PROMESSES

Voilà un titre qui ne manquera pas d’étonner, voire d’inquiéter plus d’un lecteur. Comment devrons-nous passer par un jugement, alors que nous sommes si sûrs de notre salut ?

Lisons plutôt ce que dit la Bible, parole inspirée de Dieu :

« car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (IICo.5:10).

Les destinataires de cette épître

Cette parole s’adresse à des croyants, convertis, nés de nouveau et sauvés, parmi lesquels s’insère l’apôtre Paul. Tous (les chrétiens) devront comparaître devant celui « dont les yeux sont comme une flamme de feu » (Ap. 1 : 14), et qui peut dire « Je connais tes oeuvres » (Ap. 2 : 2). Mais ce jugement, plus exactement cet examen, ne porte pas sur la question du ou des péchés.

Sécurité parfaite et éternelle du racheté

La Croix, où mourut notre Sauveur, est le lieu où le jugement fut exécuté de façon définitive sur notre nature de péché (Es. 53 : 5). Les péchés sont oubliés: « Tu as jeté derrière toi tous mes péchés » (Es. 38: 17). « C’est moi qui efface tes transgressions… Et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (Hé. 8: 12), (cf. Jér. 31 : 34).« Il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Ro. 8 : 1).

« L’Eternel délivre 1’âme de ses serviteurs, et tous ceux qui l’ont pour refuge échappent au châtiment » (Ps. 34 : 23). Jésus-Christ lui-même déclare : «. celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5 : 24).

Ces quelques passages attestent, parmi beaucoup d’autres, la sécurité de quiconque met sa confiance en Jésus pour son salut. Dieu ne revient pas sur ce qui a été jugé et expié une fois pour toutes à la Croix.

Jugement des oeuvres

Le jugement dont il est question ici concerne les rachetés enlevés à la rencontre du Seigneur (I Th. 4: 16), qui tous « comparaîtront devant le tribunal de Christ »(II Co. 5: 10), ou « tribunal de Dieu » (Ro. 14: 10). – C’est un jugement qui porte sur la vie ou les oeuvres du croyant.

Sauvés par la foi pour les oeuvres

En I Co. 3: 12-15, il est question du fondement de notre salut: Jésus-Christ (v. 11) sur l’oeuvre duquel repose notre certitude du pardon et de la vie éternelle, certitude acquise à la foi par l’oeuvre parfaite de Christ.

Mais si c’est « par la foi sans les oeuvres de loi » (Ro. 3 : 28) « par la grâce… par le moyen de la foi » (Eph. 2 : 8) que nous sommes sauvés, nous le sommes toutefois pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées, « afin que nous les pratiquions » (Ep. 2 : 10). Nous nous sommes « convertis à Dieu. pour servir le Dieu vivant et pour attendre des cieux son Fils… » (I Th. 1 : 9-10). D’autre part, l’authenticité de la foi se prouve par les oeuvres (Ja. 2: 14-26).

C’est chaque détail de la vie et des oeuvres du croyant qui sera mis en lumière en ce jour, « car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Mt. 10: 26).

la qualité de la construction

Selon I Co. 3: 12, il est possible de bâtir sur le fondement, qui lui, reste inaltérable et sûr, avec deux catégories de matériaux : 1. l’or, l’argent et les pierres précieuses.
2. le bois, le foin et le chaume.

Une chose est à relever ici, c’est que dans la nature, la première catégorie se trouve en moins grande quantité que la seconde. De ce phénomène, on peut déduire que dans le domaine spirituel, la quantité des oeuvres et l’intensité des activités ne sont pas forcément un critère d’appréciation pour le Seigneur. La valeur de notre service sera révélée « en ce jour » (I Co. 3: 13). « C’est pourquoi ne jugez rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur » (I Co. 4 : 5).

« Si l’oeuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense » (v. 14). L’or, l’argent et les pierres précieuses, contrairement au bois, au foin et au chaume, résistent à l’épreuve du feu.

La source de toute oeuvre valable

« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15: 5).

Voici une parole importante qui nous permet de définir ce qui pourra supporter l’épreuve du feu. Christ est le cep. Tout comme le cep transmet la vie au sarment qui lui est attaché ainsi le Christ donne au croyant, qui lui est uni, Sa vie et Sa force. Le sarment ne produit pas de fruit, mais il PORTE le fruit que le cep alimente au moyen de la sève qu’il fait passer au travers du sarment.

L’or, L’argent ‘et les pierres précieuses sont ces oeuvres qui découlent d’une communion intime et constante avec le Seigneur, dont le résultat est « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (Gal. 5: 22).

Des oeuvres qui, tout en ayant l’apparence d’oeuvres spirituelles, ne prennent pas racine en Christ, ne découlent pas d’une vie de communion avec Lui, n’ont pas de valeur à ses yeux (I Co. 13: 1-3). Ce qui résulte d’un zèle humain et charnel, risque bien d’être consumé (id. 3: 15), tout comme le bois, le foin et le chaume. Il est, bien entendu, question ici de la destruction de l’ouvrage, et non du chrétien, qui lui, « est sauvé comme au travers du feu », tout « en perdant sa récompense » (v. 15).

Jugement sur les dispositions intérieures

Ce jugement portera aussi sur les intentions profondes et les mobiles qui ont motivé les actes. « Le Seigneur mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et manifestera les desseins des coeurs » (I Co. 4 : 5).Tout travail, même domestique, manuel, aura sa récompense. « Chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. (1 Co. 3 : 8). «Votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (id. 15 : 58). « Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » (Hé. 6 : 10). « Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense » (Mt. 10: 42).

Le plus humble travail sera estimé au même titre que l’oeuvre de grande envergure: « celui qui plante et celui qui arrose sont égaux » (I Co. 3 : 8).

C’est sur l’attitude du coeur que le Seigneur se prononcera. « Et quoi que vous fassiez, en paroles ou en oeuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus. (Col. 3 : 17). « Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (id. 23). Ce que ne fit pas celui qui n’avait reçu qu’un talent (Mt. 25 : 14-30).

Cette parabole nous apprend aussi que si les dons et les capacités diffèrent de l’un à l’autre, la récompense est la même (id. v. 21 et 23), en raison de l’égale fidélité des serviteurs.

La fidélité dans le service qui nous est confié est donc un point important pour l’appréciation que le Seigneur fera de notre travail. Les oeuvres les plus en vue ne seront pas forcément les mieux récompensées. Ce pourrait même être le contraire, selon la parole de Jésus en Mt. 6, v. 2 et 5.

« L’oeuvre cachée est la plus belle, la plus près de Dieu et de son coeur, la plus entièrement à lui: Il la reconnaîtra telle au jour où il manifestera ce qu’Il aura donné et approuvé. (Nouveau recueille de pensées de J.N.D., page 51).

