PROMESSES
Quelques années plus tard, Paul écrit à cette église: « Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ » (1 Cor. 1 : 4). Et il ajoute: « Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, dans l’attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Cor. 1 : 5-7).
Quelle église modèle, direz-vous ! Hélas ! après cette introduction élogieuse, Paul doit exhorter ces chers croyants à « être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment », car « il y avait des divisions parmi eux » (1 Co, 1 :10 et 11:18). Il leur reproche d’être encore des « hommes charnels » (1 Co. 3 : 2). Quelques-uns, dit-il, « se sont enflés d’orgueil » (1 Co. 4:18). Un mal moral grave connu de tous était supporté dans cette église et Paul doit censurer les désordres qui y règnent. Il y avait des procès entre frères, ceux-ci allant plaider l’un contre l’autre devant des incrédules (ch. 5 et 6). L’apôtre doit encore les exhorter à « fuir l’idolâtrie » (1 Co. 10:14). Nombreux étaient ceux qui prenaient le repas du Seigneur (la Cène) indignement. « C’est pour cela, écrit Paul, qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts » (1 Co. 11: 30). Quelques-uns parmi eux disaient qu’il n’y a point de résurrection des morts (1 Co. 15:12). Et même l’apôtre peut leur écrire: « Quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte » (1 Co. 15 : 34).
Quant aux dons spirituels, l’apôtre leur dit: « Je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance » (1 Co. 12:1). Ils avaient donc besoin d’être instruits à cet égard. Il leur enseigne qu’il y a diversité de dons, diversité de ministères, diversité d’opérations, mais que, à chacun, la manifestation de l’Ésprlt est donnée pour l’utilité commune. « Puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’église que vous cherchiez à en posséder abondamment » (1 Co. 14:12). « Lorsque vous vous assemblez, que tout se fasse pour l’édification… Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix… que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Co. 14: 26, 33, 40).Au chapitre 13 de sa lettre, Paul leur montre la voie par excellence: la charité (ou l’amour): « Si je n’ai pas la charité, je ne suis rien ». Apprenons par coeur les versets 4 à 8 de ce merveilleux chapitre afin de les vivre chaque jour. « La charité ne périt jamais ».
Enfin, au chapitre 15, l’apôtre porte les regards des croyants sur la résurrection, d’abord celle de Jésus-Christ qu’il prouve de façon irréfutable, ensuite celle de « ceux qui appartiennent à Christ » lors de son avènement. Puis il leur déclare quelque chose de plus beau encore: « Voici, je vous dis un mystère, nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un dm d’oeil ». C’est là « la bien heureuse espérance » de l’Eglise du Seigneur Jésus. Ces croyants de Corinthe (comme tous ceux des temps apostoliques) attendaient la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ A combien plus forte raison pouvons-nous attendre chaque jour la venue du Seigneur, nous qui sommes arrivés aux derniers jours de la patience divine. L’enlèvement des croyants est plus proche que jamais.
Avons-nous remarqué que la première épître aux Corinthiens n’est pas adressée seulement aux croyants de Corinthe, mais aussi « à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre? » Il n’y a donc là aucune limitation de lieu, de personnes, ni de temps. Cette épître est, d’une manière très spéciale, adressée à chacun de nous et à nous tous. On n’en trouve aucune autre dont l’adresse soit aussi générale. Toutes les exhortations qu’elle contient sont donc aussi pour nous aujourd’hui et nous en avons besoin, car nous ne sommes pas meilleurs que les Corinthiens.
Il y avait beaucoup de choses que ces chrétiens savaient, mais beaucoup d’autres qu’ils ignoraient. Dix fois nous entendons Paul qui s’écrie: « NE SAVEZ-VOUS PAS ? » Passons en revue ces dix questions, voulez-vous ? Peut-être nous apprendront-elles quelque chose à nous aussi.
1. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?
que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co. 3:16). Nous formons une « maison spirituelle », une habitation de Dieu par l’Esprit. Cette maison est composée de « pierres vivantes », c’est-à-dire d’hommes et de femmes régénérés, nés de nouveau, nés de l’Esprit. Le fondement de ce temple spirituel est Jésus-Christ Lui-même (1 Co. 3:11). Mais qu’édifions-nous sur ce fondement ? De l’or, de l’argent, des pierres précieuses ? (autrement dit de vrais croyants) ou du bois, du foin, du chaume (c’est-à-dire des personnes non régénérées) ? « Que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus ». On peut « édifier » ou « détruire ». « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint (mis à part) et c’est ce que vous êtes » (1 Co. 3:17).
2. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?
qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? » Faites disparaître le vieux levain afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité (1 Co. 5:6-8). Dans la Parole de Dieu, le levain est un symbole du mal, qui doit être ôté du milieu des croyants. Le temple de Dieu est saint; nous devons donc « nous purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Co. 7:1). L’inceste de Corinthe devait être ôté du milieu de l’église (1 Co. 5 : 2). Dans quel but ? Afin qu’il soit perdu à jamais ? Pas du tout! Afin qu’il soit amené à la repentance et à la restauration et que la pureté de la maison de Dieu soit maintenue. « Qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, dit Paul, afin que l’esprit soit sauvé au Jour du Seigneur Jésus » (1 Co. 5 : 5).
3. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?
que les saints (les chrétiens) jugeront le monde ? » (1 Co. 6 : 2). Tiens, direz-vous peut-être, je n’avais jamais fait attention à cela! Est-ce bien possible ? Mais oui, c’est une chose certaine. Tout d’abord qui sont ces saints qui jugeront le monde? Ce sont ceux qui ont été « sanctifiés en Jésus-Christ » (1 Co. 1 : 2), tous les enfants de Dieu ». L’épître leur est adressée. Ils seront associés à Jésus-Christ, Juge des vivants et des morts, « lorsqu’il viendra, en ce jour-là, pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Th. I :10). Les saints glorifiés, aux côtés du juste Juge, recevront aussi le pouvoir de juger (Ap. 20 4). Quand le Seigneur s’assiéra sur le trône de sa gloire pour juger les nations, ils seront associés avec Lui dans ce jugement. Ami lecteur, êtes-vous une « pierre vivante » de l’édifice spirituel que bâtit le Seigneur? Etes-vous « né de nouveau », « enfant de Dieu », « saint en Christ »? Sinon, ce ne sera pas aux côtés du Juge que vous vous trouverez un jour, mais bien devant Lui pour être jugé par Lui et entendre votre condamnation. Aujourd’hui encore Jésus est le Sauveur qui dit à tous : « Venez à Moi ! Je ne vous repousserai pas. Je vous donnerai du repos ».
4. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?
que nous jugerons les anges ? » (1 Co. 6 : 3). Cela est encore plus extraordinaire! Les anges sont des créatures supérieures aux êtres humains. S’agit-il ici des « anges qui ont péché », mentionnés en 2 Pi. 2:4 et Jude 6? Non! « Le Seigneur a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure ».
Associés au grand Juge, les rachetés de Christ jugeront donc aussi des anges. L’apôtre en conclut: « A combien plus forte raison ne jugerons-nous pas les choses de cette vie? » Quand donc vous avez des difficultés pour les choses de cette vie, ce sont des gens dont l’Eglise ne fait aucun cas que vous prenez pour juges ? Je le dis à votre honte. Ainsi il n’y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer entre ses frères. Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant les infidèles? (1 Co. 6 : 4-6).
5. « NE SAVEZ-VOUS PAS
que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? » (1 Co. 6: 9). Pour bien comprendre ce texte, lisons les versets 1 à 11. L’Ecriture déclare: « Il n’y a point de juste, pas même un seul (Romains 3 :10). Tous les hommes sont donc des injustes et ne peuvent hériter le royaume de Dieu. Cependant Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Et Dieu justifie (c’est-à-dire déclare juste) celui qui a la foi en Jésus (Ro. 3 : 26). Pour voir le royaume de Dieu et pour y rentrer, la nouvelle naissance est indispensable (Jn 3 : 3-7), car « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu », mais ils sont « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Ro. 3 : 23-24). Si nous sommes nés de nouveau, nous avons été justifiés par la foi en Jésus-Christ, nous sommes devenus des « justes », des « saints », des « enfants de Dieu »: nous avons la paix avec Dieu (Ro. 5:1), et il n’y aura pour nous ni jugement, ni condamnation (Jn 5: 24 – Ro. 8:1).
Deux familles composent donc l’humanité: « Les injustes et les saints » (1 Co. 6:1), les « justes et les injustes » (Ac. 24:15), les « enfants du diable et les enfants de Dieu »(1 Jn 3:10). Comment pouvons-nous les distinguer? Par leur conduite! « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mt. 7:15-20). C’est donc avant tout par notre vie et par nos actions que nous montrons que nous sommes des « justes ». « Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère » (1 Jn 3:10).
Or à Corinthe, il y avait des saints en procès les uns avec les autres. Quelle honte! Paul doit reprendre les deux parties. Il s’adresse d’abord à « ceux qui étaient dépouillés par leurs frères » et leur dit: « Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller? » Ensuite il reprend ceux qui « dépouillaient leurs frères » leur disant: « C’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte? » Et c’est alors qu’il ajoute: « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? » Si vous avez été justifiés par la grâce de Dieu, montrez maintenant que vous êtes « justes » en pratiquant la justice envers vos frères.
Quelle leçon pour nous, chrétiens du 20e siècle – ce siècle si matérialiste, voué au culte de Mammon ! Ne voit-on pas trop souvent, hélas, des frères s’entre-dévorer quand ils ont un héritage à partager? Si nous attendons la bienheureuse espérance du retour prochain de JésusChrist, apprenons à vivre sobrement (quant à nous-mêmes), justement (quant aux autres) et pieusement (quant à Dieu) (Tite 2:11).
6. « NE SAVEZ-VOUS PAS
que vos corps sont des membres de Christ? » (1 Co. 6:15). (Lisons ici encore le contexte: I Co. 6:12-20). Bien-aimés rachetés du Seigneur, à notre conversion, nous sommes devenus « membres de son corps » (Ep. 5 : 30). Nous formons donc un seul corps en Christ: Lui est la Tête glorifiée dans le ciel; nous, nous sommes tous membres les uns des autres (Ro. 12 : 5). Nous sommes donc maintenant liés à Christ et les uns aux autres, indissolublement. Ne l’oublions pas ! Relisons et méditons I Co. 12:12 à 27 et veillons à ce qu’il n’y ait pas de division dans le corps. Nos corps sont donc pour le Seigneur. « Offrons donc nos corps comme un sacifice vivant, saint, ageéable à Dieu, ce qui sera notre part dans un culte raisonnable » (Rom 12:1)
7. « NE SAVEZ-VOUS PAS
que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? » Prendrai-je les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée? Loin de là! Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps (1 Co. 6:15 à 18). Si les croyants de Corinthe avaient besoin de telles exhortations, il est évident que nous en avons besoin tout autant qu’eux aujourd’hui. Souvenons-nous donc des textes ci-après : « Le corps n’est pas pour l’impudicité » (1 Co. 6:13). « Fuyez l’impudicité » (1 Co. 6:17). « Abstenez-vous de l’impudicité » (Ac. 15:20 et 29; I Th. 4: 3, etc.). N’en parlez même pas: « Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté… ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints » (Ep. 5 : 3). Bien-aimés, demeurons attachés au Seigneur de tout notre coeur!
8. « NE SAVEZ-VOUS PAS
que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? » Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps (1 Co. 6:19-20). Quel privilège et quelle responsabilité! Chaque vrai chrétien est « né de l’Esprit » (Jn 3 : 8) et sait que l’Esprit demeure en lui. Paul écrivait à Timothée: « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 TI. 1 :14). Prenons garde de ne pas attrister cet Hôte divin (Ep. 4 : 30) et, pour cela, « efforçons-nous d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (Ac. 24:16). « SOYONS REMPLIS DE L’ESPRIT! » De quelle manière ? « En nous entretenant par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout notre coeur les louanges du Seigneur; rendant continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, nous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ep. 5:18-21).
9. « NE SAVEZ-VOUS PAS
que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre l’Evangile » (Lisons I Co. 9: 1 à 14). Il semblerait que les croyants de Corinthe avaient un peu oublié que celui qui annonce l’Evangile a le droit de manger, de boire, d’être vêtu correctement et d’élever une famille, tout comme les autres chrétiens. Paul doit leur écrire: « Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si noûs moissonnons vos biens temporels? » (v. 11). « Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne» (Galates 6: 6). N’avons-nous pas besoin aujourd’hui des mêmes exhortations ? Savons-nous qu’il y a des serviteurs et des servantes du Seigneur, en France, en Italie, ou ailleurs, qui ont de la peine à nouer les deux bouts ? Il est vrai qu’un serviteur de Dieu doit être digne et fidèle, éprouvé avant d’être approuvé. Mais s’il est fidèle, est-ce convenable que nous le laissions souffrir de la disette ou de la faim? Par contre, il y a de faux ouvriers ou des serviteurs infidèles qu’il ne faut pas aider. Ayons donc du discernement et de la sagesse pour soutenir largement et fidèlement ceux qui en sont vraiment dignes.
