PROMESSES

« Aider ceux qui débutent dans la vie éternelle »


Adaptation résumée de

(suite)

TROISIÈME CONDITION DE LA PLÉNITUDE

« Marchez par l’Esprit » (Gal. 5 : 16).

On peut le résumer en un seul mot: la foi. « Marcher par l’Esprit », c’est croire en Christ. « Marcher », c’est aller de l’avant à contre-courant de ce monde qui est comme un fleuve qui nous emporte. Sans l’intervention de l’Esprit de Dieu, c’est impossible.

« Marcher par l’Esprit », c’est faire la volonté de Dieu, face à l’impossible, face à la mort même… non par nos propres forces, mais par la force qui vient de Dieu. Cela n’est possible que par la foi en Jésus. Parfois, Dieu éprouve notre foi jusqu’à la limite. Jésus n’a jamais promis la vie facile à ses disciples; pour le suivre, il faut accepter la croix, il faut savoir souffrir; mais Dieu ne trompe et ne déçoit jamais celui qui se confie en lui, et comme Pierre quand Dieu lui a ordonné de marcher sur l’eau, il intervient; Dieu ne nous laisse pas sombrer.

« Marcher », c’est faire un pas à la fois, on ne peut pas faire deux pas en même temps.

La vie spirituelle commence par un acte de foi qui nous entraîne dans une attitude de foi. « Ayant commencé par la foi nous continuons par la foi » (Ga. 3 : 2-3 ; 5 : 25).

Si je n’obéis pas à Dieu aujourd’hui dans le travail que Dieu me montre maintenant, je ne pourrai jamais aller plus loin. Si je ne suis pas fidèle maintenant dans les petites choses, qui me confiera les richesses véritables ? (Luc 16 : 11 )

Il faut avancer tous les jours, dans une foi continuelle en Christ. Chaque pas que tu fais te prépare pour la prochaine étape. C’est ainsi que Dieu approfondit ta foi et que tu grandis.

Nous voudrions tellement voir à l’avance par où passe le chemin ! Mais Dieu dit de marcher par la foi et non par la vue (2 Co. 5 : 7). Dieu nous demande de lui faire confiance et de lui obéir. Dieu aide celui qui lui obéit. Nous ne pouvons rien faire sans lui.

Nous marchons par la foi et non par notre raison. Mais la foi n’est pas aveugle comme on le pense parfois, car Dieu nous donne juste assez de lumière pour que nous soyons certains de la vérité.

Comme les Israëlites ont été guidés dans le désert par la nuée de la présence de Dieu, nous sommes aussi guidés par la présence de l’Esprit de Dieu. « Tes oreilles entendront une voix derrière toi, disant: voici le chemin, marchez-y » (Es. 30 : 21 ).

« Marchez par le moyen de i’Esprit, en comptant sur lui ». L’enfant de Dieu est appelé à s’appuyer sur son Père céleste, comme une petite fille compte sur son papa pour passer un endroit dangereux.

Heureux celui qui fait confiance en Dieu !

Dieu a un but pour chacun de ses enfants: comme Dieu a donné un objectif à Noé, à Abraham, à Moïse ou à Paul, toi aussi tu as besoin d’une vision, d’un appel, d’un but précis. Cherche auprès de Dieu quel est son but pour ta vie, puis marche, cours vers ce but (lis Phil. 3: 12- 14).

« Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Ga. 5: 16). C’est une promesse que Dieu fait à ceux qui marchent par l’Esprit (Lire aussi Ro. 8: 2-13}. Dieu sait que nous ne pouvons pas vaincre le péché par nous-mêmes, c’est pourquoi il nous dit de vaincre le mal par le bien (Ro. 12: 21). Il ne suffit pas de lutter contre nos mauvais désirs; mais il faut faire le bien à la place. Si tu fais la volonté de Dieu, ton ancienne nature est progressivement étouffée et dominée par l’Esprit de Dieu qui agit en toi.

Le contraire de la foi, c’est l’incrédulité. C’est le péché le plus terrible, il conduit les hommes à la mort, à l’enfer. Pour l’enfant de Dieu, l’incrédulité est le péché le plus dangereux. Lis Hé. 3: 19; 4: 2-3, 11 ; c’est à cause de leur incrédulité que les enfants d’Israël sont morts dans le désert. La Parole de Dieu ne sert à rien, si elle ne trouve pas la foi chez ceux qui l’entendent. Mais pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos…

Mon frère, marche par l’Esprit, avec la foi à chaque pas, en comptant sur Dieu et sur sa présence; et sans voir le chemin, garde en vue l’objectif que Dieu te donne !

Nous pouvons résumer ainsi les 3 conditions pour être rempli du Saint-Esprit :

-repens-toi immédiatement si tu as péché, confesse ton péché et accepte immédiatement le pardon de Dieu, ton père,
-obéis immédiatement,
-crois immédiatement en Jésus-Christ.


* * *

TROISIÈME PARTIE

LES QUATRE DISCIPLINES

Les 3 conditions que nous venons de voir sont donc les 3 premières colonnes de la sagesse. On peut les comparer à 3 planches qui sont clouées ensemble pour former le dessus d’une table. Mais une table sans ses pieds ne sert pas à grand-chose. Les 4 autres colonnes de la sagesse sont donc aussi indispensables que les 4 pieds d’une table : ce sont 4 disciplines :

– la prière
– la parole de Dieu
– la communion fraternelle
– le témoignage

Le chrétien doit se soumettre à ces 4 disciplines avec tout son sérieux. Le chrétien qui est faibl dans une ou l’autre de ces disciplines devient un fardeau pour ses frères. Sa foi ne peut pas évoluer.

Une table dont on a enlevé un pied est très instable; ainsi en est-il du chrétien qui se décourage à la moindre difficulté. C’est un chrétien difficile, il faut toujours faire attention à ne pas le bousculer.

Il existe aussi beaucoup de croyants qui sont comme une table qui n’a que deux pieds; il faut au moins 2 autres frères à leurs côtés pour les tenir debout. Il y a aussi, hélas, des croyants si faibles qu’ils ressemblent à une table avec un seul pied ou sans pied du tout! C’est un fardeau écrasant pour l’Eglise.

