PROMESSES
Culpabilité, honte et dignité humaine dans le monde moderne
La lecture de cet article sera difficile pour beaucoup. Il est destiné aux pasteurs, élèves en théologie, étudiants, GBU, etc. Il permettra de saisir les grandes lignes de la pensée actuelle dans le monde « dit » chrétien. L’auteur nous met en garde et recommande de garder la foi en toute la Parole de Dieu.
Ce qu’enseigne M. Houston est imprimé en grands caractères.
Ce qui se, fait et est propagé par de faux docteurs se trouve dans les textes en petits caractères. Ceci pour faciliter votre lecture.
En établissant une comparaison avec le siècle écoulé, nous constatons dans notre société un sens de culpabilité affaibli ou même une absence de tout sentiment de honte.
Y a-t-il évidence de ce fait ? Si oui, quelle en est là (ou les) raison(s) ? L’attitude morale de ceux qui sont des chefs de ligne, des conducteurs parmi les hommes a-t-elle, d’une manière générale, une influence marquée sur les individus ? A vrai dire, il est difficile, sinon impossible de distinguer entre l’influence créatrice et la popularité acquise en décrivant des sentiments qui sont ceux de la masse et de l’heure.Pourquoi nous occuper de cette question ? Parce que le chrétien ne peut vivre dans un ghetto spirituel, sans relations avec le monde dans lequel il vit. Pour le pasteur (et pour ceux qui oeuvrent dans l’église), il s’agit d’un ministère prophétique (I Co. 14: 3) face aux problèmes de la morale contemporaine, face aux effets et aux conséquences d’une éthique toujours plus complexe.
Moralité bouleversée dans la société
Parmi les changements les plus dramatiques, nous trouvons celui de la moralité sexuelle. Au commencement de ce siècle, il était convenable de ne pas mentionner le sexe. Le divorce était un scandale; la littérature avait une attitude très réservée dans ses descriptions. Aujourd’hui, notre société est parfois décrite comme une serre chaude sexuelle, tant elle est obsédée par ce problème. Les perversions de cette catégorie sont discutées et exhibées au grand Jour. Ni le divorce, ni l’absence de chasteté ne sont plus une source de flétrissure morale.
Un deuxième changement concerne les relations entre parents et enfants il y a cinquante ans, l’enfant était un subordonné dans la famille. Aujourd’hui il est un membre influent. il fait entendre sa voix, exprime son choix et sa manière de vivre. S’il est discipliné sur le terrain de jeu, il l’est moins dans la famille. En groupe, il exige et veut avoir une grosse part tout suite… il craint de ne pas « être à la page ». C’est le résultat du « culte la jeunesse ».
En général, l’attitude du public a changé face au crime et face au malfaiteur. Selon le point de vue traditionnel, le crime était le MAL; le bandit devait être puni. Pour se sortir de ce mauvais chemin, il devait amender conduite. La nouvelle façon de voir est que le criminel n’est pas un pécheur mais un psychopathe, un produit de ses ascendants et de l’environnemt Le remède serait l’affaire des psychologues, des analystes, mais non une punition. Cependant, il n’a pas été prouvé que cette manière de faire ait été bénéfique tant pour le malfaiteur que pour la société.
Ces trois changements ne se sont pas présentés par hasard. Ils sont l’expression d’une société amollie dont le standard moral est relâché.
L’attitude traditionnelle avait ses règles. Elle était ancrée dans la vie humaine, ordonnée par Dieu et assumait une claire distinction entre le bien et le mal.
Aujourd’hui, il est courant de trouver un point de vue opposé. La vie est conçue en vue de la poursuite du bonheur. Rien n’est plus mauvais, dit-on, pour la « santé mentale » que la répression du désir, celui concernant le sexe en particulier. Le manque de discipline personnelle, les mariages hâtifs (ou pas de mariage), l’influence de l’achat de marchandises à tempérament, sont symptomatiques de la recherche du plaisir. Il n’y a plus de standard moral ; tout est relatif, dépendant uniquement du caractère, des capacités, de l’environnement et de la société.
