PROMESSES
Une communauté consciente de la Vie qui lui a été donnée en partage doit être constamment en éveil quant à son devoir d’évangéliser.
L’Eglise est l’oracle (c’est-à-dire le porte-parole) de Dieu, de même que chaque chrétien individuellement: lumière du monde et sel de la terre.
Paul s’annonçait toujours comme apôtre. Or, l’apôtre est plus exactement un ambassadeur, se présentant avec ses lettres de créance. il représente son maître et ses intérêts. « Allez donc, faites des disciples de toutes les nations, en les baptisant (croyants) au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et en leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ». « Vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui descendra sur vous, et vous serez mes témoins tant à Jérusalem que dans la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».
Si, vis-à-vis de l’Eternel, notre Dieu, nous sommes des adorateurs c’est ce qu’il demande ; quant à Jésus-Christ, nous sommes tous des ambassadeurs, « Nous faisons donc fonction d’envoyés pour Christ », comme si Dieu exhortait par nous. « Allez vous présenter dans le temple, et annoncez au peuple toutes ces paroles de vie ».
L’Eglise d’Antioche nous trace la voie. Consciente du vaste monde païen qui l’entoure, elle se sent poussée, par l’Esprit, à détacher deux de ses prophètes ou docteurs pour annoncer la Parole de vie, pour l’oeuvre au dehors.
Il s’agit de tous, jeunes et « âges croulants », petits et grands, ambassadeurs de la vie éternelle. A chacun une voix, mais nos prières passent toutes les frontières, pénètrent toutes les consciences. La prière est un travail béni. intercéder, c’est collaborer avec Dieu.
Des bases bibliques pour ce travail ? Oui, car Dieu est un Dieu qui « est », qui existe, qui a VIE. C’est sa nature. Il est dit que Dieu ne donne pas sa gloire à un autre, mais Il donne sa vie ! Il se donne, Il s’est donné Lui-même dans la personne de son Fils. Son action est de créer. L’homme, par sa chute, est mort. Immédiatement, Dieu a fait connaître son plan de vie. C’est aussi le plan de l’Eglise, travail individuel et communautaire. Jusqu’à la fin, car du trône, Celui qui est assis a dit: « Je vais renouveler toutes choses ».
Notre péché avait pour résultat notre destruction, mais Dieu n’est pas passif: là où le péché avait détruit, Il créa à nouveau. Dieu dirige. Derrière l’ennemi qui aveugle l’homme, lui faisant prendre, selon le proverbe, « des vessies pour des lanternes », Dieu supervise. L’homme propose, entreprend, creuse, bâtit, arme, désarme, parlemente. Dieu dispose; le temps est à Lui. C’est son atelier, le monde son établi ce qu’il dit c’est ce qui arrive, ce qui arrivera: Il dirige.
Les siens, les « Elie, Elisée, ses sept mille », sont les témoins de ses actes, de sa bonté envers les fils des hommes. Ils attendent… « Ne savez-vous pas que les croyants lugeront le monde ? » A la condition de ne pas se mettre sous le même Joug !
Dieu dirige les regards de l’homme vers son Fils. Car il a racheté tout homme qui vient à LUI. La mission de l’Eglise est semblable: annoncer la vie, l’amour, la repentance, le pardon, la miséricorde, la grâce. Ce que nous connaissons de Dieu, de sa nature. de ses sentiments, nous indique le chemin à suivre, le poteau indicateur, la voie étroite qui mène à la vie.
Qu’est-ce que l’Eglise ? sinon l’ensemble des vrais chrétiens sur la face de la terre ! Christ, la tête; nous le corps, la projection de son être, de sa vie sur la terre. Soumis à son Esprit, à sa pensée, à son désir de vie, c’est-à-dire d’en gagner encore d’autres à la vie. Soumis pour s’asseoir au bord du puits, à Sichar, ignorant toute barrière de race, de couleur, avec le révolté, le machuré, le pollué, pour le considérer comme le prochain ; soumis pour parler au brigand, au voleur, au bas-tombé, parce que tels nous sommes !
Des bases bibliques ?
Oui, Dieu le Créateur, Dieu le Père, Dieu le Fils.
Et nous, ses créatures, ses enfants ?
- Edité par Guignard René H.
Les préliminaires du Royaume de Christ
Le Jour de l’Eternel !
Il ne faut pas confondre ce Jour avec le Jour du Seigneur Jésus-Christ dont écrit Saint-Paul aux Corinthiens (I Co. 1 : 8 ; 5 : 5, II Co. 1: 4, Phil. 1: 6, 10; 2: 6).
Dans tous ces passages, il est question de la venue du Christ sur les nuées du ciel pour la promotion glorieuse de son épouse: l’Eglise.
Le jour de l’Eternel n’aura rien de commun avec ce jour-là. Il se révélera comme un jour de châtiments, non seulement pour les adversaires d’Israël, mais aussi pour les Israélites pécheurs (Am. 5 18).
« Quelle grâce de savoir que la Bible est la Parole de Dieu et que cette Parole est la Vérité ! ».
Quelle grâce de savoir ainsi que le Dieu de la Bible prendra un jour la décision de régler le sort de ce monde, au mépris de toutes les oppositions sataniques ; de savoir que ce monde (où Satan paraît aujourd’hui triompher) connaîtra sa domination, et cela quand Jésus-Christ en sera devenu le Seigneur incontesté.