Un « disciple » est un homme qui se soumet à une discipline. C’est pour cela que Jésus appelait « disciples » ceux qui croyaient en lui. Si tu n’as pas de discipline dans ta vie spirituelle, tu n’as pas le droit de te considérer comme un « disciple » de Christ. C’est en exerçant ces 4 disciplines et en obéissant aux 3 conditions que nous avons vues que nous pouvons bâtir notre vie spirituelle sur ces 7 colonnes de sagesse et que nous pouvons être remplis de la plénitude de l’Esprit de Dieu en Christ.

Heureux celui qui se soumet à la discipline de Christ. Il ira loin,

1re DISCIPLINE : LA PRIÈRE

Pourquoi la prière ?

– La prière est le contact direct avec Dieu, qui te permet d’être face à face avec ton Créateur. La prière, c’est la vie même. Tout ce qui restera de notre vie spirituelle dans l’au-delà sera, en quelque sorte, notre vie de prière, c’est-à-dire notre connaissance réelle de Dieu.

-Dieu nous ordonne de prier
Jésus dit qu’il faut toujours prier et ne pas se relâcher (Luc 18 : 1 ). Dans le jardin de Gethsémané, il dit à ses disciples : « Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ? Veillez et priez afin que vous ne tombiez pas en tentation » (Matt. 26: 40-41). Paul dit: « Priez sans cesse » (I Thess. 5: 17).

– Tous les hommes de Dieu dans la Bible étaient des hommes de prière :
Lis par exemple la vie de Moïse et de Paul, et puis compare ta vie de prière à celle de ces hommes de Dieu. Ne veux-tu pas faire comme eux ? De même, tous les hommes de Dieu à travers l’histoire die l’Eglise étaient des hommes de prière.

– Le Fils de Dieu, quand il était sur la terre, priait. Il était Dieu, mais il était aussi homme, et il avait réellement besoin de prier pour maintenir sa vie spirituelle. Avant même de commencer son ministère, il passa quarante jours de prière et de jeûne dans le désert. De cette solitude, il est revenu rempli de l’Esprit. Si le Fils de Dieu avait tant besoin de prier, à combien plus forte raison moi, qui ne suis qu’un homme et un pécheur !

– C’est dans la prière que la foi devient utile et qu’elle agit. Il ne suffit pas de croire à la promesse de Dieu, il faut demander à Dieu de l’accomplir. La prière exprime la foi. Elle consiste à « encaisser » les promesses de Dieu (comme on encaisse un mandat). Si je ne prie pais, ma foi reste morte, elle ne sert à rien.

-Quand je prie, l’Esprit de Dieu agit.
Eph. 6: 12-18: les esprits méchants dans les lieux célestes sont vaincus par l’autorité de Christ, quand Je prie.

-Dieu t’aime: voilà la plus grande raison de la prière. Quand on aime, on veut être avec la personne qu’on aime. Si nous pouvons comprendre combien Dieu désire nous avoir avec Lui, près de son coeur, nous comprendrons aussi pourquoi il faut prier. Dieu veut nous attirer tout près de Lui, c’est pourquoi il a inventé la prière.

Comment prier ?

La prière est le langage de l’amour. Elle ne peut donc pas s’exprimer d’une manière fixe, rigide, toujours la même. Pourtant, la Parole de Dieu elle-même nous révèle que la prière a une certaine forme. Les 7 formes de prière sont :

1. la demande: comme un enfant, nous demandons à Dieu sa protection, son aide, sa solution à nos problèmes… Comme une maman, Dieu aime voir son enfant venir lui demander à tout instant ce dont il a besoin.

2. la confession de péché: avant d’aller plus loin dans la prière, nous devons nous placer devant la croix de Christ. C’est à cause du sang de Christ seulement que nous pouvons nous approcher de Dieu.

3. l’action de grâces (dire merci) : le NT est rempli d’exhortations à remercier Dieu. Quand nous oublions de remercier Dieu pour ses bienfaits, nous le faisons certainement beaucoup souffrir. Quand on est vraiment découragé, la meilleure chose à faire, c’est de remercier Dieu. Lis Actes 16: 23-24.

4. la louange: le chrétien rempli du Saint-Esprit est constamment en train de louer Dieu de tout son coeur. Louer Dieu, c’est voir clairement la vérité concernant Dieu. Celui qui voit Dieu et dont le coeur déborde d’amour pour Dieu, va louer Dieu.

5. l’adoration: l’adoration va plus loin que la louange. Adorer Dieu, c’est s’abandonner entièrement entre ses mains.

6. la communion: être en communion avec Dieu, c’est vivre sa présence jour et nuit. Que ce soit dans la prière constante, dans la méditation de sa Parole, dans le témoignage, dans le travail ou dans fa famille, Dieu remplit constamment ma pensée.

7. l’intercession: Si Dieu nous veut près de son coeur, ce n’est pas uniquement pour nous-mêmes et pour notre bonheur, mais aussi pour que nous pensions aux âmes perdues et que nous intercédions pour elles. Jésus a dit un jour qu’il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance. Dieu veut que ce monde perdu soit sauvé. Quand nous vivons tout près de Dieu, nous commençons à souffrir avec Dieu pour ceux qui ne connaissent pas son amour. Dans l’Ancien Testament, le sacrificateur entrait dans la présence de Dieu pour prier pour les autres et demander à Dieu leur pardon; c’est aussi à nous, chrétiens, d’être des sacrificateurs qui pénètrent dans la présence de Dieu en faveur d’une âme perdue. L’apôtre Pierre dit que « nous sommes un saint sacerdoce » (I Pi. 2 : 5) et l’apôtre Jean dit: « Nous sommes un royaume de sacrificateurs » (Ap. 1 : 6). Le coeur de Dieu souffre après le salut de ce monde qui se perd. Si nous vivons proche de Dieu, nous commençons à comprendre sa douleur et le mystère du calvaire et nous commençons à intercéder pour ceux qui sont encore dans les ténèbres.

