PROMESSES
Les dons ou valeurs spirituels Les dons naturels sont un héritage du Créateur.
Les valeurs spirituelles sont un don du Saint-Esprit.
L’expression « dons spirituels » que nous trouvons au commencement du chapitre 12 de la première Epître aux Corinthiens est formée d’un seul mot « pneumatika »; en notre langue, il peut être rendu par « les éléments qui appartiennent au Saint-Esprit », ou plus simplement les « valeurs spirituelles ». Aux yeux de l’apôtre, ces valeurs sont extrêmement importantes ; elles décrivent un chemin qui doit conduire le chrétien des idoles à l’adoration de Jésus-Christ, à acclamer Jésus comme Seigneur !
Au verset 4 de ce chapitre, nous lisons: « Il y a diversité de dons » (ou charismes). Ce dernier mot est traduit plus spécifiquement à son tour par les « dons de grâce ». Ce sont des qualités ou aptitudes accordées aux croyants, membres du corps de Christ, de l’église, en vue de l’édification mutuelle. Ces qualifications spirituelles viennent ainsi s’ajouter aux dons naturels et leur donner une nouvelle direction.
Selon les versets cinq et six, ces grâces sont de deux sortes; il y a diversité de ministères (services) (cp. aussi Rom. 12: 6-8) et plus loin il y a diversité d’opérations (actions). II est cependant difficile d’établir une distinction; par ministères, on peut comprendre les dons d’enseignement, etc., tandis que les « opérations » sont les fonctions nécessitées par la vie de la communauté; gouverner, secourir, foi, guérison, langues, traductions, libéralité, etc.
Dans l’Ancienne Alliance, Moïse et Aaron nous ont apporté le Pentateuque. Les auteurs des livres qui suivent sont, pour la plupart, restés inconnus (livres dits historiques). On peut penser qu’ils ont été écrits par des membres de la famille des sacrificateurs. L’auteur du livre de Job n’est pas nommé, quoique Job soit un personnage historique. Par la suite, Dieu a permis que des hommes de toutes classes de la population s’adressent au peuple d’Israël dans le courant de leur vie. Leurs écrits ont été conservés et ont été reconnus comme Parole de Dieu, puis inclus peu à peu dans le « canon » des Ecritures. Ces auteurs-là ont reçu le nom de prophètes.
Quant au Nouveau Testament, la doctrine des apôtres était la norme de la foi. Peu à peu, les livres approuvés comme apostoliques furent admis dans le « canon » de l’Ecriture. Les églises, les unes après les autres, vérifiaient attentivement l’origine de chaque écrit. Les apôtres eux-mêmes revendiquèrent pour leur enseignement oral et écrit la même autorité que celle de l’Ancien Testament.
Ce que nous voulons faire remarquer ici, c’est que, sous la dictée de l’Esprit Saint, l’Ancien Testament a été écrit par Moïse, des sacrificateurs et des prophètes.
Tandis que le Nouveau Testament l’a été uniquement par l’intermédiaire des apôtres, que ce soit sous leur dictée ou personnellement. En son temps, le Seigneur Jésus leur avait assuré que: « l’Esprit vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14 : 26) .
Ainsi, nous possédons deux Testaments, auxquels il nous est enjoint de ne rien ajouter. La Parole de Dieu est complète. Les prophètes du Nouveau Testament n’ont pas été appelés à laisser une parole écrite, mais leur charge est orale uniquement (( Cor. 14). C’est ce que nous voulions faire remarquer avant d’aller plus loin.
« Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen » ( I Pi. 4: 10-11).
Les portions suivantes de l’Ecriture nous permettent de comprendre ce que sont ces « dons de grâce » ou charismes. Dans les grandes lignes, nous pouvons discerner l’oeuvre à laquelle Dieu nous appelle :
le service chrétien de la personne 1 Cor. 12: 1-11; I Pi. 4: 10-11
le service chrétien dans l’église locale et pour le corps de Christ : I Cor. 12: 12-31 ; I Cor. 14.
le service chrétien dans l’église en général : Eph. 4: 7-16.
- Edité par Guignard René H.
Les lignes ci-dessous forment la conclusion d’une étude « Magie et occultisme », parue dans la « Revue réformée » N° 103, sous la plume de M. John Winston, directeur de l’Institut théologique, Vaux sur Seine.
A l’approche des temps de la fin, Dieu enverra une « puissance d’égarement » pour que les hommes croient au mensonge et aux séductions de l’injustice suscitées par la puissance de Satan. C. S. Lewis (écrivain anglais), qui a démasqué les ruses de l’ennemi avec talent et humour, analyse le pouvoir de séduction d’un concept comme la démocratie. Mal vue en enfer, dit-il, parce que moins utilisable ou récupérable que d’autres types de gouvernement, la démocratie au sens diabolique est l’instrument le plus efficace pour extirper les démocraties politiques.
Le pouvoir de l’Antichrist sera tel que même les élus ne le discerneraient pas. Pour que l’on confonde Christ et Antichrist, ce dernier ne devra-t-il pas adopter les grands idéaux humanitaires, inaugurer un gouvernement de salut public à l’échelle mondiale, revêtir comme un manteau étincelant les vertus du Christ, amorcer un règne de paix et de bien-être au point que tous l’acclameront ?
