PROMESSES

II Pierre 1 :1-14

   L’apôtre présente, dans le premier chapitre de cette épître, un che­min qu’il a certainement parcouru, et il invite ceux « qui ont reçu en par­tage, une foi du même prix que la sienne » à prendre part à se course.

   Après une ligne ou deux de salutations, il entre immédiatement dans le vif du sujet et nous place en face de l’oeuvre accomplie, première­ment par Dieu lui-même et ensuite par son Fils: « par la justice de Dieu et du Sauveur Jésus-Christ ». Ce qui nous permet de poser une question: Dieu est-il juste en pardonnant le pécheur ? Ne vous semble-t-il pas que le pécheur devrait être puni personnellement pour son cri­me, pour sa faute ? Nous avons appris, par l’évangile, que le pécheur est pardonné, s’il se repent et confesse ses fautes. Nous savons encore qu’il y a une deuxième condition, celle de reconnaître devant Dieu que Jésus est vraiment son Fils, envoyé dans un corps sur cette terre, pour payer la dette de l’homme.

Oui ! C’est justement ce que l’apôtre veut nous rappeler, c’est que Dieu est juste – « par la justice de notre Dieu », non seulement par se justice, mais aussi « au travers » de l’oeuvre de son Fils, de l’oeuvre de justice accomplie à la croix: une rédemption éternelle.

   Oui, nous avons reçu une foi de même prix que celle reçue par Pierre, l’apôtre, une foi dans un Dieu Juste.


   Mais l’apôtre va de l’avant. Il s’adresse à ceux qui peuvent le com­prendre, qui ont cru et auxquels Dieu a pardonné.

   Etes-vous sûrs de votre salut ? Quelle est la preuve du salut ? Car Dieu en donne une preuve. Voici deux versets pris dans l’épître aux Ro­mains 8:15, 16: « Si l’Esprit de Dieu habite en vous… alors vous avez reçu « un Esprit d’adoption », par lequel nous crions : ABBA, Père ! » Ce n’est pas qu’une voix se fasse entendre continuellement, qui nous di­rait: ABBA, PÈRE. Mais l’Esprit nous donne une assurance qui a pris place dans notre esprit, dans notre coeur et qui demeure; une pensée qui est un don de Dieu. C’est ainsi que l’Esprit de Dieu parle à notre esprit, parle à notre cerveau, à notre coeur, ou à notre intelligence, tel­lement bien que nous le comprenons. Il nous assure que Dieu nous a donné le salut éternel. Et une paix étonnante, bienfaisante prend place dans notre être intime. C’est la preuve.

   Il est tout à fait clair que l’apôtre s’adresse à des chrétiens (si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous) – (Ro. 8 : 9). Il continue au verset 2: « Que la grâce et la paix vous soient multipliées ». Ayant donc la paix dans le coeur, nous pouvons aller plus loin et nous saisissons que ces deux grâces peuvent être multipliées. Multipliées à la mesure de Dieu, c’est-à-dire à l’infini. Cette multiplication est en relation avec la connaissance de Dieu: « par la connaissance de Dieu ».

   Mieux nous connaîtrons Dieu, et plus nous jouirons de ce qu’il don­ne: nous jouirons d’une paix profonde. Dans l’original, le mot connais­sance est renforcé par un « préfixe », mot dont la traduction courante est « sur ». Mais comme le substantif « sur-connaissance » n’existe pas. en français, nous dirons une réelle, une vraie, ou une pleine connaissan­ce et nous avons la valeur entière du mot. C’est donc ce que nous devons rechercher: connaître Dieu. Comment ? En lisant la Parole. En no­tant ce qui est écrit de Dieu lui-même, ses qualités, sa volonté, ses dé­sirs qui révèlent ses sentiments. Voici deux exemples, pris dans la let­tre suivante, I Jean 1: 5 et I Jean 4: 8: « Dieu est lumière »; « Dieu est amour ». Il y en a d’autres. Puis, il faut penser à Dieu, réfléchir, y reve­nir. Dieu est bon, droit, juste. Il est étonnant combien la pensée qui monte vers Dieu fait de bien à l’homme d’ici-bas ! C’est ce qui s’appelle VIVRE avec Dieu, PRÈS de Dieu, en COMMUNION avec Dieu. « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ ». C’est une promesse (Ph. 4: 7).