N’oublions jamais qu’un enfant de Dieu peut entrer directement dans la présence de Dieu à tout instant par le sang de Christ (Hé. 1O : 19-22).

Le vrai sens de la prière

Plus nous connaissons Dieu, plus nous avons vraiment besoin d’être avec lui. C’est dans la prière que Dieu nous serre sur son coeur. Il attend aussi que nous lui demandions ce que nous avons besoin. Mais la prière, c’est finalement le désir de posséder Dieu, d’être tout à Lui et tout près de Lui. Dieu nous demande de persévérer dans la prière et la supplication (Ep. 6: 18). Persévérer, c’est

aller jusqu’au bout avec Dieu dans ce que nous lui demandons.

Les conditions de l’exaucement de la prière

1. Une condition générale

Jésus promet plusieurs fois que « si nous demandons quelque chose en son nom, Dieu nous écoute et nous le donne » (Jn 14: 13-14, Jn 16 : 23-27). Mais qu’est-ce que cela veut dire « demander au nom de Jésus » ? Il ne suffit pas d’ajouter à la fin d’une prière « au nom de Jésus » pour qu’elle soit exaucée.

Demander « au nom de Jésus » veut dire devenir « un avec Jésus » : penser comme il pense, vouloir ce qu’il veut. Quand notre vie est «une» avec celle de Jésus, Dieu nous invite à lui « casser les pieds », car Il veut faire la volonté de Son Fils (lire Luc 18: 1-8).

2. Trois autres conditions précises que nous trouvons résumées dans la « prière modèle » de Jésus (Matt. 6: 10-13) :

– que ton nom soit sanctifié: cela veut dire s’approcher de Dieu avec un coeur droit, quand on a confessé son péché.

– que ton règne vienne: il faut croire que Dieu fera ce qu’il promet

– que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel: il faut obéir à Dieu de tout son coeur.

Dans Hébreux 10: 19-22, Dieu nous appelle à venir dans Sa présence « avec un coeur sincère », c’est-à-dire entier, obéissant, « dans la plénitude de la foi », « avec le coeur purifié d’une mauvaise conscience ».

Ce sont les trois mêmes conditions que pour être rempli du Saint- Esprit :

– repentance (péché confessé, bonne conscience) – obéissance (ma volonté soumise à celle de Dieu)
– foi en Christ.

Lorsque nous sommes pleinement en accord avec Dieu, rien ne nous empêche de saisir ses promesses.

Quand nous prions en commun, la Parole de Dieu ajoute une condition de plus: Jésus promet à ses disciples réunis l’exaucement de leurs prières, à condition qu’ils s’accordent, qu’ils soient unis (Matt. 18: 19). La prière des chrétiens unis par l’Esprit de Christ est d’une grande efficacité.

Combien de temps faut-il mettre à part pour la prière ?

Le NT nous laisse libres à ce sujet. Mais si nous sommes intelligents et si nous aimons réellement Dieu, nous lui donnerons naturellement le plus possible. Notre temps est la chose la plus précieuse que nous ayons. Ne le gaspillons pas. Le temps perdu ne se retrouve jamais. Tout ce que nous donnons à Dieu, argent ou temps, devient un trésor éternel dans son royaume. Le chrétien intelligent place tout ce qui lui appartient dans la banque du ciel pour avoir un plus grand trésor (Luc 12: 34).

A suivre


* * *


Deut. 6 : 4-9 ; 12 ; 13.

Trois choses ressortent de ce texte si instructif pour nos familles :
1. Dieu est tout-puissant, et nous devons être imprégnés par Lui.
2. Dieu nous aime et, en retour, nous devons L’aimer de tout notre coeur .
3. L’éducation de nos enfants doit porter la marque de notre attachement au Seigneur.

1. Nous sommes invités à écouter l’Eternel, car Il a parlé à travers la Bible. Dieu n’est pas un personnage lointain, insaisissable, incompréhensible ou même inexistant pour d’aucuns. Non, Il entend les cris des hommes; Il parle et agit encore à travers Sa Parole, les événements, la conscience et la nature. Il n’est pas insensible non plus, car Il a un coeur pour aimer. N’est-il pas appelé Dieu, notre Père qui prend soin de nous ?

Qui est-il donc, ce Dieu de la Bible pour que nous l’aimions ? Je crois que pour aimer quelqu’un, il faut d’abord l’avoir rencontré. Et comment puis-je rencontrer Dieu ? Et bien, il faut commencer par réfléchir sur Sa Personne et sur Son caractère.

Il est premièrement le Créateur de l’univers, à la fois infiniment grand et infiniment petit. Dernièrement, une sonde spatiale envoyée dans l’espace en 1979 est arrivée à Saturne après un voyage de quelques milliards de kilomètres. Elle poursuivra son vol vers un autre satellite, Uranus, pour l’atteindre en 1986. N’est-ce pas un petit échantillon de l’étendue grandiose et infinie de l’univers ? En revanche, nous pouvons admirer dans un laboratoire une gouttelette d’eau à travers un microscope et y découvrir un grouillement intense de vie, alors qu’elle est apparemment inerte. Extraordinaire, ce Dieu infini !

La Bible nous présente aussi entre autres choses, la justice de Dieu, sa toute puissance, sa sainteté, son omniscience et sa souveraineté. Puis, comme un trait lumineux, tout ce Livre scintille de son amour intarissable pour les hommes. Et, parce qu’Il est amour, Il est aussi appelé le « Dieu Bienheureux ». Dès la création de l’homme, Il a tout bien préparé, afin que deux êtres puissent se rencontrer, s’aimer et se comprendre, cela pour toute la vie. Pourtant, combien il est triste de voir de si nombreux parents séparés parce qu’ils n’ont pas connu l’amour de Dieu, ressort extraordinaire dans le foyer. Hélas! ils n’ont pas compris que Dieu a donné le meilleur de Lui-même : Jésus-Christ, son Fils unique, pour les libérer de leur détresse.


