PROMESSES
Qu’est-ce, en effet, que l’erreur ? La Bible peut-elle présenter des données approximatives et être néanmoins exempte d’erreurs ? Un écrivain du Nouveau Testament peut-il citer librement l’Ancien Testament et prétendre à l’inerrance en ce qui concerne le résultat du procédé ? Les écrivains sacrés peuvent-ils employer le langage des apparences sans risque d’erreur ? L’existence de différents récits d’un même événement n’implique-t-elle pas nécessairement l’erreur ?
IL ne fait aucun doute que l’Ecriture contient divers modes de pensées et d’expression, ce dont témoignent les approximations, les citations libres, l’emploi d’un langage souvent phénoménologique, ou encore les différents rapports d’un même fait. Si, comme nous l’avons vu, l’inerrance se définit comme « absence d’erreurs ». peut-elle vraiment s’appliquer au contenu de l’Ecriture ? Il va de soi que si cette définition s’accorde avec les enseignements de la Bible relatifs à sa propre inerrance, elle doit pouvoir prendre en compte tout le contenu de l’Ecriture.
Peut-être conviendrait-il d’insister sur l’aspect positif de l’inerrance, plutôt que sur son aspect négatif, ce qui donnerait au débat une dynamique nouvelle. Dire que la Bible ne contient pas d’erreurs, c’est dire en d’autres termes qu’elle est l’expression de la vérité. Cette nouvelle perspective nous autorise à considérer les données de l’Ecriture comme autant d’expressions de la vérité, qu’il s’agisse d’approximations, de citations libres, du langage des apparences, ou des variantes d’un même événement, à condition bien sûr qu’elles ne se contredisent pas. Si vous me disiez, par exemple, que les revenus de tel de nos amis s’élevaient l’an dernier à cinq cent mille francs, je pourrais émettre quelques doutes, ne pensant pas que notre ami fût aussi riche. Si vous insistiez, je devrais néanmoins accepter une réponse catégorique comme l’expression exacte de la vérité, même si l’information est approximative par rapport à sa déclaration d’impôts.
Je pourrais aussi affirmer, par exemple, que le lever du soleil sur le Grand Canyon est l’un des spectacles les plus grandioses que j’aie jamais vus. Si, en voyant votre étonnement, j’insistais en disant: « Oui, c’est la vérité », ma déclaration serait réellement l’expression de la vérité et cela malgré le recours au langage inexact de la phénoménologie – le soleil, en effet, ne se « lève » pas.
La Bible dit-elle qu’il ne faut pas mentir ? C’est en effet ce qu’elle déclare. Cette déclaration est-elle l’exacte expression de la vérité ? Sans aucun doute, et cela nonobstant la citation littérale que voici : « Ne mentez pas les uns aux autres » (Colossiens 3:9). La citation libre et la citation littérale sont des expressions équivalentes de la vérité.
Prenons un autre exemple. Ma femme me raconta un jour que l’un des soldats de la garde du palais de Buckingham s’était évanoui au moment de la relève à laquelle elle assistait. Or, le journal qui relata l’événement fit mention de trois soldats. Les deux récits étaient cependant aussi exacts l’un que l’autre, car ma femme n’avait pas prétendu que « un seulement des soldats s’était évanoui. Bien qu’il se fût agi des trois hommes, son attention s’était concentrée sur celui qui se trouvait à peu de distance d’elle, de sorte qu’elle n’avait pas mentionné les autres. Son rapport n’était donc pas inexact.
Enfin, si nous comparons le texte de 1 Corinthiens 10:8 avec celui de Nombres 25:9, nous apprenons – selon les Nombres – que la plaie a fait 24 ‘000 morts, tandis que l’Epître aux Corinthiens parle de 23’000 morts, mais en ajoutant « en un seul jour » -alors que la plaie a duré plusieurs jours.
Le rôle de l’Esprit-Saint est donc décisif en ce qui concerne les citations libres, car c’est sous son inspiration que l’écrivain du Nouveau Testament emprunte à l’Ancien. La citation revêt donc le même caractère d’autorité que le reste du texte auquel elle s’intègre, sans aucune contradiction. Le Saint-Esprit, auteur de l’Ancien et du Nouveau Testaments, a toute autorité; il peut légitimement conférer à telle ou telle citation une signification que le chrétien, en tant qu’interprète non inspiré, n’aurait peut-être jamais perçue. Le langage des apparences est d’un emploi très courant, et il est souvent plus expressif que le langage scientifique.
En ce qui concerne l’aveugle (Evangiles de Marc et de Luc), ou les aveugles (Evangile de Matthieu) ayant recouvré la vue, la diversité des rapports n’implique pas la contradiction, car ni Marc ni Luc n’affirment formellement qu’il n’y a pas eu d’autres guérisons.
Lorsqu’une discussion à propos de l’erreur s’engage sur le terrain de la philosophie, elle s’égare et fait abstraction de la réalité. Or, la plupart des gens admettent aisément que les données approximatives témoignent de la vérité au même titre que d’autres données scripturaires. La Bible est, par conséquent, exempte d’erreurs en ce qu’elle est tout entière et en détail l’expression de la vérité, sans qu’il soit possible de dissocier à aucun moment la pensée de la forme. Car, s’il n’en était pas ainsi, comment le Seigneur pourrait-il affirmer que l’homme vit de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4:4), surtout si cette parole doit être prise dans le contexte scripturaire suivant: « Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3:16) ?
* * *
- Edité par Promesses
Jadis visité et fertile !