   Avant de passer au verset 3, nous constatons que, ayant cru,
nous participons à la grâce de Dieu,
nous avons part à la justice de Dieu et
à son salut, nous avons appris que LE connaître mieux est dans nos possibilités et n’est point au-delà de notre portée. Ainsi, vous vous êtes APPROCHÉS DE DIEU !

   Et maintenant, nous passons au verset 3. Nous avons élevé nos voix vers LUI. Nous avons lu dans sa Parole et c’est LUI qui maintenant vient à nous. Il nous fait savoir qu’il est puissant: « sa divine puissance nous a donné – car il constate que nous cherchons à LE connaître – tout ce qui contribue à la vie et à la piété ». Cela veut dire, tout ce qui est néces­saire à notre vie nouvelle, celle du chrétien, une vie maintenant condui­te et dirigée par l’Esprit-Saint, une vie au cours de laquelle, Il nous don­ne

   Et nous retrouvons notre mot-clé: « par la vraie connaissance » ou « au moyen de la vraie connaissance » de CELUI qui nous a appelés « par sa propre (personnelle) gloire et par sa vertu » – par ce qu’il a de meilleur, il nous a donné tout ce qu’il faut pour la vie en Christ. Com­bien cela doit nourrir notre foi, notre assurance.

   Il donne tout ce qu’il nous faut, et de plus, nous venons de lire ces mots, il « nous a appelés » (v. 3). Au verset 4, il nous en donne la raison: « Il nous assure de sa part des plus grandes et des plus précieuses promesses ». Des promesses basées sur sa divine puissance – nous avons quelque peine à réaliser tout ce que cela veut dire –

Il nous assure
de sa part
des plus grandes et
des plus précieuses promesses
« afin que par elles
vous deveniez participants de la nature divine ».

   Effectivement, et la Bible le dit, l’enfant de Dieu a changé de nature. C’est une oeuvre de Dieu, invisible, une force nouvelle, spirituelle, qui permet au chrétien de résister au monde, en « fuyant la corruption ». Oui, le chrétien est « une nouvelle créature ». En raison de ces précieu­ses promesses, notre assurance est ferme et nous regardons vers les cieux, dans l’espérance de la vie éternelle.

   « A cause de cela même, faites tous vos efforts » (v. 5), car nous avons beaucoup reçu : foi, grâce, paix, une réelle connaissance de Dieu, des promesses. Le Seigneur demande maintenant notre coopération active: notre intelligence, notre volonté, pour joindre à notre foi la grâ­ce, la paix, tout ce qui contribue à notre vie spirituelle, et de plus les vertus décrites dans les versets 5, 6, 7, la vertu, la connaissance, la maî­trise de soi, la patience, la piété, l’amitié fraternelle, l’amour.

   C’est ainsi que nous sommes invités à avancer dans la course chré­tienne. Notons bien qu’il s’agit maintenant d’efforts de la part de l’homme – « Faites tous vos efforts » -. Aussi n’est-ce plus le mot « sur-con­naissance » qui est utilisé ici, mais simplement « connaissance », sans le préfixe dont nous avons parlé (dans plusieurs traductions, ce mot est traduit par « science » et non par connaissance).

   Etant devenus, dès ici-bas, des « enfants de Dieu », nous sommes invités à collaborer à la formation de notre nouveau caractère, caractère de chrétien,- collaborateurs, car nous ne serons pas seuls attachés à cette oeuvre. Le verset 8 nous en donne l’explication: « Car si ces choses sont en vous… elles ne vous laisseront pas oisifs (pas paresseux), pas stériles (pas sans fruits), mais nous permettront d’être actifs dans la « pleine connaissance » de notre seigneur Jésus-Christ ».