2. Devant ce Dieu, on ne peut qu’accepter l’exhortation de Moïse d’aimer l’Eternel de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force. Notre personne tout entière est donc engagée: nos sentiments, notre intelligence et notre comportement. Je voudrais illustrer cette consécration par un récit, lu quelque part. A l’issue d’un culte dans une église africaine, on passa le panier pour prélever les offrandes. C’était une grande corbeille, en forme de soucoupe, servant à recueillir le manioc. Sur le dernier banc de l’église se trouvait un petit garçon qui observait d’un air songeur ce panier passant de rang en rang. La tristesse le gagna à la pensée de n’avoir rien à offrir au Seigneur. Le panier arriva à sa hauteur et, à la stupeur des fidèles, il s’assit dans le panier en disant: « La seule chose que je possède, je la donne en offrande au Seigneur ». Comprenons-nous que le Seigneur veut le don de nous-mêmes ? C’est donc un appel à L’aimer. Car Dieu connaît notre coeur. Il sait que nous L’oublions si facilement. Pourtant, Il éprouve le besoin d’être aimé d’un coeur non partagé. Je crois que Dieu a institué le mariage, la famille, pour nous faciliter la compréhension de son amour. Et l’amour c’est donner, comme Jésus s’est donné pour les hommes.

Au fur et à mesure que nous apprenons à connaître Dieu, nous apprenons aussi à L’aimer. Et dans cette mesure nous sommes aussi capables d’aimer notre conjoint, nos enfants, notre prochain. Mais cela nécessite une certaine discipline, pas bien difficile: passer chaque jour quelques instants avec Dieu, Le rencontrer par la prière et la lecture de la Bible. Faites-le dès aujourd’hui personnellement et en famille, et vous verrez des merveilles. Vous ferez l’expérience que l’amour n’est pas compartimenté. Si nous aimons Dieu de tout notre coeur, nous aimons aussi notre conjoint, nos enfants, notre prochain, notre église, notre travail.

Oui, l’exhortation de ce texte d’aimer Dieu est un rappel constant. Comme dans le mariage, l’amour doit se renouveler constamment. Dieu ne désire pas la monotonie, mais le plein épanouissement.


3. Puis, le texte nous dit qu’ensuite nous devons transmettre plus loin ce que nous avons appris de l’Eternel. On serait peut-être tenté de rétorquer : « Faut-il donc casser la tête de nos enfants à longueur de journée avec tout cela ? ». Pas du tout. Il faut simplement vivre devant eux et avec eux une vie épanouie dans le Seigneur; marcher résolument avec Lui, jour après jour .

Dans les Proverbes, nous trouvons pour les parents de nombreux conseils et paroles de sagesse qui leur facilitent la tâche d’éducation. Par exemple: « Donne à l’enfant une éducation appropriée aux exigences de la vie dès son jeune âge » (22.6). Or les exigences de 1982 ne sont plus celles de 1952, et les dangers non plus. Prenez par exemple la morale qui a subi une modification profonde. Compte tenu de différents facteurs d’influence sur les enfants, pour ne citer que les mass media et l’école, il faut toute la grâce de Dieu, beaucoup de sagesse, de délicatesse et de fermeté paternelles pour leur donner une éducation chrétienne appropriée.

Savoir doser la fermeté avec la douceur dans la correction des enfants est un art qu’il faut apprendre. Un autre texte dans les Proverbes rappelle la vieille vérité: « Celui qui aime son fils, le corrigera de bonne heure » (13.24). En revanche, le châtier à l’excès risque aussi de produire un résultat contraire. C’est pourquoi l’apôtre Paul exhorte les parents « à ne pas irriter leurs enfants, mais à les élever dans le Seigneur » (Eph. 6.4). L’enfant doit apprendre à se discipliner lui-même et à comprendre pourquoi il doit faire ou ne pas faire telle chose. Il doit devenir sage. Or « le commencement de la sagesse, c’est la crainte de Dieu », nous est-il dit dans ces Proverbes (1.7). Il apprendra donc à connaître et à aimer Dieu dans un foyer chrétien harmonieux et équilibré. Timothée a appris à aimer Dieu déjà comme tout petit garçon, grâce à sa grand-maman. Je m’imagine aisément cette chère grand-mère prenant ce garçonnet sur ses genoux pour lui raconter les magnifiques récits de l’A. T., par exemple ceux de Joseph, de Moïse, de Samson, de David qui s’est battu contre Goliath.

Chers parents, apprenez à votre enfant dès à présent à aimer Dieu. Vous préparerez ainsi une génération qui saura aussi aimer son prochain. Faites en sorte qu’il puisse s’épanouir dans une atmosphère de paix, d’harmonie, de fermeté et d’amour en Jésus-Christ.

N’oubliez finalement pas de lui apprendre à honorer ses parents, car une promesse de bénédiction s’attache à ce commandement de Dieu. Ainsi, comme l’exprime une fois de plus l’auteur des Proverbes, « la couronne des vieillards (ou des grands-parents), ce sont leurs petits-enfants » (17.6).

Je terminerai par une dernière citation de ce même livre que je vous recommande vivement de lire souvent: « Celui qui craint l’Eternel possède un appui solide, et ses enfants trouveront un refuge » (14.26).




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L’un et l’autre les ont parcourues: le représentant romain, Pilate, et le représentant du Tout-puissant, le Fils de Dieu, Jésus. A notre tour d’y passer, mais à la suite de qui ?

La Bible en parle: il y a deux chemins, et ainsi un choix à faire : un chemin large qui mène à la perdition ;

un chemin étroit qui conduit à la vie éternelle, en la présence de Dieu.

C’est ainsi qu’un choix s’impose – pour tout homme.

Nous avons l’impression que « Promesses » arrive souvent dans les mains de lecteurs non avertis, de lecteurs qui ne le trouvent pas intéressant et le mettent de côté. Ou bien se rendent-ils compte qu’il leur manque un point de rencontre, un joint qui les relie à ces pages ? Ou peut-être s’apercevraient-ils que le manque se trouve de leur côté, un vide, alors que d’autres possèdent une assurance, une certitude qu’ils ne connaissent pas ? Ce que donnerait le christianisme !