Pourrais-tu vraiment oublier…
L’auguste nuit, quand près du Nil,
L’Egyptien jugé, effrayé,
Te laissa sortir de l’exil,
D’un sol, blessé et humilié.
Nuit sanglante et nuit d’épouvante !
Mitsraïm crie et se lamente.
Yahvé a parlé: nul n’échappe,
Car le Destructeur passe et frappe.
De Noph à Thèbes, tous sont mortels
Où sont ceux qui bravaient le ciel !
Salut sublime, mais douloureux !
Jacob ! tes pères étaient heureux
Quand Jah exprimait sa bonté,
Pour toi, bientôt l’obscurité !
Un temps d’angoisse et de douleur,
Où tu connaîtras la torpeur.
Mais Jah répandra sa faveur.
Ton cri montera de la terre
Au Fils éternel, ton Seigneur.
Puis, dans le pays de tes pères,
Tu béniras ton Rédempteur,
Le Messie que tu as percé.
- Edité par Filipczak Thomas
du Seigneur Jésus-Christ
QUELLE EST DONC NOTRE MISSION DE DISCIPLES ?
a) Notre bienheureuse espérance.
« Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais » (v. 21).
Notre Maître savait d’où Il était venu et où Il allait. Il était descendu du ciel (Jn 6.38) et Il s’en allait au ciel (Mc 16.19). Nous qui appartenons au Seigneur Jésus, nous pouvons dire, avec joie, chacun et chacune : « Je m’en vais ». Où ? Au ciel. Nous pouvons le dire autour de nous en engageant tous ceux que nous pouvons atteindre à venir avec nous (en se tournant vers le Sauveur). Nous ne sommes plus ici-bas que pour très peu de temps! Maranatha ! NOTRE SEIGNEUR VIENT! « Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (Hé. 10.37). Quel bonheur! Nous allons partir à la rencontre de notre Seigneur et Maître bien-aimé. Nous allons Le voir enfin et Le contempler face à face, et être avec Lui pour toujours. C’est là notre bienheureuse espérance.
Frères et soeurs en Christ, préparons-nous au départ. Comment pouvons-nous nous y préparer ? En mettant tout en ordre. Si nous avons fait tort à quelqu’un, réparons ce tort sans retard, si nous le pouvons. Si nous avons contracté une dette, remboursons-la au plus tôt. (En contractant une dette, nous avons commis un péché, car il est écrit : « Ne devez rien à personne », Ro. 13.8). « Quiconque a cette espérance en LUI (Celui qui va paraître à nos yeux) se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jn 3.3). Nous sommes sur le point de partir. Comme les hirondelles en automne se préparent à s’envoler vers des pays au climat plus doux, nous aussi, préparons-nous au départ. L’enlèvement de tous les rachetés de Christ va avoir lieu « en un instant, en un clin d’oeil » (1 Co. 15.52), et nous croyons que cet enlèvement est imminent.
Jésus pouvait ajouter: « Et vous me chercherez ». Quand notre Seigneur et Maître sera venu enlever tous ceux qui Lui appartiennent – Son Epouse chérie -les hommes pourront chercher les croyants. Tous les « vrais » chrétiens auront disparus. Personne ne pourra plus les trouver. « Le temps favorable », « le jour du salut » sera passé (2 Co. 6.2). La porte de la grâce sera fermée pour ceux qui n’auront pas voulu accepter l’Evangile de la grâce de Dieu. Ce sera trop tard pour eux. « Le maître de la maison aura fermé la porte » (lire à ce sujet Luc 13. 24-29). Voilà pourquoi Jésus leur dit encore: .« Et vous mourrez dans votre péché ». Tous ceux qui n’auront pas mis leur confiance dans le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, mourront dans leur péché. Ils n’auront pas de seconde occasion. « Leur péché » est ici au singulier. Pourquoi ? Quel est ce péché ? L’incrédulité ? : « Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie » (Jn 3.36 b). « Le consolateur… convaincra le monde… en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi » (Jn 16.8-9). Le péché pour lequel il n’y a pas de pardon, c’est de refuser de croire au Fils de Dieu, refuser de mettre en Lui sa confiance. Ainsi nous pouvons dire avec tristesse à ceux qui persistent dans l’incrédulité: « Nous allons partir au ciel, mais vous ne pouvez venir où nous allons ».
b) NOTRE PATRIE
« Vous êtes d’en-bas ; moi, je suis d’en-haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde » (v. 23).
Frères et soeurs bien-aimés, ne l’oublions jamais. Nous sommes sur la terre « des étrangers et des voyageurs » en route vers la maison du Père. Notre patrie, c’est le Ciel! « Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Ph. 3.20-21).
« Etrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Hé. 1,1.13-16).
« Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme »(1 Pi. 2.11).
Les enfants de Dieu sont d’en-haut. Les enfants du diable sont d’en-bas. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3.1).
Ceux qui appartiennent au Seigneur ne sont plus de ce monde. Jésus a pu dire à Son Père: « Je leur ai donné ta parole: et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jn 17.14-17).
c) NOTRE AVERTISSEMENT AU MONDE
Notre Maître et Seigneur parlait avec autorité et courage aux pharisiens afin de les avertir: « Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis (votre Messie, le Christ, votre Sauveur), vous mourrez dans vos péchés » (v. 24). Nous aussi, nous avons à avertir ceux qui nous entourent. S’ils ne croient pas au Seigneur Jésus, ils mourront dans leurs péchés. Il y a deux façons de mourir :
1) Mourir dans ses péchés: c’est une irréparable catastrophe !
2) Mourir dans le Seigneur: c’est être bienheureux. « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent » (Ap. 14.13).