10. « NE SAVEZ-VOUS PAS
que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter » Tous ceux qui combattent dans les jeux publics (course, lutte, pugilat) s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe (dans l’exercice du pugilat, on luttait à coups de poing), non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté (en grec: désapprouvé), après avoir prêché aux autres (I Co. 9 : 24-27). La question 9 souligne la responsabilité des croyants à l’égard de ceux qui annoncent l’Evangile. La fin du même chapitre montre la grande responsabilité des serviteurs de Dieu. Ceux qui pratiquent les sports s’imposent toute espèce d’abstinences; et nous qui servons le Seigneur, veillons sur nous-mêmes! Paul écrivait à Timothée: « Veille sur toi-même et sur ton enseignement. Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté » (I Ti. 4:16 et 12). Et à Tite: « Montre-toi toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres, et donnant un enseignement pur, digne, une parole saine, irréprochable, afin que l’adversaire soit confus, n’ayant aucun mal à dire de nous » (Tite 2 7-8).
Aux croyants de Corinthe, l’apôtre Paul a du répéter dix fois cette question: « NE SAVEZ-VOUS PAS ? »
Si nous, nous savons ces choses, lisons en conclusion Jean 14:17: « SI VOUS SAVEZ CES CHOSES, VOUS ETES HEUREUX, POURVU QUE VOUS LES PRATIQUIEZ ».
- Edité par Couleru Jean Raymond
« Ceux a qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus ».
Si nous n’avions que ce seul verset, ou que nous le lisions avec une idée préconçue, nous pourrions bien y voir une justification de la confession auriculaire, Mais, c’est une erreur grave de s’approcher de la Bible pour y trouver la confirmation de nos propres idées. Il faut absolument considérer ce texte à la lumière de ce que l’ensemble du Nouveau Testament enseigne concernant le pardon des péchés. La Bible est à elle-même sa première interprète.
Juste avant de prononcer cette fameuse parole, le Seigneur ressuscité a montré aux siens les marques de sa crucifixion, ses mains et son côté percés. Ensuite, il ajouta: « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie »(Jn 20 : 21). Dans l’évangile selon Luc, nous Lisons que Jésus a dit: « Il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations… » (24 :46, 47). Déjà là nous voyons que c’est par la prédication de l’évangile, et non par la confession que les péchés peuvent être pardonnés devant Dieu.
En comparant, dans les quatre évangiles, les rencontres du Seigneur avec ses disciples, après la crucifixion, nous apprenons que le Seigneur envoie ses disciples annoncer la Bonne Nouvelle de sa mort rédemptrice et de sa résurrection. C’est la foi dans ce message, et dans la Personne qui en est l’objet, qui apporte le pardon des péchés. Les Actes des apôtres nous confirment que c’est bien ainsi que les premiers chrétiens l’ont compris.
En s’adressant à Simon le magicien, Pierre ne lui demande pas de se confesser, ou de faire pénitence, pour ensuite lui donner l’absolution. Il lui dit plutôt: « Repens-toi donc de ta méchanceté et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée » (Ac. 8 : 32). Devant un groupe de personnes qui voulaient se mettre en règle avec Dieu, Pierre dit, en parlant de Jésus-Christ: « Quiconque croit en Lui reçoit par son nom le pardon des péchés » (Ac. 10 : 43).
L’apôtre Paul avait le même message. Il affirme à plusieurs reprises que c’est par la foi en Jésus-Christ que le pardon des péchés est accordé et que l’homme est justifié (Ac. 13 : 38, 39 ; 26:17, 18; Ro.5:1; Ep. 1 : 7; 4 : 32; Col. 1 :12-14).
A l’époque de Jésus, même les chefs religieux devaient avouer: « Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieul seul ? » (Luc 5: 21).
Pour le croyant qui pèche, la Parole de Dieu donne des instructions précises : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jn 2:1). Et encore : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme… » (1 Ti. 2: 5).
La confession auriculaire, telle qu’on la connaît aujourd’hui, était inconnue des chrétiens des premiers temps de l’Eglise. Elle n’est apparue que vers le 4e siècle et fut rendue obligatoire longtemps plus tard, et après beaucoup d’opposition, au Concile de Latran, en 1215.
En résumé, c’est par la prédication de l’évangile que le pardon des péchés est annoncé, et c’est par la foi en Jésus-Christ qu’il est reçu. « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés », ce sont ceux qui acceptent ce message. « Ceux à qui vous les retiendrez », ce sont ceux que les porteurs d’évangile déclarent perdus parce qu’ils refusent le seul message qui aurait pu leur apporter le pardon des péchés. Pierre dit bien, dans Actes 4:12: « Il n’y a de salut en aucun autre ».
- Edité par Berney Jean-Paul
PARABOLES
Matthieu 13 : 44
« Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache et, dans la Joie, va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ ».
Dans ce chapitre de Matthieu, chaque parabole présente une face de ce royaume des cieux. Rappelons que le « Royaume des cieux » symbolise le christianisme au cours des siècles et dans son plus grand développement. C’était, au moment où Jésus a enseigné ses disciples, une vision prophétique de ce qui arriverait par la suite.
Le royaume des cieux est semblable à quoi? A « un trésor caché dans un champs ».
L’Ecriture ne le décrit pas. A nous de le chercher. C’est notre problème. Le champ, disons tout de suite, c’est le monde, selon ce que nous apprend le Verset 38. Le trésor est caché dans un champ de ce monde. Peut-être pourrait-il nous arriver le même bonheur, de faire une semblable trouvaille, de le trouver ?
A vrai dire, cela arrive à peu de personnes de trouver un trésor sans rien chercher, par hasard! Jésus nous en parle au verset 11. Les uns trouvent alors que d’autres ne trouvent pas. C’est vraiment un problème. Les uns ferment leurs oreilles et bouchent leurs yeux, car ils le veulent bien. D’autres ouvrent leurs yeux… D’autres encore cherchent pendant toute leur vie.