Ce jour viendra. Il n’est déjà sans doute plus très éloigné. L’accomplissement de la prophétie de la renaissance de l’Etat d’Israël en est un signe, plus grand encore que ne le sont les victoires de Satan. Evoquant la venue du fils de l’homme sur les nuées du ciel, le Christ disait à ses disciples : « Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier (le figuier est l’image prophétique d’Israël). Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche » Autrement dit: dès que l’arbre stérilisé pendant des siècles retrouvera la vie, vous y verrez le signe de la moisson, c’est-à-dire de la renaissance du peuple de Dieu (Mat. 24: 32).
L’établissement du Royaume de Christ,
disons-nous, est sans doute proche. Pourtant, la Parole de Dieu nous apprend que cet événement sera précédé pour Israël par une terrible épreuve qui aboutira à la formation du « reste »: la purification d’Israël au creuset du « Jour de l’Eternel ».
Ainsi ce Jour est décrit comme
Un temps de détresse effroyable et sans appel.
« Je suis seul à fouler au pressoir. Nul homme d’entre les peuples n’est avec moi ; je les foulerai dans ma colère ; Je les écraserai dans ma fureur… car un Jour de vengance est dans mon coeur » (Es. 63: 3-4). « Malheur à ceux qui désirent le Jour de l’Eternel ! » (Allusion sans doute à ceux qui voyaient ce jour uniquement sous l’angle de la destruction des ennemis d’Israël). Qu’attendez-vous du Jour de lEternel ? il sera ténèbres et non lumière » (Am. 5: 8; So. 1 :14-15).
« Oh ! quel Jour ! s’écrie Joël. Car le Jour de l’Eternel est proche; il vient comme un désastre du Tout-Puissant. » (Joël 1 : 15).
« Sonnez de la trompette en Sion. Faites-la retentir sur ma montagne sainte ! Que tous les habitants du pays tremblent ! Car le Jour de l’Eternel vient, car il est proche, Jour de ténèbres et d’obscurité, Jour de nuées et de brouillard… » (Jo. 2 : 1-2). Le prophète signale alors la catastrophe d’une invasion et d’une guerre terrible d’extermination, des tremblements de terre et des catastrophes cosmiques (2: 1-1 1).
Ezéchiel fait entendre la même note, en donnant toutefois à Israël l’assurance de la défaite de l’ennemi (ch. 38-39). « Voici, dit-il, ces choses viennent; elles arrivent, dit le Seigneur, l’Eternel ; c’est le Jour dont j’ai parlé. » (39: 8).
Jérémie déclare: « Malheur ! Car il est grand ce jour. Il n’a pas son pareil. Temps de détresse pour Jacob. Mals il sera délivré » (Jé. 30: 7). Jérémie et Ezéchiel précisent l’un et l’autre les fléaux qui atteindront Israël : l’épée, la famine et la peste (cf. Jé. 14:12 ; Ez. 6:12).
Un jour de Jugement.
Mais ce jour de colère est toujours présenté comme un jour de Jugement (jugement pour les nations, Jugement pour Israël d’abord).
Jugement. c’est-à-dire justice (Ps. 96:13; 98: 9). Les châtiments du jour de l’Eternel ne seront point arbitraires, ni stériles dans leur résultat répressif; ils auront un but positif: l’extermination du péché.
Qu’il revête un caractère moral, social ou religieux, le péché d’Israël se traduit par la désobéissance à Dieu: « Vous n’êtes pas mon peuple et je ne suis pas votre Dieu » ; « Parce que tu as rejeté ma connaissance, je te rejetterai » (Os. 1 : 9; 4: 6).
« Cieux, soyez dans l’étonnement; frémissez d’épouvante et d’horreur ! dit l’Eternel. Car mon peuple a commis un double péché: ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau » (Jé. 2:12-13).
Dieu ne saurait laisser impunie la désobéissance de son peuple, comme il ne pouvait laisser impunis l’orgueil et l’incrédulité des nations (cf. Nahum, passim ; Jé. 46: 51; Es. 14: 19, 23). Le peuple élu ne porte-t-il pas une responsabilité plus lourde que les autres peuples ? Dieu ne saurait le laisser impuni ; il y va de sa gloire.
« Alors, vous vous souviendrez de votre conduite qui était mauvaise… Vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de vos iniquités et de vos abominations… Ayez honte et rougissez, maison d’Israël » (Ez. 26:31-32).
Ainsi, l’Eternel présente la catastrophe comme un acte de sa souveraine Justice, et comme l’instrument pédagogique qui doit conduire les enfants d’Israël à la reconnaissance de leur péché et à la repentance salutaire.
Israël, son retour en grâce.
Le jour de l’Eternel, jour de colère et de Jugement, aura donc comme aboutissement la réhabilitation d’Israël.
Du creuset de l’épreuve surgiront pour le peuple élu les plus riches bénédictions physiques, matérielles et spirituelles dont les bénéfices s’étendront à tous les peuples. Toutefois, ces bénédictions n’atteindront qu’une minorité parmi le peuple. Un reste.
Ce reste de Sion, appelé aussi le reste de Jérusalem ou le germe de l’Eternel, constituera alors le véritable peuple de l’Eternel, la véritable nation élue.
