PROMESSES
L’invisible présence
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon NOM, je suis là au milieu d’eux ».
La présence de Jésus est promise là où quelques-uns sont réunis l’important, la condition capitale, c’est la rencontre en son NOM. Car le nom représente, dans l’enseignement biblique. toute la valeur d’une personne, dans le cas présent toute la valeur de la personne de Christ, tout ce qu’il a été, ce qu’il est, et sera, tout ce qu’il a fait, et ce qu’il fait à l’heure même.
Ainsi, se réunir au nom de Christ donne à cet acte une grandeur, une amplitude toute particulière – Christ, Fils de Dieu ! Cela est vrai pour tout rassemblement, pour les églises chrétiennes, à tout niveau également. Parlons de ces deux ou trois auxquels Jésus pense. Ou quatre ou cinq ou un peu plus… a ceux qui se fient, qui tablent sur cette promesse et qui se rencontrent, parce que premièrement ils ont été aimés de LUI !
Alors, ces quelques-uns… ils s’attendent à un fait physiquement indiscernable, à SA présence parmi eux. C’est le grand FAIT du Christianisme Dieu le Fils parmi les hommes – « Ni sur cette montagne, disait Jésus à la Samaritaine, ni à Jérusalem, mais l’heure vient et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » – partout !
Il semblerait que Jésus n’a eu en vue que de petits groupes de disciples -deux ou trois. C’est la base, car on peut être davantage. Pratiquement, il a été observé qu’un groupe d’une quinzaine de personnes au plus facilite la discussion, l’étude où chacun peut prendre une part active. Dans la Bible, peu de discours sont mentionnés, mais plutôt des rencontres où chacun peut collaborer.
Les entraîneurs, les « engagés », comme on les nomme aussi, doivent, à la base, être sûrs de leur salut éternel, de leur conversion. C’est la deuxième condition. Ce sont ceux-là qui doivent s’attendre à la présence du Maître, à l’invisible présence. C’est vers Lui qu’ils vont regarder. Comme le font les « anciens » de paroisses, les conseillers d’églises ! Ils doivent se concerter, ils doivent avoir leurs rencontres particulières. C’est là qu’ils vont s’attendre à Lui pour toute décision. C’est là qu’ils iront rechercher cette « unité de l’Esprit » si riche en expériences, si appréciée.
Face à un problème donné, le Saint-Esprit a une solution, une seule solution. Si son influence est recherchée, il conduira. Peut-être pas tout de suite… Si l’accord entre ceux qui ont part à l’Esprit-Saint, du fait de leur appartenance à Christ, n’est pas réalisée, il est sage de ne rien décider, il est sage d’attendre dans la prière et de remettre à plus tard. Se précipiter lors d’un tel cas est faux.
Le Saint-Esprit ne peut avoir qu’une pensée. Il n’est pas et oui et non. Il veut nous instruire. Le problème serait-il peut-être mal posé ? Il faut aussi savoir que l’Ennemi peut aussi suggérer sa pensée, ses pensées, que tous ses chemins conduisent à la ruine ! Qu’il peut suggérer même ce qui semble très raisonnable, proposer une bonne action, se présenter comme un ange de lumière C’est pourquoi il faut rechercher l’accord.
Le Saint-Esprit conduit à l’unité de pensée, puis d’action. C’est vraiment le chemin de Dieu. Il conduit le petit groupe, si jeune soit-il dans la foi il lui fait éviter le faux pas.
Attendre, puis agir ensemble. C’est l’expérience la plus convaincante de la présence de l’Esprit de Dieu dans le coeur de chacun, lors de la marche dans l’entente recherchée et réalisée. « Je ne vous laisserai pas seuls » leur assurait Jésus lors de son départ. L’expérience de cette réalité devient, pour le disciple qui s’y soumet, un fait. Elle devient une assurance de cette présence invisible, mais combien réelle, parce que combien enrichissante.
Le cas de l’église d’Antioche, au chap. 13 des Actes, nous donne un exemple parfait de l’oeuvre de l’Esprit lors de l’envoi de Barnabas et de Paul. « Alors, après avoir jeûné et prié – réalisant l’accord de tous – ils les laissèrent partir ». Pour situer la question, imaginons un exemple pratique. Supposons cinq jeunes chrétiens ayant le sentiment d’être conduits à évangéliser une contrée. Plusieurs questions et options sont à considérer et des décisions sont à prendre. Quatre d’entre eux sont d’accord, après avoir prié, pour aller de l’avant dans une direction donnée. Le cinquième n’est pas pleinement satisfait, ne se sent pas encore entièrement à l’aise avec le projet présenté.
Que faire ? – Attendre et prier.
Attendre d’être unis dans une même pensée. Qui est conduit par l’Esprit? Ni les quatre, ni celui qui est seul. Il ne suffit pas que le groupe de quatre se range à l’avis du cinquième ou vice versa, Il ne suffit pas que l’un ou l’autre cède par politesse, par amabilité, par indifférence, ou pour arranger les choses. Il ne suffit pas de donner son accord en soulignant que l’on garde sa propre manière de voir !
C’est l’occasion pour les deux groupes (4 et 1) de placer à nouveau l’effort entrevu devant le Seigneur, de chercher devant Lui, de plaider. Il faut arriver à ce résultat: que chacun soit pleinement persuadé que le chemin proposé est le chemin de Dieu. La marche à la recherche de l’unité de décision et d’action doit s’apprendre. Un nouveau converti doit être instruit. « Se conduire en toute humilité, en toute douceur et en toute patience » ne s’acquiert pas en un jour. Mais nous y sommes invités. Ainsi, le jeune chrétien, réalisant la joie et la paix qui habitent dans le coeur des responsables sera entraîné par la Parole et par l’exemple à s’asseoir, par la suite, parmi eux.