Forts de tels avertissements, et d’une longue perspective historique, il nous convient plus que jamais d’éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu; de discerner avec prudence les fausses manifestations des vraies, et de chercher activement à démasquer les ruses nouvelles et subtiles qui caractériseront immanquablement l’action satanique à la fin des temps.
2. Eprouver les esprits
« Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui se déclare publiquement pour Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (I Jean 4 : 1-2).
TOUT ESPRIT,nous le disons expressément, non pas tout croyant! UN esprit domine tout homme, mais ce n’est pas absolu, comme nous le verrons plus tard. C’est ainsi que l’Ecriture place devant nous une possibilité simple, précise, de déterminer quel est l’esprit qui se manifeste par la bouche d’un croyant (éventuellement d’un non-croyant). II y a sept ans déjà, nous avions attiré l’attention sur le verset que nous donnons en tête de cet article (Promesses N° 9). Nous ne l’avons guère mis en pratique. Aujourd’hui, nous croyons devoir à nouveau examiner cette parole. C’est une nécessité.
Les ans ont passé, et certainement les aiguilles ont bien avancé au cadran qui marquera le retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Les manifestations religieuses sont de plus en plus variées; comment discerner les fausses des vraies ? Des communautés ont étudié ce commandement et l’ont mis en pratique. Elles ont fait des découvertes étonnantes. Nous croyons pouvoir penser que la plupart des lecteurs de ce cahier seraient enchantés, soulagés de posséder un point de repère biblique, une base d’estimation qui ne serait pas vacillante ou imprécise, mais formulée par l’Esprit Saint.
Cet ordre est valable pour tous les enfants de Dieu. Il peut se rapporter aux charismes, aux doctrines, comme aux oeuvres. Dans son ensemble, le christianisme est la cible des attaques d’un Ennemi toujours en éveil. Pour nous, chrétiens, comment allons-nous discerner entre le vrai et le faux. entre la pensée que nous estimons être celle de l’Esprit et celle que nous suggère l’Ennemi ?
Il y a un chemin: « La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants… elle est le juge des intentions » (Hébr. 4: 12). Ainsi, mettons en pratique cette divine Parole. Selon Eph. 6 : 17, elle est l’épée de l’Esprit !
- Edité par Guignard René H.
Le christianisme seul présente et exige un repentir de la part de l’homme; en deux mots, le repentir comporte une tristesse que l’on éprouve à cause de son propre péché et une douleur d’avoir offensé Dieu.
Quel est le but de ce sentiment ? Atteindre à la paix avec le Créateur et par là à la vie éternelle. Parce que, dit la Bible, l’homme a offensé Dieu. Parce qu’il s’est éloigné de Lui, cela par un acte de sa propre volonté. Le christianisme est une invite à retourner à Lui. Le moyen ? Une nouvelle naissance… Le chemin ? La repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ (Actes 20 : 21).
Or, il semble que, de nos jours, le repentir n’est plus présenté comme une condition nécessaire pour le salut ? Dans le but fort compréhensible d’amener beaucoup de vies à Dieu et à la jouissance du salut, on évite de mettre l’accent sur ce point, on passe légèrement sur cette condition. Que vous en semble ? Le nombre des conversions équivoques paraît augmenter très rapidement et nous sommes amené à rechercher l’origine de ce phénomène.
Le repentir doit s’exprimer par la confession. A son tour, celle-ci apporte la preuve du repentir. L’aveu libère; « c’est le coeur qui ennoblit l’homme », mais reconnaître sa faute en fraye le chemin.
Des hommes portant le nom de chrétiens fondent leur salut éternel sur un Dieu de l’amour. Pour eux, Christ n’est pas Dieu le Fils venu comme homme sur la terre, par l’effet du miracle d’une génération spirituelle dans le corps d’une vierge. Leur christianisme est donc incomplet. En général, ils disent avoir une espérance de vie éternelle. D’autres ne parlent que de Christ. Pour ne pas les traumatiser, on ne les a pas placés en face de leurs péchés, en face d’un Dieu de l’amour, mais saint, qui demande la repentance. En quelque sorte, on les a transportés par dessus ce pas difficile – repentance, contrition, pénitence – pour jouir immédiatement des joies et de la paix qui font suite à la conversion à Christ. Mais est-ce réel ? Ils disent être « en Christ ». Mais s’ils n’ont pas réalisé la grandeur de leur dette envers le Créateur, s’ils n’ont pas obéi au « Repentez-vous » initial (Mat. 4 : 17), leur assurance est imprécise. D’ailleurs, la plupart d’entre eux s’en rendent compte, et ils ont bien l’impression qu’il leur manque un point d’appui. La justice de Dieu préparée et annoncée pour l’homme est un tout. Il ne faut ni ajouter, ni retrancher notre part de « l’arbre de la vie ». Enlever une colonne à cet édifice équivaut à laisser crouler toute la construction.
Toute naissance est accompagnée de souffrance. Pourquoi vouloir l’éloigner de celui qui cherche la paix de Dieu ? Eve a désiré que ses yeux fussent ouverts afin de connaître « comme Dieu ». Elle acquit la connaissance de la souffrance! A la naissance d’une ère nouvelle, Dieu le Fils mourut sur un bois maudit, après l’agonie de Gethsémané. A Nicodème, Jésus dit: « il faut que tu naisses de nouveau »… et ce n’est point sans peines! L’église, épouse de Christ, doit prendre part aux souffrances de son chef: « Il a été élevé à la perfection par les souffrances » (Hébr. 2: 10). Il en est de même pour « quiconque », pour chaque chrétien. Notre nouvelle naissance ne peut être que dans l’humiliation, la contrition, la repentance.