Dans le royaume des cieux, il y a un « trésor ». Or, il est écrit: « Qui cherche trouve ». Allons-nous chercher ?
LE TRÉSOR
Essayons premièrement d’animer notre parabole. Imaginons un coffre en bois dur, bien fermé, placé en terre sous une plaque de pierre, de telle sorte qu’il ne puisse subir les effets de la pluie. Un inconnu l’aurait caché à l’insu du propriétaire du champ. Mais est-ce exact ?
UN TRESOR, A TITRE D’EXEMPLE
Du temps du roi Josias (II Rois 22 : 8), le souverain sacrificateur avait retrouvé un livre de la Loi. Pour remettre le temple en bon état, on avait fait exécuter de nombreuses réparations. A cette occasion, un trésor avait été retrouvé, un livre contenant toute la Loi de Moïse. Le roi fut très ému et ordonna immédiatement d’adorer l’Eternel selon ses commandements. Voici ce qui est dit de ce roi « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Eternel et il marcha dans toute la voie de David, son père; il ne s’en détourna ni à droite, ni à gauche ». Beau résultat de cette découverte!
DÉCRIVONS MAINTENANT L’HOMME QUI DÉCOUVRIT LE TRÉSOR
Ce jour-là, il labourait un champ avec soin, en ameublissant bien la terre. C’était son devoir, sa vie, son métier. « Cultiver la terre et la garder » : Dieu l’avait placé là.
En bêchant, il découvre une pierre plate. Il la déplace et trouve ce coffre dont nous parlons. Il l’ouvre : un trésor, une fortune !
Tout en travaillant, il se met à réfléchir. Prendre en se cachant ? Voler ? NON ! Mais la meilleure manière de faire ne serait-elle pas d’acheter ce champ avec tout ce qui s’y trouve, dessus et dessous ? « Il faudrait, bien sûr, vendre tout ce que je possède, se dit-il. Ce trésor vaut bien plus que le prix de ce champ ». Il s’en rend compte. Il continue à bêcher; il réfléchit…
Puis il prend une décision : « Dans sa joie, il achète le champ ».
« Dans sa joie ? »
D’une manière précise, nous allons suivre le texte de cette parabole. « Dans sa joie, il achète le champ ». Mais avant de l’acheter, il prend la précaution de remettre le trésor à sa place: il le cache à nouveau. Car, dans sa pensée, il voulait acheter le champ et le trésor ensemble, cette manière de faire justifiant son achat et tranquillisant sa conscience.
La parabole se termine là: l’homme possède le champ et le trésor qui s’y trouve caché.
Les auditeurs de cette parabole, les disciples, sont juifs. Ils ont compris, car ils connaissent la Loi. « Avez-vous compris toutes ces choses », demanda Jésus ? « Oui », répondirent-ils (v. 51).
QUE DIT LA LOI ? QU’ONT-ILS COMPRIS ?
« L’Eternel parla à Moïse et dit: Lorsque quelqu’un péchera et commettra une infidélité envers l’Eternel, en mentant à son prochain au sujet d’un dépôt, d’un objet confié à sa garde, d’une chose volée ou soustraite par faute, en niant avoir trouvé une chose perdue, ou en faisant un faux serment, sur une chose quelconque de nature à constituer un péché; lorsqu’il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la chose qui lui avait été confiée en dépôt,Il est clair que « l’homme qui a trouvé le trésor » devait aviser le propriétaire du champ. A ce dernier d’en rechercher la provenance et d’en disposer.
Maintenant arrive ce qui est souvent le cas. La conscience de l’homme se réveille et lui parle. Que dit la Loi ?
DEVANT LA LOI
Tout d’abord, il s’aperçoit ou se souvient que la Loi est précise et le condamne. Puis il se rend compte qu’il n’ose pas faire emploi de ce trésor, de cette fortune ! La rumeur publique serait bientôt en éveil : « D’où a-t-il acquis toute cette fortune ? ».
Alors il se tient tranquille, cultive son champ et laisse le trésor dans sa cache. Son trésor est dans la terre !
DEVANT LE CRÉATEUR
Après la création, le Créateur parlait avec l’homme. La communion était entière. Le ciel était ouvert entre le Créateur et la créature. L’homme jouissait des biens spirituels et matériels mis à sa disposition. Malheureusement, ce bonheur ne dura pas. Un ennemi intervint. Il trompa la créature, et un voile s’étendit entre le ciel et la terre. L’oeuvre du Méchant voila le ciel. L’homme de notre parabole cacha le trésor un moment entrevu. Le voile retomba entre le ciel et l’homme.CE TRÉSOR EST POUR TOI !
C’est Dieu qui parlait à son peuple Israël : « Toute la terre est à moi ». Celui qui habite les cieux sait ce qu’il a placé dans son champ. Car « Sa Parole parcourt toute la terre » (voir Ex. 19 5).
Le Maître du champ attendait son ouvrier, car Il l’aimait et l’estimait. Il l’attendait, car pensait-Il en Lui-même, « il viendra me faire part de sa trouvaille ». Il se réjouissait de lui répondre à son tour: « Tu es venu à moi. Bien, je t’en fais cadeau. Prends ce trésor. Il est pour toi et pour les tiens ».LE LIVRE DE LA LOI DE L’ETERNEL
Revenons au temps du roi Josias, alors que le sacrificateur retrouve ce livre de la Loi de Moïse. Si ce livre a été précieux entre tous pour le peuple d’Israël, nous chrétiens pouvons bien dire que la Bible, le Livre du chemin de la vie éternelle, est notre trésor le plus précieux.
LA BIBLE DÉLAISSÉE
Or, la parabole nous dit que le « royaume des cieux est semblable à un trésor caché ». Combien de Bibles, non utilisées, laissées de côté ? Combien de descendants de chrétiens ne connaissent pas le chemin de la vie éternelle ? Combien souhaitent de ne plus être considérés comme des « étrangers », des « voyageurs », des « passagers », ici-bas ?
N’est-ce pas là une des caractéristiques du christianisme, un des secteurs de ce tableau ? N’est-ce pas là un processus typique du christianisme, une suite de développement, de croissance, de marche en arrière, de lumière, de ténèbres ? C’est le coup d’oeil général, mais il y a, Dieu soit béni, beaucoup d’exceptions.
