PROMESSES
L’épître aux Romains est le seul livre que l’apôtre Paul ait écrit et adressé à des croyants qu’il n’avait pas encore visités. Il a ainsi voué un soin tout spécial à cet exposé systématique de la doctrine chrétienne. La progression de son raisonnement et l’harmonie de la structure de ce livre font la preuve non seulement de la puissance intellectuelle de l’apôtre, mais surtout de l’inspiration spirituelle de l’Esprit. Tout est placé sur le double terrain de la doctrine et de la vie pratique. Jamais Paul ne les dissocie. En résumé, il est possible de dire que l’apôtre répond à deux grandes questions :
– Comment un pécheur pourrait-il être juste aux yeux du Dieu saint ?
– Comment le pécheur justifié peut-il devenir juste dans sa conduite ?
Le titre de ce commentaire est: LA JUSTICE QUI FAIT VIVRE, par F. Doulière. – Editions Imprimerie Nouvelle, Neuchâtel (Suisse).- Vous le trouverez dans les Librairies évangéliques
- Edité par Promesses
C ‘ E S T A V O I R
La Convoitise de Balaam | 2 Pierre 2 : 15 |
La Duplicité de Saül | 1 Samuel 15 : 20-23 |
La Souillure d’Onan | Genèse 38 : 9 |
La Mondanité de Démas | 2 Timothée 4: 10 |
La Ruse d’Absalom | 2 Samuel 15: 1-6 |
La Subtilité de Guéhazi | 2 Rois 5 : 20 |
La Cupidité d’Achan | Josué 7: 21 |
Le Venin de Judas Iscariot | Jean 12: 6 |
La Sorcellerie de Simon le magicien | Actes 8: 19 |
- Edité par Ferazzini Willy
L’ex-professeur Petelle, qui rédigeait une chronique d’astrologie dans l’hebdomadaire bien connu au Québec « Echos-Vedette », a accordé une entrevue au rédacteur de Message de Vérité. Ces propos très révélateurs, sur ce sujet d’actualité, sauront sans doute intéresser nos lecteurs.
– Monsieur Petelle, vous êtes Québécois ?
– Oui, pure laine! Je suis né à Montréal de parents catholiques romains. Lorsque j’avais dix ans, ma famille est allée s’établir à Ste-Thérèse, une petite ville au nord de Montréal. Après une année de cours classique, au séminaire de Ste-Thérèse, j’optai pour une instruction plus populaire. Assez tôt, je me suis « tanné » des études et me suis lancé sur le marché du travail.
– Pourriez-vous nous dire brièvement de quel milieu vous venez ?
– Mon père était engagé dans le syndicalisme à l’usine d’avions Canadair. Il est décédé quand j’avais quatorze ans. C’était un homme remarquable et qui inspirait le respect malgré sa petite taille… il n’avait que cinq pieds. Mais c’était un homme de grande moralité ayant su m’inculquer des principes qui m’ont certainement influencé.
– Mon père savait parler aux foules, et, dans les milieux politiques des années quarante, il fut très remarqué. Il mourut sans me laisser d’héritage, sinon le sou- venir d’un homme qui fut honnête jusqu’au bout.
– Qu’est-ce qui a occupé votre jeunesse ?
– Mon intérêt pour les arts, le théâtre surtout, m’a amené à m’inscrire au Conservatoire d’art dramatique. Par deux fois j’ai subi les examens d’admission… les deux fois j’ai été refusé. Le directeur me fit comprendre que ce n’était pas une question de talent, mais plutôt un manque de discipline et de souplesse.
Vers la drogue !
Après plusieurs tentatives dans le domaine des arts, peinture, théâtre, cinéma, poésie, chanson, et n’ayant comme résultats que des demi-réussites, je commençai lentement à perdre de l’intérêt pour toutes choses, ce qui me conduisit dans le monde de la drogue.– Voulez-vous parler de la drogue simplement comme moyen d’oublier votre insatisfaction ou comme source de revenu ?
– Aussi curieux que cela puisse sembler à quelqu’un qui consomme de la drogue, j’étais de ceux qui ont en horreur les « pushers » (ceux qui font le commerce de la drogue).
A cette époque, je n’aurais jamais admis que je prenais de la drogue pour étouffer mon manque de satisfaction. D’ailleurs, l’avoir admis eût été une raison suffisante pour que je cesse d’en consommer.
– Qu’est-ce qui vous a conduit à l’astrologie ?
– Tout au cours de l’histoire, les drogues furent utilisées lors de cérémonies à caractère occulte. Il n’est pas surprenant que de nos jours les « fumeurs de pot » et les consommateurs de L.S.D. soient si friands de sciences occultes.
L’astrologie
L’astrologie étant la mère de ces sciences – la plus subtile, parce que soi-disant scientifique -, elle rencontre un intérêt qui va sans cesse grandissant.Durant trois années, j’étudiai attentivement tout ce qui a trait à l’astrologie, du simple horoscope au diagnostique médical, de la prédiction d’événements à la psychanalyse. Mais, tout au cours de ces études, une chose m’échappait: Comment pouvait-il exister un rapport calculable entre la position des planètes, lors de la naissance d’un individu, et son comportement tout au cours de sa vie ?
Bien sûr, je serais fou d’affirmer qu’il n’existe aucune relation entre les divers composants de notre univers et le comportement des individus. Mais je sais aujourd’hui que c’est un mensonge que de prétendre connaître et mesurer cette relation. Oui oserait répondre « oui » à cette question posée par Dieu à Job: « Connais-tu les lois du ciel, ou règles-tu l’action qu’il exerce sur la terre ?.(Job 38 : 33, version synodale).
Prédictions exactes
– Vous est-il arrivé de faire des prédictions qui se sont avérées exactes ?– Bien sûr! …et chaque fois j’en étais moi-même étonné. Je n’arrivais pas à comprendre la relation entre des dizaines d’arcs entremêlés, qui forment des figures géométriques sur une carte du ciel, et la réalité si terre à terre de la vie d’une personne.