Alors le Saint-Esprit sera satisfait il remplira tous les coeurs et chacun, parmi vous, pourra « proclamer que Dieu est réellement au milieu de vous » (I Cor. 14 : 25). « Rendez ma joie parfaite, écrivait l’apôtre Paul, en vivant en bonne intelligence, en ayant un même amour, une même âme, une seule et même pensée, ne faites rien par esprit de contestation, ni par vaine gloire » (Phil. 2: 2, 3).
- Edité par Promesses
Job 9 : 2.
– Elle est posée à toutes les générations. Elle appartient à toutes les créatures.
Une question importante. – L’éternelle destinée humaine est liée à la nécessité d’une justification.
Une question difficile.– Par sagesse humaine, personne n’est en mesure d’y répondre. Elle est difficile : – A cause du caractère de Dieu : Il est saint, juste et bon.
– A cause du caractère de l’homme Il est pécheur, coupable et sans espérance.
Une question à laquelle l’homme a cherché à répondre ! – Il affirme sans ambages que : – Dieu est miséricordieux…
– L’homme n’est pas si mauvais…
– Finalement, tout le monde sera sauve…
– Ce n’est pas par les oeuvres de la loi… Rom. 3 : 20.
– C’est par la grâce, par le moyen de la rédemption… Rom. 3 : 24.
– Justifiés par le sang de Jésus-Christ… Rom. 5 : 9.
– Par la foi qui nous est imputée à justice… Rom. 4: 5.
Or, « A celui qui ne fait point d’oeuvre… Mais qui croit en Celui qui justifie l’impie… Sa foi lui est conférée à justice… »
- Edité par Ferazzini Willy
Il a été accordé à l’apôtre des manifestations nombreuses et évidentes de la puissance de l’évangile pour le salut des hommes. Certes, les motifs d’avoir confiance lui ont été prodigués. Malgré cela, Paul, pendant sa carrière de chrétien, a été assiégé de craintes réelles, toujours présentes à son esprit: craintes fondées, exigeant prières et veilles. « J’ai été parmi vous dans la faiblesse et dans la crainte » (I Cor. 2: 3). « Je crains que vous ne laissiez vos pensées se corrompre » ; « Je crains que je ne vous trouve pas tels que je voudrais » (II Cor. 11 : 3 et 12 : 20). Paul craignait constamment; ce sentiment était en relation toute particulière avec son travail pour l’évangile. Tout prédicateur désireux de suivre le Maître connaît les mêmes craintes. Il est, d’une manière toute spéciale, le point de mire de Satan, car il défie l’ennemi ; ce dernier cherchera évidemment à le faire taire ou tout au moins à rendre son message sans force.
Voici quelques craintes de l’apôtre:
« De peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même désapprouvé » (I Cor. 9 : 27). Il courait afin de remporter le prix (sa récompense); il asservissait son corps. Une conduite personnelle indigne, une vie non conforme à la vérité auraient amené sa déchéance, le retrait de sa mission ; sa lumière se serait éteinte, sa place comme prédicateur de l’évangile aurait été remise à d’autres. Nous sommes invités à la prudence: « Que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe » (I Cor. 10: 12).
« Afin que je ne m’enorgueillisse pas de l’extraordinaire des révélations » (II Cor. 12: 7). Les visions et les révélations reçues de la part du Seigneur constituaient un véritable péril ; son succès était aussi son danger. Il dut avoir un « messager de Satan » pour le garder humble devant le Seigneur; une écharde lui fut envoyée pour le souffleter ! L’orgueil de bien parler est peut-être la faute la plus laide parmi celles qui peuvent atteindre le prédicateur. Peu y résistent – alors l’humilité, la qualité la plus prisée, en souffre et disparaît.., l’oeuvre périclite et se meurt.
Il craignait d’être une occasion de chute pour son frère (I Cor. 8: 13). L’influence du prédicateur est grande; non seulement ce qu’il prêche a de la valeur, mais ce qu’il fait porte aussi du fruit. Dans ce but, et dans ce but seulement, l’apôtre se restreignait, Il se privait de bonnes choses, de choses louables en elles-mêmes. L’exercice de sa liberté chrétienne ne devait pas être une occasion de chute « Que cette liberté ne devienne pas une pierre d’achoppement pour les faibles », car « Christ est mort pour lui ». Combien le prédicateur doit veiller à sa marche (car on l’observe), afin de ne pas faire tomber son frère (Matth. 18: 6).
« Afin que personne ne puisse dire que c’est en mon nom que vous avez été baptisés » (I Cor. 1 : 15). A Corinthe, quelques personnes disaient: « Je suis de Paul – et moi d’Apollos », etc. Pour éviter ce danger, Paul ne baptisait généralement pas lui-même. « Car, disait-il, nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons le Christ Jésus comme Seigneur » (II Cor. 4 : 5). Dans le travail pour Dieu, il est aisé de mettre en avant sa propre personnalité, de former un groupement autour de sa personne, d’attirer l’attention sur soi plutôt que sur le Seigneur. Car il n’est pas facile. pour un chrétien conscient de ses charismes et de ses capacités, de prendre en tout et partout une attitude non intéressée et de dépouiller le moi, afin d’être un canal spirituel d’où découle l’eau qui vivifie, et de dire avec Jean-Baptiste : « Il faut que lui croisse et que je diminue ».
« M’attachant à évangéliser, non pas là où Christ avait été prêché, afin que je n’édifiasse pas sur le fondement d’autrui » (Rom. 15 : 20). Il y a du travail pour tous les serviteurs, cependant le danger existe de jouir d’une renommée non méritée. Dans tel endroit, il est facile d’annoncer l’évangile, le défrichage est exécuté, le semeur est allé plus loin ; il y a peu à faire pour rentrer des gerbes, pour annoncer un résultat et s’en prévaloir. « Je me suis fait un point d’honneur de n’annoncer l’évangile que là où le nom de Christ n’avait pas encore été prononcé, afin de ne pas bâtir sur les fondements posés par un autre » (Rom. 15: 20), écrivait l’apôtre. Cela dit, nous n’oublions pas ce verset qui garde sa valeur: « Celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble » (Jean 4 : 36).