Ce trésor « caché » dans ce LIVRE par excellence ne serait-il pas pour un de nos lecteurs ? On ne trompe pas Dieu. Pour paraître devant le Créateur, ne comprenez-vous pas que vous devez être absolument sincères, droits, qu’il n’y a rien à lui cacher, que tout est clair devant ses yeux ?
Apportez-Lui vos désirs – trouver le chemin de la vie éternelle -mais aussi votre repentir, votre humiliation. il vous écoutera. Dieu est un Dieu de miséricorde, mais aussi un Dieu SAINT.
- Edité par Guignard René H.
PARABOLES
« Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et ilest allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée ».
A quoi le royaume des cieux est-il semblable ? A « un marchand qui cherche de belles perles ».
Dans la parabole précédente, le royaume des cieux est semblable à « un trésor caché dans un champ ».
Etablissons une comparaison entre ces deux paraboles:
- Le trésor: l’homme qui bêche ne cherche rien.
- Le marchand cherche de belles perles.
- L’homme achète le champ et le paie. Il ne paie pas le trésor. Il le cache.
- Le marchand achète la belle perle et la paie.
- Selon la loi de Moïse, l’homme est coupable: il ne déclare pas ce qu’il a trouvé.
- Le marchand prend la perle achetée et la fait admirer. il n’a pas honte de la montrer. il peut disposer de la perle. il reste honnête.
Première constatation, tous les hommes ne sont pas semblables. Cependant, tous ont le même besoin qui est de parvenir à la vie éternelle, même si beaucoup ne s’en rendent pas compte. C’est ainsi que Dieu met à la portée de tous les hommes une parole, un point de repère, pour attirer son attention. Pour le faire réfléchir, pour lui faire réaliser la justice, pour faire parler son coeur…
Car « Christ est mort pour tous les hommes ! ». Mais on n’entre pas au paradis à pieds joints ! On n’entre qu’en s’humiliant.
Ainsi, à l’homme qui ne cherche rien, Dieu a donné l’occasion de découvrir un trésor au cours de son travail.
A l’homme qui cherche, Dieu a répondu selon une promesse de Sa Parole: « Qui cherche trouve ».
Tous les hommes sont également chers au Créateur. Tous sont également responsables.
Nombreux sont les hommes qui cherchent.
Parce qu’ils n’ont pas la paix dans le coeur.
C’est aussi le cas pour les peuples non chrétiens. Leurs religions particulieres ne leur donnent pas la paix; ils n’ont pas la certitude d’accéder à la vie éternelle. Ils apprennent beaucoup de choses; ils font beaucoup de choses, selon ce qu’on leur a dit de faire. Mais ils restent finalement sur leur faim; cela ne nourrit pas le coeur.
Quant aux christianisés, ils jouissent d’une paix non définie, du désir de se sentir les coudes, de multitudes. Ils n’ont pas acquis, au cours de leur vie, une paix qui vient d’En-haut, résultat d’une vraie conversion basée sur une profonde repentance. Ils sont, si l’on peut dire, à mi-chemin. Ils en restent là, mais ne se décident pas ou peu…
On leur a suggéré que le baptême (d’enfant ou d’adulte), suivi d’un cours d’enseignement plus que sommaire et d’une cérémonie de « confirmation », formaient la base du salut éternel. Combien sont-ils, parmi ceux-là, qui prennent par la suite le chemin étroit qui mène à la Vie ? Ne leur a-t-on pas donné une Bible ? N’est-elle pas dans un tiroir, dont elle ne sort guère ?
Beaucoup d’hommes cherchent certainement. Si les christianisés n’ont pas trouvé Jésus-Christ et le chemin du pardon au cours de leur jeunesse, ils cherchent ailleurs. Toutes les avenues sont bonnes pour passer à côté de l’humiliation du repentir.
Plus que jamais, nos hommes des pays de civilisation occidentale veulent se sauver par leurs propres forces.
De même que pour le trésor, la « perle par excellence », c’est le Livre, la Parole de Dieu.
Le marchand en paie le prix: il deviendra un témoin de Christ; il pourra montrer – et démontrer – qu’il a trouvé un trésor. Sa vie même sera transformée, son visage éclairé. Avec Jésus, il sortira hors des murs de la ville, hors du camp, et oeuvrera pour son Sauveur. S’il le faut il souffrira pour LUI.
Un chrétien du Cameroun nous écrit: « Priez pour moi. Priez pour ma pauvre Afrique, face à un christianisme purement intellectuel ».
La parabole ci-dessus ne nous dit-elle pas exactement la même chose ?
- Edité par Guignard René H.
Pierre dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ…
Mon ami, mon frère, as-tu lu Esaïe 35 les versets 5 et 6 ? « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles : s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux sautera comme un cerf et la langue du muet éclatera de joie… » Et dans le livre des Actes, chap. 3 versets 2 à 11 ? Quelle réaction aurions-nous eue nous-même si nous avions été là ? Qui est responsable de cette infirmité ? On accuse volontiers Dieu, la société, les parents (cf. Jean 9 : l’aveugle né).
Dans l’Ancien Testament, en Deutéronome 15 : 7, il est dit: « S’il y a chez toi quelque indigent… » Ici, c’est Dieu qui intervient, Il appelle l’homme. Que faire quand il y a un pauvre, un malade, un boiteux ?
Dans Actes 3, les apôtres sont venus au temple pour prier, mais ce jour-là, il y a plus à faire: il y a l’appel du boiteux…
Que vont faire les apôtres à cet homme ? Nous savons qu’ils ont répondu au double appel de l’homme et de Dieu. Et nous pouvons distinguer trois relations qui s’établissent entre eux et le boiteux: par le regard, par la parole et par l’action.
1. LE REGARD
La relation humaine s’établit d’abord par le regard : « Regarde-nous ! » Avant d’aller prier, les apôtres prennent le temps de s’arrêter, non pour jouer aux vedettes, non pas pour attirer les regards sur eux, mais sur Dieu, car ils sont les témoins de Jésus-Christ. Aucune indifférence en eux. Oh! la relation par le regard chargé de miséricorde, de compassion, de compréhension ! C’est le moyen de communication par excellence de l’amour, de la sympathie du Christ. C’est déjà un geste, une action.
2. LA PAROLE
La relation s’établit ensuite par la parole : « Je n’ai ni argent… » C’est un aveu de pauvreté. L’apôtre est sur le même plan que le boiteux: il sait ce que c’est que de travailler et de vivre pauvrement.