Aujourd’hui, l’énigme est élucidée. Je sais que Satan connaît l’avenir. C’est lui qui me révélait des événements à venir, au moyen de la carte du ciel, comme il le fait à d’autres par la boule de cristal, les cartes, le thé ou le pendule. La véritable puissance n’est pas dans ces objets, ni dans ceux qui les utilisent, mais cette puissance surnaturelle vient de Satan.
Les fruits de cette puissance
– Pourquoi dites-vous que cette puissance vient de Satan ?– D’abord l’angoisse de ceux qui venaient me consulter en est une preuve. L’angoisse ne vient pas de Dieu, puisqu’au contraire il apporte la paix. L’homme qui vit en communion avec Dieu n’est pas angoissé face au futur, car il se confie entièrement à son Sauveur et Maître, Jésus-Christ.
Ensuite, cette soif toujours grandissante de connaître le lendemain. Une grande partie de ma clientèle ne se contentait pas d’une visite chez moi: c’était la visite chez une tireuse de cartes, chez un voyant et même chez un autre astrologue pour pouvoir comparer les prédictions. Le problème de l’insatisfaction était toujours là. Et l’insatisfaction aussi ne vient pas de Dieu. Par dessus tout, la dépendance psychologique de ceux qui me consultaient démontre à quel point l’astrologie est néfaste.
– Que voulez-vous dire exactement par dépendance psychologique ?
– Je veux dire que, pour ceux qui me consultaient, à quoi servait-il de faire des efforts puisque tout est prévu d’avance ? Bientôt le laisser-aller prenait le dessus et je voyais ces personnes torturées et déchirées parce que, finalement, aucun problème n’était résolu.
A l’avance, ces personnes souffraient et s’apitoyaient sur leur sort au sujet d’épreuves qu’elles n’avaient pas encore subies.
Moi-même, à cette époque, devais chaque jour, devant chaque événement, repasser de mémoire ma carte du ciel afin d’évaluer mes décisions. J’étais esclave de mes prédictions et de mes interprétations.
Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de sonder le futur, car je comprends toute la puissance de la foi à un niveau pratique. Les deux versets de la Bible que je veux vous citer résonnent dans mon coeur comme une réponse à donner à tous ceux qui se bousculent dans les bureaux d’astrologues et de diseuses de bonne aventure : « Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » et « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui- même. A chaque jour suffit sa peine » (Mat th. 6: 26 et 34).
Contact avec la Bible
– Comment êtes-vous entré en contact avec la Bible ?– A la fin de l’année 71, un de mes bons amis s’est converti à Jésus-Christ et je fus très étonné de voir la transformation qui s’opéra en lui. Tranquillement, je commençai à feuilleter la Bible, prenant ce qui faisait mon affaire et laissant de côté le reste. Une chose est certaine: malgré mon refus d’admettre ce que je lisais, je savais que c’était la seule et unique vérité.
– Qu’est-ce qui vous a amené à quitter l’astrologie ?
– Premièrement, après ce contact avec la Bible, Parole de Vérité, je constatai rapidement mon impuissance face à tous ceux qui, angoissés, entraient dans mon bureau, en quête d’une réponse. Voir ressortir ces gens-là, avec un certain sourire, mêlé d’une profonde incertitude, me faisait réfléchir en me montrant clairement que je ne pouvais que maquiller les problèmes sans y apporter une véritable solution.
Le Dr Koch et Esaïe
Ensuite, j’assistai à une conférence chrétienne sur les sciences occultes à la lumière du Christ, donnée à Montréal par un chrétien éminent, le docteur Kurt Koch. Je me levai devant l’auditoire et, avec une fierté mêlée d’effronterie, j’eus l’audace de dire: « Je suis chrétien et astrologue! ». Voici la réponse que me fit le docteur Koch: « Reste donc au milieu de tes enchantements et de la multitude de tes sortilèges, auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse; peut-être pourras-tu en tirer profit; peut-être deviendras-tu redoutable. Tu t’es fatigué à force de consulter; qu’ils se lèvent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui connaissent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent d’après les nouvelles lunes ce qui doit arriver ! Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, ils ne sauveront pas leur vie des flammes: ce ne sera pas du charbon dont on se chauffe, ni un feu auprès duquel on s’assied. Tel sera le sort de ceux que tu te fatiguais à consulter. Et ceux avec qui tu as trafiqué dès ta jeunesse se disperseront chacun de son côté: il n’y aura personne qui vienne à ton secours. (Esaïe 47: 12-15).Les luttes
– J’imagine que c’est à ce moment-là que vous avez abandonné l’astrologie ?– Non, malheureusement, j’étais trop fier pour accepter aussi facilement que j’étais dans le mensonge. Un peu plus tard, au mois de mai 1972, je fus invité à participer au premier Salon international des Sciences occultes, à Montréal. J’y ai vu des choses qui m’ont profondément dégoûté; notamment une espèce de fakir, qui prenait son enfant d’environ un an, le couchait sur un lit de clous, l’en retirait en disant: « Regardez, il n’a pas de mal! ».
Au même Salon, j’ai reçu en consultation deux religieuses, qui venaient me voir soi-disant par curiosité, et à qui je fis des révélations étonnantes. Je les quittai en leur faisant de sévères reproches, leur disant que la Parole de Dieu leur défendait de rencontrer des individus de mon espèce. Mais, le plus fort, fut la rencontre avec un prêtre catholique qui m’affirmait se servir de la boule de cristal pour résoudre certains problèmes de gens qui venaient le consulter. « Ça m’aide à me concentrer! », me disait-il.
J’y ai aussi vu un pseudo-paralytique, que je connaissais, se faire guérir par le plus beau spécimen de charlatan qu’il m’ait été donné de voir .
– Quelle a été votre réaction à la suite de ces événements ?
