PROMESSES

L’étude que nous reproduisons ci-dessous concerne une religion païenne en provenance de l’inde. Nous ne recommandons pas d’en suivre les enseignements. Au contraire, nous désirons mettre en garde chacun, car il s’agit d’un effort considérable en vue d’accaparer la pensée de l’homme de notre civilisation occidentale et de remplacer la foi chrétienne, qui nourrissait le coeur et l’âme, par de subtiles tromperies, produit de l’imagination, d’un paganisme venu de l’Orient.


La méditation transcendantale captive l’attention de millions de personnes, y compris des officiers supérieurs de l’armée (U. S. A.), des chefs d’entreprises, des directeurs d’écoles et même des dirigeants d’église.

L’HINDOUISME

L’un des plus grands mouvements d’expansion missionnaire dans l’histoire de l’Hindouïsme se déploie actuellement à travers le monde sous la direction du Maharishi Mahesh Yogi. (En Suisse, le centre se trouve à Seelisberg, Lac des Quatre Cantons).
Depuis 1965, plusieurs centaines de milliers d’Américains ont été entraînés à la technique de la méditation transcendantale Maharishi (désignée par la suite M. T.). De ce nombre et en 1973 seulement, plus de 150 000 furent formés par l’Association Estudiantine Internationale de Méditation (A. E. I. M.) – Avec au-delà de 200 centres locaux de l’Association Internationale de Méditation transcendantale (A. I. M. T.), 1000 noyaux de l’A. E. I. M. répartis sur différents campus universitaires et 4000 instructeurs, le « Plan mondial » du Maharishi moissonne chaque mois plus de 15,000 convertis aux Etats-Unis.
La M. T. acquiert une popularité croissante parce qu’elle tient sa promesse, du moins dans une certaine mesure, de procurer repos au corps et tranquillité à l’esprit. Contrairement à l’impression qu’en donne l’A. E. I. M., les autres effets attribués à la M. T., tels l’accroissement des facultés mentales et le développement de la personnalité, n’ont jusqu’ici pas été prouvés.

Néanmoins, des généraux d’armée des chefs d’entreprise, des directeurs d’écoles et même des dirigeants d’église ont adopté la M. T. et l’ont recommandée à leurs subordonnés. Les autorités législatives des Etats de l’lllinois et du Connecticut (U. S. A.) ont dès à présent passé des résolutions encourageant l’adoption, dans les écoles publiques, d’un cours de la « Science de l’intelligence Créatrice » (S. I. C.) du Maharishi, précédé d’une étude préliminaire d’initiation à la M.T. Dès août 1972, le Département de la Santé, de l’Education et du Bien-être des Etats-Unis accordait à la A. E. I. M. la somme de 21’450 dollars pour former comme instructeurs en S. I. C. des professeurs d’écoles supérieures. Selon David Katz, directeur des programmes spéciaux pour l’ « Université Internationale Maharishi » (U. I. M.), des centaines d’écoles supérieures ont inclus la S. I. C. dans leurs cours.

Le résultat d’un tel encouragement de la part des autorités (U. S. A.) est qu’on peut voir un nombre croissant d’adolescents se frayer un chemin, à la fin de leurs cours en S. I. C., jusqu’au centre local de l’Association Internationale de Méditation Transcendantale pour leur cérémonie d’initiation en méditation transcendantale. Au cours de cette cérémonie, l’étudiant reçoit la connaissance secrète de son « manthra »(mot sanscrit répété silencieusement pendant la méditation). Les personnes qui n’ont pas été initiées ne peuvent pas assister à cette cérémonie, mais Vail Hamilton, ex-instructeur en M. T., aujourd’hui chrétien, la décrit comme suit:

« La cérémonie d’initiation est reliée à la tradition Shankara de l’Hindouisme d’où est issue la connaissance des « manthras ». Au début de la cérémonie, le candidat doit apporter une offrande de six fleurs, trois morceaux de fruits frais et un mouchoir blanc. Tout cela est placé sur un autel devant un portrait du Gourou Dev (nom signifiant conducteur divin), qui est le défunt Maître du Maharishi. La petite chambre, où brûle de l’encens, est éclairée aux chandelles. On demande au candidat de se tenir debout devant cet autel pendant que le professeur chante un hymne d’actions de grâces et de louanges à toute la lignée des défunts maîtres hindous qui ont transmis leur connaissance des « manthras ». A la fin du chant, le professeur indique au candidat qu’il, doit s’agenouiller en observant le silence pendant quelques courts instants. Ensuite, étant tous deux à genoux, le professeur répète le « manthra » choisi pour le candidat et le lui fait redire Jusqu’à ce qu’il le prononce correctement. Puis ils s’assoient pour poursuivre l’instruction ».

Pendant que j’enseignais la M. T., j’ai rencontré beaucoup de candidats qui s’insurgeaient contre cette forme religieuse, mais ils continuaient l’entrainement dans le but d’en apprendre la technique. Une fois qu’ils avaient expérimenté la sensation agréable développée par la méditation, ils oubliaient rapidement leurs premières objections contre le caractère religieux de la cérémonie… et très vite acceptaient tout ce que la M. T. pouvait leur offrir.

De cette description de la cérémonie d’initiation, il ressort clairement que la M. T. engage chaque étudiant dans un rituel idolâtre devant l’image du Gourou Dev. Le deuxième commandement de la loi de Moïse (Ex. 20: 4-5) se révèle donc particulièrement pertinent dans notre monde contemporain : « Tu ne te feras point d’images taillées… Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ».

Cependant, le Maharishi nie catégoriquement le caractère religieux de la M. T. Sa façon subtile de présenter son programme est conçue dans le but de séduire des gens de toutes religions et ainsi de permettre àla M.T. d’être enseignée dans les écoles publiques, là où l’enseignement religieux est interdit.

Les propos écrits du Maharishi prouvent cependant le caractère religieux de la M. T. Ainsi, dans les « Méditations du Maharishi », il affirme que la M. T. « est un chemin vers Dieu » et constitue « la forme la plus puissante de la prière ». Du moment que le Maharishi lui nie toute signification religieuse, beaucoup d’Américains pratiquent la M. T. pour ses effets relaxants et tranquillisants, mais n’en comprennent pas la portée spirituelle.

Ces effets sont bien réels et ne devraient pas être imputés à de l’auto-hypnose. La M.T. produit chez l’individu qui la pratique une modification de la conscience de soi-même. Cette altération ressemble à celle causée par certaines drogues (qui perturbent l’esprit), plutôt qu’à l’hypnose. Le rythme métabolique du corps subit un ralentissement marqué, et la production des ondes cérébrales « alpha » s’accroît pendant la méditation. Ces effets psycho-physiologiques sont le résultat de la répétition du « manthra » qui affaiblit graduellement les perceptions sensorielles et va même jusqu’à arrêter l’activité conceptuelle de l’esprit, toutefois sans perte de conscience, comme c’est le cas lorsque l’on dort. Cet état passif peut se comparer a celui recherché par les médiums pour entrer en contact avec les esprits mauvais, et il est par conséquent spirituellement dangereux.

