PROMESSES
Il est écrit dans la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Le chrétien comprend et accepte cette affirmation. Elle répond à une pensée profonde (Ecclésiaste 3: 11 ). Qu’un point de départ existe, qu’une force supérieure ait conçu, créé l’univers qui nous porte et nous entoure, lui semble parfaitement raisonnable.
Quelquefois, il aimerait en savoir davantage, il aimerait avoir une idée de ce qui peut s’être passé AVANT cette création. En effet, la Bible nous apprend que l’ETRE divin dont il nous est parlé, que ce Dieu auquel nous sommes invités à croire, porte le nom de: ETERNEL. « L’Eternel… voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération. »
Ceci nous permet de poser une question: y a-t-il eu avant le commencement dont il est parlé ci-dessus d’autres créations, d’autres créatures, d’autres mondes ?
Seule la Bible peut nous donner quelques renseignements. Mais ils sont rares.
« Avant que tu aies formé la terre et l’univers, d’éternité en éternité, tu es Dieu » (Ps. 90:2).
Dieu entouré de ses archanges, de ses anges, de ses anciens, ses serviteurs, était là, comme il l’est aujourd’hui (lisez Job 1 :7 et 38: 1- 7 ; Ps. 89:7).
Dans une de ces périodes, de ces époques, pour ne pas employer le mot de temps, très probablement avant le commencement dont il est parlé en ces premiers versets de la Bib,le, est survenu un accident, un événement exceptionnel, un ange de haut rang se révolta contre Dieu, contre son Créateur! Il est parlé de cela dans les versets de : Esaïe 14:12-17 et d’Ezéchiel 28:1-19. Peut-être y reviendrons-nous plus tard. Le Mal était là.
Nous citerons maintenant quelques versets qui concernent les cieux et la terre, les cieux que nous voyons, la terre sur laquelle nous marchons.
Esaie 40:21 : « Ne le savez-vous pas ? Ne l’avez-vous pas appris ? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ? C’est Lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre. Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles. Il étend les cieux comme une étoffe légère. Il la déploie comme une tente pour en faire sa demeure ».
Esaïe 48:13: « Ma main (celle de l’Eternel) a fondé la terre, Ma main droite a étendu les cieux; Je les appelle, et aussitôt ils se présentent ».
Ps. 102:26: « Mon Dieu… Toi dont les années durent éternellement, tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras. Ils s’useront tous comme un vêtement; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais Toi, tu restes le même et tes années ne finiront point ».
Prov. 3:19: « C’est par la sagesse que l’Eternel a fondé la terre, C’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux ».
Jean 17:24 : « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donné soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ».
Ephésiens 1 :4 : « En Lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant Lui ».
I Pierre 1 :20 : « Vous avez été rachetés.., par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde ; il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous ».
Dieu créa… Dieu était présent, de toujours. Comme le donne l’épître aux Romains, ses perfections invisibles, sa puissance éternelle et sa divinité sont démontrées par LE FAIT DE LA CREATION.
L’Eternel-Dieu créa les cieux… Ainsi dans un temps qui n’est pas comparable au nôtre, dans des époques, des périodes, (aiôn) que nous ne saisissons pas, Dieu a oeuvré, régné: il créa les cieux. Créa-t-il les cieux en fonction de la terre, à cause de la terre qu’il allait créer à son tour ? A la lecture de quelques-uns des versets ci-dessus, nous pouvons l’admettre. Nous y reviendrons plus tard.
« Toi dont les années durent éternellement, tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains », Ainsi, avant que Dieu eut créé notre univers, Il était présent. Il commandait, prévoyait, préparait. Sagesse, intelligence étaient siennes. Toute l’oeuvre à venir était devant ses yeux.
- Edité par Guignard René H.
LA BIBLE Genèse I: DIEU
Ps. 55.20 : « Dieu entendra… Lui qui de toute éternité est assis sur son trône ».
Ps. 90.2 : « Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es DIEU ».
Ps. 93.2 : « Ton trône est établi dès les temps anciens ; tu existes de toute éternité ».
Ex. 3.15: « Dieu dit à Moïse: l’Eternel m’envoie vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération ».
Dans Proverbes 8.22-29, la « sagesse » dont il est question est plus qu’un attribut divin, c’est une préfiguration précise de Christ :
« L’Eternel m’a possédée au commencement de ses voies, avant ses oeuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre, avant que les montagnes soient affermies, avant que les collines existent. Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là, lorsqu’il fixa les nuages en haut,
lorsqu’il donna une limite à la mer… »
Jude v. 25 : « A Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ, notre Seigneur, soient gloire, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen! »
Ps. 90.2-5 : « Avant que tu aies créé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu… Car à tes yeux mille ans sont comme le jour d’hier quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit. Tu les emportes, semblables à un songe… »
Ecc. 3.11 : « Dieu fait toute chose belle en son temps; même il a mis dans le coeur des fils de l’homme la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin ».
