PROMESSES

1983, une nouvelle année que le Seigneur du ciel et de la terre nous accorde de passer ici-bas pour célébrer son NOM et celui de son Fils Jésus-Christ. Que Dieu bénisse tous les lecteurs de PROMESSES ceux pour qui la PAROLE est source de vie et de lumière. Que le voeu du Tout-Puissant trouve sa réalisation en découvrant parmi les hommes de nombreux adorateurs… en Esprit et en vérité.

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Ta parole est la divine semence
Qui, régénérant le pécheur,
Lui donne l’assurance
Et le préserve d’erreur.

Dieu tout-puissant ! Sans ta parole
Le chrétien serait comme un vaisseau
Luttant dans la tempête, sans boussole,
Ou comme la lampe sous le boisseau.

O Dieu mon Rédempteur! ta parole
Dans ce désert où tu me fais avancer
Me guide, me restaure et me console.
Elle m’enseigne à t’adorer !

Ta parole, Père de gloire
Me montre ta Victoire.
Elle brille en ton Bien-Aimé,
Aujourd’hui, à ta droite couronné

      Thomas FILIPCZAK


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du Seigneur Jésus-Christ

(suite)



V) LES RECOMPENSES DU VRAI DISCIPLE DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST


1) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ reçoit déjà ici-bas, dans le temps présent, de grandes récompenses.

Il goûte la présence divine.
«Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui ».
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:21 et 23). Quelles promesses merveilleuses !

Il sait qu’il est aussi « le disciple que Jésus aime».
« Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus… penché sur la poitrine de Jésus » (Jean 13:23, 25). Quelqu’un a dit: « Ne pense pas être chrétien comme tu dois l’être, jusqu’à ce que tu parviennes à ce point de te sentir toujours pen­ché sur le sein de Jésus, qui est dans le sein du Père » (voir Jean 1:18).

Il connaît la joie de souffrir pour le nom de Jésus.
Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus »(Actes 5:41).
« il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Philippiens 1:29).
« Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3:12).
« Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous » (1 Pierre 4:14).

Il reçoit – déjà ici-bas – beaucoup plus que tout ce qu’il a quitté.
« Pierre dit alors: VoIci, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérIté, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle» (Luc 18:28-30).

Il reçoit même dans le temps ‘présent cent fois plus !
« Pierre se mit à lui dire: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Jésus répondit: Je vous le dis en vérité, il n’est per­sonne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nou­velle, sa maison, ou ses frères, ou ses soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présen­tement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10:28-30).


2) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ recevra des récompenses dans le ciel. « Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour ren­dre à chacun selon que sera son oeuvre » (Apocalypse 22.12 – ver­sion Darby).
« Votre récompense sera grande dans les cieux ».
« Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et rejettera votre nom comme infâ­me, à cause du Fils de l’homme ! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel » (Luc 6:22, 23). « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu on vous persécutera, et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux » (Matthieu 5:11, 12).

Mais attention: PRENEZ GARDE ! «Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense ». Car « Chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail » (2 Jean 8 et 1 Corinthiens 3:8).

Ces récompenses futures sont désignées sous le nom de couronnes
Voici les six couronnes mentionnées dans le Nouveau Testament :
1) La couronne incorruptible. (1 Corinthiens 9:25)
Elle sera donnée à quiconque aura vécu dans la victoire sur lui-même et sur la chair.

2) La couronne de joie. (1 Thessaloniciens 2:19)
Ce sera la rétribution de celui qui aura été un gagneur d’âmes.

3) La couronne de justice. (2 Timothée 4:8)
Elle sera donnée à tous ceux qui auront aimé l’avènement du Sei­gneur.

4) La couronne de gloire. (1 Pierre 5:4)
Elle est promise par le souverain Pasteur aux anciens qui auront veillé sur leur troupeau.

5) La couronne de vie. (Apocalypse 2:10 et Jacques 1:12)
Ce sera la récompense des martyrs, de ceux qui auront donné leur vie pour l’amour du Christ. « Le Seigneur l’a promise à ceux qui L’aiment ».