« En ce jour-là…, le reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant ». « Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra… » (Es. 10: 21-22). Les promesses d’élection et d’une vocation universelle, faites jadis à Abraham, seront alors renouvelées et consommées.
« L’Eternel aura pitié de Jacob. Il choisira encore Israël, Il le rétablira dans son pays » (allusion au règne messianique) (Es. 14 1). « L’Eternel désire vous faire grâce. il se lèvera pour vous faire miséricorde » (Es. 30 18). « Les fils de l’étranger rebâtiront tes murs, et leurs rois seront tes serviteurs car Je t’ai frappé dans ma colère, mais dans ma miséricorde j’ai pitié de toi » (Es. 60 10).Car le jour de l’Eternel s’achèvera sur la victoire de l’Eternel.
« En ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, et sa gloire sera la seule gloire » (Za. 14: 9).
La Parousie, venue du Messie glorieux.
Le Jour de l’Eternel que les prophètes ont décrit comme « un jour grand et terrible » (Jo. 2: 11), comme un temps de tribulation effroyable pour Israël, s’achèvera par la Parousie, autrement dit par la venue Ici-bas du Messie glorieux.
Le monothéisme rigoureux du prophétisme semble faire de l’Eternel lui-même le héros de la parousie. « En ce jour-là, écrit Sophonie, on dira à Jérusalem: Ne crains rien… L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi comme un vaillant Sauveur » (So. 3: 16-17). Mais une connaissance assez superficielle de la Bible (Ancien et Nouveau Testaments) nous convainc aisément que l’Eternel qui paraîtra et qui combattra les nations liguées contre Israël, l’Eternel dont « les pieds se poseront sur la montagne des Oliviers » (Za. 14: 3-4) ne saurait être que Jésus-Christ dont les pieds furent ici-bas les pieds de Dieu.
Esaïe identifie le Père éternel dont la lumière percera la nuit du monde et du péché, à un enfant, à un fils sur l’épaule duquel reposera la domination du monde (9 : 5). Il n’est sans doute pas de prophétie messianique aussi claire que celle d’Esaïe 52:13-15 à 53: 1-12, pour nous permettre d’identifier la personne et l’oeuvre rédemptrice de Christ.C’est ainsi que Zacharie peut écrire, en des images qui ne sont intelligibles que par l’association de Dieu et de Christ: « Alors, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, Celui qu’ils ont percé. Ils pleureront amèrement comme on pleure sur un fils unique; ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier né » (Za. 12 :10).
L’Ancien Testament ne nomme jamais le Christ, et pourtant le Christ y est toujours implicitement, mais clairement inscrit, dans tout son message messianique.
Le jour de l’Eternel, qui doit précéder l’établissement du Royaume messianique, n’est pas une journée de 24 heures. Il correspond (ou correspondra) à une période. Dans le vocabulaire prophétique, le mot IOM (traduit généralement par jour) désigne une période limitée, le plus souvent indéterminée, dans le déroulement du temps.
Parfois le prophète précise clairemnt qu’il est question d’une époque, d’une portion particulière de la ligne du temps. Ainsi Joël écrit, au cours d’une prophétie toute consacrée au temps de la fin: « Car voici, en ces Jours, en ce temps-là » (Jo. 3:1), définissant lui-même le terme jours (iomin) par le terme temps, au sens d’époque plus ou moins considérable (eth).
Le jour de l’Eternel s’entend donc d’une période dont la phase essentielle sera le jugement, dont le but sera la formation d’un peuple régénéré, et dont la fin sera la manifestation glorieuse du Messie.
La durée de cette période n’est pas indiquée de manière précise dans l’Ancien Testament. Mais si nous nous reportons au discours eschatologique de Jésus, nous apprenons que ce temps du jugement d’Israël sera relativement court: « A cause des élus, dit le Christ, ces jours seront abrégés » (Mat. 24 : 22). Et le livre de l’Apocalypse évalue la grande tribulation – qui n’est autre que le jour de l’Eternel – à trois ans et demi (cf.Ap. 11:2; 12:6; 13: 5).
Vers le soir, la lumière paraîtra.
La parousie (avons-nous souligné), c’est-à-dire la manifestation glorieuse du Christ, mettra un terme à l’épreuve de purification d’Israël et constituera le point de départ d’une économie nouvelle. C’est ce qu’indique le prophète Zacharie. Après avoir précisé, à l’instar du prophète Amos (5: 8), que le Jour de l’Eternel sera ténèbres et non lumière (Za. 14: 6), Zacharie déclare: « Mais vers le soir (c’est-à-dire à la fin du « Jour ») la lumière paraîtra » (Za. 14 : 7). Quelle merveilleuse lumière ! aux ténèbres d’un effroyable cauchemar et d’une épreuve suprême impitoyable, l’étoile brillante du matin se lèvera sur Israël (cf. Ap. 22:16) !
Le Jour de l’Eternel est donc, selon l’expression de Daniel 12 : 4, le temps de la fin. Non pas de la fin du monde, car il ouvrira le temps de la domination du monde par le Seigneur, mais la fin d’un monde, du monde des nations soumis à Satan, et la fin de la mise à l’écart du peuple élu. A la clôture de ce Jour, un jour nouveau, un âge nouveau sera inauguré. A la chronologie des nations, succédera la chronologie du Royaume messianique.