Il s’ensuit qu’il n’y a pas de règle générale, universelle, absolue, mais relative seulement. La moralité n’est plus une valeur centrale et justifiante dans une telle civilisation, mais une règle très lâche, à utiliser occasionnellement.
L’influence de Freud
Freud (neurologiste tchèque, 1856-1939) a eu une influence énorme sur la formation de la pensée occidentale au commencement du siècle. Ses recherches, concernant les origines et les profondeurs de la conscience humaine, ont secoué les fondements de la moralité et les sentiments découlant du christianisme. Notre société en est devenue plus instruite à ce sujet, plus ouverte et sans pudeur.
Selon sa propre estimation, Freud se voyait lui-même comme étant le troisième iconoclaste, le troisième en ligne qui détruisit l’image de la dignité de l’homme, le premier étant Copernic (découverte que a terre n’est pas le centre du monde) et le deuxième Darwin (l’homme descend de l’animal). Freud introduisit la possibilité de concevoir une attitude scientifique concernant la morale. Dès lors, certaines découvertes de la psychologie ont pris la place des certitudes de la religion chrétienne. Il en est résulté un changement d’attitude mentale, le remplacement de la pensée religieuse par une autre, intellectuelle. L’homme, vu sous cet angle, a été disséqué en de multiples parties et réduit, d’homme complet qu’il était auparavant, en petits morceaux !
Ainsi, la technique des psychologues analystes n’était plus de dire: « Arrière de moi, Satan », plaçant en première ligne l’importance suprême du contrôle moral (et chrétien), mais plutôt de dire « Laisse-moi apprendre à connaître le plus possible du mal qui règne dans mon être inconscient, en vue de le contrôler ! ».
Freud a fait grand cas du mécanisme de la répression (refoulement). Un mécanisme inconscient par lequel des expériences pénibles, des conflits qui ne trouvent pas de solution, sont expulsés du domaine de la pensée, -à ne pas confondre avec la volonté d’en supprimer le souvenir, ce qui est fait délibérément et consciemment.
L’apôtre Jacques en parle, avec ses conséquences: celui qui se présente devant le miroir de la Parole de Dieu « est semblable à un homme qui regarde son visage naturel, et après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il était » (1 : 24). C’est le refoulement. L’homme balaie ce qui ne lui fait pas plaisir et, de ce fait, ne bénéficie pas de l’instruction qui lui est offerte. Vivant à la façon de Robinson Crusoé, Freud n’a pas pu se rendre compte de la réalité d’une religion, il ne put distinguer entre le caractère névrotique de la religiosité (= religion de façade) et la comparer à la vérité authentique d’une foi réelle révélée en Dieu et de la réponse de l’homme Dieu.
Une des fraudes de notre siècle consiste à mettre de côté la notion de la conscience, comme étant trop vague, mais par contre angoissante.Cependant, la conscience est le bon sens que possède un homme, le mettant au courant de son statut moral. La voix de la conscience lui révèle le dialogue qui a cours en lui, lui certifiant ce qui est et ce qui devrait être. La conscience est le témoin de la nature bipartite, donc divisée de l’homme, – un manque d’harmonie et d’unité auquel il faut prendre garde, mais
Rectitude de conduite et santé morale
L’absence de tout sentiment de honte parmi notre société est associée avec l’emploi indulgent du terme « maladie mentale ». Grâce à la psychiatrie, les malades mentaux ne sont plus, comme autrefois, enchaînés comme criminels. Certainement, des problèmes psychologiques sont le résultat de désordres du système nerveux. Des maladies psycho-somatiques (âme et corps) révèlent un contrôle de l’intelligence sur la matière, rendant parfois difficile, sinon impossible, de distinguer entre le domaine de l’esprit et celui du corps. Il y a des maladies mentales qui peuvent être fraudes morales, cela dans le but d’éviter des responsabilités personnelles, des obligations morales, le poids de vraies fautes, etc. La thérapie actuelle ne s’occupe ni de péché, ni du sentiment d’avoir fauté. Mettre ainsi l’accent sur l’état mental de l’homme conduit à une neutralité morale, à rejeter les règles de la moralité, et peut aboutir à l’anarchie, morale aussi.
