PROMESSES
Après avoir accepté Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, nous devons accepter qu’il soit notre vie. Cette parole doit être un refrain dans la vie de tout chrétien. « CHRIST EST MA VIE ».
1. MOURIR AVEC CHRIST
Pour que Christ soit ma vie, je dois livrer tout d’abord ma propre vie à la mort, me considérant comme mort, enseveli, ressuscité avec Lui. Cela montre le commencement de notre communion avec Christ.
L’apôtre Paul déclare: « Si nous sommes devenus une même plante avec Lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la con- formité à sa résurrection » (Ro. 6 : 5).
Dieu par sa grande miséricorde et par son grand amour dont il nous a aimés, nous a rendus à la vie avec Christ; Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ » (Eph. 2 : 4-6).
Voilà la position de tout croyant. Il était crucifié avec Christ, il était dans le tombeau avec Christ, il a été ressuscité avec Lui. Maintenant il est avec Lui « ensemble dans les lieux célestes ». Ainsi: la victoire de la croix, la puissance de sa résurrection et sa gloire, tout cela, Jésus le partage avec le croyant.
2. ÊTRE EN CHRIST
« Être en Christ », cette expression est beaucoup employée dans les épîtres de Paul. Elle peut être aussi la clef du Nouveau Testament tout entier. En outre, cette expression montre combien le croyant est en relation intime avec Christ.
Ce terme « en Christ » montre que tout ce que Christ possède, le croyant le possède aussi, en partie. C’est être là où Christ se trouve, c’est être ce qu’IL est, c’est partager ce qu’IL a. C’est marcher comme Christ marchait, c’est marcher en Lui. « Ainsi donc. comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ. marchez en Lui… » (Col. 2 : 6).
Être « en Christ », c’est être auprès de Christ. Partout, où le croyant se promène, Christ est toujours à côté de lui. Christ devient réel dans sa vie. Partout, il sent la présence du Christ, et il fait sentir la présence du Christ aux autres. Donc, on peut dire ceci: là où le croyant se trouve, Christ y est aussi. Christ est là, pour le guider; la lumière du Christ l’entoure. Christ transforme sa vie, afin qu’elle devienne comme la sienne. Là où il est, on sent Christ, c’est l’odeur du Christ qui se répand à travers sa vie. Ainsi, « Christ devient sa vie, ou ma vie, ou notre vie ».
Être « en Christ », c’est être ce qu’est Christ. Tout ce qui est en Christ se trouve aussi en moi. Sa sainteté devient ma sainteté, sa justice est ma justice, sa gloire est ma gloire, ses sentiments sont mes sentiments, son amour est mon amour. Comme II m’aime, moi aussi je dois aimer les autres. Christ m’a pardonné, moi aussi je dois pardonner aux autres. Christ faisait toujours la volonté de son Père, moi aussi je dois faire la volonté de notre Père. En faisant cela, Christ me prend pour son frère. Jésus-Christ prêchait toujours la vérité, moi aussi je dois le faire. C’est alors que je serai comme Lui-même.
L’apôtre Jean déclare: « Tel Il est, tels nous sommes aussi dans le monde… » (I Jn 4: 17). En effet, le croyant est tellement enveloppé par la personne du Seigneur Jésus que Dieu ne peut voir Jésus sans nous voir. Et c’est la nature de Son Fils qu’Il voit en nous.
3. CHRIST EN NOUS
Il est à noter que maintenant, le Christ et le chrétien sont devenus UN. Christ en nous, c’est sa présence et sa puissance en nous. L’apôtre Paul déclare: « J’ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi» (Ga. 2 : 20).
Ici, l’apôtre déclare avec certitude qu’à partir du moment où « j’ai été crucifié avec Christ », Celui-ci est devenu « MA VIE » ; maintenant, c’est Lui « qui vit en moi ».
Pourtant, qu’est-ce que nous devons faire tout d’abord, afin que Christ soit notre vie ? Suivons l’ordre qu’a suivi l’apôtre Paul. C’est de nous laisser tout d’abord crucifier avec Christ. Il faut que le moi, dans notre vie en rébellion avec Dieu, notre vie charnelle, l’ancienne vie où règne le péché, notre façon de vivre dans le péché, notre amour-propre, notre orgueil, notre égoïsme. notre mauvaise humeur, notre hypocrisie soient détruits sur la croix.
En fin de compte, je peux dire comme Paul: « Pour moi, vivre, c’est Christ ». Ici, Christ devient le centre de ma vie. Ainsi, mes paroles, mes pensées, mon comportement, mes relations avec les autres, doivent être animés par la vie de Jésus. C’est alors que le monde verra Christ à travers tout mon être. Voilà le vrai sens de ce terme: « Christ notre vie ».
Pour rendre cela réel, Christ a pris l’exemple du cep. Jésus déclare : « Je suis le cep, vous êtes les sarments, celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15: 5).
Dans sa prière sacerdotale, il dit: « …et que je sois en eux » (Jn 17: 26). Ces mots si simples, mais si riches de sens, expriment le plus profond désir du Seigneur à l’égard des siens. Il veut, par dessus tout, se réincarner dans le chrétien.
Christ veut se former en nous. Paul a dit: « Mes petits enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Ga. 4: 19). Le désir ardent de Paul, c’est que Christ soit formé en chaque croyant.
Nous devons considérer Christ comme le centre de notre vie. Il est la circonférence. Suivant la parole de Paul: « Christ est tout et en tous ». Donc, Christ est la vie de notre vie. Si Christ est devenu réellement notre vie, que se passera-t-il, lors de son apparition ? » Quand Christ notre vie paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire » (Co. 3 : 4). Christ est-il notre vie ?
En somme, Christ et le croyant forment une unité complète. Nous, les croyants, devons retenir ceci: « Nous sommes en Christ », et « Christ est en nous ». Dans la pensée de Dieu, Christ et nous chrétiens sommes tellement UNIS.
C’est pourquoi nous sommes, nous les chrétiens sur la terre, CHRIST RENDU VISIBLE. Quelle chose merveilleuse! Cela montre que, par notre moyen, Christ se manifeste, les hommes voient qui IL est et ce qu’IL peut faire dans notre vie humaine. Nous devons donc avoir une telle plénitude de la vie de Christ que ceux qui le discernent en nous se sentent attirés à Lui.
Par contre, si nous disons que nous sommes chrétiens, et que Christ n’est pas réellement dans notre vie, nous empêchons les autres de voir Christ, nous sommes des obstacles pour eux.
- Edité par Mabanga Puna
La révélation faite à Esaïe : Lumière de l’Eternel
«Mon serviteur prospérera; il grandira, il prospérera, il sera souverainement exalté. Lui qui avait été pour beaucoup un sujet d’étonnement, – tant son visage était défait, méconnaissable; tant son aspect différait de celui des autres hommes; il fera tressaillir de joie un grand nombre de peuples. Les rois fermeront la bouche en sa présence; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, et ils apprendront ce qu’ils n’avaient jamais entendu.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé, et à qui la puissance de l’Eternel a-t-elle été révélée ?