Il craignait de placer un obstacle à la proclamation de la bonne nouvelle de Christ. « Si nous avons semé pour vous des biens spirituels, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vos biens matériels? » (1 Cor. 11 : 11-18). Ayant démontré son droit, le droit de vivre de son travail dans le domaine spirituel, l’apôtre y renonce.., pour garder sa liberté ? Par crainte d’être un obstacle à l’évangile ? Prêcher l’évangile sans frais était pour lui une source de satisfaction, Il ne voulait pas en rechercher une gloire quelconque, car il était obligé de le faire. « Malheur à moi si je ne prêche ». Sa récompense ? « C’est, en annonçant l’évangile, de l’offrir gratuitement ! ».
Peut-être la propagation de la bonne nouvelle n’eût-elle pas été si rapide parmi les hommes ? En général, il n’a pas été à l’avantage du christianisme qu’une classe d’hommes ait comme profession celle d’annoncer le salut éternel. Bien des messages ont été comptés comme étant sans valeur par des auditeurs incroyants parce que ceux qui prêchaient recevaient un salaire pour le faire : « Il n’est pas libre, il le fait par devoir ! ». A vrai dire, cela a été souvent une réflexion toute gratuite, mais la réflexion est restée et l’évangile en a souffert.
« Christ m’a envoyé.., pour évangéliser, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine » (I Cor. 1 : 7). Il insiste sur ce point, il était déterminé à « ne savoir qu’une chose : Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié ». Sa prédication n’était pas faite avec éloquence, mais c’était « une démonstration d’esprit et de puissance », afin que la foi des hommes ne se fonde pas sur une sagesse d’homme, mais sur la puissance de Dieu. il craignait ainsi de mettre de côté la force inhérente à l’évangile. il est, hélas, facile de faire un discours qui plaise aux oreilles des auditeurs. La croix de Christ peut être dépeinte de telle façon qu’elle signifie tout autre chose. Une croix sur laquelle le sang n’a pas coulé n’est pas la croix de Christ ! Le message reste alors sans effet. Le scandale que suscite la mort du Fils de Dieu sur une croix est écarté et la prédication d’un Christ crucifié demeure sans objet.
Le porteur de la bonne nouvelle a là à sa disposition une arme qui est la puissance de Dieu pour le salut éternel. Si cette arme est sans force entre ses mains, il doit en rechercher la raison avec larmes; il doit sonder ses voies, examiner ses actes et son message. il se rendra ainsi compte que sa prédication est vaine ou pas.
Moissonneront avec chants de triomphe.
Il marche en pleurant,
Celui qui porte la semence pour la répandre
Mais il reviendra en poussant des cris de joie,
Quand il portera ses gerbes ! » (Ps. 126).
- Edité par Promesses
Rien, Seigneur n’est impossible
à qui se confie en toi:
plus pesant est le visible,
plus ton Bras secourt la Foi… Sur le tombeau de Lazare
le Vivant règne, et s’écrie,
face au dur sépulcre, avare,
« Fils, reçois de Moi la Vie ! » Le pécheur qui, vers l’abîme,
descend pas à pas, vaincu,
sent soudain ses fers, que lime
la Bonté de Dieu, rompus… L’incrédule qui s’obstine,
dont l’univers est le Moi,
d’un brouillard qui s’illumine,
émerge, et sanglote, et croit… Cela, Jésus, c’est ton Oeuvre:
Homme, tu souffris, mourus,
rompant les bras de la pieuvre:
la Mort, Satan, confondus… Maintenant, Jésus, tu règnes
tu vas revenir; bientôt;
malheur à qui te dédaigne,
heureux qui t’attend: son lot sera la Joie et la Vie;
la Vérité prévaudra!
Pécheur, hâte-toi, confie
au Roi qui vient, à son bras, tes doutes et ta misère;
Celui qui règne, au Calvaire,
a souffert pour ton rachat…
- Edité par Freyche Joël
14 : 21 b | Heureux celui qui a pitié des misérables ! |
19 : 17 | Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Eternel, Qui lui rendra selon son oeuvre. |
22 : 9 | L’homme dont le regard est bienveillant sera béni, Parce qu’il donne de son pain aux pauvres. |
28 : 27 | Celui qui donne aux pauvres n’éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions. |
3 : 27 | Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, Quand tu as le pouvoir de l’accorder. |
: 28 | Ne dis pas à ton prochain va et reviens, Demain je donnerai ! Quand tu as de quoi donner. |
21 : 26 b | Le juste donne sans parcimonie. |
31 : 20 | Elle (la femme vertueuse) tend la main au malheureux, Elle tend la main à l’indigent. |
11 : 24 | Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. |
CONCLUSION – La bénédiction d’avoir tout le nécessaire, mais sans excès:
30 : 7 | Je te demande deux choses, ne me les refuse pas, avant que je meure : |
: 8 | Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde.moi le pain qui m’est nécessaire: |
: 9 | De peur que, dans l’abondance, je ne te renie, Et ne dise : Qui est ‘Eternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Dieu. |
- Edité par de Benoît Luc
Il ne restera pas ici pierre sur pierre… Matt. 24 : 2
Il n’y en a point eu de semblable… Marc 13 : 19
Rien ne pourra vous nuire… Luc 10 : 19
Nul ne peut venir au Père que par moi… Jean 14 : 6
EXIGENCES:
« Tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier sou… » (Matt. 5 : 24). La loi dit toujours : Paie ce que tu dois… Elle n’annule pas ses revendications, ni ne compromet ses demandes. Nous devons à Dieu une parfaite obéissance à ses commandements et une absolue fidélité à ses ordres. Parce que nous avons brisé Sa loi, nous sommes sous l’empire du péché – véndu – objet de la malédiction. Par nous-mêmes nous n’en sortirons jamais.AFFRANCHISSEMENT:
« Heureux l’homme à qui Dieu n’impute point son iniquité… » (Ps. 32 : 2 et Rom. 4 : 8). Cela n’est pas simplement un acte gratuit, mais une oeuvre coûteuse, basée sur la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Il a été livré pour nos offenses. Nous avons revêtu sa justice parce qu’il s’est chargé de nos culpabilités. Par sa mort à Golgotha, Christ est devenu « mon péché et je suis Sa justice ». En dehors de LUI, le rachat de notre âme n’aura jamais lieu (Ps. 49 : 9).ASSURANCE:
« Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi… » (Jean 6 : 37). Douloureuse évidence pour celui qui refuse l’invitation du Seigneur .« Etre mis dehors ». Pourtant, chaque âme individuellement, est appelée à entrer en communion avec le Christ. Une assurance pleine de grâce et de promesse. Il ne sera certainement pas exclu ni du royaume, ni de la présence de Dieu. C’est le Seigneur qui l’affirme, car : « La charité ne périt jamais » (I Cor 13: 8).PROMESSES FORMELLES:
En voici quelques-unes qui en disent long sur les intentions divines- « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif » (Jean 4: 14).
