PROMESSES

Il conduit les humbles dans la justice.
Aux humbles, Il enseignera Sa voie.
(Ps. 25:9)

   L’homme nouveau-né dans la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ est rempli de joie, car il a reçu dans son coeur une douce assurance que ses péchés sont pardonnés. C’est un don qui vient directement de Dieu. C’est une preuve que Dieu existe. Dieu a répondu à une (ou à plusieurs) prière(s), et c’est la joie dans le coeur. Une joie qui va durer !

   Or, dans la vie chrétienne, vous allez lire le livre de Dieu. Peut-être ne possédez-vous qu’un ou deux évangiles, ou le Nouveau Testament, ou mieux encore toute la Bible. Lisez ce que vous avez entre les mains. Si vous ne possédez qu’un évangile, lisez-le. Apprenez-le par coeur. C’est une nourriture pour votre être intime, pour votre coeur, pour votre intelligence.

   Vous commencerez à connaître Dieu, le Créateur, ainsi que Jésus-Christ, le Sauveur. Vous lirez donc un évangile, puis un autre, et les Actes des Apôtres. C’est très intéressant. Si vous êtes jeune dans la foi, vous ne comprendrez pas tout, c’est souvent le cas. Dites, en vous adressant à Dieu : « O Dieu, je n’ai pas compris cette phrase, alors je lis plus loin ». Car Dieu voit cela, Il sait tout. Une autre fois, en lisant les mêmes lignes, vous saisirez mieux. Car, de jour en jour, Dieu vous donnera de comprendre. C’est une nourriture qui vient de Dieu, sa Parole.

   C’est comme à l’école la classe primaire, puis secondaire, puis supérieure. On ne fait pas d’emblée des enjambées d’éléphant. Dieu nous instruit, peu à peu, par sa Parole. Il connaît nos possibilités, Il sait ce que nous pouvons saisir.

«Il vous fera marcher»

   Il vous conduira parce que vous êtes à Lui. Il prendra soin de vous, selon vos faibles forces. C’est la raison du choix de ce verset: « Il conduira les humbles… dans la justice ». C’est ce qu’apprennent tous les croyants lors de l’entrée dans la famille de Dieu c’est une famille où règne la justice. Il vous rappellera, mais pas tout en un seul jour, vos péchés, vos manquements, vos mensonges. Il vous demandera de les mettre au net, en ordre, de les régler. Un exemple : si vous avez volé, peu ou beaucoup, il vous faudra aller chez celui à qui vous avez volé… il faudra rendre, et présenter vos excuses. Ce qui veut dire qu’il vous faudra vous humilier devant l’homme et devant Dieu.

   Cela fait, vous direz à Dieu: J’ai rendu ce que j’avais volé Lorsque vous aurez réglé une affaire, Dieu vous donnera de la joie dans votre coeur. Puis Il vous conduira, en vous aimant. Dans la justice Ayant appris à faire un pas dans Sa justice, dans l’atmosphère de Sa maison, Dieu vous enseignera sa voie, ses voies.

Puis Dieu vous enseignera à marcher dans ses chemins, le long de ses sentiers, selon ses règles. C’est grand, cela, de marcher selon ce que désire Dieu, le Tout-Puissant, le Créateur des cieux et de la terre. Là aussi, Il vous conduira…

COMMENT ?

   Dieu nous parle par sa Parole, les évangiles, le Nouveau Testament, et enfin toute la Bible. Nous sommes devenus ses enfants, ses adorateurs, nous Lui parlons par la prière. Dieu nous entend, même lorsque nos prières sont dites dans le silence de notre coeur. C’est pourquoi, lisez la Parole, apprenez par coeur la Parole. Ce sera votre richesse, la nourriture pour votre vie intime, votre vie cachée en Christ, ce qui nourrira vos prières. Car il vous sera donné d’apprendre à lui adresser vos prières, vos remerciements.

L’ATTENTE

   Lorsque vous parlerez à Dieu dans votre prière, lui demandant ses directives, vous Lui présenterez vos requêtes, votre désir. Mais vous ne Lui suggérerez pas une manière de faire, de répondre, car Il choisira lui-même comment Il agira ! Souvent, Il fait attendre. Souvent, Il ne répond pas comme l’on pense. Comme Il connaît tout, Il répond pour le bien de son enfant. Il aime à varier dans son appréciation. Dieu est supérieur aux hommes ; Il est glorifié en faisant ce que les hommes ne peuvent pas faire Non seulement Dieu est honoré en agissant de la sorte, mais le chrétien est encouragé, sa foi est augmentée, sa paix est assurée, en considérant la réponse de Dieu. Il grandit en grâce et se développe. Il deviendra un serviteur bien équipé pour toute bonne oeuvre.

L’IMPRÉVU

   Celui qui prie et lit la Parole entre dans un domaine spirituel. Il ne s’en rend pas toujours compte. Si Dieu conduit, il est engagé dans un chemin spirituel, il est conduit par l’Esprit de Dieu. Les moyens que Dieu employera seront d’En-haut. Le chrétien peut s’attendre, doit s’attendre à l’imprévu, à l’inattendu.

CRÉES PAR DIEU

   Avant d’aller plus loin, nous croyons bien de donner une explication concernant la constitution de l’homme.

   Créé à l’image de Dieu, il est formé d’un esprit, d’une âme et d’un corps. Tout vient de Dieu. L’âme est l’élément le plus important, quoiqu’il soit, comme l’esprit (de l’homme) invisible, impalpable (qu’on ne peut toucher). Il forme le centre de notre être. Mais l’esprit est le plus précieux.

LA CONVERSION

   Le Saint-Esprit de Dieu entre en relation avec l’esprit de l’homme (Act. 1:8; 2:3, 4). « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Ro. 8:16).

   * (Notice: Il est donné au Saint-Esprit de pouvoir parler, de se faire entendre à l’esprit de l’homme naturel – (donc non converti) – et de le secouer afin de l’amener à croire au Fils de Dieu. Hélas, souvent, l’homme refuse ce témoignage spirituel).

   C’est la marque du vrai chrétien. Pour vous chrétiens, vous ne vivez plus selon la « chair » (selon l’esprit de Satan, qui domine le corps = la chair), mais selon l’Esprit (l’Esprit de Dieu), si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous (Ro. 8:9).

   C’est pourquoi, (comme nous l’avons écrit plus haut), le chrétien, ayant en lui l’Esprit de Dieu (l’assurance parfaite du salut), entre dans une famille où règne la justice, la justice qui vient de Dieu.

   « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas »(Rom. 8:9). L’habitation de l’Esprit de Christ est « un gage de notre héritage (de notre appartenance) à Dieu et à Christ » (Eph. 1:13, 14). « En Christ, nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Eph. 1:7).

