en Israël. Le ministère d’Anne était caché, elle a agi dans les coulisses de l’histoire d’Israël. Mais son action a été aussi importante que l’oeuvre accomplie par Samuel.
La femme, dans l’oeuvre de Dieu, agit généralement dans l’ombre. Son action est souvent cachée, elle n’a rien d’extraordinaire aux yeux des hommes. Mais Dieu peut faire infiniment au-delà de ce que nous demandons et pensons (Eph. 3 : 20). Ce qu’Il a fait avec Anne, Il veut aussi le faire avec nous. Il a un plan pour notre vie. A nous de trouver les oeuvres qu’Il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions (Eph. 2: 10). En toutes circonstances, recherchons une communion toujours plus intime avec le Seigneur. Soyons sans cesse disponibles pour Lui. Et Dieu suscitera par l’intermédiaire de notre ministère de nouveaux Samuel pour son Eglise.
- Edité par Muston Jacqueline
« Au commencement DIEU créa »Dès la première ligne de la Bible, nous sommes mis en présence d’un être et d’une action. En notre langue française, cet être a nom « DIEU » et nous constatons qu’il a la faculté de se déterminer et d’agir. Il est donc un être qui pense, qui peut établir un plan, formuler des règles et avoir un but. « Il créa les cieux et la terre ».Notre globe et, pour autant que nous puissions nous en rendre compte, tous les astres sont soumis à certaines lois. Ce Créateur a ainsi la capacité de dominer et de mettre en action des forces supérieures, transcendantes : « Il soutient tout de sa Parole puissante » ! Il est aussi écrit que Dieu contempla ce qu’il avait fait, et il vit que cela était très bien. Il est donc capable de voir, de raisonner, de juger, d’apprécier. « Et Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance »L’homme est une créature sortie des mains de Dieu. Il est aussi doté de raison, de capacités créatrices, de visions lointaines. « Que donnerait un homme en échange de son âme, de sa vie B ?L’homme peut-il retourner à Dieu ? » Il faut en effet que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe… B. Or, le Dieu créateur est à la recherche de l’homme : « Où es-tu ? B, disait-il à celui qui se cachait… |
- Edité par Promesses
Extraits du livre « La personne et l’oeuvre du Saint-Esprit » par René Pache
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Dieu n’est pas le père de tous les hommes, comme beaucoup se l’imaginent à tort ; les inconvertis ne peuvent pas dire « Notre Père qui es aux cieux… » Dieu pour eux (sans parler des athées) n’est que le Créateur. Il est seulement le Père de ceux qui sont devenus par l’Esprit ses enfants d’adoption en Jésus-Christ.
Dieu, en nous pardonnant, aurait pu se contenter de nous traiter comme des serviteurs grâciés, éloignés de lui, comme la créature l’est du Créateur. Mais, voyez de quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes par son Esprit (I Jean 3:1). - CERTITUDE DU SALUT
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Est-il possible d’avoir dès ici-bas la certitude d’être sauvé ? Certains pensent que c’est de l’orgueil ; d’autres croient qu’on ne le saura qu’après la mort. Que dit la Bible ? Elle affirme que la certitude du salut donnée aux croyants repose sur deux bases inébranlables.
- 1. Le témoignage écrit du Saint-Esprit, la Parole de Dieu.
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L’Écriture est pleine de promesses comme celle-ci : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3:36) ou encore : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (I Jean 5:13).
La Bible est l’oeuvre de l’Esprit : « Quand l’Esprit sera venu, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de son chef, mais il dira tout ce qu’il aura entendu » (Jean 16:13). C’est donc l’Esprit qui, par le moyen des prophètes et des apôtres, nous enseigne le chemin du salut. Après avoir dit deux fois que l’Esprit rend témoignage à Jésus-Christ, Jean nous explique quel est ce témoignage venu de la part de Dieu : « C’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie » (I Jean 5:11-12). Celui donc qui s’appuie, non sur ses sentiments, mais uniquement sur ce qui est écrit, aura l’assurance de la vie éternelle. - 2. Le témoignage intérieur du Saint-Esprit.
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La certitude du salut, basée d’abord sur la foi en la Bible, sera confirmée dans le coeur par l’Esprit. « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Rom. 8:16). L’Esprit nous communique la certitude de l’adoption divine et de la vie éternelle. Nier cette certitude, c’est repousser à la fois l’enseignement de l’Écriture et le témoignage de l’Esprit.
Plusieurs expressions bibliques confirment encore l’assurance chrétienne. Nous les avons déjà relevées en parlant des symboles de l’Esprit. Paul dit aux Éphésiens : « Vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit… lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire… N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éph. 1:13-14;4:30). « Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit » (II Cor. 1:21,22).