Or, l’intégrité et la paix, la tranquillité d’esprit et la paix avec Dieu ont plus de valeur que la santé et la Joie recherchées dans le monde actuel. La droiture, c’est-à-dire « vivre avec droiture » est une manière de vivre plus claire que celle d’« avoir le sentiment d’être bien ajusté », ce que vous souhaite le psychanalyste !
Car, quelle est la valeur d’un bon « ajustement » à la société qui nous entoure, si nous savons que cette société est pourrie ? La notion de « normalité » (proposée par la psycho-analyse) est la moralité de l’hygiéniste de ce monde. Mais nous avons de multiples raisons de croire que notre société entière est anormale et impotente à cause du péché… Un chrétien n’a pas à être honteux si l’évangile ouvre à ses yeux la réalité de la culpabilité profonde du PÉCHÉ, si par cet évangile Il est capable d’offrir le remède qu’est l’amour rédempteur de Dieu.
Honte et dignité humaine
Face à ce monde en folie dans lequel nous vivons, retrouver le sens réel du péché est essentiel. Nous sommes induis en erreur lorsque nous glosons sur ce monde avec un langage pseudo-scientifique. C’est aussi une duperie d’estimer que le temps ou l’oubli efface la faute. Encore, nous sommes bernés si nous estimons que le salut est dans le grand nombre, dans la foule, ou parce que chacun agissant de même, nous serions sur la bonne voie.
L’emphase chrétienne placée sur le sérieux du mal, du péché et la réalité de la culpabilité ne sont pas une affaire de névrotisme. C’est une réalité dans le cadre de la personnalité entière, de l’homme total, là où la valeur et la dignité de l’être humain sont précisément reconnues par le fait de droits sur des personnes – Dieu a des droits sur l’homme, comme l’homme peut en avoir sur son compagnon.
Les droits sont le propre de la nature de l’homme; ils sont attachés à sa nature. Ainsi le péché est inhérent à la nature humaine. Le péché consiste dans le fait que l’homme est incapable de répondre aux droits du Créateur sur lui ; peut-être encore l’homme se rebelle-t-il contre ces droits ! Le symbolisme et la réalité à la base des doctrines de la rédemption, de la réconciliation, du pardon, de la justification mettent en évidence les valeurs précieuses inhérentes à l’homme, valeurs que l’homme peut accepter ou refuser, étant un être libre et responsable. Même en société païenne, l’absence de tout sentiment de honte est considéré comme le point le plus bas de la dégradation. Il suggère la perte totale de la dignité humaine.
L’expérience de la honte est soudaine et souvent pénible; elle démontre un manque d’harmonie entre la personne et la situation sociale du moment. Si l’expérience est acceptée honnêtement, si l’on y prend garde avec soin, elle peut rendre attentif et conduire vers un sens plus élevé du respect de soi-même. La honte peut révéler des intentions cachées du coeur et ainsi amener à la découverte intime de sa propre personnalité. Il n’est pas sans signification que notre époque marquée par le rejet de la honte, soit signalée par un manque de dignité propre. La recherche de cette dignité, c’est-à-dire ce que l’homme est, à quoi il devrait tendre, est le problème urgent de notre temps. Le monde occidental, en particulier, a été décrit comme étant dépersonnalisé, dérouté, perdu, dans la solitude ou dans un désert !
Lorsque nous sommes honteux de nos péchés, nous rendant compte de nos flétrissures, nous sommes en place pour reconnaître un sens de valeur personnelle et accueillir la pensée que nous ne sommes pas orphelins. Car la valeur de la personne de Jésus-Christ, qui nous enseigne à appeler Dieu « notre Père », a fait entrer dans l’histoire une relation nouvelle et unique – ce qui devient pour nous le fondement de notre morale.