Tout chrétien, tout évangéliste qui n’annonce pas toute la vérité, tout le conseil de Dieu, est coupable envers ceux qui l’écoutent. Il crée un vide, il ouvre une porte à l’Ennemi. Ce dernier a alors l’occasion de « piller la maison » (Mat. 12: 29), c’est-à-dire qu’on lui offre la liberté de présenter ses propres théories, ses conceptions, ses interprétations erronées. L’Ecriture nous en rend attentifs: « Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (II Cor.11:4).
Si votre départ dans la course chrétienne ne s’est pas fait dans la repentance envers Dieu, examinez à nouveau votre situation. Dieu pardonne à celui qui Le recherche et se repent.
Et Christ est-il bien votre Rédemption, Celui qui a payé votre dette ? Cette vérité est-elle bien ancrée dans votre coeur, et votre assurance de salut éternel est-elle bien confirmée par l’Esprit Saint qui « rend témoignage à votre esprit que vous êtes enfant de Dieu » ?
Car il yen a qui diront: « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » Vous connaissez la réponse: « Je ne vous ai jamais connus! ». Oui sont ceux-là dont Jésus parle ? Nous ne savons. Mais l’avertissement est suffisamment sérieux pour que nous y prenions garde.
- Edité par Guignard René H.
« Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés » (Luc 9 : 51-56).- Transportons-nous au temps jadis et regardons le Seigneur Jésus parcourir les chemins de la terre. Voici qu’un bourg des Samaritains refuse de le recevoir! En fermant leurs portes à Jésus, ils rejettent Dieu lui-même, ce Dieu d’amour qui avait envoyé son Fils unique et bien-aimé dans le monde. Quel grave péché ils viennent de commettre ! Jacques et Jean pensèrent à cet épisode de la vie d’Elie qu’ils connaissaient bien, et nous les entendons dire: « Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi le fit Elie ? » (54, version Darby). Mais le Seigneur Jésus les réprimanda sévèrement; ces deux disciples ignoraient qu’ils étaient entrés dans l’année de grâce du Seigneur (Luc 4: 18-19), et pendant cette dispensation, tout le désir du Seigneur est de faire miséricorde, d’apporter le salut aux hommes; cela pouvait surprendre Jacques et Jean. Dans la parabole du fils prodigue, le fils aîné fut surpris par la bonté de son père à l’égard de son frère qui était tombé si bas; il fut incapable de comprendre un tel amour et une telle miséricorde. Si Dieu peut aujourd’hui déployer les richesses de sa grâce envers de pauvres pécheurs tels que nous, c’est uniquement en raison de l’oeuvre de son Fils bien-aimé. Un tel amour devrait être pour nos coeurs un continuel sujet d’émerveillement. Dans le ciel, le thème de tous les cantiques sera l’Agneau immolé, et cela d’éternité en éternité.
Nous sommes encore dans une année de grâce, et le désir de Dieu est que son évangile se répande en tout lieu; bien que le monde ait atteint un degré d’iniquité effrayant, Dieu veut encore que la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de son Fils soit annoncée aux pécheurs (Matt. 28 : 18-20, Marc 16 : 15). C’est le privilège et la responsabilité de chaque disciple de proclamer ce glorieux message au monde. Nous sentons-nous vraiment pressés par l’amour du Christ (2 Cor. 5: 14) pour porter ce message aux perdus ? Mais cette dispensation touche à sa fin et, aujourd’hui, bien des enfants de Dieu sont conscients de la proximité du retour de Christ qui mettra un point final à l’année de grâce (Jean 14 : 3, I Thess. 4 : 16-17). Que chaque racheté se réjouisse à la pensée que l’époux céleste revient bientôt chercher son épouse, et que du fond du coeur il s’écrie: « Amen! Viens, Seigneur Jésus! » (Apoc. 22: 16-17 et 20). Mais que se passera-t-il sur la terre pour ceux qui seront restés ? Le temps des jugements commencera, des fléaux destructeurs visiteront le monde. Cette terrible époque (la soixante-dixième semaine de Daniel) se terminera par la deuxième phase du retour de Christ. Il reviendra alors non pas pour enlever les saints, mais avec les saints et il mettra un terme au règne du « faux prophète ».
Puissions-nous, alors que nous ne sommes qu’à quelques instants de la venue de Jésus, honorer par une vie d’obéissance Celui qui a donné sa vie pour nous à la Croix !