– Bien sûr qu’à ce moment-là, la vérité contenue dans les Saintes Ecritures me troublait. Je ne pouvais prétendre adhérer à cette Vérité et participer au même moment à un mensonge aussi écoeurant que celui que je venais de vivre. Il me fallait choisir, et vite… si non, il ne me restait plus que le suicide.
Le choix, oui
Ou bien je choisissais la vérité totale, jusqu’au bout, que m’offrait Jésus, ou bien je mettais fin à mes jours; car je ne pouvais, une minute de plus, participer à cette immonde foire qu’est la société sans Dieu. Mais personne ne pouvait faire ce choix à ma place. Et personne ne pouvait sortir de cette boue à ma place. Il me fallait dire oui au Seigneur Jésus, et un oui sans restriction. Il fallait m’en remettre à Lui une fois pour toutes, et à Lui seul, l’accepter comme Sauveur et Maître absolu de ma vie. Ce « oui », je l’ai dit le 28 mai 1972.La Bible condamne
-L’astrologie et le christianisme authentique sont ,donc incompatibles ?-Certainement! La Bible condamne )’astrologie. Dieu lui-même dit: .Qu’on ne trouve chez toi personne… qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel… Tu seras entièrement à l’Eternel ton Dieu » (Deutéronome 18: 9-13).
Croyez-moi, j’ai étudié les sciences occultes sous plusieurs aspects; j’ai côtoyé des gens qui pratiquent ces prétendues sciences, j’ai vu des charlatans aussi bien que des gens sincères qui ignorent les dangers que représentent ces pratiques. Voilà pourquoi j’aimerais citer encore quelques versets bibliques, qui sont si clairs, et qui devraient éloigner quiconque ne réalise pas le danger encouru par ces pratiques: « Examinez ce qui est agréable au Seigneur; ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera » (Ephésiens 5: 10-14). Et encore: « Ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai, dit le Seigneur » (2 Corinthiens 6: 17).
Les conseils d’Y. Petelle
– Quels conseils avez-vous à donner à ceux qui ont eu affaire avec les sciences occultes ?– Si vraiment vous voulez être en paix avec Dieu, débarrassez-vous de tout ce que vous pourriez posséder: livres, cartes, horoscopes, pendules… et surtout de vos superstitions; suivez l’exemple rapporté dans ce passage des Actes des Apôtres : « Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent » (19: 18, 19).
La Bible parle
Et si vous cherchez véritablement, ouvrez la Sainte Bible. Vous y trouverez la seule et unique vérité, car Jésus lui-même dit: « MOI, JE suis LE chemin, LA vérité et LA vie » (Jean 14 : 6). Cessez vos recherches ailleurs que dans la Parole de Dieu. Cessez une fois pour toutes de vous torturer en essayant de vous faire croire que vous avez raison lorsque votre conscience vous dit le contraire. Débarrassez-vous de vos béquilles, preuve de votre incrédulité; levez-vous et marchez par la foi dans le chemin du Seigneur Jésus. N’entendez-vous pas sa voix qui vous dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » ? (Matthieu 11 : 28-30). Et encore: « Vous connaîtrez LA VERITE et LA VERITE vous affranchira » (Jean 8 : 32). Enfin, que le Saint-Esprit vous conduise ! Ce que je vous souhaite le plus, c’est de trouver la paix que le Seigneur Jésus donne gratuitement, ainsi que l’assurance d’être en sa compagnie, en joie pour l’éternité.– Merci, Yves, pour ce témoignage.
- Edité par Petelle Yves
« C’est par la foi que nous savons que le monde a été formé par la Parole de Dieu, en sorte que les choses qui se voient ne proviennent pas de choses visibles » (Héb. 11 : 3). Le mot « créa » (bara) se trouve trois fois dans Genèse, ch. 1. Il correspond au texte cité ci-dessus, c’est-à-dire que Dieu a créé sans matériel préalable, sans élément intermédiaire, le monde que nous voyons aujourd’hui. De la poussière qu’il venait de former, Il créa un corps pour l’être qu’il allait placer sur cette terre. Puis, lui ayant donné un « souffle de vies », ce corps se mit à fonctionner: cerveau, coeur, poumons, glandes diverses, sommeil, cinq sens, tout un organisme très compliqué, qui, en général, fonctionne merveilleusement et sans qu’entre en jeu notre volonté.
Le point que nous désirons relever et qui importe ici, c’est que notre corps, formé de chair et d’os, est « charnel » ; c’est le terme que nous donne la Bible (le mot charnel se rapporte à notre être physique, en opposition à l’esprit, et deuxièmement aux instincts des sens – nous le verrons plus loin). Mais il est une création divine; nous ne devons point le mépriser, mais en prendre soin. Il a des besoins: faim, soif, et d’autres encore. Il a des appétits divers, des exigences charnelles. C’est normal. « Je vous ai parlé comme à des hommes charnels », écrivait l’apôtre aux Corinthiens, « comme à de petits enfants » (I Cor. 3 : 1). Notons bien qu’il s’adressait à des croyants en Christ. Il n’est pas écrit que ces chrétiens s’opposaient à Dieu. Non, leur croissance spirituelle avait plutôt été trop lente, capricieuse peut-être, coupée de rechutes, etc. Ils n’avaient pas obéi, semble-t-il, « de coeur » aux recommandations de l’apôtre; ils étaient encore dominés (peut-être même esclaves) de ce qui avait été le cadre et le fond de leur vie avant leur conversion à Dieu et à Christ (I Cor. ch. 5, 6).
Les mots « chair » et « charnel », pris dans le sens voulu par l’apôtre, sont en opposition à l’esprit. Ils sont relatifs aux instincts des sens, en particulier à l’instinct sexuel. Voici quelques citations: « en effet, lorsque nous vivions selon la chair, les passions mauvaises, excitées par la Loi, agissaient dans nos membres et produisaient des fruits pour la mort » (Rom. 7 : 5). « C’est pourquoi faites mourir ce qui dans vos membres est terrestre: la débauche, l’impureté, les passions, la mauvaise convoitise et l’avarice » (Col. 3 : 5). « Ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps; c’est pour cela que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes » (Rom. 1 : 26).