Qu’il y ait ou non contact avec des esprits malins – du moins, le Maharishi déconseille-t-il toute recherche d’agir à la manière d’un médium – l’expérience de la transcendance par méditation est trompeuse. L’expérience de « fusion » de soi-même avec l’univers, qui semble se produire lorsque la sensibilité aux impressions extérieures et la pensée sont interrompues, conduit à l’illusion que l’individu en méditation a établi un contact avec « dieu », ce dernier étant considéré comme le Tout impersonnel l’âme universelle Cette expérience fondamentale de la M. T. renforce donc l’idée panthéiste de l’Hindouisme qui déclare que « l’univers est un » – « Tout est en Dieu – Dieu est l’unité du monde ».

Cette expérience fondamentale de la M. T. renforce donc l’idée panthéiste que « l’homme est une partie de Dieu », ignorant ainsi la distinction entre la créature et le Créateur, Cette confusion mène tout droit au culte de soi-même, au péché d’idolâtrie. Bien que le Maharishi insiste sur le fait que la pratique de la M. T. est compatible avec n’importe quelle foi, la dynamique, la force, les effets et conséquences de cette expérience, ainsi que les enseignements contenus dans ses livres, éloignent l’homme du Dieu personnel qui, au-delà et au-dessus de sa création, constitue la réalité suprême. Dans son livre « La science d’être et l’art de vivre », le Maharishi écrit par exemple que la M. T. « donnera aux hommes la capacité… de trouver leur « Dieu »… en eux-mêmes ».

La doctrine Maharishi n’accorde pas de place à l’oeuvre expiatoire de Jésus-Christ. Dans les « Méditations du Maharishi », il écrit:
« Je ne crois pas que le Christ ait jamais souffert ou puisse souffrir. C’est dommage que l’on parle du Christ en termes de souffrance ».

Or, les reproches de Jésus-Christ à l’égard de ceux dont le coeur était lent à croire à la nécessité de ses souffrances se lisent dans l’évangile de Luc 24: 25-26: « O hommes sans intelligence et dont le coeur est long à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses et qu’il entrât dans la gloire ? ».

Dans l’Hindouisme, selon la tradition védique du Maharishi, la répétition d’un manthra est, comme on l’a dit précédemment, une forme de prière.

Le Seigneur Jésus lui-même a spécifiquement rejeté la prière « manthramique » quand il a dit: « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés » (Mt. 6: 7).

La réaction du chrétien face aux religions orientales, et à la M. T. en particulier, doit consister en une réponse d’ordre spirituel, « car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu… » (II Co. 10: 4).

Nous devrions « en tous temps, par l’Esprit, faire toutes sortes de prières et de supplications; veiller à cela avec une entière persévérance et prier pour tous les saints (Ep. 6:18). Avant même une telle requête, le Saint-Esprit peut nous appeler à nous repentir de notre part de responsabilité dans l’échec de nos pays à sauvegarder une foi chrétienne vivante. Cet échec a rendu notre jeunesse vulnérable face à une invasion spirituelle venant de l’Orient.

Fortifiés par la repentance et la prière, nous devons montrer à d’autres chrétiens que la M. T. ne peut pas être considérée comme une technique neutre de développement mental, à cause de son rituel idolâtre, de son danger spirituel, de la passivité mentale demandée, de sa soi-disant expérience intellectuelle de « transcendance », qui n’est que tromperie, et à cause du rejet, par ses dirigeants, de l’oeuvre expiatoire de Jésus-Christ, seule voie d’accès auprès du Père.

« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une veine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ » (Co. 2: 8).

Voilà le judicieux conseil qu’adressait l’apôtre Paul à des croyants en danger de se laisser entraîner par des théories subjectives, au lieu de s’appuyer sur la vérité objective qui est en Jésus-Christ. Enfin les chrétiens devraient communiquer avec amour l’évangile de Jésus-Christ à tous ceux qui ont été séduits par la méditation transcendantale.

Reproduction autorisée Good News Publishers, 9825 W. Rooseveit Rd, Westchester, illinois 60153, USA.

(A Suivre)

Si Dieu permet, nous publierons, dans le numéro suivant de Promesses, une étude concernant une autre attaque contre le christianisme: « La dynamique du groupe ». – Nous vous recommandons de conserver le présent cahier.

* * *

Écrit par


  1. CROIS-TU AU FILS DE DIEU ?

    1. Quel fut le témoignage des hommes ? 1) L’évangéliste Marc (1:1). – 2) Jean-Baptiste (Jean 1: 33-34). – 3) Les disciples (Matt. 14: 24-35). – 4) L’apôtre Pierre (Matt. 16:16). – 5) Le centenier (Matt. 27: 54).
    2. Quel fut le témoignage des démons ? (Marc 3:11).
    3. Quel fut celui de Jésus lui-même ? (Matt. 26: 62 à 68).
    4. Quel fut celui de Dieu le Père ? (Marc 1:11,1 Jean 5: 9-12).
    5. Croîs-tu au Fils de Dieu ? Question posée à chacun (Lire Jn 9: 18-38).
    6. Qui est-il ? (Matt. 28:19). L’une des trois personnes de la Trinité. En Luc 15, on voit la Trinité à l’oeuvre: brebis perdue (le Fils), drachme perdue (le Saint-Esprit), fils perdu (le Père). Voir encore 2 Cor. 13 :13, etc.
    7. Peut-on l’appeler le Fils éternel ? Oui, car « Il n’a ni commencement de jours ni fin de vie », selon Hébr. 7: 3 (Voir Hébreux ch. 1).

  2. CELUI QUI CROIT AU FILS A LA VIE ETERNELLE.

    1. Le Fils de Dieu vous a-t-il été révélé ? (Jean 12: 38 – Matt. 11: 25-26 – Matt. 16:17 – Gal. 1:15-16).
    2. Peut-on posséder ici-bas la vie éternelle, l’assurance de son salut ? Oui! (Jean 3:16 et 36 – Jean 10: 27-30 – Jean 20: 31 – I Jean 5: 13, etc.)
    3. Faut-il confesser le Fils de Dieu devant les hommes? Certainement ! C’est indispensable (Matt. 10: 32-33 – Romains 10: 9-10).
    4. Comment cette confession doit-elle être faite ? Tout d’abord un nou­veau converti, par quel acte confessera-t-il sa foi au Fils de Dieu ? Par le baptême (Marc 15:16 – Actes 8:12 – Actes 18: 8, etc.). Ensuite le vrai chrétien, pendant toute sa vie, comment confessera-t-il sa foi ? Par ses paroles et par toute sa conduite. Ex.: Magnifique confession d’un ministre des finances: « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu ». Son baptême et sa joie (Actes 8: 26 à 40 – I Jean 4: 15).

  3. LE FILS DE DIEU M’A AIMÉ ET S’EST LIVRÉ LUI-MÉME POUR MOI

    1. L’amour du Fils de Dieu a-t-il touché notre coeur ? (I Pierre 1 : 8).
    2. Si nous l’aimons, nous mettrons en pratique Sa Parole (Jean 14: 23).
    3. Qu’est-ce que Saul de Tarse a prêché sitôt après sa conversion et son baptême ? (Actes 9: 20). Comment les Juifs ont-ils réagi? (Actes 9: 23).
    4. Quel est le chant d’amour et de reconnaissance de l’apôtre Paul et de tout vrai chrétien ? (Galates 2: 20 à la fin du verset).
    5. Que signifie se consacrer au Fils de Dieu ? C’est se livrer entièrement (corps, âme et esprit) à Celui qui s’est livré lui-même entièrement pour nous (2 Cor. 5: 14-15 – 2 Cor. 8: 5, etc.).