6) La couronne d’or. (Apocalypse 4:4, 10)
Elle sera donnée à tous les rachetés du Seigneur. Mais ceux-ci ne voudront pas la garder sur leurs têtes. Ils jetteront leurs couronnes devant le trône, en disant: Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloIre et l’honneur et la puissance » (Apoca­lypse 4:11).

« JE SUIS CRUCIFIÉ AVEC CHRIST; ET JE NE VIS PLUS, MOI, MAIS CHRIST VIT EN MOI; – ET CE QUE JE VIS MAINTENANT DANS LA CHAIR, JE LE VIS DANS LA FOI, LA FOI AU FILS DE DlEU, QUI M’A AIMÉ ET QUI S’EST LIVRÉ LUI-MÊME POUR MOI » (Galates 2:20, version Darby).


(suite)

Là où habite Dieu


  Dans les numéros 63 et 64 de Promesses, nous avons présenté deux courtes études qui montrent, et désirent prouver, l’existence éternelle de Dieu.

  Jusqu’à Moïse, tout au long de deux millénaires, Dieu s’est fait connaître parmi le peuple juif, comme Dieu-Créateur, Yahvé ; puis par un certain nombre de noms qui révèlent ses qualités : Adonaï, El-Elyon, El-Shaddaï, Elohim, etc. Une seule exception se trouve en Genèse 21: 33: « Là, Abraham invoqua le nom de ‘Eternel, le Dieu de l’éternité A partir d’Exode, Dieu commande à Moïse de le présenter au peuple d’Israël, puis au Pharaon et à son peuple, sous le nom d’ « Eternel ». « Voilà mon nom pour l’éternité, de génération en génération », le Dieu toujours présent.

  C’est à ce Dieu-Eternel que nous nous adressons, un Etre tout-puissant, en lequel nous nous confions, auquel nous adressons notre adoration, notre intercession, nos prières.

  Or, nous aimerions savoir où habite Dieu, où se trouve son trône, où il est adoré ?

  Dans la langue hébraïque, le mot ciel n’existe qu’au pluriel : les cieux, les cieux des cieux, les hauts lieux, au plus haut des cieux. Dans 2 Corinthiens, ch. 12, v. 2 et 4, Paul s’exprime ainsi à son sujet: « Je connais un homme en Christ qui tut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel… qui fut enlevé au paradis… » Et voici quelques extraits.

« Louez l’Eternel… Louez-le, cieux des cieux. Car il a commandé, et ils ont été créés. il les a affermis pour toujours et à perpétuité. Il a donné des lois, et il ne les violera pas » (Ps. 148:4).

« C’est toi, Eternel, toi seul qui a fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes choses, et l’armée des cieux t’adore » (Né. 9:6).

  Aves ces citations bibliques, et quelques autres encore, nous comprenons que le premier ciel dont parle la Bible est le ciel de notre atmosphère, l’air, les nuages, ce qui nous entoure de près. Le deuxième ciel est l’univers des étoiles, aussi loin que l’homme peut voir. Etoiles, systèmes solaires, galaxies, comètes, tout ce que peuvent apercevoir nos astronomes avec leurs puissantes lentilles, tout cela fait partie du deuxième ciel. Le système solaire et la terre dont nous foulons le sol en font partie.

  Par-delà ce deuxième ciel (dont nul homme ne connaît les limites) est la demeure du Dieu-Eternel : le troisième ciel, le « cieux des cieux ». C’est ainsi qu’est désigné dans la Parole, ce « pluriel par excellence » qui parle de la majesté, de la grandeur et de la puissance du Dieu-Créateur de l’univers.

  Dieu-Eternel vit dans un temps qui n’est pas comparable au nôtre, dans un environnement que nous ne pouvons imaginer, dans un espace que nous ne saisissons pas. Ses perfections invisibles, sa puissance éternelle nous sont en partie dévoilées, face à nos yeux et par sa Parole.

  Ceux qui « ont connu Dieu » et son Fils Jésus-Christ, sont ainsi invités à glorifier Dieu – Dieu de toute éternité – Dieu-Créateur, et à Lui rendre grâces (Ro. 1:21).