Qu’est-ce qu’une passion ? On peut avoir une passion pour les arts, la musique, la peinture, les voyages. pour des choses bonnes en elles-mêmes; on peut trop aimer le jeu, le luxe, les louanges, les éloges. Plus encore, on peut avoir une passion irrésistible pour la cigarette, le tabac, pour l’alcool, le sexe; on peut trop aimer l’argent. Une pensée raisonnable, un emploi modéré des choses mises à notre disposition peuvent être transformés en envie, puis en convoitise et devenir un acte irréfléchi; éventuellement même une passion à laquelle l’homme ne résiste plus.
C’est ainsi que l’Ecriture décrit une puissance malsaine qui domine l’homme, une force qui dégrade l’être créé par Dieu: « Ils (les hommes) se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Rom. 1 : 21).
En fait, tout ce qui domine l’homme et l’obsède, tout appétit insatiable est passion. Pour le chrétien, tout ce qui prend une place réservée à Dieu et à Christ dans la vie psychique et physique devient passion. Aujourd’hui, nous voulons chercher à comprendre quels sont les devoirs du chrétien concernant son corps, laissant à plus tard ce qui concerne l’âme. En effet, la Parole de Dieu nous invite à prendre soin de notre corps, car il est écrit: « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Rom. 8 : 11). « Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps mortel revête l’immortalité » (I Cor. 15: 53). Certes, cela concerne la vie à venir, mais aujourd’hui : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises » (Rom. 6: 12). « Vos corps sont les membres de Christ », « le temple du Saint-Esprit ». Création divine, le corps du croyant a une grande valeur aux yeux de Dieu, alors qu’il n’est que poussière…». Ce que Dieu veut, c’est votre propre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu » (I Thes. 4 : 3-5). « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité » (Col. 3: 5, cp. Rom. 7: 5, Gal.5 : 24, Marc 7: 21-23. II Tim. 2: 22).
L’essentiel des pages suivantes est condensé des livres « Man’s Origin, Man’s Destiny » et « Herkunft und Zukunft des Menschen », de M. A. E. Wilder Smith, Editions Telos, 9535 Heerbrugg.
L’Ecriture Sainte fait au croyant deux grandes promesses, parmi tant d’autres. La première est le renouvellement du caractère, de l’être intime (âme), au moment de la rencontre avec Christ, à l’heure de la repentance, du pardon des péchés, et par conséquent à la nouvelle naissance. Ce renouvellement de l’homme intérieur se continue pendant tout le reste de sa vie; il est résumé en ces mots: « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création » (II Cor. 5: 17).
Ce renouvellement est activé par la lecture de la Bible, la prière, la communion avec d’autres chrétiens et par l’effort porté à obéir à la volonté de Dieu. Le chrétien est appelé à réformer son caractère, de telle manière qu’il puisse un jour ressembler à son Maître, Christ. C’est la première grande promesse. En termes plus modernes, il est souhaitable que la philosophie de la vie de Christ devienne celle du croyant.
Ce renouvellement ne peut rester isolé. Il influe l’ensemble de l’être humain. Il envahit le corps de l’homme. Les yeux commencent à briller différemment; l’expression de la face devient autre: seules les personnes qui n’ont pas fait l’expérience de la nouvelle naissance douteront de ces faits. L’Ecriture s’exprime comme il suit :
« Nous tous qui, le visage découvert, réfléchissons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit » (II Cor. 3 : 18). La langue chante un « chant nouveau » (Ps. 96 : 1-4). Les forces de la jeunesse sont renouvelées (Esaïe 40 : 31).
Nous savons, en effet, que si cette tente (notre corps) où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste… » (II Cor. 5 : 1-2).
Pour parler en langage moderne, l’apôtre nous informe que ce corps sera dissous. Cependant, nous pouvons être tranquilles, car Dieu a déjà prévu, pour nous, un autre corps, supramatériel (mais pas immatériel), pour recevoir notre âme et notre esprit. Car « nous les vivants qui serons restés (c’est-à-dire qui serons en vie au moment du retour du Seigneur), nous serons tous ensemble enlevés avec eux dans les nuées » (I Thes. 4: 17). Ces chrétiens-là ne passeront pas par le passage souvent si pénible de la mort, mais le corps mortel sera transformé en un instant en un corps de « résurrection », la mortalité sera remplacée instantanément par l’immortalité (I Cor. 15: 53, 54).
En effet, la « chair et le sang » ne sont pas propres à la vie du royaume supramatériel de Dieu. « Mais notre cité est dans les cieux, d’où nous attendons le Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps humilié (par le péché, la faiblesse, la maladie, la mort), en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Phil. 3: 20, 21).
Dans le verset ci-dessus, nous avons l’essence de la deuxième promesse faite au chrétien. La vie n’est pas sans signification, comme de nombreux penseurs modernes aiment à le répéter à satiété. Voici le but de la vie ici-bas : « Car nous sommes dans cette tente (notre corps) …non pas pour nous dépouiller, mais pour nous revêtir (pour nous donner un corps éternel), afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie » (II Cor. 5: 4, 5). Certainement, Dieu nous en a donné l’assurance et laissé une garantie sous la forme du don présent et actuel du Saint-Esprit. Car « celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit » (II Cor. 5: 5).
Lorsque la nouvelle naissance, confirmée par le don de l’Esprit, a assuré le point de départ d’une personnalité renouvelée et restaurée, le Seigneur dirige notre attention sur la question de notre corps, car notre corps devient nécessairement l’enveloppe, le vase dont a besoin le nouveau-né dans un environnement différent. L’âme du chrétien, l’être intime est préparé en vue de vivre dans la présence du Créateur. Le sang et la chair doivent être transformés pour hériter du Royaume éternel, tout comme la chenille doit être métamorphosée pour vivre dans l’air, devenue papillon.
