PROMESSES
Il s’agit ici du royaume de Balschatsar.
A l’occasion d’un grand festin au cours duquel ce roi met en évidence sa mondanité {5, 1), sa profanation des choses divines, son paganisme, son arrogance, Dieu lui annonce les jugements qui vont le frapper. Le passé ne lui a rien appris. Le présent va-t-il lui enseigner quelque chose?
UN HOMME POUR:
-annoncer les jugements divins,
-manifester la vitalité chrétienne;
-relever l’autorité de la Parole de Dieu;
-mettre en évidence la valeur de la prière;
-éprouver la puissance de la foi.
La tâche des serviteurs de Dieu n’est pas toujours facile. Exemple: Jean-Baptiste auprès d’Hérode.
DANIEL: UN HOMME AUX PRINCIPES BIEN ARRÊTÉS
Chap. 1 : 8, 17, 20
-son caractère: Résolu à ne pas se souiller;
-ses pratiques: Ne boit pas de vin, mange des légumes;
-sa formation: Il est dix fois supérieur en sagesse et en savoir. Il en impose par son honnêteté, sa fidélité, sa science, ses convictions.
DANIEL: UN HOMME DE LA BIBLE.
Chap. 9: 2-13
Par les livres, il a vu que la captivité durerait 70 ans.
Il a compris le plan de Dieu pour le monde.
Il a saisi le sens des rapports entre Dieu et les hommes.
Le mystère des prophéties lui est révélé.
Tout l’intéresse dans la Bible: les dates, les chiffres. les faits, le passé. le présent, l’avenir.
DANIEL: UN HOMME DE COURAGE ET DE FOI.
Chap. 6 : 16-22
La fosse aux lions ne lui fait pas peur, pas plus du reste que les menaces du monarque.
Ce qui émousse la ferveur chrétienne, ce sont: les soucis, le doute, la crainte des hommes, le découragement.
DANIEL: UN HOMME DE PRIÈRE.
Chap. 6: 10-13
Rien de changé: Comme auparavant, il se met à genoux trois fois par jour.
Je voudrais que dans tous les royaumes, il y ait un homme de la trempe de Daniel.
Dans le Royaume de Dieu, il y a un Homme: JÉSUS-CHRIST.
Est-il aussi dans le tien?
Ne te donne pas pour but d’être quelque chose, mais quelqu’un.
- Edité par Ferazzini Willy
I. QU’EST-CE QUE LA PROPHÉTIE ?
Ce mot est composé de «pro» (devant) et de la racine «phé» (dire ou parler). Dans la littérature grecque, on le trouve pour la première fois au Ve siècle, et cela au sujet de l’oracle de Zeus à Dodona. Mais les Hébreux ont connu ce mot bien longtemps avant.
«Révéler quelque chose de caché ou proclamer la révélation des desseins de Dieu», voilà le vrai sens du mot.
La caractéristique de la prophétie est la Parole (Jér. l, 9). C’est donc par elle que Dieu révèle ses pensées. C’est le témoignage de Dieu destiné aux hommes. Il dévoile ses intentions par des avertissements ou des bénédictions, cela à l’égard d’Israël, de l’Eglise et du monde. Jésus-Christ est le centre et l’objet de tous les desseins de Dieu. Tout se ramène à Lui, et ce qui n’a pas cet objet pour but, n’est pas à la gloire de Dieu.
II. L’IMPORTANCE DE LA PROPHÉTIE
a) par rapport à Dieu:
Selon Es. 46, 10-11, le conseil de Dieu s’accomplira. La foi en la prophétie est donc la foi en Dieu et en son plan. Mépriser la prophétie signifie limiter Dieu dans sa souveraineté et porter atteinte à sa véracité.b) par rapport à Christ:
Dieu jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné (Actes 17, 31). Le croyant est exhorté à aimer l’apparition du Seigneur, ce qui lui vaudra une belle récompense (2 Tim. 4, 8). On ne peut aimer son apparition et mépriser la prophétie, car elle est axée sur l’apparition du Seigneur.c) par rapport au Saint-Esprit:
Le croyant possède l’Esprit de vérité qu’il doit écouter, car l’Esprit annonce, par la Bible, les choses qui vont arriver (Jean 16, 13). «Que celui qui a des oreilles écoute ce que dit l’Esprit» est l’exhortation adressée sept fois aux églises (Apoc. 2 et 3). Ne semble-t-il pas «qu’ éteindre l’Esprit» a aussi trait au «mépris des prophéties» (1 The,ss. 5, 20) ?d) par rapport aux Ecritures:
La prophétie est une des preuves irréfutables de la véracité de la Bible. Combien de fois la prophétie n’est-elle pas déjà devenue histoire! Il suffit de lire de multiples passages prophétiques relatifs à la première venue de Christ. «Cacherais-je à Abraham ce que je vais faire?», disait l’Eternel (Gen. 18, 17). Il n’a pas voulu lui cacher ses intentions à l’égard du monde.Sur 39 livres de l’Ancien Testament, il y en a au moins 17 qui sont prophétiques, et 1/20e du Nouveau Testament a le même caractère. Aussi Paul nous apprend, «qu’il a enseigné tout le conseil de Dieu» (Actes 20, 27). Les Ecritures rendent témoignage de Christ et de son avènement.
