PROMESSES

L’Eternel est un Dieu de science (Job 12.13). La science de Dieu est absolument parfaite. Elle est intrinsèque et immédiate et n’est pas le résultat d’une observation ou d’un processus de raisonnement, d’expérimentation ou même d’expérience. Dieu connaît toutes choses, étant omniscient. Il s’est révélé dans sa Parole. Comme la science est la connaissance, nous pouvons conclure avec sérénité et assurance que la Bible est un livre de « science » ou de « connaissance » véridique en tout ce qu’elle traite, car ses principes de base sont ceux de la science authentique.

Selon le Petit Larousse, « la science est un ensemble de connaissances humaines sur la nature, la société et la pensée humaine acquises par la découverte des lois objectives des phénomènes et leurs explications « . Henry M. MORRIS définit l’objectif de la science comme devant « chercher à comprendre et à décrire la nature de l’univers et de ses composants, les transformations qui s’y produisent ainsi que l’étude de la vie et des créatures vivantes, et plus particulièrement l’étude du caractère propre à l’homme et du sens de sa vie »(1). Une des bases de toute science sérieuse est l’expérience. A ce propos, Louis BOUNOURE, en faisant l’éloge du savant Claude BERNA RD, donne un aperçu de « L’introduction à l’étude de la médecine expérimentale’; écrite en 1865 par ce dernier, en appuyant fortement sur ce point: « La méthode par excellence de la découverte scientifique, c’est l’expérience: présumant qu’un phénomène dépend de telle ou telle condition encore hypothétique, l’expérimentateur supprime ou modifie cette condition, et, observant le résultat de ce changement, le compare au phénomène naturel. Cette méthode implique un raisonnement: elle comporte une hypothèse et une comparaison; bien conduite, elle aboutit à une réponse juste quant à la question que posait le fait étudié »(2).

Bertrand RUSSELL disait que « La science est ce que nous savons, la philosophie est ce que nous ne savons pas »(3). Dès lors, on peut se demander si l’évolutionnisme n’est pas plutôt une philosophie qu’une science. Sir Arthur KEITH, évolutionniste notable, fait l’étonnant aveu que « L’évolution n’est pas prouvée et ne peut être prouvée. Nous y croyons parce que la seule alternative est la seule création spéciale, ce qui est impossible »(4). Il est surprenant combien d’hommes de science se sont laissés prendre dans le piège de la pseudo-science qu’est l’évolutionnisme. Nous sommes aujourd’hui en possession d’une quantité de découvertes scientifiques qui nous permettent de rejeter cette théorie comme hérétique. Comme l’hérésie doctrinale retranche des éléments de la foi, cette hérésie scientifique élimine arbitrairement d’innombrables faits. Pourtant, elle est encore enseignée partout en Europe, cela sans nous donner la possibilité d’enseigner l’affirmation du créationnisme, bien qu’il soit solidement étayé par des faits scientifiques.

En effet, les répercussions de cette philosophie humaniste sont incalculables Dieu est éliminé, et les résultats actuels sont éloquents. Or, sans Dieu, il n’y a plus d’absolu, plus de morale, plus d’espoir. L’homme n’est plus qu’une machine, un robot. Non, il faut à tout prix un retour à la foi en un Créateur, à sa Parole, la Bible. Il n’y a en fait jamais eu contradiction entre la Bible et la science objective, donc honnête, comme le prétendent ses détracteurs. L’homme créé à l’image de Dieu, vit, agit et existe en Lui (Act. 17.28). Hors de Lui, tout est ténèbres.

Le professeur Herwig SCHOPPER, directeur du C.E.R.N. à Genève, exprimait bien ce besoin de la reprise d’un dialogue entre la foi et la science dans son discours prononcé lors de la visite du Pape Jean-Paul Il au C.E.R.N. en 1982: « Un tel dialogue semble aujourd’hui possible parce qu’il apparaît de plus en plus clairement que la réalité objective (telle que Galilée et Newton l’ont postulée comme base de nos sciences exactes) n’exclut nullement la réalité transcendante de la foi. Ces réalités peuvent coexister. Davantage même: les découvertes en cours au niveau des structures les plus petites de la matière révèlent que les phénomènes physiques, les lois de la nature et l’ordre qu’elles manifestent dans l’univers matériel, relèvent bien davantage d’une interprétation abstraite et transcendantale de l’être que d’une vision purement matérialiste du monde »(5).

Il serait donc grand temps que les hommes de science évolutionnistes aient le courage d’entamer objectivement ce dialogue avec leurs collègues créationnis tes. Le savant Jean TAUBENBERG-SA VO Y, ornithologue très connu, m’écrivait dans une correspondance personnelle: «Le thème « foi et science » est exceptionnellement vaste, fondamental, illimité et actuel. Avec notre dernier métrage « Lyman tria – le radar magique’; nous avons démontré pour la première fois, et cela par l’image, que les papillons de nuit ne communiquent pas seulement mutuellement par des parfums, mais aussi par des ondes électro-magnétiques. Cet équipement organique est en contradiction avec une quelconque explication hypothétique matérialiste comme l’évolutionnisme, comme d’ailleurs toute chose dans la nature. Mes connaissances actuelles – après plus de 40 ans d’activité dans la biologie – excluent fondamentalement toutes les hypothèses d’une évolution progressive».

Il est évident que l’homme ne peut pas vivre sans Dieu. L’homme s’étant rendu indépendant de Dieu, est tombé sous la domination des ténèbres. Son jugement est obscurci et le fait errer. Son ignorance volontaire et l’endurcissement de son coeur ont obnubilé sa compréhension de sorte que son esprit s’est émoussé jusqu’à devenir insensible à Dieu (Eph. 4.17-18) (6). Mais, le Fils de Dieu a été manifesté afin de détruire les oeuvres du diable (1 Jn 3.8). Jésus-Christ, à la Croix du Calvaire, a remporté la victoire sur le diable pour nous. Nos péchés ont été effacés par son sang précieux. Celui qui croit en Lui est sauvé, délivré de la perdition éternelle, ayant reçu la vie éternelle.

Seulement, il y a encore de rudes batailles à livrer contre les puissances des ténèbres pour renverser les raisonnements et les arguments sophistiqués qui se dressent prétentieusement en rempart contre la véritable connaissance de Dieu (2 Cor. 10.5) (6). Nous faisons appel à vous, lecteur chrétien, qui aimez le Seigneur: Levez-vous et prenez conscience de la bataille spirituelle engagée contre les puissances des ténèbres qui propagent l’humanisme par des hommes aveuglés. La philosophie de l’évolutionnisme est un des échafaudages érigés par ces puissances maléfiques. Revêtons-nous donc de l’armure proposée dans Ephésiens 6 et avançons sur le terrain contre Satan, ennemi que le Seigneur Jésus-Christ a déjà virtuellement vaincu par sa mort et sa résurrection (Col. 3.15).

H. LÜSCHER

(1) Henry M. MORRIS « Many infallible proofs » p. 229.
(2) Louis BOUNOURE « Recherche d’une doctrine de la vie » p. 36.
(3) Ibid. p. 245.
(4) D. James KENNEDY « Why I believe » p. 51.
(5) ‘Documentation catholique » du 4.7.82, p. 658.
(6) A. KUEN, transcription du N.T. Parole vivante ».


Moïse face au peuple

(première partie)

Parallèlement, c’est aussi Moïse face à Dieu. D’une lecture attentive des deux livres Exode et Nombres, Moïse émerge comme le médiateur entre le peuple d’Israël et l’Eternel Dieu. En parcourant l’histoire des 40 ans où le peuple tourna en rond dans le désert, on est sous l’impression d’un combat permanent entre le peuple et Moïse. Il y a contraste entre les incessants murmures du peuple et l’intense vie de prière de Moïse. Moïse face au peuple, c’est aussi Moïse face à Dieu, car le combat de Moïse est aussi le combat de Dieu. Mais tout a commencé par une

première étape: la foi du peuple

Quand les anciens d’Israël voient les signes que Moïse opère, notamment le bâton changé en serpent, ils croient que Moïse est vraiment l’envoyé de Dieu (Ex. 4). Mais aussitôt que le Pharaon serre la vis, ils lui font des reproches. Moïse prie, et Dieu le rassure (Ex. 5).

La puissance de Dieu s’étant manifestée par les dix plaies dont l’Egypte est fustigée, le peuple suit à la lettre les instructions concernant la Pâque. A peine sorti du pays de son esclavage et poursuivi par l’armée égyptienne, le peuple crie à ‘Eternel tout en reprochant à Moïse de les en avoir fait sortir. Moïse encourage le peuple: Dieu anéantira les ennemis ! Ayant vécu le micracle de cet anéantissement, les Israélites craignent Dieu, et ils crurent en l’Eternel et en Moïse, son serviteur (Ex. 14). Un chant de louanges éclate !

Notre foi en Dieu et en son Fils est-elle continuellement remise en question par des événements contrariants? Nous avons aussi besoin de l’exhortation de Moïse: L’Eternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence (Ex.14.14).