Le corps à venir, éternel, en supra-matériel, sera évidemment un organe neuf (la chair et le sang ayant été éliminés), mais sa structure sera en quelque sorte basée sur le vieux corps de chair, tout comme le corps de la chenille forme la base structurelle du nouveau papillon. Ainsi, aujourd’hui même, notre corps de poussière, assujetti à la pourriture et à la mort appartient à Celui qui l’a formé, au Créateur; de ce fait, il est saint, c’est-à-dire séparé pour Dieu, mis à part (cf. I Cor. 6 : 13, 19).
Il est ainsi essentiel que nous n’estimions pas pouvoir traiter notre corps comme nous le voulons; nous ne pouvons en faire ce que nous désirons. Aussi étrange que cela paraisse, les péchés dont il a été le siège, les oeuvres pour lesquelles il a servi de base, ne disparaissent pas du tout. Ils demeurent comme une base, un fondement. Les outrages physiques (outrages aux bonnes moeurs, par exemple) laissent au cours de la vie une trace sur le corps ou sur les cellules cérébrales ; ils sont enregistrés dans la « mémoire cellulaire ». Comment ? Nous ne le savons pas! C’est encore un mystère.
Notre corps physique sera métamorphosé, tout comme le corps de Jésus-Christ a été transformé après la résurrection. Ce dernier a certainement gardé diverses marques ou empreintes de sa vie passée ici-bas. On peut bien admettre que la marque des clous constitue une exception, car nous savons qu’Il a été « l’Agneau immolé dès avant la fondation du monde », ce qui nous donne une explication suffisante.
Une raison profonde nous invite à garder notre corps dans un état de « sainteté », bien qu’il soit appelé à disparaître. Les quelques versets suivants devraient suffire pour nous instruire. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps ». On ne se rend pas encore compte du mal qu’apportent les contraceptifs distribués dans les hautes écoles et les collèges, mais nous sommes informés de la pensée du Créateur concernant l’impudicité, la fornication et l’adultère. « Le corps n’est pas fait pour l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps » (I Cor. 6 : 13, 18; cp. Eph. 5: 3; Col. 3: 5; Gal. 5: 19). Nous sommes clairement avertis que celui qui se joint à une prostituée pèche contre la sainteté (pureté) de son propre corps.
En Christ, le chrétien s’est tourné vers Dieu. En Christ, il Lui appartient. Renouvelé, métamorphosé, le corps du chrétien appartient au Créateur. Il n’est pas un terrain de jeu pour satisfaire à toute indulgence. D’une manière à nous encore incompréhensible, il demeure la base de notre futur corps éternel. Si la base n’est pas en ordre, la superstructure en supportera les conséquences ! Pourquoi le Créateur tient-il tant à l’homme et à son corps en particulier ? Il désire qu’il revienne à Lui – corps, âme et esprit. Pourquoi est-il si intéressé à notre vie tout entière ? Nous ne le saurons pas ici-bas. Mais le fait qu’Il nous aime et qu’Il veut nous arracher des mains du Méchant a été prouvé par
- Edité par Promesses
Lors d’une récente rencontre entre plusieurs groupes de jeunes chrétiens, nous avons tenté de résumer la question suivante : Question No 2 :
Quel est le but d’un groupe de jeunes chrétiens ?
- Edité par Lüscher Henri
Aide Olympique 1976
Loren Cunningham, aujourd’hui le responsable de JEUNESSE EN MISSION, reçut une vision du Seigneur, lui révélant comment la jeunesse pouvait être utilisée pour l’évangélisation du monde. En 1960 une première équipe a été formée. Le mouvement prit rapidement de l’extension. JEM a donné à des jeunes chrétiens de plus de 100 nationalités différentes la possibilité de travailler dans le monde entier pour suivre l’ordre de Mt. 28: 19-20.
Un comité – AIDE OLYMPIQUE – formé de 78 organisations chrétiennes qui s’unissent pour coordonner l’évangélisation pendant les Jeux, prépare le travail immense à accomplir cet été.
L’Equipe de JEM en Suisse fait un appel aux jeunes et à tous les autres chrétiens qui aimeraient s’engager dans l’évangélisation au Canada.
Des vols charter seront organisés avec départ le 10 jui Ilet et retour le 21 août. Veuillez vous adresser à JEUNESSE EN MISSION, C. p. 325, 1010 Lausanne (Suisse) .Dernier délai: 30 avril (inf. reçu de JEM) .
- Edité par Promesses
Une soeur parle à ses soeurs en Christ(6)
Il. La marche chrétienne
La vie humaine est jonchée d’épreuves, de difficultés. Le chrétien n’en est pas à l’abri. L’apôtre Jacques nous exhorte à regarder nos épreuves comme un sujet de joie (Jacques 1 : 2), car ces dernières contribuent à notre croissance spirituelle. Au travers de l’expérience de la veuve de Sarepta, méditons ensemble cette vérité que nous pouvons découvrir tout au long de notre marche chrétienne.1) L’épreuve.
« Je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et mon fils ;- nous mangerons, après quoi nous mourrons. (17 : 12). Quelle tragique situation! Il n’y a plus d’espoir pour cette femme. Elle sait ce qui l’attend. Il ne lui reste que la ressource d’accepter la mort. Elle n’a pas la possibilité de choisir autre chose. Mais Dieu, à qui tout est possible, intervient miraculeusement (17: 16).
Plus tard, une autre épreuve atteindra cette femme. Son fils tombe malade et meurt (17 : 17). Cette douloureuse expérience l’entraîne plus loin sur le chemin de la foi. A cause de la mort et de la résurrection de son fils, elle arrive à cette confession extraordinaire de la part d’une païenne: « Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Eternel dans ta bouche est vérité » (17: 24).