A suivre


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Toutes mes sources sont en toi


Ps. 87 7

1. La source de ma vie spirituelle. (Eph. 2:1)
2. La source de ma force spirituelle. (Actes 1:8)
3. La source de ma nourriture spirituelle. (Luc 4:4)
4. La source de ma joie spirituelle. (Romains 5:11)
5. La source de mon espérance spirituelle. (1 Jean 3:2)




2 Rois 2 23-25

  « Elisée monta de là à Béthel. Comme il cheminait à la montée, des adolescents (jeunes gens) sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient: Monte, chauve. Monte, chauve !

  Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Eternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces adolescents ».

  Comment comprendre Elisée qui maudit cette jeunesse au nom de l’Eternel ? Comment comprendre la justice de Dieu en cette occasion ?
  Dieu, par définition, est juste. Il fait régner la justice. Proverbes enseigne que « l’Eternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du malheur ». Dieu est souverain ; il a ses critères pour juger les hommes et les peuples (Ge. 18:25). Lorsque l’iniquité d’un peuple arrive à son comble, Dieu le juge selon sa justice (Ge. 15:16). Lui seul est maître du moment et de la sévérité de son jugement.

  Citons quelques exemples. La destruction totale de Sodome et de Gomorrhe, celle de Jéricho (Jos. 6:21), celle des différents peuples de Canaan selon l’ordre de Dieu. Samuel donna l’ordre de frapper toute la population amalécite (I S. 15:3) et mit lui-même en pièces Agag (v. 33). En effet, la Bible et l’archéologie démontrent à quel point ces anciens peuples étaient tombés dans la dégradation, l’idolâtrie et la méchanceté. On allait même jusqu’à sacrifier des enfants aux divinités païennes (Ps. 106:34-40).

  Israël, au lieu de déposséder ces nations selon l’ordre que Dieu lui avait donné, a, au contraire, subi l’influence néfaste de leur corruption totale. Le prophète Elisée vivait à une époque où le mal avait déjà atteint le peuple d’Israël tout entier. Jéroboam, premier roi des 10 tribus séparées du royaume de Juda, y installa un veau d’or, des hauts lieux et des pseudo-sacrificateurs. Ainsi, le peuple fut incité à ne plus monter à Jérusalem pour apporter son offrande. Il y avait Béthel en remplacement. « Ce fut une occasion de péché », nous est-il rapporté dans 1 Rois 12:30. L’atmosphère était moralement polluée, comme au temps de Sodome et de Gomorrhe.

  C’est dans ce contexte qu’il nous faut situer I’histoire de ces moqueurs de Béthel. Il existait certainement une grande tension entre les « fils des prophètes » et les prêtres de Baal, surtout après l’enlèvement d’Elie vers le ciel, qui fit beaucoup de bruit parmi le peuple.

  Elisée, chauve, était l’objet de raillerie de ces adolescents. Il est intéressant de lire dans Lv. 21:5 et Dt. 14:1 qu’un sacrificateur ne devait pas se raser la tête, alors que les prêtres de Baal étaient tonsurés. Elisée n’était pas sacrificateur. Mais ces jeunes gens faisaient un rapprochement intentionnel entre lui et les prophètes de Baal pour le provoquer. Il ne serait pas surprenant qu ils aient crié : « Monte, chauve, tu ressembles à un prêtre de Baal monte et manifeste la puissance de ton Dieu, si tu en es capable ! »

  Ajoutons en passant que le mot « na’ar » veut dire « jeune » ou « adolescent », sans désigner une limite d’âge précise. Roboam, fils de Salomon, était « jeune » quand il reprit le royaume de son père. Pourtant il était âgé de 41 ans (2 Ch. 12:13 et 13:7). En revanche, Joseph avait 17 ans lorsque la Bible l’appelle « adolescent » (Gn. 37:2). Dans les deux cas le mot est le même.

  Sans doute, ces jeunes gens étaient-ils conscients de ce qu’ils faisaient. Il est probable qu’ils voulaient faire du mal à Elisée. Voulaient-ils même l’assassiner ? Il fallait que Dieu intervienne.