Ayant appris à connaître Dieu, nous nous reconnaissons comme étant pécheurs. Avertis de l’oeuvre de rédemption, de pardon par Christ, nous pouvons aussi apprendre que nous sommes pardonnés, « acceptés dans le Bien-Aimé ».
Cela fait de nous des hommes nouveaux, littéralement une nouvelle création, une nouvelle valeur, un nouveau statut que l’homme ne pouvait de lui-même concevoir.
Le choix, c’est nous qui le faisons: être des « gens bien » qui demeurent aimables, complaisants face au péché (qui ne le jugent pas), que les psychologues désignent comme « bien ajustés »
Le pharisien était un de ces hommes de « bien », qui (pour parler en langage de notre temps), remerciait son conseiller « Freudien » d’être différent des autres hommes, différent de ces chrétiens embêtants et désagréables, qui voient tout en noir, soucieux du poids de leurs péchés. Ce pharisien, actif dans la « Société scientifique pour l’abolition des superstitions religieuses », était qualifié pour être considéré et bien vu dans sa ville !
Cependant, l’absence de sentiments de honte ne révélait pas seulement son illusion personnelle, mais un homme qui cache ses sentiments, un homme qui cherche à faire illusion, ce que l’on nomme un hypocrite (Luc 18 : 9-14).
Concernant l’exemple du publicain, notre Seigneur fait sentir avec réalisme ce qui caractérise cette personne dite « désagréable », qui n’a aucune illusion concernant la nature humaine et qui crie à Dieu « ô Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur ». C’est dans un tel homme que Dieu trouve son plaisir et dont la prière est entendue. En celui-là se montre la vraie valeur de l’être humain, car il n’y a pas de masque, pas de Jeu-fiction.
Aujourd’hui, nous avons besoin de réaliser cette valeur pour le maintien de la moralité chrétienne.
- Edité par Houston J.M.
Il me semble qu’il y a bien peu de prédication vive au royaume, mais que la plupart se récite comme une lecture. Je vois bien les nécessités qui contraignent à cela: car, en premier lieu, il n’y a pas, comme je crois, bons pasteurs et idoines, par quoi il est besoin de suppléer à ce défaut. Il pourrait y avoir beaucoup d’esprits volages qui sortiraient hors des gonds, semant folles fantaisies, comme souvent il se fait en nouveautés.
Mais toutes ces considérations n’empêchent point que l’ordonnance de Jésus-Christ ne doive avoir son cours, quant à prêcher l’évangile. Or, cette prédication ne doit point être morte, mais vive, pour enseigner, exhorter, reprendre, comme dit Paul à Timothée (II Ti. 3), voire tellement que si un fidèle entre, qu’il soit navré et convaincu pour donner gloire à Dieu, comme il dit en un autre passage (I Co. 14). Vous savez aussi comme Paul parle de la vivacité qui doit être en la bouche de ceux qui veulent être approuvés bons et fidèles ministres de Dieu, qui ne doit point avoir une parade réthorique pour se faire valoir, mais que l’Esprit de Dieu doit résonner en leur voix.
Tous les dangers qu’on peut craindre ne doivent empêcher que l’Esprit de Dieu n’ait sa liberté et son cours en ceux auxquels il a distribué ses grâces pour édifier l’église.
- Edité par Calvin Jean
Voici quelques-unes des grandes faveurs divines: UN GRAND AMOUR: Eph. 2 : 4. « Dieu est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous a aimés ».
C’est un amour semblable à un océan sans fond – une source intarissable -une mine de richesse inépuisable – un soleil de chaleur et de lumière – une incessante inspiration pour le coeur. UN GRAND SALUT: Hébreux 2: 3. « Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? ».
De ce salut Dieu en est l’auteur; l’homme l’heureux bénéficiaire. Christ en est la personnification ; la délivrance l’objet. L’Esprit en est la puissance; la sainteté le résultat, et la gloire en sera l’éternel couronnement. UNE GRANDE JOIE: Luc 2:10. « Une bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie ».