e) par rapport au chrétien:
1. l’étude de la prophétie le garde de fausses espérances;2. elle le stimule à une vie de service plus consacrée;
3. la sainteté pratique en est le fruit (1 Jean 3, 3) ;
4. elle le stimule à exalter l’Agneau de Dieu, ce qui le transporte déjà dans le prélude de la scène grandiose d’Apoc. 5;
5. face à une perspective glorieuse, il consent à n’être rien ici-bas;
6. l’espérance est sa consolation dans le deuil (1 Thess. 4, 13-16);
7. il apprend «à user du monde comme n’en usant pas» (1 Cor. 7, 31), car la prophétie l’aide à se détacher des choses de la terre (Hébr. 11′ 10) ;
8. la promesse du bonheur gît dans l’étude de la prophétie (Apoc. 1,3, Apoc. 22, 7, Luc 12, 37);
9. c’est une lampe qui l’éclaire dans la nuit toujours plus obscure (2Pi.1,19);
10. il est gardé dans la vigilance et se prépare à rencontrer son Bien-Aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Lecteur, es-tu prêt à Le rencontrer? L’attends-tu continuellement? Cela t’est sérieusement posé.
III. OBJECTIONS A L’ÉTUDE DE LA PROPHÉTIE
a) On trouve souvent de la spéculation et des erreurs flagrantes et subtiles dans ce domaine. Certaines extravagances prophétiques de diverses sectes et écoles ne nous sont pas inconnues. Mais cela ne constitue nullement une raison pour délaisser la prophétie. L’abus d’un remède n’a jamais diminué sa valeur. Et d’ailleurs, dans d’autres secteurs des vérités bibliques, ne trouvons-nous pas autant d’erreurs qu’ici?
b) On dit aussi que la prophétie est obscure. C’est précisément parce que Dieu veut que la lumière se fasse au cours d’années de méditations et d’études laborieuses, faites dans un esprit d’humilité et de dépendance du Seigneur. Sans rien, on n’a rien. «Pas de rose sans épines», dit un proverbe, ce qui est parfaitement valable pour l’étude biblique.
Il en est de même pour beaucoup d’autres sujets bibliques très obscurs pour bien des chrétiens. Mais pourquoi? Parce qu’ils n’étudient pas sérieusement la Bible: «A quiconque a, il sera donné. ..mais à celui qui n’a pas, cela même qu’il a sera ôté.» Plus nous pénétrons dans le secret des pensées de Dieu, plus la lumière jaillit. «Par ta lumière, nous voyons la lumière» (Ps. 36, 9).
- Edité par Lüscher Henri
Parallèle entre ces deux événements
13. BABEL | PENTECOTE |
Genèse 11, 1-9 | Actes 2, 1-11 |
1. Premier exemple d’organisation humaine | 1. Premier pas vers l’église, organisme céleste |
2. Edifice terrestre qui passera | 2. Corps spirituel qui subsistera |
3. Projets d’hommes | 3. Plan de grâce de notre Dieu |
4. Reçoit la défaveur de Dieu | 4. Voulue par Dieu |
5. L’homme veut atteindre le ciel par ses propres forces | 5. La route du ciel est ouverte gratuitement |
6. Fruit de l’orgueil humain Résultats: | 6. Fruit de l’abaissement de Christ |
7. Multiplication des langages et confusion de compréhension | 7. Unité de langue et unité d’enendement (unité spirituelle) |
8. Dispersion des hommes Quelques références: | 8. Union des chrétiens par le lien de l’Esprit |
Apoc.18,5 Prov. 16, 18 | I Cor. 3, 11 Col. 3, 2. |
. | |
14. Les phases de la vie dans le Psaume 23 | |
-la vie physique: | les verts pâturages |
-la vie paisible: | les eaux tranquilles |
-la vie spirituelle: | l’âme restaurée |
-la vie morale: | les sentiers de justice |
-la vie sociale: | la présence d’ennemis -de persécuteurs |
-la vie mise à l’épreuve: | la vallée de l’ombre de la mort |
-la vie éternelle: | la maison du Père |
15. Le zèle de ta maison | ||
Jean 2, 17: | Le zèle de ta maison me dévore. | |
Jean 4, 34: | Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé. | |
Jean 9, 4: | Il me faut accomplir les ceuvres de Celui qui m’a envoyé. | |
Luc 2, 49: | Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé des affaires de mon père? | |
Actes 10, 38: | Jésus allait de lieu en lieu, faisant du bien, guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable. | |
Esaïe 59, 17: | Il s’est enveloppé d’un zèle jaloux comme d’un manteau. | |
Luc 19, 13: | Faites valoir vos talents jusqu’à son retour. | |
- Edité par Promesses
adapté de «Christian Sanity» du Dr A. T. Scofield
Editions Oliphants
Pour comprendre ce que l’on entend par «équilibre spirituel», quelque définition serait indispensable. D’autres expressions peuvent nous aider: raison saine, esprit sain, sain jugement, maturité d’esprit. Or, la Parole de Dieu nous certifie que le chrétien est passé des ténèbres à la lumière. Il reçoit ce qu’il avait perdu à la chute: il entre à nouveau en communication avec son Créateur. Retrouvant la position à laquelle il était primitivement destiné, ne découvrirait-il pas là la base d’une maturité spirituelle équilibrée?
Notre siècle est celui de l’instruction généralisée. Le chrétien, quel qu’il soit, participe à ce flot de connaissances. Les revues, les livres, les éditions de poche attirent l’acheteur. Des séries de volumes luxueux se succèdent, apportant les renseignements les plus divers à nos portes, dans nos bibliothèques. Savons-nous choisir nos lectures? Notre génération, si bien protégée par un réseau d’assurances de tout genre, souffre d’un vide indéfinissable: son âme est insatisfaite; elle cherche des émotions fortes pour meubler sa vie, des lectures à sensation pour occuper son intellect, sa pensée. Parlant de ses messages délivrés récemment à Londres, Billy Graham disait ceci: «Nous ne recevons guère de réponse de la part de la vieille génération: mais cette jeune génération, avec tout son exhibitionnisme, est spirituellement desséchée, elle cherche un but pour sa vie.» La Bible dit qu’elle est égarée (2 Pi. 2, 18).
DES COURANTS INSENSÉS
De tous temps, la religion chrétienne a été secouée par des courants d’idées n’émanant pas de son sein. «De faux docteurs introduiront sourdement parmi vous, des hérésies pernicieuses qui, reniant le Maître qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dérèglements, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux» (2 Pi. 2, 1-3}. Aujourd’hui, plus encore qu’hier, de par la diffusion énorme de la page imprimée, les doctrines les plus diverses sont enseignées, attirant les uns, écartant le plus grand nombre du chemin du temple ou de la chapelle, de la recherche de la vérité, du salut éternel. (Voir Rom. 1, 18-32.} Or, parce que nous révérons Jésus-Christ, notre voeu est que son Nom soit béni, loué, dans la dignité et le respect qui conviennent au Maître de l’univers.
«Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le Diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer» (1 Pi. 5, 8}. «Soyez sobres et vigilants pour vous livrer à la prière» (1 Pi. 4, 7}. Dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre fait preuve du même souci : «Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vous ne soyez entraînés, vous aussi, dans l’égarement de ces pervers» (3, 17}. Nous sommes avertis; prévenir vaut mieux que guérir.
Le chrétien ne peut fermer les yeux, ne pas voir le profond besoin de ses contemporains, sans chercher à apporter quelque certitude, un havre dans la course, un repos dans le combat! La Parole de Dieu nous y invite.
AVEC ORDRE ET BIENSÉANCE
Dieu, dans sa parole et par le sacrifice de son Fils, nous offre amour, pardon, liberté et vie éternelle. Dans le Nouveau Testament, les lois, les règles, les commandements sont peu nombreux. «Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, dit l’Eternel, et je l’écrirai dans leur coeur» (Jérémie 31, 34). Cette parole est pour tous les hommes, pour toutes les races. Tous, peuples et tribus, langues et nations doivent s’y trouver à l’aise. Ce n’est pas une question de couleur de peau, mais d’obéissance ou de désobéissance à des lois d’origine divine. Le psychanalyste décrit le conscient, le subconscient, et plus encore l’inconscient collectif. Nous ne sonderons pas cette voie. Mais le fait est que nous avons beaucoup reçu de nos aïeux – qu’ils nous ont formés, que nous sommes leur héritage (1 Pi. l, 18). Aussi nos pensées, nos réactions à la vie, aux circonstances sont différentes. Or, en tous pays, la Parole enseigne: «Soyez sobres, veillez», ou aussi, après une longue exhortation ecclésiastique: «Que toutes choses se fassent avec ordre et bienséance.» Cela peut se comprendre partout, sous toute latitude. Cette recommandation ne doit pas être interprétée d’une manière rigide, mais avec chaleur et amour, dans la liberté qui caractérise des sentiments vraiment chrétiens.
CHANGER DE CHEMIN
Nombreux sont ceux pour qui le sentiment religieux n’est qu’illusion. Ils estiment toute preuve ou manifestation de vie spirituelle, d’espérance pour l’au-delà comme fantaisies et extravagances, travail de l’imagination. Cependant, de multiples accusations contre le christianisme ont été trouvées fondées et, aux yeux de chrétiens sérieux, comme à ceux d’observateurs impartiaux, bien des manifestations ont jeté un discrédit sur le chemin qui mène à Christ.
Selon les versets bibliques cités plus haut, les «dérèglements) ont une double origine.
1. Un manque d’éducation, de connaissances bibliques, de sagesse de la part du chrétien.
2. Un faux enseignement dispensé par un ennemi, soit l’action décrite par les paraboles de l’ivraie et du bon grain et celle du levain.
D’après Romains 1, l’homme normalement intelligent sait et peut décider de sa voie. Un converti au christianisme change de voie. Il est compréhensible qu’il ne puisse être un modèle de vie morale, de séparation du mal dès le jour où il accepte et reçoit l’assurance du salut divin. Ses facultés de compréhension, sa pensée, son entendement ne sont pas gouvernés, dès la première heure, par les lois de l’Evangile. Mais Dieu a pitié des petits et des faibles.
Prenons note qu’il faut un certain courage, un acte de volonté, une détermination accusée pour se reconnaître pécheur, venir à Dieu et lui demander pardon. Si, aux yeux de quelques-uns, semblable décision peut paraître tout d’abord illogique, insensée, si elle est accompagnée de troubles psychologiques, faisons, nous chrétiens, la part des circonstances éventuelles. Trop souvent, nous sommes enclins à passer d’un jugement extrême à l’autre, alors que seul l’être humain est en cause.
UN SAIN RAISONNEMENT
«Ne jugeons pas, afin de n’être pas jugés.» En revanche, nous sommes appelés à discerner, c’est-à-dire à utiliser notre capacité de raisonnement. Les Ecritures nous aident à cet effet. Elles nous parlent de bon sens, sobriété, raison, modestie, contrôle personnel ou contrôle de soi-même, sagesse, modération, d’équilibre spirituel vécu. En Tite 2, 12, la grâce de Dieu nous enseigne à être sobres quant à nous-mêmes, justes quant au prochain et pieux envers Dieu.
Pour nous diriger dans cette étude, nous prendrons, dans la Parole, un mot grec qui apparaît douze fois (il y en a d’autres que nous verrons par la suite). Ce mot, «sophron», a été rendu de diverses façons: bon sens, raison, sobriété, modestie, etc. Nous le soulignerons dans les versets qui suivent.
Actes 26, 25
«Je ne suis point fou, très excellent Festus, réplique PAUL; ce sont au contraire des paroles de vérité et de bon sens que je prononce.» Les mots «bon sens» sont utilisés en opposition avec le mot «fou». Il s’agit ainsi de paroles saines,
Romains 12, 3
«Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes.» Le chrétien apprend qu’il fait partie d’un corps spirituel, au milieu duquel il est appelé à jouer un rôle empreint de modestie, en ayant égard à la majesté de Celui qui est la tête, Christ. Les sentiments sont formulés en pensées, lesquelles doivent être modestes, raisonnables.