Soyons donc sur la terre semblables à des sentinelles, avertissant les hommes. « Et toi, fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle… Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part » (Ez. 33.7).
d) NOTRE MESSAGE AU MONDE
« Ce que j’ai entendu de lui (de Celui qui m’a envoyé), je le dis au monde » (v. 26). « Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné » (v. 28).
Voilà ce que faisait et disait notre Maître et Seigneur! Nous aussi, parce que nous sommes unis à Christ, nous voulons annoncer la Parole de Dieu et rien d’autre, toute la Parole de Dieu. Nous prêchons Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié, Jésus ressuscité, Jésus vivant aux siècles des siècles et qui revient bientôt !
e) NOTRE TRAVAIL DANS LE MONDE
Jésus pouvait dire: « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jn 5.30). Il était parfaitement dépendant de Son Père. En tout temps, en tout lieu, toujours, Il faisait la volonté de Celui qui l’avait envoyé.
Nous aussi, chaque matin, écoutons avec grande attention la voix de notre Père céleste, par le moyen de la lecture assidue et sérieuse de Sa Parole, afin de connaître et ensuite d’accomplir « les bonnes oeuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions » (Ep. 2.10). Demeurons donc à l’écoute de Sa volonté.
f) NOTRE BONHEUR SUR LA TERRE
Jésus disait encore: « Celui qui m’a envoyé est avec moi: il ne m’a pas laissé seul » (v. 29 a).
Il a toujours goûté la présence de Son Père. Entre le Père et le Fils, il y avait une communion parfaite. Jésus ici-bas ne fut jamais seul, sauf une fois, sur la croix, pendant les trois heures de ténèbres (les heures de l’expiation). Alors Jésus fut seul et cria : « Mon Dieu! Mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt. 27.46). Comme l’exprime un cantique :
« Tu fus seul sur la croix, buvant la coupe amère,Sans qu’un creur vint répondre à ton cri douloureux! ».
Nous aussi, si nous sommes de vrais disciples du Seigneur Jésus, et marchons ici-bas comme Lui-même a marché, nous goûtons la présence divine. Quelle force ! Quelle joie ! Quelle consolation !
Non, jamais tout seulJésus, mon Sauveur, me garde :
Je ne suis jamais tout seul !
g) NOTRE OBÉISSANCE
« Il ne m’a pas laissé tout seul, parce que je faisais toujours ce qui lui est agréable » (v. 29 b).
Jésus, notre Modèle, a toujours été obéissant, faisant toujours ce qui était agréable à Son Père. Nous voulons, nous aussi, faire toujours ce qui est agréable à notre Père céleste. Car la joie de la présence divine est liée à notre obéissance.
IV) CONDITIONS A REMPLIR POUR ETRE UN VRAI DISCIPLE DU SEIGNEUR JESUS-CHRIST
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Phil. 2:5).* a) Tout vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ a les mêmes sentiments que ceux qui étaient en Christ ici-bas.
Quels étaient donc ces sentiments ? Lisons ensemble Philippiens 2:5-9 : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur (une meilleure traduction dit: une forme d’esclave), en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ».
Notre Seigneur et Maître s’est dépouillé Lui-même, s’est humilié Lui-même, et a été obéissant jusqu’à la mort de la croix! Voilà les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Voilà comment Il a marché ici-bas. « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jn 2:6).* b) Nul ne peut servir deux maîtres.
« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Mt. 6:24).
Mammon est un mot araméen qui signifie la richesse, ici personnifiée comme une divinité. Il nous convient donc de choisir le bon Maître et de faire la prière de l’auteur du psaume 119 :
« INCLINE MON COEUR VERS TES PRECEPTES,ET NON VERS LE GAIN ! » (Psaume 119:36).
Nous avons tous besoin, aujourd’hui plus que jamais, de prendre plus de temps, chaque jour, pour lire, méditer, étudier avec soin la sainte Parole de Dieu.
« C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? …Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:25, 26 et 31-34).
* c) Ne vous amassez pas des trésors sur la terre.
« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Matthieu 6:19-21).
Posons-nous honnêtement la question: « Où est notre trésor ? Ici-bas ou dans le ciel ? ».
Notre Maître et Seigneur ici-bas a été le Pauvre par excellence. Il n’avait pas un lieu pour reposer sa tête (voir Matthieu 8:20). Il n’avait pas même un sou sur Lui (voir Marc 12:15). C’est volontairement qu’Il a vécu dans la pauvreté, Lui, le Créateur et le Possesseur des cieux et de la terre! « Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9).
Ressemblons-nous à notre Maître ? Il est écrit: « Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » (1 Tim. 6:8).
* d) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ AIME SON MAITRE PAR DESSUS TOUT.
« De grandes foules faisaient route avec Jésus » (Luc 14:25). Et on le voit se retourner pour leur parler. Dans le monde actuel, il y a des millions et des millions de gens qui se disent « chrétiens »… mais parmi ces multitudes combien y en a-t-il qui sont de vrais disciples du Seigneur Jésus-Christ ? Voyez Jésus marchant et suivi par des foules considérables. Il se retourne pour leur parler. Et que dit-il ? « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14:26). Que signifie donc ce dernier texte ? Il nous apprend simplement que, si quelqu’un est empêché de devenir disciple de Christ y compris par ses propres parents, cet obstacle devient aussitôt haïssable. Ailleurs nous lisons: « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:37).
Nous le répétons: Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ AIME SON MAITRE PAR DESSUS TOUT. Il fait tout pour l’amour du Seigneur Jésus. Il ne tient même pas à sa propre vie, comme l’apôtre Paul – qui était un vrai disciple -pouvait le dire: « Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Ac. 20:24).