Service chrétien et rapports mutuels dans l’Eglise, la famille et la société

La perspective du retour de Christ et du règlement de comptes qui s’en suivra doit aussi inspirer la conduite du croyant dans les divers domaines de sa vie. L’apôtre Pierre, dans sa première épître, ch. 5, v. 1-4, s’adresse aux anciens qui ont une responsabilité dans l’Eglise pour paître le troupeau. Il leur précise la manière dont ils devront s’acquitter de leur tâche : « Lorsque Le souverain berger paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire » (v. 4).

Ensuite, dans les v. 5 et 6, il s’adresse aux jeunes en leur recommandant la soumission aux anciens et conseille à tous d’être revêtus d’humilité dans leurs rapports mutuels « …afin que Dieu vous élève au temps convenable » (v. 6).

En Ephésiens 5 : 22 à 6 : 9 et Colossiens 3 : 18 à 4 : 1, Paul pose les bases des relations entre époux, parents et enfants, maîtres et serviteurs, « sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel » (Col. 4 : 1), « sachant que chacun, soit esclave soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien » (Eph. 6 : 8).

Au travers de ces quelques textes, nous voyons que la vie du croyant sera examinée sous tous ses aspects et que rien n’échappera au regard de flamme du Seigneur. Tout ce qui reste encore obscur aujourd’hui sera mis en lumière. Toute mésentente, tout dissension qui n’aura pas été réglée ici-bas, devra nécessairement être mise en ordre à ce moment-là. D’où l’importance, autant que cela dépend de nous, de rechercher la paix avec tous et de nous placer journellement sous le jugement de la Parole de Dieu afin que toute scorie soit ôtée, afin de n’avoir pas à subir une perte au jour de l’épreuve du feu.

Dieu, dans sa grâce, nous offre aujourd’hui la possibilité de nous mettre en ordre en confessant tout ce que le Saint-Esprit nous dévoillera être en désaccord avec la volonté de Dieu dans nos vies. De plus, Il nous assure une rémission totale et parfaite.

le but du Seigneur

est de « faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Ep. 5 : 27).

Il reste à l’actif de l’Eglise en général ,et du croyant en particulier ce « vêtement d’un fin lin éclatant et pur; car ce fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints » (Ap. 19: 8).

Dès aujourd’hui, nous pouvons nous laisser purifier par « l’eau de fa Parole » (Ep. 5 : 26). « Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est La vérité » (Jn 17 : 17). La Parole de Dieu, par 1’action du Saint-Esprit, peut nous montrer tout ce qui ne convient pas dans notre vie et nous amener à le confesser et à l’abandonner. Nous avons la promesse que « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et « nous purifier de toute iniquité » (I Jn 1 : 9). Et « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (id. v. 7).

Dans un prochain article nous parlerons des récompenses que Le Seigneur accordera aux siens, en ce jour. Pour l’instant, laissons-nous pénétrer du sérieux de ces avertissements, non pour nous effrayer ou nous décourager, mais au contraire pour nous inciter à rechercher une communion toujours plus étroite avec Le Seigneur, afin de vivre une vie qui corresponde à ce qu’Il attend de nous, tant sur le plan personnel que communautaire.
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(I Tim. 1:15)
Il est venu! Voilà une parole certaine ! a) D’où est-il venu ? Du ciel! (Jn 6 : 38-42). Quel est le péché le plus grave ? L’incrédulité (do v. 41, 42). Où conduit-il ? (Jn 8: 21, 24- Ap. 21: 8).
b) Comment est-il venu ? Comme un grand roi ? Non (Luc 2 : 7 – 2 Co. 8 : 9).
c) Comment a-t-il été reçu ? (Jn 1: 5, 10, 11). L’avons-nous reçu ? (v. 12, 13).
d) Pourquoi est-il venu ? Pour: 1) faire la volonté de Dieu (Jn 6 : 38) -2) sauver les pécheurs -3) détruire les oeuvres du diable (1 Jn 3 : 8 fin).
e) S’il n’était pas venu ? Il n’y aurait de salut pour personne !
f) Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? (Ac. 16: 31 et 15: 11). g) Un cantique de louange: I Tim.1 : 17 (1ire I Tim.1 : 12-17).


(suite)

La divinité absolue de notre Seigneur Jésus-Christ étant solidement établie par les déclarations formelles de l’Ecriture, nous pouvons maintenant examiner un certain nombre de passages qui présentent un autre aspect de la vérité.

Souvenons-nous que, selon la Bible, la vérité c’est ce que Dieu est (Ps.31 : 6; Jn 14: 6; I Jn 5: 6). La vérité c’est aussi ce que Dieu dit : « Ta parole est la vérité » (Jn 17 : 17 – voir aussi: 2 Sam. 7 : 28 ; Ps. 119: 160). Le mot « vérité » n’est jamais au pluriel dans la Bible, ce qui permet de dire qu’il n’y a pas plusieurs vérités, mais une seule et unique vérité. Quelqu’un a dit: la vérité est d’une seule pièce, comme la tunique du Seigneur (Jn 19: 23).

Le mensonge et l’erreur sont souvent une partie de la vérité. Beaucoup de fausses doctrines ont à la source un texte biblique qu’on interprète en dehors de l’ensemble de la révélation divine. Une parole peut créer une hérésie; la Parole est la vérité. Cela s’applique particulièrement à tout ce qui touche la Personne bénie de notre Seigneur Jésus-Christ. On fait bien de s’en tenir strictement à ce que dit l’Ecriture, si l’on ne veut pas s’égarer loin de la vérité.

Il faut admettre aussi que nous sommes des créatures avec une intelligence limitée. Comment pourrions-nous réellement saisir ce qui est infini ? Nous trouvons parfois dans l’Ecriture des déclarations apparemment contradictoires à nos esprits bornés. Ces deux aspects de la vérité sont vrais et existent côte à côte sans s’annuler l’un l’autre. C’est le cas pour le sujet que nous étudions.

Le Fils de Dieu avant et après son incarnation

La courte phrase d’Es. 9 : 5 exprime en peu de mots « le mystère de ta foi et de la piété » (I Ti. 3 : 9, 16) mieux que nous ne saurions le faire: « Un enfant nous est né, un fils nous est donné ». Cette prophétie s’est accomplie. Le Seigneur Jésus est du sein d’une vierge comme un enfant; d’autre part l’Ecriture ne dit jamais que le Fils de Dieu est né, mais plutôt que Dieu a donné son Fils (Jn 3 : 16 ; Ro. 8 : 32). «Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable! » (2 Co. 9: 15).