Une fois le peuple en route vers la terre promise, on discerne une

deuxième étape: les murmures du peuple

A Mara, l’eau est amère: le peuple murmure. Moïse supplie Dieu, qui lui montre un certain bois que Moïse jette dans l’eau, et elle devient douce. C’est déjà une image de la croix du calvaire: l’amertume de ma culpabilité devant Dieu est transformée en douceur par le pardon reçu sur la base du sang de Jésus-Christ mort à la croix pour expier mon péché. L’amertume de mon coeur, causée par les injustices dont je me crois victime, fait place à la douceur de me savoir tellement aimé de Dieu.

Six semaines plus tard, le peuple se plaint du manque de viande et de pain. C’est la faute à Moïse! Alors l’Eternel fait comprendre au peuple qu’en murmurant contre Moïse, il murmure contre Dieu.

Néanmoins, Dieu donne aux Israélites ce qu’ils réclament: des cailles et de la manne (Ex.16).

Sommes-nous assez conscients de ce que, lorsque nous manifestons notre mécontentement contre les circonstances qui sont les nôtres et les gens que nous côtoyons, nous murmurons en fait contre Dieu?

A Réphidim, il n’y a pas l’eau qu’on escomptait y trouver. Cette fois, les murmures sont contestataires. C’est encore la faute à Moïse, qui crie àDieu: Ils vont me lapider! C’est alors que Dieu demande à Moïse de frapper le rocher de son bâton, et l’eau en jaillit (Ex.17).

Cette image aussi vise le Christ, comme Paul l’écrit aux Corinthiens: Ils buvaient à un rocher spirituel…, et ce rocher était le Christ (1 Cor. 10.4). Il a été frappé à la croix, et des fleuves d’eau vive couleront de celui qui croit en lui (Jean 7.38). Sommes-nous une source de vie pour ceux qui nous entourent?

A peine ce miracle désaltérant s’est-il produit qu’Israël est attaqué par Amalec; cette tribu descend d’Esaü, père d’une race incrédule qui restera l’ennemie du peuple de Dieu. Amalec est un symbole de Satan, l’adversaire qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 Pi. 5.8>. Le Seigneur nous a-t-il particulièrement bénis? Soyons alors sur nos gardes, car c’est à ce moment que Satan attaque.

Que fait Moïse? Deux choses: Il envoie Josué contre Amalec avec des hommes choisis, et il prie. Tant qu’il élevait ses mains, Josué gagnait; quand il les baissait, Josué perdait. La fatigue gagnant Moïse, Aaron et Hur soutenaient ses bras, et il put tenir ferme jusqu’à la victoire.

Trois enseignements se dégagent de ce fait historique qui a été noté par Moïse lui-même, témoin oculaire, comme d’ailleurs tout le Pentateuque (Ex.17.14 – Deut. 31.9,24):

1. Prendre les mesures qui s’imposent. Associer au combat ceux de nos frères qui savent se servir de l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu…, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant, qui pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit (Eph. 6.17 et Hébr.4.12). Combattre l’ennemi avec d’autres armes s’avère futile.

2. Tant que nous prions, Dieu donne la victoire. Associons à notre prière ceux qui en ont le don. N’imaginons pas pouvoir tenir seuls nous avons tous besoin de « Aaron » et de « Hur ».

3. Une victoire n’est jamais définitive: Il y aura guerre de l’Eternel contre Amalec de génération en génération (Ex.17.16). Tant que Satan n’aura pas été neutralisé, ce qui arrivera au retour du Christ, le combat continuera. Mais c’est une guerre de Dieu contre Satan, raison pour laquelle nous faisons appel à la puissance du Seigneur.

La charge de juge que Moïse doit assumer face à son peuple l’épuise. Son beau-père Jéthro, sacrificateur de Madian, lui conseille alors de déléguer ses pouvoirs à des hommes craignant Dieu, attachés à la vérité et qui haïssent le gain malhonnête (Ex.18.21). Moïse est assez humble pour suivre ce conseil donné par un homme qui, s’il n’est pas Israélite, est plein de bon sens. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ, qui est la loi de l’amour (GaI. 6.2.).

Justement, Dieu va donner à son peuple, par l’intermédiaire de Moïse, le décalogue, la loi énoncée en dix commandements. C’est un point culminant dans la vie de Moïse. Il introduit une

troisième étape: l’engagement du peuple

Les Israélites entendaient la voix de Dieu qui parlait à Moïse.
Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix. Et tout le peuple promit unanimement: Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit. (Ex. 19.9,19,8).

Moïse est le médiateur de l’ancienne alliance, celle de la loi. Et Dieu a confirmé son rôle de médiateur publiquement, à haute voix. Dieu n’en a pas fait moins pour le médiateur de la nouvelle alliance, celle de la grâce: De la nuée sortit une voix qui dit: Celui-ci est mon Fils élu, écoutez-le (Luc 9.35). Ce n’est plus Moïse (la loi) ni Elie (les prophètes) qu’il faut écouter, mais Jésus-Christ (la grâce). Moïse était un fidèle serviteur dans la maison de Dieu, alors que Jésus est Fils sur sa propre maison. Et nous sommes sa maison (Héb. 85-6). Voulons-nous dire, nous aussi: Nous ferons tout ce que le Fils a dit ?Cela inclut ce qu’il a dit par les apôtres.

Sur la base de cette promesse d’obéissance plusieurs fois répétée (Ex. 24.3,8), Moïse scelle l’alliance du peuple avec l’Eternel par le sang des taureaux immolés en sacrifice. Cette alliance provisoire a trouvé un accomplissement définitif en Jésus-Christ: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous (Luc 22.20).

L alliance ayant été conclue, le peuple ayant promis d’en observer les conditions, la rencontre avec Dieu est possible. Une vision du Dieu d’Israël est accordée à Moïse avec ses trois fidèles et 70 anciens; puis ils mangèrent et burent (Ex. 24.9-11). Mais ce n’était qu’une vision à travers laquelle ils virent Dieu, car l’homme ne peut me voir et vivre, dit l’Eternel à Moïse (Ex. 33.20). Cette parole est confirmée par Paul parlant ainsi du Seigneur des seigneurs: …qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu, ni ne peut voir (1 Tim. 6.16). Jésus-Christ, lui, est l’image du Dieu invisible, il est Dieu devenu visible (Col. 1.15). Voir Christ, c’est voir Dieu. Nous le voyons avec les yeux de la foi. Mais il fallut qu’il donne sa vie et son sang pour que le chemin vers Dieu soit définitivement ouvert. Dès lors, par l’oeuvre du Saint-Esprit en nous, nous sommes transformés en son essence au fur et à mesure que nous nous nourrissons de lui (2 Cor. 3.18). Comment? En faisant nôtres ses paroles. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, … il demeure an moi, et moi an lui. Pour dissiper tout malentendu, Jésus déclara: La chair ne sert de rien. C’est l’Esprit qui vivifie. Mes paroles sont Esprit et Vie. (Jean 6.54,56,63>. C’est que Jésus est la Parole.

En voyant une manifestation de l’Eternel, là sur la montagne, les Israélites ont eu un avant-goût du Christ, expression visible du Dieu invisible. Quel sommet de la révélation déjà au début du déroulement historique du salut de l’humanité! Et quel plongeon dans l’abîme de l’idolâtrie juste après! Ce sera la quatrième étape du peuple dans la désert.

Jean-Pierre SCHNEIDER.

L’homme attendu…

Il est Celui qu’on attendait
sans savoir qui c’était, un Juste,
le Libérateur, le Parfait
quelqu’un de grand, de saint, d’auguste…
– Vous donc, malheureux de la Terre,
vous, pêcheurs, souffrant, enchaînés,
vous, coeurs vides, douleurs amères,
voyez, c’est Lui, l’Homme parfait…
Du haut du Ciel, conquis naguère,
Il tend les bras aux fatigués,
aux déçus, coeurs vides, misère,
car Il se donne tout entier…
– C’est le Fils de Dieu: de la crèche,
jusqu’à la Croix, Il fut chez nous,
pêcheur, jetant son filet, dont la pèche
s’appelle « Amour: Je viens en VOUS… » !
Joël FREYCHE

Pendant trois ans je me mis à étudier systématiquement la bio­logie du coucou gris, dans la Nature. Les indications trouvées dans la littérature me laissaient sur ma faim. Aujourd’hui, chacun sait que le coucou est un parasite pour les autres oiseaux et qu’il dépose ses oeufs dans leur nid. Comment cela se passe dans la pratique est une chose moins connue. Le coucou a la grosseur d’un pigeon et ses oeufs la gran­deur de ceux des moineaux.

Introduire ses oeufs dans le nid des autres, voilà qui paraît com­pliqué! Là-dessus, on sait peu de choses.

Le plus mystérieux est la ressem­blance de la couleur des oeufs du coucou avec celle des oeufs du nid parasité. D’ailleurs le parasi­tisme se retrouve chez beaucoup d’autres oiseaux sous des for­mes différentes.