- Edité par Lamorte André
Une soeur parle à ses soeurs en Christ (9)
Tout le peuple d’Israël est plongé dans le deuil. Samuel, le prophète, vient de mourir. David et ses gens descendent au désert (v. 1). Là, ils apprennent qu’un nommé Nabal, riche propriétaire habitant Maon, s’est rendu à Carmel pour y tondre ses brebis. David connaît bien cet homme. En effet, lorsqu’ils séjournaient à Carmel, David et ses gens ont plus d’une fois protégé des pillards les troupeaux et les gardiens de Nabal (v. 15.16). Ainsi David envoie quelques-uns de ses serviteurs pour demander à Nabal de la nourriture en guise de paiement pour les servics rendus. Nabal refuse. Davld furieux part avec quatre cents hommes armés dans le but de détruire cet homme et toute sa famille.
Mais tout à coup, Abigaïl, la femme de Nabal, surgit au-devant de David. Elle empêche ainsi la réalisation du dessein destructeur du futur roi d’Israël. Par sa réaction empreinte de bon sens, Abigaïl sauve la vie à toute sa famille. Il est intéressant d’analyser l’attitude de cette femme.
1) Solidarité (v. 24, 28).
Abigaïl n’a pas vu les envoyés de David (v. 25). Mais un de ses serviteurs la met au courant de la situation (v. 14-17). Elle pense à l’horreur de la destruction de toute sa famille, il faut agir rapidement. Ainsi, elle part immédiatement à la rencontre de David. Elle se jette à ses pieds en disant: « A moi la faute, mon seigneur » (v. 24).
L’attitude de cette femme est exemplaire. Elle aurait eu le droit de rejeter la faute sur son mari. – N’est-ce pas ce que nous faisons souvent ? -Mais non, l’erreur de son époux devient la sienne (v. 28). Elle a conscience de sa responsabilité sur le plan conjugal (cf. Gen. 2: 24). Si son mari commet une mauvaise action, elle en est responsable autant que lui. Il n’est pas question pour elle de l’accabler, de le charger de son péché; elle le connaît bien (v. 25) et se considère aussi comme coupable. Si nous adoptions cette attitude envers nos proches (mari, parents, enfants, voisins, etc.) bien des choses changeraient dans nos relations avec les autres. Nous fermerions ainsi la porte de nos coeurs à la haine, à l’amertume, à la critique. Le Seigneur peut nous aider à suivre l’exemple d’Abigaïl. Car Lui-même a pris nos fautes sur Lui en dépit de son innocence. il est même « devenu péché » pour nous sauver (II Cor. 5: 21). Le serviteur n’est donc pas plus grand que son maître (Jean 14: 20).
2) Réalisme (v. 25).
Abigaïl ose regarder la réalité en face. Elle voit son mari tel qu’il est. Elle n’essaie pas de cacher ses défauts. Comme ses serviteurs, elle reconnaît la méchanceté de son époux (v. 17). « Il porte bien son nom, déclare-telle, car il est atteint de folie ». Nabal signifie en effet insensé, rustre.
Cette clairvoyance lui permet d’agir d’une manière efficace. A l’exemple de cette femme, soyons réalistes. Ne nous berçons pas de vaines illusions. Mais sachons discerner la réalité de la situation dans laquelle nous vivons. Ainsi nos actes accomplis en connaissance de cause porteront leurs fruits.
3) Foi et humilité (v. 26).
« Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Eternel est vivant et que ton âme est vivante, c’est l’Eternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main ».
David n’a encore rien dit. Mais Abigaïl est convaincue de l’intervention toute puissante de Dieu. Elle va au-devant de David avec cette certitude. D’avance, elle voit le dénouement de cet incident. Elle ne parle pas au futur, mais au passé: « L’Eternel t’a empêché », comme si la décision de David était déjà prise. Par sa façon d’agir, Abigaïl confirme l’enseignement de Hébreux 11: 1 : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». Sommes-nous armées de cette foi qui transporte les montagnes ?
On peut aussi relever l’humilité de cette femme. Elle ne se met pas en avant. Elle aurait pu se glorifier de son acte, se présenter comme un intermédiaire entre Dieu et David. Mais, au contraire, elle agît comme tout chrétien devrait le faire en toute circonstance. Elle s’efface afin que toute la gloire revienne au Seigneur, et à Lui seul. Pour elle, c’est Dieu Lui-même qui a tout accompli. « De même, vous aussi, quand vous avez fait tout ce qui vous était ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs quelconques, Nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17: 10). Tel est l’enseignement de Jésus à ses disciples.
4) Obéissance (v. 27).
David a demandé à Nabal un don en échange de la surveillance de son troupeaux. Apprenant le refus de son mari, Abigaïl exécuta la désir de David. Elle prend deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail, du grain rôti, des raisins secs et des figues sèches (v. 18) pour les lui offrir. Contrairement à son mari, elle fait preuve d’obéissance et de générosité. Elle est prête à tout pour sauver la vie de sa parenté.
Dieu nous demande également d’obéir à ses exigences. Sommes-nous prêtes à nous engager dans l’obéissance totale à Celui qui a tout risqué -Jusqu’à son Fils bien-aimé – pour nous sauver ?
5) Demande de pardon (v. 28).