* e) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ porte chaque jour sa croix.
On entend parfois quelqu’un dire: « Ma croix est lourde, mais je suis décidé à la porter avec courage ». C’est une erreur de parler ainsi. Savez-vous pourquoi ? Parce que la Bible ne parle jamais d’aucun problème, d’aucune peine, d’aucune épreuve comme d’une croix que nous aurions à porter.
En quelque point de la Bible qu’apparaisse l’injonction de porter sa croix, celle-ci se rapporte à la mort au péché (Romains 6:2), à la mort à soi-même (Galates 2:20) et à la mort au monde (Galates 6:14).
Voici q’uatre textes qui forment une progression :
Tout d’abord: PRENDRE SA CROIX (Matthieu 10:38).Ensuite: SE CHARGER DE SA CROIX (Matthieu 16:24)
Puis: PORTER SA CROIX (Luc 14:27)
Enfin: LA PORTER CHAQUE JOUR (Luc 9:23)
Premièrement, il faut prendre sa croix: elle est à terre.
Ensuite, volontairement s’en charger en la plaçant sur son dos.
Puis: porter sa croix.
Enfin: la porter chaque jour.
Au temps de Christ, quand on voyait un homme portant sa croix jusqu’au lieu du supplice, on pouvait dire de lui: Il en a fini avec la vie ! Donc, porter chaque jour sa croix, c’est porter le signe distinctif des condamnés à mort. Autrement dit, c’est montrer qu’on en a fini avec les plaisirs du monde, qu’on a fait abandon de sa volonté personnelle. A vue humaine, cela revient à perdre sa vie. Non ! affirme le Maître, c’est la seule manière de la gagner » :
« Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8:35). (La version Darby précise: « perdre sa propre vie pour l’amour de moi » -c’est là le motif essentiel et le grand secret qui permet au chrétien -au vrai disciple du Seigneur- d’accepter la mort au péché, la mort à lui-même et la mort au monde).
« PORTANT TOUJOURS AVEC NOUS DANS NOTRE CORPS LA MORT DE JESUS, AFIN QUE LA VIE DE JESUS SOIT AUSSI MANIFESTEE DANS NOTRE CORPS » (2 Corinthiens 4:10).
« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » ( 2 Cor. 5:14, 15).
Remarque: Qu’est-ce que marcher en ennemi de la croix de Christ ?
L’apôtre Paul pouvait pleurer en pensant à ceux qui marchent en ennemis de la croix de Christ. Qu’écrivait-il à leur sujet ?
« Ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Philippiens 3:18, 19). Ailleurs, le même apôtre écrivait: « Affectionnez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3:2).
* f) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ suit son Maître.
« Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:27). Jésus dit à Pierre et nous dit à tous :
« TOI, SUIS-MOI » (Jean 21 :22).Suivre notre Maître aujourd’hui, c’est mettre nos pieds dans l’empreinte de Ses pas. Christ nous a laissé un exemple, afin que nous suivions Ses traces. (Voir I Pierre 2:21).
Mais, avant de se mettre en route, il faut calculer la dépense. « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ? » (Luc 14:28-30).
L’ennemi est puissant. Insensé celui qui se mettrait en route sans avoir calculé la dépense. Celle-ci est grande, car il s’agit de renoncer à tout ce qu’on possède.
* g) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ renonce à tout ce qu’il possède.
« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14:33).
L’apôtre Paul a été un vrai disciple du Seigneur. Ecoutons-le : « Ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ » (Philippiens 3:7, 8).
- Edité par Couleru Jean Raymond
« Aider ceux qui débutent dans la vie éternelle »
Adaptation résumée de
2e DISCIPLINE: LA PAROLE DE DIEU
L’importance de la Parole de Dieu
Quand il fut tenté au désert, Jésus fit fuir le diable avec ces paroles: « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mat. 4:4).
Si, encore jeune, tu arrives à connaître Dieu profondément, par Sa Parole. ta vie ira dès le départ dans la bonne direction.
D’où vient la Bible ?
La Bible affirme qu’elle est la Parole de Dieu, d’un bout à l’autre (II Tim. 3:16). Dieu a mis au moins 2000 ans pour la créer. Elle est composée de 66 livres écrits par une quarantaine d’auteurs, tous très différents : rois, philosophes, poètes, paysans, hommes d’état, pêcheurs, nomades, prêtres; pourtant, la Bible est une unité comparable à celle qu’a le corps humain: tout en étant composée de beaucoup d’éléments, elle forme un tout inspiré et contrôlé par la seule intelligence de Dieu. Si l’on prend par exemple la première page de la Genèse, l’énumération des faits correspond exactement aux conclusions fondamentales de la science actuelle, autant dans l’évolution des faits que pour leur ordre.
La Bible répond au plus profond besoin de l’homme dans tous les pays et dans chaque génération, parce qu’elle est la Parole de Dieu. Quand nous lisons la Bible, elle pénètre au fond de notre coeur, et elle a la puissance de nous transformer à l’image de Dieu.
La lecture de la Parole de Dieu
Je fais une distinction entre lecture et étude. On ne peut pas étudier sérieusement la Bible avant de l’avoir lue en entier. Il faut avoir lu la Bible en entier plusieurs fois pour en avoir une vue d’ensemble. C’est un livre qu’on peut lire et relire toute sa vie sans se lasser.