Dieu déclare ainsi que nous lui appartenons pour toujours, et que l’Esprit en nous est le premier acompte et la garantie de la rédemption parfaite que nous recevrons dans la gloire. C’est encore l’Esprit qui nous garde fidèles en vue du salut éternel. Sans sa présence et sans son aide, il nous serait impossible de persévérer jusqu’à la fin. Aussi Paul écrit-il à Timothée : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (II Tim. 1:14). « C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous ! » (Jacq. 4:5). - L’ADOPTION PAR LE SAINT-ESPRIT
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Sans le Saint-Esprit, nul ne peut dire Jésus est le Seigneur ! Paul va jusqu’à déclarer : « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rom. 8:9). Comment devenons-nous enfants de Dieu ? Par l’Esprit. « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Rom. 8:14). L’assurance du salut nous vient aussi de l’Esprit qui nous a été donné. « Vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte (la crainte du châtiment, de la mort, du jugement) ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Rom. 8:15,16). « Dieu a envoyé son Fils…, afin que nous reçussions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie Abba Père. Ainsi, tu n’es plus esclave, mais fils ». « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu » (I Jean 5:1). Par conséquent, c’est aussi par la foi, au moment de la nouvelle naissance, que nous recevons l’Esprit. Sans LUI, nous n’aurions donc ni assurance, ni possession de la vie éternelle.
- NOTICE
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Comme nous l’avons vu précédemment (Promesses Nos 29/30), Dieu réalise, en un seul instant, plusieurs opérations qui ne sont que les aspects différents d’une seule intervention. C’est ainsi que, au moment où l’homme croit, il reçoit une vie nouvelle (régénération), il est baptisé (immergé) dans l’Esprit de Dieu, uni à Dieu et à Christ par cet Esprit.
Ainsi, selon I Cor. 12:13, tous les chrétiens de Corinthe avaient été baptisés du Saint-Esprit lors de leur conversion, lis étaient le temple de l’Esprit, qui habitait en eux (I Cor. 3:16). Parmi eux, il s’en trouvait qui étaient encore « charnels » (I Cor. 3:1,2), de petits enfants en Christ. D’autres étaient des chrétiens « naturels », c’est-à-dire qui se laissaient conduire par leur intelligence naturelle (psychique) (I Cor. 2:14). Alors que d’autres étaient des « hommes faits », des chrétiens spirituels (I Cor. 2:6,10,11).
Le baptême de l’Esprit n’est pas toujours suivi d’une manifestation de puissance. Comme nous venons de le dire, il ne suffit pas qu’une âme soit baptisée, il faut encore qu’elle soit « remplie de l’Esprit ». Alors Dieu peut manifester sa puissance en elle et autour d’elle.
« Nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu. » « Celui qui était innocent de tout péché (Jésus-Christ), Dieu l’a chargé, pour nous, de tous les péchés du monde, il est devenu comme une incarnation du péché pour que, dans sa communion, nous puissions être agréés, étant revêtus de la justice de Dieu. » |
- Edité par Pache René
- LE BAPTEME DU SAINT-ESPRIT
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Parlant de Jésus-Christ, Jean-Baptiste déclare « Moi, je vous ai baptisé d’eau Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1 : 8). Cette parole si importante se retrouve dans les trois autres Evangiles: Matt. 3: 11 Luc 3: 16 et Jean 1 : 33. Jésus la répète à son tour, lorsqu’il recommande à Ses disciples de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, « ce que je vous ai annoncé, leur dit-il car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes I 4-5). La promesse est formelle: Christ baptise les siens du Saint-Esprit et ce baptême est indispensable à tout vrai disciple. Il est donc absolument nécessaire que nous sachions ce qu’est le baptême de l’Esprit et comment nous pouvons le recevoir.
- 1. Qu’est-ce que le baptême du Saint-Esprit?
Nous allons essayer de le comprendre en nous basant uniquement sur l’emploi que la Bible fait de ce terme, dans les passages peu nombreux qui les mentionnent. Nous éviterons toujours beaucoup de confusions en ne prêtant aux expressions bibliques que le sens strict qui leur est donné par l’Ecriture.
Tirons notre définition du texte le plus clair que contienne à ce sujet le Nouveau Testament (1 Cor. 12 : 13) : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, soit Juifs. soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit ». Nous pouvons en conclure que- le baptême de l’Esprit est l’acte par lequel Dieu nous fait membres du Corps de Christ.
Parlant à l’avance à ses disciples du ministère de l’Esprit, Jésus-Christ leur disait: « En ce jour-là, vous connaîtrez… que vous êtes en moi et que je suis en vous » (Jean 14: 20). C’est par le baptême de l’Esprit que l’homme, jusque là séparé de Dieu, est placé (« plongé ») en Jésus-Christ et qu’il reçoit sa position en Lui par la foi. Dés lors, il est assis avec Christ dans les lieux célestes (Eph. 2 : 6). Cette position souveraine devient pour le croyant la source de. la vie et la base de la victoire. La parole de Paul : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps… » est adressée aux Corinthiens que l’apôtre accuse d’être charnels et des enfants en Christ (1 Cor. 12: 13 et 3 : 1-3). C’est une preuve de plus que le baptême de l’Esprit est en rapport, non avec l’état spirituel du croyant, mais avec sa position. Nous pourrions donc compléter ainsi notre première définition :- le baptême de l’Esprit est l’acte par lequel Dieu donne au croyant sa position en Jésus-Christ.
