PROMESSES
Fondements (1)
Préambule
Que nous apprend la Bible sur des sujets essentiels tels que la création et l’homme? Ces deux sujets ayant déjà été traités dans les numéros 79 et 80, nous continuerons à examiner ce que la Bible nous dit sur elle-même (son inspiration divine), sur le monde, le péché, la chair, la mort, les jugements de Dieu, sur Satan, les démons, l’enfer…
La Bible étant le seul livre à constituer les «Saintes Ecritures», elle est l’unique livre qui soit revêtu de l’autorité divine, l’unique livre qui soit authentiquement «Parole de Dieu», à tel point que d’y ajouter ou d’en retrancher quoi que ce soit est un crime punissable par Dieu lui-même. L’avertissement solennel nous est donné au début de la Bible (Deut 4.2 et 13.1), au beau milieu de la Bible (Pr 30.5-6) et tout à la fin (Apoc 22.18-19), où nous lisons:
Je l’atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute, Dieu ajoutera (à son sort) les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. – Cela vaut donc pour toute la Bible, car dans un sens plus large, toute la Bible est «prophétie», écrite par des hommes qui ont parlé de la part de Dieu (2 Pi 1.20-21).
Justement, dans cette première tranche de fondements, nous voulons examiner un sujet de brûlante actualité:
L’inspiration de la Bible
«Bible» vient du nom pluriel grec «biblia», sans article pour indiquer que les Ecritures réunies en un volume forment un tout qui doit être considéré comme «le livre par excellence» (chrisostome vers 400 apr. J.-C.).
1. Introduction
Jusqu’au 19e siècle, personne se disant chrétien n’imaginait qu’on puisse sérieusement mettre en doute l’inspiration divine, et donc l’autorité incontestable de la Bible. Bien entendu, il y a toujours eu des contestataires dans le camp des incrédules, dont un des plus notoires fut Voltaire, ce blasphémateur du 18C siècle, qui prédisait que dans 100 ans plus personne ne lirait encore la Bible, vu que le monde entier aurait été éclairé par la sagesse du «siècle des lumières», le sien, qui fut au contraire un siècle d’obscurantisme philosophique. Or au 20e siècle, le nôtre, la maison qu’habitait Voltaire se trouve être un dépôt de la Société biblique britannique! Humour de Dieu…
Notre Dieu est un Dieu qui parle, et cela dès la troisième phrase d’un livre de quelque 1300 pages. En cela il se diffère de tous les faux dieux. Dieu parle à l’homme par l’homme, ce dernier étant inspiré divinement par le Saint-Esprit. Non seulement Dieu parle, mais il est lui-même cette Parole.
Jésus-Christ s’y identifie pleinement, lui dont il est dit: Son nom est la Parole de Dieu (Apoc 19.13).
Bien entendu que le problème de l’inspiration des Saintes Ecritures se pose à notre esprit. Notre approche à ce problème devrait être guidée par
4 principes:
1. Considérer le problème dans son ensemble (les détails sont secondaires).
2. Savoir que c’est une question de foi, non de discussion.
3. Savoir que l’autorité de la Bible n’a pas à être défendue, mais affirmée.
4. Accepter que la Bible est la parole de Dieu dans toutes ses déclarations, qu’elles soient d’ordre spirituel, moral, matériel, historique, géographique ou scientifique.
2. Diverses façons de comprendre l’inspiration
Je n’en nomme ici que les trois principales que l’on peut sérieusement prendre en considération:
1. Inspiration morale
Seules les valeurs morales seraient divinement inspirées, ce qui revient à dire que seules les pensées seraient inspirées par Dieu. Les données historiques ou géographiques par exemple seraient souvent fausses.
Objections: Comment des idées pourraient-elles être transmises et conçues autrement que par des mots? Communiquer des pensées sans paroles est une absurdité. Et puis: Comment un enseignement juste pourrait-il découler de faits faux (que la Bible présente comme justes, en surplus)?
2. Inspiration verbale
Dieu aurait dicté chaque mot, l’auteur restant passif.
Objections: Les hommes ne sont pas des dictaphones. Le style de chaque auteur biblique reste personnel.
3. Inspiration pléniaire
Dieu a guidé les auteurs par son Esprit jusque dans le choix des expressions, et ceci sans détruire leur personnalité et donc leur style littéraire. Dieu se révèle véritablement, et il révèle ce qu’est l’homme et ce qu’est le monde, par le moyen de la Bible. Comme Dieu est devenu homme en Christ, mais sans péché, ainsi sa Parole fut écrite par des hommes, mais sans erreur. Elle est donc, dans les manuscrits originaux, infaillible, inerrante et normative.