Existe-t-il un temps différent du nôtre, un temps où habiterait Dieu ? Plusieurs passages de l’Ecriture l’enseignent ou y font allusion. Elle n’est pas muette à ce sujet. Nous avons relevé quelques versets de la Parole qui démontrent que le ciel est habité, et que des êtres ont pensé, agi, préconisé, prévu, avant que l’homme fut créé.
Quant à l’homme, et comme le dit l’historien pressé: « il y a un temps pour naître, souffrir et mourir ». Le chrétien croit qu’il y a un temps qui demeure, un temps réel, qu’il appelle « éternité ».
N’est-il pas raisonnable de penser qu’un Créateur a précédé la création ? « Dieu créa » nous est-il dit. Nous le croyons fermement. L’éternité, sans commencement, ni fin, sans passé, ni futur, un temps qui ne se mesure pas !
Dans Exode 3.14 : « Dieu dit à Moïse; Je suis celui qui suis ». Très certainement, Dieu vit hors du temps de l’homme, dans un éternel présent. Il sait tout, voit tout, comprend tout, domine tout. Il considère les jours de l’homme; pour Lui tout est présent, hier, aujourd’hui, demain.
Dieu, qui a créé l’univers que nous connaissons, qui a créé « les atomes de la poussière du monde », la matière, a de ce fait aussi créé le temps, notre temps. C’est afin que l’homme, créature de Dieu, se rende compte qu’il reçoit une valeur, des jours, des mois, des années, pour qu’il apprenne à connaître son Créateur.
Pour ainsi dire, le futur vient à la rencontre de l’homme. il vit l’instant qui passe. « Le temps s’envole et nous emporte », nous dit un cantique. Mais par grâce. Dieu a ouvert à l’homme les portes de l’éternité !
- Edité par Promesses
Vivez sous le regard de Dieu; Enoch marcha « avec Dieu ». Abraham marcha « devant » SA face.
« Ne faites » rien que vous n’aimeriez pas que Dieu vît.
« Ne dites » rien que vous ne voudriez pas que Dieu entendît.
« N’écrivez » rien que Dieu ne voudrait pas lire.
« Ne lisez » aucun livre que les yeux de Dieu ne pourraient pas parcourir avec vous.
« N’allez » nulle part où vous n’aimeriez pas que Dieu « vous vît ».
« Ne passez » pas votre temps en une occupation telle, que Dieu pourrait vous demander: « Que fais-tu ? ».
- Edité par Ferazzini Willy
Là où la sagesse populaire annonce: « Le hasard fait bien les choses », la Bible proclame: « De même que tu ignores le cheminement du souffle vital, comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, ainsi tu ne peux connaître l’oeuvre de Dieu, lui qui fait toutes choses » (Eccl. 11 : 5).
Il n’y a pas de hasard, cependant tant de faits ne dépendent pas du contrôle de l’homme.
Quelqu’un pourra-t-il expliquer le bonheur et le malheur ? Qui pourra dire le pourquoi d’une vie de souffrance pour les uns, d’une vie d’aisance pour les autres ?
Quand on crie: pollution, inflation, immigration ou surpopulation, qui osera parler de liberté et de responsabilité ? Car c’est bien là la clef du désordre. Il y a un temps pour tout, comme dit l’Ecclésiaste. Il y a aussi et malheureusement des hommes pour tout: hommes de bien, hommes de guerre, hommes politiques, hommes sans scrupules, hommes de main, hommes de foi.
Dieu a confié à l’homme la responsabilité de ses choix et de ses actes; c’est ce que l’on a coutume d’appeler la liberté.
Selon l’énoncé même du Créateur, la vraie liberté consiste à choisir entre Lui et son adversaire, entre Dieu et Satan. Au niveau de l’univers, il ne peut y avoir double jeu. Quant à ceux qui seraient tentés de donner le change pour se ménager la faveur des deux partis, un sort précis leur est réservé. Non seulement, ici-bas, ils vacilleront tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre, mais Dieu dit plus encore au sujet du jugement dernier : « Je les vomirai de ma bouche » (Ap. 3: 16).
L’homme est doué d’intelligence et d’une connaissance intuitive du bien et du mal. L’attitude naturelle et sage consiste dès lors à opter pour Dieu, car il est l’auteur de tout ce qui est bon.