Dans la main de Dieu, nos épreuves deviennent un moyen de formation au service du Seigneur. Le récit de cette femme nous le montre. C’est très souvent au sein même des difficultés que nous apprenons les grandes leçons spirituelles que Dieu désire nous enseigner. Je viens précisément de l’expérimenter. Au travers d’un début de dépression nerveuse, le Seigneur m’a amenée à une délivrance aussi importante que le Jour de ma conversion. Alors mon coeur déborde de joie et de reconnaissance à l’égard de Dieu.
Nous avons chacune notre lot d’épreuves. Mais n’oublions pas l’enseignement de la Bible. Dieu est fidèle à sa Parole. Il a promis la victoire dans nos difficultés (I Cor. 10: 13) comme ce fut le cas pour la veuve de Sarepta. C’est vrai, Dieu nous connaît; ainsi Il ne nous éprouve pas au-delà de nos forces. Je l’ai vécu plus d’une fois. Lorsque l’épreuve arrive tout à coup à son point culminant, il nous est humainement impossible de supporter davantage. Quel privilège alors de voir Dieu intervenir d’une manière souvent inattendue. La situation en elle-même n’a pas forcément changé. Mais c’est comme si un rayon de lumière pénètre soudainement dans le sombre tunnel que nous devons traverser. Cette clarté nous encourage et nous donne la force pour continuer notre marche vers la sortie, vers la libération, vers la victoire.
En permettant l’épreuve dans notre vie, Dieu a un but précis: notre croissance spirituelle. Si nous avons constamment à l’esprit cette vision, nous pourrons en tout temps louer le Seigneur, même dans les moments les plus pénibles. Car la Parole de Dieu nous donne l’assurance que le Seigneur est puissant pour faire concourir à notre bien même les pires situations par lesquelles nous devons passer (Rom. 8 : 28).
2) L’obéissance.
« Elle alla, et fit selon la parole d’Elie » (17: 15). Dans sa situation difficile et face à la demande d’Elie (17: 13), cette veuve aurait pu se révolter, crier à l’injustice, partir en claquant la porte! Mais non, elle est soumise à l’ordre de l’homme de Dieu. Elle obéit tout simplement.
L’exemple de cette femme remet en question notre propre attitude vis-à-vis des ordres que Dieu nous donne. Ce dernier est prêt à nous accorder toutes sortes de bénédictions, à nous inonder de sa grâce infinie, à nous combler de toutes les richesses qu’Il a en réserve pour ses enfants. Mais Il ne peut agir que dans la mesure où nous acceptons de Lui obéir en toutes choses (cf. Deut. 28 : 1-14). Dans ce sens Dieu peut utiliser nos épreuves pour tester notre désir d’obéissance à sa Parole envers et contre tout. Alors une question se pose. Comment réagissons-nous personnellement aux ordres précis du Seigneur ? Dans ma propre vie, je constate combien je suis lente à obéir au Seigneur. Tant de larmes, de souffrances pourraient m’être épargnées si je savais tout de suite dire oui à Dieu et mettre en pratique ce qu’Il me commande.
Dans sa soumission, dans son obéissance à Elie, cette femme n’a rien accompli d’extraordinaire. Elle a simplement confectionné des petits gâteaux : un pour son hôte, un pour son fils et un pour elle-même (17 : 13). Cette activité lui était familière: jour après jour, elle avait l’habitude de préparer les repas. Et pourtant, cet acte routinier, exécuté dans l’obéissance de la foi, a des répercussions étonnantes pour elle et pour son entourage (17 : 15-16). Dieu ne nous demande pas des gestes, des actions spectaculaires. Il attend avant tout notre obéissance dans les petites choses de la vie quotidienne. Apprenons donc à obéir dans les plus petits détails de notre existence. Ainsi notre témoignage portera du fruit et Dieu pourra nous confier des responsabilités toujours plus importantes.
3) L’abondance.
« Pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Elie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel avait prononcée par Elie » (17: 15-16).
Au sein même de l’épreuve, cette femme a su obéir. Elle a eu confiance dans la parole de Dieu transmise par Elie. Et le Seigneur a honoré la foi de cette femme ainsi que son obéissance envers et contre tout. Il l’a comblée au-delà de ce qu’elle pouvait espérer parce qu’elle a accepté d’abandonner ce qui, humainement, était pour elle et son fils source de vie.
Pour nous aussi, Dieu veut nous donner l’abondance. Mais il nous faut être prêtes à Lui remettre tout ce qui à nos yeux semble vital. Que devons-nous encore livrer entre les mains du Seigneur ? Y a-t-il quelque chose dans notre vie que nous gardons jalousement pour nous ? Demandons au Saint-Esprit de nous le révéler et apportons-le au Seigneur, même si cela nous coûte beaucoup. L’obéissance de Jésus à son Père, sa soumission totale l’a amené à donner sa vie en sacrifice pour nous (Phil. 2 : 5-8). Il nous appelle à suivre son exemple.
Dieu a béni la veuve de Sarepta en lui donnant de la nourriture en suffisance dans ce temps de famine. Aujourd’hui, Dieu veut aussi nous combler. Il a promis de prendre soin de ses enfants. Pour le chrétien, cette abondance ne se situe pas nécessairement au niveau des richesses matérielles. Nous pouvons être appelées à vivre pauvrement tout en étant riches sur le plan spirituel. Jésus Lui-même nous exhorte à amasser des trésors dans le ciel où rien ni personne ne peut les détruire ou les ravir (Mat. 6 : 19-20). La vie abondante de l’Esprit de Dieu, les fruits qu’Il produit en nous, l’amour, la joie, la paix, la présence du Seigneur sans cesse renouvelée sont autant de biens que Dieu veut nous accorder jour après jour. En Jésus nous avons tout pleinement (Col. 2: 10).