Voici quelques textes à l’appui:
2 Tim 3.16: Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, convaincre, redresser et éduquer dans la justice.
2 Pi 1.20-21: Avant tout, sachez qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être l’objet d’interprétation particulière, car ce n’est nullement par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été présentée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. Incidemment, cette dernière tournure est aussi une définition de ce qu’est la prophétie: une parole de la part de Dieu; c’est le cas pour la Bible entière.
Autres références: 1 Pi 1.10-12; 1 Thes 2.13.
3. Les auteurs et les textes
Quelque 45 auteurs, du roi David au simple paysan Amos, de l’intellectuel érudit Paul au pêcheur manuel Pierre, ont écrit les 66 livres de la Bible au courant de 16 siècles. L’unité spirituelle et théologique entre tous ces livres est indéniable et saute aux yeux de qui ne regarde pas de travers. Il y a à cela une seule raison: ils ont tous été inspirés par l’Esprit de Dieu.
Les copies descendues à nous sont absolument dignes de foi; aucune des environ 50 variantes importantes que contient la Bible entière ne touche à un article de foi ou aurait une incidence digne d’être relevée. Les manuscrits de la Mer Morte sont une preuve éclatante de la fidélité quasi totale des textes existants.
Le canon (l’ensemble des livres composant la Bible) est dû à l’action du Saint-Esprit sur Israël et l’Eglise tout au début de l’ère chrétienne. En d’autres termes: Dieu a veillé à ce qu’aucun livre non-inspiré par l’Esprit fasse partie de la Bible, tout comme il a veillé à ce que les copistes travaillent avec une fiabilité sans pareille dans toute la littérature mondiale.
4. Le témoignage de Jésus-Christ
Jésus accepte tout l’AT comme Parole de Dieu. Il dit : L’Ecriture ne peut être abolie (Jean 10.35). Les nombreuses allusions de Jésus à l’AT montrent bien qu’il ne doute jamais de ce que disent les textes: N’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse (Le Pentateuque) ce que Dieu lui a dit près du buisson (Marc 12.26)?
Autres références: Mat 19.4-5; 24.37; Luc 4.26-27; 11.51; 17.29-30; Jean 3.14-15.
Tout l’AT annonce le Christ (le Messie, l’Oint de Dieu, le Roi à venir). Christ est la réalité de ce qui se trouve dans l’AT: Commençant par Moïse et tous les prophètes. il (Jésus) leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait (Luc 24.25-27). – Les Israélites ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ (1 Cor 10.4).
Autres réf.: Ps 22; Es 53; Act 8.29-35; Héb 8.1-2; 9.15; 13.20.
5. Le témoignage de la prophétie
Définition: Le propre de la prophétie, c’est que ses prédictions sont assez obscures pour ne pas permettre une interprétation dans le détail, mais assez claires pour que quand cela arrive, on en reconnaisse parfaitement l’accomplissement.
L’AT est plein de prophéties exactes et vérifiables concernant le Christ. On a compté 333 prophéties sur Jésus-Christ qui furent réalisées; cela représente une chance égale à i sur 83 milliards, de sorte que tout hasard est exclu. Voici quelques textes tirés uniquement de Matthieu à l’appui:
l’annonce: | l’accomplissement: | |
Mich 5.1 | Mat 2.5-6 | |
Jér 31.15 | 2.17-18 | |
Es 53.4 | 8.16-17 | |
Es 53.7,9,12 | 26,54-60; 27.38 | |
Zach 11.12-13 | 26.15; 27.3-10 | |
Zach 9.9 | 21.4-5 | |
Zach 13.7 | 26.31,56 |
Il y a quantités d’autres prophéties qui doivent encore s’accomplir, p.ex. sur Israël ou sur le retour de Christ pour juger les nations et établir son royaume sur la terre. Il n’y a pas de raison pour qu’elles ne se réalisent aussi exactement que toutes celles qui se sont déjà matérialisées.
Jésus nous invite à croire toutes les prophéties de la Bible. Il sait que les prophètes ont parlé de la part de Dieu. Jacques écrivait: Prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur (5.10). Rappel: Luc 24.25.
6. «Contradictions» – science – histoire
Toutes les contradictions apparentes sont réductibles et disparaissent à la lumière soit du texte lui-même placé dans son contexte textuel ou historique. Toutes les trouvailles archéologiques n’ont fait que confirmer le texte biblique; pas même une seule ne l’a jamais ébranlé.