SCELLÉS DU SAINT-ESPRIT

   Créé par Dieu, l’homme – Adam – est tombé sous la dépendance de Satan. Si en se repentant et s’humiliant, il revient à Dieu, Dieu répond en envoyant son Saint-Esprit, « survenant sur vous » (Ac. 1:8) pour faire de vous ses enfants, vous « scellant » par l’habitation en vous de son Saint-Esprit.

   * (Notice: L’explication qui précède nous conduit à préciser que notre message de ce jour est destiné au chrétien scellé par le Saint-Esprit. Il sera donc peu accessible à celui qui ne l’est pas encore. Mais nous souhaitons à tout lecteur de ces pages que ce message lui soit révélé).

L’AME

   Chez l’homme devenu chrétien, l’esprit domine (ou: devrait dominer) l’âme ; l’esprit et l’âme dominent le corps. Comme nous l’avons écrit, l’âme a une place importante dans notre être, dans notre vie. Elle comprend l’intelligence, la conscience, l’amour, la haine, la foi, l’incrédulité, la patience, la maîtrise de soi, les sens, toute notre vie intellectuelle et sentimentale.

LA CONSCIENCE

   Comme la vie elle-même, c’est un don du Créateur. Un don, mais aussi une responsabilité. La conscience est très proche parente de l’intelligence. Elle peut être délicate, fine, subtile, étouffée, reléguée dans un coin, volontairement ignorée. C’est une faculté que possède l’homme; elle lui permet de s’estimer, de se juger. C’est la première faculté de l’homme dont nous entretient la Bible: « Ayant péché, l’homme et la femme reconnurent qu’ils étaient nus ». Ils entendirent le bruit des pas de l’Eternel-Dieu dans le jardin et ils se cachèrent. Leur conscience avait réagi ; elle avait parlé !

   La conscience est plus ou moins développée ; elle dépend du degré de l’instruction, des coutumes, des civilisations. C’est pourquoi elle n’est pas un guide sûr. La conscience d’un chrétien lui permet de faire ce que la conscience d’un autre chrétien ne lui permet pas ou lui interdit. Elle est adaptée aux moeurs de la tribu, du pays, des lois, etc. Ce que nous désirons préciser, c’est qu’elle ne peut pas préciser ce qui est juste ou faux : elle n’est pas là pour juger Elle avertit.

   Adam et Eve venaient de recevoir un avertissement: « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». La conscience parla : ils eurent peur !

LE JUGE

   C’est le juge qui apprécie le cas, qui décide selon la loi. Puis l’officier de police applique la loi, selon l’ordre du juge. Votre conscience n’est pas la loi, et elle ne fait pas LOI.

DROITURE

   De même, la sincérité, la droiture, le sérieux, l’application ne sont pas un guide. On peut faire tous les efforts possibles pour marcher sur le bon chemin, mais, dit la Parole : « il y a tel chemin qui mène à la perdition ». Et l’homme ne le sait pas !

QUI CONDUIRA ? DIEU ?

   C’est à ce propos que de nombreux chrétiens font faillite, qu’ils se trompent. Pourquoi ? Parce qu’ils sont trop pressés. Déjà Eve avait fait cette faute ! Ils demandent, demandent, et disent: « Dieu ne peut que nous donner… si nous demandons selon sa Parole, car alors Il ne permettra pas que nous recevions autre chose, d’une autre main ? » Ils sont pressés de recevoir, de voir leurs voeux s’accomplir, leurs oeuvres réussir !

   Au fond de leur coeur, ils craignent qu’un Autre intervienne et leur donne ?

L’ENTHOUSIASME

   L’enthousiasme, l’élan de la nouveauté, de la jeunesse, la volonté propre, l’emballement irréfléchi font souvent dévier de la route et sont l’occasion de fautes sérieuses. Or la vie du chrétien est trop précieuse pour risquer de tels faux pas.

Il fera marcher les humbles dans la justice,
Aux humbles Il enseignera sa voie (Ps. 25:9).

   Si vous êtes prêt, si votre décision est ferme de suivre Dieu, sachez que vous êtes mis en face d’un devoir qui sera vôtre durant votre vie, un devoir d’humilité. Il y a dans le verset ci-dessus une double leçon et une promesse : Il nous apprendra à marcher,
Il nous enseignera la justice,
Il nous montrera l’humilité.

ADAM

   L’humilité n’est pas naturelle à l’homme ; au contraire, il doit l’acquérir. En Eden, l’Eternel-Dieu appela l’homme, et il répondit: « J’ai entendu ta voix ». Adam a su qu’il avait agi contre la volonté de son Créateur. Il fit un choix en connaissance de cause !

CAIN

   Caïn, son fils, continua dans la même voie. Pourtant, Dieu l’avait averti à temps, et lui ouvrit une porte : « Si tu avais agi comme il fallait, ton offrande n’aurait-elle pas été agréée ? Si tu n’as pas bien agi, c’est que le mal est déjà à la porte de ton coeur, qu’il tend à dominer. Mais toi, sache t’en rendre vainqueur » (Ge. 3:8-11).

SACHE,

   c’est un verbe à l’impératif, c’est donc un ordre. Il nous faut, nous chrétiens, mettre notre volonté en oeuvre pour « nous rendre vainqueurs ».

IL CONDUIT LES HUMBLES DANS LA JUSTICE

   A quelles conditions ? L’humilité. Il semble que le sentiment préféré du Créateur pour sa créature est celui de l’humilité. Cette faculté est la condition pour marcher dans le chemin de la justice, ainsi que pour « connaître ses voies, ses chemins ». Là où ce sentiment est cultivé, le chrétien tout entier est si ouvert à la pensée divine que, presque sans autre, la volonté de Dieu est reconnue, comprise. Dieu guide, non par signes, mais en formant le jugement, notre capacité de juger, d’estimer.

   S’attendre à Lui, soupeser le pour et le contre, être préparé à accepter Sa volonté, est un état d’esprit et de coeur permanent, qui permet au chrétien attentif de se laisser guider.

   Dieu touche les plateaux de la balance et montre Sa volonté. Mais nos mains ne doivent pas toucher ces plateaux Simplement et humblement, pour reprendre un exemple de l’Ancien Testament, nos yeux doivent être fixés sur la nuée ou sur la colonne de feu, comme Israël au désert.

   « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre. Je te conseillerai et j’aurai le regard sur toi » (Ps. 32:8). C’est ainsi que nous savons que le Créateur a l’oeil sur sa créature, qu’il conduira l’homme qui a la foi, et cela jusqu’au but qu’il s’est assigné. Dieu guide, si l’homme veut et est disposé à se laisser guider.

L’APOTRE

   Paul, lors d’un discours qu’il prononça devant quelques dignitaires romains à Césarée, présenta les motifs de sa conduite, alors qu’il n’était pas encore chrétien. « Pour moi, j’avais cru devoir (j’avais pensé en moi-même, litt.) agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth ». Par ces mots, il expliquait le pourquoi de ses actes, car il jugeait qu’à ce moment-là, sa manière de faire était la meilleure (Act. 26:9).