- « Je suis le pain de vie celui qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6: 35).
- « Je ne te délaisserai point et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13: 5).
- A l’égard des vivants qui craignent l’échéance de leur existence, Christ dit : « Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais » (Jean 11 : 26).
- Edité par Ferazzini Willy
I) « Où est l’agneau pour l’holocauste ? » (Gen. 22: 1-13 – Hébr. 11 : 17-19).
- Qu’est-ce qu’un holocauste ? (Lév. 1 : 3, 9). Un sacrifice devant être entièrement consumé sur l’autel d’où le parfum montait vers Dieu.
- Ces sacrifices d’animaux pouvaient-ils ôter les péchés ? Non ! (Héb. 10: 4, 11).
- A quoi servaient-ils donc ? Ils étaient des ombres, des images de l’unique et immense sacrifice de Christ sur la croix (Héb. 10 : 11-14).
- Qu’est-ce qu’un substitut ? Un innocent prenant la place d’un coupable. Ex. : Gen. 22 : 13: un bélier offert en holocauste à la place d’Isaac. Ex. 13 : 13 un ânon racheté avec un agneau, etc. Christ a été notre substitut.
- Où est l’agneau pour l’holocauste ? « Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste ». Dans cette réponse, on peut voir aussi la foi des vrais croyants avant J.-C. Ils attendaient la venue du Rédempteur promis dès le jardin d’Eden (Gen. 3: 15). Lire I Pierre 1: 18 à 21.
(Ex. 12: 1-13, 21-30). Ce récit nous aide à comprendre la valeur infinie du précieux sang de Christ.
- Savons-nous que « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Héb. 9 : 22). Toute la Bible est remplie de la doctrine du sang de l’expiation.
- Qu’est-ce qui a sauvé les premiers-nés ? Leurs bonnes résolutions ? Leurs bonnes oeuvres ? Non ! Uniquement le sang : ils étaient à l’abri (v. 13).
- Où devait être mis le sang ? (v. 7). Pas de sang à terre : il aurait pu être piétiné. Hélas ! C’est ce que le monde fait: il méprise et piétine le précieux sang de Christ qui seul « purifie de tout péché » (voir I Jean 1: 7).
- Ai-je placé le signe ? (v. 13). Suis-je à l’abri du sang de l’Agneau de Dieu ? (Voir la maison de Rahab à l’abri du cordon rouge, Josué 2 : 17-18).
- A quel prix avons-nous la paix avec Dieu ? (Rom. 1 : 1, 6-11 – Col. 1 : 20 fin).
(Jean 1: 29).
- Quel témoignage tous les prophètes rendent-ils de Lui ? (Actes 10 : 43).
- Avons-nous reçu ce pardon et la connaissance du salut ? (Luc 1 : 77).
- Comment cet Agneau a-t-il ôté nos péchés ? (Es. 53 : 5, 6, 11 – I Pi. 2: 24).
- Qu’est-ce qu’Esaïe dit du Christ sept siècles avant Sa venue ? (Esaïe 53 : 7).
- Quel cri de joie fut poussé par Jean-Baptiste en voyant Jésus ? « Voilà l’Agneau de Dieu ! » (Lire Jean I : 35-42). Regardons-Le (v. 36). Suivons-Le (v. 37). Cherchons sa présence (v. 39). Parlons de Lui (v. 41). Conduisons d’autres personnes à Lui (v. 42).
Il y a dans l’Apocalypse seulement, 28 textes faisant mention de l’Agneau.
- Quel est le chant des rachetés de Christ sur la terre ? (Apoc. 1 : 5, 6).
- Quel sera leur « cantique nouveau » dans le ciel ? (Apoc. 5 : 8-10).
- Que diront les anges ? (Apoc. 5 : 12). Et toutes les créatures ? (Apoc. 5: 13).
- Quelle est l’efficacité du sang de l’Agneau ? (Apoc. 7 : 14 fin et 12 : 11).
- Votre nom est-il inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé ? (Apoc. 3: 5 – 13: 8 – 17: 8 – 20: 11-15 – 21: 27).
- Craignez-vous la colère de l’Agneau ? (Apoc. 6 : 15-17) ou chantez-vous à l’abri de Son sang, le cantique de délivrance du racheté ? (Es. 12: 1).