- Edité par Perrot Michel
- Edité par Ferazzini Willy
Brèves pensées sur la vie du prophète ELIE (3)
Le chapitre 21 du premier livre des Rois nous montre Elie prononcer, avec courage et hardiesse, le jugement de Dieu sur Achab et Jézabel. Une fois de plus, il obéit aux ordres de l’Eternel (17-19), et cela malgré tous les dangers qu’une telle démarche comportait. Une plénitude d’obéissance : Dans le chapitre qui nous occupe actuellement, nous voyons Elie à nouveau obéir à deux reprises: « Mais l’ange de l’Eternel dit à Elie, le Thischbite : Lève-toi, monte à la rencontre des messagers du roi de Samarie, et dis-leur: Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël que vous allez consulter Baal-Zébul, dieu d’Ekron ? C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel: Tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras. Et Elie s’en alla » (3-4) et « L’ange de l’Eternel dit à Elie: Descends avec lui, n’aie aucune crainte de lui. Elie se leva et descendit avec lui vers le roi » (15). Si nous considérons toute sa carrière, nous pouvons compter sept ordres que Dieu lui adressa (I Rois 17: 2-4, 8-9; 18: 1; 19: 15-18; 21: 17-19 ; Il Rois 1 : 3-4, 15) , et Elie sut obéir à ces sept ordres! Une plénitude d’obéissance! Malgré sa défaillance relatée en I Rois 19 où nous le voyons fuir devant la colère de Jézabel sans avoir reçu d’ordre de son Dieu, on peut dire que sa vie fut caractérisée par une plénitude d’obéissance. Une plénitude d’obéissance! Cette expression résume bien la vie d’Elie et la vie de ce pieux serviteur du temps passé doit nous inspirer et nous servir d’exemple; dans un temps comme le nôtre où le relâchement est général, souvenons-nous que foi et obéissance sont inséparables. Le pseudo-chrétien se contentera de dire qu’il a la foi et d’observer certaines formes de culte; il se cachera derrière l’apparence de la piété, tandis que l’authentique croyant ajoutera à la foi l’obéissance et prendra à coeur l’invitation que Jésus adressa à Pierre « Toi, suis-moi ! ». Il s’agit donc de suivre Christ et il sera nécessaire de porter son opprobre. Sur un tel sentier, le croyant connaîtra sans cesse les désapprobations du monde, mais qu’importe, il sera associé à son cher Sauveur aujourd’hui rejeté et méprisé par le monde, il honorera son Dieu et c’est la seule chose qui est importante. Et voici un critère pour ceux qui veulent suivre résolument ce chemin et obéir à la manière d’Elie: « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. (I Cor. 10: 31). Tout faire pour la gloire de Dieu! Je veux aller à tel endroit, je me propose de faire telle visite, je forme un projet, je pense m’associer à telles personnes, mais est-ce vraiment pour la gloire de Dieu ? Le Seigneur pourra-t-il m’accompagner dans le lieu où je vais ? Pourra-t-il m’approuver ? Est-ce que j’ai reçu un ordre de sa part ? C’est en cultivant la dépendance, en passant du temps à genoux, en regardant sans cesse au Seigneur seul, que nous répondrons à l’exhortation précitée de faire tout pour la gloire de Dieu. Certes, nos faiblesses et nos infirmités nous humilieront plus d’une fois; il nous arrivera d’errer, mais si nous sommes réellement attachés au divin cep (Jean 15), nous porterons un fruit qui glorifiera le Père. Achazia, ennemi déclaré de Dieu et de son ambassadeur.
Fils d’Achab, ce roi marcha dans la triste voie de son père et de sa mère ; ce fut un serviteur de Baal; voyez ce qui nous est dit de lui en I Rois 22 : 52-54. Dieu répondit à son iniquité par deux jugements: tout d’abord, Moab se révolta contre Israël (1), et il fit une chute qui le rendit malade (2). Ces solennels avertissements lui furent-ils salutaires ? Nullement. Il n’y avait aucune place pour l’Eternel dans le coeur d’Achazia, il ne passa pas par la repentance, mais se tourna, pour son malheur, vers Baal-Zébul. C’est alors que, sur l’ordre de l’Eternel, Elie intervint pour annoncer au roi qu’il mourrait parce qu’il avait envoyé des messagers consulter une idole au lieu de se tourner vers Dieu. Il est remarquable de voir à quel point Achazia est obstiné dans son opposition à Dieu et à son ambassadeur. A trois reprises il envoie un chef de son armée et ses cinquante hommes pour se saisir du prophète; quel endurcissement et quel aveuglement! Un tel acharnement dans le mal nous permet de comprendre quel degré d’iniquité le monde atteindra durant la dernière semaine de Daniel. Deux témoins seront alors suscités et frapperont la terre de jugements comparables à ceux que Moïse et Elie exercèrent en leur temps (voir Apoc. 11).
Donc, deux chefs et cent hommes connurent la mort dans cette affaire ; mais dès que l’homme se repent et s’humilie, Dieu accorde le salut. Le troisième chef fléchit les genoux devant Elie et s’humilie, il est sauvé lui et ses cinquante hommes. De même, les Ninivites se repentirent à la prédication de Jonas et le jugement ne tomba pas sur eux. Dieu est un Dieu saint qui ne peut supporter le mal et le juge; il est aussi un Dieu d’amour qui aime à faire grâce au pécheur.
- Edité par Perrot Michel
La Samaritaine
De toute évidence, Jésus savait qu’il allait rencontrer cette femme : « Il fallait qu’il passât par la Samarie ». Etait-il facile d’évangéliser la Samarie ? Jean, dans son commentaire, dit que: « les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains ». Elle non plus, cette femme samaritaine, n’avait aucune relation avec ses voisins, les Juifs ! D’un coup d’oeil, elle avait jugé cet homme: à ses habits, à son accent et quoi d’autre ? Cela se découvre très rapidement, dès l’abord, entre voisins qui ne s’aiment pas. « Comment, toi, qui es Juif ! ». Toi, l’orgueilleux, le hautain, tu demandes, tu t’abaisses !