   Et de nouveau, nous sommes invités à connaître mieux encore notre Sauveur, en lisant, en étudiant la Parole de notre Dieu, en prenant note de ce qui concerne le Fils de Dieu, en pensant à LUI, à Celui qui mieux et plus que tous nous a fait connaître son Père. C’est cela entrer dans SA vie, car, alors, sa vie devient peu à peu notre vie.

   « Si ces choses sont en vous avec abondance », une de ces précieuses promesses deviendra réalité:

« C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée » (v. 11).

APPROCHEZ-VOUS DE DIEU
ET IL S’APPROCHERA DE VOUS !
* * *


   C’est une question importante. Elle est posée deux fois dans la Bi­ble: Jonas l:8 et Genèse 47:3.

   Ne faisons pas comme les Athéniens qui n’étaient occupés qu’à di­re ou qu’à ouïr quelque nouvelle (Ac. 17: 21); quelle misérable occu­pation !

   Généralement, nous ne sommes occupés qu’à faire fructifier nos propres affaires, qui accaparent tous nos soins, toutes nos forces, tou­tes nos pensées, tout notre temps, toutes nos minutes !

Mais voyons le Seigneur, notre Modèle ! De quoi s’occupait-Il ? A l’âge de douze ans, l’Enfant Jésus disait déjà:

«Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père » (Luc 2 : 49).

   Et nous, faisons-nous de même ? Nous occupons-nous, nous aussi, des affaires de notre Père ? C’est pourtant à cela que nous sommes invités:

« Que ces choses occupent vos pensées » (Ph. 4 : 8).
« Que votre coeur soit occupé des choses du Seigneur » (1 Co. 7: 34).
« Occupe-toi de ces choses; sois-y tout entier » (1 Ti. 4:15).
« Cherchez premièrement le Royaume de Dieu » (Mt. 6 : 33).

   Le faisons-nous vraiment, jour après jour, encore, toujours ? Pour­tant, c’est à cela que nous sommes appelés. D’ailleurs, nous n’y per­drons rien : celui qui s’occupe des affaires du Seigneur voit avec émer­veillement le Seigneur s’occuper de ses propres affaires, car « L’Eter­nel Lui-même sera ton héritage et ta possession » (Ez. 44 : 28, 29). Quel­le assurance, quelle certitude, quelle sécurité, quelle joie! Alors? Attention, attention! Ne méritons pas le solennel reproche du Sei­gneur: « Vous ne vous êtes pas occupés de mes choses saintes » (Ez. 44 8). L’ordre de Dieu est formel « Mon enfant, va travailler, aujourd­hui, dans ma vigne » (Mt. 21: 28). Que ferons-nous de Cet ordre ? Obéi­rons-nous, ou resterons-nous sans rien faire, encourant le reproche cin­glant du Seigneur:

« Pourquoi restez-vous sans rien faire ? » (Mt. 20 : 6).

   Disons donc et faisons comme le Seigneur Jésus:

« Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ! ».

   Et tous, nous pouvons le faire. Oui, tous, quelle que soit notre situa tion, quel que soit notre âge, nous pouvons nous occuper des affaires de notre Père. Un seul exemple: Je connais un chrétien très âgé, presque invalide, qui passait ses journées à envoyer des traités par la poste. Il prenait les adresses dans l’annuaire téléphonique. Il atteignait ainsi jusqu’aux coins les plus reculés du pays. Quelles semences, et très certainement quelles récoltes pour notre précieux Sauveur ! Et il fit celà jusqu’à 97 ans ! Puis le Seigneur le reprit à Lui !

   Personne ne nous empêche de faire de même. Amen !