Celui que Marie a mis au monde à un moment donné et à un endroit précis (Luc 2 : 6, 7, 11) n’est nul autre que le Fils éternel de Dieu « un avec le Père lors de la création du monde (Jn 1 : 1-3). Le ciel a visité la terre (voyez: Jn 3: 13; 6: 33, 38, 50, 51) « dans une chair semblable à celle du péché » (Ap. 8 : 3 – voir aussi Ga. 4 : 4 ; I Jn 4: 9, 10). Aujourd’hui, comme hier, les incrédules répliquent et refusent d’accepter ce mystère de l’incarnation qui dépasse la compréhension de l’homme. Voyez : Jn 6 : 41, 42. Dieu ne nous demande pas de l’expliquer, ni même de comprendre ce fait, mais de le croire.

Le Fils de Dieu, en prenant un corps semblable aux hommes, est devenu ce qu’il n’était pas, sans cesser d’être ce qu’il était depuis toujours.

Celui qui était riche s’est fait pauvre

« Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Co. 8 : 9 – voir aussi: Ph. 2 : 7, 8).

En quoi Dieu est-il riche ? 1. Il est riche pour tous ceux qui l’invoquent – Ro. 10: 12.
2. Il est riche en grâce – Ep. 1 : 7 2: 7.
3. Il est riche en miséricorde – Eph. 2 : 4.
4. Il est riche en bonté – Ro. 2: 4.
5. Il est riche en patience – Ro. 2 : 4.
6. Il est riche en longanimité – Ro. 2 : 4.
7. Il est riche en sagesse – Ro. 11: 33.
8. Il est riche en science (ou: connaissance) -Ro. 11 : 33.
9. Il est riche en gloire – Ep. 3: 16.

Le Seigneur Jésus possède tous les attributs de Dieu, par conséquent toutes ces richesses sont aussi les siennes. La lecture des Evangiles peut nous en convaincre. Il était riche pour tous ceux qui l’invoquaient; il était riche en grâce, riche en miséricorde, riche en bonté, riche en patience, riche en longanimité, riche en sagesse, riche en connaissance. Mais peut-on dire qu’il était riche en gloire ?

C’est vrai que Les hommes ont pu voir sa gloire morale (sa perfection) (Jn 1 : 14) et la gloire de sa puissance (Jn 2 : 11 ; 11 : 40).Trois disciples privilégiés. sur la sainte montagne, ont eu un échantillon de la gloire de son règne (Mt. 16: 28 à 17: 9; 2 Pi. 1 : 16-18).

Mais, par son incarnation, le Fils de Dieu a, pour un temps, abandonné sa gloire. C’est ce que nous apprenons par sa prière: « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jn 17: 5).

Cette gloire, le Seigr1eur Jésus-Christ Va reprise après son asce,nsion. (Pour son exaltation, voir entre autres passages: Es. 53 : 12 ; Ph. 2 : 9-11 ; Hé. 1 : 3 ; Ep. 1 : 20; Ap. 5 : 12).
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I) Le Rocher frappé (lire: Exode 17: 5 à 7).

« Tu frapperas le rocher et il en sortira de l’eau et le peuple boira ». Le rocher ne devait être frappé qu’une seule fois par la verge du jugement, la verge avec laquelle Moïse avait frappé le fleuve (le Nil) (v. 5). Ainsi Jésus-Christ sur la croix « s’est offert une seule fois (une fois pour toutes) pour porter les péchés de plusieurs » (Hébreux 9 : 28).

II) Le Rocher auquel on parle (lire: Nombres 20: 1 à 13).

Le rocher ayant été frappé une fois ne devait plus jamais être frappé. Désormais il suffisait de parler au rocher pour qu’il donne de l’eau: « VOUS parlerez au rocher et il donnera ses eaux » (Nombres 20 : 8). Dieu l’avait dit. Mais Moïse et Aaron ne l’ont pas cru (Nombres 20: 12). Dieu a dû leur dire: « Vous n’avez pas cru en moi ». A cause de ce péché, ils n’ont pas pu faire entrer le peuple dans le pays promis. « CE ROCHER ETAIT CHRIST » (I Cor. 10: 4). Aujourd’hui, il suffit de s’approcher du Seigneur Jésus et de Lui parler: « SI QUELQU’UN A SOIF, QU’IL VIENNE A MOI ET QU’IL BOIVE ! » (Jean 7 : 37).

III) Le Rocher: son oeuvre est parfaite (Deutér. 32 : 4, vers. Darby).

Dans ce seul chapitre 32 du Deut., sept textes font mention du rocher: v. 4, v. 13, v. 13, v. 15, v. 18, v. 30, v. 31. – Jésus-Christ a parfaitement achevé l’oeuvre que le Père lui avait donné à faire. « Son oeuvre est parfaite ! Il a pu s’écrier: « TOUT EST ACCOMPLI! » Gloire à notre Sauveur.

IV) Mon Rocher: Il n’y a point d’iniquité en lui (Psaume 92: 16).

Seul « un agneau sans défaut et sans tache » (I Pierre 1 : 19) pouvait accomplir l’oeuvre de notre rédemption. Cet Agneau, c’est Jésus-Christ ! Soulignons trois témoignages rendus à Christ dans le Nouveau Testament :
– Celui de Paul: (2 Cor. 5: 21) « Christ n’a pas connu le péché ».
– Celui de Pierre: (I Pi. 2 : 22) « Il n’a pas connu de péché ».
– Celui de Jean: (I Jean 3 : 5) « Il n’y a point de péché en lui ».

V) Un Rocher protecteur (Psaume 31 : 3) .-Un Rocher qui me serve d’asile, où je puisse toujours me retirer (Psaume 71 : 3).

« La colombe, oiseau craintif et sans défense se cache dans les fentes du rocher » (Cant. des cant. 2 : 14). « Les damans, peuple sans puissance, ont placé leurs maisons dans le rocher » (Proverbes 30 : 26, version Darby). Voir encore Psaume 27 : 5, etc. Demeurons en Christ : IL EST NOTRE REFUGE (voir Esaïe 32 : 2, vers. Darby).

VI) Le Roc sur lequel le Seigneur bâtit son Eglise (voirMatt. 16: 18).

« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (I Cor. 3 : 11). « Heureux l’homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc » (Matthieu 7: 24).

VII) Jésus-Christ est le « Rocher des siècles » (Esaïe 26 : 3-4).

« Béni soit mon Rocher! » (2 Sam. 22 : 47). « Poussons des cris de joie vers le Rocher de notre salut! » (Psaume 95 : 1). Confions-nous en Lui à tout jamais !

O   C h r i s t ,   é t e r n e l   R o c h e r ,
J e   v i e n s   e n   T o i   m e   c a c h e r !

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Le récit de la célèbre confrontation entre le jeune berger David et le géant Goliath (1 Sa. 17) nous a permis, dans le précédent article, de dégager une première ligne de réflexion destinée à nous aider dans l’action de la foi. Les versets 38 et 39 soulignent la dimension personnelle du mode d’action de la foi. Le second des « cinq doigts indissociables de la main de la foi » apparaît au verset 40.