   Il pensait bien faire; il pensait servir Dieu. Mais il se dirigeait lui-même, sans référence à Dieu, et en conséquence, il ne savait pas qu’il était sur un mauvais chemin.

   Heureusement, il n’en est pas resté là. Il ajoute, à l’intention de ses auditeurs: « Je n’ai point résisté à la vision céleste… j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu ». Paul avait changé de Maître !

CONNAITRE

Mon peuple (Israël) est détruit,
parce qu’il lui manque la connaissance,
Puisque tu as rejeté la connaissance,
je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce.
Puisque tu as oublié la Loi de ton Dieu,
J’oublierai aussi tes enfants (Osée 4:6).

   A huitante ans, Moïse dut apprendre à oeuvrer pour l’Eternel. Il avait la charge de conduire un peuple nombreux, Israël, qui venait d’être libéré de sa servitude. Sa responsabilité était immense. Il s’en rendait compte. S’adressant à Dieu, il exprimait sa perplexité: « Si j’ai trouvé grâces à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, alors je te connaîtrai » (Ex. 33:13). Comment connaître aujourd’hui les voies de Dieu ? Afin de Le connaître Lui-même ? Moïse se rendait compte que Le connaître, Lui, serait le meilleur des moyens pour savoir conduire ce peuple.

   Retournant quelques pages en arrière, vous trouverez qu’un chemin vous a déjà été présenté : lisez, lisez, efforcez-vous de comprendre la portion de la Bible que vous possédez. Le Saint-Esprit vous aidera. Lisez plusieurs fois la même page. Lire la Bible, c’est être en compagnie de Dieu, de Jésus-Christ, son bien-aimé Fils. Moîse éprouvait le besoin de la compagnie de Dieu. Il désirait connaître Ses pensées afin de suivre Son chemin.

   L’Eternel dit à Moïse: « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos » (Ex. 33:14).

   Votre lecture de la Bible vous amènera à un résultat auquel vous ne vous attendez pas : sans effort de votre part, cette lecture aura une influence sur votre manière d’être envers ceux qui vous entourent. Même vos pensées seront touchées, changées : ce qui est juste ou faux, ce qui est bien ou mal, ce qui est vérité ou mensonge, tout cela sera plus clair. Dieu vous donnera d’aimer les choses de Dieu. Dieu vous accordera de discerner les pensées de Dieu. Vous ne chercherez pas en vain.

Fais-moi connaître TES voies,
Alors, je TE connaîtrai !

   Lire la Parole de Dieu aura un autre effet : petit à petit et sans vous en apercevoir, vous grandirez dans la foi en Dieu et dans sa Parole. Cela est très important parce que le monde non-croyant est à votre porte. Vous allez le rencontrer tous les jours.

Dieu conduira, oui, mais…

LES COMMANDEMENTS DE BASE

   Les commandements de Dieu sont des règles de base: vol, convoitise, rancune, adultère, doivent être exclus de la vie du vrai chrétien. De même, de nombreux problèmes qui concernent la jeunesse seront résolus en obéissant au commandement: « Honore ton père et ta mère ».

   A l’heure où nous vivons, la jeunesse du monde entier s’applique à résister aux conseils et aux ordres des parents. C’est un courant qui dépasse toutes les frontières. Par esprit d’imitation les jeunes chrétiens y succombent facilement.

   Cette tendance se reporte sur les valeurs spirituelles, dont ils tiennent de moins en moins compte. D’autre part, ils introduisent dans l’église les usages ou coutumes de la vie politique, de la cité. On n’a plus le temps d’attendre que le Saint-Esprit indique le chemin on décide à mains levées. Et l’on se félicite du silence de la minorité !

DANS LA COMMUNAUTÉ

   Dans les groupements d’enfants de Dieu, les principes que donne le Nouveau Testament doivent être suivis. Un chrétien est invité à se joindre à une église. S’il reste seul, il devient un arbre sec. L’ordre que donne le Seigneur: « Faites ceci en mémoire de moi » est simple. Il n’y a pas à attendre une indication supplémentaire. Il en est de même pour le baptême.

Le rôle du chrétien

   La situation du chrétien sur la terre, par rapport à son Maître dans les cieux, est sérieuse. Ce n’est pas en vain que Dieu parle.

   C’est ainsi que Paul et Barnabas, s’adressant aux Juifs d’Antioche de Pisidie (Act. 13:14-52) leur dirent avec assurance: « C’est à vous premièrement que la Parole de Dieu devait être annoncée (Esaïe 49: 6), mais puisque vous la repoussez… nous nous tournons vers les païens. Car c’est ainsi que nous l’a ordonné le Seigneur: Je t’ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre » (Act. 13:46-47).

   Le rôle du chrétien et du christianisme est donc de toute importance : apporter lumière et salut à l’homme. Par conséquent, nous faisons bien d’obéir aux règles qu’il nous a fixées et premièrement à celles qui ont rapport à notre présentation au monde

   Or, que voit le monde ? Qu’entend-il ? Que voient et qu’entendent les « dominations, les autorités, les princes de ce monde, les esprits méchants » ? Toutes ces forces qui des lieux célestes nous observent ?

   Les Juifs « se sont jugés indignes de la vie éternelle » (Act. 13:46). Et maintenant, la proclamation du salut a été confiée aux chrétiens; c’est donc eux que l’on considère, ou que l’on critique. Or, ils ont beaucoup de peine à se faire entendre. « L’église au milieu du village », comme cela a été proclamé, ne rallie plus qu’un bien faible troupeau.

QUELQUES REGLES

   Il est donc nécessaire que les vrais chrétiens se présentent -dans la rue et dans leurs lieux de culte – comme le demande la Parole.

   « Marchez comme des enfants de lumière » (Eph. 5:8).

   « Vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie » (Eph. 4: 17, 18).

   La Parole de Dieu demande à l’homme devenu chrétien de se présenter tête nue devant Dieu, lorsqu’il se réunit avec ses frères dans la foi pour l’adoration et le service. A la femme, il est prescrit de se couvrir la tête (à cause des anges, selon I Co. 11:10).

   A l’homme, il est recommandé, s’il en a le don, d’enseigner dans l’église. A la femme de ne pas enseigner l’homme. Cet ordre lui laisse cependant le privilège d’enseigner les femmes, les jeunes filles et les enfants – ce qui est une très belle et pleine part. A ce propos, dans le cadre de la cure d’âme parmi les soeurs en Christ, il faut préciser que c’est premièrement la soeur instruite de ces conditions qui est appelée à apporter son aide, ses prières et ses consolations.

   « Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant.., sur des tables de chair, sur les coeurs » (2 Co. 3:3).