Dans ma première lecture de la Bible. il y avait bien des choses que je ne comprenais pas; certains passages m’ont étonné. même choqué. Je les remettais à Dieu et je continuais à lire. A la 2e et à la 3e lecture, beaucoup de ces difficultés disparaissaient. Chaque année, des idées que je ne comprenais pas avant devenaient claires, lumineuses. Je n’ai jamais rencontré une personne qui regrettait d’avoir cherché Dieu et lu la Bible de cette manière.
Pourquoi lire la Bible ?
Lis la Bible pour en jouir: c’est une histoire merveilleuse, le récit de la recherche de l’homme par son Créateur. Je dirais même que la Bible est une lettre d’amour que Dieu t’adresse à toi personnellement. Découvre Dieu chaque jour: son Esprit veut te révéler la face de celui qui a créé le miracle de l’amour, le visage d’un enfant, le soleil, la vie… Vas à la recherche du paysage fantastique de son royaume.
Lis la Bible pour connaître Dieu
La Bible, c’est le chemin qui mène à Dieu, car c’est par la Bible que nous connaissons Jésus. Si tu lis la Bible en criant à Dieu de se révéler, elle deviendra le miroir dans lequel tu verras la face de Dieu.Lis la Bible pour maintenir ta vie de prière
La prière et la Parole de Dieu vont ensemble. Plus nous écoutons ce que Dieu veut nous dire, plus notre prière devient profonde et pleine de foi. Celui qui néglige la Bible voit sa vie de prière faiblir, puis mourir. Ecoutons bien Dieu.Lis la Bible pour nourrir ton âme Ton corps a besoin d’être nourri régulièrement. Ton âme a autant besoin de se nourrir de la Parole de Dieu. Ne prive pas ton âme de son pain quotidien.
Lis la Bible pour fortifier ta foi « La foi vient… de la Parole de Christ » (Rom. 10:17). Si tu veux que Dieu développe ta foi, il faut que tu puises profondément à la source de la foi: la Parole de Dieu.
La meilleur façon de lire la Bible
Lis la Bible avec prière: « L’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on les discerne » (I Cor. 2:14). Il faut demander à Dieu chaque fois son aide pour comprendre son message. Dieu accordera toujours son aide à celui qui s’approche de Lui dans un esprit d’honnêteté, d’humilité et de foi.
- Lis la Bible chaque jour
Dieu dit à Josué: « Que ce Livre de la Loi ne s’éloigne point de ta bouche… médite-le jour et nuit… » (Jos. 1 :8-9).
« Heureux J’homme qui… médite la loi de l’Eternel jour et nuit; il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau; tout ce qu’il fait lui réussit. »
Lis toute la Bible: Toutes les fausses doctrines sont basées sur des passages qu’on a arrachés du reste de la Bible. De cette façon, on peut faire dire n’importe quoi à un verset biblique. C’est ce que Satan a fait quand il a tenté Jésus dans le désert. Jésus dit que « l’homme vivra de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Si nous lisons l’Ecriture toute entière, l’Esprit de Dieu peut nous enseigner toutes choses, comme Jésus nous l’a promis (Jn 16:13). Chaque jour, il peut nous corriger, nous éclairer, nous ramener dans la vérité.
Lis la Bible en commençant par le Nouveau Testament
Le NT contient les paroles de Jésus. C’est Jésus lui-même qui nous dit de commencer par les choses qu’il nous a enseignées (Mat. 28: 20), c’est-à-dire les 4 évangiles. Je te conseille donc de lire 2 ou 3 fois le NT en entier avant de commencer l’Ancien Testament.Lis ensuite les 2 Testaments ensemble: commence par la Genèse et par Matthieu et lis chaque jour dans les deux. Ils se complètent et sont tous les deux nécessaires.
Lis la Bible consécutivement (de façon ordonnée)
Si je lis un livre en commençant à la page 179, pour lire demain à la page 3, puis après à la page 65 et ensuite à la page 200, je ne connaîtrai jamais bien ce livre. Beaucoup de chrétiens lisent la Bible de cette manière. Il y a dans la Bible un ordre chronologique (dans le temps), mais il y a aussi un ordre spirituel. Elle commence par la création de l’homme et aboutit au grand jour du jugement et à la nouvelle création. Si on comprend le tout, on saura aussi interpréter correctement les détails.Il faut te fixer un but
Je te conseille d’abord de lire le NT en entier.
Si tu lis en moyenne 3 chapitres par jour, tu auras lu le NT entier en 3 mois. Puis relis le NT encore une fois. Ainsi, en 6 mois tu auras lu tout le NT 2 fois. Tu sauras répondre à une foule de questions.Le 2e but: la Bible en un an :
En lisant 3 ou 4 chapitres par jour, 2-3 dans l’AT et 1 dans le NT, tu peux lire la Bible entière en un an. Si tu ne lis pas aussi vite, il te sera difficile d’avoir une vue d’ensemble de toute la Bible. Et c’est cette vue d’ensemble qu’il te faut pour comprendre le vrai sens de l’Ecriture.
Moi-même, je commence chaque année la Bible par la Genèse et par Matthieu en même temps et je lis ainsi dans les deux Testaments chaque jour. Certains de mes amis préfèrent « diviser » la Bible en trois parties; ils la lisent de façon suivie en commençant par la Genèse, par Job et par Matthieu tout à la fois. Cette méthode permet davantage de variété dans la lecture quotidienne.
Est-ce trop difficile ?
Je sais que c’est difficile, et que c’est même humainement impossible. Satan fera tout pour t’empêcher de connaître la Parole de Dieu. Mais quand on aime quelqu’un, on se débrouille pour retrouver la personne qu’on aime et pour lui parler. Si tu aimes Dieu, tu trouveras aussi, d’une manière ou d’une autre, du temps pour l’écouter et lui parler.Demande à Dieu de te fixer lui-même un but
Dieu sait de quoi tu as besoin et de quoi tu es capable, et c’est Lui qui décide de l’emploi de ton temps. Il est ton Père. Il cherche ton véritable bonheur. Tu es libre. Mais tu n’as qu’une seule vie et elle passe très vite.