2 Cor. 5,13
«En effet, si je suis hors de sens, c’est pour Dieu; si je suis de bon sens, c’est pour vous.» L’apôtre nous dit que quelles que soient ses manifestations de joie en adorant Dieu, ou quelle que soit l’appréciation ou la moquerie de l’incrédule, rien ne l’empêche de continuer; c’est pour Dieu. D’autre part, quels que soient son zèle, son allégresse dans son service envers l’homme, un sain raisonnement est toujours ce qui convient. Ce verset nous dépeint le comportement de l’apôtre dans son service. »
1 Tim. 2, 9-10
«Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie …se parent de bonnes oeuvres.» Un sain équilibre convient aux épouses, aux soeurs en Christ. Cette attitude décente et respectueuse de la part de celles qui font profession de servir Dieu, est placée en contraste avec les richesses éphémères et la gloire passagère de ce monde.
2 Tim. 1, 7
«Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.» Trois qualités, formant un tout harmonieux, nous sont présentées dans ce verset: ce sont les traits essentiels du caractère du chrétien. L’esprit de force (puissance spirituelle) est souvent une excuse pour certaines extravagances de conduite; dans ce cas, nous ne pouvons donner notre accord. L’amour, de même, est supposé être parfait s’il excuse toutes sortes d’excès sans les blâmer; là aussi, nous disons: non. Le troisième élément, la «sagesse», un sage équilibre, une discipline personnelle, est là pour maintenir une juste balance.
Cependant, notons-le bien, ce sain équilibre est de peu de valeur s’il n’est pas le chevalier-servant des deux grandes qualités mentionnées: 1’«esprit de force», soit la puissance spirituelle, base de la vie, ainsi que «l’amour» qui en assure la direction. «Nous ne cessons de prier Dieu pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelles, pour marcher. ..»
Tite 1,8
«II faut que le surveillant (évêque) …soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant. ..».II s’agit des qualités essentielles pour le service au sein de l’église. Le surveillant (ou aussi ancien) .doit faire preuve de modération en tout.
Tite 2, 2
«Dis que les vieillards doivent être sobres, honnêtes, modérés, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience.» La recommandation ci-dessus est peut-être la plus simple à suivre. L’ardeur des jeunes années est atténuée, la vigueur de la maturité est passée; il est alors facile d’être modéré. Le vieillard chrétien est amené à considérer la vie avec bon sens et raison.
Tite 2, 5
«Les jeunes femmes. ..à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques. ..». Equilibre dans le mariage, afin, dit l’Ecriture, «que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée». Face à la révélation de la grâce divine, l’épouse est invitée à comprendre sa charge de mère de famille, en considérant la grande responsabilité à elle confiée.
Tite 2, 6
«Exhorte de même les jeunes gens à être modérés. ..». Vraiment, cette expression a sa place, dans l’enseignement biblique, sur tous les plans de la vie chrétienne. On ne concevrait pas la jeunesse chrétienne sans de l’enthousiasme, du zèle et de la piété. La Parole ajoute encore ce terme, la modération. Combien il est important que le nom de Christ soit honoré par la conduite et par le caractère de ceux qui se disent ses disciples! Il saute aux yeux qu’un sain équilibre manifesté par la jeunesse chrétienne est un puissant témoignage pour Christ.
Tite 2,11-12
«La grâce de Dieu. ..nous enseigne à vivre dans le présent siècle selon la sagesse, la justice et la piété.» Il s’agit là de notre comportement quant à nous-mêmes, quant à notre prochain et quant à Dieu. Quant à Dieu, pieux; quant au prochain, justes; quant à nous-mêmes, sages. ..dans le présent siècle.
1 Pi.4,7
«La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière.» Le mot «sophron» est de nouveau rendu par sage, soit une sage intelligence. La dernière mention de ce mot dans le Nouveau Testament est en rapport avec «la fin de toutes choses». L’apôtre Pierre, dans sa deuxième épître, nous donne la raison de cette exhortation. Les derniers temps (il s’agit certainement de la fin de la présente période de grâce) sont dépeints comme des temps de désordre, des jours où un sain équilibre fait défaut, où sobriété et modération nous sont vivement recommandées.
Le trait de caractère dépeint par ce mot – équilibré – est recommandé aux jeunes hommes, aux jeunes femmes, aux femmes mariées, aux vieillards, aux surveillants. Il concerne la conduite, les charges dans l’église, l’intelligence, le service, la pensée, la parole, en un mot la vie entière du chrétien. «Que toutes choses se fassent avec ordre et bienséance.»
- Edité par Guignard René H.
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