PROMESSES
avec commentaires de C. I. Scofield
La Bible est la Parole vivante et permanente de Dieu. Le lecteur en fait l’expérience dans la mesure où il découvre dans les pages Inspirées la personne de Dieu s’adressant à lui dans son amour. Ainsi peut s’établir la relation personnelle entre le Créateur et sa créature.
La traduction française de cette Bible est en vente à la Maison de la Bible. rue de Rive 11, à CH 1204 GENEVE. Suisse.
Une introduction littéraire et analytique précède chaque section et chaque livre de la Bible. Les colonnes médianes ou marginales contiennent des milliers de références à des textes parallèles ou explicatifs.
Les chaînes de références, caractéristique saillante de cette édition, permettent de suivre une doctrine ou un thème à travers toute l’Ecriture, pour aboutir à l’exposé qui en précise les grandes lignes.
Cette version est la Bible par excellence du chrétien isolé.. Elle est aussi celle de celui qui, sans études spéciales, annonce le message divin. Cette édition est une richesse d’enseignements.
Une vue d’ensemble correcte est Indispensable à toute approche sérieuse de l’Ecriture. C’est ce que cette version propose au lecteur.
Un prix réduit de souscription est valable jusqu’au 31 décembre prochain
- Edité par Editeurs
« Edifiez-vous pour former une maison spirituelle.., afin d’offrir à Dieu un sacrifice spirituel » (I Pi. 2 : 5). « Vous êtes un peuple acquis… afin que vous annonciez Ies vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (v. 9).
Tout groupement de chrétiens, si petit soit-il, est une maison spirituelle, à la condition d’être formé de
«pierres spirituelles ».«Je suis au milieu de vous » est la promesse qui a été donnée, et dont nous devons être parfaitement Convaincus.
Il se présente souvent qu’un groupement (église ou assemblée, etc.) ne puisse se réunir: manque de liberté, de local convenable, d’oppositions diverses, de persécution, etc. Il ne faut ni perdre courage, ni désespérer. Le Seigneur nous a annoncé sa présence partout où deux ou trois se retrouvent en son nom. C’est là que les chrétiens peuvent crier à Lui, lui présentant leurs craintes et leur misère. Mais, rappelons à notre souvenir une chose: nous sommes acquis premièrement pour adorer Dieu, pour
annoncer SES vertus;c’est le rôle primordial du peuple de Dieu.
Dès l’aube de l’humanité, Dieu s’est présenté au monde, à sa créature. Il n’est point resté un inconnu Cependant, ses qualités, ses vertus, sa volonté de justice et d’amour ne nous ont été dévoilées, dans sa Parole, que peu à peu. D’ailleurs, sachons-le bien, ici-bas, nous ne les connaîtrons jamais toutes. Nous avons devant les yeux les merveilles de la création. Puis, comme chrétiens, nous éprouvons son amour, sa fidélité, sa patience, son pardon, sa miséricorde. Nous avons remarqué ses oeuvres, toutes dirigées vers le bien, vers le salut éternel de l’homme, toutes imprégnées d’intégrité, de justice, de vérité, de pureté, de pardon, de miséricorde. Une de ses oeuvres, l’expression parfaite de son amour, nous a été révélée par le Fils « qui est dans le sein du Père » (Jean 1 : 18). Des hommes de l’Ancien Testament honoraient si hautement Dieu qu’ils n’osaient prononcer son NOM. Mais Jésus, venant dans le monde, nous a fait comprendre que Dieu est tout près de chaque croyant – un Dieu qui aime sa créature. Jésus, pleinement conscient des sentiments de son Père, sait comment et jusqu’où peut s’étendre l’amour du Créateur pour ses enfants. Ainsi, lorsque nous nous rencontrons à deux ou trois au cours d’heures sombres ou difficiles, chers amis, que notre pensée s’élève tout d’abord vers Dieu, vers notre Père céleste, afin que son NOM soit célébré, reconnu, magnifié, en
annonçant SES vertus.Puis, ensuite, exposons-lui nos voeux, nos requêtes, tous nos motifs d’intercession.
Laissons la Parole nous enseigner et lisons à nouveau la prière qui nous est rapportée dans Actes 4 : 24-31 :
« Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent: Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, c’est toi qui as dit par le Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David Pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint.
En effet, contre ton saint serviteur, Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce-Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus.
Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance ».
- Edité par Guignard René H.
EXTRAIT
« Le mari est le chef de la femme, de même que le Christ est le chef de l’église… Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau par la Parole, pour faire paraître devant lui cette église pleine de gloire, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. De même, le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Jamais homme, en effet, n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, ainsi que le Christ le fait pour l’église… Ainsi donc, que chacun aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari » (Eph. 5 : 22-33).
Si le monde est appelé à se rendre compte, d’une manière évidente, de l’amour de Christ pour les siens, un coup d’oeil sur le couple chrétien devrait suffire.
Le Christ s’est dévoué et s’est offert lui-même en sacrifice pour l’église. Le mari doit agir d’une manière semblable en prenant soin de sa femme et en se dévouant pour elle. Il lui donne « une place à part » à l’exclusion de toute autre femme. Il s’identifie à elle, comme le Christ s’est « identifié » à l’église et sera uni à elle, par une résurrection semblable à la sienne (voir Rom. 6 : 5). C’est dans ce sens que l’époux est redevable à sa femme de l’aimer.
Lorsque la femme respecte son mari, elle le fait pour le Seigneur. Elle représente également un symbole dans sa vie d’épouse. Elle montre par là comment les vrais enfants de Dieu obéissent volontiers à la Parole. Au préalable, l’époux doit avoir gagné sa soumission, comme Jésus a donné premièrement son corps comme offrande pour son église. Ainsi doit agir le mari avec sa femme. A ce moment-là, il n’est guère difficile à l’épouse d’être soumise à son mari.
Le despote exige la soumission sans y avoir droit. L’époux obtient par son amour et par l’exemple de sa vie la soumision de sa femme -comme Christ a gagné notre soumission par son amour, par son sacrifice et par la croix. Mais si, malgré l’amour de son mari, la femme décline toute soumission envers son mari, elle ne peut espérer les joies d’un mariage chrétien.
- Edité par Wilder Smith A. et B.
L’invisible présence
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon NOM, je suis là au milieu d’eux ».
La présence de Jésus est promise là où quelques-uns sont réunis l’important, la condition capitale, c’est la rencontre en son NOM. Car le nom représente, dans l’enseignement biblique. toute la valeur d’une personne, dans le cas présent toute la valeur de la personne de Christ, tout ce qu’il a été, ce qu’il est, et sera, tout ce qu’il a fait, et ce qu’il fait à l’heure même.
Ainsi, se réunir au nom de Christ donne à cet acte une grandeur, une amplitude toute particulière – Christ, Fils de Dieu ! Cela est vrai pour tout rassemblement, pour les églises chrétiennes, à tout niveau également. Parlons de ces deux ou trois auxquels Jésus pense. Ou quatre ou cinq ou un peu plus… a ceux qui se fient, qui tablent sur cette promesse et qui se rencontrent, parce que premièrement ils ont été aimés de LUI !
Alors, ces quelques-uns… ils s’attendent à un fait physiquement indiscernable, à SA présence parmi eux. C’est le grand FAIT du Christianisme Dieu le Fils parmi les hommes – « Ni sur cette montagne, disait Jésus à la Samaritaine, ni à Jérusalem, mais l’heure vient et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » – partout !
Il semblerait que Jésus n’a eu en vue que de petits groupes de disciples -deux ou trois. C’est la base, car on peut être davantage. Pratiquement, il a été observé qu’un groupe d’une quinzaine de personnes au plus facilite la discussion, l’étude où chacun peut prendre une part active. Dans la Bible, peu de discours sont mentionnés, mais plutôt des rencontres où chacun peut collaborer.
Les entraîneurs, les « engagés », comme on les nomme aussi, doivent, à la base, être sûrs de leur salut éternel, de leur conversion. C’est la deuxième condition. Ce sont ceux-là qui doivent s’attendre à la présence du Maître, à l’invisible présence. C’est vers Lui qu’ils vont regarder. Comme le font les « anciens » de paroisses, les conseillers d’églises ! Ils doivent se concerter, ils doivent avoir leurs rencontres particulières. C’est là qu’ils vont s’attendre à Lui pour toute décision. C’est là qu’ils iront rechercher cette « unité de l’Esprit » si riche en expériences, si appréciée.
Face à un problème donné, le Saint-Esprit a une solution, une seule solution. Si son influence est recherchée, il conduira. Peut-être pas tout de suite… Si l’accord entre ceux qui ont part à l’Esprit-Saint, du fait de leur appartenance à Christ, n’est pas réalisée, il est sage de ne rien décider, il est sage d’attendre dans la prière et de remettre à plus tard. Se précipiter lors d’un tel cas est faux.
Le Saint-Esprit ne peut avoir qu’une pensée. Il n’est pas et oui et non. Il veut nous instruire. Le problème serait-il peut-être mal posé ? Il faut aussi savoir que l’Ennemi peut aussi suggérer sa pensée, ses pensées, que tous ses chemins conduisent à la ruine ! Qu’il peut suggérer même ce qui semble très raisonnable, proposer une bonne action, se présenter comme un ange de lumière C’est pourquoi il faut rechercher l’accord.
Le Saint-Esprit conduit à l’unité de pensée, puis d’action. C’est vraiment le chemin de Dieu. Il conduit le petit groupe, si jeune soit-il dans la foi il lui fait éviter le faux pas.
Attendre, puis agir ensemble. C’est l’expérience la plus convaincante de la présence de l’Esprit de Dieu dans le coeur de chacun, lors de la marche dans l’entente recherchée et réalisée. « Je ne vous laisserai pas seuls » leur assurait Jésus lors de son départ. L’expérience de cette réalité devient, pour le disciple qui s’y soumet, un fait. Elle devient une assurance de cette présence invisible, mais combien réelle, parce que combien enrichissante.
Le cas de l’église d’Antioche, au chap. 13 des Actes, nous donne un exemple parfait de l’oeuvre de l’Esprit lors de l’envoi de Barnabas et de Paul. « Alors, après avoir jeûné et prié – réalisant l’accord de tous – ils les laissèrent partir ». Pour situer la question, imaginons un exemple pratique. Supposons cinq jeunes chrétiens ayant le sentiment d’être conduits à évangéliser une contrée. Plusieurs questions et options sont à considérer et des décisions sont à prendre. Quatre d’entre eux sont d’accord, après avoir prié, pour aller de l’avant dans une direction donnée. Le cinquième n’est pas pleinement satisfait, ne se sent pas encore entièrement à l’aise avec le projet présenté.
Que faire ? – Attendre et prier.
Attendre d’être unis dans une même pensée. Qui est conduit par l’Esprit? Ni les quatre, ni celui qui est seul. Il ne suffit pas que le groupe de quatre se range à l’avis du cinquième ou vice versa, Il ne suffit pas que l’un ou l’autre cède par politesse, par amabilité, par indifférence, ou pour arranger les choses. Il ne suffit pas de donner son accord en soulignant que l’on garde sa propre manière de voir !
C’est l’occasion pour les deux groupes (4 et 1) de placer à nouveau l’effort entrevu devant le Seigneur, de chercher devant Lui, de plaider. Il faut arriver à ce résultat: que chacun soit pleinement persuadé que le chemin proposé est le chemin de Dieu. La marche à la recherche de l’unité de décision et d’action doit s’apprendre. Un nouveau converti doit être instruit. « Se conduire en toute humilité, en toute douceur et en toute patience » ne s’acquiert pas en un jour. Mais nous y sommes invités. Ainsi, le jeune chrétien, réalisant la joie et la paix qui habitent dans le coeur des responsables sera entraîné par la Parole et par l’exemple à s’asseoir, par la suite, parmi eux.
Alors le Saint-Esprit sera satisfait il remplira tous les coeurs et chacun, parmi vous, pourra « proclamer que Dieu est réellement au milieu de vous » (I Cor. 14 : 25). « Rendez ma joie parfaite, écrivait l’apôtre Paul, en vivant en bonne intelligence, en ayant un même amour, une même âme, une seule et même pensée, ne faites rien par esprit de contestation, ni par vaine gloire » (Phil. 2: 2, 3).
- Edité par Promesses
Job 9 : 2.
– Elle est posée à toutes les générations. Elle appartient à toutes les créatures.
Une question importante. – L’éternelle destinée humaine est liée à la nécessité d’une justification.
Une question difficile.– Par sagesse humaine, personne n’est en mesure d’y répondre. Elle est difficile : – A cause du caractère de Dieu : Il est saint, juste et bon.
– A cause du caractère de l’homme Il est pécheur, coupable et sans espérance.
Une question à laquelle l’homme a cherché à répondre ! – Il affirme sans ambages que : – Dieu est miséricordieux…
– L’homme n’est pas si mauvais…
– Finalement, tout le monde sera sauve…
– Ce n’est pas par les oeuvres de la loi… Rom. 3 : 20.
– C’est par la grâce, par le moyen de la rédemption… Rom. 3 : 24.
– Justifiés par le sang de Jésus-Christ… Rom. 5 : 9.
– Par la foi qui nous est imputée à justice… Rom. 4: 5.
Or, « A celui qui ne fait point d’oeuvre… Mais qui croit en Celui qui justifie l’impie… Sa foi lui est conférée à justice… »
- Edité par Ferazzini Willy
Il a été accordé à l’apôtre des manifestations nombreuses et évidentes de la puissance de l’évangile pour le salut des hommes. Certes, les motifs d’avoir confiance lui ont été prodigués. Malgré cela, Paul, pendant sa carrière de chrétien, a été assiégé de craintes réelles, toujours présentes à son esprit: craintes fondées, exigeant prières et veilles. « J’ai été parmi vous dans la faiblesse et dans la crainte » (I Cor. 2: 3). « Je crains que vous ne laissiez vos pensées se corrompre » ; « Je crains que je ne vous trouve pas tels que je voudrais » (II Cor. 11 : 3 et 12 : 20). Paul craignait constamment; ce sentiment était en relation toute particulière avec son travail pour l’évangile. Tout prédicateur désireux de suivre le Maître connaît les mêmes craintes. Il est, d’une manière toute spéciale, le point de mire de Satan, car il défie l’ennemi ; ce dernier cherchera évidemment à le faire taire ou tout au moins à rendre son message sans force.
Voici quelques craintes de l’apôtre:
« De peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même désapprouvé » (I Cor. 9 : 27). Il courait afin de remporter le prix (sa récompense); il asservissait son corps. Une conduite personnelle indigne, une vie non conforme à la vérité auraient amené sa déchéance, le retrait de sa mission ; sa lumière se serait éteinte, sa place comme prédicateur de l’évangile aurait été remise à d’autres. Nous sommes invités à la prudence: « Que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe » (I Cor. 10: 12).
« Afin que je ne m’enorgueillisse pas de l’extraordinaire des révélations » (II Cor. 12: 7). Les visions et les révélations reçues de la part du Seigneur constituaient un véritable péril ; son succès était aussi son danger. Il dut avoir un « messager de Satan » pour le garder humble devant le Seigneur; une écharde lui fut envoyée pour le souffleter ! L’orgueil de bien parler est peut-être la faute la plus laide parmi celles qui peuvent atteindre le prédicateur. Peu y résistent – alors l’humilité, la qualité la plus prisée, en souffre et disparaît.., l’oeuvre périclite et se meurt.
Il craignait d’être une occasion de chute pour son frère (I Cor. 8: 13). L’influence du prédicateur est grande; non seulement ce qu’il prêche a de la valeur, mais ce qu’il fait porte aussi du fruit. Dans ce but, et dans ce but seulement, l’apôtre se restreignait, Il se privait de bonnes choses, de choses louables en elles-mêmes. L’exercice de sa liberté chrétienne ne devait pas être une occasion de chute « Que cette liberté ne devienne pas une pierre d’achoppement pour les faibles », car « Christ est mort pour lui ». Combien le prédicateur doit veiller à sa marche (car on l’observe), afin de ne pas faire tomber son frère (Matth. 18: 6).
« Afin que personne ne puisse dire que c’est en mon nom que vous avez été baptisés » (I Cor. 1 : 15). A Corinthe, quelques personnes disaient: « Je suis de Paul – et moi d’Apollos », etc. Pour éviter ce danger, Paul ne baptisait généralement pas lui-même. « Car, disait-il, nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons le Christ Jésus comme Seigneur » (II Cor. 4 : 5). Dans le travail pour Dieu, il est aisé de mettre en avant sa propre personnalité, de former un groupement autour de sa personne, d’attirer l’attention sur soi plutôt que sur le Seigneur. Car il n’est pas facile. pour un chrétien conscient de ses charismes et de ses capacités, de prendre en tout et partout une attitude non intéressée et de dépouiller le moi, afin d’être un canal spirituel d’où découle l’eau qui vivifie, et de dire avec Jean-Baptiste : « Il faut que lui croisse et que je diminue ».
« M’attachant à évangéliser, non pas là où Christ avait été prêché, afin que je n’édifiasse pas sur le fondement d’autrui » (Rom. 15 : 20). Il y a du travail pour tous les serviteurs, cependant le danger existe de jouir d’une renommée non méritée. Dans tel endroit, il est facile d’annoncer l’évangile, le défrichage est exécuté, le semeur est allé plus loin ; il y a peu à faire pour rentrer des gerbes, pour annoncer un résultat et s’en prévaloir. « Je me suis fait un point d’honneur de n’annoncer l’évangile que là où le nom de Christ n’avait pas encore été prononcé, afin de ne pas bâtir sur les fondements posés par un autre » (Rom. 15: 20), écrivait l’apôtre. Cela dit, nous n’oublions pas ce verset qui garde sa valeur: « Celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble » (Jean 4 : 36).
Il craignait de placer un obstacle à la proclamation de la bonne nouvelle de Christ. « Si nous avons semé pour vous des biens spirituels, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vos biens matériels? » (1 Cor. 11 : 11-18). Ayant démontré son droit, le droit de vivre de son travail dans le domaine spirituel, l’apôtre y renonce.., pour garder sa liberté ? Par crainte d’être un obstacle à l’évangile ? Prêcher l’évangile sans frais était pour lui une source de satisfaction, Il ne voulait pas en rechercher une gloire quelconque, car il était obligé de le faire. « Malheur à moi si je ne prêche ». Sa récompense ? « C’est, en annonçant l’évangile, de l’offrir gratuitement ! ».
Peut-être la propagation de la bonne nouvelle n’eût-elle pas été si rapide parmi les hommes ? En général, il n’a pas été à l’avantage du christianisme qu’une classe d’hommes ait comme profession celle d’annoncer le salut éternel. Bien des messages ont été comptés comme étant sans valeur par des auditeurs incroyants parce que ceux qui prêchaient recevaient un salaire pour le faire : « Il n’est pas libre, il le fait par devoir ! ». A vrai dire, cela a été souvent une réflexion toute gratuite, mais la réflexion est restée et l’évangile en a souffert.
« Christ m’a envoyé.., pour évangéliser, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine » (I Cor. 1 : 7). Il insiste sur ce point, il était déterminé à « ne savoir qu’une chose : Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié ». Sa prédication n’était pas faite avec éloquence, mais c’était « une démonstration d’esprit et de puissance », afin que la foi des hommes ne se fonde pas sur une sagesse d’homme, mais sur la puissance de Dieu. il craignait ainsi de mettre de côté la force inhérente à l’évangile. il est, hélas, facile de faire un discours qui plaise aux oreilles des auditeurs. La croix de Christ peut être dépeinte de telle façon qu’elle signifie tout autre chose. Une croix sur laquelle le sang n’a pas coulé n’est pas la croix de Christ ! Le message reste alors sans effet. Le scandale que suscite la mort du Fils de Dieu sur une croix est écarté et la prédication d’un Christ crucifié demeure sans objet.
Le porteur de la bonne nouvelle a là à sa disposition une arme qui est la puissance de Dieu pour le salut éternel. Si cette arme est sans force entre ses mains, il doit en rechercher la raison avec larmes; il doit sonder ses voies, examiner ses actes et son message. il se rendra ainsi compte que sa prédication est vaine ou pas.
Moissonneront avec chants de triomphe.
Il marche en pleurant,
Celui qui porte la semence pour la répandre
Mais il reviendra en poussant des cris de joie,
Quand il portera ses gerbes ! » (Ps. 126).
- Edité par Promesses
Rien, Seigneur n’est impossible
à qui se confie en toi:
plus pesant est le visible,
plus ton Bras secourt la Foi… Sur le tombeau de Lazare
le Vivant règne, et s’écrie,
face au dur sépulcre, avare,
« Fils, reçois de Moi la Vie ! » Le pécheur qui, vers l’abîme,
descend pas à pas, vaincu,
sent soudain ses fers, que lime
la Bonté de Dieu, rompus… L’incrédule qui s’obstine,
dont l’univers est le Moi,
d’un brouillard qui s’illumine,
émerge, et sanglote, et croit… Cela, Jésus, c’est ton Oeuvre:
Homme, tu souffris, mourus,
rompant les bras de la pieuvre:
la Mort, Satan, confondus… Maintenant, Jésus, tu règnes
tu vas revenir; bientôt;
malheur à qui te dédaigne,
heureux qui t’attend: son lot sera la Joie et la Vie;
la Vérité prévaudra!
Pécheur, hâte-toi, confie
au Roi qui vient, à son bras, tes doutes et ta misère;
Celui qui règne, au Calvaire,
a souffert pour ton rachat…
- Edité par Freyche Joël
14 : 21 b | Heureux celui qui a pitié des misérables ! |
19 : 17 | Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Eternel, Qui lui rendra selon son oeuvre. |
22 : 9 | L’homme dont le regard est bienveillant sera béni, Parce qu’il donne de son pain aux pauvres. |
28 : 27 | Celui qui donne aux pauvres n’éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions. |
3 : 27 | Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, Quand tu as le pouvoir de l’accorder. |
: 28 | Ne dis pas à ton prochain va et reviens, Demain je donnerai ! Quand tu as de quoi donner. |
21 : 26 b | Le juste donne sans parcimonie. |
31 : 20 | Elle (la femme vertueuse) tend la main au malheureux, Elle tend la main à l’indigent. |
11 : 24 | Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. |
CONCLUSION – La bénédiction d’avoir tout le nécessaire, mais sans excès:
30 : 7 | Je te demande deux choses, ne me les refuse pas, avant que je meure : |
: 8 | Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde.moi le pain qui m’est nécessaire: |
: 9 | De peur que, dans l’abondance, je ne te renie, Et ne dise : Qui est ‘Eternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m’attaque au nom de mon Dieu. |
- Edité par de Benoît Luc
Il ne restera pas ici pierre sur pierre… Matt. 24 : 2
Il n’y en a point eu de semblable… Marc 13 : 19
Rien ne pourra vous nuire… Luc 10 : 19
Nul ne peut venir au Père que par moi… Jean 14 : 6
EXIGENCES:
« Tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier sou… » (Matt. 5 : 24). La loi dit toujours : Paie ce que tu dois… Elle n’annule pas ses revendications, ni ne compromet ses demandes. Nous devons à Dieu une parfaite obéissance à ses commandements et une absolue fidélité à ses ordres. Parce que nous avons brisé Sa loi, nous sommes sous l’empire du péché – véndu – objet de la malédiction. Par nous-mêmes nous n’en sortirons jamais.AFFRANCHISSEMENT:
« Heureux l’homme à qui Dieu n’impute point son iniquité… » (Ps. 32 : 2 et Rom. 4 : 8). Cela n’est pas simplement un acte gratuit, mais une oeuvre coûteuse, basée sur la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Il a été livré pour nos offenses. Nous avons revêtu sa justice parce qu’il s’est chargé de nos culpabilités. Par sa mort à Golgotha, Christ est devenu « mon péché et je suis Sa justice ». En dehors de LUI, le rachat de notre âme n’aura jamais lieu (Ps. 49 : 9).ASSURANCE:
« Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi… » (Jean 6 : 37). Douloureuse évidence pour celui qui refuse l’invitation du Seigneur .« Etre mis dehors ». Pourtant, chaque âme individuellement, est appelée à entrer en communion avec le Christ. Une assurance pleine de grâce et de promesse. Il ne sera certainement pas exclu ni du royaume, ni de la présence de Dieu. C’est le Seigneur qui l’affirme, car : « La charité ne périt jamais » (I Cor 13: 8).PROMESSES FORMELLES:
En voici quelques-unes qui en disent long sur les intentions divines- « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif » (Jean 4: 14).
- « Je suis le pain de vie celui qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6: 35).
- « Je ne te délaisserai point et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13: 5).