   Quand la Bible nous dit de ne pas juger, cela signifie que nous sommes mis en garde contre la tendance de notre coeur naturel d’être dur, injuste, sévère, face au caractère et aux actions des autres.


Ce que nous ne devons pas juger:

  1. Nous ne devons pas juger selon l’apparence extérieure (1 Sam. 16: 7; Jn. 7 : 24; Jac. 2:1-4).

  2. Nous ne devons pas juger les motifs qui font agir nos frères, car Dieu seul connaît les desseins des coeurs (1 Cor. 4 : 3-5; Rom. 2 :16).

  3. Nous ne devons pas juger ceux qui ont des scrupules à propos de ce qui est en soi-même ni bien ni mal (Rom. 14 : 3-13).

  4. Nous ne devons pas juger le service d’un autre croyant (1 Cor. 4:1-5; Rom. 14 4).

  5. Nous ne devons pas juger les autres en disant de méchantes choses contre notre prochain (Matt. 7:1-5; Jac. 4:11, 12; 5 : 9).


   Si la Parole de Dieu nous enseigne de ne pas juger les autres avec un esprit cri­tique, elle nous commande aussi de ne pas être dépourvu de jugement.

   Aujourd’hui, on entend dire à tout propos: « Il ne faut pas juger ». En vérité, la Bible nous dit de juger:

  1. Lorsqu’un différend survient entre chrétiens, ils ne devraient pas aller en cour civile, mais l’affaire devrait être réglée par des frères spirituels dans l’assemblée (1 Cor. 6:1-8).

  2. Les croyants sont responsables de juger si ce qui leur est enseigné est conforme à la Parole de Dieu (Matt. 7:15-20 ; I Cor. 14 : 29; I Jn. 4:1).
    Cette responsabilité incombe tout particulièrement à ceux qui ont l’ex­périence et une connaissance approfondie de la Parole (Héb. 5:13, 14).

  3. Les chrétiens doivent juger si quelqu’un est né de nouveau, car l’Ecri­ture nous ordonne: « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Cor. 6:14 v. Darby). Note Scofield: Littéralement « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate » (cp. Lév. 19:19; Deut. 22:10).

  4. Les croyants d’une église locale doivent exercer un Jugement pour con­naître ceux qui ont les qualifications requises pour servir comme anciens et comme diacres (1 Tim. 3:1-13).

  5. Les chrétiens doivent exercer un jugement vis-à-vis de ceux qui vivent dans le désordre, ceux qui sont abattus, ceux qui sont faibles, ceux qui sont désobéissants, ceux qui causent des divisions (1 Thess. 5:14, 2 Thess. 3:14; Rom. 16:17).
    Chaque cas doit être traité selon les instructions de la Parole de Dieu.

  6. L’église locale est responsable de juger certains péchés et de retrancher de la communion les coupables (Matt. 18:17,18; I Cor. 5 : 9-13).

  7. Chaque chrétien est responsable de se juger lui-même afin de ne pas attirer sur lui le Jugement du Seigneur (1 Cor. 11: 27-34).

  8. Si, d’une part, nous sommes appelés à apporter l’Evangile à tous les hommes sans discrimination (2 Tim. 4 : 2), d’autre part, le Seigneur nous en­seigne que nous devons avoir un Jugement spirituel exercé pour ne pas donner la Parole et gaspiller notre énergie avec des hommes souillés et vicieux qui méprisent les choses saintes (Matt. 7: 6).


   Fulgence, évêque de Ruspe, en Numidie, écrivait à Thrasimond, roi des Vandales:

   Le Fils de Dieu a pris les attributs de la véritable humanité et n’a point perdu ceux de la véritable divinité. Né dans le temps, selon sa mère; il demeure éternellement selon la divinité qu’il tient du Père. Venant de l’homme, il est homme, et par consé­quent en un lieu. Issu du Père, il est Dieu, et par conséquent présent en tout lieu. Se­lon sa nature humaine, il était absent du ciel quand il était sur la terre, et il quitta la terre quand il remonta au ciel. Mais, selon sa nature divine, il demeura dans le ciel quand il en descendît, et il n’abandonna pas la terre quand il en monta.