Désirons-nous cette vie d’abondance ? Alors à chaque instant et surtout au sein de nos épreuves, gardons les yeux fixés sur Jésus en nous accrochant aux promesses de la Parole de Dieu. Et en toutes circonstances, obéissons aux commandements du Seigneur. Ainsi Dieu, par la puissance qui agit en nous, fera pour nous infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons demander et penser (Eph. 3 :20).
- Edité par Muston Jacqueline
« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » « Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jean 3 : 3, 5) : conséquence de la ruine morale de l’homme. Satan avait dit à la femme: « Vous ne mourrez point ». Dieu avait averti: « Au jour où tu en mangeras (du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal), tu mourras certainement.
Quoi que l’on puisse dire de la mort, le plus clair et le plus simple est qu’il s’agit d’une séparation complète et éternelle d’avec le Créateur. A l’homme d’en apprécier l’importance !
Le remède ? L’évangile ouvre un chemin pour sortir de cet état de séparation d’avec Dieu: « naître de nouveau ». Autrement dit, de cette condition de « mort », aux yeux de Dieu, revenir à la vie spirituelle, à la vie de l’esprit, ce qui permet le retour à la communion avec le Créateur, Dieu – qui est Esprit.« Comment cela peut-il se faire ? », disait Nicodème (Jean 3 : 9).
La Bible enseigne que les hommes ont préféré les « ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises » (v. 19). Ose-t-on encore dire aujourd’hui que « quiconque fait le mal hait la lumière » ? Et que de ce fait-là, il est exclu qu’il puisse avoir part au Royaume de Dieu, à la vie éternelle en présence du Créateur ?
Tous ont péché! Ce n’est pas par plaisir que cette notion, ce blâme dirions-nous, doit être présenté à un interlocuteur, à un auditeur. Aujourd’hui, plus que jamais, on n’aime pas l’entendre. La psychologie, la psychanalyse, la médecine trouvent des explications, des excuses, des justifications. Notre siècle, par sa dialectique, ses raisonnements, cherche à éliminer jusqu’au mot de péché.
Comment admettre que des chrétiens avertis puissent laisser de côté la base même du salut, de l’oeuvre de foi – la repentance envers Dieu ? Car l’homme reste le même et toute notre science ne le change pas. Qui doit crier « impur, impur », comme au temps de la nation d’Israël ? Qui dira que c’est à cause même du péché que Dieu les appelle ? Faudrait-il ne point brusquer ceux qui s’intéressent à la vie éternelle ? Faudrait-il ne point les inviter à sonder leurs voies ? Faudrait-il craindre de les « culpabiliser » ?
L’oeuvre de la foi est aussi, par nécessité, le regard dirigé vers le Christ, le Fils de Dieu, qui a payé notre dette envers son Père. C’est un appel à regarder à lui, Lui qui est descendu des cieux pour réaliser l’amour du Père. Cette vérité est plus facile à proclamer, à exprimer que la précédente, mais le premier pas ne saurait être écarté… Le laisser de côté ouvre la porte à l’Ennemi de Dieu. Celui-ci est capable d’imiter (nous disons bien d’imiter, non de réaliser) les expériences d’un vrai christianisme: la joie, la paix du salut, les charismes, le zèle pour l’évangile et pour les offrandes! Copier à s’y méprendre, oui, mais il ne donne pas la vie !
Ces deux expériences forment ce que l’on appelle la conversion. A vrai dire, à ce moment-là, la conversion est l’affaire de l’homme. Il allait vers la mort, car il était « mort » (quant à Dieu). Maintenant, réalisant ce qui s’est passé, – la repentance, plus l’oeuvre de l’Esprit dans son coeur – il fait demi-tour, une conversion et se dirige vers la vie éternelle. C’est l’intéressé lui-même qui doit faire ce choix et le sceller par un acte de sa volonté, puis s’en remettre à Dieu, à Christ et à l’Esprit-Saint.
Il est nécessaire de préciser qu’il ne doit pas seulement goûter « le don céleste » (Héb. 6 : 4, 5), mais il doit faire preuve de décision et montrer désormais « le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance » (Héb. 6 : 11).
S I votre conversion n’a pas comporté cette double expérience,S I votre arrivée (?) dans le christianisme n’a pas été accompagnée de souffrance, de pénitence (vraie),
S I vous ne possédez pas l’assurance présente, actuelle du salut éternel, alors
- Edité par Guignard René H.
Les dons spirituels
Depuis la Pentecôte et d’une façon nouvelle, le Saint-Esprit de Dieu a fait part de ses dons à tous les chrétiens, pour l’utilité commune.
Il n’y a aucun doute à cela, et si même il en a été moins fait mention dans les siècles écoulés et parmi les croyants, la manifestation de l’Esprit dans le coeur des chrétiens a été réelle. Certainement, Dieu a pris soin des siens. Le christianisme n’a fleuri, puis vécu et survécu que par la grâce et l’oeuvre du Saint-Esprit. On ne saurait décrire le travail accompli pendant les siècles passés. Nous ne parlons pas de ce que l’on entend particulièrement par l’Histoire de l’Eglise, mais de celle des individus et des petits groupements de chrétiens qui, dans le cadre de plus grands rassemblements ont maintenu vivantes les grandes vérités du christianisme: l’oeuvre profonde et réelle du Saint-Esprit.
Un livre paru en 1938 aux Editions « Je Sème » – dû à la plume et aux recherches de M. E.-H Broadbent (« Le Pèlerinage douloureux de l’Eglise au travers des siècles »), nous montre en un coup d’oeil rapide, mais convaincant, combien de communautés (parmi beaucoup d’autres, certainement), ont témoigné de l’amour et de la vérité de Dieu, par la puissance de l’Esprit de Dieu déversé dans les coeurs. Certes, le Chef de l’Eglise, le Sauveur des hommes n’a pas manqué de s’occuper des élus.