Par hasard, seriez-vous peut-être un chercheur ? La Bible dit quelque part que « qui cherche trouve ». Or, il y a dans ces trois mots une promesse. La Bible étant ce qu’elle est, c’est une parole de vie: c’est une promesse d’En-haut, c’est dire qu’elle est réelle et conduit à une réalité. Dieu a répondu à des multitudes d’hommes qui ont cherché. Il vous répondra aussi. Alors cherchons ensemble, si vous le permettez.

Au point de départ, nous devons admettre qu’il y a une difficulté. Le chemin large est facile à suivre, bien fréquenté, bordé d’échoppes garnies et plus engageant que le chemin étroit. Ce dernier, malgré un bel écriteau qui précise le but, n’est pas emprunté par de nombreuses personnes. On aperçoit des barrières et des défenses. Pourtant, et on s’en rend bien compte, ceux qui s’y engagent ont l’air plus heureux, plus décidés. Car ils ont un avantage: ils connaissent le but; ils savent où ils vont.

Les autres, ceux du chemin large, non…

Un question se pose maintenant. Peut-être êtes-vous déjà au courant ? Vous l’avez entendue ? A l’école, dans un groupe de jeunes, à la chapelle ? Il s’agit de celle du pardon des péchés. Vous n’y avez pas pris garde ? Ou bien ?

Une supposition: vous êtes à l’intersection de ces deux chemins – un chemin à gauche, un chemin à droite. Dieu n’a-t-il pas écrit dans son Livre: « Dieu a mis dans votre coeur la pensée de l’éternité ». Autrement dit, Dieu a donné à l’homme la faculté de choisir ; plus que cela, Il le met devant l’obligation de choisir! C’est très important, très sérieux. Le pardon des péchés et la paix du coeur sont offerts gratuitement. Puis-je vous présenter quelques suggestions ?

Vous le savez, sans le chercher et sans le vouloir, vous êtes sur le chemin large qui mène à la perdition – c’est le cas de tous les hommes – et vous êtes invité à passer sur un autre chemin qui, vous assure-t-on, vous conduit à la vie éternelle. Une condition préalable: le pardon des péchés.

C’est une décision très importante. Elle ne vous conduit pas seulement à la vie éternelle, mais à connaître le sens de la vie, le pourquoi de l’existence sur cette terre, le sens d’une vie en accord avec celle du Créateur, en accord avec ses lois et ses voeux : une vie axée sur l’éternité.

« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » ; c’est son profond désir. Il en est de même du Fils de Dieu, Jésus-Christ, car les sentiments du Père remplissent le coeur du Fils. N’est-il pas venu sur la terre dans ce but ?

Vous a-t-on jamais dit que l’on peut parler à Dieu ? Parler à Jésus- Christ ? Avez-vous essayé de le faire ? Sinon, essayez !

Il n’est pas nécessaire de savoir prier. Parlez très simplement. « Ô Dieu, j’aimerais te parler ». « Seigneur Jésus, je voudrais te dire que…», « Seigneur, aide-moi ». Puis dites, sans plus, ce qui vous viendra à la pensée, ce que votre conscience vous reprochera, vos craintes, votre désir d’être sauvé.

C’est de cette manière que l’homme peut téléphoner à Dieu, car Il entend immédiatement. Faites-le plusieurs jours de suite; souvenez- vous qu’on n’entre pas la tête haute devant le Tout-puissant ! C’est humblement que l’on doit Lui parler, c’est du fond du coeur que nous devons prier, car Il nous connaît parfaitement. Lisez un court passage d’un évangile, celui de Jean, par exemple.

Peut-être, direz-vous, je l’ai fait à plusieurs reprises et je n’ai pas le sentiment que l’on m’ait répondu.

Mais si, vous dirai-je, car Dieu répond à sa manière. N’avez-vous pas entendu parler la Bible ? Dieu répond par sa Parole. Vous verrez bientôt que certaine phrase, ou que certaine idée vous intéresse, vous frappe. Dieu répond, car sa Parole est vivante. C’est son téléphone, sa ligne, son numéro! Sans que vous le sachiez, Il vous conduira par ce qui est écrit – vous pourrez dire: ceci est bien pour moi, me concerne.

Ainsi, tôt ou tard, un jour, vous déciderez – car il s’agit d’une décision de votre volonté – vous déciderez de vous avancer sur ce chemin étroit qui mène à la vie éternelle. Vous mettrez à nu devant Lui votre vie tout entière, demandant pardon de vos fautes au

NOM de son FILS, JÉSUS-CHRIST, dans la foi en la valeur de son sang versé en votre faveur . CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ.
APPROCHEZ-VOUS DE DIEU ET IL S’APPROCHERA DE VOUS.
SI NOUS CONFESSONS NOS PÉCHÉS, IL EST FIDÈLE ET JUSTE POUR NOUS LES PARDONNER.


* * *


LA BIBLE     Genèse I: DIEU

Ps. 55.20 : « Dieu entendra… Lui qui de toute éternité est assis sur son trône ».

Ps. 90.2 : « Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es DIEU ».

Ps. 93.2 : « Ton trône est établi dès les temps anciens ; tu existes de toute éternité ».

Ex. 3.15: « Dieu dit à Moïse: l’Eternel m’envoie vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération ».

Dans Proverbes 8.22-29, la « sagesse » dont il est question est plus qu’un attribut divin, c’est une préfiguration précise de Christ :

« L’Eternel m’a possédée au commencement de ses voies, avant ses oeuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre, avant que les montagnes soient affermies, avant que les collines existent. Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là, lorsqu’il fixa les nuages en haut,
lorsqu’il donna une limite à la mer…  »

Jude v. 25 : « A Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ, notre Seigneur, soient gloire, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen! »

Ps. 90.2-5 : « Avant que tu aies créé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu… Car à tes yeux mille ans sont comme le jour d’hier quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit. Tu les emportes, semblables à un songe…  »

Ecc. 3.11 : « Dieu fait toute chose belle en son temps; même il a mis dans le coeur des fils de l’homme la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin ».

Existe-t-il un temps différent du nôtre, un temps où habiterait Dieu ? Plusieurs passages de l’Ecriture l’enseignent ou y font allusion. Elle n’est pas muette à ce sujet. Nous avons relevé quelques versets de la Parole qui démontrent que le ciel est habité, et que des êtres ont pensé, agi, préconisé, prévu, avant que l’homme fut créé.