Le secret, la substance et la provision de cette joie se concentrent en la personne de Jésus-Christ. Lui-même se réjouit du travail de son âme réalisé en faveur du genre humain. Sa joie rend la nôtre complète et durable. UNE GRANDE GRACE: Actes 4: 33. « Une grande grâce repQsait sur eux tous ».
L’Esprit – L’onction du Saint-Esprit est la force qui nous maintient dans la droiture morale et oeuvre dans nos vies et au travers de celles-ci. Une grande efficacité pour un témoignage chrétien réel. UNE GRANDE SATISFACTION: Cantique des cantiques 2: 3. « Un pommier au milieu des arbres; J’ai désiré m’asseoir à son ombre ; et son fruit est doux à mon palais ».
A l’ombre de la Croix – écouter la voix de Sa Parole – nourri des promesses de Sa grâce – là est, en Sa présence, la plus grande satisfaction souhaitable. UNE GRANDE GLOIRE: Luc 21: 27. « Alors on verra le Fils de l’homme venant avec une grande gloire ».
Le Christ Jésus reviendra ici-bas sur la terre. Les saints rachetés seront avec Lui. Il partagera sa gloire avec eux… Gloire qui n’en sera pas une s’il ne pouvait la partager avec d’autres. Une manifestation grandiose de a victoire finale.
- Edité par Ferazzini Willy
Ses deux aspects
Dieu nous appelle à entrer dans sa présence « parce que Jésus est notre Sacrificateur et non pas notre ennemi ». Notre pardon est déjà acquis. Dieu ne reviendra pas sur sa Parole.
Il y a une condition qui s’attache à la libération de notre conscience. Le Nouveau Testament nous fait comprendre clairement que la seule base du pardon de Dieu est le sang de Jésus; mais il y a deux aspects de ce pardon.
LE PARDON JUDICIAIRE DE DIEUAvant le jour de ma nouvelle naissance, Dieu était mon juge et moi, j’étais l’assassin de son Fils, poursuivi par la Loi. Mais ce jour là, Dieu en tant que juge pardonna tout mon péché, passé, présent et futur. Depuis, il ne voit plus mon péché; à ses yeux, je suis Juste comme Jésus est juste. Il considère mon péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne. La justice de Jésus est devenue ma justice. Mon coeur est maintenant à Jésus et sa résurrection est devenue ma vie nouvelle. Par cet acte de Dieu, que Paul appelle, dans Romains 6: 3-4, le baptême spirituel (dont le baptême d’eau est le symbole), j’ai été identifié avec Jésus-Christ dans sa mort et dans sa résurrection. Puisqu’il me considère maintenant comme étant mort avec Christ, il peut enfin me pardonner, ce qu’il ne pouvait faire auparavant.
C’est grâce à son pardon que je peux dès lors recevoir sa vie de résurrection ; elle m’est donnée à l’instant même où son Esprit est entré en moi. La nouvelle naissance est donc le résultat direct du pardon judiciaire de Dieu et ce pardon est définitif. Heureusement que notre salut dépend d’un acte de Dieu et non pas de notre ténacité !
LE PARDON PATERNEL DE DIEUA partir de cet instant, Dieu n’est plus mon juge, il devient mon Père. Je ne suis plus à ses yeux un criminel, je deviens son enfant. Je l’appelle ABBA, papa. Quand je suis conscient d’avoir péché, je n’ai plus affaire avec lui sur le plan judiciaire, maie j’ai affaire avec lui comme l’enfant vis-à-vis de son père, Dieu en tant que Juge ne voit plus mon péché, mais ma conscience le voit bien et me tourmente. Un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de sa présence. Je suis toujours son enfant et il est toujours mon Père, mals je ne vois plus sa face. J’ai perdu, non pas mon salut, mais ma communion avec Lui.