DANS LE MONDE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES

« Confie-toi en lEternel de tout ton coeur,
et ne t’appuie pas sur ta sagesse » (Pr. 3:5).

   De nouveau, nous recommandons : « Lisez la Parole de Dieu ». « Heureux ceux qui placent en TOI (en Dieu) leur appui. Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés (littéralement tout pavés) ». Le chrétien, qui éprouve la nécessité de rechercher la présence de Dieu et ses voies, ne le fera pas en vain. Moïse chercha et obtint ce qu’il cherchait.

   Une remarque importante nous est fournie par le Ps. 103:7:

Dieu a fait connaître ses voies à Moïse;
ses oeuvres aux enfants d’Israël ».

   Moïse a saisi le pourquoi de la volonté de Dieu ; Il en a compris le sens.

   Le peuple, par contre, a vu ses oeuvres, mais il n’en discerna pas la raison, le but.

   « Ils mirent en oubli ses oeuvres, ses merveilles qu’il leur avait fait voir ! » (Ps. 78:11). « Lorsqu’un homme écoute la Parole du royaume (des cieux) et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur ! » (Mt. 13:19).

   « Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, disait Moïse à Dieu, fais-moi connaître tes voies, alors je TE connaîtrai » (Exode 33:13).

   C’est une question importante : Comment, aujourd’hui, connaître Ses voies, et ne point les oublier ? Il est toujours bien entendu que nous écrivons à ceux qui ont cru en Dieu et en son Fils Jésus-Christ, à ceux que Dieu a scellés par le don de l’Esprit-Saint. Ceux-là ont besoin d’une nourriture spirituelle aussi bien que d’une nourriture matérielle. C’est la Bible qui nous l’apporte. Alors, si nous apprenons à connaître SES pensées, SES buts, nous entrerons en communion, en coopération de travail avec Dieu Lui-même.

   Dans le travail, dans le brouhaha des affaires, vous remarquerez bientôt que votre vie, baignée dans la Parole de Dieu, sera harmonieuse, reposante, basée sur une force tranquille, sur la paix que donne le Fils de Dieu.

   « Tribulations, angoisse, persécution, péril, épée, dans toutes ces choses, le chrétien instruit des voies de Dieu, sera vainqueur » (voir Ro. 8:37).

DIEU CONDUIRA… CERTES

   Dieu se révèle par l’abondance et la variété de Ses actes. Il faut s’attendre à voir le doigt de Dieu, la main du Tout-Puissant. Car Dieu veut être honoré par Ses actes. Par cela même, le chrétien, qui s’en rend compte, est fortifié dans sa foi et son assurance. La vie, placée sous le regard de Dieu, s’élève au-dessus de la moyenne, de la grisaille de tous les jours. Il faut s’attendre à l’imprévu, à l’inattendu !

   Dieu répond, donne, mais quand Il veut, quand Il le trouve bon. Le chrétien doit demander avec foi et s’attendre à être conduit.

GUIDÉ PAR LES CIRCONSTANCES

   « Nous savons que pour ceux qui aiment Dieu, Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui sont appelés selon son propos (ou intention ou résolution) » (litt. Ro. 8:28).

   Notre Dieu, le Tout-Puissant, surveille les hommes qu’il a créés et les suit dans le cours de leur vie. C’est ainsi que les circonstances (toutes choses) dans lesquelles ils se trouvent placés peuvent devenir une indication de Sa volonté. Le chrétien, pour sa part, est invité à être attentif aux circonstances qui forment le tissu de sa vie. Dieu sait ce qu’il peut demander de chacun, jeune ou avancé dans la foi, comme dans la connaissance des Ecritures.

   Des circonstances difficiles se présentent aujourd’hui comme hier, et demandent une décision rapide. Souvent, dans nos pays en mal de bouleversements, une situation nouvelle se présente. « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans l’autre » (Mt. 10:23). Que faire ? Des milliers ont quitté leur pays. D’autres ont dû partir… D’autres ont payé de leur vie, en restant. Le chrétien cherche à obéir à Dieu. Il aime sa famille, il aime son pays…

   Il se placera devant Dieu, cherchant avec prières le discernement nécessaire. « Dieu conduira celui qui en LUI cherche son appui ».

« Fais-moi connaître tes voies» (Ps. 25:4).

   Dieu conduit celui qui marche humblement devant Lui, pour lui apprendre à prendre de sages décisions. Cela demande de considérer tous les facteurs, c’est-à-dire toutes les possibilités, tous les éléments qui entrent en compte. Si possible avoir une vue complète de la situation. Lorsque cet examen est fait honnêtement, avec soin, avec prière, Dieu incline le coeur du chrétien à accepter Sa volonté.

   Cette disposition du coeur est souvent acquise à la simple lecture de la Parole. Une solution en accord avec la sainteté de Dieu rend possible de régler quantité de problèmes. Cette manière de faire est tout à fait éloignée de l’habitude qu’ont certains chrétiens d’obéir à la première impulsion qui se présente à la pensée, la prenant pour la volonté de Dieu !

   Au contraire, le juge prend soin de baser son verdict sur des faits réels et des arguments valables.

DIEU PARLA A L’HOMME

   « Ainsi parle l’Eternel, le Créateur des cieux… et de la terre… qui l’a créée pour qu elle ne soit pas déserte… mais pour qu elle soit habitée ! » (Esaïe 45:18).

   « Ma Parole ne sera point révoquée » (v. 23).

   « Dieu créa les cieux et la terre », « Dieu créa l’homme et la femme. Dieu les bénit et leur parla » (Gen. 1:1, 27, 28)

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   Dès le commencement de la création, Dieu parla à l’homme fait à Son image. Car, dès le premier jour la créature comprit ce que le Créateur voulait lui enseigner.

   Dieu parla à Adam, à Abel, à Cain, à Seth, à Hénoc, à Noé et à ses fils. Il parla aussi à Abraham. Puis à Moïse, aux juges, aux prophètes.

   Dieu n’a pas créé une terre pour qu’elle soit déserte. Non ! Il a placé là un être, un homme à Sa ressemblance, afin qu’il puisse lui parler, l’aimer…

   Comment Dieu a-t-Il parlé à l’homme ? Comment a-t-Il conduit les juges, les rois, les prophètes et autres messagers ? Il a parlé. Tous ceux-là ont écouté, ont rapporté, ont écrit.

   Avec Moïse, Dieu a parlé de bouche à bouche. D’autres ont entendu une voix venant du ciel, ou s’exprimant à leur oreille (voir Samuel, ch. 3).