Quant à l’homme, et comme le dit l’historien pressé: « il y a un temps pour naître, souffrir et mourir ». Le chrétien croit qu’il y a un temps qui demeure, un temps réel, qu’il appelle « éternité ».

N’est-il pas raisonnable de penser qu’un Créateur a précédé la création ? « Dieu créa » nous est-il dit. Nous le croyons fermement. L’éternité, sans commencement, ni fin, sans passé, ni futur, un temps qui ne se mesure pas !

Dans Exode 3.14 : « Dieu dit à Moïse; Je suis celui qui suis ». Très certainement, Dieu vit hors du temps de l’homme, dans un éternel présent. Il sait tout, voit tout, comprend tout, domine tout. Il considère les jours de l’homme; pour Lui tout est présent, hier, aujourd’hui, demain.

Dieu, qui a créé l’univers que nous connaissons, qui a créé « les atomes de la poussière du monde », la matière, a de ce fait aussi créé le temps, notre temps. C’est afin que l’homme, créature de Dieu, se rende compte qu’il reçoit une valeur, des jours, des mois, des années, pour qu’il apprenne à connaître son Créateur.

Pour ainsi dire, le futur vient à la rencontre de l’homme. il vit l’instant qui passe. « Le temps s’envole et nous emporte », nous dit un cantique. Mais par grâce. Dieu a ouvert à l’homme les portes de l’éternité !

A suivre



* * *


Que ton titre est majestueux !
« Assemblée des premiers-nés »
Ainsi te parle ton Dieu.

Des lieux célestes Il te répète :
« Tu es étrangère ici-bas,
Ta bourgeoisie est en haut, lève la tête. »

Dans le sentier de la souffrance
Y apprenant l’obéissance,
Tu t’écries pourtant: « Tu sais que je t’aime. »

Autour de Sa Table, dans le désert,
Il invite les siens à se souvenir.
Les perfections de son Fils Il veut ouïr.

Oui mon coeur veut répondre à son amour !
Même si les proches parlent et se moquent.
Car Ses pensées sont pour ceux qui l’invoquent.

Thomas FlLIPCZAK

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Dans une Afrique en pleine mutation, dans cette « maternité» où naissent sans cesse des communautés religieuses au vocable remarquable, des églises indépendantes africaines, regroupant notamment des églises dites nativistes, séparatistes ou sécessionistes, syncrétiques ou syncrétistes, prophétiques, messianiques, de libération ou autres, une bonne théologie – celle qui a pour règle absolue la Bible, s’interprétant par elle-même sous l’action du St-Esprit, agissant dans le coeur et l’esprit du croyant – est de règle pour juger si le chrétien doit oui ou non s’abstenir de vin, en regard de certains dogmes érigés à ce propos.

Chacun peut à loisir compléter l’enseignement sous la lumière divine et au moyen de la « lettre qui nous est adressés », le Livre, la Bible.

Par le « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » du premier chapitre du livre de la Genèse, le « premier évangile du travail », dans un certain sens, l’homme créé à l’image du Dieu créateur, Yahvé Elohim, a pour vocation de s’épanouir et de se réaliser en explorateur, en conquérant et surtout en « dominateur » de la terre.

C’est dire que dès le commencement, l’homme est appelé au travail, réalité d’expérience immédiate et universelle. C’est lui qui façonne, développe ou compromet, en qualité de créateur, son univers et son moi. C’est par son travail que l’homme se procure le pain quotidien et contribue au progrès continuel des sciences et de la technique, et surtout à l’élévation constante, culturelle et morale de la société dans laquelle il vit en communauté avec ses frères.

Il n’y a vraiment pas de hasard dans cette conduite. Dieu a confié à l’homme la responsabilité de ses choix. C’est ce que l’on a coutume d’appeler la liberté: le contraire de la dépendance du hasard.

Le vin, la bière, les liqueurs sont des créations humaines dérivant de la fermentation et du mixage de certains produits d’origines végétale ou chimique.

Or, l’ordonnance de Dieu en matière nutritive est formelle: « Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture »Gen. 1 : 29).

Il en résulte la non-transgression de la loi dans l’utilisation et la consommation dosée de cette « nourriture ». Puisque, contrairement à la cigarette – « aliment » non indispensable et négatif pour un chrétien, en ce sens qu’elle empoisonne d’abord le fumeur (toxicomanie), puis le non fumeur, de ses microbes, ce qui constitue un manque d’amour envers Dieu et envers le prochain, ainsi qu’une atteinte à la liberté d’autrui – le vin pris raisonnablement, non pour se changer les idées, ce qui à répétition peut conduire à une dépendance d’abord psychologique, puis physiologique, a quelque effet biologique bénéfique : une détente immédiate, notamment.

Les préceptes de Galates 5: 19-23 tracent succinctement la ligne de démarcation. Et, en I Jean 3 : 4, nous lisons que le péché, c’est la transgression de la loi.

Ce qui nous est demandé est donc l’équilibre dans toute la vie chrétienne: dans le manger comme dans le boire, la pensée, le par1er, le travail… C’est en somme une façon de concrétiser le « Yahvé-Tsidkenu » (l’Eternel est là), parce que l’équilibre précité, un trait de caractère divin, est là (présent), à la perfection dans tous les attributs de Dieu, le Saint des saints, malgré leurs dimensions infinies.

Et puisque nous nous réclamons de Dieu, nous sommes donc sujets à « calquer » notre vie et notre conduite sur Ses traces.

Cet équilibre, élément de beauté, est essentiel au ministère de l’Eglise universelle, comme souligné dans le No 58, pp. 87-88, de Promesses, par le frère H. Barrington.

Cela requiert une communion entre le parler et le faire, entre la doctrine et la pratique. Trop de doctrine conduit des intellectuels au froid et à l’orgueil. Et souvent, des communautés superficielles et instables voient s’avancer des « convenances personnelles » et des théories en matière de vin, de bière et de liqueurs qui priment sur l’enseignement biblique.

« Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu » (1 Cor. 8 : 8). Le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice (Yahvé-Schamma), la paix et la joie (Yahvé-Schalom), par le Saint-Zsprit.

Notre Dieu, « Jahvé Jiré » (l’Eternel pourvoira) est Celui qui nous donne notre aliment quotidien, Sa propriété. Il ne nous faut pas détruire l’oeuvre de Dieu par ce même aliment (Romains 14: 19-20). Dieu ne prend-il pas dès longtemps plaisir à ce que nous faisons ? (Ecclésias- te 9: 7).

Qu’il soit reconnu logiquement que toute dépendance à l’égard de la boisson, tout excès dans quelle consommation que ce soit, toute satisfaction excessive et désinvolte du besoin de boire ou de manger, sont contraires à la Parole.

En ce qui nous concerne, l’alcoolisme, à son seuil critique, entraîne des troubles digestifs (cancer d’estomac, gastrite, diabète sucré, hémorragies oesophagiennes, ictère, etc.), rénaux (déshydratation par pollakiurie), cardiaques (circulation), cérébraux (pertes de mémoire, altération de la personnalité, etc.)

Or il est écrit noir sur blanc que notre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en nous et que nous avons reçu de Dieu (1 Cor. 6: 19). Après ce qui précède, nous sentons-nous libres de détériorer, de saper comme bon nous semble le Temple du Saint-Esprit, notre corps ? Car nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes, mais à Dieu, l’Eternel-Jéhovah.

N’est-ce pas en outre de l’esclavage ? Voir à cet effet Romains 6 : 16, 18.

La Parole n’exige pas qu’un chrétien soit totalement abstinent. Toutefois, on lit que l’Eternel Jéhovah regarda les Récabites, gens qui se sont abstenus d’alcool pendant plusieurs générations, par respect pour leur chef, alors qu’ils vivaient au milieu de personnes qui buvaient régulièrement du vin avec entrain. Cf. Jérémie 35: 5, 6, 8, 18, 19.

D’autres citations expresses d’abstinence de vin dans (‘Ancien Testament sont relatives à toute personne ayant fait voeu de « naziréat » pour se consacrer à l’Eternel, et à la famille d’Aaron pour ne pas boire de vin avant d’entrer dans le tabernacle. Voir Nombres 6 : 1-4 et Lévitique 10: 8, 9, 10.

Que la présence du Christ, la Toute-puissance nous guide dans nos relations avec Dieu et avec les frères et soeurs dans un équilibre harmonieux pour un témoignage vivant, oculaire, verbal et actif, sur le support de l’amour.




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du Seigneur Jésus-Christ

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ». (Jean 8.31 )

I) « VOULEZ-VOUS AUSSI DEVENIR SES DISCIPLES ? » (Jean 9.27)

(Lire le chapitre 9 de l’Evangile selon Jean)

Dans ce chapitre, nous avons le récit d’un miracle notoire. Jésus a donné la vue à un aveugle-né. Cet homme, dont nous ignorons le nom, est devenu clairvoyant et, de plus, il s’est déclaré aussitôt comme un vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ. Il rend un beau témoignage à Celui qui lui a ouvert les yeux. Et pourtant il n’a encore jamais vu Jésus. Il a seulement entendu Sa voix. Il Lui a obéi aussitôt, et il a été merveilleusement guéri de sa cécité.

Tout au long de ce chapitre, on voit cet homme faire des progrès rapides dans la connaissance du Sauveur. Au v. 11, il le désigne comme « l’homme qu’on appelle Jésus ». Au v. 17, son témoignage provoque la division parmi les pharisiens qui lui demandent: « Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu’il t’a ouvert les yeux ? » Sans hésiter, il répond: « C’est un prophète ». Au v. 25, il déclare avec une grande joie : « Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois ». Chaque vrai disciple du Seigneur Jésus aujourd’hui peut parler de la même façon (en pensant à sa cécité spirituelle).

Cet homme ne cache pas son drapeau. Il avoue courageusement qu’il est devenu un disciple de Jésus-Christ, (et cependant il ne L’a encore jamais vu) quand il pose la question aux pharisiens: « Voulez-vous aussi devenir ses disciples » » (v. 27). Par ce petit mot « aussi », il le déclare ouvertement, et les pharisiens l’ont bien compris, car ils lui disent: « C’est toi qui es son disciple » (v. 28).

Comme tout vrai disciple du Seigneur, cet homme a dû souffrir pour son Maître. Il lui a été « fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Ph. 1.29). On l’a injurié (Jean 9.28). Puis on l’a chassé dehors, exclu de la synagogue, (Jean 9.34). « Car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue » (Jean 9.22).

Enfin, ce vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ, injurié, chassé, exclu, voit et contemple son Sauveur et son Maître, le Fils de Dieu. « Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé; et, l’ayant rencontré, il lui dit: Crois- tu au Fils de Dieu ? Il répondit: Et qui est-il Seigneur, afin que je croie en lui ? Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. Et il dit : Je crois, Seigneur. Et il se prosterna devant lui » (Jean 9.35-38).

Après avoir été un témoin fidèle pour son Sauveur qu’il n’avait pas encore vu, Il devient aussitôt pour Lui en Le voyant un adorateur sincère. Rejeté par les hommes et mis à la rue, cet homme a TOUT trouvé en rencontrant le Seigneur. Il a eu les yeux ouverts non seulement pour voir les beautés de la création, mais encore pour contempler et adorer son Créateur. Il adore le Fils de Dieu, « car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles » (Col. 1.16).

Cet homme qui voit clair maintenant, ce vrai disciple de Seigneur Jésus-Christ, pose encore à tous la question: « Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? ».

Il) LE PARFAIT MODÈLE, NOTRE MAITRE : JÉSUS-CHRIST . (Lire Esaïe, chapitre 50, versets 4 à 10)

Tout le chapitre 50 du livre du prophète Esaïe nous présente le parfait Modèle. Regardons à Lui. Ecoutons Sa voix, c’est Lui qui parle dans ce chapitre.

* « Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée » (v. 4). On peut encore traduire ces mots: « u:ne langue exercée » par: une langue de disciple, c’est-à-dire de celui qui écoute attentivement son maître ; ou encore: la langue des savants, des initiés, de ceux qui savent manier la parole. Cela est parfaitement vrai de Jésus. « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7 .47).

* « pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu » (v. 4) « Quand ton esprit est abattu, quand ta folle gaieté s’envole, qui donc alors te console, et pour ami, qui donc as-tu ? – Pour moi, j’ai mon Sauveur… Oh! Qu’elle est douce sa parole! ». Cela est vrai! Il peut soutenir par Sa parole celui qui est abattu. Parfois une seule parole de Jésus suffit pour nous soutenir, nous fortifier, nous consoler. Le prophète Daniel en a fait l’expérience : « Celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau, et me fortifia. Puis il me dit: Ne crains rien, homme bien-aimé, que la paix soit avec toi! courage! courage! Et comme il me parlait, je repris des forces, et je dis: Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié » (Daniel 10.19).

* Quel était le secret de la vie de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Maître et notre Modèle, quand Il était sur la terre ? : « Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples » (v. 4). Soulignons dans notre Bible ces deux mots: chaque matin. Quand les Israélites traversaient le désert, Dieu leur envoyait le pain du ciel, la manne. Il est écrit: « Tous les matins, chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait » (Exode 16.21). La manne devait être récoltée de bonne heure. Celui qui se levait trop tard était privé de sa nourriture pour la journée. Moïse a pu écrire: « Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse » (Psaume 90.14). Voulons-nous être toute notre vie dans la joie et l’allégresse ? Rassasions-nous chaque matin de la manne céleste dont nous avons besoin: la sainte Parole de Dieu.

Quant au prophète Jérémie, il pouvait dire: « J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées; tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon coeur » (Jérémie 15.16). Or le prophète Jérémie ne possédait pas comme nous toute la Bible (Ancien et Nouveau Testaments), mais il dévorait les portions qu’il possédait. Il avait un gros appétit pour la Parole de Dieu. Et nous ?

* Pourquoi donc le Seigneur Jésus se levait-il de bonne heure ? Pour prier. « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria » (Marc 1.35). Mais ici, en Esaïe 50.4, Il nous le dit Lui-même : « Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples ». Chaque matin, notre Seigneur et Maître se levait de bonne heure pour écouter attentivement la voix de Son Père. Ecouter comme écoutent des disciples, c’est écouter avec la plus grande attention. Aussi pouvait-il dire: « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé » (Jean 7 .16). Et encore: « Je parle selon que le Père m’a enseigné  » (Jean 8.28). Ayant écouté attentivement les instructions de Son Père, il pouvait ensuite affirmer: « Ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde » (Jean 8.26), et « Je ne fais rien de moi-même » (Jean 8.28).

* Notre Maître a été obéissant, parfaitement obéissant. Il dit: « Le Seigneur, l’Eternel, m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50.5). Quel modèle pour nous! Il a toujours obéi à Son Père. Ecoutons-Le encore: « Tu ne désires ni sacrifice, ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : Voici, je viens. Il est écrit de moi dans le rouleau du livre. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur » (Psaume 40.7-9). Voilà son secret : « Ta loi est au fond de mon coeur ». Le psaume 37.31 nous dit: « La loi de son Dieu est dans son coeur ; ses pas ne chancellent pas ». Et nous, nous pouvons dire: « Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 1 19.11 ). Quelqu’un a dit: « La lecture de la Bible vous éloignera du péché, ou bien le péché vous éloignera de la Bible! ».

* Enfin notre Maître, notre parfait Modèle, n’a pas offert de résistance au méchant. Ecoutons-Le. Que nous dit-il ? : « J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe; je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats » (Es. 50.6).

« J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient » (II n’a même pas essayé d’esquiver les coups) » et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe » (c’est horriblement douloureux). (II n’a pas essayé de se défendre). « Je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats » (Il n’a même pas essayé de protéger son visage). Voilà notre parfait Modèle! Aussi peut-il nous dire: « Moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau » (Mt. 5.39-40).

« Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (I Pi. 2.21-23).

III) TEL MAITRE, TEL DISCIPLE !

« Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître. (Luc 6.40).

Jésus ici-bas a pu dire: « Je suis la lumière du monde » (Jn 8.12). Maintenant, Il dit à Ses disciples: « Vous êtes la lumière du monde » (lire Mt. 5.14-16). En recevant Christ comme notre Sauveur personnel – après une vraie et sincère repentance – nous avons reçu le pardon de nos péchés, de tous nos péchés (Ac. 10.43). Nous avons été « scellés du Saint-Esprit » (Ep. 1.13). Nous avons reçu le don merveilleux de la vie éternelle (Jn 3.16, etc.). Notre nom a été écrit dans les cieux (Luc 10.20), dans le livre de vie (Ph. 4.3). Une place nous a été réservée dans la maison du Père (Jn 14.2). Gloire à Dieu !

De plus, nous sommes devenus une même plante avec Christ (Ro. 6.5). Nous possédons la même vie. Nous sommes indissolublement unis à Lui. Tête du Corps glorifiée dans le ciel. Nous sommes aussi indissolublement unis les uns aux autres, selon l’image des membres d’un corps humain (1 Co. 12.12-27). (C’est la grande famille des « rachetés », des « enfants de Dieu » dans le monde).

Nous pouvons dire maintenant: « CHRIST EST MA VIE » (Ph. 1.21 ). « Ce n’est plus moi qui vis, c’est CHRIST QUI VIT EN MOI » (Ga. 2.20), parce que nous sommes unis à Lui par un lien indestructible.

Lisons maintenant les paroles de Jésus que nous trouvons dans l’Evangile de Jean, chapitre 8, versets 21 à 29. Nous pourrons ensuite mettre ces mêmes paroles dans notre bouche et notre vie. Tel Maître, te1s disciples !

« Jésus leur dit encore: Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais.

…Et il leur dit: Vous êtes d’en-bas ; moi, je suis d’en-haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés… Celui qui m’a envoyé est vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde… Je ne fais rien de moi-même, mais… je parle selon que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais

A suivre


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