- Serez-vous présent au festin des noces de l’Agneau ? (Apoc. 19 : 7-9).
- Edité par Couleru Jean Raymond
Tous ceux qui sont nés de nouveau par l’oeuvre de l’Esprit de Dieu, par la foi en Christ, possèdent une parfaite assurance de salut éternel à partir du jour où ils L’ont accepté comme leur Sauveur. C’est un grand privilège. Cette assurance n’est pas fondée sur de prétendues bonnes oeuvres, sur la valeur morale personnelle ou sur la capacité intellectuelle, mais sur le témoignage divin, dévoilé dans les Ecritures, par lesquelles Dieu invite à aimer, à rendre grâces, à obéir à Celui qui se nomme un Père qui, des cieux, aime sa créature.
Luc 10: 20: « Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux ». II Cor. 5 : 1 « Nous savons, en effet, que si la tente qui nous sert d’habitation terrestre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’oeuvre de Dieu, une demeure éternelle, qui n’est pas faite de main d’homme ». II Cor. 5 : 8: « Nous marchons par la foi et non par la vue. Nous sommes pleins de confiance, et nous préférons quitter ce corps, pour demeurer avec le Seigneur ». II Tim. 1 : 12 : « Je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a le pouvoir de garder mon dépôt jusqu’au grand jour ». Héb. 10 : 23 : « Celui qui a fait les promesses est fidèle ». I Jean 5 : 13 : « Je vous ai écrit cela, à vous qui croyez au NOM du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle ».- Edité par Promesses
Nous écrivions dans le numéro précédent de Promesses (page 162) que l’Ennemi de Dieu et de l’homme possède la faculté, comme arme la plus simple et la plus courante, de suggérer une pensée, une idée, une action. Il a la puissance d’atteindre l’incroyant aussi bien que le chrétien. En général, il exige de ce dernier une obéissance rapide, avant que l’intéressé n’ait réalisé l’origine maléfique de la suggestion. C’est pourquoi le chrétien doit apporter à Dieu, dans la prière, toutes pensées (pensées subites, éclairs de lucidité, révélations, visions de tout genre) et les lui soumettre avant de parler, d’agir, de se lancer en avant, etc. Nous plaçons cette étude sous le titre général de « Occultisme ». Toutefois, il ne s’agit pas en ce cas de recherche des forces occultes par l’homme. Là, au contraire, ces forces, opposées à Dieu, cherchent a dominer la créature et tout spécialement le chrétien. La tentation dans le désert (Mat. 4) nous dépeint, en particulier, l’effort fait par le Diable en personne pour engager le Fils de Dieu à accepter un chemin raccourci pour atteindre rapidement à la domination de « tous les royaumes du monde ». Les trois réponses de Jésus nous montrent le chemin à suivre.
L’Esprit de mensonge
I Rois 22 « Je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous les prophètes »Dieu règne. Il n’abandonne à personne sa souveraineté. Malgré cette attitude de la part du Créateur, l’être humain peut trafiquer, déployer sa puissance et participer au déroulement de la vie selon son bon plaisir. Il peut imprimer à son siècle, à son temps, son influence personnelle; il ne passe pas sans avoir laissé son empreinte. Plus Dieu lui a confié de forces intellectuelles et de volonté, plus grandes sont sa valeur et son efficacité propre (en bien ou en mal).
Les faits que nous découvre l’Ancien Testament nous renseignent ; les oeuvres de Dieu et le travail de l’homme sont présents à nos yeux. Il ne s’agit pas de l’histoire du monde entier, mais des événements qui ont marqué la vie du peuple d’Israël, sa marche et ainsi sa présence dans le monde. Toutefois, ces récits sont valables pour comprendre et estimer l’histoire d’autres peuples.
C’est ainsi que dans la Bible, la description des hauts et des bas de la vie des tribus ou des peuples présente un développement uniforme il n’y a pas de déroulement qui, partant de la base, de la terre, monte vers Dieu il n’y a pas de marche qui, du mal, se dirige vers le bien. Au contraire, il s’agit constamment d’une chute en sens inverse, d’un départ ayant pour base la connaissance de Dieu et d’une arrivée sans Dieu, après avoir abandonné Dieu.
Cela explique la manière de faire, les décisions, les actes de Dieu. Partant d’un niveau donné, il est toujours à nouveau obligé de recommencer:
expulsion du jardin d’Eden,
déluge,
confusion des langues et dispersion des peuples loin de Babel,
choix d’une famille, à l’exclusion des autres (Abram),
destruction des villes de Sodome et de Gomorrhe.
L’histoire des peuples nous apprend que le cours de leur vie s’est toujours déroulé dans ce sens. Les livres des Rois et des Chroniques nous en donnent une image qui fait peur: guerres, révoltes, dévastations, destructions, maladies, mort. Dans son infidélité toujours renouvelée, Israël n’a-t-il pas épuisé toute la patience de Dieu ? (voir aussi Juges 2 : 8 et suivants).
Ainsi en était-il du temps d’Achab, roi d’Israël. Il faisait le mal, du mal, plus que tous les rois qui avaient régné avant lui. Toutefois, il ne serait pas juste de penser que le mal n’habitait que la maison du roi. D’une manière générale, il était comme son peuple et le peuple comme le roi. On dit qu’un peuple a le gouvernement qu’il mérite Cependant, le jugement de Dieu n’atteint pas, à chaque occasion, tous les innocents ainsi que tous les méchants. Dans chaque génération, il se trouve des hommes qui voient le mal et savent l’éviter et le juger.
Souvent, les croyants partagent avec leur nation les conséquences des crimes et des débordements de la majorité du peuple. Quant à Achab, la coupe était pleine aux yeux de l’Eternel, et son éloignement avait été décidé en Haut-lieu.