Opter pour Dieu, c’est avoir la foi. C’est accepter Dieu comme une personne, qui certes n’a aucune mesure avec la nôtre. Dieu est « quelqu’un ». De plus, ce « quelqu’un » s’exprime et son discours s’adresse à J’homme. L’homme de foi est celui qui accordera une complète confiance aux écrits divins, attendant dans une ferme assurance la réalisation de leur contenu (Hé. 6: 12 et 11 : 3-32).
Voilà qui engage la responsabilité de chacun! Car là où il ya choix possible, il ya responsabilité! Choix, répétons-le encore une fois, qui va nous conduire d’une part dans une recherche toujours imparfaite de la satisfaction des besoins de notre chair, de notre vanité, ou bien vers l’acquisition de la maturité spirituelle qui sera notre vraie liberté (Jn 8 : 32).
Nous y voici donc: qu’est-ce que la vraie liberté ? Eh! bien, disons qu’un de ses aspects, c’est d’être le contraire de la dépendance du hasard. Et d’un coup tout s’éclaire: d’une part Dieu qui fait toutes choses, qui accomplit ses promesses; d’autre part la responsabilité de l’homme, sa liberté, son bonheur et son malheur. Dieu, notre Créateur, a présidé à l’enfantement de la terre et des cieux. Il connaît le mode de vie et de culture de la société qui va nous voir naître et grandir (Ps. 139). Par cela seront orientés nos recherches et nos choix. Nous voici, dès notre naissance, dépendants des lois du ciel, de la terre et de notre culture. Autant parler de cadre contraignant, plutôt que de liberté. Ce qui nous fait dire que la vraie liberté ne peut être envisagée comme un absolu, car si tel était le cas on ne pourrait jamais l’atteindre.
Nous avons dit qu’il n’y a pas de hasard et voici pourquoi: l’homme de foi dispose des clefs (l’enseignement biblique) qui vont lui permettre d’apprendre à connaître la vie selon les conceptions divines. Il saura dès ce moment qu’il est appelé à une oeuvre précise et personnelle. Il commencera à comprendre les principes qui régissent le comportement de l’homme. Il apprendra à rechercher en Dieu le pourquoi de l’impondérable ; et en chaque situation, il saura qu’en Dieu il n’y a pas de place pour la fatalité. Lorsque l’homme s’applique, pas après pas, à vivre selon l’ordre divin et à réaliser « sa » vocation, Dieu, quant à lui, dirige l’incontrôlable, même s’il s’agit de l’attitude de nos semblables.
Que les principes divins semblent justes ou non, et parce que Dieu a connaissance de toutes choses, il faut lui donner notre confiance, et le soi-disant hasard deviendra providence, voire volonté divine, de toute manière gouvernement de Christ.
A Celui qui est l’auteur de toute vie, soient la gloire et le règne pour toujours.
- Edité par Bonnetot J.-Ph.
La révélation faite à Esaïe : Lumière de l’Eternel (1)
La montagne du temple de l’Eternel
Dieu est esprit, un être spirituel. Le crédo « Rambam » nous donne une précision: « Je crois en toute assurance de foi que le Créateur, – Béni soit son Nom – n’a pas de corps, qu’il n’est restreint par aucune limitation corporelle et qu’il n’a aucune apparence ». D’autre part, une maison (le temple) est tangible et visible. Dans le livre d’Esaîe, nous constatons l’union de deux idées opposées -Dieu et le temple – non pas une maison qui aurait été bâtie pour la gloire de l’Eternel, mais bâtie d’une manière mystérieuse que nous ne comprenons pas, car dans cette maison Dieu habite.Présence divine
Ezéchiel, le prophète, vit la glorieuse « shekina »(shekina = présence divine. Cette nuée certifiant la présence divine a habité le temple pendant neuf cents ans environ.) quitter le temple et la cité de Jérusalem au jour où la nation erra loin du chemin du Seigneur et refusa d’écouter sa voix. il vit la shekina s’élever, se dirigeant vers le seuil du temple, puis elle se retira du seuil du temple vers la porte orientale, elle s’arrêta sur la ville et de là sur le Mont des Oliviers.D i e u
être souverain, invisible à l’oeil humain, réalité spirituelle, ce Dieu, d’une manière mystérieuse, mais très réelle, habita (au milieu) de la maison, c’est-à-dire le temple, à Jérusalem.La montagne du temple de l’Eternel sera exaltée au-dessus de toute colline
Il est clair que cela ne veut pas dire que la montagne du temple de l’Eternel sera plus élevée que les collines, physiquement ou topographiquement. C’est ici une parabole, spirituelle ou morale, concernant une montagne. Il existe de nombreuses religions dans le monde, mais une seule révélation divine. Il y a de nombreux temples désignés comme saints, mais une seule maison de l’Eternel; il y a de nombreux livres saints. mais un seul livre vivant, qui est en vérité la Parole de Dieu.