Il a grandi devant l’Eternel, comme un rejeton, comme un faible arbrisseau qui sort d’une terre desséchée. Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, ni rien dans son aspect, qui pût nous le faire aimer »
. Dans le numéro cinquante-trois de Promesses, nous avons considéré la glorieuse vision du prophète Esaïe concernant les « derniers jours » : la montagne de la maison de l’Eternel établie comme la plus haute des montagnes, une sainte influence émanant de la maison de l’Eternel et engageant les nations du monde à « forger de leurs épées des socs de charrues et de leurs lances des serpes ». « Car de Sion (Jérusalem) viendra la loi, de Jérusalem sortira la parole de l’Eternel. (Esaïe 2).Mais comment un changement si radical pourra-t-il s’accomplir ? Comment est-il possible que la maison de l’Eternel, qui pendant tant de siècles est demeurée désolée, – comment reviendra-t-elle à la vie ? Comment cette maison enverra-t-elle à nouveau sa divine énergie aux extrémités de la terre ? Comment sera-t-elle à nouveau le centre spirituel des nations du monde ?
Un grand changement se produira en Israël d’abord, parmi la nation qui demeure à Sion. Dans les textes ci-dessus, nous avons la réponse à ce mystère.
Révélation divine
1. Tout Juif accepte d’une manière ou d’une autre le fait d’une révélation divine. Quel qu’il soit, il observe le rite de la circoncision. Mais d’où vient cette coutume religieuse ? Elle a son origine dans une révélation faite à notre père Abraham : « Voici l’alliance que vous avez à garder, alliance établie entre moi et vous, et tes descendants après toi. Tout mâle parmi vous devra être circoncis… et ce sera le signe de l’alliance entre moi et vous » (Ge. 17).2. Ou bien, prenons le sabbath. Pendant des siècles – du commencement de l’histoire d’Israël à ce jour – Israël a observé le septième jour comme son jour de repos hebdomadaire. Comme nation aussi, il observe le sabbath, le considérant comme jour saint.
D’où vient ce « souviens-toi » ? : Révélation divine, c’est le troisième commandement du décalogue (Ex. 20).
3. Dans sa grande majorité, la nation d’Israël est consciente du fait qu’il n’y a qu’une seule contrée qui leur ait été promise. En dépit et malgré le fait que depuis deux mille ans, elle soit une nation chassée et dispersée parmi les nations de ce monde, son ardente attente pour retrouver ce pays ne s’est jamais évanouie – pour CE pays, et pour nul autre. Cet amour et ce désir pour le PAYS sont enracinés dans les promesses divines, promesses qui remplissent les livres de la Torah et des prophètes. La première promesse de ce genre a été donnée à notre père Abraham.
« Je te donnerai le pays où tu séjournes en étranger, et après toi je le donnerai à tes descendants. Tout le pays de Canaan sera en ta possession à perpétuité; et je serai votre Dieu » (Ge. 17). Je désire mettre en relief que la religion d’Israël est basée sur une révélation divine. Nos pères reçurent cette révélation par la foi (le « sixième sens », comme on l’appelle parfois). « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. (Ro. 10).Abraham, Moïse, Esaïe, et tous les autres prophètes ont eu part à une révélation divine: ils ont entendu et compris; leurs facultés de compréhension divinement illuminées, ils ont cru et transmis le message à leur génération et aux générations à venir. Nos pères ont accepté ce message par la foi. Il servit de fondation pour leur genre de vie.
En cet instant, le prophète jette un coup d’oeil autour de lui; il jette un cri de surprise et d’incertitude. Son coeur est bouillant, réalisant ce qui va se passer; il a une grande vision, la plus grande de toutes. Tout son être tressaille, mais il éprouve une crainte pour le peuple de Dieu – il lui semble qu’il ne comprendra pas et qu’il ne croira pas à sa parole !
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? et à qui la puissance de l’Eternel a.t-elle été révélée ? ». La raison de l’incertitude du prophète concernant l’attitude du peuple est basée sur le fait qu’ils se trouvent face à une révélation plus grande que précédemment.Si le Juif accepte la circoncision comme un signe d’alliance avec Dieu, s’il accepte le sabbath comme un jour de repos voulu de Dieu, s’il croit que le pays d’Israël est un don de Dieu – c’est qu’il peut comprendre ces choses, et les accepter sans illumination divine spéciale. Elles sont dans le domaine d’une intelligence normale; elles peuvent même nourrir des sentiments d’orgueil – dans le sens que « nous sommes les élus de Dieu! »
Mais le prophète désire nous présenter la figure prophétique centrale, le thème et l’essence de toute prophétie: l’homme paradoxal qui d’une part, « sera exalté et souverainement élevé, et fera tressaillir de joie un grand nombre de peuples, et des rois fermeront la bouche en sa présence », mais qui, d’autre part, « n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, ni rien dans son aspect qui pût nous le faire aimer ».Cela est une révélation d’un ordre supérieur. Ce n’est pas une révélation que l’on puisse acquérir par héritage de la part de nos ancêtres. Cette révélation demande une rencontre PERSONNELLE avec le Saint-Esprit Lui-même, béni soit son NOM! A qui le bras de l’Eternel a-t-il été révélé ?
Qui est cette figure historique, que les représentants de toutes les nations acceptent comme la vraie Lumière, mais qui, cependant, est méprisé et rejeté par le peuple d’Israël ? Pourquoi avons-nous exclu le chapitre 53 d’Esaïe de nos synagogues ? Et pourquoi, hors de nos synagogues, avons-nous tordu le sens des paroles d’Esaïe ?
Pendant deux mille ans, le Messie a tendu les mains vers le peuple d’Israël, mais la nation élue se trompe elle-même et cache sa face. Et cependant, nous somlnes assurés que la nation qui demeure en Sion changera un jour d’opinion et se repentira. Dieu attend ce moment.
Le monde entier l’attend : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? , et à qui le bras de l’Eternel a-t-il été révélé ? Il a grandi devant l’Eternel comme un rejeton, comme un faible arbrisseau qui sort d’une terre desséchée. Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, ni rien, dans son aspect, qui pût nous le faire aimer ..Israël trouvera son bonheur et sa destinée au jour où, s’arrêtant un moment sur le chemin, il prendra le temps de retracer ses marches. La nation d’Israël est destinée à être une lumière et une bénédiction pour les nations. Des fleuves de paix et d’amour descendront de la montagne de la maison de l’Eternel. Comment cela arrivera-t-il ? Quelle sera la puissance capable d’élever le peuple à cette haute altitude ? Quelle est la source de ce mystérieux changement qui influencera le monde, comme l’a prédit le prophète ?
Esaïe contemple la nation. Il voit, en un certain point de sa vision, une figure centrale où se trouvent liées, mystérieusement, mais d’une manière très réaliste, les souffrances et la destinée d’Israël. La Diaspora et la Geulah (Rédemption) ne sont qu’un dans cette Personne ? La première rencontre d’Israël avec Elle eut comme résultat la Diaspora. La seconde rencontre aura pour résultat sa Rédemption. Israël ne peut ECHAPPER à cet Homme, et sans LUI, Israël n’a aucune destinée.