« Pardonne, Je te prie, la faute de ta servante » (v. 28). Après avoir confessé son péché, elle implore le pardon. C’est la suite logique de toute confession authentique. Sans pardon nous ne pouvons pas retrouver la paix et la Joie. Tout d’abord, il nous faut nous humilier en toutes choses devant le Seigneur, Lui qui est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de tout mal (I Jean 1 : 9). Dans certains cas, lorsque nous avons offensé directement notre prochain, nous devons lui demander pardon personnellement. Je me souviens d’une expérience vécue à l’école biblique. Je faisais ma lessive quand tout à coup la tristesse m’a envahie et la paix du Seigneur a soudain disparu de mon coeur. Je me suis alors rappelé que j’avais mal agi envers une soeur. J’ai lutté un moment avant d’accepter de lui demander pardon. Puis, comprenant que je n’aurais ni joie, ni paix avant d’aller vers elle, j’ai pris mon courage à deux mains et ai frappé à sa porte. Je lui ai demandé pardon. Elle m’a expliqué combien mon attitude l’avait profondément attristée. Et, chose extraordinaire, précisément au moment où je commençais à me sentir mal dans ma peau, elle avait prié le Seigneur pour qu’il intervienne et que cette affaire soit mise au clair. Et le Seigneur a répondu. Après avoir reçu le pardon du Seigneur et de mon amie, aussitôt la joie et la paix ont inondé mon être tout entier.
6) Sagesse (v. 30-31).
Abigaïl ne parle pas de son propre intérêt. Elle n’invoque pas des arguments an faveur des siens. Elle voit au-delà de la situation présente. Elle sait qu’un jour David sera roi en Israël. Ainsi, elle pense à l’avenir du futur souverain et, dans sa sagesse, veut lui éviter le pire. Si David agissait selon sa colère, il devrait en supporter les conséquences tout au long de se vie. Son règne en serait certainement affecté. Le sang sur ses mains crierait vengeance et son coeur serait tourmenté par les remords. Ainsi, par son intervention, Abigaïl évite à David bien des souffrances et des tourments.
La sagesse est un don de Dieu, « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée » (Ja. 1: 5).
7) Courage.
Cela n’a pas dû être facile pour Abigaïl d’aller à l’encontre de la décision de son mari. Comme on le sait, la condition de la femme à l’époque était celle d’une esclave. La décision d’Abigaïl dans un tel contexte est un exploit.
Il lui a aussi fallu faire preuve de courage pour aller à la rencontre de David. Elle ne savait pas comment il allait réagir. il aurait très bien pu refuser de l’écouter, et dans sa colère la tuer sauvagement. Mais Abigaïl ne regarde pas aux difficultés. Elle a le but devant ses yeux: sauver sa famille coûte que coûte. Alors rien ne l’arrête. Apprenons aussi à ne pas fixer nos yeux sur les obstacles, mais regardons à Jésus. Et souvenons-nous de son exhortation : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 18: 23).
Dans notre relation quotidienne avec notre prochain, suivons étape par étape le cheminement de cette femme. Ainsi plusieurs personnes pourront nous dire un jour: « Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m’as empêché en ce jour de répandre le sang et qui as retenu ma main » (v. 33). Et cette promesse du Seigneur deviendra réalité pour nous: « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Mt. 5: 9).
- Edité par Muston Jacqueline
Cet état est caractérisé par un intérêt suprême des choses immatérielles et invisibles.
Celui qui est mû – animé – par une telle pensée sert le Créateur et non la créature ; il compte sur Lui pour recevoir vision et force ; Il est plus préoccupé des qualités morales que des circonstances matérielles;
il vit dans le présent, mais à la lumière de l’éternité.
(Extrait)
- Edité par Promesses
La valeur du sang
- Pourquoi Dieu met-il tant l’accent sur la vie ?
- Pourquoi Dieu a-t-il basé l’expiation sur le sang d’une victime ?
- Pourquoi Dieu défend-il de manger le sang ?
- Pourquoi Dieu a-t-il émis une loi si stricte ?
Dieu, qui a créé l’homme, lui a accordé une belle intelligence et de ce fait la capacité de comprendre ses oeuvres et ses lois. Lorsqu’il ordonna à Israël d’offrir des sacrifices sanglants, il en expliqua le motif et la valeur (Lé. 17). Précédemment, Dieu avait donné l’ordre de ne pas manger de chair avec son sang, car, dit-il, le sang est la vie de la chair. Cette interdiction de manger le sang est répétée sept fois dans les livres de Moïse. Israël devait en être exactement informé, car il avait l’obligation de maintenir et d’observer les lois de Dieu. Cette loi est de première importance aux yeux de Dieu; mais à ce moment-là les autres nations l’avaient depuis longtemps délaissée. Il était écrit en toutes lettres que « je (Dieu) tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple » (Lé. 17: 10). Et voici les versets qui suivent:
« Car la vie de la chair est dans le sang (11).
Car la vie de toute chair, c’est son sang qui est en elle,
Car la vie de toute chair, c’est son sang » (14).
Après quelques millénaires de recherches, les hommes ont découvert qu’en effet le sang et la vie sont inséparables. De même, il semble bien qu’il y a quelque réalité physique dans le fait que le sauvage qui buvait le sang de son ennemi devenait en quelque sorte le détenteur de sa vigueur et de son courage. La transfusion sanguine est une preuve de plus que le sang et la vie sont un.