Sir Walter Scott, sur son lit de mort, appela son serviteur: « Apporte- moi, s’il te plaît, le LIVRE ». « Quel livre, Monsieur ? » « II n’ya qu’un livre », répondit le célèbre écrivain. « La montagne du temple de l’Eternel » est un symbole de révélation divine adressée à la nation d’Israël, et par Israël au monde entier.« Toutes les nations y afflueront »
Pendant une longue période, ce fut le lieu de rendez-vous de Dieu et d’Israël, mais ce n’était pas l’unique dessein de Dieu, ni son but final. Comme le soleil éclaire le monde entier, la lumière de la révélation divine doit éclairer l’humanité entière.
En vain cherchons-nous à ressusciter un esprit d’exclusivité (réservant pour eux seuls Dieu et ses bénédictions -Note du traducteur) dans le nouvel état d’Israël. Cette attitude nous empêche d’avancer et continue à le faire. Elle apporte solitude et destruction. Ce n’est pas le vrai, l’original judaïsme. Peut-être ce zèle sans largeur de vues, ce manque de vision est- il la source du vide et du néant qu’épreuve la nouvelle génération en Israël. A l’origine, le judaïsme a été donné pour être une lumière pour toutes les nations: « Toutes les nations y afflueront ».Les nations instruites dans Ses voies (Es, 2 : 4).
Un esprit d’amour remplacera la haine que nous constatons aujourd’hui, Ce n’est pas dans les grandes capitales de ce monde que sera déversée une onction sainte sur toutes les nations, mais elle viendra de « la montagne du temple de l’Eternel », Car, « de Sion viendra la loi, de Jérusalem sortira la Parole de l’Eternel », Cependant, ce ne sera pas la loi du Sinaï, car si cette loi n’a pas changé, ni renouvelé le peuple d’Israël, comment pourrait-elle changer les nations du monde entier ? Ce grand Juif, le Rabbi Saul de Tarse, explique combien les commandements de Dieu sont en conflit avec la nature humaine et la chair de l’homme pécheur. « Car la Loi est sainte et pure et bonne, mais moi, je suis charnel, vendu au péché » (Ro. 7: 12-14), écrivait Paul.
Il y a quelque deux mille ans, Dieu a envoyé le Messie, l’âme et la gloire d’Israël, pour conquérir le péché de l’homme dans la chair, pour lui éviter la corruption qui découle de son égoïsme, pour établir la paix et l’amour sur la terre. Lui, le Messie, s’est offert Lui-même sur l’autel du sacrifice, afin de nous révéler le coeur d’un Dieu aimant et saint. Pour nous, il a payé un chemin de victoire sur nous-mêmes, sur notre « moi ».
Mais sur la montagne du temple de l’Eternel. il ne s’est pas trouvé de place pour Lui. Le Messie est venu vers les siens et les siens ne l’ont pas reçu…Ceci est la grande tragédie de notre peuple d’Israël
Et de plus la source de nos souffrances à travers toutes les générations. Le Messie est le coeur de Dieu. La nation d’Israël était destinée à être le corps « divin », par lequel aurait été exprimé l’amour et la sainteté de Dieu envers toutes les nations. Cependant, à cause d’un manque de vision et de foi, ce corps est affligé de paralysie, et pendant deux mille années, la nation n’a pas rempli l’oeuvre qui lui était dévolue.
Si jamais la vision d’Israël se profile à l’horizon et se réalise, – et elle se réalisera -ce sera par l’influence du Messie lui-même. « Il a livré son âme (sa vie) à la mort », accomplissant sa mission, révélant le coeur d’amour de Dieu envers l’homme, lui ouvrant ainsi le chemin de la rédemption.
Maintenant, Dieu attend que la nation qui demeure en Sion (nom poétique pour Jérusalem) reconnaisse l’erreur vieille de deux mille ans. Alors la nation sera réconciliée avec son Messie. Des ruisseaux d’amour divin pourront jaillir et arroser le monde entier.
« O, Jacob, que la lumière de l’Eternel éclaire nos pas! »
(D. V. une étude complète d’Esaïe 53 suivra). -Traduction autorisée. Non, dans les sombres jours de ta marche pénible,
Jamais, ô racheté, tu n’es seul ici-bas :
Ton Berger, ton Sauveur se tient, bien qu’invisible,
Sans Gesse à tes côtés et veille sur tes pas !