   Un exemple intéressant nous est donné dans le livre des Juges, ch. 6. Gédéon, le « plus petit dans la maison de son père» , est interpellé par un inconnu. Gédéon est très surpris : « Ma famille est la plus pauvre en Manassé ». Que puis-je bien faire ? se dit Gédéon mais il est obéissant. Il demande une preuve de la part de celui qui parle: « Je veux t apporter une offrande », ce qui pour nous correspondrait à demander une preuve. Et l’inconnu, du bout de son bâton, met le feu à l’offrande, donnant la preuve qu’il venait de la part de Dieu.

   Dans la nuit suivante, Gédéon réveillé par l’Eternel, prend deux taureaux de son père et les sacrifie à Dieu. Il rassemble ensuite les hommes de cinq des tribus d’Israël.

   Mais Gédéon, le plus petit, – celui qui s’attendait le moins à être désigné comme chef de l’armée – n’est pas encore certain de l’ordre reçu. Il demande à Dieu une double preuve avec une toison de laine (une peau de mouton). C’est ainsi que nous pouvons considérer la bonté de Dieu à l’égard de l’homme: Dieu lui accorde ce qu’il demande, et le confirme dans son choix. Résultat: une victoire éclatante fut l’oeuvre de la main de l’Eternel, apportant à tout lsrael la preuve de Sa présence.

Autre exemple des temps modernes:

   Pierre M. K., mineur de son métier, se convertit à Dieu et à Christ, et apprit rapidement à lire la Bible.

   Un dimanche, deux chrétiens de sa région avaient été priés de donner leur témoignage et de présenter la Parole dans une chapelle. Cheminant ensemble, ils s’avouèrent l’un à l’autre qu’ils n’avaient aucun message à apporter. Chacun avait compté sur son compagnon !

   Là-dessus, l’un des deux fit la proposition suivante: « Allons demander à Pierre de venir et de prêcher à notre place ! »

   Ils frappèrent à la porte, et Pierre répondit qu’il n’avait jamais prêché, mais qu’il allait présenter cette demande à son Père céleste.

   Il alla donc dans sa chambre et pria. La réponse qui lui vint à la pensée fut qu’il la trouverait dans Actes 10:19-20. Seule la référence lui était donnée, et il n’avait aucune idée du texte.

   Et comme Pierre priait et réfléchissait, il ouvrit la Bible à la place indiquée et lut: « Voici trois hommes te demandent; lève-toi, descends et pars avec eux sans hésiter, car c’est moi qui les ai envoyés ». Il va sans dire que Pierre M. K. n’hésita pas. Dieu veuille permettre que tous ceux qui portent le nom de chrétien comprennent qu’il y a dans les cieux un ETRE qui règne au-dessus de l’homme… qui les voit et, de même, les envoie !

   Comment Dieu conduit-Il l’homme qui croit et se confie en Lui ? Par Sa Parole.

   Lire la Parole, réfléchir, prier, parler à Dieu, lequel répond par Sa Parole.

   Cependant, il y eut un temps où il n’y avait pas de Parole, rien d’écrit. Alors Dieu a parlé à Ses serviteurs, à Ses scribes, à ceux qui ont voulu Lui obéir.

   Dieu parla à Moïse et aux prophètes, Il parla aussi à l’apôtre Paul et aux disciples de Jésus-Christ

   « La Parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé ! ».

   « Le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout ce que je vous ai dit » (Jn. 14:24, 26).

   Celui qui devint l’apôtre Paul n’entendit, sauf erreur, aucune des paroles que prononça le Seigneur Jésus, si l’on met à part sa conversion (Ac., ch. 9) et son enlèvement au troisième ciel, au paradis (2 Co. 12:2-4).

   Ainsi, ce qu’il devait apprendre par la suite, lui fut-il donné d’En-haut: « Je vous déclare, frères, que l’évangile qui a été annoncé par moi, n’est pas de l’homme, car je ne l’ai ni reçu, ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Gal. 1:11, 12).

   Paul, le jeune homme, l’étudiant, « plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge et de sa nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de ses pères » (Gal. 1:14), devenu l’apôtre Paul, dut passer par une réforme complète de sa manière de penser. Ce fut l’oeuvre expresse de Jésus-Christ et du Saint-Esprit.

   Dieu (ou Son Fils, ou le Saint-Esprit) parle, et l’homme comprend dans sa propre langue, dans sa langue maternelle, dans son dialecte, dans son patois !

   Car « Il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ… pour célébrer la gloire de sa grâce. En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence » (Eph. 1:5-8).

   Il n’y a aucune difficulté à penser que Dieu comprend les prières qui lui sont adressées dans toutes les langues des hommes. Il n’est pas davantage difficile d’admettre qu’il réponde dans la langue de chacun. Ce miracle est l’affaire de Dieu et non de l’homme. Dieu ne parlerait-Il pas avec Sa créature ?

   C’est ce qu’Il a démontré avec éclat au jour de la Pentecôte. Il le fit ce jour-là par l’intermédiaire des apôtres et des premiers croyants. Que dirent-ils ? < Des merveilles de Dieu ». Ils ont annoncé, glorifié Dieu !

   La multitude, la foule des juifs pieux, les prosélytes et les étrangers rassemblés pour la fête à Jérusalem, tous étaient dans « l’étonnement et la surprise ». Car les disciples élevèrent la voix, et chacun les entendait parler dans sa propre langue, dans son propre dialecte (litt.).

LE MIRACLE

   « Les disciples furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (lire Actes 2:1-13). Certainement les disciples eux-mêmes n’ont pas compris ce qu’ils ont proclamé. Mais Dieu leur a donné la joie sur les lèvres, la joie dans le coeur, en annonçant les merveilles de Dieu. Dieu a voulu démontrer que tous les hommes, toutes les langues, auraient part à la bonne nouvelle qui allait être annoncée.

   Revenons à l’apôtre Paul qui passa quatorze années « au désert », à l’écart, en divers endroits, jusqu’au moment où l’apôtre Barnabas alla le trouver. Que fit-il sinon chercher à comprendre, à saisir ce qui lui fut confié au cours de ces heures de réflexion, d’attente. En effet, ce qu’il veut nous montrer et préciser, c’est qu’il n’a pas reçu de la part des hommes, mais de la part de Jésus-Christ, tout ce qu’il nous a laissé plus tard dans ses nombreuses épîtres. Alors même qu’il n’avait pas été un des disciples de Jésus, il est apparu que Paul et les disciples de Jésus avaient reçu et compris un même enseignement. Venu de la même source !

   Paul précise ce fait en Galates 2:6 et 9: « Ceux qui sont les plus considérés ne m’imposèrent rien de plus… ils nous donnèrent la main d’association. »

Comment l’apôtre Paul a-t-il reçu cette révélation ?

   Par Jésus-Christ Lui-même, par Sa Parole, par l’étude des Ecritures, de l’Ancien Testament en particulier.

   Comme nous l’avons vu plus haut, ce fut l’oeuvre de plusieurs années. Ce ne fut pas une révélation subite, mais au cours de longues études, Jésus-Christ lui donna la clé de nombreux mystères, que par la suite il nous a expliqués.