En considérant l’histoire récente du christianisme, on constate qu’elle n’a pas manqué d’évangélistes, de « docteurs », de pasteurs, ainsi que de qualités morales et spirituelles nécessaires pour manifester tous les dons distribués par l’Esprit. Peut-être, dirons-nous, que le don de prophétie est resté quelque peu dans l’ombre, mais sans en avoir le nom, des chrétiens ont accompli l’oeuvre du prophète: édifier, exhorter, consoler, selon les qualifications que nous donne I Cor. 14: 3.
Aujourd’hui nous sommes fort reconnaissants envers tous ceux que le Seigneur a bénis pour écrire, copier, conserver, comprendre, traduire sa Parole en diverses langues. Et quels soins n’ont-ils pas mis à ces longs et minutieux travaux! Cela est aussi un don que le Maître a fait à son Eglise !
Dans l’Ancien Testament il est enseigné que Dieu parlait à son peuple par des prophètes, scribes, Esdras, Néhémie, des rois, David, Salomon, des sacrificateurs. Ces prophètes ont parlé, encouragé, repris, fustigé les petits et les grands. Dans le Nouveau Testament, le « prophète » n’écrit plus, il n’ajoute plus à la Parole de Dieu; il n’annonce plus l’avenir, sinon exceptionnellement : il enseigne le peuple des croyants. C’est son rôle, c’est son don.
Le Nouveau Testament a été écrit par les apôtres de Jésus-Christ (y compris l’apôtre Paul) ou sous leur dictée immédiate. Comme tels, ils ont accompli leur oeuvre. Quant à leur part prise dans la proclamation de la Bonne Nouvelle du salut, nous les retrouvons sous le nom d’évangélistes. Nous estimons donc que, d’une part, le Nouveau Testament est complet et que nous ne devons rien ajouter, d’autre part, que les disciples de Jésus, plus l’apôtre Paul, ont formé un groupe spécial, qui ne se renouvellera pas. Dans nos études ultérieures à ce sujet, nous ne parlerons que des évangélistes.
Comme nous l’avons vu dans notre numéro précédent, les dons spirituels que donne l’Esprit divin enrichissent la personne du chrétien qui les reçoit, l’église locale et les églises en général; il convient de le répéter, c’est pour l’utilité commune. L’église locale ou assemblée est un corps en soi, autrement dit, elle a une vie en soi, elle est autonome; l’église universelle, formée de tous les croyants de tous les temps, sera l’Epouse de Christ. C’est pour CE corps que les dons sont répartis, sont distribués par l’Esprit- Saint, à qui il veut.
Le corps de l’homme est pris en exemple pour démontrer l’emploi et la valeur des dons. Ainsi, notre corps est formé d’un nombre incroyable d’éléments divers, alors même qu’il n’est que poussière! Nos membres sont faciles à compter, mais sous la peau, à l’ombre, c’est une véritable usine : des merveilles sans nombre! Les unes sont visibles, les autres pas; les unes sont nombreuses, d’autres rares; les unes sont « entourées d’honneur », d’autres sont cachées. Dans la Parole, quinze à vingt dons sont énumérés, mais il en est bien d’autres. L’Esprit pourvoit à tous les besoins, ministères et services. C’est Lui qui les répartit en particulier comme Il veut !
Il en est de même dans notre corps; tout est utile, même les éléments représentés par quelques grammes seulement. Les enlever et ce serait la mort. Ainsi, nous croyons que ce que le Christ a donné à son église, par l’oeuvre confiée à l’Esprit-Saint, Il le donnera jusqu’à la fin, jusqu’au jour de l’enlèvement de l’Eglise, son Epouse.
Après avoir posé ces quelques jalons, nous aimerions dire – et nous le savons bien – que tous les chrétiens sont loin d’être unanimes dans l’appréciation ou l’estimation de ces valeurs spirituelles. D’ailleurs toutes les communautés n’ont pas été renseignées à ce sujet. Le don de discernement est fort utile et devrait suffire à la bonne marche d’une église dans l’unité. Par manque d’exercice ou d’occasion, des chrétiens ne manifestent pas partout ce don de discernement.
C’est pourquoi nous voulons dire dès le début que, si vous avez des difficultés à ce sujet ou si nos explications vous créent des difficultés… la Parole nous invite tous à« éprouver les esprits » (I Jean 4: 1-4).
Ce n’est pas l’homme qui décidera; ce n’est pas l’homme qui jugera. Ce sera Dieu.
3. Eprouver les esprits
Extrait de la « Revue Réformée » No 80, page 23, sous la plume deM. Pierre Ch. Marcel, directeur. En nous référant au « Sommaire de la Loi », la catéchèse (la tâche éducatrice) doit assurément, aujourd’hui comme toujours, convaincre « d’aimer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force ». Mais j’ai la ferme conviction qu’un effort tout spécial doit porter actuellement sur cet ordre: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de TOUTE TA PENSEE ». Cet effort de pensée est très certainement celui du
Il faut « un coeur intelligent pour discerner le bien du mal » (I Rois 3 : 9), « pour juger par soi-même de ce qui est juste » (Luc 12 : 57), « un sens exercé par l’usage du discernement du bien et du mal » (Hébr. 5: 14). Afin de ne pas accorder foi à tout esprit, ne faut-il pas
(…) et reconnaître l’Esprit de Dieu, celui qui confesse
Jésus-Christ venu en chair » (1 Jean 4: 1-3) ?
La possibilité, comme l’exige l’apôtre Paul, de ne pas se conformer au présent siècle, mais d’être « transformé par le renouvellement de l’entendement, pour discerner quelle est la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite » (Rom. 12 : 2), EXIGE aujourd’hui une catéchèse particulière, faute de laquelle « proclamation », « enseignement », « exhortation » à « aimer Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force » risquerait de n’apporter qu’un vernis superficiel en maintenant le coeur et la pensée, donc la personnalité, divisés et déchirés entre des idéologies contradictoires et opposées.
- Edité par Guignard René H.
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