- Edité par Couleru Jean Raymond
Votre Père est miséricordieux
(Luc 6 : 36)La profondeur, l’intensité de la miséricorde chrétienne, est à comparer aux compassions manifestées par Dieu, et cela, d’une manière spéciale, au jour où Il s’est donné pour nous dans la personne de son Fils bien-aimé. Ceux qui d’entre nous se nomment chrétiens, enfants de Dieu, doivent se rappeler que les enfants des hommes reflètent les caractéristiques de leur père: « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux ». L’ordre impératif adressé aux chrétiens de faire montre de miséricorde, est ici en contraste avec l’état naturel de l’homme, lequel n’a souvent que peu de sympathie pour le prochain.
Si des hommes sont conduits à faire l’expérience de la miséricorde dans sa forme la plus élevée, ce sera sur la base d’un christianisme bien reçu et bien compris.
La nature (peut-on dire) n’est pas miséricordieuse! Un homme apprend-il à vivre selon les lois de l’univers, il les trouve premièrement fort bénéfiques et admissibles. Cependant il fera bientôt l’expérience que ces mêmes lois sont impitoyables, sans miséricorde, inhumaines. Or la miséricorde implique le pardon, l’oubli des offenses. La nature ne présente aucun sentiment de ce genre. Lorsque les lois de la nature sont ignorées ou délaissées, l’homme doit en payer les conséquences. La réalité de sa transgression ou de sa négligence laissera des cicatrices, des marques, des ruines, pour lui en rappeler le souvenir.
L ‘homme « naturel » n’est pas compatissant. Il y a pourtant des hommes qui aiment. Dieu les connaît (Luc 10: 25). Toutefois, en cas de nécessité, l’homme agira comme les bêtes: il combattra pour sa nourriture et pour son toit; il est cruel et égoïste. L’éducation peut avoir une influence réelle et bénéfique; elle peut aussi laisser l’homme sans coeur ; elle ne crée pas nécessairement la capacité d’aimer.Les plus belles civilisations démontrent l’homme pratiquement sans miséricorde; les luttes entre races différentes le prouvent surabondamment. Même l’homme, pris individuellement, manque souvent de volonté pour laisser de côté ses aises et son bien-être, pour tendre la main à telle ou telle personne dans le besoin. C’est la preuve que les conditions sociales les meilleures ne sont pas productrices, par elles-mêmes, de compassion envers le prochain.
De nature, nous ne sommes pas « enfants de Dieu ». Nous sommes ses créatures parce qu’Il nous a créés. Nous devenons « ses enfants » par nouvelle création en Christ. Jésus nous a, sans réserve, fait savoir que nous sommes incapables de vivre la nouvelle vie chrétienne sans foi en LUI. Le Saint-Esprit, par son oeuvre génératrice, crée effectivement en nous un nouvel être -création qui est à la base de tout vrai sentiment de compassion.
L’idée de compassion ou de miséricorde suggère bienveillance, charité, amabilité. Bien que ces qualité puissent être les fruits naturels d’un coeur miséricordieux, elles ne sont pas par elles-mêmes productrices de compassion. On peut donner d’énormes sommes d’argent pour des causes charitables fondées, et en même temps ne pas avoir le coeur plein d’amour. En revanche, il est impossible, possédant un coeur charitable, de ne pas donner autant qu’il est sage et convenable.
« Aimez vos ennemis; faites du bien à ceux qui vous haïssent; bénissez ceux qui vous maudissent ; priez pour ceux qui vous outragent ». Jésus a posé les jalons d’une miséricorde souveraine: le vrai amour envers ceux qui nous outragent et nous haïssent se manifestera en faisant du bien, en bénissant, en intercédant, en apprenant à présenter l’autre joue à celui qui vous a frappé, à marcher un second kilomètre avec celui qui a exigé de vous au delà de vos forces, à payer plus qu’il n’est juste. Précisons que nos « bonnes actions » ne se limiteront pas à ceux qui « en sont dignes ». Souvenons-nous qu’il est écrit: « Donne à celui qui te demande! » L’expression parfaite d’une attitude miséricordieuse est résumée lors de l’application de la règle d’or: « Ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le leur aussi ».Il est facile de mettre cela en pratique dans notre propre famille ou parmi ceux que nous aimons. L’épreuve d’une réelle compassion se présente lorsque nous avons l’opportunité de montrer notre amour à nos ennemis. Jésus le disait: « Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs font la même chose ». Même entre voleurs, il peut y avoir un « code d’honneur » ; des tribus sauvages s’épaulent mutuellement! La miséricorde du chrétien ne peut porter l’étiquette « chrétienne », si elle ne s’étend pas au delà de celui qu’il aime.