A l’appel d’Achab et de Josaphat, roi de Juda, Michée le prophète s’était présenté. Il fut le moyen, le moyen ultime, pour amener Achab à obéir à ‘Eternel ! « Que chacun retourne en paix dans sa maison », avait-il conseillé aux deux rois et au peuple. C’est-à-dire, « Ne fais pas la guerre ». Mais Achab était fermement décidé son coeur était fermé il ne pouvait plus s’incliner devant la Parole de l’Eternel. Il ordonna que Michée fût considéré comme prisonnier jusqu’à l’heure du retour d’une guerre victorieuse !
Dieu chercha alors un messager. Il le trouva dans la personne d’un esprit « trompeur », qui s’engagea à séduire le roi Achab et à être un « esprit de mensonge » dans la bouche de tous ses prophètes (v. 21).
Pourquoi Dieu n’a-t-il pas depuis longtemps chassé de son ciel ces esprits mauvais, ces puissances de tromperie, ces princes des ténèbres ? Et non seulement du ciel, mais aussi de notre terre et de notre atmosphère ? Pourquoi Satan peut-il encore prendre place parmi les fils de Dieu, pourquoi peut-il élever la voix dans la présence du Tout-puissant et présenter ses propositions ? (voir Job 6-2 et 2 1-6). Oui, pourquoi ?
Est-ce que l’Ennemi de Dieu possède des droits dont nous n’avons pas connaissance ? Est-ce que, un jour, ils lui auraient été reconnus en toute légitimité ? L’homme ne se serait-il pas placé sous la domination de ce potentat, sous sa dépendance, le jour où il a écouté ses suggestions ? Où a-t-il cédé à ce diffamateur ?
Lors de la tentation dans le désert, le Fils de Dieu n’a pas contesté une affirmation de Satan, celle que tous les royaumes de la terre lui avaient été confiés, remis. En cette heure sérieuse et décisive, Jésus-Christ, nous semble-t-il, a reconnu les droits de Satan (voir Luc 4 : 5, 6).
Pourquoi, même après la mort et la résurrection victorieuse du Christ, les princes de la méchanceté, les puissances du mal, les dominateurs des ténèbres se maintiennent-ils encore dans les réglons célestes ? (Eph. 6 : 12). Et pourquoi Satan doit-il être, à un moment déterminé et encore à venir, chassé du ciel ?
Il peut paraître que Dieu accorde à son adversaire des occasions renouvelées de faire montre de sa puissance. Dieu est miséricordieux, il attend, il patiente, il prolonge ses délais avant de passer au jugement. Toutefois, un jour, Dieu prendra la décision finale et agira en conséquence. L’oeuvre du Fils de Dieu a déjà été révélée : Il est mort afin que « soient détruites les oeuvres du Diable » (I Jean 3 : 8). La Bible rend témoignage au fait que la condamnation du « prince de ce monde » est considérée comme déjà accomplie (Jn 16: 11) et que Christ, par sa victoire sur la mort, a anéanti celui qui a la « puissance de l’empire de la mort » (Héb. 2 :14).
C’est ainsi que nous apprenons certaines règles de la sagesse infinie de Dieu. Certes, Il règne. Mais, dans une mesure donnée, Satan possède encore quelque autorité et quelque puissance. Dieu est le Souverain. Il laisse une marge de liberté à Satan qui peut encore élaborer certains plans et engendrer le mal.
En ce qui concerne Job, Dieu a utilisé les services de Satan pour atteindre son but. Il a fait de même pour Achab en acceptant l’offre d’un esprit mauvais. Il n’est pas écrit que cet esprit se soit rendu maître d’Achab, qu’il l’ait séduit. Non, il s’est adressé aux prophètes du roi et s’est chargé d’obscurcir leur vision spirituelle. Ces prophètes se virent obligés, par l’action de l’esprit du mensonge, de donner l’impression au roi que la bénédiction divine était sur lui. Ce qui s’est passé montre bien qu’Achab désirait avoir l’air d’être en ordre avec l’Eternel. C’était un calcul pour s’assurer de l’aide du roi Josaphat. Par la bouche de ses quatre cents prophètes, Achab fit demander à Dieu la bénédiction d’En-haut et, de cette façon, faire miroiter aux yeux de tous une piété feinte, enrobant sa perversité d’un manteau de respectabilité.
Mais par quel moyen l’esprit de mensonge s’est-il rendu maître des quatre cents prophètes ? Pouvait-il sans autre dominer ces hommes ? Sûrement pas ! Etaient-ils donc sans force ou sans réaction face à ses suggestions ? La conduite du prophète Sédecias montre l’état spirituel des prophètes. De son propre chef, il avait confectionné des cornes de fer, afin de démontrer à son roi combien il serait facile de détruire l’armée syrienne. Mais surtout, il voulait prouver l’authenticité de son message et des prédictions de l’ensemble de ses compagnons. Quant à lui-même, il désirait exhiber un zèle tout particulier pour son roi…
Toutefois, la suite le prouve, Sédécias n’avait reçu aucune révélation de la part de Dieu. Lorsque, selon l’ordre de l’Eternel, le prophète Michée leva le voile afin de mettre à découvert les machinations de l’esprit de mensonge, c’est Sédécias qui dans son orgueil plein de prétention se moqua de l’envoyé de l’Eternel et le frappa !
Est-il surprenant que Michée ait été l’objet de sévices à la suite de l’influence de l’esprit trompeur?
Orgueil et esprit de domination sont les signes de l’homme qui marche sans se soumettre à Dieu. Ces sentiments l’empêchent de se rendre compte que Dieu parle…
La conduite de Michée était bien différente. Bien qu’assuré d’avoir reçu un message de la part de Dieu, il parla avec beaucoup de modestie. Alors qu’Achab le menaçait de pain sec et de prison jusqu’au moment de son retour victorieux, Michée répondit humblement qu’il serait ainsi prouvé, en cas de victoire des armées d’Achab, que l’Eternel n’aurait pas parlé par lui.