   « J’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné » (1 Co. 11:23). « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en « une » langue plus que vous tous » (1 Co. 14:18). Cela nous est facile à accepter. Si dans notre ère chrétienne, un serviteur de Dieu a beaucoup parlé, conversé avec Jésus-Christ, il s’agit bien de Paul, l’apôtre !

   Dieu parla maintes fois à Moïse il écrivit ce que Dieu lui ordonna d’écrire. Paul fit de même. Et nous savons bien qu’ils ne furent pas seuls. Le chrétien est invité à chercher les voies du Seigneur premièrement dans sa Parole: « Il est écrit ».

   Dieu aura soin de vous. Si vous êtes des petits enfants en Christ, Il le sait et vous confiera ce que vous pouvez comprendre. Si vous êtes plus avancés dans la course de la foi, comprenant davantage, Dieu vous confiera davantage. Et si vous êtes devenus « majeurs » en Christ, par l’oeuvre de la Parole écrite et par celle de l’Esprit, vous deviendrez capable de vous conduire selon la Parole et d’en conduire d’autres: « NON avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles » (1 Co. 2:13).

   Le Seigneur Jésus nous a encouragés à être conduits par Sa Parole et par l’Esprit : « A combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-Il du Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent » (litt. « du Saint-Esprit » et non pas « le »). Dans le cas spécial de persécutions, il est promis que « ce ne sera pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous > (Mt. 10:20). Cela ne veut pas dire que le chrétien sera omniscient (sachant tout), mais qu’il recevra, d’En-haut ce que Dieu veut accorder à l’homme, selon le besoin du moment; il recevra la parole nécessaire pour sa défense.

   La leçon pour tous est que celui qui désire être conduit par l’Esprit doit être du même Esprit que Jésus, l’homme qui était doux, humble de coeur, joyeux dans l’obéissance à Dieu le Père, selon Sa volonté. Dieu fait honneur à la foi du chrétien, non à ses préférences ou à ses convenances.

   En général, faire la volonté de Dieu apporte la paix dans le coeur. L’Esprit qui domine l’enfant de Dieu est content, lorsque le chrétien a choisi la bonne voie. Il donne à notre esprit une entière tranquillité. Mettre sa vie, son avenir entre les mains du Tout-Puissant nous assure la paix: « Il nous conduit près des eaux paisibles » (Ps. 23:2).

   Il faut bien noter que Dieu met la foi à l’épreuve, ce qui la fortifie. Il montre le Chemin, pas après pas. Il choisit Lui-même le chemin, car Il a Ses raisons. Il conduit, guidé par Son amour, Sa sagesse, Sa justice.

   « Heureux ceux qui placent en Toi leur appui ! Ils trouvent dans leurs coeurs des chemins tout tracés » (Ps. 84).

* * *

Dieu aurait-Il changé ?

   Non. Dieu parle encore de différentes manières et à différentes reprises. Il y a encore des visions, de vraies guérisons. Mais ces manifestations sont peu nombreuses (nous ne savons pas tout!) ou moins spectaculaires qu’au premier temps de l’église.

   Il faut cependant faire remarquer un fait qui semble constant: pendant ces dernières décennies, on a pu observer un renouveau de visions, de songes, de guérisons, de miracles divers, davantage qu’en d’autres temps. Cela s’est produit lorsque l’évangile a été annoncé parmi des tribus, des peuples qui, jusqu’ici n’avaient pas été ouverts à l’évangile. Dieu veut, semble-t-il, « hâter le jour » ! Quel jour ?

   Le jour où il enverra à nouveau son Fils dans les nuées de notre ciel, afin d’enlever les derniers croyants de cette génération : l’enlèvement de l’église, dans les airs, à Sa rencontre. C’est donc un signe précis que cet événement est à la porte !

   De nombreux groupes d’hommes ne possèdent pas la Parole. Quelquefois de très petits groupes. La société Wycliffe s’ingénie à envoyer ses hommes dans le but d’apprendre des langues encore inconnues. Le Créateur a dit Lui-même que des hommes de tous peuples, tribus, langues et nations seraient présents parmi les rachetés du Fils de Dieu. Il n’est donc point étonnant que Dieu les cherche. Même les plus petits groupes auront des représentants dans la présence du Créateur.

   Mais dans les pays dits christianisés, dans ceux où circulent les Ecritures divines, et où lire est l’affaire de chacun, les dons spectaculaires ne sont plus une nécessité. Qn peut se demander pourquoi ? Dans des circonstances similaires, Jésus-Christ a répondu : « Ils ont Moïse et les prophètes, qu’ils les écoutent ! » (Abraham, l’homme riche et Lazare, Luc 16:29). Est-il besoin d’une autre réponse ?

   Dieu n’a pas changé. Que Dieu veuille encore diriger des hommes, et des chrétiens en particulier, que ce soit par des visions, des songes, des avertissements, est chose certaine. Nous l’avons écrit ci-dessus. Dieu est le même et l’homme demeure Sa créature. De son trône, Il le voit. Il le surveille avec amour, le détournant du mal, de l’orgueil.

   Mieux que jamais, les hommes de ce monde ont la connaissance. Les « perfections invisibles de Dieu », les merveilles de la création sont sous leurs yeux. Mais, se laisser conduire par Dieu, par le Créateur, de cela ils ne veulent plus ! Et pourtant, ils connaissent le jugement de Dieu (Ro. 2:1-3; 11, 12; 15, 16) !

Quant au chrétien, Dieu veut conduire celui qui se laisse diriger.

* * *


   La Bible se compose de deux ensembles d’écrits: le Nouveau Testament, proche de nous dans le temps, relate la vie et l’oeuvre de Jésus-Christ et de ses apôtres, l’Ancien Testament retrace, en particulier, l’histoire du peuple juif choisi par Dieu pour se révéler aux hommes. Le texte de l’Ancien Testament nous a donc été transmis par l’intermédiaire d’Israël.

   Pour l’essentiel, les traductions dites protestantes et catholiques sont faites à partir des mêmes manuscrits. Toutefois, certaines de ces traductions de la Bible renferment dans le cadre de l’Ancien Testament quelques écrits (au nombre de huit, plus quelques fragments) dont la particularité est de n’avoir jamais appartenu, de près ou de loin, au texte hébreu de la Bible. L’Eglise Catholique les considère comme « deutéro-canoniques » (c’est-à-dire faisant partie d’une seconde norme). Il s’agit des livres de Judith, Tobie, 1 et 2 Macchabées, la Sagesse, l’Ecclésiastique ou Siracide, Baruch, une lettre prétendument de Jérémie, et des fragments d’Esther et de Daniel. On ne sait s’ils furent écrits initialement en hébreu ou en grec.