  4. LE FILS DE DIEU A PARU POUR DÉTRUIRE LES OEUVRES DU DIABLE.

    1. Où est ce verset ? (I Jean 3: 8 fin). (à apprendre par coeur).
    2. Quelles sont les oeuvres du diable ? Il jette le doute sur la Parole de Dieu (Gen. 3:1) – sur le Fils de Dieu (Matth. 4: 3 et 6). – Il est meurtrier et menteur (Jean 8: 44).
    3. Le Fils de Dieu a été vainqueur de la mort (I Cor. 15: 57) – du monde (Jean 16: 33 – I Jean 5: 4-5) – et du diable (Actes 10: 38 – I Jean 2: 13).
    4. Contre qui devons- nous lutter ? (Ephés. 6: 12).
    5. A qui devons-nous résister ? (Jacques 4: 7 – I Pierre 5: 8-9).
    6. Par QUI pouvons-nous être plus que vainqueurs ? (Rom. 8: 37).
* * *


Psaume 44: 4 Un homme qui cherche honnêtement et dans l’humilité le chemin vers Dieu et se repent…
confessant à Dieu les fautes que le Saint-Esprit rappelle à sa conscience…

qui s’attend à une réponse…

trouvera le Chemin vers Dieu ouvert.

Celui qui cherchera Dieu sans vouloir premièrement s’humilier devant Lui…
trouvera aussi le chemin du règne transcendant…
mais ce ne sera pas le Père de la lumière, du pardon et de la paix…
qui prendra place dans son Coeur.
(Extrait)

Écrit par


Quand tu es oublié, ou négligé, ou à dessein réduit à néant, Si tu ne ripostes pas par des paroles blessantes à l’injure reçue et si ton coeur est heureux d’être trouvé digne de souffrir pour Christ, alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Quand, faussement, on parle mal de toi, quand tes désirs sont contrés, tes avis dédai­gnés, tes opinions ridiculisées, Si tu refuses de laisser monter la colère dans ton coeur, si tu refuses de te défendre toi-même, si tu acceptes tout avec patience, si tu sais dompter ta langue et demeurer dans le silence, si tu ne t’irrites pas, si tu ne soupçonnes pas le mal, si tu supportes tout, endures tout, avales tout, alors, ça,

c’est MOURIR à soi-même !

Quand tu supportes patiemment et avec amour les désordres, les irrégularités, le manque de ponctualité, les contrariétés, les désagréments, les désappointements, les embêtements de toutes sortes et toutes les épreuves et les souffrances de la vie, si tu peux contempler avec sérénité les gaspillages, les folies, les extravagances, l’insensibilité spirituelle, et si tu peux endurer tout cela comme Jésus l’endura, alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Quand, dans la conversation, tu t’abstiens d’attirer l’attention sur toi-même et de raconter toutes tes bonnes oeuvres avec beaucoup de complaisance en mendiant l’approbation dautrui, si tu désires vraiment passer inaperçu et demeurer inconnu, alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Quand tu es satisfait de n’importe quelle nourriture, de n’importe quels vêtements, de n’importe quel climat, de n’importe quelle société, ou de la solitude, de toutes interruptions, de tous obstacles selon la volonté de Dieu, si tu as appris, comme Paul, à être content en toi-même en toutes circonstances, si tu as appris en toutes choses et partout à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans les privations, si tu peux vraiment toutes choses en Christ qui te fortifie, alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Quand tu vois ton frère prospérer et avoir tous ses besoins satisfaits, si tu peux honnêtement te réjouir avec lui au plus profond de ton coeur sans éprouver la moin­dre envie et sans interroger Dieu à son sujet, alors que tes propres besoins bien plus importants sont lamentablement insatisfaits et que tes circonstances sont véri­tablement désespérées, alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Si tu peux, en courbant humblement la tête, recevoir des reproches et des répriman­des immérités de la part d’un frère manifestement peu spirituel et si tu peux hum­blement te soumettre intérieurement autant qu’extérieurement sans que ni ressen­timent ni amertume ne germent insidieusement dans ton coeur, alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Si, comme Paul, tu peux rejeter sur Jésus toute ta souffrance, la convertissant ainsi en un moyen de connaître sa grâce triomphante; et si tu peux dire d’un coeur entiè­rement livré et « très Joyeusement »: « c’est pourquoi Je prends plaisir dans les infir­mités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les dé­tresse pour l’amour de Chrit » (2 Co. 12: 9-10), alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Si tu as vraiment revêtu le Seigneur Jésus-Christ (Ro. 13: 14), et traversant la tri­bulation, la détresse, la persécution, la famine, la nudité, le péril, l’épée, et étant mis à mort pour l’amour de Christ, si alors tu peux dire an vérité: « Mais dans toutes ces choses, je suis plus que vainqueur par Celui qui m’a aimé ». (Ro. 8 : 35-37), alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Si la mort et la vie te sont d’égale importance en Christ, et si tu prends plaisir en la mort autant qu’en la vie de sorte que tu sois devenu capable de dire en vérité: « Christ sera glorifié dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Ph. 1: 20-21), alors, ça

c’est MOURIR à soi-même !

Mon frère, es-tu déjà mort ? (Col. 3: 3), – mort au péché ? (Ro. 6: 2, I Pi. 2: 24), mort avec Christ ! (Ro. 6: 8, Col. 2: 20, II Ti. 2: 11).
Dans ces derniers jours de grâce, l’Esprit-Saint désire nous amener à la Croix,

« afin de connaître Christ… en devenant conforme À LUI dans sa mort » (Ph. 3:10).

Jésus, Jésus seul est Sauveur et Seigneur; Jésus, Jésus seul est digne de louange ! A LUI, à Lui seul, la reconnaissance, l’attachement, l’adoration et l’amour de mon coeur ! – Amen !

(Down In Central Asia)

Écrit par



Les valeurs chrétiennes dans la vie de la cité. Un exemple africain, l’Eglise évangélique des Frères, Bangui, capitale de l’Empire Centrafricain, 1972 – 1976.



L’évangélisation d’homme à homme

  L’Eglise des Castors, qui est l’Eglise évangélique des Frères la plus importante de la capitale, Bangui, offre un modèle unique pour l’étude de l’évangélisation. Ce n’est pas un missionnaire occidental qui l’a créé, mais un pasteur africain. Il l’a appelé EVANGELISATION DE QUARTIER.
  L’Evangélisation de Quartier est l’enfant né du cerveau du pasteur Noël Gaiwaka. Son Eglise l’Eglise des Castors de Bangui – a connu une histoire remarquable de croissance, lente mais régulière. Peu après sa création en 1954, l’Eglise s’est rendu compte qu’il serait nécessaire et très valable d’adopter une limite optimale de croissance. Le pasteur aussi bien que les fidèles ont cru dès le départ au modèle biblique de « divisez et multipliez », principe qui a fait ses preuves.
  La première église « filiale » est née 3 ans plus tard. Par la suite, à chaque fois que l’église atteignait sa limite optimale, on créait une nouvelle église. En 1972, l’église avait ajouté 7 « enfants » à sa famille, avec au total 5000 fidèles assistant au culte, soit une croissance annuelle nette de 267 en moyenne pour les 18 premières années de son histoire.
  Puis, en 1972, une évolution remarquable a eu lieu dans le modèle de croissance de la famille de l’Eglise des Castors. Au cours des trois années suivantes, quatre églises « familiales » supplémentaires ont été créées dans la ville, et le nombre total des fidèles assistant au culte est passé à plus de 8000 – une croisance nette de 1000 par an pour les trois dernières années. Ceci constituait presque quatre fois la croissance annuelle nette pendant les 18 années précédentes.
  L’idée a germé dans Le coeur du pasteur Gaiwaka au cours d’une période où la croissance des Eglises des Frères dans l’Empire Centrafricain s’était presque – complètement immobilisée. De 1969 à 1972, les tensions se faisaient de plus en plus fortes entre église et mission. Il y avait de graves divisions au sein de la dénomination. Alors, au milieu de cette période de malentendus et de problèmes, une campagne d’évangélisation a été lancée dans tout le pays en 1970 et 1971, regroupant dans la coopération les cinq dénominations évangéliques du pays.
  Bien que la campagne ait eu pour plusieurs des groupes des résultats positifs importants, en fait la plupart des églises de la dénomination des Frères n’en ont tiré que peu ou pas de fruit durable. Les raisons semblaient évidentes: D’abord, la condition spirituelle des églises, dûe aux tensions existantes. Et, en second lieu, le manque de suivi adéquat dans la planification, la préparation et les procédures de la campagne.
  En 1968, le nombre des membres des Frères avait atteint une pointe de 60000 (dans l’ensemble du pays). Cependant, durant les tensions des 4 années suivantes, on n’a pas sorti de rapports statistiques et aucun n’était disponible. Quand finalement les problèmes ont été résolus à la Conférence générale en 1972 et que l’on a à nouveau rassemblé des données statistiques, on s’est aperçu que la dénomination avait eu une croissance de zéro au cours des 4 dernières années. Le nouveau total était exactement le même qu’en 1968: 60000.
  Toutefois, les résultats de la campagne nationale parmi les églises des Frères n’ont pas été négatifs dans l’ensemble. Deux points forts de la campagne ont eu un effet salutaire à la fois sur la dénomination dans son ensemble, et sur l’Egise des Castors en particulier, bien que le pasteur Gaiwaka n’y ait pas lui-même participé.
  L’une des forces de la campagne était l’accent mis sur l’évangélisation d’individu à individu ainsi que sur l’utilisation d’une littérature adaptée à la culture comme instrument efficace d’évangélisation. Ceci exigeait que tous les membres soient totalement engagés et soigneusement formés.
  On a noté qu’une grande campagne comme celle-là peut constituer un substitut ou un stimulant pour faire s’engager l’église dans la tâche d’évangélisation. Et pour le pasteur Gaiwaka, la campagne nationale a été un extraordinaire stimulant. Bien qu’il n’y ait pas participé, il s’est mis à voir en elle un potentiel illimité d’évangélisation, en ce qu’elle mobilise et motive les gens pour en gagner d’autres à Christ et les amener dans la communion de l’église.
  En mettant dans leurs mains un outil efficace et en leur apprenant à s’en servir, en faisant d’eux des disciples dans l’art de l’évangélisation d’homme à homme, le pasteur Gaiwaka a découvert une nouvelle énergie atomique spirituelle qui, si elle est mise en valeur comme il faut, pourrait résulter en une explosion évangélisatrice dans sa propre église et dans l’évangélisation d’une ville toute entière pour Christ.
  « Pendant des années », a-t-il témoigné lors de la séance de travail sur Evangélisation / Croissance de l’Eglise tenue en mars 1976, « j’ai pensé que le travail du ministère, et en particulier d’évangélisation, était le travail du pasteur. Mais j’ai changé totalement d’orientation. Comme il a été indiqué si nettement dans Ep. 4:11,12, c’est le travail de l’église toute entière. Ma tâche est d’en équiper les membres pour qu’ils évangélisent par l’exemple et par le précepte ».
  C’est ce changement d’orientation né de la stratégie de la campagne nationale d’évangélisation qui a constitué le tournant décisif. Mais ce changement d’orientation comportait plus que le simple fait de mobiliser et de motiver ses fidèles, ou d’en faire des disciples pour évangéliser. Le pasteur Gaiwaka a réalisé que cela exigerait une préparation minutieuse et beaucoup de prières.

  Premièrement, il s’est donné comme objectif d’atteindre la ville entière pour Christ. Les observations qu’il avait faites sur la récente campagne l’ont amené à croire que le moyen le plus efficace pour le faire se situait sur une base de formation de disciples d’individu à individu. Mais ceci exigeait le recrutement et la formation de tous ses membres.

  Deuxièmement, il s’est rendu compte que cela ne pourrait se faire d’un seul coup, en une seule réunion d’évangélisation de masse. Pour que son but soit atteint, il fallait que ce soit fait par l’église elle-même et non par un évangéliste venu de l’extérieur. Pas même le pasteur. Mais les gens eux-mêmes – tous participant systématiquement à la tâche de gagner la ville pour Christ. Et il fallait que ce soit fait par étapes.
Du point de vue administratif, la ville de Bangui est divisée en sections nettement délimitées, appelées quartiers. Pourquoi ne pas utiliser ces limites pré-établies, a-t-il pensé, et organiser notre objectif dévangéisation autour des quartiers de la ville déjà existants ?

  Troisièmement, le pasteur Gaiwaka s’est rendu compte qu’une évangélisation à longue portée suivant le modèle du Nouveau Testament doit avoir comme résultat à la fois de rattacher les convertis à des assemblées existantes et de donner naissance à de nouvelles assemblées. Sinon, la tâche d’évangélisation n’atteint pas son objectif. La stratégie des quartiers fournissait un cadre naturel pour réaliser ce double objectif. Il fallait qu’il édifie à partir du noyau de membres de chaque quartier. Il fallait qu’il en fasse des disciples de façon qu’ils fassent à leur tour des disciples dans leur voisinage immédiat. Et il devait aider à la fois les communiants et les convertis à comprendre les rapports et les responsabilités que Dieu leur assigne à l’égard de l’assemblée filiale novice dans leur propre quartier. L’implantation d’assemblées devait devenir un des objectifs du processus d’évangélisation.


A l’invitation du pasteur Gaiwaka, le missionnaire Don Hocking lui-même a participé à l’une des campagnes du quartier. Voici comment il décrit la stratégie en six points du pasteur Gaiwaka:

1. Elle a eu comme point de départ le pasteur.
En fait, en raison de l’importance numérique de l’Eglise des Castors, il y a 4 pasteurs. Deux d’entre eux sont chargés des réunions en Sango, la langue véhiculaire de l’Empire Centrafricain, et les deux autres des réunions en français, qui est la langue officielle du pays. Le pasteur Noël Gaiwaka étant le plus âgé, il est ce que l’on pourrait appeler le pasteur principal.
  Ensemble, ces 4 pasteurs ont mis au point la stratégie, coordonné les préparatifs, et préparé le terrain longtemps à l’avance par des messages sur l’évangélisation un enseignement sur la formation de disciples, la prière organisée et l’engagement de tous les membres. Lorsque la campagne dans le quartier suivant était annoncée, chaque membre de ce district prévoyait la responsabilité particulière qu’il y aurait. Et chacun des 4 pasteurs les aidait à s’y préparer.

2. Elle a été centrée dans un lieu de réunion spécifique.
Il y a dans chaque quartier une petite chapelle où les chrétiens se rassemblent chaque matin pour prier. Le dimanche, bien sûr, ils vont à l’église principale pour le culte. Ces chapelles sont petites et peuvent contenir au plus peut-être 100 personnes. L’Eglise des Castors peut contenir environ 1700 fidèles.
  D’une manière très naturelle, les chapelles de quartiers offrent un point d’identification et de continuité à long terme pour la congrégation naissante. Alors que dans le Nouveau Testament un bâtiment ou un lieu de réunion n’est jamais appelé l’ecclesia. (église), le corps local de Christ est cependant toujours identifié avec un lieu de réunion spécifique désigné par sa situation géographique, c’est-à-dire l’Eglise de Corinthe, l’Eglise dans la maison de Philémon, etc.
  Le pasteur Gaiwaka a trouvé que ces chapelles étaient extrêmement importantes comme centres de rassemblement, non seulement pour la prière, mais également pour l’enseignement, le culte, l’objectif d’évangélisation, ainsi que la naissance et le développement de l’assemblée embryonnaire.

3. Elle engageait systématiquement les membres dans une semaine intensive d’évangélisation.
Le lundi matin, ils se réunissaient dans la chapelle pour prier. L’après-midi, ils y retournaient pour y recevoir inspiration, et enseignement. Ceux qui n’avaient pas la possibilité de se réunir à ce moment-là, on prenait leur nom et on organisait pour eux une autre séance de formation. Mais tous étaient engagés.
  Après les chants et la prière, et une lecture édifiante de la Parole, chacun écrivait son nom en haut d’une feuille de papier en laissant la place pour les noms de ceux qui étaient susceptibles d’être amenés par lui à Christ. Chaque jour suivant de la semaine, le pasteur « fait l’appel ». On fait le point des progrès accomplis. On ajoute le nom de ceux qui sont venus à Christ le jour précédent, après s’être occupé de chacun individuellement.
Ensuite, les pasteurs font un cours sur la manière de gagner les âmes et sur l’utilisation des documents écrits préparés spécialement à cette intention. A la fin, les membres se divisent en groupes de trois pour la prière, après laquelle le pasteur et les fidèles sortent avec la ferme espéreance que, tandis que certains planteront et que d’autres arroseront; Dieu fera certainement croître. Tel est le processus qu’ils ont suivi tout au long de la semaine.
  Chaque après-midi, ils revenaient rendre compte de leurs activités. Il était stupéfiant de les voir amener avec eux de nouvelles personnes. Au lieu de 20, ce sont soudain 30, puis 50 personnes qui assistent à la réunion. A la fin de la semaine, la chapelle était comble, plus de 100 personnes étant présentes. La majorité d’entre elles avaient été amenées à Christ au cours de la semaine.
  Les gens partaient et revenaient avec de nouvelles personnes. On avait donné à chacun une carte de 7,5 x 12,5 cm sur laquelle il écrivait le nom de 6 amis non chrétiens. Deux jours plus tard, certains revenaient avec les 6 amis et réclamaient une autre carte « 6 amis ».

4. Elle a rendu les gens responsables vis-à-vis d’autres dans le Seigneur,
en quelque sorte des rapports de « grand frère » à « petit frère.. Lorsqu’une personne est gagnée à Christ et amenée dans la chapelle, son nom est inscrit sous celui de son « grand frère ». Celui qui a pris la responsabilité de l’amener là et de le conduire à Christ est à présent également responsable de la croissance et de l’éducation de son « frère cadet » en Christ. Cette délégation de responsabilité envers le chrétien « cadet » est l’un des traits les plus significatifs du concept d’évangélisation de quartier et, peut-être plus que toute autre chose, il est la raison du pourcentage élevé de « fruit qui demeure » (Je 15:16).

5. Le point culminant s’est situé le soir du dernier samedi, avec une grande fête.
Après la semaine intensive d’évangélisation, tous les chrétiens, y compris ceux qui avaient mis leur confiance en Christ durant la semaine, se sont rassemblés pour un moment de fête et de communion fraternelle. Ensemble, ils ont adoré Dieu en chantant, en priant et en tirant de la Parole un encouragement. Sans façon, ils ont pris une tasse de café ou une boisson fraîche, des makala (sorte de beignets) et des fruits, et ils ont rompu le pain ensemble ainsi que dans le Nouveau Testament. Ils ont vécu dans leur quartier un nouveau type d’appartenance mutuelle, et d’appartenance à Christ et à Son Eglise.

6. La stratégie comprenait un programme à long terme de suivi et de contiunité.
Tout nouveau converti a fait tout de suite partie d’une des classes organisées à l’avance pour la préparation au baptême. Tout nouveau converti a reconnu que « accepter Christ » signifiait faire partie de Son Corps visible – son association locale de croyants. En « recevant la Parole avec joie », ils ont été « baptisés » et « ajoutés » à la nouvelle assemblée. Et ils ont persévéré en « enseignement », « communion fraternelle » et « évangélisation »… « Et le Seigneur ajoutait chaque jour à lEglise ceux qui étaient sauvés » (Actes 2: 41-47).


CE PLAN AVAIT DE NOMBREUX AVANTAGES:   – L’organisation de la campagne était facilitée par les divisions pré-établies de la ville.
  – Il y avait des membres de son église qui vivaient dans pratiquement tous les quartiers, fournissant ainsi un noyau d’évangélisation dans chaque secteur de la ville. Il pouvait édifier sa stratégie autour de ces noyaux.
  – Les quartiers eux-mêmes étaient constitués de goupements homogènes à l’intérieur desquels les rapports naturels se prêtaient à une évangélisation d’individu à individu. Les membres des tribus qui migrent vers la ville tendent à s’installer parmi leurs propres congénères. Ils se sentent à l’aise parmi eux. Et ils sont acceptés naturellement, ce qui ouvre la porte au témoignage et à la formation de disciples. L’évangélisation « par quartiers », le pasteur Gaiwaka le savait, tiendrait compte des gens eux-mêmes qui vivent dans ces secteurs; des disciples faisant des disciples à l’intérieur du contexte de leur sphère d’influence et de leur style de vie individuel. Ceci constitue à son avis Le pilier de la moisson d’évangélisation.
  – La stratégie d’évangélisation quartier par quartier a fourni un moyen excellent de mesurer les réalisations. Elle a permis au pasteur et aux fidèles de savoir quand une phase de la poussée d’évangélisation était terminée et qu’une autre commençait. Dimanche après dimanche, l’assemblée des Castors pouvait suivre les progrès accomplis. Ils se sentaient participer à l’ensemble de la poussée d’évangélisation. Comme on avait prévu pour chaque quartier une semaine d’efforts d’évangélisation, on recrutait les membres habitant dans ce district. Ainsi, chaque membre avait un rôle à jouer dans la stratégie couvrant toute la ville.


LES RESULTATS
de cette nouvelle stratégie d’évangélisation ont été très encourageants.