Et maintenant, l’esprit du mensonge a fait son oeuvre. Achab est mort sur le champ de bataille et ne revient pas ! Personne n’a cru au message apporté par Michée, même pas Josaphat, le pieux roi de Juda ! Comment se fait-il que Josaphat n’ait pas saisi l’avertissement divin ? Josaphat était, on peut le dire, sur un mauvais chemin. Il n’aurait pas dû descendre à Samarie et se lier à Achab dont il connaissait l’impiété. Car, sur les chemins détournés comme au jour de l’orgueil et de la suffisance, nul ne peut entendre la voix de l’Eternel.
Dieu avait condamné Achab. C’était chose décidée. Mais pourquoi Dieu faisait-il connaître une fois de plus sa décision par la bouche de Michée juste avant le départ d’Achab pour son expédition guerrière ?Dieu savait, par avance, que son avertissement n’aurait aucun effet. Et alors ? Pour nous, il nous semble voir là une preuve ultime de la grâce, de l’amour de Dieu. Jusqu’à la dernière minute, Dieu se fait connaître, faisant savoir que son salut est gratuit, que sa Parole est vraie, que sa miséricorde voudrait atteindre tous les hommes.
Ainsi, à l’heure de la mort, et plus tard au tribunal de Christ, l’homme qui n’a pas voulu céder devra encore reconnaître que Dieu lui parlait.
- Edité par Promesses
Brèves pensées sur la vie du prophète ELIE (4)
« Je suis le Cep, VOUS êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, CAR SANS MOI VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE. »
Et pourquoi Elie n’utilise-t-il pas la prière, lui qui en connaissait, par expérience, l’efficacité ? Il avait prié avec instance pour qu’il ne plût point et le ciel était devenu d’airain, puis il avait prié de nouveau et la pluie était venue (Jacques 5 : 16 b – 18); le fils de la veuve de Sarepta était tombé malade, puis il était mort ; Elie avait invoqué l’Eternel qui avait entendu sa voix et rendu la vie à ce jeune homme il s’était adressé à l’Eternel au sujet du taureau, et le feu était descendu du ciel et l’avait consumé. Si notre prophète s’était servi de la même arme, assurément, le Dieu Tout-Puissant, le Dieu fidèle lui aurait encore répondu et aurait su arrêter le dessein meurtrier de Jézabel, mais hélas il oublie les leçons du passé, aussi est-il sans ressources devant l’épreuve. II) Un gâteau cuit et une cruche d’eau – 5-8. Rien n’est plus insensé et dangereux que d’accabler, par un interminable discours, un homme éprouvé et affligé ! C’était la méthode des amis de Job. C’est l’art de tourner le couteau dans la plaie. Le silence est parfois préférable aux messages les plus fidèles. Le Dieu d’amour nous donne ici une belle leçon. Il arrive qu’un homme atteigne un tel degré d’épuisement moral, que seul un temps de repos peut lui faire du bien. Dieu laisse son serviteur se reposer. Puis, et cela est vraiment touchant, Dieu envoie auprès d’Elie un ambassadeur du ciel ; dans le passé, Dieu s’était servi de corbeaux pour le nourrir, puis de la veuve de Sarepta, mais ici tout a changé, devant la douleur de son ami, Dieu déplace un ange comme pour lui dire tu vois, je suis encore avec toi, je suis là près de toi, sois sans crainte, ne te décourage pas. Pas de longs discours ! Pas de reproches Un gâteau cuit et une cruche d’eau. Ah ! cher lecteur déprimé, cher ouvrier du Seigneur lassé au point de vouloir, comme Elie, déposer les armes, apprends par ce récit, qu’il existe une manne céleste, un succulent gâteau, un merveilleux pain de vie (Jean 6 35), c’est le Seigneur Jésus ; lève-toi, mange, le chemin est trop long pour toi. Apprends encore, comme la Samaritaine (Jean 4), qu’il existe une eau capable de désaltérer les soifs les plus brûlantes de ton âme, cette eau, l’homme de Sychar peut te la donner ; mais prends-tu le temps de cultiver cette précieuse communion avec Jésus, sais-tu, comme Jean lors du dernier souper, te tenir sur le sein de Jésus ? (Jean 13 23). Qu’il est donc doux de vivre près de lui !