Rachète donc le temps.
Pour ceux qui n’y arrivent pas seuls: les notes bibliques de la Ligue pour la Lecture de la Bible sont une bonne aide pour commencer. Mais pour aller loin, il faut plus que cela, et rien ne peut remplacer la lecture consécutive de l’Ecriture.
Calcule un peu !
Si tu commences à lire la Bible à 20 ans et si tu la lis en 5 ans, quand tu auras 25 ans, tu ne l’auras lue qu’une fois, à 30 ans 2 fois seulement… A l’âge de 40 ans, tu es appelé à porter tout le fardeau du monde, de la famille et de l’Eglise. Mais tu n’auras lu la Bible que 4 fois; tu seras encore un adolescent spirituel, peut-être même retardé.
Mais si tu lis la Bible entière une fois par an, cela veut dire qu’à 30 ans, tu l’auras lue 10 fois, tu connaîtras la pensée de Dieu. A 40 ans, tu auras lu la Bible une vingtaine de fois. Tu auras un message pour la jeunesse et pour tes enfants, tu seras un pilier de l’Eglise. Oh mon frère, oh ma soeur, je veux que Dieu fasse de toi un homme de Dieu! Dans l’éternité, tu ne cesseras pas de bénir Dieu pour cela.
L’ETUDE DE LA BIBLE
Quand tu auras lu la Bible en entier plusieurs fois et que tu auras une véritable connaissance du texte, alors tu pourras l’étudier plus en profondeur.
Le but de la lecture, c’est de se familiariser avec tout le texte. L’étude doit avoir comme but de comprendre le texte, et cela, c’est le travail d’une vie.
C’est l’Esprit qui éclaire notre intelligence. Il faut donc lire et étudier la Parole de Dieu avec prière et avec une grande humilité, car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (I Pi. 5:5). Il faut se laisser corriger par la Parole de Dieu. « Celui qui rejette la correction méprise son âme, mais celui qui écoute la réprimande acquiert l’intelligence » (Prov. 10:17; 12:1, 15; 13:1…)
Quelques suggestions pratiques :
Il est bon de souligner dans ta Bible les passages par lesquels Dieu t’a parlé. Cela t’aidera à les retrouver plus facilement par la suite, mais aussi cela les fixera dans ta mémoire.
- Il te faudra très bientôt une bonne Bible, de préférence avec de grosses marges où tu pourras inscrire des notes.
Après avoir lu la Bible 2 ou 3 fois, tu commenceras à sentir le besoin de classifier tes découvertes. La Bible parle de beaucoup de sujets. Personnellement, je souligne avec un crayon les passages qui me semblent importants, là où Dieu me « parle » de façon particulière. J’utilise même plusieurs couleurs lorsque cela est possible, pour distinguer les différents thèmes les uns des autres. Mais tout le monde ne peut pas faire cela.
Pour cette raison, j’ai inventé un système de symboles et de lettres initiales à placer dans la marge. Cela me permet de grouper les différents passages parlant soit d’un certain péché, soit d’un aspect du retour de Christ et ainsi de suite. Par exemple, dans la marge en face de chaque mention du péché de la langue, je mets un L. Le péché de la colère peut être symbolisé par la lettre C. Le retour de Christ peut être indiqué par les initiales AC dans la marge.
Voici les avantages d’un tel système :
- tu peux rapidement bâtir une connaissance équilibrée et complète de tout ce que Dieu dit sur les diverses questions qui t’intéressent ou qui te semblent importantes
- au premier coup d’oeil, tu peux retrouver n’importe quel passage de la Bible
- tu auras de plus en plus de matière d’étude et de prédication.
Une Bible bien annotée devient un trésor sans prix et un instrument de travail indispensable dans le témoignage et dans la vie de tous les jours. Mais au bout de quelque temps, il y aura trop de notes dans ta Bible. Je te conseille d’en prendre une nouvelle et de recommencer la lecture en partant de zéro. Cela permet à Dieu de t’apporter des révélations toutes neuves.
Il te faudra, dès le début, 2 carnets ou cahiers :
le premier pour inscrire chaque nouvelle chose que Dieu te révèle. Si tu n’écris pas ces révélations, tu les oublieras très vite. Mais si tu les mets clairement par écrit, elles seront gravées dans ton âme et feront partie de toi-même.
Un deuxième carnet serait nécessaire pour noter les références classifiées: aujourd’hui, en lisant la Bible, tu as peut-être été frappé par un verset sur la prière de la foi. L’Esprit de Dieu t’a aussi rappelé 2 autres versets sur le même sujet. Tu peux alors ouvrir une page avec le titre « prière de la foi » et inscrire en-dessous les références des 3 versets. Une autre fois, tu ouvriras une autre page sur un autre sujet qui t’aura frappé, par exemple « retour de Christ ». Tous ces passages feront partie de ta pensée, de ce que tu as vécu.