La Bible ne contredit jamais ce que la science peut prouver. Quant au siècle passé Darvin élabora la théorie hypothétique de l’évolution des espèces (qui fut d’ailleurs un plagiat, le véritable inventeur étant opportunément décédé avant la publication du livre qui devait porter aussi son nom), on se trouva tout à coup débarrassé de la nécessité de reconnaître qu’il y a un Créateur, ce qui arrangeait pas mal de monde, et on crut devoir discréditer le récit de la création relaté par la Bible. Jusqu’à ce jour, aucune des nombreuses hypothèses évolutionnistes n’a pu être scientifiquement prouvée…
La Bible dit que la terre est suspendue dans le vide: Dieu suspend la terre sur le néant (Job 26.7); et cela à une époque où les païens croyaient la terre fixée à quelque chose. Jésus savait qu’il fait jour et nuit en même temps sur la planète Terre; en parlant du jour de son retour, il dit: En cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée; … de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé (Luc 17.34-36; les uns dorment la nuit, les autres travaillent le jour, en même temps).
Fait étonnant: les prescriptions hygiéniques données à Israël par Moïse s’accordent parfaitement avec la médecine moderne (A. Rendle Short, Dr. méd., «Modem Discovery and the Bible»).
7. La critique de la Bible
Les élucubrations de la théologie dite libérale peuvent se résumer à la question que Satan posa à Eve pour mettre en doute la parole prononcée par Dieu: Dieu a-t-il vraiment dit…? (Gen 3.1). Cette théologie-là prend des libertés avec le texte biblique qu’aucun érudit littéraire n’oserait prendre avec des textes de la littérature profane, ancienne ou moderne.
Les critiques de la Bible dénigrent la position dite «fondamentaliste». Ce terme vient d’une série de publications faites en Amérique sous le titre « Fundamentals» qui avait pour but d’attester l’autorité absolue de la Bible en tout ce qu’elle dit, de sorte qu’elle est effectivement le seul fondement sur lequel nous puissions baser notre foi. Elle est véritablement Parole de Dieu dans son entièreté.
La théologie libérale enseigne, par contre, que la Bible n’est pas la parole de Dieu bien qu’elle la contienne, qu’elle ne serait donc que partiellement parole divine, et que seul Jésus doit être l’objet de notre foi. Il faut avouer que cela laisse quelque peu rêveur, car que sait-on de Jésus sinon par la Bible, et si l’on ne peut se fier au texte biblique, ce qu’on sait de Jésus serait donc aléatoire. Cette position aboutit à la négation de toutes les vérités fondamentales, à la «démythologisation» de la Bible, selon laquelle les miracles seraient des légendes dépourvues de réalité historique, ce qui, nous dit-on, n’enlèverait rien à leur valeur de révélation divine. Ainsi p. ex. Bultmann nie pratiquement tout ce que la Bible révèle, à commencer par le péché originel, et par conséquent tout le plan de salut en Christ. On en arrive à considérer Dieu comme une illusion (l’évêque Robinson et suite).
8. Autres livres sacrés
Parmi les plus anciens figurent le Pali (Tripitaka, canon bouddhique du 5e siècle apr. J.-C.) et le Coran (7e siècle apr. J.-C.). Une seule des erreurs monumentales que ces livres contiennent suffirait pour discréditer la Bible en tant que parole de Dieu si elle en contenait.
La Bible est la révélation finale et définitive jusqu’au retour de Christ. Jude verset 3 évoque, la foi transmise une fois pour toutes aux saints. De prétendues nouvelles révélations ne peuvent être reçues comme venant de Dieu. Pourtant, au sein du christianisme se sont élevés de nombreux «prophètes» qui ont donné lieu à des sectes. Comme elles sont toujours actives aujourd’hui, il vaut la peine d’en caractériser 5 des plus courantes, qui ont chacune son «livre sacré».
1. Les Témoins de Jéhovah sont en fait les témoins de la «Tour de Garde». Cette secte fut fondée par Russell en 1874. Elle nie la divinité de Christ; plusieurs dates illusoires de son retour furent avancées dans le passé. Attention: La Bible éditée par la «Tour de Garde» est falsifiée!
2. La Science chrétienne, ni scientifique ni chrétienne, fut fondée par Mme Baker-Eddy avec la parution de son livre «Science and Health» (Science et santé, 1876). Négation de la matière et du mal; guérison par prières à distance.
3. Les Mormons ou Saints des derniers jours doivent leur existence aux «révélations» de Joseph Smith et Brigham Young trouvées dans le «Livre des Mormons», 183U. Il s’agit de plaques d’or couvertes d’inscriptions trouvées dans la terre (dont l’existence ne fut jamais prouvée…). Comme il est impossible de s’y retrouver dans le fouillis d’inepties théologiques du mormonisme, je vous en offre un petit bouquet: le dieu de notre terre est Dieu-Adam, procréé par le Père avec Eve, une de ses femmes, au jardin d’Eden; sur les autres planètes, il y a d’autres dieux; le Père est un homme en chair et en os devenu divin; le Fils et l’Esprit sont des dieux différents; Jésus est né d’une relation du Père (matériel!) avec Marie… Les Mormons sont donc polythéistes. En même temps, ils ont réinstauré la prêtrise d’Aaron. De chrétien, il ne reste vraiment plus rien.