   A cause de leur origine obscure, ces livres sont appelés « Apocryphes », du grec, que le dictionnaire Bailly traduit ainsi : « soustraits aux regards, cachés, secrets ; en parlant des livres saints non canoniques, apocryphes veut dire tenus cachés, non lus dans les synagogues ou dans les églises ».

   Certaines éditions de la Bible ne comprennent donc, pour l’Ancien Testament, que la traduction des seuls manuscrits hébraïques, alors que d’autres:

  1. ajoutent à ces mêmes manuscrits des écrits qui leur sont étrangers,
  2. accompagnent les récits bibliques (et extra-bibliques) de tout un assortiment d’introductions et d’annotations de tous ordres, cela étant vrai pour l’Ancien Testament et pour le Nouveau.

   Ici, nous abordons le premier problème. Le deuxième sera traité séparément.

ORIGINE DES LIVRES DITS DEUTERO-CANONIQUES OU APOCRYPHES

   Le peuple juif, dépositaire du texte saint, n’a jamais reçu les apocryphes comme étant des livres d’origine divine. Pour Israël, ces écrits ne sont rien d’autre que des ouvrages de piété ou d’histoire, assez contestés d’ailleurs.

   N’ayant donc jamais considéré les apocryphes comme inspirés de Dieu, Israël n’en a pas fait usage dans son culte. Sa foi et sa vie religieuse étaient nourries par « la Loi, les Prophètes et les Ecrits », soit les trente-neuf livres composant l’Ancien Testament, à l’exclusion de tous les autres.

DIFFUSION

   Longtemps (quelque deux cent cinquante ans) après la communication à Israël du message de Malachie, le dernier de ses prophètes, soixante-douze Juifs d’Alexandrie, en Egypte, ont entrepris de traduire en grec l’Ancien Testament. Leur travail est connu sous le nom de « Version des Septante » (qui aurait été achevée vers cent cinquante avant Jésus-Christ). Au texte de l’Ancien Testament tel qu’il était conservé par Israël, le « peuple du Livre », ils ajoutèrent les écrits qui font l’objet de la présente information.

   Le fait est que par le moyen de cette version grecque « augmentée », les écrits apocryphes ont été introduits dans la Vulgate (382-420), traduction latine réalisée par saint Jérôme, et par elle dans toutes les éditions anciennes et récentes de la Bible jusqu’au début du 19e siècle.


APPRÉCIATION

1) Identifier des Apocryphes à la Parole de Dieu est lourd de conséquences, tant pour soi que pour autrui. Une telle décision va à l’encontre des faits que nous relevons ici, notamment:

a) Cette identification est contraire aux affirmations consignées par certains auteurs des livres litigieux. Voici, à titre d’exemple, l’appréciation portée par l’auteur, sur son oeuvre, de I Macchabées:15, v. 38, version de Jérusalem « Si la composition en est bonne et réussie, c’est aussi ce que j’ai voulu. A-t-elle peu de valeur et ne dépasse-t-elle pas la médiocrité ? C’est tout ce que j’ai pu faire ».

b) Cette identification est encore contraire à la pensée même de saint Jérôme, traducteur de la Vulgate, qui contestait la valeur de ces textes ajoutés à la Bible.

c) Cette identification est enfin et SURTOUT contraire à la pensée de Dieu qui a attribué à Israël un rôle unique dans la communication de sa Parole aux hommes. Il est notoire que le peuple hébreu, dépositaire du texte sacré, a scrupuleusement veillé à sa transmission fidèle. L’apôtre Paul rend témoignage que c’est aux Juifs qu’ont été confiés les oracles de Dieu (Rom. 3:2).

   A aucun moment, ni les prophètes, ni Jésus, ni les apôtres ne remettent en cause le souci d’Israël de conserver ce précieux dépôt, dont les Apocryphes ne font pas partie.

2) Ce n’est pas sans raison qu’on élève au rang de « Parole de Dieu » des textes que le peuple de Dieu n’a jamais pu reconnaître comme tels. Cela ne peut être expliqué que par la nécessité de trouver une justification à des doctrines et des pratiques étrangères à la pensée biblique. Il s’agit, par exemple, de l’intercession des anges et des saints (Tobie 12:12; 2 Macchabées 15:14; Baruc 3:4) ; de la rédemption des âmes après la mort (2 Macchabées 12:42-46); du Salut par les oeuvres selon Ecclésiastique 3:3 « Celui qui honore son père expie ses fautes », et Tobie 12:9 « l’aumône sauve de la mort, et elle purifie de tout péché », etc.

   Que dire des solennelles paroles d’Apocalypse 22:18-19? « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre… ». Evidemment, elles concernent tout d’abord le dernier livre du Nouveau Testament, mais elles sont valables pour toute l’Ecriture. Ces deux versets avertissent tout homme des risques encourus par celui qui altère le Livre, en ajoutant à la Révélation divine, ou en retranchant quoi que ce soit.


EN CONCLUSION

   Chercher à connaître Dieu suppose que l’on se met à l’écoute de ce qu’il a dit. Or sa pensée exprimée en langage d’homme se trouve consignée dans la Bible, Parole de Dieu aux hommes. Il faut veiller sur l’Ecriture et encore plus sur l’usage que les hommes en font.

   La Bible plus (ou moins) autre chose, n’est plus, à vrai dire, la Bible.

   Puisse votre lecture de la Bible vous conduire à chercher la face de Dieu au travers des pages de Son Livre, à l’exclusion de tout écrit étranger.

   Retenons ce que Jésus dit: « Ta parole est la Vérité » (Jean 17:17). « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11:28). « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole » (Jean 14:23).

   Et répondons-lui: « Ma part, c’est de garder tes paroles » (Psaume 119:57).

* * *


Le semeur complétera, selon le Livre des Proverbes:

MIEUX VAUT…
– le profit tiré de l’intelligence, que… 3:14
– la sagesse, que… 8:11
– être de condition humble, que… 12: 9
– peu, avec la crainte de l’Eternel, que… 15:16
– de l’herbe pour nourriture…, que… 15:17
– peu, avec la justice, que… 16: 8
– acquérir la sagesse, que… 16:16
– être humble avec les humbles, que… 16:19
– être lent à la colère, que… 16:32
– être maître de soi, que… 16:32
– un morceau de pain sec avec la paix, que… 17: 1
– le pauvre qui marche dans son intégrité, que… 19: 1
– un pauvre, que… 19:22
– habiter à l’angle d’un toit, que… 21: 9
– habiter dans une terre désolée, que… 21:19
– la grâce, que… 22: 1
– une réprimande ouverte, que… 27: 5
– un voisin proche, que… 27:10
– le pauvre qui marche dan son intégrité, que… 28: 6
Le gain que procurent la sagesse et l’intelligence est préférable à…
Prov. 3:14 et 16:16
Préférez mes instructions à…
et la science a…
8:10
La réputation est préférable à…
22: 1


Que dois-je faire pour être sauvé ? (Actes 16:30)

   Cela est sûrement la plus grave question qui puisse provenir des lèvres d’un commun des mortels. Un grand travail s’est opéré dans le coeur de quiconque est profondément tourmenté par la question de l’éternité. Alors que faire? Le Seigneur Jésus-Christ possède la seule réponse de Dieu à ce profond besoin. Mais la manière de s’approprier le don divin est merveilleusement exprimée dans le Saint Livre : La Bible !…

  1. Croyez en Lui et soyez sauvés. Croire en notre Seigneur Jésus-Christ pour être sauvé. Il est né comme Sauveur; il est mort pour sauver, Il vit et sauve parfaitement. « Croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui Seigneur, lui répondirent-ils » (Matt. 9:28).