Quand, certaine nuit d’Egypte, le sang fut répandu sur les linteaux des portes du peuple israélite, il fut bien certain que la mort avait passé dans tous les foyers pour procurer une telle masse de sang ! Ainsi la sentence de mort avait été prononcée et le jugement exécuté. La justice divine était satisfaite ! Dans toutes les maisons de l’Egypte, la mort avait fait son oeuvre. Mais par la foi, le peuple d’Israël avait été épargné.
Pour cela, il était donc de toute nécessité que la preuve de la mort du substitut présenté par Dieu fût apportée et cela d’une manière incontestable. Sans une certitude positive de ce fait, on ne saurait être certain du paiement de la dette.
Les récits de la crucifixion apportent des preuves distinctes et précises de la mort de Christ; elles ne laissent pas place à des suppositions qu’il serait tombé dans le coma et aurait été emporté, apparemment mort, au tombeau. Si cela avait été le cas, il n’y aurait ni mort expiatoire, ni résurrection apportant la vie.
Les détails donnés dans la Bible excluent cette notion:
Au moment de sa mort, le Seigneur Jésus était un homme solide et pleinement conscient, car il « cria d’une voix forte » (Mt. 27: 50: Mc. 15: 37; Luc 23: 46).
Il remit son esprit au Père par un acte de sa propre volonté, disant: « Père, entre tes mains Je remets mon esprit » (mêmes références).
Et, « baissant la tête, il rendit l’esprit ». Sa tête ne s’affaissa pas, comme s’il s’évanouissait (Jean 19 : 30). En voyant le Crucifié abaisser sa tête, le centenier fut convaincu que cette mort présentait un fait surnaturel. Souvent la mort avait passé devant ses yeux, mais Jamais de semblable façon (Marc 15 : 39).
La preuve finale de la mort du Sauveur a été apportée lorsque le soldat perça son côté et que du sang et de l’eau s’en écoulèrent (Jean 19 : 34). Jean affirme avec force qu’il a vu ce fait de ses yeux et qu’il en a été témoin. Plus tard, dans son épître (I Jean 5: 6), il renouvela son explication, disant : « C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang ».
Il va sans dire que Dieu, qui est omniscient, n’avait pas besoin qu’on lui apportât une preuve que des agneaux avaient été mis à mort dans les maisons des Israélites, et que, d’autre part, Jésus fût réellement mort. Jésus lui avait remis son esprit, et sans esprit, la vie de l’homme ne peut être maintenue.
Mais il est un fait dont nous ne nous rendons pas suffisamment compte. Le Créateur de l’univers administre et dirige sa création sous l’oeil critique d’hommes et d’anges, et une bonne part des uns et des autres sont ses ennemis. Il ne doit se trouver dans son gouvernement aucun motif de la part de ses créatures de trouver autre chose qu’une parfaite justice.
L’homme naturel, ainsi que les anges « qui ont abandonné leur premier état » (qui se sont détournés de Dieu), sont prompts à s’insurger contre le Créateur. C’est ce que fit Adam. A peine tombé, il suggéra que Dieu était à blâmer: La femme que tu m’as donnée m’a conduit hors du bon chemin ! (Ge. 3:12). Ses descendants sont toujours empressés à accuser le Tout-puissant quant à la direction de ses affaires. Satan n’hésite pas à prétendre que Dieu avait favorisé Job outre mesure, lui rendant la vie trop agréable (Job 1: 9-11).
En particulier, il ne faut laisser à Satan aucune occasion de se plaindre ou d’intervenir, lorsqu’un homme est retiré de sa sphère d’action, lors d’une conversion à Dieu et à Christ. En effet, selon Hébreux 2 : 14, il est (le Diable) celui qui avait le pouvoir de la mort ». Il posséde encore certains droits que Dieu ne lui a pas retirés. Mais à la croix, Christ a vaincu celui par qui la mort est entrée dans le monde. Virtuellement, ce jour-là, il a aboli la mort, même si, et nous le constatons, elle reste un fait jusqu’au jour où Christ viendra prendre en mains direction la de son Royaume.
En Egypte, le sang sur les portes apportait la preuve que la sentence avait été prononcée et le jugement exécuté. Ainsi, le Destructeur n’a aucun droit de s’interposer, car
Dieu a estimé la valeur du sang divin de son Fils à un prix qui surpasse le montant de la dette de tous les hommes, dette envers Dieu. Ainsi à cause de cette mort et de ce sang répandu, Christ a rendu nulle la puissance de Satan sur la race humaine. Ceux qui croient en Christ qui mettent leur confiance en Lui, sont « délivrés de la crainte de la mort » (I Th. 4:14). Le sang de la victime – Christ – est la preuve de sa mort et par conséquent de la punition réelle du péché. L’exécution publique sur la Croix lui permet ainsi d’être proclamé notre garant, notre garantie envers Dieu le Père.
Le sang répandu sur la terre, aux yeux de nombreux témoins, est la preuve de la mort de Christ. Sa mort nous délivre – nous croyants -de la mort et nous avons part à la vie éternelle.
- Edité par Guignard René H.
Question No 4:
Pourquoi tant de souffrances sur la terre ?