Je dois souligner que mes étu­des sur la biologie du coucou n’ont pas commencé dans le but d’apporter une preuve contraire au darwinisme. Toute vie dans la Nature est trop passionnante, son étude trop absorbante pour nous laisser le temps de corriger les erreurs humaines.

Le résultat final appartient à l’une des découvertes les plus intéres­santes de ma carrière d’ornithologue.

Pourquoi la biologie du coucou fut-elle le cheval de bataille de Darwin? Parce qu’il prétendait que la ressemblance des oeufs du coucou avec ceux du nid para­sité s’expliquait simplement par le processus de la Sélection naturelle. Elle aurait atteint ce point de ressemblance totale après des millions d’années, du fait du rejet continuel des oeufs du coucou par les autres oiseaux, jusqu’à ce que ces oeufs soient parfaitement identiques aux leurs.

Il faut savoir que l’on trouve des oeufs du coucou dans les nids de passereaux, de préférence ceux des bergeronnettes grises, des troglodytes, des bruants jaunes, etc. Toutes ces espèces d’oi­seaux pondent des oeufs de diffé­rentes grosseurs et couleurs. Cela implique l’idée du processus de sélection, qui veut, qu’au cours de millions d’années une ressemblance parfaite soit appa­rue entre les oeufs du coucou et ceux des autres oiseaux. Com­ment la femelle du coucou aurait-elle pu pondre des oeufs de diffé­rentes grosseurs et couleurs?

Lorsque l’oeuf se forme dans le corps de l’oiseau, il est blanc. Il se colore juste avant d’être pondu. Cette petite « imprimerie », dont le mécanisme ne peut être imité par l’homme, possède un système offset qui imprime l’oeuf de différents dessins et couleurs, adapté à n’importe quelle espèce d’oiseaux. Même pour les oiseaux qui pondent des oeufs blancs, une finition est apportée.

Libre cours est donné à la fantai­sie des formes, des couleurs et des dessins. Des impressions les plus fines, comme faites à la plume, jusqu’à celles criardes, aiguës des rouges et des bleus intenses, toutes les nuances sont représentées. Chez certai­nes espèces, la coquille de l’oeuf est épaisse de plusieurs millimè­tres. Son aspect extérieur donne l’impression d’un émail si brillant que l’on croirait l’oeuf en porcelaine.

La femelle du coucou ne peut posséder, organiquement par­lant, deux « imprimeries » différen­tes. Si une ressemblance aussi spectaculaire existe avec les oeufs des parents adoptifs, c’est donc que la femelle coucou pos­sède le même système d’impres­sion que la femelle passereau dans le nid de laquelle elle dépose son oeuf. Comment une telle curiosité est-elle possible?

Je concentrai mes observations sur le fait de savoir jusqu’à quel point les parents adoptifs s’aper­çoivent de la supercherie. Sur le terrain choisi pour mes études, il y avait plusieurs femelles de cou­cou et trois mâles. Je me vis donc dans l’obligation de recher­cher, autant que possible, tous les nids de passereaux de cette région. Sept espèces d’oiseaux avaient reçu la visite du coucou. J’entrepris le contrôle de plu­sieurs espèces dont quatre nids de bruants jaunes qui furent systématiquement suivis. La pre­mière année déjà, je remarquai une indifférence totale de la part des bruants jaunes parasités: l’oeuf de coucou contenu dans leur nid ne paraissait pas les gêner. Les quatre coucous furent élevés par les bruants jaunes, chacun dans son nid respectif. Le nid de cet oiseau est construit en coupe ouverte, à faible dis­tance du sol et il aurait été facile aux bruants de jeter l’oeuf de cou­cou au dehors. Dans ces quatre cas précis, les oeufs du coucou ressemblaient de manière frap­pante à ceux des bruants.

La deuxième année, je me suis permis quelques « essais » sur mes bruants. Deux nids conte­naient à nouveau un oeuf de coucou.

Durant l’hiver, j’avais préparé avec soin des oeufs factices, aussi dissemblables que possi­ble. Ma collection avait toutes les couleurs: rouge, bleu, jaune, vert, blanc et noir. Certains étaient brillants comme de la por­celaine, d’autres mats, certains même poreux. Je répartis donc ces objets dans les nids des bruants. A ma grande surprise, ils ne rejetèrent pas l’oeuf factice, qui fut « couvé » comme les autres, les vrais. Aucun dérange­ment ne fut noté. Dans un nid, un coucou fut élevé, dans l’autre un coucou et quatre jeunes bruants jaunes. C’est un cas assez rare. Après cinq jours déjà, le jeune coucou était tellement plus gros que ses petits frères que je déci­dai de le prendre chez moi afin d’éviter la perte de la couvée. Après deux mois de nourrissage, je lui redonnai la liberté.

D’après les expériences faites sur le bruant jaune, point n’est besoin à la femelle du coucou d’avoir des oeufs de couleur et de forme semblables à ceux de ces oiseaux. Le mystère de la petite « imprimerie », dont j’ai déjà parlé, reste complet dans ce cas quant à la sélection évolutive, elle reste infondée.

Ainsi, des études biologiques intensives peuvent modifier des circonstances: ce qui était la preuve d’une hypothèse n’en est plus une, parce que fondée sur un point de vue superficiel. Cela peut mener très loin dans l’erreur.

Darwin, lui-même, à la fin de sa vie, était devenu sceptique: l’âge supposé de la Terre était-il suffi­samment grand pour permettre la transformation des millions d’espèces vivantes selon un pro­cessus évolutif ?


Tiré du livre « Insolite » de Jean
Taubenberg-Savoy, ornithologue,
Editions Tasa, Case postale 20,
CH-1852 Roche,

avec autorisation (voir Chronique de livres)


En particulier, il est curieux de constater que le grand public français et catholique considère comme un dogme intangible ce que certains ont nommé le mythe évolutionniste, présenté par notre enseignement universitaire comme une certitude pure et simple, tandis que toute une équipe de savants allemands de premier plan, d’orientation variée, dont les ouvrages s’échelonnent pour la plupart de 1937 ou 38 à 1947, et auxquels on n’a rien répondu de décisif (tels Oscar KUHN, UEXKULL, GEHLEN, FRIEHLING, KLATT, STANDINGER, etc.>, sont en réaction très vive contre le transformisme absolu… Dans une étude sur la théorie de la descendance, publiée en 1942, Oscar KUHN ne cite pas moins de vingt-deux ouvrages allemands récents orientés en ce sens ». (1)

Il est fréquent d’entendre affirmer que la seule théorie scientifique capable de rendre compte des origines de la vie et de son développement au cours des siècles est le système évolutionniste ou transformiste. Pour beaucoup, soumis dès leur plus jeune âge à la propagande en faveur de l’évolutionnisme, il est intellectuellement impensable de ne pas adhérer, en tant que savants, aux théories transformistes. Ces mêmes théories sont bien souvent élevées au niveau de faits incontestables. Nous ne voulons pas ici réfuter ces assertions dogmatiques des plus discutables, mais simplement signaler que, dans nos pays francophones, s’est manifestée une puissante tradition scientifique radicalement opposée aux théories transformistes de LAMARCK d’abord, puis de DARWIN et de ses successeurs.

Le zoologiste et paléontologiste Georges CUVIER (1769-1832), fondateur de l’anatomie comparée et de la paléontologie des vertébrés, était, pour des raisons purement scientifiques, foncièrement opposé à toute idée de transformation des espèces. N’affirmait-il pas:

« Nous n’apercevons aucune nécessité d’une échelle des êtres, ni d’une unité de composition et nous ne croyons pas même à la possibilité d’une apparition successive des formes diverses ». (2)

CUVIER consacra les dernières années de sa vie à combattre les idées défendues par Geoffroy de SAINT-HILAIRE sur l’unité de composition des différentes espèces, idées qui préparaient la théorie de l’évolution de DARWIN.

Louis AGASSIZ (1807-1873), géologue et paléontologue vaudois célèbre pour sa classification des poissons fossiles et pour le développement de la glaciologie, était un partisan décidé de la fixité des espèces. Son dernier article, dicté sur son lit de mort, « Le type spécifique, son évolution et sa permanence », (3) était le début d’une série d’études que le grand naturaliste espérait publier pour critiquer les théories transformistes de DARWIN. Ses contemporains, Joachim BARRANDE (1799-1883), Etienne d’ARCHIAC (1802-1868) et François PICTET, des savants éminents, étaient tous, pour des raisons scientifiques, partisans de la fixité des espèces.

Le célèbre entomologue, Jean-Henri FABRE (1823-1915), était lui aussi, par fidélité à l’observation des faits, résolument opposé aux hypothèses darwiniennes. Il a réfuté les erreurs transformistes tout au long des dix volumes de ses remarquables « Souvenirs entomologiques »(4). Il considérait cette théorie comme une « fraude prétentieuse ».