4. La Rose-Croix date, dans ses origines, de 6 siècles en arrière. Il s’agit d’une confrérie d’illuminés inspirés par la magie et la franc-maçonnerie qui mélange la mythologie païenne avec des éléments du judaïsme, du christianisme et du bouddhisme; pas étonnant qu’elle enseigne la réincarnation.
5. Les Adventistes prirent leur départ avec William Miller vers 1830. Miller .annonça le retour de Christ pour 1943. Le chrétien serait obligé d’observer tout le décalogue y compris l’observance du sabbat à la place du dimanche et ne devrait goûter ni à la viande ni à l’alcool. L’âme dormirait, serait donc inconsciente entre la mort et la résurrection du corps; les tourments éternels sont remplacés par l’annihilation (ce dernier point caractérise aussi les Témoins de Jéhova).
Je remarquerai, avec W. R. Martin dans «The Kingdom of the Cults» qu’il est possible d’être un vrai disciple de Christ tout en adhérant aux conceptions hétérodoxes des Adventistes, mais qu’il est impossible d’être adepte des Témoins de Jéhovah, de la Science chrétienne. des Mormons et de la Rose-Croix, tout en étant disciple de Jésus-Christ Les deux s’excluent.
Une conclusion s’impose: Toute soi-disant révélation extra-biblique ne peut que corrompre. On n’améliore pas ce qui est parfait.
9. L’influence de la Bible
Aucun livre jamais écrit n’a eu une influence globale comparable à celle du livre des livres, aussi bien dans le domaine religieux que profane. Aucun recueil de livres de cette envergure écrit par autant d’auteurs n’a de loin son unité et sa profondeur insondable. C’est que la Bible est le livre de Dieu pour les hommes.
Tous les renouveaux spirituels authentiques, sans exception, ont été produits par un retour à la Bible, à commencer par la Réformation. Non seulement la Parole de Dieu sauve, mais elle agit dans les croyants: Recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes. – C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, vous l’avez accueillie non comme la parole des hommes, mais comme ce qu ‘elle est vraiment: la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez. (Jac. 1.21; 1 Thes 2.13)
par la parole de Dieu et par la prière.
1 Tim 4.5
- Edité par Schneider Jean-Pierre
Nous pensons que l’univers est un puits sans fond, d’où nous pouvons tirer des ressources à volonté. Mais les biens de la création ont des limites…
Que penser des questions posées par l’environnement et des problèmes que soulève la pollution? Avons-nous réfléchi comment, en tant que chrétiens, nous devrions utiliser les ressources mises à notre disposition?
Sans aborder les grands débats sur le nucléaire ou la guerre, ces questions concernent directement notre vie quotidienne. Quelles sont nos priorités lors de l’achat d’un produit? Le prix le plus bas, un point c’est tout; ou bien recherchons -nous aussi le produit le plus respectueux de ce qui existe dans la nature? Achetons-nous des meubles en plastique (non-recyclables, fait de substances mortes) ou en bois (le reboisement étant possible)?
La nature, la pollution et nous
Jusqu’à une période récente, l’homme moderne a cru qu’il pouvait se comporter comme il voulait avec la création. Sa politique industrielle et agricole, même du logement, était fixée sans prendre en compte le caractère limité des ressources connues. La pollution est apparue, et on a commencé à comprendre que la technique n’était pas l’unique solution.
La pollution existe dans beaucoup de domaines. Les grandes agglomérations la favorisent à cause de l’entassement des gens obligés de vivre dans des conditions de pénurie physique – béton, bruit, brutalité, ordures et manque d’oxygène. Le printemps n’est là que lorsque des jonquilles surgissent chez le fleuriste!
Si des villes comme celles du Mexique, de véritables cauchemars pour l’habitant, stimulent la pollution, Beverley Hills, où la richesse pousse à une consommation démesurée, le fait aussi. Plus le niveau de vie monte dans une société, plus celle-ci collicite ses ressources (et celles des autres) pour le maintenir et le développer. Ainsi, aux Etats-Unis, chaque année la population augmente d’un peu moins de 1 % et la production de l’électricité de près de 10%. Mais ne jetons pas la pierre aux habitants de ce pays: partout en Occident nous sommes, dans l’ensemble, des sur-consommateurs!