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(Les passages de Gal. 3: 27 et Rom. 6: 3-4 que nous allons étudier tout à l’heure, conduisent à la même conclusion).
L’importance capitale de cet acte nous apparaît, si nous pensons que plus de cent passages du Nouveau Testament soulignent le fait que l’enfant de Dieu est en Christ . Tout ce que nous devenons et recevons par la suite découle de la position en Christ que nous confère le baptême de l’Esprit.
Nous avons déjà relevé qu’il n’est jamais parlé de baptême de l’Esprit à propos de Jésus-Christ. Lors de son baptême dans le Jourdain, il fut rempli du Saint-Esprit, revêtu de la puissance de l’Esprit, oint du Saint-Esprit, selon les expressions de Luc (3: 22 4: 1, 14 et 18). Mais il n’est dit nulle part qu’il fut baptisé de l’Esprit, bien qu’un très grand nombre d’opérations de l’Esprit soient mentionnées à son sujet. En effet, puisque le baptême de l’Esprit est en rapport avec la position du croyant en Christ, comment le Sauveur aurait-Il été plongé en Lui-même, ou adjoint à Son propre Corps?
Nous verrons plus loin que Dieu ne se contente pas de nous placer « en Christ ». il met en même temps Christ « en nous » avec l’Esprit. Sa présence dans notre coeur nous rend alors capables de réaliser dans la vie pratiqua tout ce que nous confère en principe le baptême de l’Esprit. En d’autres termes, ce baptême nous place en Jésus-Christ et nous environne de Sa grâce, tandis que la présence et la plénitude de l’Esprit mettent Christ an nous et nous font entrer en possession de toutes Ses richesses. Remarquez que la définition du baptême de l’Esprit de 1 Cor. 12:13 cadre parfaitement avec les deux seuls exemples historiques que le Nouveau Testament nous donne de cette expérience:- D’après Actes 1: 5, les cent-vingt furent baptisés de l’Esprit le jour de la Pentecôte et devinrent membres du Corps de Christ que l’Esprit créait à ce moment-là.
- Les païens, chez Corneille, furent aussi baptisés de l’Esprit au moment où ils devinrent, par la foi, membres du même Corps (Act. il : 15-16).
- 2. il n’y a qu’un seul baptême spirituel.
-
L’Ecriture emploie les différentes expressions suivantes :
- « baptisés du Saint-Esprit» (Act. 1 : 5).
- « baptisés en Christ » (Gai. 3 : 27; Rom. 6: 3).
- « baptisés en Sa mort» (Rom. 6: 3).
- 3. Quand recevons-nous le baptême de l’Esprit?
-
Puisque le baptême de l’Esprit fait de nous des membres du Corps de Christ, Il est évident que nous le recevons lorsque nous acceptons le Sauveur et nous convertissons à Lui. Les cent-vingt disciples de la Pentecôte ayant appartenu à deux dispensations différentes, leur expérience ne peut être sur tous les points comparée à la nôtre. Pourtant, ils reçurent le baptême de l’Esprit au moment de leur entrée dans l’Eglise et la dispensation nouvelle. Le cas des païens chez Corneille est encore plus frappant, puisqu’il est, à ce propos, semblable au nôtre : ils furent baptisés de l’Esprit au moment même où ils se convertirent à Jésus-Christ et furent régénérés (Act. 10 : 44 et il : 15-16). Le baptême de l’Esprit et la régénération sont donc simultanés. En effet dès que je suis en Christ par la foi, Christ est aussi on moi pour me communiquer la vie par la nouvelle naissance. (Remarquons ailleurs que la conversion et la régénération elles aussi sont simultanées, car elles sont deux aspects d’une seule et même expérience. La conversion est l’acte de l’homme qui se tourne vers Dieu en abandonnant le péché; la régénération est le miracle de Dieu qui lui communique alors la vie éternelle. Ces deux actes se produisent en même temps, car celui qui croit sincèrement est aussitôt régénéré (Jean 5 24).
C’est pour cela qu’aucun texte biblique n’exhorte les croyants à rechercher le baptême de l’Esprit. En effet, puisqu’ils sont déjà en « Christ », comment rechercheraient-Ils ce qu’ils ont reçu au début de leur vie chrétienne? Remarquez, à ce propos, que dans tous les textes où Paul parle aux chrétiens du baptême de l’Esprit, le verbe est au passé puisqu’il s’agît d’une expérience faite « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit… Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui… Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (1 Cor. 12 :13 ; Col. 2 :12 GaI. 3 : 27 ; voyez aussi Rom. 6 : 3-4). Il est vrai que, de nos jours, beaucoup de personnes donnent le nom de « baptême de l’Esprit » à une expérience postérieure à la régénération. Mais reportez-vous à ce que noua disions sur l’expérience des premiers disciples, et passez on revue tous les textes qui s’appliquent aux croyants après la Pentecôte (et qui contiennent le mot « baptême du Saint-Esprit »: vous verrez qu’aucun ne permet de justifier cette habitude, qui repose en grande partie sur une confusion de termes. L’expérience qu’il est possible et nécessaire de faire après la régénération, est appelée par la Bible, non pas le baptême du Saint-Esprit, mais nous sommes invités à être « remplis du Saint-Esprit ». - 4. Comment reçoit-on le baptême du Saint-Esprit?
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Puisque le baptême de l’Esprit nous donne notre position en Jésus-Christ et nous fait membres de son Corps, il est évident qu’on le reçoit tout simplement par la foi « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui et avec Lui par la foi » (Col. 2: 12). (Ce texte s’applique incontestablement au baptême de l’Esprit, puisque le seul baptême d’eau ne peut avoir pour résultat notre résurrection spirituelle.) Voici ce que dit encore Jean: « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure on lui et lui en Dieu » (1 Jean 4 : 15). Il reçoit donc sa position « en Dieu » et « en Christ », par le seul fait de croire et de confesser le nom du Sauveur.
Par conséquent, si vous n’avez pas encore réalisé l’expérience capitale du baptême de l’Esprit, il n’est pas nécessaire que vous attendiez, que vous suppliiez, que vous luttiez pour l’obtenir. Demandez-le maintenant à Dieu, croyez en Jésus-Christ et en Sa promesse de baptiser les Siens de Son Esprit, et vous le recevrez. - 5. Le baptême de l’Esprit est-il pour tous?
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Beaucoup de personnes pensent que le baptême de l’Esprit est une expérience si extraordinaire qu’elle est réservée à quelques rares privilégiés, à quelques grands serviteurs de Dieu. Il n’en est rien, et la Bible enseigne au contraire que cette grâce est pour tous les croyants. C’est d’ailleurs l’évidence même, puisque, sans elle, on n’est ni sauvé, ni membre du Corps de Christ, Remarquez le mot «tous» dans les passages suivants : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres (c’est-à-dire chacun, sans aucune exception), et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit »(1 Cor. 12: 13). « Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Gal. 3 : 26-27). Le Sauveur lui-même avait affirmé sans restriction aucune qu’il baptiserait de l’Esprit Ses disciples, comme Il allait faire d’eux tous Ses témoins (Act. 1 : 5 et 8). Enfin, Jean-Baptiste, en annonçant Celui qui devait ôter le péché du monde et baptiser du Saint-Esprit, présentait ces deux oeuvres comme étant aussi universelles l’une que l’autre (Jean 1 : 29, 33). Par conséquent, cette expérience est aussi nécessaire et possible pour vous.
* * *
- Edité par Pache René
L’Esprit est promis. non pas pour susciter quelque doctrine nouvelle. mais pour écrire aux coeurs des hommes la vérité de l’évangile. Calvin |
Quelques extraits du livre: « La Personne et l’Oeuvre du Saint-Esprit » Editions Emmaüs, 1806 St-Légier, Suisse.
Note de la Rédaction. – Avec le numéro de Promesses qui est sous vos yeux, nous reprenons une étude concernant l’Esprit Saint. A vrai dire, Promesses en a entretenu bien souvent ses lecteurs. Un petit coup d’oeil en arrière montre qu’un vrai tableau a déjà défilé devant nous (voir numéros 1 à 11. 14, 19, 22 et 23). Mais les années passent et les générations nouvelles n’ont pas le loisir ou l’occasion de jeter un regard dans les éditions anciennes.
Chaque époque a ses problèmes. Pour le monde christianisé, en général, la religion n’entre plus guère en ligne de compte. Mais dans le monde religieux, la question de l’Esprit-Saint a pris une importance toujours plus grande, et ce avec raison. Jésus n’a-t-il pas dit: « mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses; et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 : 26) ; « Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1 : 5) et « Vous recevrez une puissance, le Saint- Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins… » (Actes 1 : 8) ?
L’intérêt porté à l’Esprit Saint consiste principalement à connaître sa valeur et son oeuvre dans le temps présent. Aussi laisserons-nous de côté l’oeuvre de l’Esprit pendant les premiers âges de notre humanité, ainsi que durant les siècles de l’ « Ancienne Alliance », conclue avec Abraham et renouvelée sous Moïse. Nous passerons de même sur les années de la vie du Fils de Dieu, pour nous centrer sur le travail de l’Esprit Saint depuis le jour de la Pentecôte.
L’heure de l’Esprit
L’apôtre Paul, établissant une comparaison entre l’Ancienne Alliance (basée sur la loi de Moïse) et la Nouvelle (basée sur l’Evangile de la Grâce), s’exprime en ces termes: « Dieu… nous a rendus capables d’être serviteurs d’une nouvelle alliance, non de la lettre (c’est-à-dire de la loi), mais de l’Esprit; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie… Si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres (les tables de la loi), a été glorieux… combien le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux! » (II Cor. 3: 6-8). Nous sommes donc actuellement, depuis la Pentecôte, dans la dispensation de l’Esprit.