Quelle image le peuple d’Israël se tit-il de cette personne, lors de leur première rencontre ?
Méprisé et rejeté des hommes
Israël le considéra avec des yeux humains, naturels. Sa vision spirituelle était voilée, et il ne vit en ce fils illustre « ni beauté, ni éclat ». Il ne vit en LUI que celui qui était « méprisé et rejeté des hommes ». Les chefs du peuple de cette génération le méprisèrent et le rendirent méprisable aux yeux du peuple. Ils s’étaient attendus à l’éclat d’une splendeur extérieure, qui aurait attiré leur coeur. Nourris comme ils l’étaient par le désir d’avoir un Israël « comme les autres nations », ils ne trouvèrent pas en lui ce qu’ils cherchaient. Ses qualités spirituelles – humilité, justice, vérité – ils ne les reconnurent, ni ne les apprécièrent. Alors même qu’en Lui – thème de cette prophétie – « grâce et vérité se sont rencontrées, justice et paix se sont embrassées ».Mais la grâce et la vérité ne sont pas des joyaux enchâssés d’or; la justice et la paix ne sont pas des diamants dans la couronne d’un roi. Ainsi, ils le méprisèrent et le rejetèrent. Ce faisant, ils rejetèrent leur propre destinée.
Merveille des merveilles! L’Homme idéal, destiné à « relever les tribus d’Israël et à ramener les débris de Jacob , pour être une lumière des Gentils et une source universelle de salut, celui-là même a été « méprisé et dédaigné par la nation »Homme de douleur. connaissant la souffrance
Ce sont les caractéristiques les plus éminentes de cette figure messianique. telles qu’elles sont apparues au prophète. Cette personne aurait dû être accueillie avec des chants de reconnaissance et des hymnes de louange. mais le peuple de Dieu n’a compris ni ses besoins. ni leur Rédempteur.
« Qui est aveugle comme celui qui est comblé de biens, aveugle comme le serviteur de l’Eternel ? » (Es. 42).Car n’a-t-il pas porté nos péchés, n’était-il pas chargé de nos douleurs ? Lui, le Rédempteur d’Israël et de toute l’humanité. a pris sur lui le fardeau du péché universel, avec son châtiment et sa honte. Il est venu porter la punition de NOTRE péché et essuyer les larmes de nos yeux.
Pendant des millénaires, l’homme s’est créé des illusions, et de différentes manières, a caché sa maladie, son péché! Avec des ornements d’or, il a cherché à cacher son cancer. Avec des chaînes étincelantes, il a orné sa corruption !
Puis vint l’Homme, attendu pendant des générations, qui crie « Assez! » à ce chantage, à celui qui se trompait lui-même. Il démontre l’hypocrisie des prêtres, la corruption des docteurs (ceux qui enseignent) qui ont considéré « comme légère la plaie de la fille de mon peuple. Paix, paix, disent-ils, alors qu’il n’y a point de paix » (Jé. 6). Mais il a été « un homme de douleurs, connaissant la souffrance ». La situation l’exigeait, et ainsi nous avons caché notre face devant lui, nous moquant de lui, d’une moquerie qui, au cours des âges, est devenue de la haine : « nous l’avons méprisé et n’avons fait aucun cas de lui ».Plaçons dans ce cadre décrit par Esaïe, la Personne qui est apparue il y a deux mille ans – Jésus de Nazareth. Pourquoi la nation d’Israël l’a-t-elle méprisé ? Pourquoi continue-t-elle à cacher sa face devant LUI ? Comment cela se fait-il que Celui qui, depuis si longtemps, est une Lumière pour les Gentils (même selon Klausner), ne soit pas, aujourd’hui, reconnu par Israël ? Pourquoi, au pays d’Israël, le peuple de Dieu le refuse-t-il ? Pourquoi un Juif, désireux de lire le Nouveau Testament, doit-il le faire en secret ?
Lecteur! L’Etat d’Israël existe aujourd’hui, mais sa rédemption n’est pas encore là. La montagne de la maison de l’Eternel est encore désolée. Les nations polissent leurs épées et aiguisent leurs lances au lieu dé les changer en charrues et en sécateurs. Le monde attend – sans s’en rendre compte – quelque chose de nouveau de la part de la nation qui demeure sur le Mont Sion – la nation qui a été choisie pour être un royaume de prêtres et un peuple saint. Le monde attend une double rédemption : la rédemption d’Israël de leur péché, de leur manque de foi et de leur obstination, et la rédemption par le peuple de Dieu de l’image du Messie Lui-même, de la caricature, de l’image complètement fausse, qu’en a fait de Lui, le christianisme (pris dans sa généralité ou son vaste ensemble). Comme résultat :
« la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer est couvert par les eaux » (Es. 11 ).
« Ce sera un jour unique, connu de l’Eternel seul; il n’y aura ni jour ni nuit, mais sur le soir la lumière apparaîtra » (Zach. 14).
« La pierre qu’avaient écartée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre angulaire. Cela vient de l’Eternel, et c’est une merveille à nos yeux. (Ps. 118). Qui a cru à ce que nous avons entendu ? Et à qui le bras de l’Eternel a-t-il été révélé ?- Edité par Bonnetot J.-Ph.
PARABOLES (3)
Mt. 13 : 24-30. 36-43La parabole du bon grain et de l’ivraie nous fournit un nouveau tableau. Il s’agit du bon terrain que nous avons laissé de côté jusqu’à maintenant, terrain bien ameubli, bien préparé, où la bonne semence rapporte du cent, du soixante ou du trente. En fait, notons que dans cette nouvelle parabole, il ne s’agit plus de semence, mais d’hommes qui ont cru à la Parole, et qui sont devenus les serviteurs du SEMEUR. Ce sont eux, les évangélistes, petits et grands, qui, résultats d’un premier semis, ont à leur tour semé la « bonne nouvelle du salut éternel ». Ils ont cru, et ils ont déterminé dans leurs coeurs d’annoncer aussi à d’autres cette grande nouvelle.
Cela représente une partie de l’activité de Dieu, par la coopération de ses ouvriers, dans les affaires de son royaume.
Ainsi donc, par cette parabole, le Seigneur rendait attentifs ses serviteurs tant évangélistes, pasteurs, enseignants, moniteursque chrétiens au coeur bouillant, au fait qu’ils allaient devoir se répandre à travers le monde en portant la Parole de la réconciliation. Effectivement, il leur avait annoncé que le Malin et ses agents représentés par l’ivraie, étaient déjà présents parmi eux, parmi tous les apôtres, parmi les cent-vingt du jour de la Pentecôte. Il était nécessaire de saisir que la situation présente à leurs yeux allait être difficile, sans modification possible et sans remède.
Bon grain et ivraie croîtraient côte à côte, entremêlant leurs racines et leur feuillage. Vivant du même pain, sur la même terre !
Certainement, les disciples ont été surpris. Nous le sommes aussi. Si nous comprenons bien, dans le royaume des cieux, les « enfants de Dieu » trouvent à côté d’eux – et sans délai – « des enfants du Malin » qui les surveillent et cherchent à les induire en erreur.
Que faire ? Pourquoi devons-nous apprendre, nous aussi, par le moyen de paraboles ? Le fait que le Seigneur a utilisé ce moyen, les paraboles, et non des ordonnances formelles, semble nous montrer qu’il désire nous voir les appliquer avec beaucoup de prières, de réflexion, de modération et de recherche. Nous ne sommes plus sous la LOI de Moïse, et le Seigneur nous donne liberté de venir à LUI pour rechercher Sa volonté. Il s’agit donc d’étudier ses paraboles dans la prière. De plus, et c’est une promesse, le Saint-Esprit viendra en aide au vrai chrétien. « Mais quant à vous, heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles. parce qu’elles entendent » (v. 16).
Dans sa Parole, le Seigneur ne nous a pas laissés sans lignes directrices. Nous trouvons ces dernières dans de multiples pages du Nouveau Testament. Les disciples ont montré, par leur exemple et leurs écrits, qu’il est indiqué de conduire les églises dans la vérité, dans la pureté. Il en est de même pour ce qui concerne le chrétien individuel.
Pour le moment, nous voulons revenir à notre parabole. Au tour des serviteurs d’être surpris: « N’as-tu pas semé une bonne semence ? » disent-ils au « Père de famille », qui les a pris à son service. Comment cela est-il possible ? Une autre plante pousse dans ce champ !
« C’est un ennemi qui a fait cela », répond le Maître. Effectivement, on ne peut le nier, le fait est là sous les yeux de tous. Sur toute l’étendue du champ apparaît une autre tige, presque semblable à la première: l’ivraie, une plante très nuisible pour la culture du blé, et très mauvaise pour l’homme (enivrante). Aussi pouvons-nous comprendre la question que posent les serviteurs: « Veux-tu que nous allions l’arracher ? »
«NON, répond le Maître, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le bon grain ». C’est ici le point central de cette parabole. Il est de la volonté de Dieu que bon grain et ivraie croissent ensemble sur le champ. Or le champ, c’est le monde entier, comme nous l’avons vu dans la parabole du SEMEUR.
L’offre que font les serviteurs est-elle sensée: arracher l’ivraie ? Sans doute. Mais le Maître a vu de suite les conséquences: on allait aussi déraciner du bon grain! Avez-vous bien lu ? le bon grain. Transposez cela au point de vue spirituel. Le bon grain, c’est la semence divine – qui donne naissance à l’enfant spirituel, à « l’enfant de Dieu ». Déraciner un « enfant de Dieu » ? Non. Lisons un peu plus loin (Mt. 18 : 1-14) : « Si vous ne devenez pas comme de petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux… Ce n’est pas de la volonté de votre Père, qui est dans les cieux, qu’un seul de ces petits périsse ». La leçon est claire.
Mais de même, la proposition d’arracher l’ivraie n’était point acceptable. L’ivraie représente des hommes; ces hommes sont des créatures de Dieu. Oui, nous lisons bien. Aujourd’hui, ce sont des « enfants du Malin », des hommes qui ont choisi de le servir. Reviendraient-ils à Dieu ? Ils sont libres. Le sont-ils encore ? Comme le brigand, l’un des brigands sur sa croix, a changé de chemin pour prendre celui de la vie éternelle, un « enfant du Malin » peut-il revenir ? A la dernière heure !
Que va faire le chrétien face aux leçons de cette parabole ? Il a une tâche très importante. Si le chrétien doit éviter de « déraciner », on pourrait aussi dire « de combattre », on peut l’inviter à ne pas dépasser certaines limites que lui assigne l’Ecriture. Le chrétien DOIT AVERTIR.
Son rôle est celui d’un témoin. D’après Mt. 5: 14-16, il est témoin :A. dans sa famille et parmi son entourage « lumière dans sa maison » -témoignage personnel, à cause de sa foi et de ses bonnes oeuvres. B. dans le monde – « lumière sur la montagne » -témoignage collectif– dans et par l’église fidèle à son chef, le Christ.
- Edité par Guignard René H.
Chers amis lecteurs,
Dès le premier cahier « Promesses », la décision avait été prise de l’envoyer à tous ceux qui en feraient la demande. Il fut ainsi répandu dans la presque totalité des pays francophones et cela parmi de nombreuses églises, communautés et assemblées.
Une deuxième décision, datant de ce moment, consistait à annoncer la Parole sans rien ajouter et sans en retrancher, cela dans toute la mesure de nos faibles forces. Il est bien de préciser encore et toujours que notre foi est entière dans toute la Bible, Parole de Dieu.
Notre but n’est pas de former une ou des nouvelles communautés, mais bien plutôt d’amener l’homme chrétien à consacrer sa vie à Dieu et à son Christ, là où Dieu l’a placé.
Il n’était ainsi pas indiqué de présenter des études concernant les us et coutumes de chaque église, tant ils diffèrent les uns des autres. Il est certain que chaque église locale est et demeure, pour son compte, responsable devant Dieu d’appliquer Sa Parole et de rechercher la conduite de l’Esprit Saint, en toute situation.
Les articles présentés le sont sous la responsabilité des auteurs. Ils forment cependant une ligne continue de confiance à la Parole de Dieu. Il va sans dire qu’il peut nous arriver d’expliquer telle ou telle pensée ou recommandation de l’Ecriture d’une manière différente de celle courante parmi vos églises. Pour les uns et pour les autres, la Bible reste notre livre de VIE. C’est par elle que nous serons jugés. Chaque. chrétien instruit est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. (Mt. 13: 52).
Tout lecteur de « Promesses » saura bien que ce cahier n’est qu’une aide le long du chemin !
- Edité par Promesses
Le souvenir du Fils de Dieu
demeure toujours sur la terre.
-Phare au milieu de nos chimères –
comme un Témoin cher et précieux.
Une glaciale théorie,
de s’aimer, éteint toute ardeur,
desséchant en nos coeurs l’envie
d’être bon, loyal, et sans peur.
Mais quiconque lit l’évangile,
y découvre un être divin ;
mais Il meurt, pour rester humain,
étant de fer, et nous d’argile…
Il est Dieu, et nous, pauvres hommes,
mais ce charpentier érudit
ayant été ce que nous sommes,
connaît le coeur et le décrit…
Sondant nos secrètes pensées,
Il prend le Mal à la racine ;
Il sait à fond ce qui nous mine,
Il réchauffe les coeurs glacés…
Dominant l’histoire, l’on doit
dater de LUI, grande lumière,
tout ce qui se fit sous notre ère,
de généreux, de grand, de droit…
- Edité par Freyche Joël
Le mot « théologie » vient du grec ancien et se compose de « Théos » qui signifie « Dieu », et de « logos » – « discours »,. qui se traduit ici plutôt par « connaissance ». Etymologiquement, théologie veut donc dire : connaissance ou science de Dieu.
Comment peut-on connaître Dieu ?
A. Une première source de connaissance est la création, laquelle témoigne d’un Créateur tout-puissant et merveilleusement intelligent, ainsi que l’exprimait le psalmiste: « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains »(Ps. 19: 2).
Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul écrit: « Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on le considère dans ses ouvrages » (Ro. 1 : 19-20).
B. Une deuxième source de connaissance est la conscience, qui, elle, parle d’un Dieu juste et saint. « Les païens qui n’ont point de loi… montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leur coeur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour » (Ro. 2: 14-15). Il est en outre rappelé que « Dieu a mis dans le coeur de l’homme la pensée de l’éternité » (Eccl. 3: 11).
C. Ces deux sources ont toutefois été atteintes par les conséquences de la chute de l’homme dans le péché, et dès lors « la création a été soumise à la vanité » (Ro. 8 : 20). La conscience souillée n’est pas un guide sûr, car « Il n’y a point de juste, pas même un seul… tous sont égarés, tous sont pervertis » (Ro. 3: 10-11).
D. Dieu s’est alors révélé à l’homme par la Bible inspirée de Lui, selon qu’il est écrit: « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre » (2 Tim. 3: 16-17).
La bonne théologie est donc celle qui a pour règle absolue la Bible, et celle-ci s’interprète par elle-même, sous l’action du Saint-Esprit, agissant dans le coeur et l’esprit du croyant.
Situation actuelle
Notice de la rédaction. -Il est à remarquer que notre frère en Christ. M. Beauverd, ne donne dans ce deuxième chapitre de son étude, que quelques exemples. Ils ont été choisis entre beaucoup. Ce n’est là qu’un coup d’oeil restreint de la situation générale dans nos pays dits christianisés. A nous de prendre garde.Nous vivons dans un temps où, hélas, le plus souvent, les théologies humaines ont pris le pas sur la théologie biblique. On a vu apparaître les « théologies de la mort de Dieu », puis, plus récemment encore, les « théologies de la violence », distinguant entre ce qu’on a appelé la « bonne violence », révolutionnaire et marxiste, et les « mauvaises violences », c’est-à-dire toutes celles qui ne vont pas dans le sens de l’histoire comme le conçoit le communisme !
Sous prétexte d’ouverture au monde, on a élaboré des « théologies de la révolution », oubliant que « la sagesse de ce monde est folie au- près de Dieu » (I Cor. 3: 12).
La théologie biblique insiste sur le fait que « Dieu est au ciel et l’homme sur la terre » (Eccl. 5 : 1 ). Certains « théologiens », de trahison en trahison, ont fini, à la suite de Feuerbach, par considérer que ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme à son image, mais plutôt l’homme qui aurait créé Dieu à la sienne, et que, finalement, l’homme serait Dieu !
Sans aller aussi loin, et comme le relève Jean Brun dans son excellent livre « A la recherche du paradis perdu », le plus souvent, dans les églises officielles, il n’est plus de bavardage répétant qu’il faut agir, ou d’idée aberrante, qui ne soient aussitôt consacrés par la formule rituelle: « A travers les outrances d’une telle attitude, des questions nous sont posées et chacun doit « se sentir concerné ». Il suffit qu’une chose existe pour qu’elle soit aussitôt tenue pour « valable » et pour « faisant problème ». On gobe ainsi n’importe quoi avec la préoccupation anxieuse de ne pas laisser invendu le dernier produit offert sur la place! …Le christianisme (ou plutôt une certaine chrétienté) met aujourd’hui un point d’honneur à aller chercher ses aliments dans ce qui lui est essentiellement étranger ».
Comme le disait déjà Kierkegaard: « Tout ce qu’autrefois on regardait avec horreur comme des manifestations d’une rébellion impie devient aujourd’hui la marque d’une nature profonde et géniale » !
La plupart des théologiens, consciemment ou non, lisent les Saintes Ecritures à la lumière de présupposés philosophiques qui sont totalement étrangers à la Révélation. St-Augustin s’écriait autrefois: « Qui veut donner le sens de l’Ecriture et ne le prend point de l’Ecriture, est ennemi de l’Ecriture ».
On parle, à tort (surtout !) et à travers (souvent !) de « démythologiser » la Bible, dans la plupart des facultés de théologie. En fait, comme l’écrit encore excellemment Jean Brun: « La véritable démythologisation dont la théologie devrait assurer la direction, est celle qui consisterait à faire prendre conscience aux hommes que les trois grands mythes du 20e siècle sont l’histoire, la science et la politique. Leur faire prendre connaissance de cela serait leur donner vraiment un sens critique ».
A l’heure actuelle, la plupart des théologiens préfèrent rechercher les « conduites suicidaires, nourrir le plus grand nombre possible de chevaux de Troie et devenir les courtisans de tous les philosophes… »
Sous certaines latitudes, on parle d’une « théologie de l’authenticité », cachant mal un désir de retour au paganisme. D’autres fois, et sous prétexte de lutter contre le matérialisme, on déclare que le moment serait venu d’unifier les religions monothéistes, ce qui ne pourrait aboutir qu’au syncrétisme et à l’antichrist.
Ce sont ces diverses et contradictoires théologies humaines qui vident les églises et qui sont coupables de la déchristianisation croissante de l’Europe. L’écrivain et historien français Pierre Chaunu, professeur à la Sorbonne, écrit au sujet des grandes églises historiques, dans son remarquable livre « La Mémoire et le Sacré » : « La crise la plus importante de ce temps est la crise des églises… Elles ont perdu en 15 ans (en Occident) la moitié de leur audience… Les grandes églises officielles ont perdu, ce qui est infiniment plus grave, les neuf-dixièmes du contenu du message traditionnel… L’affaiblissement et la perversion du discours des églises chrétiennes est l’élément clé de la crise de notre civilisation ».
Que faire dans cette situation ? Comment réagir ?
Il n’y a pas d’autres remèdes que ceux préconisés par la Parole de Dieu. Pour le croyant individuel et engagé dans le combat de la foi et pour la foi, il y a l’exhortation de l’apôtre Paul en 2 Tim. 4: 2-4: « Prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables».
Pour l’Eglise chrétienne dans son ensemble, que faire ?
Il n’ya pas d’autre chemin que celui de l’humiliation, de la repentance et du retour à « la parole et au témoignage » et à la fidélité aux « sentiers anciens » , ainsi qu’il est écrit dans Esaïe 30: 21 : « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira… voici le chemin, marchez-y ».
La promesse et l’appel divins retentissent: « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, – je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2 Chron. 7 : 14).
- Edité par Beauverd Jacques
« Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ » (Mt. 1 : 16) .
Ce sont les généalogies de Jésus-Christ (Mt. 1 : 1-17 et Luc 3 : 33- 38) qui constituent le thème de notre étude. Ne nous laissons pas arrêter par ce que les généalogies peuvent avoir de sec et de fastidieux pour décréter qu’elles sont inutiles. Tout ce que Dieu a écrit est utile, non seulement pour notre instruction, mais aussi pour notre édification(2Ti.3: 16).
Au lieu de nous agripper aux apparentes confusions d’années ou d’ascendances dans les listes généalogiques de l’Ancien Testament, retenons ces deux principes :
1°) Les généalogistes juifs citent les personnages les plus importants. C’est ainsi qu’il peut y avoir des lacunes (des « trous ») dans leurs listes.
2°) Le mot « père » est souvent mis pour « grand-père », « arrière- grand-père », etc… et doit être traduit par « ancêtre ». (Comparez par exemple 2 Rois 18: 1 et 2 Rois 18 : 3). Dans 2 Chroniques 28: 2, David est appelle père d’Achaz; dans 2 Chroniques 29 : 2, il est encore appelé le père d’Ezéchias. Or, Ezéchias était le fils d’Achaz (2 Chroniques 28 : 27). En fait David était l’ancêtre d’Achaz et d’Ezéchias, puisque près de trois siècles séparaient David de ses deux descendants.
1) Matthieu va d’Abraham à Jésus; Luc va de Jésus à Adam.
2°) Divergences dans l’ascendance: A partir de David, Matthieu donne la généalogie par Salomon et Joseph (Matthieu 1 : 6, 16), Luc la donne par Nathan (fils de David) et Marie. Comment par Marie ? Parce que Luc 3 : 23 dit expressément que Jésus n’était pas fils de Joseph (on le croyait mais il ne l’était pas). Selon la tradition, Héli (Luc 3: 23) ou Eliakim serait le père de Marie. Ainsi, Marie et Joseph étaient cousins, de la lignée de David, par les branches de Nathan et de Salomon. Les divergences accusent ici l’accord de la filiation davidique de Jésus.
b) Intérêt de la généalogie du Christ Si tout ce qui est écrit dans la Bible est utile, quels peuvent être les centres d’intérêt des généalogies de Jésus ? Considérons celle de Matthieu :1°) Affirmation de la naissance virginale.
Christ est né miraculeusement: conçu du Saint-Esprit, fils d’une vierge selon la chair. L’Ancien Testament avait prédit cette naissance : Genèse 3 : 15 soulignait la seule postérité de la femme. Esaïe 7: 14 annonçait clairement la naissance virginale (le mot « alomah » signifie « vierge » et non « jeune fille » selon certaines traductions. En hébreu « jeune fille » se dit « betoula ». Matthieu confirme cette prophétie d’Esaïe (Matthieu 1 : 22-23).2°) Preuve que le Christ est le Messie.
Matthieu écrivait pour les Juifs. Il s’agissait de leur donner une démonstration matérielle de la descendance davidique de Jésus, le Messie devant être le fils de David. C’est ainsi que Joseph occupe dans la généalogie de Matthieu la place qui devrait revenir à la mère de Jésus.Car :
a) Joseph relie Jésus à la race royale de David par Salomon ; b) Il relie Jésus à Abraham (Christ est la postérité d’Abraham (Galates 3: 16), grande importance pour les Juifs ;
c) Enfin Joseph met en relief le rôle de Marie, et plus exactement le rôle de l’incarnation sans laquelle Jésus ne serait qu’un simple Fils d’homme. Car, si Matthieu dit que Joseph est l’époux de Marie, il souligne que c’est de Marie que Jésus est né: Marie, de laquelle est né Jésus… » (Matthieu 1 : 16).
3°) Intérêt d’édification.
Relisons la généalogie de Matthieu. Nous voyons toute une lignée de rois aboutissant à un pauvre artisan: Joseph, père adoptif de Jésus. Ainsi. Jésus-Christ s’affirme comme le Sauveur de tous les hommes, grands et petits.
Continuons à lire. A l’opposé des généalogistes juifs qui n’attachaient aucune importance aux femmes, Matthieu mentionne quatre ancêtres féminins du Christ. Et quelles sont ces femmes ? Des êtres exceptionnels par l’origine et la spiritualité ? Certes non! Trois sont des femmes tombées: Tamar, Rahab et la femme d’Urie, et la quatrième est une étrangère (qu’il était interdit d’épouser) : Ruth, la Moabite. Telles sont les aïeules du Christ que Matthieu a évoquées, affirmant par là que la grâce de Dieu peut effacer toutes les souillures, réparer toutes les infamies; que Christ est venu pour chercher et sauver tous ceux qui sont perdus, et qu’en Lui il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni homme, ni femme, car tous sont un en Jésus-Christ » (Galates 3 : 28).
Ainsi donc, jusque dans l’hérédité légale du Christ, à travers les pages en apparence les plus obscures des généalogies, le Dieu de la Bible proclame son amour.
- Edité par Lamorte André
Là où la sagesse populaire annonce: « Le hasard fait bien les choses », la Bible proclame: « De même que tu ignores le cheminement du souffle vital, comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, ainsi tu ne peux connaître l’oeuvre de Dieu, lui qui fait toutes choses » (Eccl. 11 : 5).
Il n’y a pas de hasard, cependant tant de faits ne dépendent pas du contrôle de l’homme.
Quelqu’un pourra-t-il expliquer le bonheur et le malheur ? Qui pourra dire le pourquoi d’une vie de souffrance pour les uns, d’une vie d’aisance pour les autres ?
Quand on crie: pollution, inflation, immigration ou surpopulation, qui osera parler de liberté et de responsabilité ? Car c’est bien là la clef du désordre. Il y a un temps pour tout, comme dit l’Ecclésiaste. Il y a aussi et malheureusement des hommes pour tout: hommes de bien, hommes de guerre, hommes politiques, hommes sans scrupules, hommes de main, hommes de foi.
Dieu a confié à l’homme la responsabilité de ses choix et de ses actes; c’est ce que l’on a coutume d’appeler la liberté.
Selon l’énoncé même du Créateur, la vraie liberté consiste à choisir entre Lui et son adversaire, entre Dieu et Satan. Au niveau de l’univers, il ne peut y avoir double jeu. Quant à ceux qui seraient tentés de donner le change pour se ménager la faveur des deux partis, un sort précis leur est réservé. Non seulement, ici-bas, ils vacilleront tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre, mais Dieu dit plus encore au sujet du jugement dernier : « Je les vomirai de ma bouche » (Ap. 3: 16).
L’homme est doué d’intelligence et d’une connaissance intuitive du bien et du mal. L’attitude naturelle et sage consiste dès lors à opter pour Dieu, car il est l’auteur de tout ce qui est bon.
Opter pour Dieu, c’est avoir la foi. C’est accepter Dieu comme une personne, qui certes n’a aucune mesure avec la nôtre. Dieu est « quelqu’un ». De plus, ce « quelqu’un » s’exprime et son discours s’adresse à J’homme. L’homme de foi est celui qui accordera une complète confiance aux écrits divins, attendant dans une ferme assurance la réalisation de leur contenu (Hé. 6: 12 et 11 : 3-32).
Voilà qui engage la responsabilité de chacun! Car là où il ya choix possible, il ya responsabilité! Choix, répétons-le encore une fois, qui va nous conduire d’une part dans une recherche toujours imparfaite de la satisfaction des besoins de notre chair, de notre vanité, ou bien vers l’acquisition de la maturité spirituelle qui sera notre vraie liberté (Jn 8 : 32).
Nous y voici donc: qu’est-ce que la vraie liberté ? Eh! bien, disons qu’un de ses aspects, c’est d’être le contraire de la dépendance du hasard. Et d’un coup tout s’éclaire: d’une part Dieu qui fait toutes choses, qui accomplit ses promesses; d’autre part la responsabilité de l’homme, sa liberté, son bonheur et son malheur. Dieu, notre Créateur, a présidé à l’enfantement de la terre et des cieux. Il connaît le mode de vie et de culture de la société qui va nous voir naître et grandir (Ps. 139). Par cela seront orientés nos recherches et nos choix. Nous voici, dès notre naissance, dépendants des lois du ciel, de la terre et de notre culture. Autant parler de cadre contraignant, plutôt que de liberté. Ce qui nous fait dire que la vraie liberté ne peut être envisagée comme un absolu, car si tel était le cas on ne pourrait jamais l’atteindre.
Nous avons dit qu’il n’y a pas de hasard et voici pourquoi: l’homme de foi dispose des clefs (l’enseignement biblique) qui vont lui permettre d’apprendre à connaître la vie selon les conceptions divines. Il saura dès ce moment qu’il est appelé à une oeuvre précise et personnelle. Il commencera à comprendre les principes qui régissent le comportement de l’homme. Il apprendra à rechercher en Dieu le pourquoi de l’impondérable ; et en chaque situation, il saura qu’en Dieu il n’y a pas de place pour la fatalité. Lorsque l’homme s’applique, pas après pas, à vivre selon l’ordre divin et à réaliser « sa » vocation, Dieu, quant à lui, dirige l’incontrôlable, même s’il s’agit de l’attitude de nos semblables.
Que les principes divins semblent justes ou non, et parce que Dieu a connaissance de toutes choses, il faut lui donner notre confiance, et le soi-disant hasard deviendra providence, voire volonté divine, de toute manière gouvernement de Christ.
A Celui qui est l’auteur de toute vie, soient la gloire et le règne pour toujours.
- Edité par Bonnetot J.-Ph.
A l’heure où de faux messies reçoivent une publicité de plus en plus tapageuse, et où certains rabaissent la personne de Jésus-Christ au rang d’un simple fondateur de religion, il est capital d’être bien au clair sur la vérité enseignée à son sujet dans les Saintes Ecritures.
Notre Seigneur a posé lui-même la question: « Oui dit-on que je suis, moi le Fils de l’homme ? » On connaît la réponse de Pierre: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Et le Seigneur de lui dire: « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux… » (Mt. 16: 13-17).
Aujourd’hui, c’est par la Parole écrite et l’action de l’Esprit de Dieu que nous pouvons apprendre à connaître, ou à mieux connaître, la Personne bénie de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
A cinq reprises dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus est appelé « le Fils unique » (Jn 1 : 14, 18; 3: 16, 18; I Jn 4: 9). Cette affirmation peut être considérée à de nombreux points de vue. Nous nous limiterons à en examiner seulement sept qui, de toute évidence, démontrent qu’il n’est pas seulement supérieur aux plus grands hommes qui ont jamais vécu sur notre planète, mais qu’il est seul et unique de son genre.
Remarquons que ces sept caractéristiques particulières à notre Seigneur Jésus-Christ commencent chacune par la lettre « R », ce qui les rend faciles à mémoriser.I. Unique quant à la Révélation
Certaines sectes et religions prétendent que leur fondateur a été annoncé d’avance. Mais, aucun homme n’a jamais pu affirmer et prouver que sa naissance était l’accomplissement de prophéties plusieurs fois millénaires.
Déjà lors de la chute de nos premiers parents, dans le jardin d’Eden, Dieu annonça la venue de Celui qui. écraserait la tête du serpent. (Ge. 3: 15). C’est en ces termes que la Bible annonce, des siècles à l’avance, la victoire de Jésus-Christ sur Satan. Par la bouche de Moïse et des prophètes, les prophéties devinrent de plus en plus nombreuses, précises et détaillées. Il devait venir, Il est venu. Comme le Seigneur l’a dit, toutes les Ecritures rendent témoignage de Lui et doivent conduire à Lui (Luc 24: 27, 44; Jn 1 : 21).
Remarquons en passant que la Bible n’est pas une démarche de l’homme en vue de connaître Dieu. Elle est une révélation venant de Dieu, car « c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pi. 1: 21).
Les Evangiles nous révèlent que la naissance de Jésus-Christ n’a pas son pareil dans les annales de l’histoire et de la science. « Dieu a été manifesté en chair » (1 Ti. 3: 16). De la façon la plus sobre, mais sublime, l’Ecriture nous décrit cette naissance miraculeuse. Environ 700 ans d’avance, Esaïe avait écrit le texte cité par Matthieu: « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Es. 7: 14 ; Mt. 1 : 22, 23). Marie, étonnée, lorsque l’ange lui annonce qu’elle portera dans son sein l’enfant Jésus, pose cette question: « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? ». L’ange lui répondit: « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1 : 34, 35).
La Bible nous révèle un autre aspect de la venue ici-bas du Fils de Dieu. Remarquez la simplicité, mais aussi la profondeur de cette parole bien connue : « Un enfant nous est né, un fils nous est donné » (Es. 9 : 5). En effet, Jésus est né comme un enfant, mais en réalité c’est Dieu qui a donné son Fils (Jn 3 : 16). Nous lisons les paroles du Fils de Dieu, avant qu’il vienne dans ce monde : « Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hé. 10 : 6, 7; Ps. 40 : 7-9).
Jésus-Christ est unique quant à sa naissance et unique dans la Révélation, parce que l’objet de prophéties incomparables et qui se sont toutes accomplies à la lettre. Oui d’autre oserait prétendre avoir eu une entrée semblable dans ce monde ?
Il. Unique dans sa Relation avec le Père
Les grands chefs de religion et les philosophes n’ont jamais prouvé étre autre chose que des hommes. De grands hommes, peut-être, des hommes avec une mission spéciale, mais seulement des hommes. Jésus-Christ est Dieu fait homme. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire objectivement et sans idées préconçues le chapitre premier de l’Evangile selon Jean, ou le début de l’épître aux Hébreux.
Arrêtons-nous un instant sur quelques-unes des déclarations du Fils de Dieu : « Moi et le Père nous sommes uns » (Jn 10 : 30).« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14 : 9).
« Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jn 3 : 13).
« Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler » Luc 10: 22).
« Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi je travaille » (Jn 5: 17 – vers. révisée).
Les Juifs qui entendirent ces paroles de la bouche de Jésus n’eurent aucune difficulté à en saisir la portée. Malheureusement, la plupart restèrent incrédules. « A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu » (Jn 5: 18).
Ne sommes-nous pas en présence d’une Personne unique ? Lecteur, peux-tu lui dire, comme Thomas repentant: « Mon Seigneur et mon Dieu! »? (Jn 20 : 28).
III. Unique quant à la Rédemption
Les fondateurs de religion sont nombreux. Jésus-Christ seul a donné sa vie pour les péchés du monde. Il a dit lui-même : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10: 11). « Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs » (Mc 10 : 45). « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 10: 10). Sa mission est ainsi clairement définie.