Un des plus grands inconvénients de la pollution est dû, depuis la deuxième guerre mondiale, au développement des produits non-recyclables. Les raccourcis de la technologie moderne permettent la production d’objets «à jeter». Ainsi l’homme est en train de «s’endetter» vis-à-vis de la nature; il y prend selon sa fantaisie au-delà de ce qu’il est capable de remplacer. La pollution croît plus vite que la production nouvelle. La voiture est l’image par excellence de la pollution, à plus d’un titre. Il y a, par exemple, plus dépaves à la casse que de voitures neuves vendues chaque année.
Une relation pour la vie
Le progrès technique a entretenu l’illusion que nous étions plus ou moins libérés de toute contrainte en ce qui concerne l’environnement. Tout devenait possible… Or, rien n’était plus faux! C’était oublier le message chrétien et faire de l’homme moderne un pollueur.
Dans la Bible, il y a un rapport étroit entre l’homme et la nature. Les deux ont été créés par Dieu. Certes, l’homme est personnel dans son être, alors que la nature ne l’est pas, mais il y a interdépendance. La création dépend de l’homme et l’homme de la création. L’homme a reçu l’ordre de bien gérer la nature, de la faire fructifier et d’en prendre soin. Ainsi il bénéficie de sa mise en valeur (voir Gen 1.29,30). Il est également appelé à respecter l’intégrité des animaux. Dans le récit de la création, il est sous-entendu que l’homme ne peut pas abuser de la création sans se dégrader lui-même et marquer son mépris vis-à-vis du privilège qu’il tient de Dieu: celui de gérer ce qui a été créé «bon».
Le jardin devenu décharge
Que s’est-il passé? Dans sa désobéissance, l’homme a détourné la nature de sa destination première. Il en a usé non pour la gloire de Dieu, mais pour se révolter contre lui. La nature souffre à cause de l’homme – elle est maudite à cause de lui et produit des chardons; l’homme se tue à la cultiver avec difficulté (Gen 3.17-19). C’est ainsi que, dans l’Ancien Testament, le péché d’Israël conduit à la malédiction de la terre et, dans le Nouveau Testament, l’apôtre dît que la «création soumise à la vanité» soupire en attendant la révélation des fils de Dieu (Rom 8.19-22).
De tout ceci se dégage le principe biblique suivant: le rapport entre l’homme et la nature est un reflet de celui qui existe entre l’homme et Dieu.
L’homme éloigné de Dieu a déclenché un cercle vicieux: l’industrie lourde détruit les forêts et cette destruction met la vie de l’homme en danger; une politique agricole favorable au nomadisme stimule la progression du désert et, en conséquence, la famine dans certains pays; pour notre agrément, nous abusons des aérosols, dont une des composantes chimiques détruit la nappe d’ozone qui nous protège; le refus de l’essence sans plomb va coûter plus cher à la longue que son adoption, à cause de la pollution de l’atmosphère.
Une attitude intérimaire
Nous sommes exclus du Paradis à la suite d’Adam et Eve.
Que faire? Avant la nouvelle création, il n’y aura pas davantage d’écologie parfaite que de justice parfaite parmi les hommes. Nous sommes bel et bien obligés de vivre en ville, de rouler en voiture, de placer nos achats au supermarché dans des sacs en plastique, etc. Il n’y a pas d’autre solution. Nous sommes solidaires d’une situation sociale et il est impossible de se retirer en une cocagne écologique pour éviter de mal agir.
En attendant le renouvellement de la création, les chrétiens sont donc appelés à préserver celle-ci autant que possible, car elle appartient à Dieu, et non à eux. Ils peuvent oeuvrer, dès maintenant, en vue de sa restauration, grâce des options appropriées, tout en sachant que c’est Christ qui le fera un jour parfaitement. L’écologie et la pollution soulèvent des questions non seulement de technique, mais aussi d’éthique. La modération doit marquer nos choix en sorte que le respect de la création soit assuré au mieux.
Dieu est le Créateur; il nous appelle, nous, ses serviteurs, à gérer sa création en sages économes. Aussi investissons nos forces et notre argent en des projets propices à la nature et à notre prochain et évitons tout excès alimenté par la convoitise.
Une espérance
En même temps, sachons aussi user, en toute bonne conscience, des bienfaits qui nous sont accordés. La nature n’est pas une divinité, comme le donne à penser une certaine écologie panthéiste. Elle a été créée pour notre bien, et Dieu veut que nous nous réjouissions de sa richesse et de sa diversité merveilleuse. Il n’est sûrement pas dans la volonté du Créateur que ses dons soient une cause de tristesse pour nous!