  Premièrement, elle a eu pour résultat de faire s’engager un grand nombre de personnes dans l’évangélisation. Pas tous, mais certainement la majorité (plus de 50 % des membres de l’Eglise des Castors) ont participé à la série de campagnes, qui a duré un an.

  Deuxièmement, elle a eu pour résultat une tentative systématique pour atteindre la ville entière pour Christ. Il y a eu à présent une campagne dans chaque quartier. Et les habitants de chaque partie de la ville ont été confrontés aux exigences de Christ.

  Troisièmement, elle a eu pour résultat une croissance certaine de l’église. Le nombre de fidèles assistant au culte du dimanche dans toute la ville a passé de 5000 à 8000, soit un taux de croissance de 60% De plus, depuis le début du programme, 4 nouvelles églises des Frères ont été créées par l’assemblée des Castors: Garamba, Yembe Trois, Bimbo et Bangui Mporo.

  Quatrièmement, elle a eu pour résultat l’initiation à un programme de formation de disciples dans lequel la majorité des membres ont été, ou sont actuellement, formés à faire des disciples. Ils viennent à présent au culte du dimanche non en tant qu’observateurs, mais en tant que participants à la véritable « raison d’être » de l’église, à savoir faire des disciples.

  Cinquièmement, elle a eu pour résultat de pousser toute la dénomination à entreprendre un programme d’évangélisation passionnant et productif qui a vu 22 000 personnes venir à Christ en 7 mois, de juillet 1975 à février 1976. Environ 40 % de celles-ci sont devenus des disciples, ont été baptisés et intégrés aux églises locales. Les autres sont encore dans des classes où on leur enseigne la Parole pour les préparer au baptême.

  Sixièmement, elle a eu pour résultat la réunion de la séance de travail sur Evangélisation / Croissance de l’Eglise en mars 1976, dont le point culminant a été des projections par la foi pour les 17 églises des Frères y participant, et totalisant 13 275 nouveaux membres et 26 nouvelles églises pour les 5 années à venir. Les pasteurs de ces églises sont retournés dans leurs assemblées locales pour y organiser à leur tour des séances de travail semblables et encourager leurs églises à fixer des objectifs de foi.

  Juste avant la séance de travail du mois de mars, le dimanche 29 février 1976 au matin, plus de 800 fidèles avaient assisté au premier culte en français. Au second culte en Sango, il y en avait environ 1700, ce qui fait au total plus de 2500 fidèles assistant au culte du dimanche matin pour l’Eglise des Castors. Si l’on tient compte des cultes des 12 églises, on estime les fidèles à environ 8000 ce matin-là.

  Un peu plus d’un mois plus tard, à la suite de la séance de travail, l’Eglise des Castors a mené sa propre séance de travail sur la croissance de l’église dont le point culminant a été la fixation d’un objectif de foi de 6000 nouveaux membres et la création d’une nouvelle église « filiale » au cours des cinq années venir !

(Autorisé par A. E. A. M.)

Écrit par


J’ai tant de paix,
J’ai tant de joie,
J’ai tant de bonheur,
Dans mon coeur,

J’ai tant de paix,
J’ai tant de joie,
J’ai tant de bonheur,
Dans mon coeur,

Que je ne peux pas rester muet
Devant ceux qui me disent:
– J’ai faim, j’ai froid,
– J’ai peur, j’ai besoin de toi !

Un homme est mort pour moi,
Un jour sur une croix.
Je ne peux pas oublier cela.
Il m’a dit: Je reviendrai.
J’espère que vous serez prêts !


Une soeur parle à ses soeurs en Christ (14)

ou le témoignage d’Elisabeth (Luc 1: 5-25, 39-45, 56-66)

La venue du Messie est toute proche; bien des prophètes l’ont annoncée des siècles à l’avance. Mais maintenant l’événement qui va bouleverser le monde est à la porte. L’heure de Dieu a sonné. Dans une ville de Juda située dans les plateaux montagneux à l’ouest de la Mer Morte vit un couple âgé, sans enfant, Zacharie et Elisabeth. Ce sont des gens pieux et droits devant Dieu, respectant d’une manière irréprochable toutes les ordonnances du Seigneur (v. 6-7). Zacharie est sacrificateur au temple de Jérusalem. Sa tâche consiste à servir le Seigneur, à accomplir les sacrifices, à enseigner la loi et à consulter l’Eternel pour le peuple. Il est donc un intermédiaire entre Dieu et Israël. Elisabeth, sa femme, est dans l’affliction à cause de sa stérilité. Pour les Juifs, avoir un enfant était une grâce qui les mettait au bénéfice de l’accomplissement de la promesse faite à Abraham et leur permettait d’être un maillon dans la généalogie du Messie. Elisabeth ne connaît pas ce privilège; au contraire, elle est en butte à la médisance de ses contemporains. La stérilité dans la loi Juive était parfois liée au châti­ment, à la punition d’une faute. On peut donc facilement imaginer les raille­ries adressées à Elisabeth. Au sein de cette épreuve, Dieu décide de faire éclater sa gloire. Il révèle à Zacharie la naissance d’un fils (v. 8-23). Peu de temps après, celle qui était dans l’opprobre portera dans son sein celui dont Esaïe annonça la venue en disant: « C’est ici le voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers » (Mt. 3: 3).

Relevons ensemble quelques traits caractéristiques de l’attitude d’Ellsabeth qui a su se laisser remplir et conduire par l’Esprit de Dieu.

1) Humilité.

Elisabeth est enceinte. Pendant cinq mois elle ne sort plus de chez elle (v. 24) – Etrange attitude ! Cette bonne nouvelle aurait dû la pousser à partager avec ses voisins, ses amis. Elle aurait dû s’empresser de raconter aux moqueurs la bonté de Dieu à son égard. Au contraire, elle se cache. Par sa réaction inhabituelle en pareilles circonstances, Elisabeth fait preuve de sagesse et d’humilité. Parler à ceux qui la raillaient ne servirait à rien; ils ne l’auraient certainement pas crue, car ils n’avaient aucune preuve tangi­ble confirmant ses dires. Elle se serait donc exposée à de nouvelles mo­queries. Alors à quoi bon Jeter de l’huile sur le feu ! Elle attend simplement le moment où sa grossesse sera visible. Pendant cette période de retraite, elle se rappelle sans cesse qu’elle est au bénéfice de la grâce de Dieu qui a ôté son opprobe (v. 25). Le moment venu, l’évidence de l’événement sau­tera aux yeux des moqueurs et fermera la bouche des médisants d’une manière plus percutante que tout ce qu’Elisabeth pourrait dire.

Quelle leçon pour nous ! Bien souvent nous sommes pressées de partager des expériences profondes vécues avec le Seigneur (guérison, délivrance, etc.). Et la réaction de nos auditeurs nous déçoit: indifférence, incompré­hension, moquerie… A l’exemple d’Elisabeth, nous aurions avantage à lais­ser parler l’évidence du Seigneur en nous, à permettre à cette expérience de transformer notre être, de devenir visible aux yeux des hommes. Notre témoignage serait ainsi positif, car il aurait la marque indélébile de l’inter­vention toute-puissante de Dieu.

2) Discernement.