La politesse de ce temps-là admettait qu’un homme pût adresser la parole à une femme en public pour ce seul motif: pour demander de l’eau. Le serviteur d’Abraham choisit la même possibilité pour contacter la jeune femme qui conduisait un troupeau et qui devait devenir plus tard l’épouse de son maître. De la même manière, Jésus n’avait pas contrevenu aux usages de son temps.
Comment se fait-il que Jésus ait franchi la barrière du « qu’en dira-t-on », du préjugé, pour faire ce que les Juifs ne faisaient pas: rejoindre la Galilée en passant par la Samarie ?
Ce mot « il fallait » donne la réponse: il se sentait obligé, plus que cela, il était soucieux, contraint, anxieux même. Le récit nous le dit : « Jésus, fatigué de la marche… ». Mais pourquoi plus fatigué que ses disciples ? A cause de cette tension même, à cause d’un amour sans frontières, sans limites, destiné à s’étendre à tous les hommes. « Jésus, fatigué, s’assit… ».
Vint de la ville de Sichar une femme seule! C’était vers le milieu de la journée, à l’heure d’un soleil brûlant. Seule ? Solitaire parce qu’elle fuyait la compagnie, parce que la plus méprisée des femmes de cette petite ville ? Nous ne savons. En fait, elle avait eu cinq maris et le sixième n’était pas son mari…
Or, « il fallait » que Jésus trouvât cette femme-là ». C’était sa première ouverture hors du pays d’Israël, apportant aux nations, aux pécheurs parmi les « gentils », la nouvelle d’un salut éternel.
Etait-il facile, venant de Judée, d’apporter en Samarie un nouveau message ? Non. Est-il aisé de proposer aujourd’hui un chemin de salut, même éternel, en prêchant « la repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ ? » Non.
Cependant le chemin semble le même pour tous les hommes. Les uns n’ont pas de paix profonde dans le coeur, la paix d’une conscience nourrie par la Parole du Créateur. Ils cherchent la paix. D’autres ont froid, parce que le monde de ce siècle, le monde du Matérialisme, de la Technique est de fer, d’acier, de pétrole. Ils se sentent seuls et impuissants face à une société qui ne leur propose pour tout but qu’un saut dans le vide. Ils sentent le néant de leur vie. Ils cherchent une voix amie, la compassion, l’amour, une main secourable.
Or, la Samaritaine avait « brûlé sa chandelle! ». Que restait-il des années écoulées ? Qu’attendre de celles à venir ? Dans le coeur, ni paix, ni amour !
Même la conscience d’avoir fait son travail en toute probité, d’avoir bien élevé sa famille, d’avoir été bon voisin, bon citoyen n’apporte pas la paix au jour du grand départ. Se pourrait-il que le Créateur ne présente pas ses exigences ?
Jésus connaissait cette femme: il lui demanda une faveur et par là obtint son attention.
Jésus se présente en demandeur, en solliciteur; il montre qu’il a besoin d’aide, qu’il n’a pas de récipient pour étancher sa soif; en somme, il dépend d’elle! Ayant créé ce sentiment, il continue en disant que lui aussi, il a quelque chose à offrir. Et plus et mieux encore…
Il s’agit donc de prendre contact, de parler d’égal à égal, de type à type, de race à race. Dénicher celui qui est indifférent, ou qui a soif, ou le pécheur impénitent ou insatisfait de la vie. De plus, parler le langage du vis-à-vis.
Le tact, la délicatesse des sentiments créent le contact :
Eviter la controverse,
éveiller la curiosité,
proposer un but valable pour l’existence,
une conscience apaisée,
une paix qui demeure !
« L ‘heure vient, où le Christ peut vous apporter tout cela ». La Samaritaine s’est ouverte: « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ». Sa conscience déchargée, son coeur a été rempli de paix. Alors, elle a pu dire avec beaucoup d’autres de sa ville :
- Edité par Promesses
Une soeur parle à ses soeurs en Christ (5)
Le ministère de l’hospitalité
Sous l’influence de sa femme, Achab, roi d’Israël, s’adonne à l’idolâtrie (16: 31-33). Il entraîne petit à petit tout le peuple dans son péché. Alors Dieu intervient; Il envoie son serviteur Elie devant le roi pour annoncer une sécheresse sur tout le pays (17: 1).
Dans sa bonté, Dieu prend soin de son enfant. Il ordonne à Elie de se rendre au torrent de Kérith. Là, l’homme de Dieu trouve le nécessaire à sa survie. Mais bientôt, la sécheresse sévit aussi dans cette contrée. Le torrent est à sec. Une fois de plus, Dieu n’abandonne pas son serviteur. Il place sur sa route une pauvre femme qui nourrira Elie et le recevra chez elle en dépit de sa situation dramatique (17: 12). Cette veuve, démunie de tous biens, nous enseigne de grandes leçons concernant l’hospitalité. Chacune de nous devrions aspirer à ce merveilleux ministère et l’exercer dans notre vie de chaque jour. Savons-nous que sans le savoir nous pouvons accueillir chez nous des anges, des envoyés de Dieu ? (Héb. 13 : 2). Quelle joie sera la nôtre au ciel lorsque nous découvrirons peut-être qu’en ouvrant notre maison aux autres, nous avons accompli le dessein de Dieu d’une façon cachée.