  2. Recevez-le et soyez sauvés (Jean 1:12). Il est le don de Dieu pour un monde qui périt. Chaque personne qui périt peut le recevoir. « Le don de Dieu est la vie éternelle» (Romains 6:23).

  3. Venez à Lui et soyez sauvés (Matt. 11:28). Vos bonnes oeuvres sont comme des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau ; elles sont comme des médecins, sans valeur. « Tous ceux que le Père me donne viendront à Moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi » (Jean 6:37).

  4. Confiez-vous en Lui et soyez sauvés (Ps. 2:12). Non ma confiance dans le toucher, les émotions, ni les armes charnelles pour une lutte de la chair. N’ayez aucune confiance dans votre justice, ni en votre intelligence. Seulement confiance en LUI…

  5. Ecoutez-le et soyez sauvés ! Celui-ci est mon Fils bien-aimé; écoutez-le… Ecoutez, et votre âme vivra (Esaïe 55:3).

  6. Regardez à Lui et soyez sauvés (Esaïe 45:22). Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé (Jean 3:14). C’est avec Lui un regard blessé, mais aussi une guérison immédiate. « VOIR et VIVRE »

  7. Tournez-vous vers moi et vous serez sauvés. Donnez-vous, vous-mêmes à Dieu (Romains 6:13). Livrez-vous, vous-mêmes à sa Parole, à sa Volonté, à ses voies. Laissez aller chaque supportable ramille, petite chute, le corps, l’âme, l’esprit, dans les bras de Jésus. Laissez votre volonté se donner à Lui… « Vous ne voulez pas venir à Moi pour avoir la vie… » (Jean 5:40).


F. Ekodo Ateba, Cameroun

Loin des sentiers de vice,
et des pensées coupables,
solitaire je glisse,
dans l’azur ineffable.
Et, d’extase en extase,
je plane, comme un gaz.

Derrière moi, j’ai laissé,
les tristes souvenirs…
Je n’ai qu’une pensée,
tournée vers l’avenir.
« Où vais-je Te trouver,
O Toi, qui m’as sauvé ?»

Et c’est cette pensée
qui tourne lentement,
cherchant à dépasser
le vaste firmament.


Cher frère Allen !

   Je vous remercie de tout coeur pour l’invitation à la convention « American Keswick » en octobre pour y annoncer la Parole.

   Je m’en suis réjoui. Pourtant je ne pouvais accepter, car j’ai maintenant un tout autre SUJET DE JOIE. Il a plu à notre Dieu et père en Jésus-Christ de laisser UN CANCER m’envahir les poumons et le foie, progressant de façon rapide et irréverssible. Ainsi il est fort possible que je serais auprès du Seigneur bien avant octobre prochain.

   Ces temps-ci, ma femme et moi avons ressenti BEAUCOUP DE JOIE, Sa joie, Sa paix et Sa présence nous ont été merveilleusement sensibles, ET NOUS NE VOUDRIONS PAS EN CHANGER UNE MINUTE, même si c’était possible. Notre père à mis une limite à notre route – ainsi en fut-il pour Job autrefois ( « Il a fermé tout issue » Job 19:8) -, et il est impossible, voir impensable, qu’Il nous envoie quoi que ce soit, qui ne soit pas bon pour nous.

   Veuillez transmettre le message suivant à tous : Ne prenez pas l’Evangile à la légère ! Ne jouez pas avec l’Evangile, ni avec la consécration à Jésus. Donnez-vous tout entier, prennez votre foi, votre obéissance au sérieux, afin que lorsque vous arriverez au but, vous ayez la certitude d’avoir combattu le bon combat jusqu’à le fin. Dans cette vie, rien ne peut justifier les querelles, les divisions. Rien dans cette vie ne vaut la peine que nous nous engagions à fond, sinon la prédication de l’Evangile dans toute sa clarté. Ne croyez jamais avoir toute la connaisance. N’oubliez jamais que d’autres ont d’avantage de lulimière sur tel ou tel point. Soyez remplis de tact à l’égar de ceux qui ont moins de connaissances ; priez que Dieu vous donne d’avantage de lumière par son Saint-Esprit lorsque vous rencontrez d’autres personnes plus avancées spirituellement. Celui qui a d’avantage ne doit pas s’en glorifier ; qu’a-t-il, en fin de compte, qu’il n’ait reçu de Dieu ! Dieu n’a révélé toute Sa vérité à personne jusqu’à présent. De la Genèse à l’Apocalypse, Dieu révèle au moyne de chaque auteur biblique un aspect de la vérité, et pourtant aucun n’est en conflit ou en contradiction avec l’autre. Que Dieu nous fasse toujours la grâce de considérer ce que notre prochain a reçu.

   Ne méprisez pas le Saint-Esprit. Plus Il régnera dans chaque département de votre vie, plus cette vie sera benie pour vous et pour d’autres. REJOUISSEZ-VOUS avec nous de la réalité de Sa présence, vingt-quatre heures par jour ! – Unis à vous dans notre Seigneur Jésus-Christ, parfaits en lui, votre Morris M. Townsend.


A TOI seul, je rendrai grâces,
O JESUS, mort, sur la croix !
Quel amour et quelle grâce,
Car Ton sang coula pour moi !

A TOI seul, je rendrai grâces,
O JESUS, mon seul Sauveur !
C’est Ton sang qui seul et efface
Mes péchés ! Merci Seigneur !

A TOI seul, je rendrai grâces,
O JESUS, mon Défenseur,
Tu écartes les menaces
Et Tu chasses mes terreurs !

A TOI seul, je rendrai grâces,
De TOI seul vient le secours,
Et quand le péché m’enlace,
Tu me délivres toujours !

A TOI seul, je rendrai grâces,
C’est à TOI que j’ai recours ;
Ton secours est efficace,
Aujourd’hui, demain, toujours !

A TOI seul, je rendrai grâces,
O JESUS, Consolateur,
Ta voix calme mes angoisses,
Et Tu sèches tous mes pleurs !