Lors d’un récent entretien sur l’existence de Dieu, une Jeune étudiante me posa cette question : « Pourquoi tant de souffrances sur la terre ? » Le mystère de la souffrance ne peut être élucidé entièrement par l’intelligence limitée de l’homme. L’athéisme et l’agnosticisme se servent Justement de ce problème pour défendre leur philosophie. Toutefois, la science et l’histoire authentiques ont amplement prouvé l’existence de Dieu, et il n’y a que « l’insensé qui dit en son coeur: plus de Dieu » (Ps. 14: 1). Son argument est, si Dieu est amour, pourquoi permet-il les guerres, les atrocités, les tribulations ? Il n’existe pas ou il est impuissant ou indifférent, « L’omnipotence, l’amour et la justice de Dieu sont des anachronismes par rapport aux souffrances », pense-t-il.
1. Comment ne pas être sensibles aux souffrances dans l’univers !Jésus lui-même n’a-t-il pas compati profondément avec ceux qui souffraient ! La Bible nous exhorte à porter aide et réconfort aux souffrants. C’est un des aspects du commandement divin « d’aimer notre prochain comme nous-mêmes » (Mt. 12 : 39).
2. Dieu est le centre de l’univers, et non pas l’homme.Il a créé toutes choses, et c’est par sa volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées (Apoc. 4:11). Notre conception du bonheur est limitée et centrée sur le présent. Mais les souffrances n’ont-elles finalement pas un but qui dépasse l’espace et le temps ? Comment concilier l’amour, la justice et l’omnipotence de Dieu ? Ne peut-il empêcher le mal ?
L’univers a été créé par Dieu et pour Lui en Jésus-Christ (Col. 1 :16-17). Cela implique un plan extraordinaire que Dieu veut réaliser avec sa création. L’homme et les anges sont des êtres qui furent créés libres. L’omnipotence (toute-puissance) et l’amour de Dieu présidaient lors de la création tout entière.
Pourtant, il y a des lois naturelles qui ne semblent pas obéir actuellement à la bonté de Dieu. Cataclysmes, guerres, maladies, etc., tuent des milliers d’êtres humains chaque année. Et c’est précisément ici que toute la somme des souffrances humaines doit avoir une portée au-delà de l’espace et du temps, s’insérant dans ce plan divin. Dieu pense et agit avec d’autres dimensions qui échappent à nos conceptions. En plus, il est logique, raisonnable et moral de penser à une Justice divine qui triomphera un jour.
Il en est de même avec l’amour de Dieu pour les hommes basé sur leur libre consentement. Cet amour ne leur est pas imposé. Ils sont libres de répondre à l’appel divin.
Dieu a créé l’univers parfait. Le conflit entre le mal et le bien débute par la rébellion de Lucifer, chérubin oint (Es. 14:12-14; Ez. 28:141 15). Celui-ci entraîna une partie des anges dans la chute (2 Pi. 2: 4 Ap. 12 : 9). Il séduisît aussi Eve dans le jardin d’Eden qui à son tour entraîna son mari dans la désobéissance. Ce fut la chute de l’homme (Cen. 3: 14-19) qui est à l’origine des souffrances. Par un acte de libre volonté, l’homme avait cédé à la sollicitation du diable de se rebeller contre Dieu.
Le péché, c’est la désobéissance à Dieu et l’orgueil, l’égocentrisme et une marche dans une totale indépendance du Créateur. Le péché n’était pas dans l’homme lorsqu’il fut créé. Il n’est pas survenu non plus par décret divin, mais par un acte de libre choix de la part de l’homme.
Tous les hommes sont désormais soumis à la loi du péché (Rom. 7: 23) et de la mort (Rom. 5: 12; 6: 23). Tous les hommes sont pécheurs. Nul n’est innocent (Rom. 3: 23). Le coeur enténébré, l’homme a commencé à se livrer à ses propres convoitises. Ainsi, les guerres, les crimes et d’autres atrocités dévoilent la dépravation de l’homme et son incapacité « d’aimer son prochain ». Bref, toute la création est souffrante et subit les conséquences de ce drame (Rom. 8: 21-22). A l’instar d’une bombe dévastant le chef-d’oeuvre architectural d’une ville, le péché délibérément introduit par Adam et Eve en Eden a gâté l’oeuvre parfaite de notre divin Architecte.
5. Mais Dieu n’est pas resté inactif.Il a dû chasser l’homme de ce beau jardin, sinon le Créateur n’aurait pas pu exécuter son plan d’amour selon sa volonté. Comme un jeune homme allant à la conquête du coeur de sa jeune fille élue, ainsi Dieu est venu à nous pour gagner le coeur de l’homme déchu. Il est allé jusqu’au sacrifice de son propre Fils, afin d’accomplir ses desseins d’amour. Les souffrances atroces du Fils de Dieu et sa mort ignomineuse à la Croix sont précisément une preuve de son amour et de sa justice. Parce que l’homme n’est pas un robot et parce qu’il avait été créé libre, les souffrances de notre Sauveur Jésus-Christ étaient indispensables pour que les vertus de Dieu soient pleinement manifestées. De ce fait, l’homme peut choisir de son propre gré le chemin de l’amour divin en passant par la repentance. Toutefois, son sort éternel est lié à son choix (Jean 3:16).
