PROMESSES

IV L’HOMME

1. Sa chute

Rom. 5, 18: «II est condamné à cause d’une seule faute qui a atteint tous les hommes.»
Rom. 5, 17: «La mort a régné par la faute d’un seul.»
Ps. 51, 7: «J’ai été enfanté dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.»
Le péché a précipité l’homme dans la dégradation; il a perdu sa dignité originelle. Ce n’est pas parce que l’homme a péché qu’il est pécheur. Non, il pèche parce qu’il est pécheur de nature. Il est mort dans ses fautes (Eph. 2, 1). Né pécheur, il mourra d’une mort éternelle s’il n’accepte pas le salut offert par Jésus-Christ.

2. Sans foi et sans repentance, pas de salut

Jean 3,36 «Qui croit au Fils a la vie éternelle, qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui,»
Actes 17,30 «Dieu donc. ..ordonne maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir.»
Une église ne peut pas sauver, seul Jésus-Christ donne le salut à quiconque croit en Lui (Jean 1, 12).

3. Sa justification par la grâce

Eph 2, 8. «Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.»
Rom. 4, 25 «Jésus, le Seigneur, a été ressuscité pour notre justification.»
Seule la grâce de Dieu nous a mis dans cette position. Notre dette a été entièrement payée par Jésus-Christ.

4. Son affranchissement du péché

Jean 8, 36: « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.»

Rom. 6, 2: «Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché?»
Le péché est l’état de l’homme naturel. Le chapitre 6 de l’Epître aux Romains nous enseigne une grande vérité: celle que nous sommes morts au péché. Or nous avons été régénérés par le Saint-Esprit et faisons partie de la nouvelle création (2 Cor. 5, 17), ayant revêtu le nouvel homme créé selon Dieu en justice et sainteté de la vérité (Eph. 4, 24). Ainsi, le péché ne dominera pas sur nous (Rom. 5, 14).

5. Sa sanctification

Selon Hébr 10, 10 et 14, le chrétien est «sanctifié», «mis à part» par le sacrifice de Jésus-Christ. Pratiquement, la sanctification doit se poursuivre pendant toute la vie.
2 Cor. 7, 1 .Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans ia crainte de Dieu »

6. Sa résurrection

Tout homme ressuscitera un jour. Mais le Seigneur nous enseigne clairement que, en qui concerne les incrédules, ce sera «en résurrection de jugement» et, pour les croyants, «en résurrection de vie».
La résurrection pour les croyants est appelée «résurrection d’entre les morts». Ce terme est employé 34 fois pour la résurrection de Christ, et 15 fois pour celle des croyants. Elle est pour la vie éternelle. Paul en parle en détail dans les grands chapitres de 1 Cor. 15, 2 Cor. 5 et 1 Thess. 4.
«La résurrection des morts» – de ceux «qui auront fait le mal» – aura lieu 1000 ans après «la première résurrection» (Apoc. 20). Ce sera le jugement devant le grand trône blanc. Toute personne dont le nom ne sera pas trouvé dans le livre de vie sera jetée dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, ou la séparation éternelle de la présence de Dieu, dans un état conscient. Cher lecteur, si vous deviez vous trouver encore parmi cette catégorie de personnes, nous vous supplions de vous réconcilier avec Dieu, afin d’échapper à ce terrible jugement, car, après la mort, il n’y a plus aucun espoir (Hébr. 9, 27).

V L’EGLISE

Le dictionnaire Kittel recommande de traduire le mot «Ekklesia» par «Assemblée». Que d’opinions diverses à ce sujet parmi les hommes! Pour les uns, cela signifie un édifice quelconque ou une église. D’autres croient que cette dernière comprend aussi les enfants, dès leur baptême. Certains, encore, pensent que les croyants de l’Ancien Testament en font aussi partie. La plupart des hommes supposent qu’elle représente les fidèles de toutes les religions. Il est donc important, au moment où syncrétisme et oecuménisme font l’objet de tant de discussions, de définir clairement ce sujet selon les Ecritures.

1. La nature de l’Assemblée

Le mot «Ekklesia» signifie «appelé dehors». Il s’agit donc de personnes appelées hors de quelque chose. Paul s’adresse, dans ses Epîtres, «aux saints appelés» (1 Cor. 1, 2). Comme déjà dit, ce sont des personnes «mises à part» pour Dieu, par la foi en Jésus-Christ. Régénérées par le Saint-Esprit, elles sont appelées hors du monde. En un mot: L’Assemblée est composée de personnes sauvées par grâce et unies par l’Esprit pour former le corps de Christ.
Actes 15, 14: «Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom.»
Jean 17, 14: «Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.»
1 Cor. 1, 1-2: «A l’assemblée de Dieu. ..aux sanctifiés dans le Christ Jésus, saints appelés, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.»
Actes 2, 47: «Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.»
Actes 5, 13: «Et aucun des autres n’osait se joindre à eux: mais le peuple les louait hautement.»
2 Cor. 6,14-18: «Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. ..quelle part a le croyant avec l’incrédule ? …C’est pourquoi sortez du milieu d’eux et soyez séparés, dit le Seigneur.»
Matth. 18, 20: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.»
Ces passages définissent clairement la vraie nature de l’assemblée. Tout lecteur exempt d’idées préconçues pourra en tirer la conclusion qui s’impose, même sans commentaire.

(à suivre)


Écrit par


Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)

 

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