Cette recommandation semble n’être nullement en relation avec la miséricorde. Cependant, notre opinion sur les personnes concernées est souvent déterminante quant à notre bonne volonté en leur faveur. Nous voulons dire par là que notre examen, notre appréciation, notre jugement. sont formés de considérations diverses. Nous soupesons, comparons, et finalement décidons si nous voulons exercer notre miséricorde ou si nous refusons de nous laisser attendrir. Ainsi et souvent, nous prenons la responsabilité de nous déterminer quant à l’opportunité d’apporter une aide. Mais il s’agit de nous rappeler que cc nous avons une poutre dans notre oeil » ! Dieu ne nous a pas placés ici pour nous juger les uns les autres, mais pour servir, aimer et aider. C’est LUI qui exerce le jugement; c’est LUI qui décidera qui a droit à notre aide, qui il faut mandater, à qui nous serons envoyés.
Nous plaidons coupables pour de nombreux péchés, mais jamais pour celui d’être (ou d’avoir été) sans miséricorde pour autrui! Nous mettons volontiers la main à notre poche pour répondre à un appel pour les missions lointaines. Mais si l’on nous dit que quelqu’un de la rue est en train de périr pour manque d’amour, d’affection, de pardon, de compréhension, nous élevons un mur de défense. – Nous parlerons de nos devoirs, de nos obligations de famille, et nous ne bougerons pas d’un pouce. Très facilement (et peut-être sans nous en rendre compte) nous faisons une comparaison avec notre propre personne, et nous posons la question: cela en vaut-il la peine ? Quelle en sera la conséquence ? Que cela peut-il me valoir ? Même la plus simple opportunité de faire montre de miséricorde nous fait évaluer notre position et la contrepartie de notre action.
Il est certain que le Seigneur est particulièrement patient envers nos faiblesses et le sachant. il nous a devancés et nous a dit ce qui nous attend: « Donnez et l’on vous donnera; on versera dans votre sein une bonne mesure, pressée, secouée, débordante; car on se servira pour vous de la mesure avec laquelle vous mesurez! »
Nous recevrons exactement comme nous avons donné…- Edité par Guignard René H.
Psaume III
A l’Eternel, la louange de mon cour,
Bonheur dans l’assemblée des justes !
Comme les oeuvres de l’Eternel sont grandes,
Désirables par tous ceux qui les aiment !
Eclatant et magnifique, son ouvrage,
Forte et stable pour toujours, sa justice.
Gardant mémoire de ses prodiges,
Hautement miséricordieux et clément est l’Eternel.
Il a donné la nourriture à ceux qui le craignent,
Jamais il n’oublie son alliance.
Kinésie et vigueur dans l’ouvre de ses mains.
L‘héritage des nations, il l’a confié à son peuple,
Montrant ainsi sa fidélité et sa justice.
Nets et dignes de foi, tous ses ordres,
Organisés solidement pour l’éternité.
Pour son peuple, il a envoyé la délivrance
Qu’il a commandée pour toujours dans son alliance.
Redoutable et saint est son nom !
Sa crainte est le commencement de la sagesse.
Tous ceux qui se mettent à la pratiquer,
Une bonne perspicacité leur échoit.
Vraiment, sa louange subsiste à jamais.
- Edité par Haas Y.
Au temps du Seigneur, l’huile servait de remède: « Il pansa ses plaies en y versant de l’huile (qui adoucit) et du vin (qui cicatrise) », dit-il lui-même dans la parabole du bon samaritain ».
L’huile était aussi le signe de l’Appel des prophètes et des rois… Mais Jacques précise (Ja. 5 : 14) un autre service de l’huile: symbole de la restauration de l’âme et du corps.
L’huile, dans ces différents passages, n’a aucune valeur médicale; c’est une image du Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit : personne divine, membre de la Trinité, c’est le Père, le Dieu d’Amour, intervenant avec puissance, efficacité, au milieu de la détresse, de l’impuissance humaines.
Qu’on me permette ici de rappeler un fait personnel :Jeune professeur, j’avais reconstitué la famille désemparée par la mort de celle qui en était l’âme: notre mère. Le foyer rebâti avait pour centre une aïeule et moi.
C’est alors qu’une nouvelle et terrible épreuve, une maladie intestinale foudroyante, amena une perforation contre laquelle médecine et chirurgien se déclaraient bientôt impuissants. Ce destin familial se doublait de la fermeture probable de la salle évangélique que j’avais ouverte chez moi.
Restait seul le Dieu de la foi et de l’obéissance, le Dieu de la résurrection. Parfaitement lucide quoique très mal en point, je recourus aux deux seuls serviteurs de Dieu que je connaissais, que j’appréciais, et avec lesquels je collaborais. Je leur demandai l’onction d’huile. L’un était un colporteur suisse, frère large.
Ils se dérobèrent devant l’imminence du péril, la gravité extrême du cas. Je ne leur en voulus pas, mais l’huile n’est que l’image. Dieu répond à l’humble prière.
Aujourd’hui, cinquante ans après, un docteur fort distingué, qui suivit l’évolution du mal de très près (et assista à la bataille) m’a déclaré récemment: « Ta guérison est un miracle authentique… »
Il y a beaucoup de guérisseurs de toute espèce, mais la Parole de Dieu crue et obéie, est seule vivante et efficace… L’Eternel est fidèle à sa Parole; il honore la foi !…
- Edité par Freyche Joël
La mission de la souffrance
Je crois à la mission de la souffrance. – Je crois à son oeuvre secrète dans les tréfonds de l’âme. – Je crois que ses labours sont suivis de moissons magnifiques. -Je crois à l’enrichissement par la souffrance. – Je crois quelle comble le coeur qu’elle dépouille d’abord, qu’elle le fait plus grand, plus large, plus aimant, plus humble surtout… Je crois à l’élévation par la souffrance.
Nous détachant des choses secondaires pour nous attacher aux choses essentielles, elle nous fait monter à la recherche de cet absolu, de cet infini dont l’âme est affamée. Elle nous pousse à cette ascension de l’âme vers le parfait, vers la lumière.
Je crois à la transfiguration de la souffrance, par l’amour. L’amour pour Dieu, quand le coeur voit en Lui son Père et son Consolateur, son Maître et son Ami. Alors la souffrance est transfigurée par la certitude que s’Il la permet, ce n’est jamais en vain, jamais injustement, jamais inutilement.
Au-dessus de l’inexplicable et de l’incompréhensible, il y a cette affirmation qu’Il sait pourquoi… et que le jour viendra, le jour de la révélation et des réparations, car le mot de la fin est à Dieu.
La souffrance est transfigurée aussi par l’amour pour autrui. Il vaut la peine de souffrir pour apprendre à comprendre et consoler. Tenir bon pour aider d’autres à tenir… Se perdre de vue pour voir d’autres douleurs que la sienne…
Je crois que ta souffrance est amie ou ennemie. Amie, si elle est acceptée avec Dieu. Ennemie, si elle est subie sans Lui.
Lorsqu’elle ouvre le coeur pour que le Maître y pénètre largement, sa mission s’accomplit. Elle révèle à l’âme, de plus en plus, les richesses enfouies qu’elle ne connaissait pas. Mais si le coeur se ferme à sa vie, l’âme perd les plus précieux trésors qui puissent jamais lui être communiqués.
Elle reste seule, aigrie, durcie, sans fleurs et sans récolte. Je crois qu’il vaut la peine d’apprendre qu’elle est une puissance amie dont nous ne comprendrons toute la signification qu’au delà du voile.
Jusque là je crois que La réponse à tout pourquoi est:- Edité par Dupraz Denise
Il y a près de quatre mille ans, Terach, accompagné de son fils Abram et de son petit-fils Lot, quitta la ville d’Ur (en Chaldée). Après avoir traversé l’Euphrate, il devint le premier « IVRIIM », ou HÉBREU, c’est-à-dire le « peuple qui traverse ». Il leur fallut marcher mille kilomètres pour arriver à Haran. Là, Dieu « rencontra » Abraham, traitant une alliance avec lui. A ce moment, Abraham est âgé de septante-cinq ans. C’est en vue de former une nation nouvelle, distincte des autres, « mise à part pour Dieu », que celui-ci l’a fait sortir d’Ur (Ge. 11: 31; De. 7: 6; No 23: 9).
Cette alliance, que Dieu a faite avec Abraham, est inconditionnelle et irrévocable. Elle est d’une importance telle qu’elle est répétée dix fois (Ge. 12: 1-3; 13: 14-17; 15: 1-7; 17: 1-18, etc.). La bénédiction promise n’est pas seulement offerte à Abraham lui-même, mals elle l’est aussi à ses descendants: la nation sera grande, croîtra de manière régulière Jusqu’à posséder le pays depuis les frontières de l’Egypte jusqu’aux rives de l’Euphrate.
En Ga. 5: 17, l’apôtre Paul précise que la loi (de Moïse), promulguée quatre-cent-trente ans plus tard n’abroge pas cette alliance. En Es. 54 :10, Dieu dit qu’alors même que les montagnes et les collines chancelleraient, son alliance avec Israël n’en serait pas ébranlée.
Malheureusement, Israël a bien vite renoncé à la théocratie (le gouvernement direct par Dieu lui-même). Il exige un roi, comme toutes les autres nations (I Sa. 8: 5). Lorsque David (deuxième roi) est intronisé, Dieu fait une nouvelle alliance avec lui. Il lui promet d’établir sa maison, son trône et son royaume pour toujours (II Sa. 7: 12-16). Cette alliance, elle aussi, est inconditionnelle.
Ni l’alliance avec David, ni celle avec Abraham n’ont été amenées à terme. Ses clauses n’ont pas encore été toutes remplies. Il y a donc bien évidemment un avenir pour cette nation.
Tout au cours des siècles, les prophètes d’Israël ont annoncé la venue du MESSIE (voir De. 18: 15-19; Da. 9: 25-26; II Sa. 7: 12-13) (MESSIE, mot hébreu, en grec Christos, en français OINT). Quand il est venu, les Juifs ont rejeté l’OINT de Dieu, le Christ. C’est ainsi qu’Israël a été temporairement (pendant 19 siècles) mis à l’écart, comme aveuglé, cela jusqu’au moment où Dieu aura accompli son plan en faveur des Gentils, c’est-à-dire des autres nations (Ro. II: 8-25). Israël n’est pas rejeté d’une façon définitive, mais en repoussant Christ le Messie, Il a rompu ses relations privilégiées avec Dieu. Dieu tournera à nouveau sa face vers Israël au moment où, à la fin de la présente ère chrétienne, l’église chrétienne sera enlevée au ciel vers Christ (I Th. 4: 15-17).
En attendant, l’avenir de ce peuple est sombre. Le pays a encore à passer par un bain de sang. Da. II : 36-39 révèle que le pays tombera sous la férule d’un puissant dictateur, un juif apostat (= qui ne respecte ni le Messie, ni la promesse de sa venue, v. 37), qui sera au service de forces spirituelles adverses (v. 38).
Le chef de ce gouvernement, le dictateur, s’alliera très étroitement avec les dirigeants d’autres puissances politiques, en particulier avec celui de la grande fédération de l’Europe occidentale de dix pays. Selon Daniel 7: 23-25; 9 : 27 et Ap. 13:1-8, un traité ou une alliance de sept ans sera signé, en vue de garantir la protection d’Israël en cas d’invasion (Da.9:27).
A ce moment-là, il est clair que le dictateur de la sus-dite fédération occidentale sera lui-même sous le pouvoir direct de Satan. Tous les hommes, Juifs et Gentils, seront au service du Malin et de ses buts.
Après trois ans et demi d’alliance, le tyran occidental empêchera toute pratique religieuse (Da. 9: 27) pour y substituer l’adoration de sa propre personne, soutenu en cela par le chef juif qui se comportera ainsi en « faux prophète ».
Une statue de ce tyran d’Europe occidentale sera érigée à Jérusalem et, grâce aux pouvoirs surnaturels dont il sera nanti par les forces du Mal, il donnera vie à la statue: elle parlera ! Sur son ordre, chacun devra alors adorer la statue sous peine de mort (Ap. 13 :14-15).
Non content de cela, ce dictateur pénétrera dans le temple à Jérusalem, se déclarant Dieu et se faisant adorer (2 Th. 2 : 3-4). Lorsque les Juifs demeurés pieux verront cette idolâtrie, ils fuiront dans les montagnes afin de s’y cacher. En effet, à cette occasion, des troubles éclateront et les destructions qui s’en suivront seront très graves et étendues. Cette période, que Jésus nomme la « grande tribulation », sera si terrible que personne ne pourra s’en préserver, mais par grâce elle ne sera pas de longue durée.
Daniel dévoile aussi qu’à cette époque l’Egypte attaquera Israël, et que, en même temps, des armées venues du nord écraseront Israël, dévastant tout le pays (Da. 11 : 40-43). Simultanément, des forces armées d’Extrême-Orient se déploieront pour envahir le pays. Ravagé, détruit, Israël va souffrir comme jamais il n’aura souffert.
Alors, à cette heure plus que critique, le Messie viendra délivrer son peuple. Il se posera sur le Mont des Oliviers (lequel se partagera en deux; Za. 14: 3-5; Ap. 19:11-15) afin de défendre le peuple juif et le libérer de l’oppression étrangère (Ap. 19:15-21; Da. 11:44-45).
Le salut « se lèvera » alors pour Jérusalem. La terre promise sera la leur, enfin ! Les pluies arroseront le pays (Jo. 2 : 23-24), le désert sera transformé en un pays fertile (Es. 29:17). Pendant mille ans, le Seigneur Jésus régnera sur le monde entier, et Israël jouira de la paix et de la prospérité.
Aujourd’hui, nous sommes très près de ce moment. Les événements actuels semblent annoncer que la prophétie est près de s’accomplir. Les puissances politiques dont il est question sont déjà en place. Il est moins une !
- Edité par Tatford Frederick A.
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