Jésus raconte l’histoire du « fils prodigue » pour illustrer cette vérité. Le fils était toujours fils de son père, mals il était en révolte, loin de la maison, dans la misère parmi les pourceaux. Il avait peur de revenir vers son père ; il se faisait sans doute une fausse idée de lui, croyant qu’il le rencontrerait avec le fouet et les chiens. Bien au contraire, quand il est rentré en demandant pardon, son père l’attendait, l’a embrassé et l’a réinstallé dans la famille.
Ainsi, à chacune de mes faillites, je dois revenir à mon Père céleste et lui confesser ma faute. Satan essaie de m’en empêcher, en me faisant croire que le Père me chassera de sa présence. Il veut me voir rester au loin parmi les pourceaux. Tant que Je ne crois pas au pardon de Dieu, il me tient dans un état de dépression et d’impuissance spirituelle. Tant que ma conscience est souillée, le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir.
Pour avoir le pardon judiciaire de Dieu, il y a une seule condition, réputée plus de cent fois dans le Nouveau Testament: « Crois au Seigneur Jésus ».
Pour avoir le pardon paternel de Dieu, il y a également une seule condition : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité ». Ce passage, comme toute la première épître de Jean, est adressée aux croyants.
Comme nous avons obtenu le pardon judiciaire de Dieu par la seule foi en Christ, ainsi nous obtenons son pardon paternel par la foi sur la base du même sacrifice de Christ une fois pour toutes.
Ce que Dieu demande de nous,c’est la véracité, l’honnêteté absolue.
Dieu exige une confession. Nous devons reconnaître ce que nous avons fait. Ce qu’il ne tolère pas, c’est que nous essayions de nous justifier, de nous excuser ou de nous esquiver. Il faut appeler le péché par son nom. A l’instant même, nous recevons le pardon paternel de Dieu. Le pardon judiciaire, nous l’avions déjà; maintenant Dieu nous pardonne aussi en tant que Père toujours pour la même raison: « le sang de son Fils » fut versé pour notre péché. « Il est fidèle », car Il l’a promis « Il est juste », car Christ est mort et ressuscité; il nous pardonne et nous purifie aussi de tout péché – si nous le CONFESSONS.
La condition, la seule, pour obtenir le pardon de notre Père céleste, c’est la confession du péché. Nous ne pouvons rien faire pour l’expier. Nous n’avons même pas besoin de le faire, puisque Christ l’a déjà fait. Il nous faut simplement nous présenter devant Lui tels que nous sommes, comme le lépreux dans Mt. 8 : 2, que Jésus guérit instantanément. « Dieu est lumière ». A la lumière de sa face, toute imperfection est immédiatement mise à nu. « Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous purifie de tout péché ».
A ma confession, Dieu répond : « Mais, mon enfant, la question fut déjà réglée par mon Fils, il y a deux mille ans, sur la croix; nous n’avons plus besoin d’en parler ». Il tourne la page de mon dossier, il ne revient plus jamais sur cette question. Cependant, il me place à nouveau devant la croix. Elle est vide, mais j’entends la voix de mon Père me disant: « Mon enfant, souviens-toi du sang de mon Fils ! Voilà le prix de ton pardon, voilà pourquoi tu es de nouveau en communion avet moi ».
Par cette discipline, je me relève purifié après chacune de mes faillites, mais aussi avec une haine accrue pour le péché. Je comprends mieux l’amour de Dieu pour moi, son incalculable générosité, son étonnant pardon envers le misérable que je suis.
De Billy Graham :
Ce n’est que quand nous en arrivons à la vouloir (la repentance) que nous trouvons la vraie repentance. Il y faut cette détermination d’abandonner le péché, de changer d’attitude envers le moi, le péché envers Dieu, de changer de sentiments, de volonté, de disposition, de but… Il n’y a pas un seul verset de l’Ecriture qui laisse supposer que vous puissiez être un chrétien et vivre à votre fantaisie.- Edité par Shallis Ralph
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