Ceci dit, il faut savoir que nous continuerons à commettre des erreurs dans le domaine de l’écologie comme dans tous les autres. Mais nos fautes de jugement n’ont pas de conséquences éternelles, car Jésus-Christ est aussi le Sauveur de la nature. Si nous croyons en sa grâce, la nouvelle création, que notre foi attend, ne sera pas notre oeuvre mais son don.
- Edité par Wells Paul
Chronique de livres
Titre: | Quand Dieu a parlé aux hommes (186 pages) |
Auteur: | Paul Wells |
Editeur: | LLB Guebwiler, 1986 |
Livre d’un auteur contemporain qui confirme dans une expression moderne et un style différent, ce que L. Gaussen et d’autres après lui ont écrit sur l’inspiration des Ecritures, Wells bat en brèche le pluralisme théologique qui a jeté dans la confusion et dans la faiblesse la plupart des Eglises réformées du 20è siècle. Son livre remet en honneur l’absolu de la foi sans rien concéder aux prétentions de la raison ni aux hypothèses de la science. E est complété par deux annexes, la première sur l’inerrance biblique (Déclaration de Chicago du 28 octobre 1978), la deuxième sur l’herméneutique biblique, c.-à-d. l’interprétation des textes (Déclaration de Chicago du 13 novembre 1982). Ces déclarations sont magistrales de clarté et de fermeté.
Ce livre tranche avec tout ce qui est neutre dans le monde évangélique et ose affirmer que la Bible juge de tout et ne peut être jugée par personne.
Le livre de P. Wells est non seulement des plus remarquables au point de vue de la foi en l’inspiration plénière de la Bible, mais aussi de la façon dont il s’y prend pour expliquer la place que l’Ecriture tient dans le plan de Dieu et «comment elle doit être lue par le chrétien». Dans un langage qui reste accessible à ceux qui possèdent déjà des éléments solides sur le christianisme, l’auteur désire que soient discernées les valeurs permanentes afin que les hommes «en vivent concrètement jour après jour». Son ouvrage est de tout premier plan.
Résumé du livre
Le livre s ‘ouvre par un résumé en forme de liminaire qui récapitule à la fois la matière de l’ouvrage et l’essence des convictions de l’auteur. Inutile de vouloir résumer ce qui l’est déjà. J’en viens donc aux sujets des huit chapitres couvrant les pages 22 à 169, chapitres suivis des deux annexes sur l’inerrance biblique et sur l’herméneutique, de la Déclaration de Chicago des 28 octobres 1978 et 13 novembre 1982.
Avec le chapitre 1 nous entrons dans l’histoire de ce que l’auteur appelle «la crucifixion de la Parole de Dieu dans l’Eglise». Après avoir exposé en quoi consiste la position classique où Dieu est reconnu comme l’Auteur des Ecritures et les écrivains comme des instruments par la bouche desquels le Seigneur a parlé, sous l’inspiration et le contrôle du Saint-Esprit, WeIls montre le point de départ et le développement du rejet de la position classique sous l’impulsion des théologiens influencés par l’humanisme. Devant l’insuffisance des thèses libérales qui fleurissent au 19C siècle apparaît la proposition néo-orthodoxe de Karl Barth (20C siècle) qui tend à «revaloriser la révélation et l’autorité de la Bible» tout en n’identifiant pas la Bible avec la Révélation (dans le sens absolu et exclusif du terme) et tout en relativisant son autorité. C’est la rabaisser «à un témoignage humain à la révélation de Dieu» et prétendre que «Jésus-Christ est la seule révélation qui manifesterait l’union du divin et de l’humain».
A la fin du premier chapitre, Wells traite de la situation actuelle qui résulte de l’effondrement de la théologie néo-orthodoxe et se caractérise par le «pluralisme». C’est avec raison qu’il note: «Lorsqu’il y a dissociation entre Ecriture et Parole de Dieu, la révélation ne peut plus être perçue. par le lecteur de la Bible, que de façon subjective.» La conclusion du chapitre introduit le sujet du deuxième: «Il vaut mieux écouter ce que la Bible dit d’elle-même.»
L’approche des Ecritures selon ce qu’elles disent d’elles-mêmes est la bonne longueur d’ondes nous permettant de capter son message et l’intention de ce message. Captivant sujet faisant l’objet des vingt pages du chapitre 2.
La Bible rend témoignage à son inspiration et il y a complémentarité entre la foi en Christ et la foi en l’Ecriture. L’attitude de Jésus envers l’Ancien Testament, dont il affirme l’origine divine de plusieurs manières et son inspiration, ainsi que «l’authentification prophétique du NT par Jésus» (ses paroles et ses promesses énonçant «le principe fondamental à la base de la formation du canon par l’inspiration de l’Esprit») sont le fondement de la fiabilité du message de «toute Ecriture», AT et NT compris.