Je t’ai cherché partout, O Dieu de l’univers.
Je t’ai cherché partout sans jamais me lasser.
Devant les ravins de ces regrets amers –
des monts – des faiblesses – je n’ai fait que passer.

Je t’ai suivi partout, O puissant Dieu vivant.
Où n’ai-je pas vu briller ta sainte face ?
Dans les bourbiers parfois, ou les sables mouvants,
méprisant l’horreur, je regardais l’espace…

Je t’ai cherché beaucoup au clair ou dans le noir,
printemps ou hiver qu’importe les saisons !
Je t’ai cherché beaucoup et dans mon désespoir,
je crois que j’ai perdu maintes fois la raison.

Je t’ai cherché beau, O Seigneur-Eternel.
La volonté, c’est tout ce que tu m’as donne.
Parfois elle s’en allait, belle infidèle…
Ma maison, alors semblait abandonner.

Je t’ai cherché partout et c’est bien étrange,
car sur tous les chemins on invoque ton nom.
Au milieu des bons ou bien des mauvais anges,
j’ai admiré ta voix, perdu dans d’autres sons.

Je t’ai cherché partout, les larmes aux yeux,
cette tristesse même avait tant d’attraits !
Je me disais alors «Il est loin dans les cieux»
mais je me suis trompé, tu étais là tout près.


SUJETS DE PRIÈRE

   En France il y a environ un chrétien, né de nouveau, pour 500 Français. Ceci est un chiffre approximatif tenant compte de toutes les familles évangéliques.
   Quel champ de mission pour chaque chrétien dans sa fa­mille, son travail, sa ville !
   Les formidables forces d’incrédulité, d’indifférence, d’athéis­me qui retiennent captifs nos concitoyens ne tomberont que si nous menons un combat actif et incessant, dans une prière d’in­tercession fervente en faveur de notre peuple.
   Les grands hommes de réveil, dans l’Ancien Testament, s’identifiaient dans leur prière à leur peuple et à son péché. Aimons-nous notre peuple suffisamment pour les suivre dans cette voie de réveil ?
   Faisons chaque jour une journée spéciale de prière pour nos compatriotes.
   « Je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peu­ple d’Israël, et je présentais mes supplications à l’Eternel, mon Dieu » (Daniel 9/20).

Action Missionnaire


Avec toi et partout
avec toi et toujours
avec toi et c’est tout
ce que je veux des jours.

Avec toi pour souffrir
dans la joie avec toi
je préfère mourir
que de vivre sans toi.

Quand je suis avec toi
je bénis la douleur
et mon coeur en émoi
déborde de bonheur.

Avec toi et partout
avec toi et toujours
avec toi et c’est tout
ce que je veux des jours.


Venez à Moi vous tous qui êtes fatigués et chargés.

Mat. 11:28

Nouveau message de Jésus : Ce n’est plus le Royaume qu’Il offre, mais le repos et le secours à tous ceux qui ressentent le besoin de son aide. Il soupire après une communion ininterrompue. Il me dit aujourd’hui:

VIENS ET MARCHE AVEC MOI
(Col. 1:10)
Accord
VIENS ET PARLE AVEC MOI
(Luc 24:17)
Prière
VIENS ET OEUVRE AVEC MOI
(I Cor. 3 : 9)
Service
VIENS ET SOUFFRE AVEC MOI
(Luc 14: 26-29)
Communion
VIENS ET REJOUIS-TOI AVEC MOI
(Mat. 25 : 21)
Récompense
VIENS ET DEMEURE AVEC MOI
(Jean 14: 2-3)
Gloire

Viens comme compagnon de son choix, car non seulement Christ nous a choisis, mais en le suivant nous sommes délivrés de la puissance et de l’esprit du mal dans les lieux célestes (Eph.. 6:12).