La mort de Jésus-Christ peut être considérée à plusieurs points de vue. L’un d’eux est appelé « la rédemption ». Soulignons que le Seigneur Jésus n’est pas seulement le Rédempteur, mais aussi la rançon, parce qu’il a payé de sa propre vie le salut qu’il offre gratuitement à quiconque se repent de ses péchés et croit en lui.
D’une part, les hommes sont responsables d’avoir fait mourir Jésus-Christ, les Juifs et les non-Juifs s’étant ligués pour crucifier le Seigneur de gloire (Ac. 4: 27; I Cor. 2: 8). D’autre part, il a donné volontairement sa vie sans y être obligé. Au jardin de Gethsémané, lorsqu’un des disciples voulut le défendre avec une arme, Jésus lui dit: « Remets ton épée à sa place… Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant douze légions d’anges ? Comment s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ? » (Mt. 26 : 52-54).
Le Seigneur Jésus n’était pas contraint de donner sa vie. Il l’a donnée volontairement, d’abord comme un sacrifice de bonne odeur à Dieu et ensuite pour nos péchés (Ep. 5: 2; I Cor. 15: 3).
Après les trois heures de ténèbres, pendant lesquelles le Seigneur Jésus endura les souffrances expiatoires, et après avoir dit: « Tout est accompli », il s’écria d’une voix forte: « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Jn 19 : 30 ; Luc 23 : 46). Ses dernières paroles sont un cri de victoire. Elles attestent une mort consciente et volontaire. Le juste est mort pour les injustes (I Pi. 3: 18).
Une mise en garde s’impose face à l’erreur appelée « hyper-calvinisme ». Les tenants de cette doctrine disent que Jésus-Christ est mort seulement pour les péchés des croyants alors que la Bible affirme que Jésus-Christ est une victime expiatoire pour les péchés du monde entier (I Jn 2 : 2). Remarquons à ce sujet les trois « tous » dans I Timothée 2 : 1-5 :
1. J’exhorte à faire des prières « pour tous les hommes », verset 1
2. Dieu veut que » tous les hommes soient sauvés », verset 4
3. Jésus-Christ… s’est donné « en rançon pour tous « , verset 6.
Ailleurs, l’Ecriture nous apprend que le salut n’est pas accordé automatiquement à tous les hommes sans distinction. Il est offert à tous, mais la Bible appelle « rachetés » seulement ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont reçu Jésus-Christ par un acte de foi. Tous les hommes, sans exception, peuvent être au bénéfice de la rédemption. En fait, tous les hommes ont besoin d’être rachetés s’ils ne veulent pas être perdus pour l’éternité. Mais, un seul est le Rédempteur, Jésus-Christ, parfaitement Dieu et parfaitement homme.
IV. Unique quant à sa Réjection
Le Seigneur Jésus est unique parce qu’il n’a fait que du bien, même à ses ennemis. Tous les hommes sont pécheurs (Ro. 3 : 23). Lui seul a pu dire : « Qui de vous me convaincra de péché ? »(Jn 8 : 46). De la bouche même de celui qui l’a livré pour être crucifié, de la part de ceux qui l’ont condamné et d’autres témoins, il a été déclaré innocent et juste (Mt. 27: 4, 19, 24; Luc 23 : 14, 19; Jn 19: 4). Et pourtant, il a été condamné comme méritant la mort (Mt. 26 : 66).
Il est unique, parce que, comme nous l’avons vu, il était annoncé avec précision par les prophètes et aurait dû être reconnu. Mais, il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu (Jn 1 : 11 ). « Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises » (Jn 3 : 19).
Mais, le jour vient où les hommes reconnaîtront en Lui Celui qu’ils ont rejeté. Son peuple, Israël, fera siennes les paroles du prophète Esaïe, écrites sept siècles avant sa première venue: « Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage. Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, meurtri pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis… »(Es. 53 : 2-6).
Au delà des jours sombres qui attendent notre monde, après la période de jugements terribles et de guerres que nous voyons poindre à l’horizon, le croyant authentique, nourri et instruit par la Parole de Dieu, peut se réjouir de ce jour merveilleux où Celui qui a été rejeté sera acclamé. » Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, et ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »(Ap. 1 : 7).- Edité par Berney Jean-Paul
de donner ma vie et j’ai le pouvoir de la reprendre.
Jean 10: 18.
« Le pouvoir …! » Une puissance attractive dans le monde politique; exercé de diverses manières, mais jamais dans sa totalité et sur tous les éléments d’ici-bas. Seul le Seigneur Jésus-Christ a pu dire: « TOUT POUVOIR » m’a été donné dans le ciel et sur la terre (Mt. 28: 18).
Jésus a largement exercé son pouvoir dans ce monde.
-Sur la nature: Il a calmé la tempête; apaisé la mer; desséché des arbres…
-Sur le corps humain: Il a ouvert les yeux des aveugles; les oreilles des sourds; délié la langue des muets; fait marcher les paralytiques; guéri les lépreux et toutes sortes d’autres maladies.
-Sur la vie: Il a ressuscité des morts: la fille de Jairus ; le fils de la veuve à Nain; Lazare à Béthanie.
-Sur les démons: Il les chassait.
-Sur la politique humaine: « Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir si cela ne t’avait été donné par mon Père », a.t-il dit à Pilate.
-Sur Lui-même : Je donne ma vie, et j’ai le pouvoir de la reprendre, tel est l’ordre que j »ai reçu de mon Père.
Qui dans ce monde a connu un pouvoir pareil ?Comment comprendre les choses ?
Quant à nous, il n’est pas possible d’être sans défaut, tout au plus est-il possible de tendre vers la perfection morale.
Ce qui vient d’être dit (phrase précédente) ne concerne pas le Christ.
-Il LUI a été donné d’être sans défaut, parce que sans péché.
-Le mal n’a jamais souillé, ni même effleuré Sa vie.
-Cette vie a été en tout temps et en toute circonstance SAINTE.
-Le péché l’entourait de toute part essayant sa force séductrice sur Son Ame si belle. Toujours elle est restée pure; ce qui lui valut le pouvoir dont il a parlé.
EN LUI :
-Aucun défaut, même léger…-Aucun vice, même excusable…
-Aucune trace d’égoïsme, même imperceptible…
-Aucune souillure. même pardonnable…
-Aucune envie, même légitime…
-Aucun germe de convoitise, aucun besoin de repentance n’a jamais trouvé place dans son coeur…
-Par Son origine, par Sa vie exemplaire, Son humilité, Sa patience, il a été parfaitement SAINT pour son Père… Mais il a été sans faiblesse pour les démons. Un pouvoir non négligeable.
Cette couronne de parfaite sainteté et de pouvoir total, Jésus se l’est tressée lui-même et se l’est placée sur sa tête lorsqu’il a dit ouvertement devant ses ennemis : « Qui de vous me convaincra de péché ? » Et personne ne l’a contredit; ni ses ennemis, ni ses apôtres. Il ne pouvait appartenir qu’à un DIEU de dire: « Je donne ma vie ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre ».- Edité par Ferazzini Willy
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