Le chapitre 3 distingue entre ce que l’inspiration n’est pas et ce qu’elle est.
Il importe de comprendre que «la Bible est un document rédigé dans le cadre de l’alliance qui unit Dieu à son peuple. Dans ce pacte Dieu est le souverain et l’homme le serviteur qui répond, ses réponses se situant à l’intérieur de l’alliance.»
Sur le rôle de Dieu dans l’inspiration, l’auteur développe trois pensées:
– il est l’auteur des Ecritures;
– il fournit le témoignage cohérent de sa révélation;
– il suggère aux écrivains les paroles de leurs écrits.
Vient ensuite le problème des difficultés de la Bible dont la cause première réside dans une mauvaise approche où les présupposés humains ressemblent à des clés qui ne conviennent pas à la serrure que l’on voudrait ouvrir.
Le chapitre 4: «Dieu a parlé» établit la relation entre la Personne de Dieu, sa capacité de parler et le fait qu’il parle effectivement. En même temps que la notion de relation est affirmée, celle de la distinction entre Dieu et ses attributs est énoncée. La Parole «exprime l’identité de Dieu en tant que personne. Pourtant, si cette Parole est l’expression de l’être divin, elle n’est pas toute la réalité de la personne de Dieu, à la fois Un et Trine».
Une question appelle tout le développement du chap. 5. La voici: «Cette Parole divine et humaine, est-elle dans le monde comme dans un milieu étranger? Donne-t-elle une information sur Dieu qui serait en opposition avec ce que l’on connaît par ailleurs sur le monde?» Vient alors cette réponse lapidaire dont dépend toute la démonstration subséquente: «Toute relation personnelle avec Dieu et la confiance qu’on peut avoir en lui dépendent de son contrôle des réalités qui nous entourent.» Les pages 100 à 117 traitent de la révélation générale (le Dieu de grâce se manifeste dans la nature), de son but et de ses limites, puis d’un nouveau principe de connaissance que constitue la révélation spéciale et le fait que la Bible considère la révélation générale et la révélation spéciale comme complémentaires. «Le fondement de la connaissance de Dieu est la révélation créationnelle et rédemptive.»
Sous le titre «L’autorité de la Bible». Wells consacre le chapitre 6 à définir quel est son fondement, la façon dont s’exprime cette autorité, comment recevoir cette autorité (en relation avec son centre christelogique et de dessein de la rédemption), en renonçant à faire obstacle à la révélation qui est limpide, alors que le coeur de l’homme est tortueux et méchant.
Le chapitre 7, «La vérité de l’Ecriture», définit ce qu’est l’inerrance, insiste sur l’importance de la doctrine de l’inerrance et l’élève contre tout «ce qui voudrait réduire le champ de l’inerrance». Ensuite l’auteur examine les objections à l’inerrance qui sont de plusieurs ordres mais ne résistent pas à l’analyse.
En abordant le point trois de ce chapitre, «Caractéristique de l’inerrance biblique», l’auteur montre comment et pourquoi l’inerrance et l’infaillibilité sont des notions très proches l’une de l’autre.
La suite du chapitre (points 4, 5 et 6) rejette la notion d’une inerrance partielle où la vérité de l’Ecriture ne concernerait que les enseignements moraux et spirituels. «La Bible est sans erreur et apte à permettre de comprendre les réalités spirituelles et matérielles.» Par conséquent, si la Bible est suffisante dans le domaine de la foi, elle l’est aussi «pour régir aujourd’hui la vie quotidienne.»
Enfin, puisque la vérité est un tout qui couvre le temps et l’éternité, elle dévoile tout ce qui se rapporte à la fin des temps et atteste que la nouvelle création a déjà commencé sous l’action de l’Esprit Saint.
Reste la question de l’interprétation de l’Ecriture, exposée dans le dernier chapitre du livre.
Que Dieu ait confié la vérité aux hommes est une chose. Mettre en relief cette vérité, c’est-à-dire l’interpréter, en est une autre. Pour le faire correctement, sans imposer au texte notre sens, il est nécessaire de respecter un ensemble de règles et de phases «en reconnaissant la complémentarité des caractères d’ordre divin et humain de la Bible».
Le travail exégétique est indispensable, mais s’il fait l’économie de l’action de l’Esprit, s’il oublie «que la Bible se rend un témoignage à elle-même.., qu’aucune preuve humaine n’existe pour nous convaincre», alors l’interprète apportera aux autres son propre message et non celui que Dieu a voulu communiquer à l’homme pour son salut.