A la lumière de l’exemple de la veuve de Sarepta, méditons ensemble la nature de ce ministère.
1) Savoir accueillir Arrivé à Sarepta
Elie interpelle une femme ramassant du bois et lui demande un peu d’eau (7: 10). Dans les pays arides, désertiques, l’eau est un élément important, essentiel. Elle est le symbole même de la vie. Sans elle rien n’existe; il suffit de voir une oasis dans le désert pour s’en rendre compte. Refuser un verre d’eau au marcheur assoiffé, c’est le condamner à une mort certaine. Cette femme l’a bien compris. Avec empressement et bienveillance, elle répond au désir d’Elie.
Aujourd’hui, beaucoup de nos contemporains cachent un besoin d’amour, de chaleur humaine, de compréhension. Leur fermer notre porte, c’est les pousser au désespoir, peut-être même les conduire au suicide. Quel courage pour cette femme dans sa condition de veuve d’accueillir un homme dans son foyer. Comme elle, laissons tomber nos préjugés, abandonnons notre crainte du qu’en dira-t-on. Sans le savoir, cette femme met en pratique un enseignement que Jésus donnera plus tard à ses disciples (Mat. 10 : 40-42). Celui qui reçoit un envoyé du Seigneur accueille Christ et Dieu Lui-même. Tout le bien que nous accomplissons en faveur du plus petit des hommes, c’est à Christ Lui-même que nous le faisons (Mat. 25 : 40). Demandons au Seigneur la grâce de discerner le Christ au travers de tous ceux qu’Il place sur notre chemin. Ainsi, nous pourrons les accepter tels qu’ils sont, les aimer, les accueillir chez nous et leur offrir l’Eau vive et le Pain de vie de la Parole de Dieu.
2) Savoir partager
Elie demande à la femme de lui apporter un morceau de pain. « Il ne me reste qu’un peu d’huile et de farine; juste assez pour préparer un repas pour mon fils et pour moi » lui répond-elle (17: 11-12). Cette veuve et son enfant se trouvent dans une impasse. La mort rôde autour d’eux, prête à les emporter. La femme en est consciente. Mais Elie insiste et lui ordonne de préparer premièrement un gâteau pour lui-même (17: 13). Sans rien dire, la femme obéit. Et Dieu bénit cet acte d’obéissance. « Pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Elie! » (17: 15).
Dans son extrême pauvreté, cette femme sait partager le peu qui lui reste. Elle accepte de se priver d’une partie du nécessaire pour nourrir son hôte. Par son exemple, cette pauvre veuve nous interpelle. Nous qui jouissons d’une certaine richesse, sommes-nous prêtes à mettre au service de Dieu tous nos biens en les partageant avec ceux qui nous entourent et qui en ont besoin ? Dans ce sens, voici une leçon qui m’a marquée et que le Seigneur m’a permis d’apprendre à l’école biblique. De nature très égoïste, je n’aimais pas prêter ce qui m’appartenait. Je n’avais pas d’argent et devais faire confiance au Seigneur pour subvenir à mes besoins. Possédant une voiture, il m’était alors impossible de faire face aux frais d’entretien. Après avoir prié à ce sujet, le Seigneur m’a répondu. Clairement, Il m’a montré que je devais simplement mettre ce véhicule à disposition de mes camarades. J’ai eu de la peine à accepter de partager mon bien. Mais quelle bénédiction lorsque j’ai pu obéir: le Seigneur a pourvu selon ses promesses. Il m’a donné l’argent nécessaire pour payer les assurances, les frais d’entretien, les réparations. Gloire à son Nom ! Il est fidèle.
Ce récit est aussi un encouragement pour les soeurs qui vivent dans la pauvreté. Elles peuvent partager avec les autres le peu qu’elles possèdent et Dieu le multipliera (Phil. 4: 19).
L’exercice de l’hospitalité exige le don total de soi. Il implique également la confiance dans les promesses de Dieu. Il est vrai, ce ministère demande nos forces, nos biens matériels, notre temps, mais Dieu n’est-il pas puissant pour nous renouveler physiquement (Es. 40 : 31) et pourvoir à tous nos besoins ? (Ps. 84: 12).
3) Savoir être disponible
Après avoir nourri Elie par l’intermédiaire de corbeaux (17: 6), Dieu aurait pu trouver un moyen plus extraordinaire, plus spectaculaire pour continuer à prendre soin de son serviteur. Mais Il confie cette responsabilité à une pauvre veuve. Ce choix nous enseigne une vérité importante. Dieu peut se passer de nous, mais dans son immense amour, Il désire nous associer à son oeuvre. Il fait de nous ses ouvriers, ses collaborateurs (I Cor. 3 : 9). Il est prêt à nous utiliser tels que nous sommes, avec nos dons, nos richesses, nos qualités, nos défauts, nos faiblesses. Voilà encore une preuve de la grâce et de la bonté du Seigneur !
En ce temps-là, il y avait plusieurs veuves en Israël (Luc 4 : 25-26), mais aucune d’elles n’était prête à accomplir les desseins de Dieu. Alors le Seigneur choisit une païenne, étrangère au peuple élu, pour prendre soin de son serviteur. Il agit de cette façon parce qu’Il savait que cette veuve serait disponible pour réaliser son plan.