2. Le mode d’action de la foi doit être choisi avec soin :

David vient d’éviter un premier piège en renonçant à l’armure de Saül. Se retrouvant dans sa peau de berger, il fait un choix réfléchi en tenant compte des données de la position particulière dans laquelle il se trouve. Les détails du verset 40 dénotent l’absence de précipitation et de fébrilité, le soin avec lequel le jeune homme s’équipe en vue du combat décisif. Rien n’est laissé au hasard! Il choisit soigneusement cinq pierres dans le lit du torrent. La foi n’a jamais signifié absence de précautions ! Si elle sait être audacieuse, elle n’est pas pour autant présomptueuse. Elle ne se confond en rien avec une attitude de « tête brûlée » et ne fait pas abstraction de bon sens. Peut-être David a-t-il repéré dans l’armée ennemie quelques autres géants du gabarit de Goliath… on ne sait jamais… S’il prenait à un second colosse l’envie de venir à la rescousse !… sans compter avec la redoutable éventualité de manquer le premier coup de fronde, même quand on a la foi !

Des dizaines d’années plus tard, parvenu à la fin d’une impressionnante carrière militaire, le grand roi fera face à d’autres géants Philistins qui nous sont décrits dans 2 Sa. 21 : 15 à 22. L’un des quatre mastodontes s’appellera lui aussi Goliath et sera originaire de Gath comme son ancêtre et ses trois compagnons… Il y avait donc de la réserve dans le pays des Philistins ! David va même plus loin. Dans sa recherche intelligente, il n’omet pas de viser l’efficacité. Les cinq cailloux sont choisis avec soin. Polis par les eaux du torrent et l’usure du temps, ils voleront plus vite et iront plus loin. Si la foi a des tonalités d’aventure, elle est bien plus sûre qu’une aventure.

Lorsque le peuple d’Israël tournait jour après jour autour de Jéricho avec l’Arche de l’Alliance et tes trompettes, il démontrait l’audace réfléchie de la foi. Josué suivait scrupuleusement les ordres de l’Eternel reçus jour après jour dans le tête à tête de Guilgal. Mais quand une poignée d’hommes grisés par la victoire partent à la conquête d’Aï, c’est la présomption de l’orgueil qui les domine. Il n’y a pas eu au préalable de rendez-vous avec Dieu à Guilgal (7 : 2 = ils partent directement de Jéricho), pas de recherche de la volonté de Dieu, pas d’examen de la situation exacte de l’adversaire, aucune stratégie ni réflexion. Lorsque l’Eternel sera intervenu pour remettre de l’ordre dans les affaires de son peuple, Il transmettra alors les détails d’une stratégie minutieuse nécessitant l’engagement de toute l’armée dans la bataille et aboutissant à la victoire du « javelot de ra foi » (8 : 1-7, 18). Dieu a en réserve un moyen de délivrance, un mode d’action de la foi spécifique, une solution unique pour chaque situation. Nous pouvons être confrontés à plusieurs reprises avec des problèmes identiques sans pour autant devoir répéter le même mode d’action de la foi pour les vaincre.

Alors que David était roi depuis peu sur tout Israël, il eut à faire face aux Philistins à deux reprises successives dans la vallée des Rephaïm (2 Sa. 5 : 17-25). Bien que vainqueur dans la première bataille après avoir consulté Dieu, il eut la sagesse de ne pas tomber dans le piège d’une répétition servile de sa première action de foi, alors qu’à vues humaines il semblait que les données du problème aient été exactement les mêmes chaque fois. Il consulta de nouveau l’Eternel, cherchant Sa présence et recevant de Lui des directives précises concernant un nouveau mode d’action de la foi. Obéissant scrupuleusement aux ordres divins, il remporta une nouvelle victoire parce qu’il avait appris durant les longues et douloureuses années d’éducation de la foi, pourchassé par la folie meurtrière de Saül, à dépendre de son Dieu constamment.

Les tactiques de notre Dieu sont variées à infini, Son imagination est sans limite, Ses voies et Ses pensées ne sont pas les nôtres (Esaïe 55 : 8-9). Il semble se plaire à changer constamment de stratégie pour nous obliger à vivre dans une dépendance de chaque instant. Toute nouvelle situation, même si elle présente de parfaites similitudes avec celles du passé, doit nous conduire dans le secret de la présence de Dieu pour recevoir de Lui le mode d’action de la foi, qu’Il aura choisi dans Sa souveraineté et Son absolue sagesse. Attention! nous ne re recevrons pas passivement ! Il y aura au préalable une recherche soigneuse, un examen des circonstances, l’utilisation du bon sens et de intelligence sanctifiés par re règne du Saint-Esprit en nous, le refus de la négligence, de la précipitation et de l’automatisme dans l’action. C’est parce que, trop souvent, nous sommes brouillons dans la recherche du mode d’action de la foi que nous nous exposons à de cuisants échecs. Oui d’entre nous n’en a pas fait la douloureuse expérience ?

3. L’accent est mis sur Dieu et non sur le mode d’action de la foi :

David vient de franchir un second obstacle sur le chemin de la victoire dans l’action de la foi, mais il n’est pas encore au bout de sa peine. Son moyen d’action, aussi bien choisi soit-il, peut facilement devenir un écran empêchant la gloire de Dieu de se manifester pleinement. Notre homme va éviter ce nouveau piège en prenant soin de ne pas mettre l’accent sur son arme, mais bien sur Dieu. La source de la victoire ne sera ni dans la lance, ni dans l’épée, le caillou ou la fronde, ni même dans l’adresse du lanceur, mais en Dieu (v. 45, 47, 50). Il semble même que le Saint-Esiprit se soit plu à souligner la miniature et la faiblesse de l’arme utilisée, pour braquer les projecteurs sur le vrai vainqueur, le Dieu de l’armée d’Israël. En agissant ainsi, David affirmait deux grandes vérités présentes tout au long des Saintes Ecritures :

– Dieu n’est pas limité par mes limitations. Rien ne lui est impossible (Luc 1 : 37; 2 Cor. 12: 9a). Quelqu’un a dit que « lorsque Dieu veut faire un petit miracle, Il nous place dans une situation difficile ; quand Il veut faire un grand miracle, Il nous place dans une situation impossible ».

– Ce combat se situe en réalité au niveau céleste. C’est là-haut que se gagnent les batailles de la foi. Ma fronde n’est qu’un accessoire… les vraies ressources sont en Dieu. C’est donc de Lui que je dois dépendre et non du mode d’action de ma foi. Un serviteur de Dieu traversant une période très difficile avait écrit à un ami : « Le Seigneur a besoin de nous montrer parfois non seulement la puissance de l’adversaire, mais aussi la faiblesse de nos coeurs. Les batailles ne sont pas gagnées par la force, par les actions d’éclat, mais par la faiblesse totalement faible, qui refuse de faire quoi que ce soit pour elle-même, mais se confie dans la fidélité de Dieu, même quand cette confiance semble folie ».