6. Dans cette optique, les souffrances prennent une toute autre dimension.Elles ne peuvent empêcher Dieu d’accomplir son plan grandiose: d’abord une terre libérée de ses souffrances et gouvernée en justice par le Messie pendant 1000 ans (Es. 11 :1-10; Rom. 8: 20-24; Ap. 20: 3), puis finalement par de nouveaux cieux et une nouvelle terre où Dieu habitera avec les hommes. Alors il essuiera toute larme causée par la souffrance (Apoc. 21:1-5; 2 Pi. 3:13).
Nous comprenons que les tribulations du temps présent concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom. 8 : 28). Dieu les permet dans le but de sauver l’homme, de le sanctifier et de l’amener à une connaissance toujours plus profonde de Jésus-Christ (Ro. 5 : 3-4; 8:18; Phil.3: 18).
En effet, Il aimerait amener les hommes à la repentance et au salut (Es. 25: 9; Job 33:12-26), car Il a des pensées de paix et non de mal pour nous donner un avenir et une espérance (Jé. 29: 11).
- Edité par Lüscher Henri
Une excellente petite brochure que vous pouvez donner à vos enfants, neveux et cousins dès l’âge de quatorze ans. Elle est aussi de toute valeur pour les adultes. Plus et mieux qu’un incroyant, le chrétien désire être heureux au cours de son mariage. Uni qu’il est à Christ, il sait qu’une telle union humaine doit être calquée sur l’union divine, celle du Fils de Dieu et de l’Eglise, laquelle est appelée dans la Bible son «Epouse».
« Heureux et béni au cours d’un mariage », c’est ce que l’auteur, M. A. E. Wilder Smith, a cherché à placer devant nos yeux – mais il ne cache pas ses difficultés.
Une jolie plaquette vendue à 2 fr. suisses (4 fr. fr. 16 fr. beiges) port compris. Pour vous éviter des frais, n’écrivez pas, mais adressez un mandat- poste ou bulletin directement au c. c. postal de Promesses en Belgique, France ou Suisse.
- Edité par Wilder Smith A. E.
Un livre
« UN DIEU D’AMOUR »
vous est très recommandé.
L’auteur cherche à apporter sa contribution à la question de la souffrance – dans un monde de souffrance.
Un auteur, C. S. Lewis, écrivait ceci :
« Pour l’homme, la souffrance est inéluctable ! Est-elle inutile. alors îl n’y a pas de Dieu, ou bien ne serait-il pas à la hau- teur ? Existe-t-il un Dieu compa- tissant ? Alors la souffrance est nécessaire ! »
Cette conclusion est aussi celle de l’auteur, M.A.E. Wilder Smith. Un livre qui enrichit.
- Edité par Wilder Smith A. E.
« Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Ro. 13: 14).
« Vous, tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Ga. 3: 27). Que signifie concrètement « être revêtu » de Christ ?
1. La Bible dit (Za. 3: 4): « Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête ».
Si l’oeuvre de Jésus à la Croix a pour effet de purifier de tout péché celui qui se repent et met sa confiance en Christ, elle a encore pour résultat glorieux de revêtir le croyant de la justice et des perfections du Fils de Dieu.
Pour illustrer cette profonde vérité, nous pourrions prendre l’exemple de quelqu’un qui porte des lunettes colorées en brun. Tout le paysage sera alors, pour cette personne, teinté de brun, parce que vu au travers de ses lunettes. Pour ce qui nous concerne, nous pouvons dire que les « lunettes » par lesquelles Dieu nous voit portent le nom de Jésus n’est-ce pas merveilleux ? C’est là ce qui nous rend agréables à Ses yeux.
2. Il est écrit (Es. 32: 2): « Il y aura un homme (Christ) qui sera comme une protection contre le vent et un abri contre l’orage, comme des ruisseaux d’eau dans un lieu sec, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays aride » (trad. Darby).
Le vêtement nous protège du froid, des intempéries et de l’ardeur du soleil. Christ est en tout temps et en toutes circonstances Celui qui répond pleinement à tous nos besoins. Il est le protecteur parfait de l’enfant de Dieu, sa vraie cité de refuge.3. L’habit embellit et corrige les défauts corporels.
Ainsi, des premiers chrétiens: « on les reconnaissait pour avoir été avec Jésus » (Ac. 4: 13). Dans la communion avec Christ, « nous sommes transformés en Son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur » (II Cor. 3: 18). C’est le chemin de la sanctification.4. Le vêtement différencie le soldat ou le gendarme des autres gens.
De même, Christ nous différencie et nous sépare d’un monde pécheur et perdu, dans lequel nous sommes toutefois appelés à vivre pour Lui et à Sa gloire. La Parole de Dieu nous rappelle en II Cor. 6 : 16-17 : « Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ».
« C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai ».
- Edité par Beauverd Jacques
Extrait de « VOIX DANS LE DESERT», No 7 (166), sous la plume de J-J. Dubois (Genève).
Dans un temps de confusion extrême où le critère de l’expérience s’est substitué à celui de l’Ecriture – seule norme intangible et infaillible, – il est indispensable de se référer à cette norme pour évaluer correctement la nature des manifestations qui divisent un grand nombre d’églises.
A partir d’une étude sérieuse de ce que le Nouveau Testament enseigne sur le baptême et la plénitude du Saint-Esprit, il est possible
d’éprouver les esprits
« pour savoir s’ils sont de Dieu ou non ».
- Edité par Dubois Jean-Jacques
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