  Nous ne savons pas exactement dans quelle mesure ces adolescents furent châtiés. Les notes de la Bible C. I. Scofield sont intéressantes à ce sujet. Le verbe « baga » traduit par « déchirer » implique de sérieuses blessures, mais ne signifie pas nécessairement « tuer » ou « détruire ».

  L’anathème prononcé contre ces jeunes gens nous semble excessif. Percevoir les choses dans l’optique du Dieu d’amour et de justice est difficile.

  En effet, la Bible est pleine d’avertissements aboutissant irréversiblement au malheur pour qui se rebelle obstinément contre Dieu. Lisez les malédictions prononcées contre Ninive (Na. 1:2-8 et 3:1-10), contre Babylone (Es. 13:9 ; Ps. 137:9), contre Israël (Dt. 27:11-26). Il en est de même des « Psaumes d’imprécations » dont je citerai quelques-uns : Ps. 58, 68, 69, 79, 109, 139. Jérémie, par exemple, crie vengeance contre ses ennemis qui se révoltent contre l’Eternel (11:18-23 ; 18:19 19:9 20:6 28:16 ; 29:30-32; 36:30, etc.) Le Seigneur aussi avait prononcé des menaces contre les récalcitrants (Lc. 10:13; 9:5; 11:39-52 ; 17:1-2 22:22; 19:44). Le NT contient également des anathèmes (Gal. 1:8-9; 1 Co. 16:22; 2 Tm. 4:14; 1 Co. 5:3-5 ; 2 Co. 2:5-11 Tt. 3:10; 2 Jn 10; Ap. 6:10 ; 16:5-7; 18-20; 19:1-16). Et que de nombreuses autres paroles d’avertissement !

  Pourtant, Dieu dans sa nature ne se complaît pas du tout dans le châtiment (Dt. 28:63 ; Ez. 33:11 ; Mi. 7:18; Le 13:34 et 19:41-44). D’ailleurs, l’éthique de l’AT est d’aider son ennemi et de ne pas se réjouir de sa chute (Ex. 23:4; Lv. 19:17-18; Prov. 24:17-18 et 25:21-25).

  Dieu a manifesté son amour infini et sa justice à la Croix. Donc l’amour et la justice sont parfaitement conciliables pour Dieu, puisque ce sont là deux de ses qualités. Ces contradictions apparentes dans la Bible sont toujours difficiles à saisir, car elles sont à la fois claires comme du cristal et mystérieuses. Dieu, par exemple, est transcendant et immanent; il est un et tri-un ; il est Sainteté et Amour. Christ est Dieu parfait et homme parfait. Il y a la prédestination divine et la liberté humaine. Dieu aime infiniment le pécheur et hait le péché.

  La Bible est inspirée de Dieu et sans erreur. Nous devons donc prendre au sérieux l’avertissement qu’apportent ces jugements. Cela fait partie de l’Evangile prêché par Jésus et par tous les apôtres. Nous ne comprenons pas « tout le conseil de Dieu », mais cela nous incite à avoir de la compassion pour les pécheurs perdus. L’amour et la justice de Dieu sont deux facettes de sa gloire.

  Que le Seigneur nous aide, par la lecture de sa précieuse Parole, à toujours mieux Le connaître et à Lui donner toute la gloire.

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Le besoin d’un chemin Psaumes 143 : 8
Un nouveau chemin Hébreux 10 : 19-20
Un chemin bien fini 1 Pierre 3 : 18
Un chemin personnel Jean 14 : 16
Un chemin sûr Hébreux 7 : 25
Un chemin libre Hébreux 10 : 20-22
Un chemin béni Hébreux 4 : 14-16
Willi Ferrazzini Un chemin remarquable Jacques 4 : 8




  La cause de nos égarements dans notre vie de croyant, et des désor­dres dans l’église, c’est que Jésus n’est pas véritablement le Seigneur.
  C’était le problème des chrétiens de Corinthe. C’est pourquoi, dans la Première lettre aux Corinthiens plus que dans n’importe quelle autre épître, le Fils de Dieu y est présenté comme le Seigneur. Le mot « Seigneur » s’y trouve 69 fois.