W. Ferrazzini


Faut-il y croire ?

   Dans ces dernières années, de plus en plus nombreux sont ceux qui croient à la réincarnation. Certains même prétendent se souvenir d’évé­nements relatifs à une vie antérieure !

   A cause du grand désarroi dans lequel ils vivent et suite aux décep­tions amères qui sont les leurs, lorsqu’ils abandonnent le christianis­me, les hommes d’aujourd’hui sont avides de révélations nouvelles. Ils cherchent et c’est heureux. Mais dans notre monde occidental, marqué par un christianisme décadent, ils goûtent à toutes sortes de philoso­phies et de prétendues religions nouvelles, et sont facilement fascinés par l’idée de la réincarnation. Rapidement, ils y adhèrent.

   D’où vient cette croyance ? Peut-on y ajouter foi? Faut-il la rejeter comme n’ayant aucun fondement solide ?

   Il est important de savoir que l’idée de la réincarnation nous vient des religions orientales, originaires des Indes. Elle est commune à l’hin­douisme (brahmanisme) et au boudhisme.

   Il est connu que les religions orientales ont une forme de spiritua­lité dont la ferveur fait parfois contraste avec le peu de zèle de ceux qui prennent encore le nom de « chrétiens ». Elles utilisent avec ruse le sentiment naturel religieux qui est dans le coeur de l’homme. Ces reli­gions orientales enseignent un certain nombre de vérités, ou plutôt quelques aspects de la vérité. Mais, n’oublions pas que ce sont des re­ligions qui admettent l’existence de plusieurs dieux (polythéistes) et sont contraires à l’enseignement de Jésus-Christ. La doctrine hindoue se rattache aussi au panthéisme, lequel identifie Dieu au monde, selon quoi Dieu est la somme de tout ce qui existe. Le premier verset de la Bible corrige cette erreur, en faisant la distinction entre le Créateur et la création. Jésus-Christ est venu sur la terre pour faire connaître aux hommes le seul et unique vrai Dieu.

   Toute la théorie des réincarnations est basée sur la notion païenne que l’homme peut parvenir à la félicité éternelle par ses propres efforts. Elle attribue une valeur méritoire à la souffrance et aux épreuves de la vie pour le salut éternel de l’homme.

   D’après l’hindouisme, la terre serait un lieu d’expiation, une sorte de purgatoire. L’âme survit – soi-disant – pour expier les fautes commi­ses dans des existences antérieures ou dans la vie présente. Elle doit vivre et mourir, successivement plusieurs fois, en qualité de plante, d’animal, d’esprit, d’homme, de dieu… Mais, elle ne se souvient ni des existences précédentes, ni des péchés qui les ont souillé.

   L’Hindou se condamne à de terribles pénitences pour n’avoir pas à expier dans une autre vie le péché qu’il vient de commettre. Même sans avoir conscience de péché, il s’impose des mortifications cruelles, afin d’effacer les fautes qu’il pourrait commettre dans l’avenir, et mon­ter ainsi, après la mort, d’une marche dans la hiérarchie humaine. Ce caractère pénal de la vie l’assombrit, le mène au désespoir, vers une existence toute dépersonnalisée. Inversement, celui qui veut continuer à se mal conduire vit dans l’illusion qu’il pourra se racheter dans une vie future. L’idée de la réincarnation n’est-elle pas opposée à celle du christianisme ? La Bible enseigne que l’homme n’a qu’une existence àpasser ici-bas: « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hé. 9 : 27). Cette affirmation de l’Ecri­ture est catégorique. Dans Ro. 6 : 23, nous lisons: « Le salaire du pé­ché, c’est la mort… » et non pas des morts indéfinies ou successives.

