PROMESSES
Très brusquement, le propriétaire d’une fabrique, nommé Mûller, tomba malade. Un mal probablement resté latent pendant de longues années se révéla avec une telle force que le malade crut sa dernière heure venue. Il envoya chercher le médecin de famille, qu’il connaissait bien, ayant passé de bonnes heures avec lui, jouant aux cartes et dégustant quelque bonne bouteille. Le bon docteur l’ausculta posément et dit en souriant:
– Pas grand-chose! Je vais vous faire une piqûre de camphre; votre brave vieux coeur va gagner la course contre quelques stupides bacilles qui l’ont envahi. Demain, vous serez mieux.
Mais, dans le hall, devenu très sérieux, il ajouta à l’adresse de l’épouse du malade :
– Madame Mûller, attendez-vous au plus mal. Il ne passera pas la nuit. Il n’y a plus rien à faire. Aucun remède ne peut le sauver.
Lorsque l’épouse entra à nouveau dans la chambre, le malade s’aperçut que son visage était bouleversé et plein d’anxiété, il lui demanda:
-T’a-t-il dit peut-être autre chose?
L’épouse fondit en larmes et fit un signe avec la tête.
– Quel coquin, s’exclama en haletant le malade, devenu furieux.
– Quel menteur! Envoie chercher le professeur Schuler; je vais étouffer si l’on ne fait pas quelque chose.
Le professeur vint une heure plus tard et l’ausculta soigneusement. A la demande expresse du malade, il lui fit part de toute la vérité:
– D’après les connaissances que nous avons, humainement parlant toute aide est exclue. Je ne crois pas que demain vous serez encore en vie. Si vous avez quelque affaire à régler pour votre succession, faites-le de préférence tout de suite. Vous pourriez vous évanouir.
Lorsque le professeur se fut éloigné, Mûller s’adressa à sa femme, le coeur serré:
– Gertrude, ne pleure pas! Je dois mourir. Mon testament est fait depuis longtemps. Vous ne manquerez de rien. Finalement, il y a encore une vie après la mort, puis il y a encore là-haut le juste jugement de Dieu. Comment m’excuserai-je, vu que Je ne me suis guère conduit d’après la Parole et selon la volonté de Dieu. il me faut vraiment une aide spirituelle; envoie donc chercher le pasteur à la tête de notre église, M. Karo.
Ce qui fut fait, et vers les 20 heures, le pasteur s’annonça. Il était connu comme bon prédicateur. il passait pour un homme cultivé, moderne dans ses opinions. De plus, il était aimé dans la société pour son amabilité et sa vivacité d’esprit. A peine assis, il commença à alimenter la conversation comme si tout était au mieux sous un ciel serein. Cependant, le fabricant l’interrompit avec quelque brusquerie:
– Monsieur le pasteur, je n’ai plus le temps pour des babillages. Cette nuit, je dois mourir. Dites-moi clairement: existe-t-il des preuves scientifiques qu’avec la mort tout est fini ?
– Des preuves? peut-être beaucoup moins que de probabilités, mon cher monsieur, répondit l’ecclésiastique d’un air souriant et hautain. Ce que l’on nomme généralement l’âme de l’être humain n’est qu’une activité du cerveau. Dès que ces atomes se dissocient, ce que l’on nomme notre âme se dissout dans le néant. La conscience de soi-même s’éteint et ne se réveille pas. L’homme continue à vivre dans ses enfants, dans ses oeuvres et se trouve ainsi réuni à l’âme universelle. C’est ainsi que tombe dans le néant l’idée de récompense ou de juste punition après la mort. Tout le reste n’est que légende, poésie ou symbole pour la satisfaction de l’intelligence.
Le malade respira plus profondément, ses yeux changèrent d’expression, son regard se fit pénétrant et il répondit avec amertume :
– C’est bien de cette manière, à quelques nuances près, que je me figurais les choses; nos journaux et de nombreux savants les présentent dans ce sens. Mais aujourd’hui, face à la mort, tout ce déluge d’explications se dissipe disparaît. Ma foi d’enfant se réveille et je sais, j’en suis sûr, que le Dieu vivant va m’appeler devant son tribunal. Si vous n’avez rien d’autre à me dire, vous ne m’êtes en cette heure d’aucune utilité… Ou bien avez-vous de réelles preuves pour votre enseignement?
– J’avoue que, sur cette terre, ce que vous nommez l’âme immortelle ne se laisse nulle part saisir. Chaque atome a une petite valeur d’énergie, une espèce d’âme. Lorsque la connexion entre les atomes cesse, la conscience d’être en vie disparaît. Vous devez vous contenter de ce que vous avez: ce que vous avez vécu et ce que vous avez pu faire…. répondit l’ecclésiastique.
– Mais, justement, ce sont mes actes qui m’accusent et me disent que Je suis un pécheur. Ce que vous dites n’est que non-sens, répliqua le fabricant. Un tas de houille formerait aussi une espèce d’âme universelle, tout comme un éléphant. Mais l’homme a une conscience de lui-même. Son « MOI » reste le même, même si sa nature change et si les souvenirs de l’enfance ne s’effacent jamais ! Notre cerveau ne serait-il qu’une roue liée à une autre roue, l’esprit, et les deux liés ici-bas pour notre vie corporelle sur cette terre? Si cette connexion se brise, et si l’une des roues, le cerveau, se désaxe, l’esprit demeure, une vie se poursuit. L’esprit peut encore paraître devant Dieu !
– Ce ne sont que tracasseries personnelles sans fruit, répondit le pasteur contrarié. La feuille de l’arbre reçoit sa couleur verte en été, elle se colore d’autres couleurs à l’automne, puis elle tombe sans bruit à terre, l’enrichissant pour la saison suivante. Ne vous creusez donc pas la tête pour cela et consolez-vous en pensant que vous continuez à vivre dans vos enfants et vos oeuvres.
– Monsieur le pasteur, si c’est comme vous dites, alors je suis perdu ! Mes enfants n’ont reçu de moi que de mauvais exemples. ils sont, à l’exception de ma fille Eifriede, tous devenus des incroyants, et mes oeuvres m’accusent ! Malhonnête avec l’argent, infidèle dans le mariage, faux dans mes paroles, orgueilleux et dur envers mes employés, jaloux contre ceux qui étaient plus riches que moi c’est le tableau de ma personne. Serait-ce une consolation si je dois continuer à vivre dans mes mauvaises actions? Non. Si vous n’avez aucune aide à m’apporter dans mes remords de conscience, réveillés par le souvenir de mes péchés, alors votre religion n’est que néant, moins que rien et votre enseignement moderne est vain et induit en erreur.
– Vous devriez prendre un peu de morphine, dernier conseil que donna le pasteur en se levant, sans pouvoir cacher sa contrariété face à l’opposition du malade. Peut-être votre anxiété pourra-t-elle se calmer et vous pourrez vous assoupir doucement.
– Où aller, alors, cria le malade furieux, au tribunal divin? C’est là que j’intenterai une action contre vous. Vous m’avez flatté au cours de ma vie et vous avez endormi mon âme par vos belles paroles, et maintenant, à l’heure de la mort, vous me laissez mourir de soif.
Branlant le chef, secouant les épaules, l’ecclésiastique quitta le lit du malade, en murmurant par devers lui :
– Toujours la même scène. Ces mourants, semble-t-il, paraissent tous retourner en enfance; ils reviennent à ces vieilles histoires de vie après la mort et de Jugement. Je ne m’y attendais pas de la part d’un homme si éduqué et si éclairé que ce M. Muller a toujours été.
Une heure plus tard, l’angoisse du mourant était à son comble. il certifiait à sa femme qu’il n’avait pas de douleurs corporelles, qu’il ne sentait pas son corps, mais que seule la crainte du Jugement divin le tourmentait terriblement. Subitement, sa femme lui dit:
– Lorsque notre fille Elfriede vivait encore à Zurich, elle estimait beaucoup le jeune prédicateur Schafer, qui parlait souvent dans leur petit cercle missionnaire. il n’habite pas loin d’ici. Puis-je le faire chercher?
– Schafer? Oui, c’est ce qu’on appelle un momier, un piétiste! Celui-là croit au moins en quelque chose. Va toi-même le chercher, Gertrude, et dis-lui ma grande anxiété, lui demandant s’il peut venir, malgré l’heure si tardive?
Une demi-heure plus tard environ, le pasteur Schafer arrivait au pied du lit du malade et prenait dans sa main la main tremblante du mourant.
– Monsieur le pasteur, Je n’ai plus beaucoup de temps. Permettez que j’avoue devant vous mes nombreux péchés, afin que vous sachiez quel homme vous avez devant vous, dit M. Mûller, s’exprimant avec difficulté. Puis il fit l’image d’un homme égoîste et avide de jouissances, tant et si bien que son épouse s’effondrait de terreur en entendant les méfaits qu’il avouait et dont elle ne l’aurait jamais cru capable. Que de fois avait-il été infidèle à sa femme, faussé ses déclarations d’impôts, triché en jouant aux cartes, cherché à écraser ses concurrents, manqué de respect à ses employés, et autres choses encore ! Quand Il eut terminé et retomba sur le coussin épuisé, le pasteur lui dit sérieusement:
Alors, assurément, vous êtes perdu!
– Perdu! C’est bien ce que je pense, répondit le désespéré.
Mais Schâfer reprit:
– Mais Jésus est venu pour chercher et sauver ceux qui sont perdus. Dès que vous admettrez que vous ne pouvez personnellement rien faire pour vous sauver, que vous êtes un nageur perdu dans le flot des vagues qui se brisent contre les rochers, alors, vous êtes dans le chemin de la grâce en Jésus.
Comme M. Mûller avait fermé les yeux et se taisait, Schàfer parlait des souffrances de Jésus, de sa mort; comment, à cause de nos péchés Il avait accompli tout ce que demandait Dieu, et comment Il tendait maintenant ses bras vers le pécheur perdu, afin de le sauver. Aujourd’hui encore Jésus désirait lui pardonner toute sa dette et l’effacer, pour en enlever jusqu’au souvenir.
– TOUT? – Tout à coup Mûller parla si fort et si brusquement que le pasteur sursauta.
– Oui, tout! La punition, Il la prend sur Lui, afin que nous recevions la paix dans notre coeur.
Pendant un moment, le silence régna dans la chambre, si bien que l’on entendit sonner onze heures à l’horloge, sur la cheminée. A l’arrière-plan, l’épouse retenait ses sanglots. Alors, le malade s’exprima doucement:
– Priez pour moi!
Schâfer se mit à genoux et pria d’une manière si confiante, comme un enfant. Gertrude, l’épouse, n’avait jamais entendu pareille prière. Lorsqu’il eut dit « Amen », le malade murmura:
– Jésus, aie pitié de moi.
Schâfer reprit ensuite:
– Ainsi parle le Seigneur: je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi; si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront comme la neige. Le sang de son Fils, Jésus-Christ, nous purifie de tout péché.
– C’est ce qu’a dit ma mère défunte lorsqu’elle mourut – mère, je veux aller là où tu es. Jésus, prends soin de moi!
A vue d’oeil le visage du mourant se modifiait…
– Monsieur Mûller, croyez-vous que Jésus vous pardonne tous vos péchés?, demanda le pasteur après une courte pause.
– Oui, je crois en Toi, Seigneur Jésus! Prends aussi soin de ma pauvre femme et de mes enfants, à l’âme desquels je n’ai fait que du mal. Jésus, fais-nous du bien !
Il priait à voix basse.
Brusquement sa main saisit la couverture, les yeux grands ouverts, le regard fixé vers le ciel, comme s’il voyait.., puis, avec un râle, il s’éteignit.
En pleurs, Gertrude se jeta à genoux au pied du lit. Schàfer fit de même et remercia Dieu pour la grâce manifestée à la dernière heure et pria, demandant la bénédiction divine pour toute la famille.
Pourquoi attendre jusqu’au dernier moment? Adressez-vous au Seigneur avant qu’il ne soit trop tard. Aujourd’hui est le jour du salut. Ne mettez pas votre confiance dans un avenir Incertain. Bien souvent, il n’y a qu’un pas entre la vie et la mort (I Sa. 20: 3). Vous pourriez, mieux que cela, vous devez posséder dès maintenant l’assurance du salut éternel.
« JE NE METTRAI PAS DEHORS CELUI OUI VIENT A MOI » (Jn 6: 37).Il tiendra parole.
- Edité par Keller Samuel
Une soeur médite pour ses soeurs en Christ
Sa prière est indépendante des circonstances extérieures
Dans ses épîtres, Paul s’exprime assez souvent comme « père spirituel » des croyants. L’instinct maternel développé chez les femmes nous permet de mieux comprendre les soucis de l’apôtre concernant « ses enfants en Christ ». Paul exhorte ses lecteurs à le prendre comme modèle. C’est dans ce sens-là que nous voulons voir d’abord comment a commencé sa vie de prière et ensuite la façon dont il l’exerce.
« C’est en forgeant qu’on devient forgeron », dit le proverbe. Les deux premières prières de l’apôtre « Qui es-tu, Seigneur? » et « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » (Ac. 9: 5-6) nous donnent déjà des éléments importants. Une vie de prière fructueuse n’existe pas sans une rencontre personnelle avec le Seigneur ressuscité et une soumission à la volonté divine. Après l’événement sur la route de Damas, le Seigneur envoie Ananias vers Saul de Tarse en lui disant: « Car il prie » (Ac. 9: 10-12). Comme le nouveau-né crie, ainsi le nouveau-né de l’Esprit prie. La prière est à la base de toute croissance spirituelle et de la consécration au Seigneur.
Dans la plupart de ses épîtres, l’apôtre affirme: « Je rends continuellement grâces » et « je ne cesse de prier » (Ph. 1 : 3-4) pour les Eglises. Comment y arrive-t-il ? Bien sûr, l’apôtre réserve des moments précis pour prier, il se rend au lieu de la prière (Ac. 16 :13). Il nous fait penser à cette soeur en Christ qui, malgré le travail que lui donnaient ses nombreux enfants, réservait l’heure après le dîner à la prière. Ce moment de recueillement était sacré et aucun habitant de la maison ne devait la déranger.
Paul prie et chante au milieu de la nuit dans la prison de Philippes (Ac. 16: 25). N’y a-t-il pas là un exemple à prendre quand notre travail quotidien nous paraît être une prison ? Par les Actes des apôtres et les épîtres, nous savons également qu’il voyage souvent et qu’il exerce son métier pour pourvoir à ses besoins. Comme nous, il connaît bien des distractions: le bruit sur le bateau, tous ceux qui veulent lui parler en même temps, les difficultés dans les églises et même parfois les soucis de son ménage. Les préoccupations ne lui manquent pas, mais on ne peut pas l’envier en disant qu’il a plus de temps disponible que l’homme du vingtième siècle.
En conclusion, nous constatons que la prière est pour lui plus qu’un recueillement à des moments précis. La prière est pour lui « le souffle de ta vie », elle est aussi naturelle que la respiration. Aucune occupation ne pouvait l’empêcher de parler à son Père céleste. Nous pouvons très bien imaginer l’apôtre Paul dialoguant avec Dieu tout en tissant ses tentes. Au lieu de penser à sa propre personne, il devient un de ceux que Dieu cherche, comme Ezéchiel, pour se mettre à la brèche (Ez; 22: 30).
La présence du Saint-Esprit habitant en lui est son secret (Ro. 8: 26-27). Il vit dans une telle communion avec Dieu que ses pensées se transforment au fur et à mesure en prières. Comme l’écrit un commentateur, la prière de l’apôtre est perpétuelle et son enseignement lui même devient une prière. Ainsi, une mère de famille prenant Paul comme exemple en repassant les vêtements des siens, peut prendre sa besogne comme une excellente occasion de rappeler au Seigneur les besoins de ses proches. Quand elle raconte des histoires aux enfants, cette occupation naturelle devient même une prière.
- Edité par Lauber Heidi
Nous sommes dans un monde qui ne connaît pas la paix. Celle-ci n’existe pas réellement entre les peuples, ni entre patrons et ouvriers, ni même entre mari et femme. Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’y a pas de paix dans le coeur humain tant que ce coeur demeure fermé à Jésus-Christ, qui est appelé dans la Bible le « Prince de la paix ».
Ecoutons donc maintenant les réconfortantes paroles du Christ que nous trouvons dans l’Evangile de Jean (chapitre 14 et verset 27) : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point et ne s’alarme point ». Les disciples à qui Jésus parlait avaient déjà la paix de la conscience; ils savaient que leurs péchés étaient pardonnés; et Jésus pouvait leur dire: « Je vous laisse la paix ». Sans doute, plus tard, ils goûtèrent mieux cette paix merveilleuse quand le Saint-Esprit envoyé du ciel le Jour de la Pentecôte leur fit saisir la grandeur de l’oeuvre de la rédemption. « Jésus a fait la paix par le sang de sa croix. » (Col. 1 : 20) Cette paix-là, Lui seul pouvait la faire. Ses effroyables souffrances sur le Calvaire nous apportent, nous procurent la paix, la paix avec Dieu, la paix de notre conscience. Avons-nous accepté ce « si grand salut » offert gratuitement à tous ceux qui se confient en Christ ? Il n’y a de salut en aucun autre !
La bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ est aujourd’hui annoncée dans le monde entier. Tous les hommes sont invités à « être réconciliés avec Dieu » (2 Co. 5 : 20). Quand, le jour de sa résurrection, Jésus vint et se tint au milieu des Siens, il leur dit une première fois: « La paix soit avec vous ! ». « Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté » (Jn 20: 19-20). C’est comme s’il leur avait dit: « Voyez mes mains et mon côté percés pour vous ; sur la croix, pendant les heures de ténèbres, j’ai porté l’éternité de votre châtiment. J’ai tout accompli, tout payé à votre place. L’oeuvre de votre rédemption est maintenant terminée: la paix est faite ! ». Joie infinie pour ceux qui ont accepté le Sauveur, qui sont nés de nouveau, nés de l’Esprit ! Ils possèdent maintenant cette paix merveilleuse que Jésus a faite par le sang de sa croix: la paix avec Dieu. « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Ro. 5:1).
Mais avez-vous remarqué que lorsque Jésus disait à ses disciples: « Je vous donne ma paix », il leur parlait d’une paix différente ? D’ailleurs, au soir de Pâques, Jésus dit une deuxième fois à ses disciples: « La paix soit avec vous ! » Et il avait aussitôt ajouté: « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20 : 21). Les disciples de Jésus allaient partir dans le monde pour annoncer la bonne nouvelle de la paix à toute la création. Pour accomplir une telle mission dans un monde souvent hostile, ils auraient besoin de posséder dans leurs coeurs une paix surnaturelle, la paix du Ciel. Or le Seigneur a précisément fait la promesse de nous donner cette paix-là, sa paix à Lui, qui remplissait son coeur en toutes circonstances lorsqu’Il était ici-bas. Qu’Il soit dans une violente tempête sur le lac de Tibériade, ou entouré d’une foule hostile, ou persécuté par des hommes religieux remplis de jalousie et de haine, Jésus demeurait le même, calme, paisible, ne connaissant aucune inquiétude. Même quand « son heure » fut venue l’heure dans laquelle Il allait s’offrir en sacrifice pour nos péchés – il resta l’Homme doux et patient: « Injurié, il ne rendait point d’injures, maltraité, il ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui, qui juge justement » (1 Pi. 2 : 23). C’est cette paix intérieure profonde, qu’Il possédait en toutes circonstances, qu’Il donne aujourd’hui libéralement à ceux qui Lui appartiennent. Il ne la donne pas avec parcimonie: « Je ne vous donne pas comme le monde donne ». Le mot grec « Eirênê » (d’où vient le beau nom d’Irène) signifie « Paix », mais dans un sens plus particulier, le sens moral: calme de l’âme. La paix du coeur pour le chrétien authentique est donc un don du Christ, une profonde réalité intérieure produite par l’Esprit. « Le royaume de Dieu… c’est la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit » (Ro. 14:17) « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix » (Ga. 5: 22).
Nous trouvons un bel exemple de cette paix intérieure profonde dans le coeur de l’apôtre Pierre lors d’une circonstance difficile de sa vie, qui nous est rapportée au chapitre 12 du livre des Actes. Ecoutez ce récit: « Le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Eglise, et il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean. Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Pierre donc était gardé dans la prison; et l’Eglise ne cessait d’adresser pour lui des prières à Dieu. La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié de deux chaînes, dormait entre deux soldats ; et des sentinelles devant la porte gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L’ange réveilla Pierre, en le frappant au côté, et en disant: « Lève-toi promptement! ». Ses chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit: « Mets ta ceinture et tes sandales ». Et il fit ainsi. L’ange lui dit encore: « Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi ». Pierre sortit et le suivit, ne sachant pas que ce qui se faisait par l’ange fût réel, et s’imaginant avoir une vision. Lorsqu’ils eurent passé la première garde, puis la seconde, ils arrivèrent à la porte de fer qui mène à la ville, et qui s’ouvrit d’elle-même devant eux; ils sortirent, et s’avancèrent dans une rue. Aussitôt l’ange quitta Pierre. Revenu à lui-même, Pierre dit: « Je vois maintenant d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode » (Ac. 12:1-11). – N’avez-vous pas été frappé par le fait que l’apôtre pouvait dormir (et même dormir profondément, puisque l’ange a dû le frapper au côté pour le réveiller), alors qu’il savait que, le lendemain, il allait comparaître devant Hérode et probablement être mis à mort comme Jacques ? Comment pouvons-nous expliquer ce fait ? Peut-être simplement parce que le coeur de Pierre était rempli de la « paix du Christ ». Il se reposait paisiblement sur les promesses de son Sauveur et Maître, comme il est écrit: « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi » (Es. 26: 3, v. Darby).
Cher ami croyant, nous avons besoin de la paix du Christ dans notre coeur non seulement dans des circonstances difficiles ou exceptionnelles, mais encore dans notre vie de chaque jour. Ecoutons les exhortations qui nous sont données au ch. 3 de la lettre aux Colossiens « Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs ». Efforçons-nous de conserver l’unité de l’Esprit par le « lien de la paix » – lien béni unissant les rachetés de Christ qui possèdent sa paix dans leurs coeurs. Ayant été « appelés pour former un seul corps », étant membres du corps de Christ, ayons cette sagesse d’en haut qui est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante… Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. Puissions-nous être tous de « ceux qui recherchent la paix » (Ja. 3: 13-18).
- Edité par Couleru Jean Raymond
Il y a près de quatre mille ans, Terach, accompagné de son fils Abram et de son petit-fils Lot, quitta la ville d’Ur (en Chaldée). Après avoir traversé l’Euphrate, il devint le premier « IVRIIM », ou HÉBREU, c’est-à-dire le « peuple qui traverse ». Il leur fallut marcher mille kilomètres pour arriver à Haran. Là, Dieu « rencontra » Abraham, traitant une alliance avec lui. A ce moment, Abraham est âgé de septante-cinq ans. C’est en vue de former une nation nouvelle, distincte des autres, « mise à part pour Dieu », que celui-ci l’a fait sortir d’Ur (Ge. 11: 31; De. 7: 6; No 23: 9).
Cette alliance, que Dieu a faite avec Abraham, est inconditionnelle et irrévocable. Elle est d’une importance telle qu’elle est répétée dix fois (Ge. 12: 1-3; 13: 14-17; 15: 1-7; 17: 1-18, etc.). La bénédiction promise n’est pas seulement offerte à Abraham lui-même, mals elle l’est aussi à ses descendants: la nation sera grande, croîtra de manière régulière Jusqu’à posséder le pays depuis les frontières de l’Egypte jusqu’aux rives de l’Euphrate.
En Ga. 5: 17, l’apôtre Paul précise que la loi (de Moïse), promulguée quatre-cent-trente ans plus tard n’abroge pas cette alliance. En Es. 54 :10, Dieu dit qu’alors même que les montagnes et les collines chancelleraient, son alliance avec Israël n’en serait pas ébranlée.
Malheureusement, Israël a bien vite renoncé à la théocratie (le gouvernement direct par Dieu lui-même). Il exige un roi, comme toutes les autres nations (I Sa. 8: 5). Lorsque David (deuxième roi) est intronisé, Dieu fait une nouvelle alliance avec lui. Il lui promet d’établir sa maison, son trône et son royaume pour toujours (II Sa. 7: 12-16). Cette alliance, elle aussi, est inconditionnelle.
Ni l’alliance avec David, ni celle avec Abraham n’ont été amenées à terme. Ses clauses n’ont pas encore été toutes remplies. Il y a donc bien évidemment un avenir pour cette nation.
Tout au cours des siècles, les prophètes d’Israël ont annoncé la venue du MESSIE (voir De. 18: 15-19; Da. 9: 25-26; II Sa. 7: 12-13) (MESSIE, mot hébreu, en grec Christos, en français OINT). Quand il est venu, les Juifs ont rejeté l’OINT de Dieu, le Christ. C’est ainsi qu’Israël a été temporairement (pendant 19 siècles) mis à l’écart, comme aveuglé, cela jusqu’au moment où Dieu aura accompli son plan en faveur des Gentils, c’est-à-dire des autres nations (Ro. II: 8-25). Israël n’est pas rejeté d’une façon définitive, mais en repoussant Christ le Messie, Il a rompu ses relations privilégiées avec Dieu. Dieu tournera à nouveau sa face vers Israël au moment où, à la fin de la présente ère chrétienne, l’église chrétienne sera enlevée au ciel vers Christ (I Th. 4: 15-17).
En attendant, l’avenir de ce peuple est sombre. Le pays a encore à passer par un bain de sang. Da. II : 36-39 révèle que le pays tombera sous la férule d’un puissant dictateur, un juif apostat (= qui ne respecte ni le Messie, ni la promesse de sa venue, v. 37), qui sera au service de forces spirituelles adverses (v. 38).
Le chef de ce gouvernement, le dictateur, s’alliera très étroitement avec les dirigeants d’autres puissances politiques, en particulier avec celui de la grande fédération de l’Europe occidentale de dix pays. Selon Daniel 7: 23-25; 9 : 27 et Ap. 13:1-8, un traité ou une alliance de sept ans sera signé, en vue de garantir la protection d’Israël en cas d’invasion (Da.9:27).
A ce moment-là, il est clair que le dictateur de la sus-dite fédération occidentale sera lui-même sous le pouvoir direct de Satan. Tous les hommes, Juifs et Gentils, seront au service du Malin et de ses buts.
Après trois ans et demi d’alliance, le tyran occidental empêchera toute pratique religieuse (Da. 9: 27) pour y substituer l’adoration de sa propre personne, soutenu en cela par le chef juif qui se comportera ainsi en « faux prophète ».
Une statue de ce tyran d’Europe occidentale sera érigée à Jérusalem et, grâce aux pouvoirs surnaturels dont il sera nanti par les forces du Mal, il donnera vie à la statue: elle parlera ! Sur son ordre, chacun devra alors adorer la statue sous peine de mort (Ap. 13 :14-15).
Non content de cela, ce dictateur pénétrera dans le temple à Jérusalem, se déclarant Dieu et se faisant adorer (2 Th. 2 : 3-4). Lorsque les Juifs demeurés pieux verront cette idolâtrie, ils fuiront dans les montagnes afin de s’y cacher. En effet, à cette occasion, des troubles éclateront et les destructions qui s’en suivront seront très graves et étendues. Cette période, que Jésus nomme la « grande tribulation », sera si terrible que personne ne pourra s’en préserver, mais par grâce elle ne sera pas de longue durée.
Daniel dévoile aussi qu’à cette époque l’Egypte attaquera Israël, et que, en même temps, des armées venues du nord écraseront Israël, dévastant tout le pays (Da. 11 : 40-43). Simultanément, des forces armées d’Extrême-Orient se déploieront pour envahir le pays. Ravagé, détruit, Israël va souffrir comme jamais il n’aura souffert.
Alors, à cette heure plus que critique, le Messie viendra délivrer son peuple. Il se posera sur le Mont des Oliviers (lequel se partagera en deux; Za. 14: 3-5; Ap. 19:11-15) afin de défendre le peuple juif et le libérer de l’oppression étrangère (Ap. 19:15-21; Da. 11:44-45).
Le salut « se lèvera » alors pour Jérusalem. La terre promise sera la leur, enfin ! Les pluies arroseront le pays (Jo. 2 : 23-24), le désert sera transformé en un pays fertile (Es. 29:17). Pendant mille ans, le Seigneur Jésus régnera sur le monde entier, et Israël jouira de la paix et de la prospérité.
Aujourd’hui, nous sommes très près de ce moment. Les événements actuels semblent annoncer que la prophétie est près de s’accomplir. Les puissances politiques dont il est question sont déjà en place. Il est moins une !
- Edité par Tatford Frederick A.
Voici une deuxième étude concernant un DANGER moderne pour le christianisme: la « dynamique des groupes ». Comme pour l’Hindouisme », nous mettons en garde les chrétiens contre ce mouvement moderne. C’est un danger très réel. Il a envahi l’Europe et travaille de même dans les grandes cités d’Afrique: administrations, grandes entreprises et églises. Cet article répond aux questions que nous posent, à ce sujet, de nombreuses infirmières, des professeurs, des prédicateurs, etc.Son origine et son extension
La Dynamique des groupes (D. d. G.) fut utilisée pour la première fois en. 1947 à Béthel, dans le Maine, aux U.S.A. Depuis lors, elle s’est répandue d’une façon incompréhensible. C’est justement la propagation étonnante de ce mouvement dans le monde entier qui doit nous mettre en garde. Appliquée au début dans l’industrie, la D. d. G. est utilisée dans des entreprises chez les fonctionnaires, dans les hôpitaux,. des églises, des écoles, des universités, etc.
Ses différents noms:
Dynamiques des groupes, training de sensibilité (sensitivity Training), groupes de rencontres (Encounter Groups), groupes T, groupes Sianon, ateliers de créativité, etc. Parfois sont aussi utilisés des noms trompeurs, comme « Formation des adultes ».
Quelle est la cause de la naissance de la D. d. G.?
Le croissant abandon de la foi dans la chrétienté – et le jugement imminent qui la frappera – ont provoqué chez l’homme un désespoir toujours grandissant. L’individu se trouve au sein d’une crise; il y a un malaise général, générateur d’angoisse. La conséquence est une étrange faiblesse spirituelle.
Pour ces êtres privés de résistance nerveuse, pour Ces névrosés, un traitement s’avère de plus en plus nécessaire; Ils essaient de le trouver chez le praticien; à l’heure de la consultation, des gens viennent en nombre de plus en plus croissant, gens qui ne se sentent « plus bien ». lis se plaignent toujours de maux peu précis: migraines, lourdeurs abdominales, nervosité, insomnie, etc. L’individu inquiet se raccroche toujours plus à la science (médecine, psychiatrie, psychologie), afin de résoudre les problèmes angoissants qui se posent au monde. C’est ainsi que l’on réclame de la science un savoir et un pouvoir universels qu’elle n’a pas, et qu’elle ne peut avoir. La D. d. G. est devenue maintenant l’espoir de beaucoup. Le médecin, le psychologue, ainsi que la D. d. G. ont hérité de telles personnes en quête d’un secours, car elles ne le recherchent plus auprès des pasteurs, des prédicateurs et d’autres conseillers spirituels.
Qu’attend-on de la D. d. G.?
A l’origine, la D. d. G. était une méthode d’enseignement permettant au directeur d’industrie d’être transformé en dirigeant d’entreprise particulièrement capable. Depuis ces débuts, les espoirs fondés sur la D. d. G. se sont considérablement étendus. Des hommes nombreux attendent de la D. d. G. qu’elle résolve les conflits, les tensions, les problèmes et les complexes qui pèsent sur la vie de l’homme dans la société moderne.
On attend: rendement accru du travail, vie en société plus paisible, plus belle, plus productive. On espère: être débarrassés de luttes intimes angoissantes, une orientation dans la perplexité générale, une issue au désespoir, une thérapeutique aux symptômes névrotiques, aux contraintes intérieures, une victoire sur l’ennui, des contacts réciproques facilités et de nouvelles Joies.
Voici une définition donnée dans un Journal, « Dia Weltwoche » (31.10.73) : « On s’attend à une libération du MOI, tout au moins à une pénétration dans l’homme intime (un voyage dans l’EGO), en se livrant, en s’ouvrant au groupe par des exercices verbaux et non verbaux (= exercices avec paroles et sans paroles). Le principe: Ressentir au lieu de penser. Le thème : MOI !
Le visage tourné vers le MOI !
La technique des rencontres de la D. d. G.
La plupart des groupes ne rassemblent que 8 à 15 membres et se rencontrent de façon diverse. La porte vers le monde extérieur est fermée, et l’on s’installe dans le secret avec le meneur de Jeu, l’entraîneur qui, le plus souvent, reste silencieux. C’est par cette technique que le processus de la D. d. G. est déclenché: curiosité naturelle, besoin de contact, sympathie, agressivité et ennui provoquent peu à peu une conversation. Ce processus comporte les phases suivantes:
– 1. Phase d’incertitude généraleLe meneur de Jeu ne dit rien… Les participants sont inquiets, irrités. Silence pénible; embarras. 2. Expression de sentiments négatifs
Contrariétés, critiques vis-à-vis de l’entraîneur. Celui-ci accepte toutes les critiques sans répondre, sans réagir. Critique des participants les uns envers les autres. 3. Etalage de l’être intime, du MOI
Certains participants commencent à révéler leurs problèmes et leurs sentiments profonds. Par le fait même que le meneur du jeu accepte manifestement tout, d’autres se sentent encouragés à se confesser également: c’est la confession du groupe. 4. Confrontation: ôter le masque
Lorsque la plupart des participants ont ainsi dévoilé leur être intime, lis trouvent inadmissible qu’un membre quelconque se retranche encore derrière un mur. Le groupe exige alors de l’individu, tantôt cordialement, tantôt violemment, qu’il s’exprime, qu’il ôte son masque. Celui qui ne participe pas de cette manière se trouve isolé et considéré comme un personnage bizarre (ce que nul n’aime). 5. Expression de sentiments positifs
Après la méfiance du début, voici qu’apparaît quelque chose d’incroyable: une profonde acceptation mutuelle, un consensus (= un même dessein, Ap. 17:13). Ce qui signifie qu’à la confession en groupe succède
L’affection et l’intimité éprouvées par les membres du groupe les lient les uns aux autres. C’est alors qu’intervient la communication « non verbale », par des regards, des expressions de la physionomie, des attouchements, des caresses au cours de jeux divers. En voici un exemple les yeux bandés, les bras tendus, les participants se déplacent dans la pièce, cherchant à se reconnaître. Ils se retrouvent enlacés, collés les uns aux autres Ce n’est rien moins que le culte impudique rendu à BaaI-Péor et à Astarté (voir Nombres 25 et I Samuel 7 3).
La pénétration de la D. d. G. dans l’église de Jésus-Christ
C’est par une apparence de piété que l’on procède pour introduire la D. d. G. dans les églises et les communautés. On affirme que Jésus et ses douze disciples constituaient un bel exemple de D. d. G. On cite divers versets bibliques qui doivent être des recommandations en faveur de la D. d. G. C’est, paraît-Il, par la D. d. G. que doit être dirigée « l’unité de l’esprit », cette unité étant appelée dans la langue de la D. d. G. « consensus ». La lettre de Jude a prédit cette erreur longtemps à l’avance. « Ils Injurient tout ce qu’ils ne connaissent pas et se corrompent dans tout ce qu’ils comprennent naturellement, comme des bêtes sans raison » (lire Jude v. 8 et 10-13).
Dans les églises et communautés, les pionniers, les entraîneurs voudraient introduire leur méthode partout: conventions de pasteurs, consistoires, diacres, diaconesses, missionnaires en congé, ceux qui sont chargés de cure d’âmes par téléphone ou dans les hôpitaux, professeurs de religion, catéchumènes, groupes de jeunes, cellules de prières et d’études bibliques, etc.
Jésus appelle des hommes, qui ne savent où aller, qui n’ont pas de berger, à rechercher le chemin de la vie éternelle.Par contre, ces entraîneurs, partisans de la D. d. G., bergers insensés, flattent ces « errants », ces sans-patrie spirituelle, en s’enquerrant, auprès d’eux, de la voie à suivre ! (voir Mt. 15:14). Ce sont de faux bergers.
La D. d. G. à la conférence missionnaire de Bangkok 1972/73
Cette conférence missionnaire mondiale fut, jusqu’à son terme, menée sciemment comme une expérience d’e D. d. G. Conformément à un plan bien établi, les participants à la conférence furent manipulés, afin d’obtenir des résultats fixés à l’avance, et cela dans l’optique de la théologie du conseil oecuménique des églises. Apparemment et sans opposition, les décisions les plus renversantes furent prises (la résolution chinoise, le Moratoire), bien qu’un bon nombre de participants eussent souhaité ne pas les approuver. La chose s’explique parce que ces derniers furent dupés et « travaillés » par la D. d. G. L’influence de la D. d. G. se fit sentir par le fait que peu de séances plénières furent tenues – cela pour permettre de nombreuses réunions par petits groupes. Dans chaque groupe fut introduit un agent dont la tâche était de manipuler très astucieusement les opposants, en vue de la réalisation des projets du conseil oecuménique. Quiconque n’acceptait pas était considéré comme « névrosé ». Le tout était agrémenté de musique, de chants, de danses, de festivités et de « happenings » (surprises) avec des attouchements (depuis le simple serrement de mains, jusqu’au « baiser de la paix », on passant par des embrassements). Une fonctionnaire du conseil oecuménique des églises écrivit que certains participants à la conférence éprouvaient de l’angoisse à la pensée qu’ils seraient réellement embrassés; on dut tout d’abord les « conditionner » par de bons chants de réveil pour les amener à accepter cette pratique.
On voit donc qu’ici aussi, l’ancienne technique chère à Nébucadnetsar fut employée, à savoir la musique afin de rendre les réfractaires plus malléables (Da. 3 :15). Un porte-parole du conseil déclara, lors d’une interview à la télévision, que des prêtres orthodoxes, des professeurs de théologie et des directeurs de mission furent transformés intérieurement par le fait d’avoir dansé ensemble pour la première fois de leur vie!
Lorsque, dans les groupes, le moment vint d’établir un rapport sur les décisions prises, des participants ne furent plus dans les dispositions requises pour avancer de réelles objections, à cause du programme richement fourni et le temps manquant! Nous constatons ainsi avec effroi que de rusés psychologues mettent déjà au point les méthodes par lesquelles une chrétienté déchue sera « manipulée » d’une manière telle qu’elle adorera l’Antichrist (lequel sera très bientôt manifesté).
Perspectives
La D. d. G. est – avec les média (les journaux, etc.) – un des instruments qui finalement produiront l’unanimité antichrétienne, ce « même dessein » dont parle l’Ap.1 7:13 La pensée communautaire est poussée au point que l’individu perd sa personnalité (elle est remplacée par la conscience du « NOUS »). Dès lors, il se trouve dans une position telle qu’il reçoit avidement ce en quoi le meneur de la D. d. G. veut l’endoctriner. Il est séduisant pour lui de croire avoir lui-même proposé les pesées en question.
Il est certain que l’expérience ne peut réussir pleinement, si un membre du groupe reste indépendant ou s’il prie ; le cercle d’étude n’est alors pas complet. Si quelqu’un ne s’intègre donc pas, c’est-à-dire s’il n’entre pas dans la pensée recherchée, il doit se sentir un trouble-fête, ce que nul parmi les autres n’apprécie. Par ailleurs, le Saint-Esprit ne se laisse pas manipuler, et dès lors le vrai croyant non plus.
C’est là la raison pour laquelle un vrai croyant ne doit pas se prêter à de telles expériences (aussi longtemps que celles-ci ne sont pas encore imposées). Lorsque ce lavage de cerveau deviendra obligatoire, nous connaîtrons le temps de persécution des chrétiens, parce que nous ne prendrons pas part à cette pratique.
L’origine, les principes, la méthode et le but de la D. d. G. ne viennent ni de la Parole, ni de l’Esprit de Dieu, mals bien de l’esprit de l’Antichrlst. C’est la raison pour laquelle la D. d. G . ne conduit ni au salut, ni à la libération, ni au renouveau de l’église.
En vertu du sacrifice sur la croix de Golgotha, toutes ces bénédictions sont offertes à ceux qui, reconnaissants, les acceptent par la grâce, don de Christ.Qu’en sera-t-il des autres hommes? Il Th. 2:10-12 déclare « Parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité… soient condamnés ». La D. d. G. fait partis du jugement de Dieu: « Comme Ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes » (Ro.1 :8). En il Th. 2 :3 et 1 Ti. 4:1,11 est écrit que l’apostasie doit précéder le Jour du Seigneur. Cette apostasie est le rejet toujours plus marqué de la grâce de Dieu en Jésus-Christ, et elle montre ses effets néfastes dans la profond corruption qui pénètre la vie familiale, sociale, politique, ainsi que la vie de l’église. Elle atteindra son point culminant, lorsque l’Antichrist sera manifesté. La D. d. G. est l’instrument qui prépare la voie à l’Antichrist. Nous ne voulons pas oublier qu’en Allemagne, il y a 40 ans, Hitler et ses acolytes réussirent à manipuler, de la même manière, tout le peuple allemand.
Les dangers de Ia D.d.G.
La D. d. G. est du « Mal », et les dangers sont grands. Je prie chacun de ne se joindre à aucun séminaire de ce genre, même à titre d’essai. On entend souvent ce point de vue naîf: il y a une bonne et une mauvaise D. d. G.. Ce n’est pas vrai. La D. d. G. est mauvaise, car elle est basée sur le mensonge. Le mensonge ne nous rend pas libres, mais bien la vérité.
J’admets que vous avez tous votre Bible et que vous la considérez comme la révélation de Dieu, Lequel est la vérité même. J’admets que la Bible, l’évangile est la régie de votre vie et de votre comportement social. Et Je puis aussi supposer que vous possédez tous le salut en JésusChrist, en son sang, et que vous considérez la loi divine comme parfaite, comme l’expression de l’amour de Dieu.Sur cette base, il est parfaitement clair que le christianisme et la D. d. G. s’excluent l’un l’autre, bien que cette dernière soit teintée de christianisme. La personnalité qui donne le ton dans la D. d. G. n’est pas Jésus-Christ; elle n’est pas non plus le témoin de Jésus, ni le pasteur, ni le prédicateur, mais le psychothérapeute (ou psychanalyste). La base, la position fondamentale dans la D. d. G. n’est pas l’image biblique de l’univers, n’est pas la vérité, mais une conception psychologique – matérialiste de ce monde, un mensonge.
En prenant comme base de discussion cette conception matérialiste telle que l’a décrite (ceci en grandes lignes) Siegmund Freud, J’ai établi une liste des points en opposition l’un à l’autre.
1. Dans la conception matérialiste décrite ci-dessus, il n’y a point de Dieu-Créateur des cieux et de la terre. Ce qui est à tort considéré comme Dieu est une croyance illusoire. L’homme serait dieu, le MOI.
2. La foi an Jésus-Christ serait une névrose collective, comme tout autre religion. Un satan n’existe pas, mais ce que l’on considère (dans la D. d. G.) comme Satan n’est que penchants refoulés, etc.
3. Les connaissances scientifiques forment la base de la D. d. G., tout spécialement celles concernant la recherche du comportement de l’homme et des animaux, le « Behaviorismus » comme disent les Anglais. Cette conception, remplaçant la Bibie, est une religion de change. La Bible elle-même, à côté de nombreuses autres sources, constitue un vaste « pluralisme » ne dépendant pas d’un réalité absolue ! C’est la D. d. G. qui le proclame!
4. Pour le chrétien, le centre de vision est en Dieu et en Sa Parole. Pour la D. d. G. le centre est dans l’homme lui-même.
5. La Bible demande la foi an Dieu.La D. d. G. demande la foi en l’homme, en son bon fond, sa bonne volonté, son savoir, ses possibilités.
6. Pour le chrétien, l’homme est une création de Dieu.
Pour la D. d. G., l’homme est le produit de l’environnement, de son éducation, de sa culture et de la société. Il est l’animal le plus développé, l’animal-groupe, « l’homo communicativus », l’homme qui entre en communications avec les autres, élevé et dirigé par la méthode D. d. G.
7. La Bible dit: « l’homme est créé pour Dieu ».
La D. d. G. dit: l’homme est là pour son prochain.
8. La Bible dit: l’homme créé doit remplir un devoir et une charge.
La D. d. G. dit: l’homme Joue un rôle précis, tel un rôle dans une pièce de théâtre; Il doit être prêt à échanger son rôle contre un autre, soit homme, soit femme. etc. !
9. Le chrétien est créé et doit obéissance à son Dieu.
La D. d. G. dit: l’homme est autonome (c’est-à-dire son propre chef) et libre.
10. La Bible dit: la Parole de Dieu est la règle pour la foi, la vie et la marche.
La D. d. G. dit: la norme du groupe est la règle. (Notice du Dr Senn: La norme du groupe est généralement représentée par le membre le plus mauvais du groupe).
11. La Bible dit: l’homme, dans son essence, est mauvais.
La D. d.. G. dit: dans son essence, l’homme est bon.
12. La Bible dit: le problème central pour l’homme est le péché.
La D. d. G. dit: comment puis-je me développer? Comment puis-Je me « réaliser » (montrer la réalité de ce que je suis), malgré mes entraves?
13. La Bible dit: comment puis-je connaître un Dieu plein de grâce?
La D. d. G. dit: comment puis-je trouver un compagnon plein de grâce?
14. La Bible dit: les commandements de Dieu sont bons.
La D. d. G. dit: chaque être humain est sa propre loi.
15. La Bible dit: agir contre la volonté de Dieu est péché.
La D. d. G. dit:il n’y a pas de péché !
Par la D. d. G., la conscience est déformée, imprégnée par une autre loi. Tout comme le chrétien laisse sa conscience s’imprégner par l’influence des commandements de la Bible, ainsi la D. d. G. influence puissamment la conscience de celui qui s’en approche. Par les exercices de la D. d. G., des êtres humains se trouvent en contact rapproché les uns des autres, parfois avec des personnes « possédées »; elles deviennent elles-mêmes possédées par des esprits malins. Même le Christ a chassé des démons sans leur imposer les mains, mais Il a chassé des démons en leur parlant, en leur ordonnant de partir. C’est pourquoi, gardez-vous de la D. d. G. Même les églises, par l’influence des enseignements de la D. d. G., peuvent être transformées en un laboratoire du Méchant.
Et maintenant, que faire pour ne pas tomber et être entraîné dans ce tourbillon?
1. Une vie de prières – passer chaque jour une demi-heure avec le Seigneur.
2. Une vie de famille saine, avec reconnaissance envers Dieu pour ceux qu’Il nous a confiés; discuter, parler, prier avec eux.
3. Une vie d’église où la Parole est proclamée avec fidélité, où est répandu le désir de travailler pour la gloire de Dieu. Eventuellement mettre sa maison, son logis à la disposition du Seigneur et prier avec d’autres chrétiens.
C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté ».
- Edité par Senn U.
INTRODUCTION
De plus en plus, des voix s’élèvent aujourd’hui, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Eglise chrétienne, pour lui dire ce qu’il faudrait qu’elle fasse pour la société, et qu’elle ne fait pas. Le monde s’enfonçant de plus en plus dans le péché et tombant sous le jugement d’un Dieu saint, nous pouvons être certains que cette accusation va être proférée de plus en plus fréquemment. Le danger insidieux que cela présente pour les chrétiens est que leur conscience mal à l’aise les incite à s’engager dans des actions qui n’honorent pas Dieu et qui ne sont pas non plus en fin de compte bénéfiques au genre humain. Je crois que cela a constitué le facteur principal de l’évolution de la position du Conseil oecuménique des Eglises sur la mission de l’Eglise aujourd’hui (1). Le caractère insidieux du danger réside dans le fait que l’accusation repose souvent sur des demi-vérités En voici un exemple, tiré du poème d’un homme influent d’une église locale (2):
«… Ecoutez la parole ou vous périrez.A l’écart de la place du marché,
A l’écart du parti et du conseil,
A l’écart du syndicat.
A l’écart de tout cela, mes frères.
A l’écart du monde.
Le séculier et le sacré sont incompatibles.
Fiévreusement, nous nous sommes unis étroitement dans la prière,
Dans la communion fraternelle nous avons confessé nos péchés
Et condamné le monde.
Nous nous sommes serrés les uns contre les autres dans l’église
Pour faire cesser l’angoisse des combattants de la liberté,
Le conflit de la situation raciale.
Par les vitraux de notre église
Nous voyons des ombres d’hommes courant çà et là.
Nous entendons le cri de la mère
A laquelle le mari a été enlevé.
Non, nous ne pouvons plus supporter cela.
Faiblement, mais distinctement, nous L’entendons crier.
Quelques-uns ont entendu la voix, se sont levés et ont quitté l’église.
La porte de l’église s’est refermée derrière eux,
Et avec Lui, ils se sont engagés dans le conflit ».
Alors qu’il est vrai, et c’est regrettable, que l’Eglise donne souvent l’impression que « le sacré et le séculier sont incompatibles », cette Image ne rend pas Justice au noble rôle pacificateur qu’ont joué les chrétiens engagés pendant l’insurrection des Mau-Mau dans les années 50, rôle qui a coûté la vie à beaucoup d’entre eux. Par ailleurs, cela suggère dangereusement que Christ s’associait à la violence !
Mais l’Eglise n’est pas obligée d’écouter qui que ce soit, si ce n’est l’authentique voix de son Seigneur et Maître qui lui parle par Son Esprit à travers Sa Parole écrite. C’est donc vers la Parole que nous devons nous tourner pour découvrir quelles sont la nature et la fonction de l’Eglise dans le monde.
L’EGLISE: Sa Nature et sa Fonction dans le Monde
Parmi les nombreuses analogies utilisées par les Ecritures pour décrire l’Eglise dans ses rapports avec le monde, aucune peut-être ne présente mieux sa nature et sa fonction que celle de la Lumière et du Sel (cf. Mt. 5:13-16, Eph. 5: 7-14, Phil. 2:14-16).
Le « Sel » empêche la pourriture, préserve les qualités, et donne du goût à ce qui est insipide. Ceux qui ont été appelés par Dieu sont dotés des qualités devant les faire agir comme du sel dans leur communauté. lis ont qualité pour: empêcher la déchéance morale de la société en agissant en tant que conscience de leurs frères humains; de préserver tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, gracieux, et louable dans la société par l’intégrité de leur vie de tous les jours; et donner du goût à la vie humaine en démontrant qu’une vie intègre et pieuse peut apporter joie, satisfaction et récompense.
De même, la « Lumière » chasse l’obscurité, fait apparaître ce qui est là, et (lorsqu’on le souhaite) transforme ce qui est en ce qui devrait être. Les chrétiens, en tant que groupe et en tant qu’individus, sont la lumière du monde (cf. Mt. 5:14 et Phil. 2:15), établis pour briller« au milieu d’une génération perverse et corrompue. d’hommes et de femmes – pour convaincre, dans le but de convertir les fils rebelles de l’obscurité en enfants obéissants de la lumière (cf. Eph. 5 : 6-8) de la même manière dont nous avons nous-mêmes été transformés.
L’analogie du Sel et l’analogie de la Lumière (un peu comme la Loi et la Grâce) sont complémentaires. Lorsque les chrétiens agissent véritablement comme le Sel et la Lumière dans la société, les hommes et les femmes peuvent voir ce à quoi la vie pourrait ressembler, et comment personnellement ils peuvent le réaliser.
A la lumière de ce qui a été dit, il faut envisager un certain nombre de questions qui se posent concernant la nature et la fonction de l’Eglise dans le monde:
1. La nature du témoignage de l’Eglise: présence anonyme ou communauté rachetée visible?
Dans certains cercles, on prétend que : « L’évangélisation du monde n’est pas affaire de paroles ou d’actions, mais de présence: la présence du peuple de Dieu au sein de l’humanité, la présence de Dieu parmi Son peuple (3) ». Cela implique que cette présence est anonyme, par l’absence d’activité ou d’e message distinctif.
Le problème avec une déclaration comme celle-ci, c’est qu’elle est en partie vraie! Pierre a dît qu’une épouse chrétienne pouvait gagner à Dieu son mari non croyant sans une parole, par sa conduite respectueuse et chaste (cf. I Pierre 3:1-4). L’analogie du sel semblerait aussi appuyer ce point de vue. C’est quand on ne voit pas le sel, mais qu’on sent seulement sa présence, qu’il est le plus efficace !
Mais ce n’est qu’une petite partie de l’histoire. Ceux qui ont été appelés par Dieu sont identifiés par leur obéissance envers Lui, ce qui comprend leur culte en tant que groupe, leur soin et édification mutuels, ainsi que leur témoignage. des actes rédempteurs de Dieu parmi les hommes. Ils ont une « Bonne Nouvelle » particulière à annoncer aux hommes et aux femmes de partout. ils sont « la lumière » et « une ville située sur ‘une montagne ne peut être cachée ». Par notre « présence », et également par « la manifestation de la vérité », nous nous recommandons à la conscience de chacun « devant Dieu » (cf. 2 Cor. 4 : 2).
REFERENCES:
(1) Peter Beyerhaus The Theology of Salvation n Bangkok (La Théologie du Salut à Bangkok), Christlanity Today (Le Christianisme Aujourd’hui), 30 mars 1973, vol. xvii, No 13, p. 11-17.
(2) Bethuel Kiplagat : The World (Le Monde) – cité par Burgess Carr dans CPC Quarterly, avril 1973, No 41, p. 27-28.
(3) Martin Achard : Cité par Arthur Glasser dans The Church’s Worldwide Mission (La Mission de l’Eglise dans le Monde), World Books, Waco, Texas, p. 39.
- Edité par Osei-Menah Gottfried
A CAUSE DE CE QU’ELLE EST:
Esale 55:11 « Ainsi en est-il de ma Parole, elle ne retourne point à Moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » Dieu en est l’auteur. Elle révèle sa Personne divine et éternelle. Elle est le message qu’il nous a destinéA CAUSE DE SES PROMESSES:
Jérémie 1 :12 « Je veille sur ma Parole pour l’exécuter.» Les promesses qu’elle contient sont des chèques payables au porteur; encaissés par la foi; négociables en vertu de la sainte et pure communion avec le Dieu de Jésus-Christ.A CAUSE DE CE QU’ELLE OPÉRE:
Jérémie 23: 29 « Ma Parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Eternel. » Le feu éclaire, réchauffe et consume, ainsi la Parole du Seigneur ranime, conduit, énergétise le coeur tandis qu’elle consume le péché du plus grand coupable qui se repent.A CAUSE DE CE QU’ELLE ORDONNE:
1 Rois 6:12 « SI tu marches selon mes lois; si tu pratiques mes ordonnances; si tu observes mes commandements… » Remarquons le « Si » du conditionnel joint à la Parole… Alors: « J’accomplirai les promesses que j’ai faites. » L’obéissance aux préceptes divins constitue la garantie aux gages donnés.A CAUSE DE CE QU’ELLE RÉVÈLE:
Jean 5 24 « Celui qui écoute ma Parole…» Ce beau verset ici proposé fait allusion à l’amour du Père qui a envoyé le Fils. La vie est pour ceux qui croient en Lui. Le croyant a passé par une expérience décisive, il a l’espérance, n’encourt aucune condamnation, il est assuré, par Jésus-Christ, de de sa sécurité personnelle et éternelle.A CAUSE DE CE QU’ELLE CONTIENT:
Jésus-Christ a souvent fait allusion au message qu’il a apporté dans le monde. il désigne ce message par: « MA PAROLE » Jean 5 : 24. Ces deux mots couvrent tout ce qu’il a enseigné et tout ce qu’il a dit est: « SA PAROLE. »A CAUSE DE CE QU’ELLE OFFRE:
Matthieu 24 : 35 « Mes Paroles ne passeront point. » Pensons aux autres différents passages où Christ mentionne « SA PAROLE » et nous découvrirons, par ce moyen, qu’il donne Vie et Salut, Présence et Révélation en réponse aux prières qu’il a merveilleusement exaucées.- Edité par Ferazzini Willy
La Direction du journal « L’Appel de Minuit », feuille chrétienne bien connue en Suisse et au delà de nos frontières, nous a autorisé à reproduire l’étude concernant la « Dynamique des groupes ». Elle parait dans notre cahier sous une forme un peu réduite. Ce mouvement a fait son chemin sans grand bruit, mais il a envahi l’Occident. Dans un certain sens, il est une contrefaçon du christianisme,: A l’origine, la « D. d. G. » n’a pas une base religieuse, mais commerciale et financière créer une bonne entente parmi les dirigeants, les têtes d’une entreprise quelconque.
Toutefois, on peut dire que l’Ennemi l’a accaparée, s’en est saisi à son profit. L’homme qui s’y intéresse est englobé dans un filet – il y reste accroché. Le Dr Senn met en garde contre ce mouvement: « La base, la position fondamentale dans la D. d. G. n’est pas l’image biblique de l’univers, n’est pas la vérité, mais une conception psychologique – matérialiste de ce monde, un mensonge ».
A tout chrétien d’y prendre garde…- Edité par Promesses
VI V R E,
Dans la violence
En se moquant de Dieu
Et de son prochain ?
P L E U R E R,
Tout comme un enfant
Devant tout cet amour
Répandu pour moi ?
M O U R I R,
Dans l’ignorance
De la mort sur le « bois »,
Non, je ne veux pas !
V I V R E,
Oui, je veux vivre
Une vie nouvelle
Pour servir mon Dieu !
C H A N T E R,
A la Gloire de Dieu
Pour mon propre salut,
Pour le tien aussi.
Je laisse quelques lignes
Où tu pourras écrire
Tout comme un témoignage
Ce qui t’est arrivé…
- Edité par Trontin Patrick
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