  Une étude attentive du Nouveau Testament révèle que le titre complet de « Seigneur Jésus-Christ » n’est donné que lorsque l’auteur veut souligner la seigneurie de Christ, Il est remarquable que ce titre se trouve 6 fois dans les 10 premiers versets (v. 1, 2, 3, 7, 8, 9).

Définitions des mots Maître et Seigneur – lire Jean 13:13.

  Maître (gr. didaskalos), terme de respect par lequel on reconnaît le savoir de quelqu’un,
  Seigneur (gr. kurios), terme honorifique par lequel on reconnaît l’au­torité de quelqu’un, Dieu seul peut être appelé ainsi (Mt. 23:8).

Attention à la manière dont nous appelons le Seigneur.

  Il n’est pas convenable de s’adresser au Seigneur, ou de parler de lui, d’une manière familière qui manque de respect. La révérence nous convient devant la dignité de sa Personne.

  Dans les évangiles, seuls les possédés s’adressaient à lui en l’appe­lant Jésus, et encore avec un titre. Les disciples l’appelaient Seigneur. Dans les épîtres, il est appelé Jésus lorsque le Saint-Esprit veut faire ressortir son humanité ou souligner le contraste avec son exaltation.

Deux expressions à distinguer:

  « En Christ » (ou « dans le Christ» ou « en Jésus-Christ ») réfère à notre position céleste. Voyez:1 Cor. 1:2,4; 2 Cor. 5:17; Eph. 1:1 ; Phil. 1:1 ; Col. 1:2.

  «Dans le Seigneur » réfère à son autorité dans nos circonstances.
Voyez :1 Cor. 4:17, 7:39, 9:1, 11:11, 15:58, 16:19. Les deux expressions dans 1 Cor. 1:30, 31.

L’appellation «Seigneur» implique l’obéissance:
  « Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt. 7:21).
  « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6:46).
  Appeler Jésus-Christ, le Seigneur, ce n’est pas simplement attes­ter une croyance, mais reconnaître les droits de sa Personne et son autorité sur ma vie.

Dire: « oui Seigneur » et ne pas obéir, c’est se moquer (Mt. 21:28-31, 23:3).
Dire : « non Seigneur » est une contradiction dans les termes (Gen. 19:18 ; Act. 10:14).

L’obéissance au Seigneur doit provenir de notre amour pour Lui:

  Concernant l’obéissance qui provient de l’amour pour le Seigneur, voyez : Jn 14:23, 24; Rom. 6:17; Eph. 6:24.

  « Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème ! Maranatha » 1 Cor. 16:22, cp. 12:3 (anathème signifie maudit, voué à la des­truction. Maranatha est une expression araméenne qui veut dire : notre Seigneur vient !)


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Jésus-Christ n’est pas venu pour nous montrer le chemin, ni pour nous faire un chemin.

Il est venu pour être le chemin jusqu’à ce jour. Et pour tout l’avenir, Il sera toujours le Chemin !

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Il est le NOUVEAU CHEMIN, le vivant chemin       Héb. 10:19
Il est le CHEMIN au travers de la souffrance Héb. 10:19-20
Il est le CHEMIN pour aller au Père Eph. 2:18
Il est le CHEMIN du Salut Jean 10:9
Il est le CHEMIN de la Sainteté Héb. 9:8
Il est le CHEMIN qui nous est réservé Héb. 10:20
Il est le seul CHEMIN Jean 14:6

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Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : « Voici le chemin, marches-y » (Esaie 30:31).

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1 Jean 1:7: « Nous sommes mutuellement en communion ».

Ici, il y a plusieurs raisons capitales chez les croyants pour les faire se maintenir en communion les uns avec les autres :

Rom. 8:17

1. Tous sont nés du même PÈRE       Jean 1:13
2. Tous sont rachetés à un même grand PRIX 1 Cor. 6:20
3. Tous sont des membres du même CORPS Col. 1:18
4. Tous sont enseignés par le même ESPRIT Jean 16:13
5. Tous marchent sur la même VOIE 2 Cor. 5:7
6. Tous servent le même MAITRE Matth.. 23:8
7. Tous sont héritiers du même DIEU Rom. 8:17