Cette nouvelle dispensation présente les caractéristiques suivantes :
1- La loi révélait seulement à l’homme la volonté de Dieu, sans lui communiquer aucune force pour la mettre en pratique. Au contraire, elle le condamnait à mort en lui faisant connaître la malédiction divine sur quiconque n’observait pas tout ce qui était écrit dans le livre de la loi (Galates 3 : 10). C’est pourquoi Paul appelle la loi « la lettre qui tue » et le « ministère de la mort », Par contre, l’Esprit régénère le pécheur mort dans ses transgressions et l’affranchit de la loi du péché en lui communiquant. Sa puissance de vie (Rom, 8 : 2).
2- A plusieurs points de vue, l’Ancienne Alliance était matérielle et « charnelle », comme le dit l’Epître aux Hébreux (7: 16). La présence de Dieu, la « Schékinah », résidait dans un temple de pierre, et Sa loi était écrite sur des dalles de pierre. Maintenant, par l’Esprit, Il habite dans le coeur des croyants et met Sa loi en eux: « Vous êtes le temple de Dieu… Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des dalles de pierre, mais sur les coeurs» (1 Cor. 3: 16; 2Cor. 3 : 3).
3- Dans l’Ancienne Alliance, le signe de l’appartenance à Dieu était la circoncision de la chair; dans la Nouvelle. c’est la circoncision du coeur, c’est-à- dire la régénération produite par l’Esprit: .La circoncision (qui compte devant Dieu), ce n’est pas celle qui est visible dans la chair… c’est celle du coeur, selon l’Esprit et non selon la lettre (la loi) » (Rom. 2: 28-29). « Les circoncis (de la Nouvelle Alliance), c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu » (Phil. 3: 3).
4- Il est évident que tout le ministère de l’Esprit est basé sur l’oeuvre de Jésus-Christ. SON BUT, C’EST DE LE GLORIFIER (Jean 16: 13-14).Pour que nous puissions « marcher selon l’Esprit »: Dieu a envoyé, à cause du péché, Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché (Rom. 8 : 3-4). Christ, par Sa mort sur la croix, a ôté nos péchés et crucifié avec Lui notre vieil homme. Par Sa résurrection, Il nous a fait revivre avec Lui, et par Sa glorification, Il a repris Sa position souveraine à la droite de Dieu, d’où Il nous envoie l’Esprit. Et non seulement cela, mais c’est Lui-même qui, Son oeuvre de rédemption terminée, vient mettre en nous Sa présence spirituelle.
Ainsi donc, sans Christ, le salut serait impossible. Mais sans le ministère de l’Esprit, ce salut si chèrement et si parfaitement acquis ne nous serait pas personnellement communiqué: il ne serait pas EN nous.
5. En se plaçant à ce point de vue, on peut distinguer dans le plan de Dieu trois dispensations :a) La dispensation du Père, qui est celle de l’Ancien Testament. C’est le Père qui se révèle et qui agit directement. Il est « Dieu pour nous », prêt à bénir et secourir, mais Il est encore loin dans le ciel à cause de Sa grandeur redoutable, de Sa Sainteté et du péché des hommes. Aussi Esaïe s’écrie-t-il : « Oh! si Tu déchirais les cieux, et si Tu descendais! »(63 : 19).
b) La dispensation du Fils, celle des Evangiles. Le Père a entendu le cri de l’humanité perdue; Il manifeste Son amour et envoie sur la terre Son Fils, qui devient « Dieu avec nous, Emmanuel ». Pendant cette période, Jésus-Christ Se révèle, Il parle, Il agit et se propose à l’adoration des hommes. Il accomplit le salut du monde et retourne dans la gloire auprès de Son Père, en attendant de venir régner ici-bas pendant mille ans.
c) La dispensation du Saint-Esprit, qui va de la Pentecôte au retour du Seigneur. Pendant ce temps l’Esprit forme l’Eglise et devient « Dieu en nous ». Il convainc le monde de péché et met dans le coeur des croyants tout ce que Christ leur a acquis: Son pardon, Sa vie, Sa victoire, Sa puissance, Sa présence même.
Notons encore que les trois Personnes de la Trinité sont inséparables, même lorsqu’au cours d’une dispensation l’une d’entre Elles joue le rôle le plus en vue. Nous avons déjà étudié l’action du Saint-Esprit dans la dispensation du Père, et nous savons que le Fils aussi est sans cesse présent dans l’Ancien Testament, soit par les prophéties, soit par des interventions directes. Pendant la dispensation du Fils, le Père Le soutient et confirme Son oeuvre, tandis que l’Esprit l’accompagne constamment.
Enfin, dans la dispensation de l’Esprit, ce sont les trois Personnes divines ensemble qui agissent dans le monde et habitent au sein de l’Eglise et dans le coeur des croyants. Par conséquent, jamais l’une des Personnes de la Trinité ne saurait supplanter les autres, ni entraver leur parfaite unité ou leur étroite collaboration. Puissions-nous Les laisser agir librement toutes trois dans nos vies et recevoir le plein salut qu’Elle ne peuvent apporter que toutes trois ensemble.
La conviction produite par l’Esprit à l’heure de l’Esprit
Nous abordons l’étude de l’oeuvre de l’Esprit en l’homme après la Pentecôte. Que doit-il accomplir avant toute autre chose dans un coeur encore inconverti ?
1. Le saint-Esprit convainc de péché.
« Quand Il sera venu, Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché… parce qu’ils ne croient pas en moi » (Jean 16: 8-9). Il est évident que l’homme doit reconnaître son état de péché et de perdition avant de pouvoir accepter le Sauveur qui l’en délivre. C’est celui qui se sait malade qui va chez le médecin (Marc 2: 17). Le Saint-Esprit convainc de péché le monde, c’est-à-dire tous les hommes. Il n’en est aucun auquel Il ne fasse sentir sa culpabilité, soit par l’Ecriture, soit simplement par la conscience (Rom. 2: 14-15).
Remarquez que le mot « péché » est au singulier et non au pluriel. L’Esprit révèle à l’homme qu’il est perdu, non parce qu’il a commis certaines fautes ou même certains crimes (en effet, Dieu, dans Sa Parole, promet à qui veut croire le pardon de tous les péchés: « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige » (Es. 1 : 18). L’homme est condamné devant Dieu, non parce qu’il est pécheur, mais parce qu’étant pécheur il n’a pas voulu croire au Sauveur et accepter Son pardon. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3: 18). L’incrédulité en face de Jésus-Christ est donc le péché le plus grave qu’un homme puisse commettre. Ce péché ne peut être pardonné, puisqu’il consiste précisément dans le refus volontaire et obstiné du pardon. Dieu n’obligera jamais à croire les hommes qui s’y refusent, car Il les a créés libres.
2. L’Esprit convainc ensuite de justice,
« parce que, dit Jésus, je vais au Père et que vous ne me verrez plus » (Jean 16: 8, 10). L’Esprit ne montre pas seulement à l’homme sa perdition. Il lui révèle en même temps Jésus-Christ, dont la justice et la divinité sont démontrées par Sa résurrection et Son retour au Père. Dieu produit ainsi dans le coeur sincère et repentant la conviction que Jésus est bien le Sauveur qui, juste Lui-même, rend justes ceux dont la foi repose en Lui (Rom. 5: 19). Ici encore, c’est le monde, donc tous les hommes, que l’Esprit convainc de justice. Tous ceux qui sont en contact avec l’Evangile doivent une fois ou l’autre reconnaître qu’il est la vérité et que Jésus est bien le Sauveur. C’est ce qui fait leur responsabilité devant Dieu, s’ils refusent malgré cela le salut.3. Il convainc enfin de jugement.
« parce que le prince de ce monde est jugé ». Si un homme résiste à la double conviction que le Saint-Esprit veut mettre en lui, il sera convaincu de jugement. Comment savons-nous que les incrédules seront jugés ? Parce que leur père, le diable, l’est déjà en principe. Par la croix, Christ l’a virtuellement anéanti (Héb. 2: 14). Le Saint-Esprit finit par convaincre ceux qui Lui résistent que le même châtiment les atteindra lorsqu’ils seront jetés dans le feu éternel, préparé pour le diable et pour ses anges (Matt. 25: 41). La conviction concernant le jugement sera telle que « toute bouche sera fermée» sans récrimination possible (Rom. 3: 19), et que les incrédules même dans les enfers fléchiront les genoux avec tremblement devant Celui qu’ils auront rejeté. Mais pour eux ce sera, hélas, trop tard. Le discours de Pierre, le jour de la Pentecôte, illustre la manière dont le Saint-Esprit cherche à convaincre les hommes :1° de péché: en montrant aux Juifs qu’ils ont rejeté et crucifié Jésus (Actes 2 : 23).
2° de justice: en leur prouvant que Jésus est bien le Messie, le Fils de Dieu, annoncé par l’Ecriture, ressuscité et glorifié (v. 22, 24, 36).
3° de jugement: en leur parlant du jour du Seigneur, du grand jour du jugement qui approche avec ses signes prodigieux, et en les exhortant à se sauver de cette génération perverse avant qu’il soit trop tard (v. 19, 20, 40).
La Régénération par l’Esprit
Nous abordons dans ce chapitre et ceux qui suivent l’oeuvre de l’Esprit dans un coeur qui cède à la conviction de péché et accepte le Sauveur. Au moment même de la conversion, le Saint-Esprit produit dans ce coeur par la foi, en un seul instant, les opérations suivantes, qui ne sont que des aspects différents d’une seule et même intervention :1. Il régénère le croyant.
2. Il le baptise.
3. Il est reçu par lui.
4. Il l’adopte.
5. Il le scelle.
6. Il lui remet les arrhes du salut éternel.
7. Il vient demeurer en lui.
8. Il l’oint pour le service.
Nous étudierons l’une après l’autre ces diverses actions, en nous rappelant qu’elles sont simultanées, et que tout enfant de Dieu les expérimente au seuil de sa vie spirituelle. Elles sont comme les facettes multiples de ce joyau royal qu’est le don de l’Esprit, et chacune d’elles nous fait comprendre un aspect particulier de l’oeuvre que le Seigneur accomplit en nous à l’instant où nous croyons.
LA RÉGÉNÉRATION
1. Qu’est-ce que la régénération ?
L’âme de l’homme pécheur est morte au point de vue spirituel et séparée de Dieu, car le salaire du péché c’est la mort (Rom. 6 : 23). La régénération, c’est le miracle par lequel cette âme est ressuscitée, engendrée à nouveau, et reçoit la vie éternelle. Jésus appelle aussi cette expérience la nouvelle naissance (Jean 3 : 3, 7). II va sans dire que, sans elle, il est impossible à un homme d’être sauvé.2. Qui opère la régénération ?
« Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3 : 5, 6).
C’est le Saint-Esprit qui accomplit cette oeuvre. La chair, c’est-à-dire notre Moi, ne sert de rien; ses efforts, ses bonnes résolutions, ses bonnes oeuvres sont parfaitement insuffisants. C’est l’Esprit qui vivifie, car le Tout-Puissant peut seul produire le miracle de la vie (Jean 6 : 63). Paul parle en d’autres termes, tout aussi clairs, de la régénération: « Nous qui étions morts par nos offenses, (Dieu) nous a rendus à la vie avec Christ. …II nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ »(Ephés. 2 : 5-6). II attribue également à l’Esprit la vie qui anime les croyants: « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Gal. 5 : 25). « Il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’Il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3 : 5-6).
Ce n’est donc pas une évolution qu’il faut à notre âme pécheresse, mais une révolution: la résurrection spirituelle. Cherchons-nous encore à nous « améliorer » (ce serait risible de la part de quelqu’un qui est mort !) ou bien sommes-nous déjà nés de nouveau ?
3. Quand a lieu la régénération ?
Au moment même où le coeur, convaincu de péché et de justice par le Saint-Esprit, accepte le Sauveur qui lui est présenté! C’est donc un acte instantané de la part de Dieu, même si l’homme a mis des années pour arriver au point où il cède et reçoit le salut. « A tous ceux qui l’ont reçue (la Lumière, Jésus-Christ), à tous ceux qui croient en Son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1 : 12-13).
Par la nouvelle naissance, nous recevons la vie éternelle. Cette grâce nous est accordée dès que nous croyons: « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » et « Celui qui écoute ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 3 : 36 et 5 : 24).
Puisque la régénération est, ainsi, à la fois indispensable et instantanée, pourquoi ne la saisirions-nous pas maintenant par un acte de foi, si nous ne l’avons pas encore reçue ? Car la conviction du péché serait inutile, si elle n’était suivie de la foi qui s’empare de la vie de l’Esprit.
Ce qui importe !
Ce qui importe, ce n’est pas d’être heureux, mais de rendre heureux les autres.Ce qui importe, ce n’est pas d’être aimé, mais d’aimer et d’être en bénédiction à d’autres.
Ce qui importe, ce n’est pas de jouir, mais de partager.
Ce qui importe, ce n’est pas de s’imposer, mais de renoncer à soi-même.
Ce qui importe, ce n’est pas que Dieu fasse notre volonté, mais que nous fassions la sienne.
Ce qui importe, ce n’est pas que nous vivions longtemps, mais que notre vie ait trouvé son vrai sens.
Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous faisons, mais comment et pourquoi nous le faisons.
- Edité par Pache René
Son Amour – Saint, si pur ;
Sa Joie – Combien inexprimable !
Sa Paix – Surpasse toute connaissance.
Sa Miséricorde – Combien sûre.
Son Expiation – Complète !
Sa providence – Parfaite ;
Sa Volonté – Agréable ;
Son Assurance – Précieuse !
Ses compassions – Si tendres ;
Sa Fidélité – Si grande ;
Ses consolations – Si réconfortantes ;
Son Aide – Jamais en retard !
Sa Puissance – Omnipotente !
Sa Vérité – Eclaire les ténèbres ;
Sa Présence – Transforme ;
Ses Voies – Toujours droites !
Tes Merveilles, ô Eternel, je voudrais les proclamer !
Leur nombre est trop grand pour que je les raconte !
Tu m’as ouvert les oreilles,
Alors je dis : Voici je viens, ô Dieu, pour faire Ta Volonté !
* * *
- Edité par Ferazzini Willy
Domaine de l’esprit
(voir Promesses Nos 19 à 22 : A l’origine des esprits, Dieu existe-t-il ? Jésus-Christ, surhomme ou Seigneur : Jésus-Christ est-il Dieu ? La divinité du Saint-Esprit.)
Un seul Dieu
Dans nos précédents cahiers, nous avons cherché à présenter, en peu de lignes, Dieu, le Christ et l’Esprit-Saint. Le christianisme est critiqué, car, dit- on : « vous ne parlez non pas d’un dieu, mais de trois dieux ; par conséquent nous ne voulons pas vous écouter ! » A première vue, on pourrait donner raison à ces objecteurs. Toutefois, en considérant l’ensemble de l’enseignement de la Bible, nous croyons bien discerner que non seulement Jésus-Christ. mais aussi le Saint-Esprit fait partie de la divinité.
Dieu est UN
« Nul n’a vu Dieu » (Jean 1 : 18) .
« Celui qui m’a vu a vu le Père la (Jean 14 : 9) . Des hommes ont vu, contemplé, entendu, touché le Christ (1 Jean 1 : 1-3).
Nul n’a vu l’Esprit. Tous les hommes peuvent être influencés par le Saint- Esprit (1 Cor. 12 : 1 1 ; Rom. 8 : 14. etc-).
Chaque membre de la divinité est distinct l’un de l’autre ; il n’est cependant pas à confondre avec l’autre.
Chacun est Dieu. Chacun est nécessaire à l’autre :
Le Père est invisible, Il est à la source, à. la base.
Le Père est rendu visible, révélé dans le Fils.
Le Saint-Esprit est invisible. Il est témoin du Père et du Fils. Il oeuvre pour, autour, dans les hommes.
La nécessité
Dieu, étant ce qu’ll est, a formé l’homme à son image. Et l’homme, étant à son tour formé de trois éléments, le physique contenant les deux autres, n’a pu être approché de Dieu-Esprit qu’au moment où ce dernier s’est présenté en forme (PhiI. 2 : 5-8) d’homme : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (II Cor. 5 : 19) .
Au début du récit de la création de l’univers que nous connaissons, une phrase lève quelque peu le voile sur Dieu lui-même : « Dieu créa » et « l’Esprit de Dieu planait sur les eaux » (Gen. 1 : 1-3). Christ, Dieu le Fils, a été révélé plus tard, quoique nous puissions comprendre qu’il est sous-entendu dans la promesse rapportée dans Gen. 3 : 15.
La manifestation de Dieu dans le Fils n’a pas changé l’unité essentielle de la divinité. La révélation de Dieu le Père et de l’Esprit Saint n’a pas compromis cette unité. Dieu révélé par le Fils au milieu des hommes n’en change pas l’essence. Non manifestés, ils sont trois ; manifestés, ils restent UN.
« Nul ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler » (Mat. 11 ; 27). Les instructions de l’Ecriture ont pour but de révéler la vérité concernant Dieu. Nous les comprenons telles qu’elles s’y trouvent, soit littéralement. et nous apprenons de suite ce qui se passe dans le monde d’En-haut. Ce sont des réalités célestes et spirituelles, sans doute, mais c’est de là que Dieu s’est révélé à l’homme et qu’il appelle.
Les relations éternelles de la divinité sont pour nous la base de cette révéIation. Dans le prologue de l’Evangile de Jean, la Parole était une Personne. Parce que la Parole était distincte de « Dieu », et cependant essentiellement « Dieu », Elle pouvait nous le faire connaître. Un chrétien, Griffith Thomas, s’exprimait ainsi, dans ses « Principes de théologie » :« Des objections s’élèvent contre le terme « personne ». Comme tout mot humain, ce terme peut être estimé inadéquat ou même être une erreur. Certainement, il ne faut pas en exagérer la valeur, sinon il conduira à la Tridivinité. Cependant, en utilisant ce mot pour définir des distinctions dans la divinité, nous ne pensons pas à des distinctions qui amènent à une séparation, mais des distinctions qui sont associées avec une cohérence, une exclusivité mutuelles. Nous entendons, par le terme « personne », exprimer ces distinctions de Père, de Fils, de Saint-Esprit qui s’observent dans l’unité de la divinité, qui ne sont pas des manifestations temporaires, mais des éléments formant l’unité divine ».
« C’est pourquoi, alors que nous sommes obligés d’utiliser des termes tels que « substance » et « personne », nous n’avons pas à les supposer identiques à ce que nous comprenons dans le domaine humain, terrestre. Les termes ne sont pas explicatifs en eux-mêmes, mais approximativement corrects, comme cela est nécessairement le cas dans tout essai de définir la nature de Dieu. C’est une profonde satisfaction spirituelle de se rappeler que la vérité du fait et de l’expérience de la Trinité n’est pas dépendante d’une terminologie théologique, bien qu’il soit évident et essentiel, pour nous, d’avoir le terme le plus correct possible ».- Edité par Guignard René H.
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