Pasteur, Action biblique Genève
- Edité par Promesses
Titre: | La sainte Cène (77 pages) |
Auteur: | E. Kevan |
Editeur: | Europress, F-71100 Chalon-sur-Saône |
La sainte Cène, qui symbolise que Christ est en nous, est une ordonnance instituée par le Seigneur pour les siens, tout comme celle du baptême, qui symbolise que nous sommes en Christ (p. 59).
Le repas du Seigneur est présenté dans ce petit livre sous quatre aspects, à savoir: celui d’un mémorial, celui d’une alliance, celui d’une communion fraternelle et celui d’une espérance.
1. Un mémorial. Il nous est ordonné par Christ, qui nous a conféré l’autorité de le pratiquer, ce que l’Eglise primitive faisait régulièrement le premier jour de la semaine (Act 20.7). Ce repas du Seigneur nous permet de nous souvenir de sa mort jusqu’à son retour, ce qui implique aussi sa résurrection, et donc toute son oeuvre rédemptrice. «Le Seigneur a prévu ce signe externe afin de toucher, à travers de nos sens physiques, notre perception spirituelle» (p. 15). Ces symboles commémoratifs, le pain et le vin, sont deux expressions métaphoriques qui servent comme signes de sa mort, sa résurrection, son alliance et notre communion avec lui et entre nous. Elle n’indique pas l’identité des espèces avec le corps du Seigneur comme l’enseigne Rome et comme Martin Luther continua de le soutenir (p. 16). C’est le mémorial d’une personne, de Jésus-Christ qui s’est livré pour nous (Gal 2.20). Ce mémorial est basé sur un fondement historique. Prendre le repas du Seigneur indignement «veut dire le prendre avec complaisance, avec frivolité, sans se soucier le moins du monde du péché qui nous alourdit» (p. 23). Nous avons l’ordre impérieux de «nous examiner», afin de discerner en nous s’il y a lieu de nous humilier devant lui pour quelque voie de chagrin que nous aurions prise. Cela exclut tout traditionalisme et nous pousse à pratiquer cette ordonnance divine régulièrement à sa gloire.
2. Une alliance. Le souper que prit le Seigneur avec ses disciples était vraiment le repas de Pâques. En effet, l’institution de la Cène était liée à la célébration de la Pâque juive. Une étude un peu plus approfondie des récits dans Mat 26, Marc 14, Lue 22 et Jean 13 fait penser que le Seigneur «transforme la Pâque pour en faire le repas de la nouvelle alliance» (p. 31). Cette partie approfondie et intéressante démontre que quand Dieu prend un engagement à travers l’incarnation de son Fils, celui-ci reste ferme et éternel, ce qui nous incite à répondre avec joie et respect à l’invitation de célébrer la Cène régulièrement (toutes les fois. 1 Cor 11.25). Dieu désire aussi que ce soit de notre côté une «loyauté sacrée» et qu’en mangeant le pain et en buvant le vin, sa table ne soit pas violée par nos inconséquences.
3. Une communion fraternelle. Elle trouve son expression suprême à la table du Seigneur, car nous manifestons, les uns envers les autres, l’amour de Dieu en «partageant» le pain et le vin avec tous ceux qui sont aussi organiquement liés au Christ, qui est la tête de son corps, l’Eglise. Cette communion est l’oeuvre du Saint-Esprit sur la base de l’oeuvre rédemptrice de Christ. Cette communion joue dans le sens vertical aussi bien qu’horizontal, symbolisé par la Cène (Act 2.42; 1 Cor 10.16; 1 Jean 1.3, 7). Il n’y a pas de place pour l’individualisme immodéré.
Ici, il faut placer la discipline, «qui a pour but de préserver la pureté de la communion fraternelle», car il y a «un lien direct entre la discipline de l’Eglise et la sainte Cène». D’autre part, «Charles Spurgeon faisait un jour cette remarque: «Il y a plusieurs frères avec qui je ne puis m’entendre sur certains points, mais je peux m’entendre avec eux en me souvenant du Seigneur Jésus. Je ne pourrais pas travaiL-1er avec eux dans tout ce qu’ils font, mais s’ils veulent se souvenir du Seigneur Jésus, je peux me joindre à eux» (p. 61).
4. Une espérance. Finalement, nous sommes appelés à célébrer la Cène en vue de son glorieux retour Il est important que nous regardions aussi vers le futur après nous être souvenus de ce qui s’est passé au Calvaire, car son oeuvre rédemptrice a une valeur et une portée futures et éternelles.
Nous recommandons ce petit ouvrage bienvenu, qui s’ajoute aux quelques rares exposés en français sur le repas du Seigneur Il est écrit simplement et nous donne envie d’adorer Dieu et de le louer avec «ce moyen de grâce spécial» qu’est la Cène (p.l9).
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