Il y a 2 avantages à ce système de classement :
les annotations dans la Bible et les références classifiées te permettront de connaître tout ce que la Bible enseigne,
au bout de quelques années, tu auras un instrument de travail spirituel puissant dans tes mains. Si un jour on te demande de prêcher, de témoigner ou de diriger une étude biblique, tu auras toute une matière à ta disposition. Tu te mets à genoux, tu cries à Dieu, Dieu te donne comme sujet, disons la prière de la foi; tu revois les passages qui t’ont parlé et tu choisis un passage-clé. Puis dans ta prédication tu lis ton passage principal et tu enfonces la vérité avec tous les textes qui sortent tout brûlants de ton âme. C’est ton coeur qui parle; ou plutôt, c’est Dieu qui parle en toi. Le monde a besoin d’entendre cette voix.
Moi-même, après avoir lu la Bible pendant un an ou deux, j’ai découvert que beaucoup de passages que j’avais soulignés, annotés étaient incrustés dans ma pensée et qu’ils imprégnaient mon âme. J’ai senti que Dieu pensait au-travers de mon cerveau. Toute la journée, mon âme était pénétrée par la lumière de sa face. L’Esprit de Dieu bâtissait dans mon esprit une véritable connaissance en profondeur, une conception de Christ qui transformait ma vie.
- Edité par Shallis Ralph
Ayons le courage :
1. | D’obéir comme Abraham | Gen. 12:4; Hébr. 11:8 |
2. | De souffrir comme Moïse | Hébreux 11:25 |
3. | De fuir comme Joseph | Genèse 39:12 |
4. | De tenir ferme comme Elie | I Rois 17:1 |
5. | De persévérer comme Daniel | Daniel 6:10 |
6. | De s’aventurer comme Pierre | Matthieu 14:28-29 |
7. | De témoigner comme Paul | Actes 26:22-23 |
- Edité par Ferazzini Willy
Ils peuvent être visibles ou invisibles. ils sont:
1. | Parmi les lions | Psaume 57:4 |
2. | Parmi les épines | Cant. des Cant. 2:2 |
3. | Parmi les scorpions | Ezéchiel 2:6 |
4. | Parmi les loups | Luc 10:3 |
5. | Parmi l’ivraie et le froment | Matthieu 13:30 |
6. | Parmi les armées célestes | 2 Rois 6:17 |
7. | Environné par le Seigneur Lui-même. | Psaume 125:2 |
- Edité par Ferazzini Willy
Jean chapitre 17
1. | Qu’ils soient gardés, préservés en Son Nom. | Verset 11 |
2. | Qu’ils aient en eux ma joie parfaite. | Verset 13 |
3. | Qu’ils puissent avoir ta Parole de Vérité, être sanctifiés. | Verset 17-19 |
4. | Qu’ils soient un, comme Toi Père tu es en Moi et comme je suis en Toi. | Verset 21-22 |
5. | Qu’ils soient en bénédiction aux autres. | Verset 20 |
6. | Que l’Amour dont tu m’as aimé soit en eux. | Verset 26 |
7. | Qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée. | Verset 24 |
- Edité par Ferazzini Willy
PARABOLES
Mt. 13 49/50Lorsque l’on considère ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux et essayons d’en tirer une comparaison avec la Parole de Dieu, nous découvrons, dans ses lignes, une promesse de réconfort et de courage. C’est une « bonne nouvelle » que celle d’un royaume de justice, d’amour qui n’aura pas de fin, un royaume éternel. Le message du « Royaume des cieux » nous attire, nous parle et attend de nous une réponse.
La parabole du filet est parallèle à celle de l’ivraie et du bon grain. Dans celle-ci, il n’était pas possible, pendant toute la période de croissance, de discerner le bon grain de l’ivraie. Là de même, il n’est pas possible de faire un choix entre le bon poisson et le mauvais jusqu’au moment où il est déversé sur la rive.
C’est ainsi que le croyant continue à vivre aux côtés de l’incroyant, et cela a été valable dès le début et tout au long de notre époque de christianisme jusqu’à son dénouement final.
Dans les deux scènes, l’ivraie et le filet, le sort des personnes considérées est semblable.
Voici deux extraits de la Parole :
A. « Or. comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront dans le royaume de leur Père »Mt. 13:40-43).
B. « Quand le filet est rempli, les pêcheurs le tirent, et après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Mt. 13:48-50).
Dans les deux récits, le jugement de ceux « qui font des scandales, qui commettent l’iniquité, des méchants » est fixé « à la fin du monde », c’est-à-dire à la fin de notre époque, ou de notre civilisation, à la fin de l’humanité (voir Apocalypse ch. 20 et 21).
« Les anges viendront ». En effet, ce ne sont pas des hommes, mais des anges à qui est réservée cette charge. Ce sont des serviteurs de l’Eternel qui descendent et montent des cieux à la terre, attentifs à leur service de grâce, d’aide et de soutien.
Les paraboles sont autant de prophéties, de facettes d’un verre à huit côtés. Elles forment un ensemble, et c’est cet ensemble qu’il convient de considérer. Tant que Jésus n’a pas été envoyé pour rassembler ses élus, il est valable pour nous instruire.
Certes, il y a des églises qui disparaissent, mais tous les jours il s’en crée de nouvelles.
Le Semeur sème encore ; ses ouvriers parlent, annoncent le salut. Des hommes trouvent le chemin de la grâce. du pardon. Les bénédictions et les joies s’ajoutent aux chants d’allégresse.
Mais l’ennemi sème aussi sans arrêt son ivraie, ses mensonges, ses tromperies.
Tout chrétien averti doit veiller à sa parole, à sa marche et faire les bonnes oeuvres placées sur son chemin. Car il est un fils du royaume.
« C’est pourquoi, dit la Parole. tout scribe (tout chrétien) instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (Mt. 13:52).
- Edité par Guignard René H.