Ainsi, sans reproches et sans longs discours, Dieu montra à son serviteur le point de départ de sa chute, il n’avait pas su se nourrir des paroles de Dieu et, manquant de ces indispensables ressources, il s’était trouvé sans forces devant la colère de Jézabel. III) « Une voix douce, subtile » (version Darby) – « un murmure doux et léger »(version Segond) – 9-18. Après une marche de quarante jours et de quarante nuits, Elie arrive à Horeb et entre dans une caverne. Que se passe-t-il dans son coeur ? Ressasse-t-il d’amères pensées contre Israël qui avait méconnu l’appel que Dieu lui adressait par son ministère ? La parole de l’Eternel le fera sortir de cette sombre méditation « Que fais-tu ici, Elie ? ». Rien n’est plus solennel que les questions de Dieu La première que nous rencontrons dans la Bible obligea Adam à reconnaître sa profonde misère morale, face à ce « Où es-tu ? » (Genèse 3 9); il dut avouer qu’il n’était plus dans la position où Dieu le voulait. D’autres furent adressées au meurtrier Caïn « Où est ton frère Abel ?… Qu’as-tu fait ? » (Genèse 4 : 9-10). Par la triple question M’aimes-tu (Jean 21 : 15-19), le Seigneur Jésus sonda, transperça, mais restaura l’apôtre Pierre. « Que fais-tu ici, Elie ? » Es-tu bien dans la position qui convient ? Es-tu dans le lieu où je te désire ? Dis-moi, est-ce d’après mon ordre que tu es à Horeb ? Quel est le motif de ce voyage qui t’a amené jusqu’ici ? Voyons quelle est sa réponse et examinons-la attentivement. « J’ai déployé mon zèle pour l’Eternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie ». Tout d’abord, ne nous y trompons pas, bien qu’il ne l’exprime pas ouvertement, c’est une plainte qu’il adresse à Dieu contre Israël, Romains 11 : 2-3 le dit clairement. Alors qu’il aurait dû intercéder en faveur d’Israël, il l’accuse, il souhaite que Dieu intervienne pour le châtier; ce n’est pas ainsi qu’aurait dû s’exprimer un homme dont la mission était de ramener le coeur du peuple à son Dieu. Il est bien loin d’atteindre le niveau de Samuel qui lui, considérait que c’était un péché de cesser de prier pour Israël (I Samuel 12 : 23). Il estime qu’il est resté seul, mais Dieu lui répondra qu’il y a sept mille hommes qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal ; Elie, le grand solitaire, les ignorait; certes, ils ne possédaient pas une foi aussi forte que la sienne, mais ils constituaient cependant le résidu fidèle de cette époque. Ainsi, Elie se préoccupait bien peu des croyants de son temps, et c’était une chose navrante, son successeur Elisée saura les trouver et les rassembler. Il dit encore que les enfants d’Israël ont renversé les autels de l’Eternel alors qu’il venait de rétablir un autel formé de douze pierres à la montagne du Carmel. En un mot, dans sa réponse, le « moi » se manifeste. On peut dire que les caractères les plus remarquables portent toujours une ou plusieurs failles, le cas d’Elie le prouve; seul, Jésus fut rigoureusement parfait dans toute sa marche. Quelle perfection ! Quelle beauté morale nous trouvons dans toute sa personne ! Sur ce clavier, le Père fit résonner, dans un monde où règne la discordance, une mélodie pure, harmonieuse, unique. Ne manquons pas d’écouter, en lisant les quatre Evangiles, cette sublime symphonie. Un vent fort et violent.., un tremblement de terre.., un feu… ces choses ne nous parlent-elles pas du caractère de notre prophète ? Le chapitre 18 nous le montre agissant tel un vent impétueux. Et il était habitué à voir les démonstrations de la puissance de Dieu, il avait vu le feu descendre du ciel, en réponse à sa prière. Toutes ces choses lui étaient donc familières. Mais la parole insiste pour nous dire que l’Eternel n’était ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, il ne faut pas confondre une manifestation de la puissance de Dieu avec Dieu lui-même. Comme il est nécessaire de distinguer don et donateur les bénédictions sont utiles et nécessaires sur les chemins de la terre, mais c’est à celui qui bénit, c’est-à-dire à la personne même du Seigneur que nous devons nous attacher.
Mais voici qu’une voix douce et subtile se fait entendre, et cette voix-là, Elie ne la connaissait pas; alors il sort de sa sombre caverne, et, comme les séraphins se couvraient la face de leurs ailes (Esaïe 6 : 2), il s’enveloppe avec révérence le visage de son manteau. Mais quelle est cette voix mystérieuse ? C’est la voix du Dieu d’amour, c’est la voix du Dieu de la miséricorde, ce Dieu qui aurait voulu faire grâce à son peuple rebelle. Si Elie connaissait la sainteté de Dieu, il connaissait moins bien son immense bonté. Avec un remarquable équilibre, l’apôtre Jean, dans sa première épitre, nous apprend que Dieu est lumière, donc saint (I Jean 1 : 5), mais aussi qu’il est amour (I Jean 4 : 8). Et cette voix douce et subtile, c’est la parole de notre Père céleste dont nos coeurs ont tant besoin. Elie, tout habitué qu’il était aux démonstrations de la puissance de Dieu, n’avait pas pris le temps d’écouter cette voix si douce. Il n’avait pas su éveiller son oreille chaque matin pour écouter comme écoutent des disciples (Esaïe 50 : 4). Voilà donc la raison profonde de sa défaillance ! Et nous, chers lecteurs, prenons-nous le temps d’entendre sa douce voix? Pour le faire, nous n’aurons pas besoin d’aller à Horeb, il nous suffira d’ouvrir notre Bible et le Père ne manquera pas de s’adresser à nos coeurs lisons-la sans cesse, lisons-la avec prière. Mais, direz-vous, mes journées sont chargées et je n’ai pas le temps ! Alors, considérez que cette lecture est vitale, prioritaire éliminez ce qui est secondaire, ne privez pas votre âme de cette voix douce et subtile, ne courez pas le risque de vous retrouver un jour sous un genêt. Telle Marie de Béthanie, prenons l’habitude de vivre aux pieds de Jésus. – Notons encore les ordres nouveaux que Dieu donna à son serviteur (15-18). IV) L’appel pour le service – 19-21. La remarquable obéissance d’Elisée fait penser à certaines scènes de l’Evangile qui nous sont familières (Matthieu 4: 18-22 et 9 : 9). Nous sommes donc en présence d’un appel de Dieu pour un service particulier, il ne faut pas le confondre avec l’annonce du salut que tous sont appelés à recevoir. Jésus appela des hommes du peuple, sans grande culture, à devenir pêcheurs d’hommes. En lisant ces textes si simples, un de mes lecteurs entendra-t-il l’appel du maître pêcheur ? Alors qu’aussitôt, imitant ces disciples d’autrefois, il laisse tout pour le suivre, et que surtout, il n’oppose pas de « oui, mais ». Jésus dit: « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthleu 4: 19).
- Edité par Perrot Michel
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