- A l’égard des vivants qui craignent l’échéance de leur existence, Christ dit : « Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais » (Jean 11 : 26).
- Edité par Ferazzini Willy
I) « Où est l’agneau pour l’holocauste ? » (Gen. 22: 1-13 – Hébr. 11 : 17-19).
- Qu’est-ce qu’un holocauste ? (Lév. 1 : 3, 9). Un sacrifice devant être entièrement consumé sur l’autel d’où le parfum montait vers Dieu.
- Ces sacrifices d’animaux pouvaient-ils ôter les péchés ? Non ! (Héb. 10: 4, 11).
- A quoi servaient-ils donc ? Ils étaient des ombres, des images de l’unique et immense sacrifice de Christ sur la croix (Héb. 10 : 11-14).
- Qu’est-ce qu’un substitut ? Un innocent prenant la place d’un coupable. Ex. : Gen. 22 : 13: un bélier offert en holocauste à la place d’Isaac. Ex. 13 : 13 un ânon racheté avec un agneau, etc. Christ a été notre substitut.
- Où est l’agneau pour l’holocauste ? « Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste ». Dans cette réponse, on peut voir aussi la foi des vrais croyants avant J.-C. Ils attendaient la venue du Rédempteur promis dès le jardin d’Eden (Gen. 3: 15). Lire I Pierre 1: 18 à 21.
(Ex. 12: 1-13, 21-30). Ce récit nous aide à comprendre la valeur infinie du précieux sang de Christ.
- Savons-nous que « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Héb. 9 : 22). Toute la Bible est remplie de la doctrine du sang de l’expiation.
- Qu’est-ce qui a sauvé les premiers-nés ? Leurs bonnes résolutions ? Leurs bonnes oeuvres ? Non ! Uniquement le sang : ils étaient à l’abri (v. 13).
- Où devait être mis le sang ? (v. 7). Pas de sang à terre : il aurait pu être piétiné. Hélas ! C’est ce que le monde fait: il méprise et piétine le précieux sang de Christ qui seul « purifie de tout péché » (voir I Jean 1: 7).
- Ai-je placé le signe ? (v. 13). Suis-je à l’abri du sang de l’Agneau de Dieu ? (Voir la maison de Rahab à l’abri du cordon rouge, Josué 2 : 17-18).
- A quel prix avons-nous la paix avec Dieu ? (Rom. 1 : 1, 6-11 – Col. 1 : 20 fin).
(Jean 1: 29).
- Quel témoignage tous les prophètes rendent-ils de Lui ? (Actes 10 : 43).
- Avons-nous reçu ce pardon et la connaissance du salut ? (Luc 1 : 77).
- Comment cet Agneau a-t-il ôté nos péchés ? (Es. 53 : 5, 6, 11 – I Pi. 2: 24).
- Qu’est-ce qu’Esaïe dit du Christ sept siècles avant Sa venue ? (Esaïe 53 : 7).
- Quel cri de joie fut poussé par Jean-Baptiste en voyant Jésus ? « Voilà l’Agneau de Dieu ! » (Lire Jean I : 35-42). Regardons-Le (v. 36). Suivons-Le (v. 37). Cherchons sa présence (v. 39). Parlons de Lui (v. 41). Conduisons d’autres personnes à Lui (v. 42).
Il y a dans l’Apocalypse seulement, 28 textes faisant mention de l’Agneau.
- Quel est le chant des rachetés de Christ sur la terre ? (Apoc. 1 : 5, 6).
- Quel sera leur « cantique nouveau » dans le ciel ? (Apoc. 5 : 8-10).
- Que diront les anges ? (Apoc. 5 : 12). Et toutes les créatures ? (Apoc. 5: 13).
- Quelle est l’efficacité du sang de l’Agneau ? (Apoc. 7 : 14 fin et 12 : 11).
- Votre nom est-il inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé ? (Apoc. 3: 5 – 13: 8 – 17: 8 – 20: 11-15 – 21: 27).
- Craignez-vous la colère de l’Agneau ? (Apoc. 6 : 15-17) ou chantez-vous à l’abri de Son sang, le cantique de délivrance du racheté ? (Es. 12: 1).
- Serez-vous présent au festin des noces de l’Agneau ? (Apoc. 19 : 7-9).
- Edité par Couleru Jean Raymond
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