Il nous faut noter ici l’équilibre remarquable dans la foi de David: si d’une part il fait un choix très soigneux de l’arme qu’il va utiliser, il prend soin d’autre part de ne pas la mettre en avant. Luther a dit que « l’homme est un cavalier ivre; tombé d’un côté, quand on le remet en selle, il tombe de l’autre ». Nous avons tendance au déséquilibre vers deux extrêmes :

Ou bien nous sommes tentés de négligence dans le choix des armes, des moyens, des méthodes… Nous comptons sur Dieu de la mauvaise manière, notre spiritualité est trop désincarnée et irréaliste. Nous agissons en dilettantes, sans stratégie, sans but précis, nous méfiant terriblement des facultés de réflexion, d’intelligence et de bon sens que Dieu nous a accordées, comme si elles étaient inutilisables à jamais parce que gangrenées par le péché. Nous oublions alors que le problème se situe plutôt au niveau de l’indépendance de nos facultés vis-à-vis de Dieu qui désire les contrôler complètement pour les utiliser à Sa seule gloire. Le christianisme authentique n’est pas dans l’annihilation de notre personnalité, avec ses facultés et sa volonté, mais dans ta soumission librement acceptée de tout notre être à Celui qui devient le Seigneur de nos vies, au moment où nous lui disons oui. Notre volonté fonctionne pour servir la Sienne ; notre « nous » (pensée, intelligence, raison, entendement) doit travailler sous Son contrôle dans un esprit de dépendance.

Ou bien nous avons tendance à mettre en avant l’argent, les méthodes, l’organisation, la publicité, le système, la stratégie, le nom, l’éloquence et le prestige de tel orateur invité, l’étiquette de l’église, l’ingéniosité… Nous exaltons l’organisation, rendons un culte au dieu cerveau et copions tout bonnement le monde dans sa mentalité d’autonomie vis-à-vis de Dieu et d’idolâtrie de l’homme. Une seconde remarque s’impose aussitôt: le moyen d’action peut devenir un sérieux obstacle, une entrave qui desservira le combattant! Les versets 41 et 48 nous offrent le spectacle comique de la super-organisation militaire qui se met lentement en branle avec tous ses accessoires. Voilà précisément à côté de quoi David est passé en refusant sagement de garder l’armure du roi Saül. Quel contraste entre le lent déplacement du géant et la mobilité de David qui évolue rapidement sur le terrain, sans aucune gêne (v. 48, 51). Ce dernier n’est pas prisonnier de son moyen d’action de la foi. L’Eglise n’est-elle pas trop souvent semblable à Goliath, rencontrant de sérieux problèmes lorsqu’elle met trop l’accent sur ses moyens d’action de la foi ? Ceux-ci peuvent devenir un handicap au lieu d’être une aide, un boulet à traîner, une source de soucis et, chose plus grave, un empêchement ou un frein puissant à l’utilisation des armes primordiales et prioritaires que sont la prière et l’engagement personnel. Tenons-nous très près du Seigneur et de Sa Parole pour être constamment rééquilibrés et gardés de toute forme d’extrémisme destructeur dans le domaine de l’action de la foi.
(à suivre)
* * *


Chronique de livres
VIENT DE PARAITRE :

L’Eglise locale

Un manuel pratique. – F. Buhler.
Editions Farel, 22 rue Mot, F 94120 Fontenay-sous-Bois, France, ou Librairies évangéliques.
Son but: L’église locale idéale.
L’Eglise locale est celle qui, fondée sur les Saintes Ecritures et dirigée par le Saint-Esprit, atteint ses buts, discerne les personnes que Dieu ajoute (Actes 2 : 47), pratique une saine discipline, pourvoit à ses besoins et à ceux de l’oeuvre de Dieu en général, a des rapports de confiance et de collaboration avec les églises soeurs, contribue à la gloire de Dieu par le salut des pécheurs, l’édification des croyants et l’implantation de nouvelles églises.
Le Nouveau Testament n’est pas un code de lois… Un jugement sain et une


Pourquoi le mal dans le monde ? Pourquoi le travail et la peine ? Pourquoi la vie est-elle souvent tellement pénible ?

Sans doute vous êtes-vous posé de telles questions. A qui la faute ? Oui croyez-vous coupable de cette situation ? Allons à la recherche d’une réponse. Si nous laissons jouer notre imagination, l’histoire d’un cultivateur fictif en Afrique nous lancera en route.

* * *

« C’est tout de sa faute, c’est tout de sa faute ». Le cultivateur arrachait des mauvaises herbes autour de ses haricots, en marmonnant à lui-même. Il était engagé dans un travail pénible, c’était évident. Il se trouva que deux amis, en passant, entendirent le grognement du cultivateur, et s’arrêtèrent pour demander ce qu’il y avait.
« Ce travail, répliqua le vieux, il me casse l’échine. Mais c’est tout de sa faute ».
-La faute de qui ?
– La faute d’Adam, bien entendu. Et le cultivateur se mit à travailler de nouveau avec le même grognement qu’auparavant, peu disposé, évidemment, à être interrogé par des jeunes gens au sujet d’Adam et de sa faute.
Le nom d’Adam était connu à tous les deux amis, mais Kabamba ne comprenait pas pourquoi le travail du cultivateur était dû à la faute d’Adam.
– Ecoute, dit-il à son ami, après avoir repris le chemin, tu lis la Bible, n’est-ce pas, Mutondo ? Tu vas à l’église; est-ce que tu comprends pourquoi le jardinier parlait ainsi ?
– Eh bien, répondit Mutondo, il s’agit du premier homme que Dieu a créé. Le prédicateur nous en a parlé récemment à l’église. Ce jour-Là, ce vieux cultivateur a dû être parmi l’assistance. Quand Dieu a créé Adam, il l’a placé dans un beau jardin, un jardin parfait sans ronces, sans épines. Rien que du plaisir et de la beauté. Il lui permit de manger le fruit de tous les arbres du jardin, sauf d’un arbre au milieu, celui « de la connaissance du bien et du mal ». Dieu dit : Si tu en manges…
– Attends, interrompit Kabamba, cet arbre-là, est-ce que c’était un arbre réel ou imaginaire ? Comment étaient ses fruits ? Avaient-ils des qualités spéciales qui faisaient connaître le bien et le mal ? Où est-il maintenant ? Y a-t-il moyen d’en goûter ?
-Non, selon le prédicateur, c’était un arbre réel, pas d’un genre particulier. L’arbre n’avait pas de qualités spéciales – il aurait pu être de n’importe quel genre – mais du fait qu’il était défendu, il présentait à Adam une occasion d’obéir ou de désobéir. L’essentiel était non l’arbre en lui-même, mais le commandement de Dieu et la réponse, d’Adam. Dans sa désobéissance, Adam connaît tout à coup le mal et sait maintenant apprécier le bien, car jusqu’alors il n’éprouvait que le bien, sans pouvoir l’identifier comme tel. C’est quand nous passons par l’angoisse que nous apprenons ce que c’est que la joie éprouvée auparavant. Adam connaissait par son cerveau les conséquences de désobéir à Dieu, car, comme j’allais le dire tout à l’heure, Dieu lui a déclaré: « Si tu manges, tu mourras, c’est-à-dire tu seras séparé de moi, ce qui est ta mort spirituelle…
Mais Adam était innocent, et la tentation de devenir comme Dieu, connaissant le bien et le mal, était très forte.
– Et Dieu, comment pouvait-il connaître le bien et le mal, tout saint et parfait qu’il est ?
– C’est un peu comme un médecin et un malade. Le médecin peut connaître une maladie qu’il n’a pas eue lui-même, dans le sens qu’il peut expliquer les causes et les conséquences. Mais le malade, qui n’a pas appris la médecine, la connaît par son expérience. Tous les deux sont arrivés à connaître la maladie, mais par deux chemins différents. Dieu n’est pas absolument comme le médecin, c’est vrai, mais La comparaison m’aide à comprendre pourquoi Dieu a prononcé: « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal…
– Oui, te comprends. Et alors, ces ronces et épines, comme je t’ai demandé d’abord, qu’est-ce qu’elles ont à voir avec le fait qu’Adam a mangé le fruit défendu ?
– Tu vois, explique Mutondo, elles sont une partie de la punition décrétée par Dieu; le sol produira de mauvaises herbes, a dit Dieu, et ta cu,lture se fera avec peine et difficulté. II faut qu’Adam sue…