Au sixième mois de sa grossesse (v. 36), Elisabeth reçoit la visite de Marie, sa parente. Au moment même où Marie la salue, Elisabeth reconnaît en elle la mère du Seigneur. Elles n’ont rien pu échanger à ce sujet. Marie vient de faire un voyage de trois ou quatre Jours pour rejoindre Elisabeth. Il est donc humainement impossible qu’Elisabeth soit au courant de l’évé­nement. Dieu lui donne une révélation. Par la puissance du Saint-Esprit, elle discerne en Marie, la mère du Sauveur. C’est précisément après avoir été remplie de l’Esprit qu’Elisabeth fait cette étonnante constatation (v. 43). Le Saint-Esprit nous révèle des choses profondes, cachées aux yeux des hommes et inaccessibles à la raison humaine.

Pour sonder la pensée de Dieu en toutes circonstances, nous avons besoin de l’Esprit de Dieu. Par Lui seul, nous pouvons connaître Jésus et demeurer en communion avec Lui. Dieu ne nous appelle pas à croire d’une manière intellectuelle, théorique. Au contraire, il nous exhorte à vivre avec Lui dans une relation d’intimité et désire nous donner des révélations pour nos vies, pour l’Eglise et pour le monde. Pour cela, il veut nous remplir de son Esprit comme Il l’a fait pour Elisabeth

.

3) Obéissance.

Elisabeth met au monde un fils. Le huitième jour selon la coutume juive, l’enfant est circoncis. A cette occasion on lui donne un nom. Le fils ainé portait généralement le nom de son père ou de son grand-père. C’est la raison pour laquelle les voisins et parents veulent nommer l’enfant Zacha­rie comme son père. Mais Elisabeth s’y oppose. L’enfant s’appellera Jean, dit-elle. Eilsabeth a eu le courage de ramer à contre-courant, d’aller à l’en­contre des traditions. Zacharie l’a-t-il mise au courant du nom à donner à l’enfant ? A-t-elle reçu une révélation par l’Esprit ? Le texte ne le précise pas et ce n’est pas l’essentiel. Sans s’inquiéter du qu’en dira-t-on, Elisa­beth obéît à l’ordre du Seigneur.

Il est intéressant de noter l’importance de la signification des noms dans la Parole de Dieu. La famille voulait appeler l’enfant Zacharie, ce qui signi­fie « l’Eternel s’est souvenu ». Mais Dieu avait quelque chose de plus à apporter au travers de cet enfant, d’où l’insistance sur le nom de Jean, « le Seigneur fait grâces ». Le sens du nom Jean est déjà le premier signe de l’avènement du Messie, du Sauveur du monde. En obéissant aux injonc­tions de l’Esprit, Elisabeth, comme Zacharie, entre dans le plan du salut de Dieu. Cette obéissance d’Elisabeth concernant le choix du nom de son fils peut paraître un détail aux yeux de certains. Mais pour Dieu tout est im­portant. Sachons nous aussi obéir dans ce que nous considérons être des détails.

L’exemple d’Elisabeth nous montre combien la marche selon l’Esprit con­siste à accepter d’être conduites sur des chemins non-battus, de sortir des ornières de la routine, de la tradition. Il est donc important d’être perméa­bles à la voix de l’Esprit et surtout d’être prêtes à Lui obéir en dépit des conséquences que cela peut impliquer. Dans la mesure de notre disponi­bilité, le Seigneur nous parle par son Esprit et nous appelle à Lui obéir. L’obéissance dans les moindres détails de nos vies est une exigence de la marche selon l’Esprit.

Si nous sommes prêtes à vivre selon les indications du Saint-Esprit, cette promesse qu’Elisabeth adresse à Marie se réalisera pour nous. Heureuse celle qui a cru, car Dieu ne ment jamais il est fidèle et il accomplit tou­jours ce qu’il a promis (v. 45).


Si tu veux vivre, vivre ta vie,
La vivre avec Dieu, c’est encore mieux;
Si tu veux vivre, vivre ta vie,
Vis-la avec Dieu, tu seras heureux.

Si tu veux vivre, vivre ta vie,
Une vie nouvelle avec un but,
Il te faut vivre, vivre ta vie
Fondée toute entière sur Jésus.


II Co. 10: 3-6

Au jour où Noé sortit de l’arche, après le déluge, il bâtit un autel à l’Eternel… il offrit des holocaustes sur l’autel. L’Eternel sentit une odeur agréable et dit en son coeur: « Je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait ». Mais il ajouta: « Les pensées du coeur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse ».

Le Nouveau Testament le confirme : « Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c’est ce qui souille l’homme » (Mt. 15 : 18). « Mais c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées » (Mt. 15 : 19). Dieu a pensé dans son coeur. Christ a fait de même (voir Jn 1 :17, 18). Ces enseignements nous amènent à prendre soin de nos pensées, de nos réflexions, de nos jugements. Les versets cités en tête de cet article nous conduisent très loin sur ce chemin.

« Si nous marchons dans la chair (dans notre corps), nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance du Christ » (II Co. 10: 3.5).

« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais un roseau pensant », écrivait Pascal. C’est une description fort valable, bien que non tirée de la Bible. L’homme pense et pense beaucoup. Créé à l’image de Dieu, l’homme est responsable de sa pensée.

Nous citons à nouveau le texte de Gn. 8: 21 : « Les pensées de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse » ou comme d’autres l’ont traduit: « l’imagination du coeur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse ». L’imagination, ce sont des pensées sur la base desquelles l’homme peut édifier, construire, échafauder, mais quand… n’ayant que quelques pierres, l’on aperçoit devant ses yeux l’image d’une grande maison en dur, c’est de l’imagination. Un verset de Proverbes 18: 11 nous en fournit un tableau: « Les biens du riche sont sa ville forte; ils sont une haute muraille dans son imagination ». Les possessions du riche, tous ses biens matériels sont devenus dans son imagination sa ville forte, sa forteresse. Il peut s’appuyer dessus, il compte dessus. Il se base donc sur ses pensées, ses déductions, alors que, comme le dit la Parole, il n’est que poussière ! En fait, il s’appuie sur le vent. Il oublie qu’il a un Créateur: c’est là notre leçon.

Si les biens du riche sont devenus « sa ville forte », c’est que, bien souvent, sa pensée s’est portée sur ce point: il en a rempli son coeur. Or, « tout homme devient stupide par sa science, tout orfèvre est honteux de son image taillée, car ses idoles ne sont que mensonge… » (Jé. 10: 14). L’étendue ou la masse des projets que peut concevoir le cerveau de l’homme est sans limite. Que de possibilités pour le bien ou pour le mal !

C’est ainsi que nous sommes invités à prendre garde à nos pensées. Plus que cela, à dominer nos pensées.

L’apôtre démontre ensuite que toute pensée doit être amenée à l’obéissance à Christ et à reconnaître son autorité. Une condition qui ne doit pas échapper à notre attention, c’est que nous devons être décidés à écouter et à obéir en toutes choses (sous-entendu obéir à Dieu et à Christ, voir le v. 5).