Au travers de ce récit, Dieu nous adresse un avertissement. Il nous laisse libres, Il ne nous oblige jamais à faire sa volonté. Il jauge notre disponibilité et si nous sommes prêtes à Lui obéir en toutes circonstances, Il nous prépare pour nous confier un ministère. Il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Elie, mais aucune d’elles n’a été choisie. Cette parole de Jésus reste actuelle. En appartenant au Seigneur, nous sommes membres du nouvel Israël, l’Eglise. Mais si nous ne sommes pas disponibles pour Dieu, Il peut nous laisser de côté et se servir de personnes extérieures à l’Eglise pour continuer son oeuvre. Dans ce cas, nous nous privons de la grâce de Dieu. Et c’est notre propre responsabilité.
Soyons donc disponibles pour ce ministère de l’hospitalité. Et le Seigneur, en parlant de nous, pourra dire à ceux qui ont besoin d’être accueillis : « Va chez cette femme, je lui ai ordonné de te recevoir dans sa maison » (17: 9).
Chères soeurs en Christ, laissons-nous encore interpeller par l’exhortation de l’apôtre Pierre et surtout mettons-la en pratique dès aujourd’hui. « Exercez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmures » (1 Pierre 4 : 9).
- Edité par Muston Jacqueline
Dans la société moderne, il est courant d’estimer que la vie n’a ni sens, ni but. La science qui était jusqu’à ce jour une excellente servante de l’homme est devenue sa maîtresse. Elle place dans ses mains de telles puissances qu’il ne saura les contenir !
Face à ces forces, qui demain peuvent être déchaînées, notre jeunesse a l’impression que la civilisation actuelle paralyse leur individualité et l’expression de leurs sentiments, qu’elle étouffe tout enthousiasme. En revanche, par l’usage des drogues, il leur semble pouvoir dominer leurs sentiments d’infériorité, trouver le chemin vers une fraternité nouvelle, secouer leur mécanisme d’auto-défense, chasser les angoisses de la vie et éliminer la peur de la mort.
C’est une tromperie. Les stupéfiants créent une fausse impression d’euphorie, de soulagement, de béatitude qui ne peut être dissipée facilement. Assez souvent, une tendance religieuse apparaît dans le subconscient, et l’intéressé croit s’élever vers Dieu, et même voir Dieu ! En certains pays, des personnes adonnées à ces drogues se rencontrent » et forment des églises. C’est pour le moins surprenant. Ils sont convaincus que l’emploi de ces toxiques joue un rôle fondamental dans leur vie religieuse et profane.
L’usage de la drogue n’est pas une caractéristique de notre époque. Elle a été utilisée depuis des milliers d’années, mais son emploi a augmenté considérablement, surtout dans notre monde post-chrétien. La confiance dans ces ingrédients supplante la foi en un Dieu Créateur. L’homme est ainsi fait qu’il cherche instinctivement un baume de remplacement. Mais que sera le réveil ?
L’usage plus ou moins prononcé de ces drogues non seulement tue la force morale de larges couches de la population, mais il est la cause de maladies mentales, de perte d’assurance en soi, d’incapacité de prendre des décisions, de manque d’ambition et de courage pour étudier et travailler. A la base, il sape les valeurs morales chrétiennes. Il est dangereux parce que souvent il est présenté comme une expérience inoffensive, ou comme un nouveau moyen de s’amuser. Par ailleurs, c’est une arme souvent utilisée dans les services d’espionnage ! En somme, un problème que l’on ne peut écarter à la légère.
Parmi la jeunesse, l’esprit d’aventure, le désir d’essayer la nouveauté, de tâter un brin d’excitation conduisent à en faire l’expérience. L’idée de goûter à la drogue a été popularisée par la musique « rock », par ses nombreuses références à ces produits. L’influence des amis, la répugnance de rester en arrière, à être vieux jeu, a grand effet sur un jeune. Le mépris de l’autorité, l’absence de discipline paternelle, la dissolution de la famille sont aussi couramment la cause d’un défoulement par ces moyens.
Une fois créé l’attrait de la drogue, la victime fera tout pour en obtenir. Par malheur, à ce moment-là « la passion de l’excitant devient si forte que nourriture, santé, habillement ne comptent plus guère. Bloc-notes pour déclarations médicales, provisions volées chez le médecin ou dans les pharmacies, argent dérobé aux amis, tout est bon…
En ce qui concerne la vieille génération, les obligations du travail, du gagne-pain, les pressions économiques sont largement responsables de cette passion. Les ennuis, les mariages brisés sont mis en avant comme cause primordiale de cette habitude qui va dominer la vie de l’esprit et parfois ruiner le corps.
Le tabac était inconnu au premier siècle de notre ère; il n’en est pas question dans la Bible. L’usage de cette feuille séchée est fort mauvais pour la santé; de plus certaines drogues peuvent (ou doivent) être utilisées comme le tabac. Le trafiquant de drogues a tout intérêt à ce qu’il y ait de nouvelles victimes. Comme pour les narcotiques et autres stupéfiants, l’usage du tabac peut devenir une passion: « Fuis les passions de la jeunesse » (II Tim. 2 : 22). Ce sont des moyens de l’Ennemi pour détourner l’homme de la recherche de la vie éternelle. Son but: détruire l’âme et le corps: « C’est pourquoi faites mourir ce qui dans vos membres est terrestre: la débauche, l’impureté, les passions » (Col. 3: 5). Fuyez les drogues, renoncez au tabac: « l’amour du monde est inimitié contre Dieu » (Jacq. 4: 4).