* * *
La discussion continua. Pour Kabamba, il, devint clair pourquoi le cultivateur attribuait la cause de sa peine à Adam. Mutondo lui fit la suggestion de lire les premiers chapitres du livre de Genèse dans ta Bible, surtout le troisième chapitre qui donne le compte-rendu du péché d’Adam (l’arbre défendu, le doute semé dans le coeur de la femme par le serpent envoyé par Satan, la tentation, la désobéissance) et les consé,quences de ce péché. Le lecteur y trouve l’hostilité entre le serpent et l’homme, la honte (car avant de pécher, Adam et Eve n’avaient pas honte de leur nudité), la mort ,physique (car avant le péché, Adam était immortel), la terreur devant Dieu, la rupture de la communion avec Dieu, la mort spirituelle, le séparation d’avec Dieu. On y trouve comment Dieu chasse Adam et Eve hors du jardin et en ferme la porte pour que l’homme ne mange pas le fruit de l’arbre de vie, c’est-à-dire qu’il n’obtienne pas la vie éternelle par ses propres efforts, mais par le moyen prescrit par Dieu.

QUELQUES QUESTIONS

Cher lecteur, regrettez-vous la peine nécessaire à la production de nourriture ? C’est une conséquence du péché humain; il en est de même de beaucoup des aspects désagréables de notre vie: la misère, la pauvreté, les guerres.

Mais un moment! Etes-vous d’accord avec le cultivateur ? Avez- vous les mêmes sentiments que lui ? Si vous pouviez parler à Adam, que lui diriez-vous ? L’accuser ? Le gronder ? Déplorer sa faiblesse morale ?

Permettez-moi d’imaginer une conversation avec Adam.

– C’est tout de ta faute, Adam !
– « Non, non, ce n’est pas moi le coupable; c’est bien la femme, Eve, qui m’a donné le fruit et qui m’a invité à manger.
– D’accord, mais il ne fallait pas que tu l’acceptes; tu aurais pu refuser.
– Eh! bien, c’est le diable qui est coupable. C’est bien lui qui a proposé à ma femme de manger.
– Mais fallait-il qu’elle y consente ? Ne pouvait-elle pas refuser ? N’avait-elle pas une volonté, le pouvoir de refuser ? Non, Adam, il ne faut pas vous excuser, toi et ta femme, vous portez carrément la responsabilité de ce péché. Eve a suivi ses impressions visuelles plutôt que les instructions verbales de Dieu ; elle a été motivée par l’amour-propre plutôt que par l’obéissance à Dieu. Et toi, Adam, tu as agi de même.
– Oui, oui, c’est peut-être vrai. Mais en fin de compte, c’est fa faute de Dieu. C’est d’ailleurs ce que je lui ai dit: « C’est la femme que tu m’as donnée. C’est elle qui m’a fait manger. Si tu ne m’avais pas donné la femme, nous n’aurions pas eu ce désastre ».
-Tu souhaites alors être sans femme et rester dans la solitude, hein ?
– La solitude ? Ça, ce n’est pas agréable. Etre dans je jardin seulement avec les animaux, eh! bien.
– Eve a chassé la solitude, n’est-ce pas Adam ? La faute n’est donc pas à Dieu ; Il t’a fait du bien en te donnant Eve.
– Si, si, la faute est à Dieu. Il est tout-puissant, il aurait dû m’empêcher de lui désobéir.
– Oh! tu ne veux pas avoir je choix personnel, hein ? Tu veux être comme une machine sans volonté, dirigée par les désirs d’un autre ?
– Cela non, pouvoir choisir, c’est indispensable. Mais c’est quand même Dieu qui est coupable. Pourquoi a-t-il placé l’arbre dans le jardin ? Pourquoi a-t-il donné une défense ? Ne pouvait-il pas nous permettre de vivre selon notre désir, sans commandement, sans interdiction, sans menace ? Pourquoi fallait-il que nous plaisions à un autre ? Pourquoi ne pouvions-nous pas nous plaire à nous-mêmes ?
– Un instant, mon, cher Adam, ce que tu dis est en effet que Dieu ne devait pas imposer un ordre, un système de moralité. Tu dis en effet que tu regrettes la connaissance morale que Dieu voulait te donner. Tu ne veux pas savoir ce qui est juste et ce qui est injuste ; tu veux être amoral. En effet, tu veux être comme les animaux: vivre d’après tes instincts, être esclave de ton estomac et de ton milieu…

…Tu hésites, Adam ? Bien sûr que tu hésites, car en réalité, tu veux être ce que tu es – un être social, raisonnable, ayant un choix, une connaissance morale. Tu ne veux être ni animal ! ni machine!, tu veux être homme. Eh! bien, être homme, cela comprend aussi la possibilité de désobéir, de pécher, de déplaire à Dieu, Adam, avec toutes les conséquences logiques que cela implique. Sains cette possibilité, tu n’es plus homme. Et alors, inutile de donner tort à Satan, inutile de donner tort à Dieu. Puisque tu es homme, tu dois porter la responsabilité de tes actions. C’est à toi la faute de ton péché.