L’apôtre reprend la même pensée au v. 3 du ch. 11 : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa subtilité, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ ». Par cet avertissement, nous saisissons que notre faculté de penser, de raisonner est précieuse. Le serpent « séduisit », trompa Eve. Aujourd’hui, il continue de même façon. Il cherche à dominer le coeur et le cerveau de l’homme, ne serait-ce que partiellement et momentanément. Il surveille de préférence le chrétien. Avec tous ses anges déchus, il est capable de suggérer ses pensées et il le fait. Comment cela ? Effectivement, c’est son moyen le plus facile, le plus courant pour intervenir dans la vie du croyant, comme de l’incroyant. Il faut que le chrétien en soit bien conscient: l’ennemi nous attaque de même manière et nous ne sommes souvent pas sur nos gardes. Il cherche à corrompre notre foi, nos décisions, nos conclusions, etc.

Dans II Co. 11: 4, l’apôtre rend attentif tout enfant de Dieu que l’ennemi peut nous présenter

« un autre Jésus », « un autre esprit », « un autre évangile »,
et cela par le moyen de faux apôtres, d’ouvriers trompeurs, qui prétendent être des apôtres de Christ. Ainsi, constamment, nous devons être sur nos gardes, non seulement quant à la personne de Christ, comme le recommande l’apôtre, mais pour toute décision à prendre dans la vie courante.

A ce stade, presque tout commence par une réflexion. Comment faire ? Soumettre toute pensée à l’approbation de la Parole écrite, et à Dieu dans la prière. Ne jamais se précipiter. Ne jamais obéir à une pensée qui frappe brusquement notre attention (pensez à Eve). L’ennemi connaît nos points faibles, les failles de notre position de défense. Il connaît la Bible, mieux que nous ! Facilement, il peut suggérer une phrase, un commandement de l’Ecriture, aussi une bonne action, une parole d’encouragement (et pourtant cela n’en est pas une si c’est l’ennemi qui la suggère).

Dieu nous parle par sa Parole. Il nous laisse le temps pour prier et connaître si c’est Lui qui parle. La Parole écrite nous a été donnée par le Saint-Esprit. De plus et de temps à autre, il parle directement aux croyants, mais c’est rare. D’ailleurs, il ne se contredit jamais. La Parole est pour nous la règle divine; nous devons nous y référer.

Autre problème:
celui de nos mauvaises pensées personnelles.

Prenons par exemple la convoitise, faute grave, essentiellement intellectuelle; nous citons le verset 4 de II Pi. ch. 1 :

« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par se propre goire et par sa vertu; celles-ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ».

La pensée exprimée par ce dernier mot représente une puissance parmi les plus opposées à l’esprit de justice et d’amour que dévoile la Bible. Eve convoita plus et mieux qu’un fruit: elle crut que, effectivement, ce fruit était précieux pour « ouvrir l’intelligence ! » L’Ennemi avait fait miroiter cette perspective devant ses yeux: « Vous serez comme Dieu ». Elle tomba dans le piège.

Certainement à la création, Dieu avait-il donné à la femme de l’intelligence, en vue de tout son travail et de sa marche en communion avec l’homme. Mais Dieu n’avait pas trouvé bon de lui révéler certaines conditions dans lesquelles elle allait avoir à vivre. C’était pour son bien et celui de son époux. Il semble bien qu’Eve ait été trompée par surprise – c’est là une leçon que nous avons à apprendre. Le péché avait franchi la porte, celle de son coeur.

On peut convoiter beaucoup de choses: intellectuelles, sentimentales, corporelles, charnelles, matérielles. On peut désirer ardemment ce qu’on n’a pas. Et ne pas se contenter de ce que l’on a ! De ce que le Créateur nous a imparti, donné. Vous avez lu plus haut qu’il faut « fuir la corruption qui est dans le monde par la convoitise ». FUIR, fuir.

Par contre, nous sommes invités à « devenir participants de la nature divine ». Si Dieu nous assure « les plus grandes et les plus précieuses promesses », alors pourquoi vouloir davantage ? L’Ennemi sait vous promettre davantage. Il offre un chemin pour aller plus facilement jusqu’à Dieu, des capacités intellectuelles améliorées, une jouissance immédiate, une paix nouvelle au cours de la prière ! Mais la Parole de Dieu nous avertit. Nous avons un devoir: amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ.

Comment alors?

« Nous ne combattons pas selon la chair » (II Co. 11: 3). Le chrétien ne combat plus selon les méthodes héritées de sa vie passée, selon les usages du monde et de la politique des hommes. Ses armes sont spirituelles, puisées à la lecture de la Parole, par l’étude, la méditation. La pensée et le jugement, nourris de cette Parole, sont en communication, non avec « l’esprit du monde, mais avec l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce » (I Co. 2:12). Le chrétien fidèle sera alors capable de « renverser les raisonnements » (les imaginations), capable de dominer et, par conséquent, d’éliminer ce qui est pure imagination, création de la pensée humaine, charnelle et non spirituelle.

Remplacer la pensée née de la chair par une telle basée sur la Parole, c’est donc au départ un acte de volonté. Il est fait appel à notre décision, éliminant « toute hauteur », tout orgueil, toute prétention humaine, qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons, avec l’aide de Dieu, toute pensée « captive » à l’obéissance due à Christ, notre Sauveur.


d’après Luc 1 et 2
Il est désigné comme :
1. SEIGNEUR: Luc 1 : 17. La mission de Jean le Baptiste était de préparer un peuple pour le Seigneur, plus exactement: « préparer pour le Seigneur un peuple choisi ». Un Seigneur pour le peuple qui pourvoit à ses besoins; un peuple pour le Seigneur qui sera sa joie et son réconfort. 2. JESUS: Luc l : 31 et 2 : 21. Un nom commun parmi les Juifs; pourtant, dans le cas présent, combien rare à cause précisément de Celui qui le porte. 3. FILS DU TRES-HAUT: Luc 1 : 32. La première fois que Dieu est appelé le « Très-Haut » se trouve dans Genèse 14 : 18-19-20. Comme tel, Il est possesseur du ciel et de la terre. Mis en parallèle avec l’expression de Luc, Christ comme Fils du Très-Haut possède le Trône de David – règne sur la maison de Jacob dispose en sa faveur du royaume qui n’aura pas de fin. 4. FILS DE DIEU: Luc 1 : 35. Jésus-Christ a été « Dieu le Fils » bien avant de devenir le « Fils de Dieu ». Deux caractéristiques de sa personnalité. Il était de toute éternité Dieu le Fils, mais lorsqu’il plut au Père de s’exprimer d’une façon humaine Christ devint le Fils de Dieu. 5. CONSOLATION D’ISRAEL: Luc 2 : 25. «Consolation», quelque chose, ou plus précisément quelqu’un qui se trouve là, présent, pour encourager – rendre capable – aider – pour réconforter, soulager, consoler. Le mot apparaît dix fois dans les versets 3 à 7 de I Co. chapitre premier. 6. CHRIST DU SEIGNEUR: Luc 2: 26. Lorsque le juste et pieux Siméon prit l’enfant Jésus dans ses bras, cet enfant était aussi le Saint préparé devant tous les peuples – la lumière pour éclairer toutes les nations – la gloire d’Israël son peuple. 7. DELIVRANCE: Luc 2: 38. Le sang de la Croix est le prix payé pour notre libération. Il nous délivre de la condamnation et de la puissance du péché, et, ultérieurement, il nous délivrera de la présence du péché.