« Mais ce que j’ai je te le donne ». Il a quelque chose de meilleur à partager: sa Foi dans le nom de Jésus. C’est un trésor. Et nous aussi, ici et maintenant, aujourd’hui même, nous pouvons partager cela, enrichir les autres de notre expérience et de notre foi en Jésus-Christ.
A la fin du récit on lira: « Ce n’est pas par notre piété, ni par notre puissance, que ce boiteux a été guéri, mais par la puissance du nom de Jésus ». Est-ce pour nous une théorie, une expérience personnelle passée, ou une réalité présente, une puissance agissante, maintenant ?
3. L’ACTION
La troisième relation s’établit par l’action elle-même: « Pierre le prit par la main…: Lève-toi ! » Voilà ce que fait l’apôtre, et le Seigneur fait le reste, utilisant son serviteur pour guérir et donner une vie nouvelle.
Ensemble, alors, Pierre et le boiteux guéri sont frères et forment une communauté ensemble, ils rendent témoignage à la puissance de Jésus-Christ.
APPLICATIONS PRATIQUES
a) Dieu fait toutes choses nouvelles dans la vie de ceux qui viennent à Lui. C’est vrai encore aujourd’hui : tel cas typique aurait pu être cité lors d’un séminaire de cure d’âme organisé dernièrement par Jeunesse en Mission, où un être vraiment déshérité est là pour apprendre à connaître Jésus et à marcher avec Lui. Mais il faut quelqu’un pour le conduire à Lui, et il faut venir à Lui.
b) Ce qui compte dans la vie, c’est d’abord l’esprit humain, l’âme, l’être intérieur. On utilise beaucoup aujourd’hui l’expression « améliorer la qualité de la vie ». De quelle vie s’agit-il ? Améliorer quoi ? Comment ? Et par qui ? Et de citer un autre exemple, un paralysé total, mais rayonnant, par la puissance de Jésus-Christ ! C’est là la vraie qualité de la vie.
c) C’est à nous de porter témoignage à Jésus-Christ,
- par le regard,
- par la parole,
- par l’action.
Puisse ce triple témoignage, comme celui des apôtres, porter du fruit dans la vie de beaucoup d’hommes, dès à présent et pour l’éternité !
- Edité par Ferazzini Willy
Autrefois, vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur (Eph. 5 8).
I. UNE COMMUNION ENTRE LES ENFANTS DE DIEU SEULEMENT
- Dieu divise avant d’unir. Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres (Gen. 1 : 4). A travers toute la Bible, nous trouvons ces deux grands symboles: la lumière et les ténèbres. Dieu est lumière. Satan et la puissance du mal sont symbolisés par les ténèbres. Dieu, et ce qui est de Dieu, ne peut cohabiter avec le mal. « Autrefois vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière! » (Eph. 5 8). Notre conduite doit prouver ce que nous sommes.
- Il faut avoir reçu le Saint-Esprit. « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rom. 8: 9), « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps…» (I Cor. 12:13). Tous les croyants, mais les croyants exclusivement, ont reçu le Saint-Esprit et ont été ajoutés à l’Eglise universelle (Act. 2 : 47).
- L’assemblée ou église locale doit être une réplique de l’Eglise universelle. Cette dernière est composée uniquement des saints (ou sanctifiés). Les assemblées locales, bibliques, sont appelées « les églises des saints » (I Cor. 14 : 33).
Tout ce qui porte à effacer la distinction entre les sauvés et les perdus ne vient pas de Dieu. C’est Satan qui est l’auteur du mélange et de la confusion (Mat. 13 : 24-40). Il ne faut pas confondre l’Eglise, corps de Christ, et la chrétienté. Cette dernière englobe aussi bien les croyants sincères que les professants qui n’ont pas la vie divine. Cela ne Justifie pas l’entrée dans l’église locale, selon le Nouveau Testament, de personnes qui n’ont pas donné une preuve suffisante de conversion. Une église qui met sur le même pied des chrétiens et des inconvertis est en désaccord avec l’enseignement de la Parole de Dieu.
Il appartient aux responsables d’une église locale d’examiner si quelqu’un est né de nouveau, avant de baptiser et de recevoir cette personne dans l’assemblée. L’Ecriture nous donne cet ordre : « Ne vous mettez pas avec les infidèles (ou incrédules – Darby) sous un joug étranger » (2 Cor. 6 :14 et contexte). Scofield note : littéralement « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate ».
II. CHAQUE ASSEMBLÉE LOCALE EST INDÉPENDANTE
Dans le Nouveau Testament, le principe de l’autonomie de chaque église locale ressort clairement en lisant les lettres aux sept églises d’Asie (Apoc. 2 et 3). Elles étaient toutes dans la même région, sans qu’il soit question d’un gouvernement central. Chaque église locale est responsable directement envers le Seigneur Jésus-Christ, le chef (la tête). Lui, le Seigneur, est le chef de l’Eglise universelle et de chaque église locale.
On ne trouve pas, dans la Parole de Dieu, une union ou association d’églises qui formeraient, ensemble, l’église nationale d’un pays ou d’une province. Nous y trouvons des expressions telles que: « les églises de la Galatie » (Gal. 1 : 2); « les églises d’Asie » (1 Cor. 16:19); « les églises.., dans la Judée» (1 Thess. 2:14). Ce ne sont pas des « associations ».
Le modèle si simple de la Parole de Dieu est toujours mieux que les organisations humaines. Dans les systèmes créés par les hommese lorsque la tête se corrompt, l’ensemble ne tarde pas à suivre. C’est ainsi que la plupart des grandes « dénominations » sont devenues modernistes (ou: rationalistes, avec des variantes), et font aujourd’hui partie du Conseil Oecuménique des Eglises, lequel a pour objectif final la réunion de toutes les religions.
Nous savons par l’Ecriture que cela va conduire à l’apostasie (2 Thes. 2 : 3). « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux » (Apoc. 18 : 4; cp. Cor. 6:17).
L’absence d’un système d’organisation supra-ecclésiastique ne signifie pas le désordre et l’absence de cohésion et de communion entre les assemblées. Un croyant mis sous discipline pour des raisons bibliques dans une assemblée ne doit pas être reçu pour la sainte-cène dans une autre assemblée. A l’époque du Nouveau Testament, ceux qui voyageaient apportaient avec eux une lettre de recommandation, ce qui contribuait à maintenir l’harmonie et l’ordre entre les églises locales.
Les croyants plus privilégiés d’une région aidaient ceux d’ailleurs qui étaient moins favorisés. Le Nouveau Testament nous présente des églises locales indépendantes et autonomes, mais liées par le Saint-Esprit, sans organisation hiérarchique.
III. DIRECTION PAR DES ANCIENS
La distinction entre « laïques » et « clergé » est inconnue dans le Nouveau Testament. Le mot « clergé » vient du grec « klèros » qui a été traduit: partage ou héritage, dans I Pierre 5 : 3. Il se réfère a tout le peuple de Dieu qui appartient au Seigneur. Le mot « laïque » vient du grec « laos » et signifie : les gens communs.
Selon le Nouveau Testament, une assemblée locale parvenue à sa maturité est gouvernée par des anciens, et non par un seul homme. Les anciens (grec: presbuteros) sont appelés aussi évêques ou surveillants (grec : episkopos, littéralement: celui qui regarde sur) ou encore conducteurs (Héb. 13: 7,17, 24).
Dans le Nouveau Testament le mot « pasteur » (ou: berger) désigne, outre le Seigneur Jésus, un don spirituel (Eph. 4 :11). Le ministère d’un pasteur est intimement lié à celui d’un ancien, avec toutefois une différence. Celle-ci réside dans le fait qu’un « pasteur » désigne un don spirituel alors que le mot « ancien » désigne une charge (1 Tim. 3:1). Un chrétien peut exercer un ministère pastoral sans être nécessairement un ancien reconnu dans son assemblée locale. La responsabilité des anciens se limite à une église locale, alors qu’un pasteur peut exercer un ministère plus étendu.
Ne commettons pas l’erreur de croire que les pasteurs, dans le sens biblique, sont toujours des « ouvriers à plein temps ». Un frère qui gagne sa vie en travaillant de ses mains, mais qui a un coeur de berger pour visiter les chrétiens, aider les faibles, encourager les éprouvés, exhorter ceux qui s’éloignent de la foi et le don pour nourrir le troupeau, accomplit un ministère pastoral.
Les qualifications pour les anciens sont clairement dônnées dans I Tim. 3:1-7 et Tite I : 5-9. Ils doivent avoir de l’autorité morale et de la maturité.
On ne devient pas ancien le lendemain de sa conversion. Pour être ancien, un frère doit être fidèle, or la fidélité sous-entend le passage du temps. En plus de l’étude et de la méditation de la Parole de Dieu, ce sont les épreuves, les tentations et l’école de la vie qui forment les anciens. Un des plus grands besoins parmi le peuple de Dieu aujourd’hui, c’est d’avoir de véritables anciens, avec un coeur de berger. Nos soeurs en Christ ont aussi un rôle à jouer dans ce domaine, car un homme peut être grandement influencé par son épouse et un homme ne peut pas être mieux que sa femme ne lui permet d’être.
IV. MAINTIEN DE LA SAINE DOCTRINE ET DE LA DISCIPLINE
Paul écrit à Timothée que l’Eglise est la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim. 3 5). Le contexte démontre que ce passage est relatif à l’assemblée locale, la maison de Dieu, dans laquelle on ne peut pas se conduire n’importe comment, que ce soit pendant les réunions ou en dehors de celles-ci. Le temple de Dieu est saint, c’est-à-dire séparé du péché et consacré à Dieu (1 Cor. 3:17).
Les responsables d’une assemblée doivent veiller a ce que la sainé doctrine soit jalousement gardée. Pour cela, il faut que tous les croyants non seulement lisent, mais étudient les Saintes Ecritures, afin d’être gardés des séductions de l’Adversaire, le diable. Satan n’attaque pas toujours comme un lion, mais il s’infiltre comme un ange de lumière pour corrompre l’oeuvre de Dieu (2 Cor. 11:13-15). Il est à relever que toute erreur qui porte atteinte à l’inspiration et l’autorité des Saintes Ecritures et à la Personne du Seigneur Jésus-Christ est particulièrement grave. La pente qui mène à la chute peut être très progressive, mais finalement le caractère du mal est dévoilé et ses conséquences évidentes; hélas! la réaction vient souvent trop tard, quand un grand nombre a déjà été séduit et égaré. L’Ecriture met en garde contre ceux qui « par des paroles douces et flatteuses séduisent les coeurs des simpIes » (Rom. 16:18).
Le péché apparaît sous deux caractères:
- Le mal moral (comme chez les Corinthiens).
- L’erreur doctrinale (comme chez les Galates et les Colossiens).
Les assemblées locales sont responsables de maintenir une discipline. Il n’y a pas de disciples sans discipline. Le Seigneur adresse des reproches aux églises qui tolèrent de fausses doctrines, du désordre ou du péché, et donne son approbation à celles qui se séparent du mal sous toutes ses formes (Apoc. 2 : 2, 7,14, 15, 20).
La phrase « que chacun s’éprouve soi-même (1 Cor. 11: 28) a été souvent mal interprétée parce qu’on la cite en dehors de son contexte. Elle ne saurait être mise en avant pour prétendre que l’église locale ne doit pas juger le mal.
Le Nouveau Testament nous enseigne que la discipline dans l’église consiste à conseiller, avertir, relever, reprendre ceux dont la conduite laisse à désirer, ceux qui s’écartent de la saine doctrine, et même à « juger » ceux qui ont commis une faute grave qui porte atteinte au témoignage.
Voici quelques références bibliques (notez les 4 « R »!)
Réconcilier deux frères en désaccord – Mat. 18:15-18; I Cor. 6:1-9.
Redresser celui qui est tombé – Gal. 6:1-3; Rom. 15:1,2; Héb 10:24.
Reprendre ceux dont la conduite est répréhensible ou qui sont tombés dans l’erreur – I Thess. 5:14, 15; I Tim. 1:3,4; Tite 1:10,11.
Retrancher ceux qui ont le caractère de « méchants » ou qui persistent dans de fausses doctrines – I Cor. 5 : 9-13; Rom. 16:17, 18; 2 Thess. 3:6-15; Tite 3:9-11; 2 Jean 7:11.
Il faut se souvenir que la discipline a pour but la Restauration (un autre « R ») de celui qui s’est égaré. Par contre, le manque de discipline agit comme le levain qui se répand dans toute la pâte. Toute l’assemblée peut en être affectée, si pas infectée (1 Cor. 5: 6, 7; Gal. 5: 7-12).
V. LIBERTÉ POUR L’EXERCICE DES DONS SPIRITUELS
Les réunions de l’église primitive avaient pour arrière-plan le service dans la synagogue. Chez les Juifs, le droit de prendre la parole n’était pas réservé à un seul homme. Il y avait la liberté de s’exprimer pour plusieurs qui avaient quelque chose à dire, de la part de Dieu.
Lorsque Jésus visita la ville où il avait été élevé, on lui offrit de prendre la parole dans la synagogue (Luc 4:16-30). De même pour Paul et ses compagnons, lorsqu’ils assistèrent au service dans la synagogue à Antioche de Pisidie (Act. 13:14-16, 42). A maintes reprises nous lisons que les premiers missionnaires eurent l’occasion de prendre la parole dans le temple ou dans des synagogues. Aucune ordination n’était requise.
Il est important de garder en mémoire ce qui précède, car pour l’église locale, le Saint-Esprit n’a pas introduit quelque chose de différent pour le ministère. Dieu, dans sa sagesse, a maintenu cette liberté d’expression pour les frères qui ont une parole d’exhortation à adresser aux croyants réunis en assemblée (1 Cor. 14).
Cela ne veut pas dire que tous les frères sont appelés à enseigner. C’est une responsabilité qu’il ne faut pas assumer à la légère. Jacques nous met en garde : « Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement » (Jac. 3 :1).
L’homme tombe facilement dans un extrême. Certaines églises ont un « pasteur » engagé et payé pour tout faire, alors que dans d’autres, tout le monde se pense qualifié pour dire n’importe quoi, à n’importe qui, n’importe quand, et souvent sans profit. Attention: pas de hiérarchie n’est pas synonyme d’anarchie !
Tout doit être réglé par le Saint-Esprit, conformément aux Ecritures, lesquelles donnent certaines règles pour les réunions de l’église:
1. « Que tout se fasse pour l’édification » (1 Cor. 14 : 26). Si un frère parle habituellement sans édifier, il doit être averti dans un esprit de grâce. Dire quelque chose n’est pas toujours avoir quelque chose à dire !
2. « Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Cor. 14 : 40). Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Des réunions où tout le monde parle ensemble et dit tout ce qui lui passe par la tête ne sont pas conformes à ce passage.
3. « Que toutes choses parmi vous se fassent dans l’amour » (1 Cor. 16:14). Cette exhortation, bien qu’elle ne se trouve pas dans le chapitre qui parle des réunions de l’église, est aussi à propos ici. L’amour doit être notre motivation en toutes choses, car il cherche le bien des autres.
VI. LES DONS NE S’EXERCENT PAS SEULEMENT PENDANT LES RÉUNIONS
Nous sommes tous, frères et soeurs, membres d’un corps et tous les membres ont un don, une fonction à remplir dans le corps. Il faut distinguer les dons spirituels des talents naturels, bien qu’il y ait souvent un lien entre les deux.
Lorsqu’on parle des dons spirituels, la plupart des chrétiens pensent immédiatement aux dons miraculeux ou au don de prêcher et d’enseigner publiquement la Parole de Dieu. C’est une erreur, car il y a de nombreux autres dons. Il est important de comprendre qu’un don spirituel n’est pas nécessairement une capacité extraordinaire ou une puissance qui éblouit le monde. C’est simplement l’habileté, donnée à chaque croyant, de remplir une fonction dans le corps de Christ, pour le bien de l’ensemble.
Un don plus évident n’est pas la preuve d’une vie intérieure plus profonde ou d’une spiritualité supérieure. Dans l’Ancien Testament, Samson avait une force extraordinaire, don de Dieu, mais il agissait souvent comme un insensé. Paul dit aux Corinthiens : « Vous ne manquez d’aucun don », mais il n’a pas pu leur parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, des enfants en Christ (1 Cor. 1 : 7; 3:1-3).
Voici quelques exemples de dons auxquels on ne pense peut-être pas souvent, mais qui contribuent au bon fonctionnement du corrls: une jeune fille qui enseigne l’école du dimanche; un jeune homme qui exerce une bonne influence sur le groupe de jeunes; une chrétienne âgée qui est peut-être retenue à la maison, mais qui prie pour les membres de la communauté et les missionnaires ; un chrétien qui n’a pas le don de parler en public, mais la capacité de contacter des individus pour leur parler du Seigneur; une soeur ou un frère qui a une parole à propos pour encourager un croyant découragé; un chrétien qui a le don de discerner les esprits ; une soeur qui a une sensibilité développée et qui peut aider un chrétien rétrograde avant que d’autres ne s’en aperçoivent; un frère qui a une parole de sagesse pour éviter une mauvaise décision dans une réunion administrative ; une chrétienne qui par son sourire ou son regard paisible peut communiquer la joie du Salut à un chrétien pessimiste; une soeur ou un frère qui a une parole à propos pour mettre en garde un ami en danger de faire un faux pas ; un frère qui a une poignée de main chaleureuse pour de nouveaux venus à l’église; une soeur qui est remplie de reconnaissance et qui ne se plaint jamais, etc. La liste est loin d’être complète, car vous avez peut-être un autre don… que vous devez trouver et développer pour la gloire de Dieu et le bien du prochain.
- Edité par Berney Jean-Paul
« Demandez, et l’on vous donnera;
« Cherchez, et vous trouverez;
« Frappez, et l’on vous ouvrira » (Mt. 7).
Premier pas, « demander », qui est un mot comportant le sens demander avec intensité, avec humilité, en sachant que la personne à laquelle on s’adresse a le pouvoir de donner.
Deuxième pas, « chercher », qui suppose un départ, une volonté mise en action et qui acceptera l’effort et la peine.
Troisième pas, « frapper », qui démontre décision prise, et ténacité bien ordonnée – le souhait d’arriver au but.
La volonté de Dieu nous est ainsi révélée.
Le fait même de demander crée en l’homme un chemin de foi il sait que c’est de Sa volonté de donner.
S’il cherche, il sait que la réponse est prête c’est LUI qui va pourvoir.
S’il frappe, il est certain que c’est LUI qui ouvre la porte!
C’est l’oeuvre d’un Père. C’est son caractère qui nous est révélé. IL ne donne que de bonnes choses à SES enfants!
- Edité par Promesses
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