Louis VIALLETON (1859-1929), professeur d’anatomie comparée à la Faculté de Médecine de Montpellier, publiait en 1930 une réfutation célèbre des théories évolutionnistes, « L’origine des êtres vivants » (5). Il y démontrait l’impossibilité de dériver par la sélection naturelle les groupes principaux du règne animal.

M. CAULLERY, dans « Le problème de l’évolution » (1931), examinait les problèmes scientifiques insolubles que provoquaient les hypothèses évolutionnistes.

Maurice VERNET publia en 1950 une réfutation scientifique en règle de l’hypothèse transformiste, « L’évolution du monde vivant » (6) Il y démontre que, si la variation est inséparable de l’être vivant, cette variation s’inscrit dans des limites précises et ne change en rien la stabilité, relative mais fondamentale, des espèces.

Louis BOUNOURE, professeur de biologie générale à la Faculté des Sciences de Strasbourg, publiait après la guerre une série d’ouvrages où était clairement démontrée l’insuffisance scientifique de l’hypothèse évolutionniste (7).

En 1952, René BERTRAND-SERRET publia un ouvrage de vulgarisation scientifique remarquablement documenté, « La superstition transformiste » (8). Cet ouvrage rejoignait celui de deux anciens élèves de l’Ecole Polytechnique, Georges SALET et Louis LAFFONT « L’évolution régressive », (9) une des meilleures réfutations de l’évolutionnisme. En exergue, ils citaient cette affirmation frappante de P. LEMOINE, professeur au Muséum:
« L’évolution est une sorte de dogme auquel ses prêtres ne croient plus, mais qu’ils maintiennent pour le peuple. Cela, il faut avoir le courage de le dire pour que les hommes de la génération future orientent leurs recherches d’une autre façon » (10).

Georges SALET publiait en 1972 un ouvrage fondamental, « Hasard et Certitude. Le transformisme devant la biologie actuelle » (11). Il y examine la probabilité statistique d’une évolution progressive par le mécanisme « mutations-sélection » et il y montre clairement, par l’application du calcul des probabilités à ce problème, que les mutations ne peuvent être qu’indifférentes ou régressives, jamais progressives.

Pour terminer, le célèbre biologiste et zoologue, directeur et co-auteur du monumental « Traité de zoologie », Pierre P. GRASSE (malgré ses positions philosophiques et religieuses évolutionnistes), donne dans deux ouvrages remarquables, « Toi ce petit dieu. Essai sur l’histoire naturelle de l’homme » (12) et « L’évolution du vivant. Matériaux pour une nouvelle théorie transformiste », (13) une réfutation scientifique implacable des théories néo­évolutionnistes contemporaines. T. DOBZHANSKY, doyen des savants évolutionnistes américains, dans un compte-rendu du second des livres cités, écrivait:
« Le livre de Pierre P. GRASSE est une attaque directe contre toutes sortes de darwinismes. Son but est « de détruire le mythe de l’évolution comme phénomène simple, bien compris et expliqué », et de démontrer que l’évolution est un mystère au sujet duquel l’on ne connait – et peut-être l’on ne peut connaître – que peu de chose. L’on ne peut pas être d’accord avec GRASSE, mais l’on ne peut l’ignorer » (14).

Il nous reste à signaler la réfutation remarquablement complète du transformisme par le jeune biologiste français Jean-François PEROTEAU intitulée, « De la séduction à la supercherie transformiste » (15).

Il résulte de ce bref examen de la littérature scientifique française anti-transformiste que des savants de premier ordre n’hésitent pas à s’opposer à l’évolutionnisme comme nuisible aux vrais progrès de la biologie. Ceux qui adhèrent aux doctrines créationnistes de la Bible – et de la nature -n’ont en aucune façon à se sentir en état d’infériorité intellectuelle et scientifique. Bien au contraire, ces nombreuses et savantes études démontrent de façon parfaitement claire que le dogmatisme borné et l’obscurantisme irrationnel et anti-scientifique se trouvent bien du côté des tenants de la religion évolutionniste.

Jean-Marc BERTHOUD

Déclaration de l’Association vaudoise de Parents chrétiens.


tiré du livre « D’où vient le monde » du Dr A.J. Monty White, édité par le Centre Biblique Européen, C.P. 2386, CH-1002 Lausanne. Avec autorisation.


1. Louis JUGNET: Pour connaître la pensée de Saint-Thomas-dAquin. Edîtions Ulysse (Bordeaux) 1979 (1949) p. 94.
2. F. DUCASSE: Etude historique et critique sur le transformisme et les théories qui s’y rattachent. Sandoz et Fischbacher (Paris) 1876 p. 19.
3. La Revue Scientifique, 2e série, tome xiii (Paris) 1874 p. 916-922. voyez également : Gists from Agassiz (OMNI Publications, PO. Box 216, Hawthorne, Cal. 90250, U.S.A.) 1973.
4. LV. BUJEAU: La philosophie entomologique de 1H. Fabre. P.U.F. (Paris) 1943, p. 68-79.
5. L. vIALLETON : L’origine des êtres vivants. L’illusion transformiste. Pion (Paris) 1930.
6. Pion (Paris) 1950.
7. L’autonomie de l’être vivant. P.U.F. (Paris) 1949. Déterminisme et finalité. Flammarion. (Paris) 1957. Recherche d’une doctrine de la vie. Robert Laffont (Paris) 1964.
8. Bordas (Paris) 1952.
9. Editions Franciscaines (Paris) 1943.
10. L’Encyclopédie Française, tome v.
11. Téqul (Paris) 1972.
12. Aibin MICHEL (Paris) 1971.
13. Aibin MICHEL (Paris) 1973.
14. Evolution, vol. 29, 1975 p. 376.
15. Forts dans la Foi (Tours) 1978.


ANONYME Transformisme et biologie moléculaire. Club du Livre Civique (49, rue de Renaudes, 75017 Paris). Ouvrage scientifique réfutant des erreurs évolutionnistes en biologie moléculaire.

Jacques ARTHAUD: Evolution et transformisme. SIRUS (Bordeaux) 1978, 59 p. Diffusion: Action Familiale et Scolaire (31, rue Rennequin, 75017 Paris).
Réfutation des arguments paléontologiques en faveur de l’évolutionnisme.

Henri BLOCHER : Révélation des Origines. Le début de la Genèse. Presses Bibliques Universitaires (Lausanne) 1979, 243 p.
Ouvrage d’exégèse biblique. Se laisse indûment influencer par de prétendus grands penseurs religieux et philosophes profanes.

Jean BRUN: Mythes modernes et création. Revue Réformée, tome XXVII, N0 105, 1976, p. 22-29.

Pierre CHAUNU: Histoire et foi. Deux mille ans de plaidoyer pour la foi. Editions France-Empire (Paris) 1980. 314 p.
Tentative pour rétablir une apologétique chrétienne fondée sur les données de la science moderne. CHAUNU fait – en particulier en astronomie et en biologie – des concessions inutiles à la mythologie évolutionniste.

Georges de NANTES: La science moderne et la foi. Contre-réforme catholique au ,XXe siècle (Maison Saint-Joseph, St-Parrès-les-Vaudes, F-10260). Numéros 158 à 160,1980-1981. Série remarquable d’études d’apologétique scientifique, partiellement faussée par la dissociation thomiste entre la foi et la raison. Des concessions sont faites sans raison apparente à l’évolutionnisme.

Jean FLORI et Henri RASOLOFOMASOANDRO: Evolution ou Création? Editions S.D.T. (Dammarie-les-Lys) 1974, 382 p.
Réfutation scientifique des arguments évolutionnistes dans les domaines de la Géologie, de la Paléontologie, de la Biologie. Comporte aussi un examen critique des méthodes de datation. Chapitre important sur le créationnisme scientifique.

Etienne GILSON: D’Aristote à Darwin et retour. Essais sur quelques constantes de la biophilosophie. J. Vrin (Paris) 1971, 254 p. Réfutation thomiste de la philosophie évolutionniste.

D.T. GISH: Evidence contre l’évolution. Editions J.V.B. (Paris) 1979, 44 p. Brève réfutation scientifique de certains arguments évolutionnistes par un biochimiste actuellement directeur associé de l’institut pour la recherche créationniste à San Diégo.

Louis JUGNET: Philosophie et biologie. A propos de l’évolutionnisme catholique (1949). In: L. JUGNET: Cahiers, Volume 1, p. 67.107.
Diffusion de la pensée française (Chiré) 1975.
Réfutation thomiste de la philosophie évolutionniste.

Philip E. HUGHES: La foi chrétienne et le problème des origines.
Perspectives Réformées (Paris) 1978, 63 p.
Réfutation biblique fondamentale de l’idéologie évolutionniste.

Pierre MARCEL Calvin et Copernic, la légende ou les faits? La science et l’astronomie chez Calvin. La Revue Réformée (10, rue de Vilairs, 78100 Saint-Germain-en-Laye), n 121, 1980, 210 p.
Ouvrage capital établissant les fondements véritables d’une apologétique chrétienne.

Robert MENPIOT: Au-delà du temps. Viens et Vois (Lyon) s.d. 191 p.
Réponse biblique et scientifique aux erreurs évolutionnistes.

Jacques NESBITT: Création et évolution. Problèmes d’oriines. Editions MEAF (La Colline, La Bégude de Mazenc – 26160) 93 p.
Très bien renseigné sur la littérature créationniste américaine.

Jean-François PEROTEAU: De la séduction à la supercherie transformiste.
Editions FDLF (B.P. 24, 37028 Tours) 1978, 170 p.
Résumé remarquable des réponses de la science aux mythes évolutionnistes par un biologiste.

Georges SALET : Hasard et Certitude. Le transformisme devant la biologie actuelle. Editions Scientifiques Saint-Edmé – Diffusion Téqui (Paris) 1972, 454 p.
Application du calcul des probabilités aux impossibilités statistiques de l’évolutionnisme.

H. TERRIER: Le transformisme et la pensée catholique. Les Editions de Cèdre (Paris) 1950, 239 p.
Démonstration remarquable, d’un point de vue catholique, de la fragilité des bases scientifiques du Transformisme.

Daniel VERNET: L’homme face à ses origines. Le problème de l’évolution.
La Croisade du Livre Chrétien (La Bégude de Mazenc) 1980, 362 p.
Réponse fondamentale à l’idéologie scientifique évolutionniste.

John C. WHITCOMB: Le monde qui a péri. Centre Biblique Européen (Lausanne) 1981, 184 p. (Existe aussi sous forme de film 16 mm, couleur, 35 min.).
Etude biblique et scientifique sur le déluge.

Gary E. PARKER: Le Déluge et les Fossiles. Centre Biblique Européen (Lausanne) 1982, 72 p.
Ce que prouvent les fossiles. Accessible à tout âge. Abondamment illustré.

A.J. Monty WHITE: Evolution: un mythe croulant. Centre Biblique Européen (Lausanne) 1983, 24 p.
Résumé des thèses créationnistes.

CAZENEUVE: La raison d’être. Aibin MICHEL (Paris) 1981, 240 p.

Francis A. SCHAEFFER: La Genèse, berceau de l’histoire. La Maison de la Bible (Genève, Paris), 1983,163 p.
Excellente analyse des origines à la lumière de la révélation biblique.

Au Centre Biblique Européen, vous pourrez aussi obtenir:
– montages audiovisuels sur différents aspects du Créationnisme,
– information sur les séminaires organisés en France et en Suisse.

tiré du livre « D’où vient le monde ? » du Dr A.J. Monty Whîte, édité par le Centre Biblique Européen, C.P. 2386- CH-1002 Lausanne.


Avec autorisation.


HEBREUX 1 – CHRIST ET LES ANGES

Hébreux 1 établit la supériorité du Fils de Dieu, aussi bien sur les prophètes de l’A.T. que sur les anges.

1 – 3: prologue = les 2 alliances
4 – 14: le Fils supérieur aux anges.

1. Hébreux 1.1-3: Les 2 alliances (ou révélations de Dieu)

1.1. Dieu a parlé
Cette affirmation de base rappelle le « au commencement » de Gen. 1.1 et Jean 1.1. La Bible révèle un Dieu personnel, doué d’intelligence et de volonté. Inaccessible à l’homme (1 Tim. 6.16), il a voulu rejoindre sa créature par le moyen de sa Parole, qui fait connaître sa pensée. Genèse 3.9 est le premier appel pathétique de Dieu à l’homme perdu. La suite des siècles n’a fait que prolonger cet appel.

Dieu prend plaisir à révéler son plan aux siens: Gen. 18.17; Esa. 46.10; Amos 3.7, etc.

1.2. Les 2 révélations

    Ancienne alliance   Nouvelle alliance
Quand ?   « Autrefois »   Maintenant
Combien ?   « à plusieurs reprises »
(d’Adam à Malachie)
  une fois pour toutes
(Galates 1.8)
Comment ?   « de plusieurs manières »
– création : Ps 19.1-4
      Rom. 1.20
– vie des prophètes
– évènements (déluge, etc.)
– symboles (sacrifices)
  de plusieurs manières
Mat.: discours
Marc: miracles
Luc: paraboles
Jean: entretiens
A qui ?   « pères » (Israël seul)   « nous » (évangile pour Tous)
Par qui ?   « prophètes »
– Enoch (Jude 14)
– Abraham (Gen. 20.7)
– Moïse et jusqu’à
– Jean-Baptiste
  « dans le Fils » vrai prophète
annoncé par Moïse
(Deut. 18.15), appelé
« La Parole » (Jn 1.1-14)
(voir 2 Cor. 5.19).

1.3. Gloires personnelles du fils (7= plénitude)
– Héritier de tout)
– Créateur des mondes) Col. 1.16
– Respiendissement de sa gloire (= miséricorde)
– Empreinte de son être (Jean 14.9)
– Soutien de l’univers maintenu cohérent
– Purification des péchés, par lui-même
– Assis, maître souverain.

Romain 8.17 et Eph. 2.6 associent les rachetés à deux gloires personnelles du Fils de Dieu.

2. Hébreux 1.4-14: Le fils supérieur aux anges


2.1. Remarques préliminaires
– Méthode de démonstration: citation des Ecritures.
– Autorité des Ecritures: Dieu parle, et non l’auteur.
– Grand rôle des anges chez les Juifs (AT, Matt., Actes, Apo.):
promulguer la loi (Actes 7.53; GaI. 3.19); moins en vue de nos jours dans l’Eglise (1 Tim. 2.5), ils sont éclipsés par le seul médiateur.

2.2. 7 Eléments de comparaison
– Nom (v.5, Ps. 2.7) caractérise et distingue la personne de toute autre.
– Relation avec Dieu, unique (v.5,1 Chr. 17.13).
– Reçoit l’hommage des anges (v.6, Ps. 97.7).
– Rôle divin (v. 7, Ps. 104.4), par comparaison avec les anges, serviteurs seulement, même s’ils sont redoutables.
– Domination divine (v.8, Ps. 45.6-7).
 · Nom: « Dieu » (divinité de Jésus-Christ),
 · Gouvernement (trône)
 · Eternité (première des sept choses éternelles en Hébreux)
 · Autorité (sceptre)
 · Droiture et justice
 · Haine du mal
 · Onction de la mission de joie (cp. Héb. 12.2!)
– Créateur (v.10-12, Ps. 102.25-27). il est hors de la création et même du temps!
– Souveraine élévation (v.13, Ps 110.1), concorde avec la dernière des sept gloires personnelles du Fils de Dieu (v.3). Assis, dans le repos d’une oeuvre parfaite pleinement accomplie (Jean 19.30).

2.3. Rôle actuel des anges (v14)
Par la suprématie du Fils de Dieu sur les anges, il en fait des serviteurs en faveur des siens (« anges gardiens »), souvent à leur insu même.

HEBREUX 2 – CHRIST ET L’HOMME

Hébreux 1 compare le Fils de Dieu aux prophètes de l’A.T. et aux anges, c’est-à-dire aux messagers terrestres (les prophètes) et célestes (les anges), par lesquels Dieu a parlé à son peuple, Israël. Supérieur aux anges, comme aux prophètes, le Fils apparaît ainsi comme le messager par excellence, venu du ciel, venu parmi les hommes, vraiment la Parole de Dieu faite chair.

Hébreux 2 va prolonger la comparaison, mais, cette fois, en rapport avec l’homme.
1 – 4: premier avertissement
5 – 18: Christ et l’homme dans le plan divin.

1. Hébreux 2.1-4: Premier avertissement

1.1. Style
« C’est pourquoi » revient souvent en début de l’épître (2.1,11,17; 3.1,7,10, etc.). Ainsi se marque le souci de ne rien omettre du passé, mais d’en déduire d’utiles conséquences logiques. Le « déjà révélé » doit conduire plus loin dans l’appropriation de la révélation, dont le chemin raisonnable est: oreille – coeur – bouche (Romain 10.10; Luc 6.45).

1.2. Une décision s’impose
– d’abord s’attacher à l’évangile, comme dans une course cycliste; il ne faut pas être lâché,
– ensuite, ne pas négliger (sous-estimer en fait).

1.3. Rappel de la loi – promulguée par des anges (Act. 7.53, Gal. 3.19)
– rigoureusement appliquée (Héb. 10.28-29 !).

1.4. Résumé du salut
– annoncé par le Seigneur, directement (Marc 1.15)
– confirmé par:
  · ses auditeurs (à l’auteur de l’épître aussi)
  · Dieu lui-même: signes, miracles, etc.

1.5. Le rôle prépondérant de la parole est souligné
– choses entendues, parole, annonce –
Quel encouragement au témoignage oral !

2. Hébreux 2.5-18: Christ et l’homme dans le plan divin

5 – 8: l’homme, objet du plan de Dieu (Psaume 8)
9 – 18: Jésus, l’homme selon le plan de Dieu.

2.1. Hébreux 2.5-8-l’homme, objet du plan de Dieu Le « monde habité à venir » (voir aussi 1.6 et 6.5) est ce nouvel âge que devait inaugurer la venue du Messie.

Daniel 7.13-14 montre la domination éternelle confiée à un homme et non àun ange. Tel était déjà le but de Dieu dans la création en Eden (Gen. 1.28), alors que l’homme et la femme ne sont pas encore dissociés l’un de l’autre. Mais le péché a tout gâché (Rom. 5.12). L’homme est sous les anges (voir pourtant Héb. 1.14 et surtout Mat. 4.11, après une bataille gagnée). Par ses efforts, l’homme domestique de plus en plus le monde créé. Mais une plus grande domination est promise aux croyants (1 Cro.6-13; Rom. 16.20 !). Ce sera le fait de l’Eglise, corps de Christ, unie àson chef, en une seule personne (cp. Gen. 1.28).

2.2. Hébreux 2.9-1 8: Jésus, l’homme selon le plan de Dieu
Le verset 9 fait charnière entre l’homme et Jésus (sans aucun titre ici), qui accomplit la prophétie messianique du Psaume 8, par son obéissance jusqu’à la mort (Phi. 2.8). C’est Jésus qui atteindra le but proposé àl’homme en Eden (GaI. 3.16).

Esaïe 53.10 et Héb. 2.10 confirment la volonté mystérieuse et souveraine du Dieu sauveur, qui appelle à la vie des « fils », au prix de la vie de son Fils unique ! Une même origine divine constitue la famille de Dieu (v.11, mais voir Jean 13.13 !).

Par sa victoire sur le diable, Jésus a délivré de la crainte de la mort tous ceux qu’elle ne pourra retenir; ils la subiront, mais sans la redouter (Phi. 1.21-24).

Ce que Jésus n’a pas fait pour les anges, il l’a fait pour les hommes croyants, à l’image d’Abraham (v.16), en prenant leur cause en main (Lam. 3.58). (Voir GaI. 3.7, 9, 29).

Selon Hébreux 2.17, Jésus a été assimilé:
– par l’incarnation (Jean 1.14; 1 Tim. 3.16): à notre nature humaine,
– par sa souffrance dans la vie ici-bas: à notre condition terrestre,
– par sa mort sur la croix: à notre juste condamnation (2 Cor. 5.21).

Ce faisant, il a approché chaque homme pour le sauver. L’avons-nous accepté vraiment comme tel dans tous les domaines de notre vie?

Plein de miséricorde envers les hommes, pour les comprendre et les aider, il est aussi fidèle envers Dieu (Rom. 6.10) dans son rôle actuel de souverain sacrificateur (v.18). Quel précieux Sauveur!

A lui l’obéissance de notre foi.

Jean CHOPARD.


« INSOLITE » par Jean Taubenberg-Savoy, ancien pilote
de Messerschmitt, ornithologue.
124 pages : diffusion : Editions TASA, Case Postale 20, CH-1852 Roche
(SUISSE)
prix : 30,00 F.

Un livre passionnant écrit de la main d’un savant ornithologue qui fait part de ses expériences et résultats obtenus après 40 ans d’activité dans la biologie. Très jeune déjà, il prend à coeur le désir implanté en lui par son père: « Observe le monde des oiseaux et tu ne seras lamais seul ». Il raconte différents épisodes de sa vie, depuis ses aventures durant la Seconde Guerre mondiale comme pilote jusqu’à celles du Maghreb. Avec son avion, il suit les grands oiseaux nordiques, p. ex., traversant la France, et fait des découvertes sensationnelles sur le mystère de leur orientation.

Marié depuis 1958 à une Suissesse de Vevey, il tourne avec elle des films documentaires sur des observations ornithologiques extraordinaires. Leur films « A la découverte des flamants roses » a été primé au Festival du cinéma de Cannes.

Celui qui lit cet ouvrage captivant ne peut s’empêcher de regarder avec reconnaissance vers notre Dieu Créateur et de Le louer pour sa sagesse infinie. Tout au long de ces pages, la doctrine évolutionniste est démantelée par un savant ornithologue averti, intrépide, aux arguments solides. Ses idées sont claires. Ses affirmations à ce sujet sont scientifiquement vérifiables. « Insolite » ose affirmer que « l’évolution n’existe pas ». Il en donne de multiples preuves dans son ouvrage. Ainsi, la transformation physiologique de la chenille en papillon renverse la théorie de « l’instinct progressif ». Déjà à l’âge de 17 ans, sa réflexion et ses observations le poussent à contester que le célèbre fossile de l’Archéoptéryx représente une des preuves irréfutables du transformisme. Il ne pouvait pas être le prédécesseur de nos oiseaux. « Des recherches faites sur les pigeons domestiques prouvent que cet oiseau retrouve rapidement sa forme après 3 000 ans de domestication par l’homme, s’il est en liberté ». Donc, « les prétendues mutations morphologiques influencées par l’homme sont effacées par la Nature en un laps de temps très court ». Aussi, les études faites par l’auteur sur la biologie du coucou gris, « cheval de bataille de Darwin » l’ont amené à une découverte convaincante: l’erreur du transformisme des espèces vivantes selon un processus évolutif.

Henri FORD, le célèbre constructeur d’automobiles, disait que « Réfléchir est le travail le plus difficile; c’est pourquoi peu d’hommes le font ».

Et J. TAUBENBERG a réfléchi, observé et fait des découvertes scientifiques qui contestent avec compétence le mythe de la philosophie évolutionniste.

Ce livre, facile à lire, devrait se trouver dans la bibliothèque de tout lecteur intéressé aux questions traitant de la science et de la foi. Bien que la foi n’ait pas besoin de preuves, elle se trouve néanmoins renforcée par ces découvertes qui confirment les premières pages de la Genèse commençant par ces mots: « Au commencement, Dieu créa ».

H. LÜSCHER
A PROPOS DU LIVRE « D’OU VIENT LE MONDE »
DE A.J. MONTY WHITE

Paru courant 1983 dans sa version française, ce livre est l’un des premiers ouvrages créationnistes traduits de l’anglais en français. Très récemment, en mars 1984, un séminaire sur le thème « Evolution ou création » s’est tenu en France, à Longjumeau près de Paris, avec, parmi les conférenciers, l’auteur de ce livre. L’une des conclusions de ce séminaire a été de reconnaître le manque d’informations et de littérature créationniste en langue française, alors que nos voisins allemands disposent d’une large collection de traductions sans compter les auteurs allemands eux-mêmes. Aussi cette traduction française de « What’s about origins ? » est-elle particulièrement la bienvenue sur les comptoirs de librairie de nos églises.

Ce livre est très intéressant et accessible à tous malgré certaines discussions scientifiques très poussées qui témoignent du souci de l’auteur d’examiner toutes les grandes hypothèses et théories scientifiques actuelles. Le premier chapitre est un simple rappel du texte de la Genèse (1.1 -2.3). Le second présente Dieu le Créateur, le Souverain de l’univers à travers de nombreuses citations bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament qui témoignent et attestent d’une création divine de la matière et de la vie. Ces textes bibliques entrent bien entendu en contradiction avec la position scientifique officielle qui s’appuie sur une théorie émise par Darwin, la théorie de l’évolution. L’auteur montre que le texte biblique n’est pas de la poésie ni une fable, comme le prétendent certains théologiens, et que de nombreux faits permettent d’affirmer que la création divine s’est bien faite en six jours, suivis d’un jour de repos (Gen. 2.1-2).

L’auteur répond ainsi dans le troisième chapitre aux critiques et affirmations des évolutionnistes théistes qui ont orienté la pensée de beaucoup de nos contemporains.

Le quatrième chapitre apporte de nombreux témoignages scientifiques de la véracité du texte biblique, en particulier dans les trois aspects les plus importants et controversés de la théorie de l’évolution: l’origine de l’univers, l’origine de la vie, l’origine des espèces. Nous ne développerons pas ici les arguments scientifiques avancés par l’auteur et dont le lecteur prendra connaissance, mais force est de remarquer que toutes les disciplines scientifiques – la biologie, la géologie, la paléontologie, la physique, l’astronomie, les mathématiques – viennent contredire et saper les fondements mêmes de la théorie de l’évolution. Plus la science progresse et plus cette théorie devient une philosophie et non un fait scientifique. Beaucoup de savants le reconnaissent. N’a-t-on pas parlé récemment de crise du Darwinisme ou de crise de l’évolutionnisme dans de multiples revues de vulgarisation? L’un des derniers refuges des évolutionnistes reste celui du temps chiffré en milliards d’années contre quelques milliers dans la Bible et pour les créationnistes scientifiques. Même les méthodes de datation radioactives sont critiquables et donnent des temps que tout le monde reconnaît comme trop longs. Ces méthodes de datation sont le sujet du dernier chapitre. L’auteur propose de nombreuses autres méthodes tout aussi valables sur le plan scientifique et qui donnent des temps beaucoup plus courts allant jusqu’à 6.000 à10.000 ans pour les roches les plus anciennes et donc pour l’origine de la terre. Seulement, les évolutionnistes passent sous silence ces méthodes qui ne permettent plus d’échafauder de belles théories ne pouvant se baser que sur des temps très longs. Ils continuent donc à utiliser les méthodes critiquées par tous, mais compatibles avec leur théorie.

La conclusion du livre est courte puisqu’elle consiste à citer le verset il d’Exode 20. Les appendices d’origine et ceux de la version française sont très intéressants et permettent au lecteur de se documenter sur de nombreux ouvrages en langue française.

Pour conclure, il me semble que chaque chrétien se doit de lire ce livre et de réfléchir à cette grave question: faut-il croire la Bible, écriture inspirée de Dieu, ou les hommes avec leur pseudoscience qui n’est souvent qu’une philosophie athéiste ? La science est-elle aussi objective qu’elle le prétend, lorsque sa finalité est de prouver que le hasard a conduit toutes choses depuis le « bigbang » jusqu’à l’homme en l’absence de Dieu, auquel il est ridicule et antiscientifique de croire? Ou est la véritable foi dans ce domaine? Ce livre fera donc réfléchir plus d’un chrétien et même les non-chrétiens qui ne s’étaient jamais posé ces questions. Monty White y répond clairement, scientifiquement, et à la lumière de la Parole de Dieu.

A. DESCHAMPS, biologiste


L’invitation universelle, les demandes, voire surtout les droits du Seigneur Jésus-Christ sont compréhensivement révélés dans les phrases bibliques qui commencent par cette expression: « SI QUELQU’UN », qui se trouve dans l’Evangile de Jean. Voyez plutôt:

LA VIE ETERNELLE:

Je suis le pain vivant. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement (Jean 6.51). C’est avec l’autorité divine que la vie terrestre ou éternelle a affaire. Elle est la bénédiction positive de l’Evangile.

LA SECRETE CONNAISSANCE:

Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu… (Jean 7.17). Les secrets de la volonté de Dieu se trouvent chez ceux qui le craignent !

LES SATISFACTIONS:

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à MOI, et qu’il boive (Jean 7.37). Désirer Christ, c’est désirer toutes choses. Il est LUI, le pourvoyeur de tous nos besoins.

LE SALUT:

Si quelqu’un entre par MOI, il sera sauvé; il entrera, il sortira… (Jean 10.9). Avec Jésus-Christ entrent dans le coeur de celui qui le reçoit toutes les bénédictions divines, les plus bienfaisantes, corporelles et spirituelles.

LA MARCHE CHRETIENNE:

Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche pas… (Jean 11.9). Marcher dans la lumière, c’est l’âme de la droiture. Or, a dit Jésus, il ne bronche pas parce qu’il voit la lumière et cette lumière, c’est Jésus Lui-même…!

SERVIR JESUS-CHRIST:

Si quelqu’un me sert, qu’il me suive. (Jean 12.26). Le chemin pour le service est simple et efficace, il ressemble à un chemin d’autrefois, qu’importe, il exige cependant de suivre consciencieusement le Maître.

HONORER DIEU:

Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera… (Jean 12.26). Ce qui a été fait pour Jésus-Christ est reconnu acceptable par Dieu le Père. C’est comme si le service avait été accompli par le Fils bien-aimé de Dieu.

LE JUGEMENT:

Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, ce n’est pas MOI qui le juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour…! (Jean 12.47-48). La façon dont l’homme traite le Christ et sa Parole se trouve être la base, le fondement même du jugement de cet homme. Ce que personne au monde ne saurait évincer.

W. FERRAZZINI


Il est aujourd’hui banal de dire que la Science, dans ses applications technologiques, influence notre vie quotidienne, la conditionne même de plus en plus. Les découvertes scientifiques se succèdent à un rythme accéléré. En quarante ans, le chemin parcouru a été plus long qu’au cours des dix-neuf siècles passés.

Qu’il s’agisse de cosmonautes battant des records de séjour dans l’espace, de « bébé-éprouvette », d’informatique envahissant tous les domaines de notre vie: le point de non-retour est atteint. « On n’arrête pas le progrès ! »

C’est comme un tourbillon qui entraîne toute l’humanité dans une course folle. Pourtant, le best-seller est toujours le même à travers les générations successives: la Bible. Comment un si vieux livre peut-il encore dire quelque chose, à l’heure des missiles et des ordinateurs?

LA SCIENCE

Par définition, la Science analyse des phénomènes, recherche des causes, essaie d’établir des relations de cause à effet et de formuler des lois. Science signifie connaissance, savoir.

La Science a des applications pratiques variées et, que nous le voulions ou non, nous dépendons de plus en plus de la technologie pour notre subsistance, notre confort, notre protection, etc.

« Science » est devenu synonyme de progrès, d’évolution. La notion même de progrès confère aux scientifiques contemporains un pouvoir jamais égalé. L’homme n’a-t-il pas marché sur la lune le 21juillet 1969? Ne joue-t-il pas à l’apprenti sorcier en faisant des manipulations génétiques? Si la Science a un tel impact, c est qu’elle s’appuie sur des mythes comme celui-ci: seule la connaissance scientifique est une connaissance véritable, objective. La Science peut devenir une sorte de religion, qu’on appelle scientisme. Autrement dit, elle devient capable de résoudre tous les problèmes de l’homme, de répondre à tous les besoins de celui-ci.

La Science déborde son domaine propre, car elle influence la philosophie, la politique et même les idées religieuses. La théorie de l’évolution (en biologie) est presque unanimement acceptée comme vérité, alors qu’elle est invérifiée et invérifiable.

Pourtant, la Science connaît des limites: celle de l’objectivité du scientifique, de celui qui observe, qui expérimente; c’est l’Etat qui finance les chercheurs et les rend dépendants du système. Celle aussi de l’utilisation des recherches, des découvertes, qui pose des problèmes éthiques (fin militaires, thérapeutiques,…).

Nous sommes donc devant un paradoxe: d’une part, un essor prodigieux de la science et un progrès que rien ne semble devoir arrêter; d’autre part, une inquiétude croissante devant l’emprise de la Science sur notre vie et un sentiment de dépersonnalisation, d’aliénation, d’avenir sans but.

Pourquoi ? Parce que la Science, bien que nous donnant une certaine connaissance du monde et de nous-mêmes, ne répond pas à nos aspirations profondes, à notre soif d’absolu. Malgré les immenses progrès scientifiques, l’homme est toujours le même: joie, tristesse, désespoir, amour, espérance, peur, mort, sont le lot de toute vie humaine.

Qu’en dit la Bible?

LA BIBLE

La Bible nous montre l’homme tel qu’il est et nous dit que cet homme a une valeur, en tant qu’individu, car Dieu l’a créé à son image (Genèse 1.27). Cette connaissance que la Bible nous donne de nous-mêmes est objective, puisque donnée par Dieu: elle est révélation. La Bible parle aussi de notre monde, de son origine et de sa destinée.

Y-a-t-il alors opposition entre la Bible et la Science, au sujet de la connaissance qu’elles nous donnent? Pour certains, elles ne se situent pas sur le même plan, donc il n’y a pas conflit, c’est la neutralité.
Si la Bible ne prétend pas être un livre de Science, elle manifeste en certains points une exactitude scientifique étonnante (par exemple: nombre incommensurable des étoiles, Jérémie 13.32,1 Cor. 15.41 ; cycle de l’eau, Job 36.27-28). La réciproque est vraie: la Science a confirmé les Ecrits bibliques avec l’archéologie: ruines de Babylone, manuscrits de la mer Morte.

Mais la Bible va plus loin que la Science. Car elle envisage l’homme, non seulement dans ses dimensions charnelle et mentale, mais aussi dans sa dimension spirituelle. La Bible parle d’esprit, de Saint -Esprit.

La vision que nous donne la Bible est remarquable, car elle est indépendante du contexte culturel et sociologique. Ce qu’elle affirme est valable pour tous les siècles, pour toutes les générations, y compris la nôtre, marquée par l’athéisme, le matérialisme, le scientisme; ce qui n’était pas le cas il y a quelques siècles seulement.

La Bible nous interpelle tous. Elle nous invite à sortir du cercle en nous amenant à croire que quelque chose d’extraordinaire peut se produire dans notre vie. La source de nos maux, de nos problèmes, de notre insatisfaction n’est pas dans la société, dans le système politique ou chez les autres, mais en nous-mêmes. Ce mal, la Bible l’appelle péché. C’est un mal mortel, aux yeux de Dieu; mais il y a un moyen de salut.

Quelle est votre attitude vis-à-vis de Dieu, vis-à-vis de son Fils Jésus-Christ venu sur terre pour nous montrer qui est Dieu et pour s’offrir notre salut?

Avez-vous reconnu que Dieu a raison et que vous avez tort, c’est-à-dire vous êtes-vous repenti? Avez-vous mis votre confiance en Dieu? Il ne s’agit pas d’échappatoire mais de vie nouvelle, de vraie vie.

Il y a un danger à mettre toute sa confiance dans la Science: celui de passer à côté du but.

La Science a des limites. Elle cherche à répondre au « comment » des choses ; ses postulats et ses méthodes l’empêchent de répondre au « pourquoi ».

La Bible, elle, répond au « pourquoi ». Elle nous invite à aller plus loin, à réfléchir à notre condition d’homme et à garder notre point de référence en Dieu, même si nous sommes scientifiques.

La Bible va au-delà de la Science.

Philippe MICHAUT,
Maître-assistant en biologie à l’Université de Dijon.


Une notion fausse de la liberté chrétienne est répandue dans beaucoup de milieux chrétiens. La liberté est opposée à la loi de Dieu. La liberté est conçue comme une libération – et cela au nom de la grâce et de l’esprit -de toute soumission à une loi. Ni Dieu, ni loi, voilà le slogan d’un monde impie. La révolution française disait clairement les choses quand elle « Liberté que l’on revendique ainsi est celle de ne faire que ce que l’on veut ». Le refus de la loi de Dieu, contrainte extérieure insupportable, devient la norme de ces chrétiens libérés. Ce problème n’est pas nouveau pour l’Eglise de Jésus-Christ.

L’Ecriture Sainte nous donne des échos de débats pareils du temps des apôtres. Parlant des faux apôtres de son temps – et de tous les temps -Pierre évoque cette liberté trompeuse quand il écrit:
Avec des discours grandiloquents et creux, ils séduisent par les convoitises déréglées de la chair, ceux qui viennent à peine d’échapper aux hommes qui vivent dans l’égarement; ils leur promettent la liberté, alors qu’ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. 2 Pierre 2.18-19.

Ainsi, pour Pierre, cette prétendue liberté, liberté de se livrer sans frein à ses convoitises pécheresses, liberté de désobéi r en bonne conscience à la loi de Dieu et de rejeter librement la règle immuable établie par notre Créateur pour nous Ses Créatures, n’est rien d’autre qu’un esclavage, esclavage de la corruption précise-t-il. Pierre ne fait que reprendre l’enseignement de son Seigneur, de notre Seigneur, Jésus-Christ lui-même.
En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. Jean 8.34.
Et Paul, par ailleurs, avertit les chrétiens de Galatie du danger de se livrer à cette fameuse liberté:
Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon la chair, mais par amour, soyez serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Galates 5.13-14.

La liberté devient un prétexte, dit Paul, pour vivre comme on le veut. Ici la liberté, c’est-à-dire la volonté de l’homme, est séparée de la volonté précise de Dieu. Elle est considérée en elle-même, pour elle-même. Elle existe en fonction d’autres choses. Nous le voyons bien pour la notion de l’amour. L’amour de quoi, de qui, pouvons-nous demander? L’amour de soi-même aux dépens d’autrui? Ou l’amour du prochain comme de soi-même? L’amour entier du Créateur? Ou l’amour de la créature au lieu du Créateur? L’amour du bien ou l’amour du mal? Ici, nous voyons que l’objet de notre amour est d’importance capitale. C’est en effet la différence de but que nous donnons à notre amour qui fait que notre amour sera soit une idolâtrie, soit adoration, péché ou justice. Idolâtrer l’amour comme valeur absolue, sans définir cet amour par la loi de Dieu, n’est rien d’autre que le péché d’Adam, décider soi-même, arbitrairement de ce qui est bien, digne d’être aimé, de ce qui ne l’est pas. C’est se mettre à la place de Dieu, c’est brouiller toutes les valeurs, c’est mettre le bien et le mal sur pied d’égalité. Et dans ce sens, l’égalité – suprême idole de notre temps – abolit la différence entre Dieu et l’homme, entre le bien et le mal, entre les créatures elles-mêmes, toutes créées par Dieu pour qu’elles respectent la place que notre Seigneur et Roi leur a assignée. L’apôtre Paul use d’un tout autre langage dans son épître aux chrétiens de Rome: Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur: attachez-vous fortement au bien. Romain 12.9.

Ainsi l’attachement au bien est recommandé avec l’horreur du mal. L’un ne peut aller sans l’autre. La force de notre amour du bien se mesurera par l’énergie avec laquelle nous haïrons le mal. Ce n’est pas l’amour qui est bien, ni la haine qui est mauvaise. Amour et haine peuvent tous les deux être des vertus ou des vices suivant les objets auxquels ils s’adressent. Et ce qui différencie le bien du mal, c’est la sainte loi de Dieu,
puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Romain 3.20.

Il en va de même pour ce qui concerne la liberté. Notre liberté, l’inclination de notre volonté, va-t-elle vers Dieu ou vers Satan ? Notre mouvement est-il celui de la chair pour le mal, ou de l’Esprit pour le bien ? Toute la question est là, comme nous le dit si clairement notre Seigneur Jésus-Christ:
Si vous demeurez dans ma parole, vous être vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. Jean 8.31-32.
Ici, nous voyons continuité entre le fait de demeurer dans la parole du Christ – et nous verrons que Sa parole n’est pas autre chose que ses commandements – et la liberté que donne la Vérité.

Par la foi, le disciple obéit à la parole de Dieu, à la foi de Dieu, et en le faisant, il se maintient dans la liberté de l’Esprit car,
Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. 2 Corinthiens 3.17 mais cette liberté pour laquelle Christ nous a libérés (Galates 5.1) n’est rien d’autre que la loi parfaite, la loi de la liberté (Jacques 1.25), la loi unique de Dieu à laquelle nous obéissons avec joie par l’Esprit Saint. Si Dieu est amour (1 Jean 4.8), et si l’amour est véritable, nous devons le recevoir par l’Esprit Saint (Romains 5.5). Il en va de même de la vraie liberté qui n’est autre que celle de faire la volonté de Celui qui est Lui la liberté. L’apôtre nous explique fort bien les paroles du Christ quand il écrit:
La loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m ‘a libéré de la loi du péché et de la mort. Romain 8.2.
Ainsi, nous sommes libérés du péché et de la mort par loi de l’Esprit de vie pour être libres en Dieu, pour voir la liberté, la possibilité d’accomplir les commandements de Dieu en Jésus-Christ et par le Saint-Esprit. Paul reprend encore plus clairement tout cela dans le chapitre VI de l’épître aux Romains:
Quoi donc! Pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce ? Romains 6.15
demande-t-il. C’est-à-dire que maintenant que nous sommes libérés du péché par la grâce de Dieu, maintenant que la loi de Dieu ne nous condamne plus, car Christ a été condamné à notre place, est-ce pour être libres de pécher en toute bonne conscience, de vivre à notre guise, selon les lubies de notre chair? Certes non ! répond-il, Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? Mais grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été transmise. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour aboutir à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour aboutir à la sanctification. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous? Des fruits dont vous avez honte maintenant, car leur fin c’est la mort. Mais maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur. Romain 6.15-23.

Ainsi, la vraie liberté est en vue de l’obéissance et conduit à la justice (v.16), à la conformité de la vie du chrétien à la règle de doctrine (v.17), ce qui mène à la sanctification (v.19) dont l’aboutissement est la vie éternelle en Jésus-Christ (v.22). En conséquence, toute opposition entre loi et liberté n’est qu’idolâtrie d’une fausse liberté sans bornes, liberté de pécher. Une telle liberté sans loi est la doctrine de celui que l’Ecriture appelle « le sans-loi » anomos,
l’homme impie, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu et qu ‘on adore, et qui va jusqu ‘à s ‘asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer lui-même pour Dieu. 2 Thessaloniciens 2.3-4.

Nous voyons que d’opposer la liberté à la loi, d’opérer une séparation entre la liberté du chrétien en Christ et son obéissance à la loi de Dieu, est non seulement contraire à l’enseignement de ‘Ecriture mais conduit, chez ceux qui se soumettent à un tel esclavage d’une liberté sans loi, à l’étouffement de leur conscience. Ils ne discernent plus clairement la différence radicale entre le bien et le mal et en viennent à accepter toutes les impulsions de la chair comme des choses bonnes. Une telle complaisance à l’égard de soi-même conduit au culte si répandu aujourd’hui du moi sacro-saint, au culte de l’homme et, sur le plan politique, au règne de celui que la Bible appelle le sans-loi, de l’homme de l’iniquité que,
Le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche et qu’il écrasera par l’éclat de son avènement. 2 Thessaloniciens 2.8.

Jean-Marc BERTHOUD.

Note:
Il est utile de faire remarquer l’absurdité d’imaginer une liberté quelconque sans la discipline d’une loi sur le plan simplement naturel. La liberté de circuler en voiture est fonction du respect par tous des règlements de la circulation. La liberté de jouer d’un instrument dépend d’abord de notre soumission aux lois qui déterminent le bon usage de cet instrument et du respect des règles de la musique. Il en est de même pour la pratique de tous les arts, de tous les métiers. C’est le refus stupide de cette évidence qui conduit la peinture et la musique, tant savantes que populaires, dans les impasses et l’insignifiance que l’on connaît. La vie morale et sociale des hommes est, elle aussi, soumise à ces règles de bon sens.