Augustin – 4e et Se siècles | |
le chrétien | L’orateur, quand les choses qu’il traite sont justes, saintes et édifiantes (car il n’en doit pas dire d’autres), s’attachera à parler clairement et à se faire écouter avec plaisir et docilité; mais il doit aussi se bien persuader que, pour y réussir autant qu’il en est capable, il faut plus recourir à Dieu par la prière qu’aux talents de l’éloquence (facilité de s’exprimer, de parler). |
le suppliant | Alors, gémissant aux pieds du Seigneur pour lui-même et pour ceux qui l’entendent, il n’exercera le ministère de prédicateur qu’après avoir fait celui de suppliant (priant avec une insistance humble et soumise). |
la prière l’Esprit |
L’heure de parler étant venue, avant de proférer une parole, qu’il élève à Dieu son âme assoiffée pour répandre ensuite ce qu’il a reçu, et faire part aux autres des biens dont il est rempli. Car, quoiqu’on puisse parler avec abondance et variété sur ce qui regarde la foi et la charité, quand on a étudié ces matières, qui peut savoir ce qui convient à 1’instant présent, mieux que CELUI qui sonde tous les coeurs ? Et qui peut faire que nous disions ce qu’il faut dire et comme il le faut, sinon CELUI entre les mains duquel sont toutes nos paroles, aussi bien que nous-mêmes ? |
l’étudiant | C’est pourquoi, quiconque veut savoir et veut instruire doit apprendre tout ce qui peut être enseigné, et tâcher d’acquérir le talent de l’enseignement autant qu’il est nécessaire à un ministre de l’église. |
la soumission à l’Esprit-Saint | Mais, au moment où il va parler, il doit se souvenir que rien ne convient mieux à un esprit – d’ailleurs bien disposé – que ce conseil du Sauveur : « Ne pensez ni à ce que vous devez dire, ni à la manière de l’exprimer. Cela vous sera donné dans le moment ce que vous aurez à dire ». |
- Edité par Augustin
Il est écrit dans la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Le chrétien comprend et accepte cette affirmation. Elle répond à une pensée profonde (Ecclésiaste 3: 11 ). Qu’un point de départ existe, qu’une force supérieure ait conçu, créé l’univers qui nous porte et nous entoure, lui semble parfaitement raisonnable.
Quelquefois, il aimerait en savoir davantage, il aimerait avoir une idée de ce qui peut s’être passé AVANT cette création. En effet, la Bible nous apprend que l’ETRE divin dont il nous est parlé, que ce Dieu auquel nous sommes invités à croire, porte le nom de: ETERNEL. « L’Eternel… voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération. »
Ceci nous permet de poser une question: y a-t-il eu avant le commencement dont il est parlé ci-dessus d’autres créations, d’autres créatures, d’autres mondes ?
Seule la Bible peut nous donner quelques renseignements. Mais ils sont rares.
« Avant que tu aies formé la terre et l’univers, d’éternité en éternité, tu es Dieu » (Ps. 90:2).
Dieu entouré de ses archanges, de ses anges, de ses anciens, ses serviteurs, était là, comme il l’est aujourd’hui (lisez Job 1 :7 et 38: 1- 7 ; Ps. 89:7).
Dans une de ces périodes, de ces époques, pour ne pas employer le mot de temps, très probablement avant le commencement dont il est parlé en ces premiers versets de la Bib,le, est survenu un accident, un événement exceptionnel, un ange de haut rang se révolta contre Dieu, contre son Créateur! Il est parlé de cela dans les versets de : Esaïe 14:12-17 et d’Ezéchiel 28:1-19. Peut-être y reviendrons-nous plus tard. Le Mal était là.
Nous citerons maintenant quelques versets qui concernent les cieux et la terre, les cieux que nous voyons, la terre sur laquelle nous marchons.
Esaie 40:21 : « Ne le savez-vous pas ? Ne l’avez-vous pas appris ? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ? C’est Lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre. Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles. Il étend les cieux comme une étoffe légère. Il la déploie comme une tente pour en faire sa demeure ».
Esaïe 48:13: « Ma main (celle de l’Eternel) a fondé la terre, Ma main droite a étendu les cieux; Je les appelle, et aussitôt ils se présentent ».
Ps. 102:26: « Mon Dieu… Toi dont les années durent éternellement, tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras. Ils s’useront tous comme un vêtement; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais Toi, tu restes le même et tes années ne finiront point ».
Prov. 3:19: « C’est par la sagesse que l’Eternel a fondé la terre, C’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux ».
Jean 17:24 : « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donné soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ».
Ephésiens 1 :4 : « En Lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant Lui ».
I Pierre 1 :20 : « Vous avez été rachetés.., par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde ; il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous ».
Dieu créa… Dieu était présent, de toujours. Comme le donne l’épître aux Romains, ses perfections invisibles, sa puissance éternelle et sa divinité sont démontrées par LE FAIT DE LA CREATION.
L’Eternel-Dieu créa les cieux… Ainsi dans un temps qui n’est pas comparable au nôtre, dans des époques, des périodes, (aiôn) que nous ne saisissons pas, Dieu a oeuvré, régné: il créa les cieux. Créa-t-il les cieux en fonction de la terre, à cause de la terre qu’il allait créer à son tour ? A la lecture de quelques-uns des versets ci-dessus, nous pouvons l’admettre. Nous y reviendrons plus tard.
« Toi dont les années durent éternellement, tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains », Ainsi, avant que Dieu eut créé notre univers, Il était présent. Il commandait, prévoyait, préparait. Sagesse, intelligence étaient siennes. Toute l’oeuvre à venir était devant ses yeux.
- Edité par Guignard René H.
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