* * *

AUJOURD’HUI

Cher lecteur, est-ce que vous n’avez jamais parlé comme Adam dans cette interwiew imaginaire Est-ce que vous n’avez jamais avancé les mêmes arguments ? Je les ai entendus à maintes reprises dans mon travail.

Peut-être n’avez-vous jamais donné tort à Dieu, ni au Diable, ni à Adam, mais vous avez sans doute affirmé de temps à autre : « Ce n’est pas ma faute ». Maintenant que j’y songe, je l’ai dit moi-même souvent ! Personne n’aime accepter sa responsabilité personnelle. Il nous est plus agréable de donner tort à autrui, aux circonstances, au milieu, à l’hérédité. La Bible nous en fournit des exemples. Pensez aux paroles du gouverneur romain Pilate: « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme! C’est votre affaire! » (Mt. 27 : 24). Pensez également aux Juifs. Malgré leur cri devant Pilate: « Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants » (Mt. 27 : 25), ils étaient furieux quand Pierre d’abord (Ac. 2 : 36), puis Etienne (Ac. 7 : 52) les accusèrent d’avoir tué Jésus.

Quand nous renions la responsabilité personnelle de nos erreurs, c’est dans l’espoir d’en éviter les conséquences. Mais la Bible énonce très clairement que nous ne pouvons pas donner tort à d’autres du fait que nous avons péché, ni en éviter les conséquences. « On fera mourir chacun pour son péché » (De. 24 : 16). Et encore: « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père… la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ez. 18 : 20). Le péché entraîne inéluctablement la mort spirituelle (voir Ro. 6: 23).

Mais mon péché a eu encore une conséquence : c’est mon péché qui a cloué Jésus à une croix de bois. Bien sûr, Pilate aurait pu relâcher Jésus; il porte la responsabilité de la mort de cet innocent. Certes, les Juifs portent la responsabilité de sa mort, car ils ont crié: « Crucifie-le, crucifie-le ! » Assurément, les soldats portent la responsabilité de sa mort, car ils ont percé ses mains de clous. Certainement, c’est leur faute. Mais c’est aussi de ma faute à moi. Ecoutez les paroles de la Bible: « Il (Jésus) était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris… l’Eternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Es. 53 : 5-6). « Et le Christ lui-même a porté dans son corps nos péchés sur la croix » (I Pi. 2 : 24). « En effet, le Christ lui-même est mort pour vous; il est mort une fois pour toutes pour les péchés des hommes; lui qui était bon, il est mort pour des méchants, afin de vous amener à Dieu » (I Pi. 3 : 18).

Aussi longtemps que je ne confesse pas ma responsabilité dans la mort de Jésus, que je ne conviens pas que c’était de ma faute, il n’y aura pas de pardon pour mes péchés. Mais si je confesse, la conséquence de mon péché est annulée; la mort spirituelle est remplacée par la vie spirituelle. Je dois avouer mes péchés à Dieu et à l’homme, comme l’a fait le fils prodigue: « Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi » (Lu,c 15 : 21). Mais si nous confessons nos péchés, Dieu « est fidèle et juste pour les pardonner » (I Jn 1 : 9). Il nous purifiera de tout mal. Accepter ma responsabilité personnelle, dire que c’est ma faute, confesser mes péchés, voilà le moyen de trouver le pardon de Dieu et de l’homme.

Il peut y avoir une suite – également imaginaire – à

L’HISTOIRE DU CULTIVATEUR

Il arriva qu’un jour plus tard, Kabamba et Mutondo revirent le jardinier encore au travail. Il répétait les mêmes paroles qu’auparavant. Cette fois-ci, ils ouvrirent une discussion avec leur cultivateur.
– C’est la faute d’Adam, hein ?
– Oui, son péché a causé toutes ces ronces – et tout le mal dans le monde, d’ailleurs.
– Attendez. Monsieur, écoutez. Est-ce que vous n’êtes pas pécheur vous-même aussi ? N’êtes vous pas responsable des conséquences de vos péchés ?
– Si, si, je suis pécheur, j’y conviens, et je suis responsable si je souffre des conséquences de mes péchés, et si mes amis et mes parents en souffrent aussi. Mais toutes ces ronces, tout le mal, du monde, ce n’est pas de ma faute, et donc moi, je souffre ici injustement.
– Un instant, Monsieur, réfléchissez bien, vous verrez que c’est quand même de votre faute. Si vous aviez été le premier homme sur la terre, et que votre femme vous eût offert ce fruit tellement alléchant, l’auriez-vous refusé ? Auriez-vous renoncé à la connaissance que la désobéissance vous offrait ?
Le jardinier ne répondit pas, mais il y réfléchit longtemps…
* * *


« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme ».

(3 Jn 2)

Gaïus était un croyant fidèle. La prospérité de son âme se reflétait dans sa marche: il marchait dans la vérité et la charité. Il était attaché à la Parole de Dieu. « Si quelqu’un m’aime », a dit Jésus, « il gardera ma parole » (Jn 14 : 23). Et il avait de l’amour pour les frères. L’apôtre peut lui écrire: « Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères étrangers, lesquels ont rendu témoignage de ta charité, en présence de l’église » (3 Jn 5 et 6).

Est-ce que nos âmes prospèrent ? Examinons-nous avec soin devant Dieu, afin de savoir où nous en sommes dans notre vie spirituelle, si nous gagnons du terrain ou si nous en perdons, si nous portons du fruit ou si nous restons stériles; car celui qui n’avance pas, recule.

Comment nos âmes peuvent-elles prospérer ? Lorsque nous ôtons tout d’abord ce qui peut être un obstacle. Et qu’est-ce qui peut faire obstacle à la prospérité de l’âme? – Les idoles! L’apôtre Jean termine sa première lettre par une exhortation solennelle : « Enfants, gardez-vous des idoles » (I Jn 5 : 21).

Qu’est-ce qu’une idole ? C’est tout ce qui, dans le coeur, prend la place de Christ. Nos plans, nos projets, nos ambitions, nos études, nos biens, notre argent, nous- mêmes… peuvent devenir des idoles, si nous ne prenons pas garde. Un fiancé, une femme peuvent prendre la place de Christ dans le coeur.

Sondons maintenant nos coeurs dans la présence de Dieu. Posons-nous chacun et chacune, honnêtement, la question: «Y a-t-il dans mon coeur une idole que je chéris, et que je n’ai pas encore abandonnée pour l’amour de Christ ? » Utilisons ce miroir qu’est la Parole de Dieu. Et disons, comme David: « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Eprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la vote de l’éternité » (Ps. 139 : 23-24).

Quand Jésus remplit un coeur, il déborde de bonheur. Mais dans le cas contraire, il n’y a ni vraie joie, ni vraie satisfaction, ni vrai bonheur. Le Seigneur Jésus ne peut pas remplir un coeur où il y a des idoles : il faut ôter celles-ci.

Si nous ne chantons pas de notre coeur au Seigneur (Ep. 5 : 19), c’est peut-être parce que nous conservons des idoles. Humilions-nous donc sous la main de Dieu. Confessons-lui notre infidélité. Puis regardons à Christ; contemplons au Calvaire le Christ souffrant et méprisé. Adorons Celui qui mourut pour nous sur la croix.

Alors nous cesserons de mal faire et nous apprendrons à bien faire. Christ resplendira comme tout à nouveau sur nous. Sa lumière inondera notre coeur. Sa Personne glorieuse fera les délices de notre âme. Et nous pourrons chanter comme au temps de notre premier amour (Os. 2: 17), car à nouveau le Seigneur Jésus sera notre richesse, notre seul vrai bonheur, tout notre Trésor.

Ecoutez cette délicieuse conversation entre l’âme et Dieu que nous trouvons au verset 8 du chapitre 14 du Livre d’Osée :

« Ephraïm dira : Qu’ai-je à faire encore avec tes idoles ? – Moi, je lui répondrai et je le regarderai.
– Moi, je suis comme un cyprès vert.
– De moi provient ton fruit ».

L’âme spirituellement « réveillée » (Ep. 5: 14) peut s’écrier avec bonheur : « Qu’ai-je à faire encore avec les idoles ? » « Christ est maintenant mon Trésor et ma Vie: je trouve tout en Lui! ».

Et, à cette âme, Dieu répond. Sur elle descendent des réponses d’amour. « Je me manifesterai à lui », a dit Jésus (Jn 14 : 21). Dieu répond aux prières de ceux qui demeurent en Christ (Jn 15: 7), car leurs prières sont en accord avec Sa volonté.

Et non seulement Il répond au coeur qui l’aime, mais encore Il le regarde; Il a son oeil sur lui (Ps. 32 : 8). « Car l’Eternel étend ses regards sur tourte la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui » (2 Ch. 16: 9).

Si nous laissons de côté le sens prophétique de ce verset 8 du livre d’Osée, chapitre 14, pour en faire une application immédiate et pratique pour notre âme, nous pouvons, nous aussi, dans le sentiment de la grâce et de la faveur divines, nous écrier: « Moi, je suis comme un cyprès vert ! ». Ce cyprès vert symbolise la prospérité de l’âme. Cet arbre s’élance tout droit vers le ciel. Il est verdoyant; ses racines s’enfoncent profondément dans le sol. La grâce a fait de nous des bienheureux. Comme le cyprès, notre coeur s’élève tout droit vers Dieu. Nous prospérons à Sa lumière. Nous sommes pleins de sève et verdoyants. Nos racines s’abreuvent aux sources cachées et profondes de la grâce divine.

Toutefois, même celui qui est dans le meilleur état spirituel doit toujours prendre garde, car la vielle nature est encore en lui. S’il ne veille pas, il est en danger de s’attribuer quelque chose de ce qui ne provient que de la grâce de Dieu. C’est pourquoi Celui qui veille sur notre âme nous rappelle ici : « De moi provient ton fruit ». « Si tu portes quelque fruit, ce fruit provient de moi; ne l’oublie pas! ». A Dieu seul toute gloire! Nous ne sommes sauvés que par la grâce. Nous ne tenons debout que par La grâce. Nous ne portons du fruit que par la grâce.

Demeurons attachés au Seigneur de tout notre coeur, afin que notre âme prospère à la lumière de Sa présence et que nous portions beaucoup de fruit pour Dieu.

Heureux celui qui, près du fleuve,
Arbre vivant par Toi planté,
Prend racine et croît, et s’abreuve
De ses eaux, dans l’éternité !
Il porte son fruit et prospère ;
Sa vigueur croît de jour en jour ;
Heureux celui qui, sur la terre,
Boit à la source de l’amour !
* * *


La mission de la souffrance

Je crois à la mission de la souffrance. – Je crois à son oeuvre secrète dans les tréfonds de l’âme. – Je crois que ses labours sont suivis de moissons magnifiques. -Je crois à l’enrichissement par la souffrance. – Je crois quelle comble le coeur qu’elle dépouille d’abord, qu’elle le fait plus grand, plus large, plus aimant, plus humble surtout… Je crois à l’élévation par la souffrance.

Nous détachant des choses secondaires pour nous attacher aux choses essentielles, elle nous fait monter à la recherche de cet absolu, de cet infini dont l’âme est affamée. Elle nous pousse à cette ascension de l’âme vers le parfait, vers la lumière.

Je crois à la transfiguration de la souffrance, par l’amour. L’amour pour Dieu, quand le coeur voit en Lui son Père et son Consolateur, son Maître et son Ami. Alors la souffrance est transfigurée par la certitude que s’Il la permet, ce n’est jamais en vain, jamais injustement, jamais inutilement.

Au-dessus de l’inexplicable et de l’incompréhensible, il y a cette affirmation qu’Il sait pourquoi… et que le jour viendra, le jour de la révélation et des réparations, car le mot de la fin est à Dieu.

La souffrance est transfigurée aussi par l’amour pour autrui. Il vaut la peine de souffrir pour apprendre à comprendre et consoler. Tenir bon pour aider d’autres à tenir… Se perdre de vue pour voir d’autres douleurs que la sienne…

Je crois que ta souffrance est amie ou ennemie. Amie, si elle est acceptée avec Dieu. Ennemie, si elle est subie sans Lui.

Lorsqu’elle ouvre le coeur pour que le Maître y pénètre largement, sa mission s’accomplit. Elle révèle à l’âme, de plus en plus, les richesses enfouies qu’elle ne connaissait pas. Mais si le coeur se ferme à sa vie, l’âme perd les plus précieux trésors qui puissent jamais lui être communiqués.

Elle reste seule, aigrie, durcie, sans fleurs et sans récolte. Je crois qu’il vaut la peine d’apprendre qu’elle est une puissance amie dont nous ne comprendrons toute la signification qu’au delà du voile.

Jusque là je crois que La réponse à tout pourquoi est:
CONFIANCE… en ton DIEU.


Psaume 47

en français moderne
Editions Pierre Viret. C. p. 3151, CH. 1002 Lausanne.

Allez les humains
Battez tous des mains ;
Venez applaudir.
Faites retentir
Le nom solennel
De Dieu, l’Eternel.
Peuples, il vous faut
Craindre le Très-Haut,
Le grand Roi qui fait
Sentir son effet,
Sa force à travers
L’immense Univers.

* * *