DROGUE ET SORCELLERIE
Il est intéressant de noter qu’il était coutume chez les anciens sorciers d’administrer des drogues et des potions magiques, cela faisait partie intégrante de leurs activités. Dans certains cas le sorcier les absorbait lui-même avant de prononcer ses formules magiques et incantations (c’est certainement encore le cas aujourd’hui). C’est probablement pour cette raison que la Bible condamne sévèrement, entre autres choses, la sorcellerie.
Le mot grec employé pour sorcellerie dans le Nouveau Testament est « pharmakeia » (d’où est dérivé le mot pharmacie) ; il signifie « soins médicaux par le moyen de drogues ». La version de la Bible dite des Septante traduit aussi le mot hébreux « kiphseph » pour sorcellerie par le terme grec « pharmakeia ». Ce mot (emploi de drogues dans la sorcellerie, la magie ou l’enchantement) apparaît dans Apoc. 9: 21 et 18 : 23. « Pharmacois » (trafiquant de drogues) est mentionné dans Apoc. 21 : 8 et 22: 15. Dans chaque cas, le sorcier et la sorcellerie sont placés dans la même catégorie que les meurtriers, les voleurs, les menteurs, les idolâtres et les fraudeurs. Il n’y a pas de place pour eux dans le royaume éternel.
Il n’est pas surprenant que l’abus des drogues ait augmenté de façon si effrayante de nos jours. Si cela est caractéristique des temps de la fin, comme l’indique l’Apocalypse, la seule conclusion que nous devons en tirer est que nous allons atteindre rapidement cette période !
Ce dernier paragraphe est adapté du livre « How much longer ? » par le Dr Fred. A. Tatford, auteur de nombreux ouvrages sur la prophétie biblique. M. Tatford montre avec quelle rapidité nous avançons vers l’apogée de notre civilisation et vers le jugement annoncé par l’Ecriture, ceci face à la recrudescence du mal dans tous les domaines. Nous recommandons aussi la série de livres de poche des « petits prophètes », études prophétiques par notre frère Tatford. Pour la littérature en langue anglaise, s’adresser à l’Institut Emmaüs, 1806 Saint-Légier (Suisse).
- Edité par Promesses
Il faut prier sans cesse et ne point se relâcher. Ainsi s’exprimait le Seigneur. Cette parole – rattachée aux entretiens qui précèdent – souligne la nécessité de persévérance dans la prière, seul moyen de protection contre les dangers moraux des temps présents (Luc 17 : 26-30).
La prière est une chose REELLE.
Elle est d’une valeur intrinsèque. Celui qui s’approche de Dieu croit que Dieu existe (Hébr. 11: 6). Un jour, quelqu’un confessa: « Avant ma conversion, je ne priais personne, maintenant, je prie Dieu par le Nom de Jésus-Christ ».
La prière est une chose SIMPLE.
Un enfant peut prier. C’est l’offrande à Dieu de nos aspirations profondes et de nos désirs. Une demande, parce que nous connaissons nos besoins, et croyons qu’il y sera pourvu. A cela il n’y a aucun mystère.
La prière est une chose DESIRABLE.
Il faut toujours prier. Comme il faut toujours travailler et manger. Se comporter envers Dieu comme on doit agir à l’égard de ses semblables, c’est-à-dire : Honnêtement.
La prière est une chose HUMAINE.
Elle est un privilège qui appartient aux hommes. Ceux-ci sont seuls à pouvoir regarder avec sollicitude vers le ciel. Levons nos yeux vers Dieu et maintenons notre dignité de croyant à l’image de Celui qui nous a créés.
La prière est une chose CONSTANTE.
Il faut toujours prier. Persévérer comme nous le faisons à vouloir, à chercher, à préférer. Nous entretenons journellement notre corps fort et en santé. Qu’il en soit de même avec notre âme. Nous travaillons pour augmenter nos biens matériels; continuons à prier pour devenir riches en la Foi et la Grâce.
La prière est une chose ÉPROUVANTE.
Ne point se relâcher. On se fatigue vite, même à faire le bien. On récolte ce qu’on a semé. Prier sans cesse est le signe d’une foi forte et vivante. L’épreuve de la foi est précieuse.
La prière est une chose PROFITABLE.
Demandez et vous recevrez. Notre Seigneur jamais n’aurait dit qu’il faut toujours prier s’il n’avait pas été dans ses intentions de donner. Le Dieu vivant est au ciel, Sa Justice est immuable. Ses enfants ont un moyen infaillible de délivrance, de secours, de réconfort. Si vous en doutez, lisez, relisez et méditez la courte parabole qui suit (Luc 18: 2-17) et dont voici le résumé: Il y avait un juge qui ne craignait pas Dieu et qui n’avait d’égard pour personne… Pourtant ! Entendez son raisonnement: « Je ne crains pas Dieu, je n’ai d’égard pour personne, néanmoins parce que cette veuve m’importune je lui ferai justice… ».
Et Dieu! Tarderait-il à l’égard de ses élus ?
- Edité par Ferazzini Willy
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