   Jésus-Christ a parlé avec autorité, comme personne d’autre ne peut le faire, sur la mort et l’Au-delà. Il a enseigné que l’impie, le pécheur non repentant, se trouve dès sa mort dans un lieu de jugement dont il ne peut s’évader (Luc 16 :19-31). Par contre, les esprits des justes sont auprès du Seigneur et se reposent en attendant le jour glorieux de la résurrection (Luc 23 : 43 ; 2 Co. 5: 6-9 ; I Th. 4:13-18).

   L’idée à la base de la réincarnation est qu’il y a plusieurs chemins qui mènent à Dieu, alors que Jésus a dit: « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14: 6).

   Il n’y a qu’un seul Dieu et non pas plusieurs dieux, comme l’hindouis­me l’enseigne. Le fait de croire à Brahma, Vichnoun, Rama, Krichna, Boudha, ou à quelque autre « divinité réincarnée » ne sauve personne du jugement devant la face du Créateur.

   « Et je vis les morts, grands et petits, qui se tenaient devant le trô­ne. Des livres furent ouverts. Et les morts furent jugés selon leurs oeu­vres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Ap. 20 :11-13).

Ass. évang. Ste-Foy


QU’EST-CE QUE LE BAPTEME D’EAU, SELON LES ECRITURES, ET COM­MENT DOIT-ON BAPTISER ?

   Le verbe « baptiser » vient du grec « baptizô », qui signifie « plon­ger, immerger, submerger ». L’histoire de l’Eglise et les baptistères datant des premiers siècles de l’ère chrétienne mettent en évidence le fait que l’Eglise du début, au moins jusqu’au troisième siècle, baptisait par immersion, sauf dans des cas exceptionnels en Orient, où l’eau manquait.

   Selon la Bible, celui qui se convertissait à Christ, le reconnaissant comme Sauveur, Seigneur et Fils de Dieu, était alors baptisé, comme nous le voyons dans le livre des Actes 8:36-38: « L’eunuque dit: voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa (im­mergea) l’eunuque ».

   Le baptême n’est pas un acte magique qui ferait de quelqu’un un chrétien. Avec la sainte cène, il est une des deux cérémonies que Jésus a instituées. Le Seigneur lui-même a précisé qui devait être baptisé en déclarant: « Celui qui croira (1) et qui sera baptisé (2) sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » Mc 16:16. Cela implique clai­rement que seul celui qui est déjà croyant doit ensuite être baptisé en témoignage de vie nouvelle en Christ, et exclut donc la pratique du bap­tême de bébés qui ne peuvent se saisir de la vérité de l’Evangile. Tous les textes bibliques clairs du livre des Actes des apôtres établissent que la repentance et la foi précédaient toujours le baptême.

   Dans l’ordre de mission qu’il a donné aux disciples, Jésus a dit: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Le baptême chrétien au nom de Jé­sus, comme on le lit parfois dans les Actes des apôtres, est en fait un « sacrement » trinitaire. Dans l’oeuvre du Salut, dont le baptisé témoi­gne pour lui-même, c’est la Trinité qui est impliquée. En effet, le Père a donné son Fils, le Fils de Dieu est mort pour nos péchés sur la croix et ressuscité pour notre justification, et le Saint-Esprit actualise ce Sa­lut pour nous et nous permet de le recevoir pratiquement.

   Le baptême est aussi un engagement et un témoignage. Dans I Pier­re 3:21, l’apôtre écrit: « Le baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu ».

   Il en est aussi qui disent: « Je suis chrétien, mais je ne sens pas la nécessité de passer par le baptême », que faut-il en penser ?

   Remarquons qu’il ne s’agit pas de sentir ou pas quelque chose, mais bien plutôt de savoir si oui ou non l’on est d’accord d’obéir à Dieu et de faire ce qu’il commande dans sa Parole. La Bible est parfaitement claire dans Ac. 2 : 37-38, une question est posée « Hommes frères, que ferons-nous ? », l’apôtre Pierre répond alors: « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ ».