PROMESSES

« Retranché de la terre des vivants et frappé à cause des péchés de mon peuple ». L ‘homme moderne ne reconnaît plus la gravité du péché. Il parle légèrement de l’oeuvre expiatoire du Fils de Dieu. L’infinie sainteté de Dieu semble lui échapper .

Un professeur connu disait: « Christ n’est pas notre médiateur; aucun médiateur n’est nécessaire ». S’il avait saisi ce qu’est le péché au regard de la sainteté de Dieu, ces mots ne seraient pas sortis de sa bouche. Car, pendant ce temps, et à cause de ce manque d’enseignement, des millions d’âmes trébuchent dans l’obscurité et deviennent la proie de l’adversaire de Dieu.

L’oeuvre de Christ nous est rapportée dans les Evangiles et cela de quatre points de vue différents. Toutefois, si nous désirons connaître les expériences intimes du Fils de Dieu, nous ouvrirons les Psaumes. Là, plusieurs tableaux sont placés devant nos yeux.

Au Ps. 69, par exemple, ses ennemis sont autour de Lui, et Il est occupé d’eux: « Ceux qui me haïssent sans cause sont plus nombreux que les cheveux de ma tête; ceux… qui sont à tort mes ennemis sont puissants ». « Ceux qui sont assis à la porte (de la ville) parlent contre moi » (Ps. 69 : 4 et 12). II en est de même du Ps. 22 où il est parlé des taureaux de Basan, des chiens et d’une assemblée de méchants.

Mais au Ps. 88, ses ennemis ont disparu; ils ne sont plus devant lui. Par contre, Il souffre dans la main de Dieu.

Jésus-Christ souffrit, lui le Juste, au milieu de l’injustice. Lui, le Saint de Dieu fut contristé par tout ce qui, ici-bas, est contraire à la vérité divine. Dans le royaume du Méchant, rien ne répondait à son coeur : de là une souffrance continuelle.

Dès le commencement, il savait que la Croix allait être le terme de sa course. Les paroles de l’évangile de Jean, répétées trois fois: « Mon heure n’est pas encore venue », prouvent que Golgotha était constamment devant ses yeux. Puis, peu de jours avant sa mort: « L ‘heure est venue… » montre qu’il réalisait pleinement l’oeuvre qui allait être sa part.

Esaïe l’avait prophétisé: « Il était méprisé, abandonné des hommes. Homme de douleurs, connaissant la souffrance » (53 : 3).

Physiquement, il souffrit aux mains des soldats. Des violences sans nom furent exercées sur lui, et nous lisons: « Son visage était défait plus que celui d’aucun homme » (Esaïe 52 : 14), c’est-à-dire que son visage était si défiguré par la cruauté des hommes qu’il en était rendu méconnaissable. La cruauté et la méchanceté de l’homme révélaient celui qui en était l’instigateur.

D’autres souffrances encore nous sont annoncées par le Ps. 88. Ici les Juifs et les soldats romains ne sont plus sur la scène. Christ est seul avec Dieu, « au jour de son grand courroux ». C’est l’heure entrevue au cours de son ministère, l’heure où Celui qui haïssait le péché devait

« ê t r e   f a i t   p é c h é »
pour l’homme, où Celui qui était « lumière » devait subir
l’heure des ténèbres, abandonné de Dieu,
« c o m p t é   p a r m i   l e s   t r a n s g r e s s e u r s »
ayant « livré son âme à la mort pour le péché » (Es. 53: 10, 12).

Nous ne sommes pas sauvés, l’expiation n’a pas été accomplie par les souffrances de Christ aux mains des hommes, ni par sa vie exemplaire, ni par sa soumission au Père. Notre rédemption, c’est-à-dire le paiement de notre dette à Dieu, n’a été réalisée, n’a été possible que par les souffrances supportées à notre place par un être saint que Dieu a agréé: son FILS. Dieu voulait une base juste: cette oeuvre puissante d’expiation, ce divin propitiatoire qui donne satisfaction complète à la conscience et au coeur.

Aujourd’hui, Dieu nous rencontre à la Croix. Le Christ « a été meurtri à cause de nos péchés, brisé à cause de nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui ». C’est l’oeuvre de Dieu ; c’est lui qui a mis son Fils à mort.

Le voile, dans le temple de Jérusalem, est un type de Christ (Héb. 10 : 20) ; il fut déchiré en deux parties de

h a u t  e n  b a s ,
déchiré en partant du haut et non par le bas, comme l’auraient fait des hommes. Cela est un fait très important. Notre Seigneur n’est pas mort comme martyr pour sa propre cause, à cause de son enseignement – trop avancé pour son temps. – Il n’est pas mort non plus du mal que lui ont infligé les hommes. Il mourut par la volonté expresse de Dieu : « ce que son conseil avait à l’avance déterminé devoir être fait »(Act. 4 : 28). Ce fut un dernier sacrifice placé sur l’autel pour expier la dette humaine, pour abolir le péché (Héb. 9 : 26) , pour ouvrir à nouveau le chemin vers Dieu, pour venir à nous sur la base d’une justice parfaite et d’une grâce prête à être répandue.

Si l’on demandait: « qui mit le Seigneur à mort ? », la réponse serait : « les soldats romains ou les Juifs » ; mais aucune des deux réponses ne serait correcte. Les Juifs l’ont rejeté, et selon Actes 3: 15, ils sont responsables de l’avoir mis à mort. Cependant, ce sont les soldats romains qui l’ont crucifié. Effectivement, le fil de sa vie a été coupé par une main divine.

Un homme, mis à mort par crucifixion, vivait de deux à six jours sur la potence; la mort intervenait ensuite de faiblesse, d’exposition aux injures du temps ou autres causes extérieures. Mais Jésus de Nazareth, dont le corps était parfaitement sain, ne vécut que six heures sur la Croix. La cause de son agonie fut autre. Les meurtrissures, les clous ne l’ont pas tué, ni l’épée du Romain, car à ce moment-là, « Il était déjà mort ».

Il mourut donc, offrande volontaire, se substituant à nous, sous la main de Dieu, nécessité absolue si le péché humain devait être expié. « Il mourut pour nos péchés, d’après les Ecritures » (I Cor. 15 : 3). « C’est pourquoi le Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni les holocaustes, ni les oblations pour le péché. Alors j’ai dit: Me voici ! Je viens (selon ce qui est écrit de moi dans le livre) , pour faire ô Dieu, ta volonté. C’est en vertu de cette volonté que nous avons été sanctifiés par le sacrifice que Jésus a fait de son propre corps, une fois pour toutes » (Héb.10 : 5-7, 10).

Tu m’as jeté dans l’abîme, disait Jonas (2 : 3) voyant, par delà les marins, Dieu lui-même. Jésus, selon le Ps. 88 : 6, laissant de côté Juifs et soldats romains, disait: « Tu m’as mis dans une fosse profonde, dans des lieux ténébreux, dans des abîmes ». « Ta fureur s’est appesantie sur moi ».

Ce sont là les souffrances du Christ à notre place: anéanti par la colère de Dieu, écrasé par des angoisses infinies, retranché de la terre des hommes par la main de Dieu.

Nous sommes, nous les êtres humains, sur le chemin de la mort, de l’abîme. Pour nous sauver, Christ devait y descendre,

s o u m i s   à   l a   s o u f f r a n c e

Mais « Il contemplera le fruit de ses labeurs et il en sera rassasié de joie. Il justifiera un grand nombre d’hommes par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même se chargera de leurs iniquités ». Au Christ soient la louange, l’honneur, la gloire et la force, aux siècles des siècles ! Amen.

* * *


M I Q U E L V A L L E S P Y, ouvrier espagnol, accusé de quatre tentatives de meurtre et d’un assassinat, avait été condamné à mort par contumace par la cour d’assises de l’Aude. Après avoir erré pendant plusieurs années dans le midi de la France, il s’était réfugié en République Argentine.

A Rosario, où il fréquentait le culte évangélique, il se convertit après avoir entendu une prédication sur la repentance. Malgré toutes les sollicitations de ses amis pour le détourner de ce projet, il résolut de revenir en France pour se livrer à la justice : « Je sais bien que je puis être condamné à mort ou tout au moins aux travaux forcés, et je n’attends mon salut que du sacrifice de mon Rédempteur ; seulement, j’ai péché aussi contre la société, je tiens à lui confesser mes torts et à subir le châtiment qu’elle jugera bon de m’imposer ».

Il économisa tout l’argent nécessaire pour son voyage et pour son séjour en prison. Puis il se rendit en Espagne pour dire un dernier adieu à sa soeur et vint se constituer prisonnier à Carcassonne. Il refusa de choisir un avocat et supplia celui qui lui était imposé d’office de ne rien dire qui fut contraire à la vérité. Le pasteur qui le visitait dans sa prison lui dit :
– Alors vous ne regrettez pas de vous être fait incarcérer ?
– Non, je regrette seulement d’avoir tué, et de n’avoir pas connu plus tôt l’Evangile.
– Le fils de votre victime doit venir déposer contre vous.
– Tant mieux! ce sera pour moi un soulagement d’implorer publiquement son pardon.
– Mais vous pouvez être condamné, déporté, souffrir beaucoup dans la suite.
– Qu’importe! Notre Seigneur a gravi le Calvaire, et il n’avait tué personne, lui.
– Les jurés tiendront sans doute compte de votre repentance.
– C’est leur affaire. Pour ce qui me concerne, je suis prêt à me conformer à la volonté de Dieu.
– Puis-je faire quelque chose pour vous ?
-Prier. On prie pour moi à Rosario; on prie à Buenos-Aires ; je prie dans ma prison, tout ira bien.
L’attitude de Vallespy était si touchante que tous en ont été émus. Le jury l’a acquitté, aux applaudissements de la foule.

Cette histoire est vraie en tous points. Seize ans plus tard j’ai eu la joie et le privilège de retrouver Miquel Vallespy à l’Hôpital général de Carcassonne. Il m’a raconté lui-même son histoire: oui il passait dans la rue à Rosario quand il entendit prêcher l’Evangile en plein air. Il se convertit sur le coup et mit sa confiance en Jésus.

Aux assises, il raconta sa conversion à Jésus-Christ et expliqua pourquoi il était revenu en France pour y expier son crime. On n’avait jamais entendu une chose pareille; on n’avait encore jamais vu un condamné à mort, bien à l’abri dans un pays étranger, venir se livrer volontairement à la justice de son pays qui pouvait de nouveau le condamner à mort. Tout le monde était profondément ému, les juges, les jurés et l’assistance qui le connaissait bien.

Et ce fut une scène suprêmement émouvante et bouleversante lorsqu’il se tourna vers le fils de sa victime et le supplia avec larmes :
« Je te demande pardon ».

Il sortit des assises acquitté par la justice des hommes, et il me disait : « Dieu m’a pardonné, et les hommes aussi! Gloire à Dieu! ».

Il ne voulut pas retourner en République Argentine.

Il tint à retourner dans son village à Coursan, à sept kilomètres de Narbonne, là où il avait habité, là où il avait tué et où tout le monde le connaissait, pour y vivre une nouvelle vie.

J’ai retrouvé d’ailleurs à Coursan son patron qui me disait :
« Depuis son acquittement, il n’y a eu plus rien à dire contre lui. Travailleur honnête et consciencieux, il marche d’une manière irréprochable ». Quel beau témoignage rendu à la gloire de Dieu .


Heureux ceux qui ont le coeur pur car ils verront Dieu. Matthieu 5 : 8.

Qu’est-ce que le coeur ?

Le coeur englobe – en particulier – notre volonté. Il est le siège de nos affections et de nos désirs. C’est – dans l’homme – ce qui était autrefois dans le Tabernacle, « le lieu très saint » (Exode 26 : 33) , « le saint des Saints » (Hébreux 9 : 3). C’est la chambre privée et secrète de l’esprit.

Qu’est-ce que la pureté ?

Elle implique l’absence de tout ce qui pollue; de tout ce qui brouille l’harmonie de notre être dans ce qu’il a de plus élevé. De l’air pur, de l’eau pure, de l’or pur, c’est la non présence d’éléments corrupteurs et avilissants. Finalement, c’est l’état – si ne qua non – du bien-être.

Ce qu’il faut entendre par « un coeur pur » !

C’est le coeur qui a été ramené à sa véritable destinée originelle. Une reconstruction spirituelle qui, réalisée, établit l’harmonie avec la volonté divine, laquelle est – vous le savez – bonne, agréable et parfaite. Le langage d’un coeur pur est: « Voici je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté » (Psaume 40 : 8-9).

Comment le coeur devient-il pur ?

Il est tortueux par-dessus tout et désespérément méchant, dit le prophète Jérémie (17: 9). Il est rendu pur :
a) Par la Foi. « Dieu n’a fait aucune distinction entre eux (les païens) et nous (les Juifs) puisqu’il a purifié leur coeur par la foi » (Actes 15: 9).
b) Par la présence continuelle de la vérité. « Sanctifie-Ies par la vérité… Ta Parole est la vérité » (Jean 17: 17).

Quelle est la bénédiction des coeurs purs ?

Ils verront Dieu. Il est possible de voir Dieu :
a) Dans la personne du Seigneur Jésus, dans son oeuvre expiatoire, dans son gouvernement. « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14 : 9).
b) Dans les saintes Ecritures. L’unité de pensée qui passe par le saint Livre est le véritable sceau de Dieu.
c) Dans la providence. Souvent insondable dans ses voies, mais toujours souverainement sage et adorable.
d) Dans l’existence des vrais croyants; fermes, ils sont comme « voyant Celui qui est invisible » (Hébreux 11 : 27).

La prière de David !

« Purifie-moi avec l’hysope et je serai pur…»
« Lave-moi et je serai plus blanc que la neige ».     (Psaume 51 : 9)
Que cette prière soit aussi la nôtre !

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Une étude tirée du Livre des Actes des Apôtres
Chapitres 6 et 7

Il a été un homme

R E M P L I   D E   F O I (6 : 5). On peut dire de la foi qu’elle est une corde à trois fils qui ne se rompt pas. Elle nous lie à l’infini de l’au-delà. Elle possède trois particularités dominantes :

1. Elle est un acte de notre volonté; reçoit Jésus-Christ avec joie et espérance (Jean 1: 12).
2. Elle met l’accent sur l’obéissance à la volonté de Dieu (Actes 5 : 29).
3. Elle consent à abandonner toutes choses entre les mains de Celui qui est le Juge des vivants et des morts (2 Cor. 6: 13-14).

Etre rempli de foi signifie qu’il n’y a point de place pour le doute et la crainte; comme il n’y a pas de place dans un verre d’eau rempli jusqu’à ras bord.

R E M P L I   D E   G R A C E(6 : 8). La grâce divine signifie davantage que recevoir une simple faveur. Certes du côté de Dieu il y a faveur puisque tout est gratuit et nous n’avons rien apporté dans ce monde.

La grâce de Dieu se révèle de différentes façons :

1. Elle est une vie qui meuble notre personnalité (2 Tim. 2 : 1).
2. Elle est une beauté qui embellit tout notre être (Actes 11 : 23).
3. Elle est un sel qui donne de la saveur à notre existence et la conserve valable pour notre Créateur (Col. 4 : 6).
4. Elle est une force qui nous équipe pour le témoignage (2 Cor. 12: 9).
5. Elle est une puissance qui nous utilise pour le service (I Cor. 15: 10).

Lorsqu’un arbre est rempli de sève, il porte beaucoup de fruits.

R E M P L I   D E   P U I S S A N C E (6 : 8).

La puissance, c’est l’habileté à faire quelque chose de constructif. Revêtu de puissance, c’est découvrir ce qui n’est pas en nous, mais nous met en mesure de faire bouger ce qui paraît être de pierre. Jamais Jésus-Christ n’a demandé à l’un de ses serviteurs de faire un travail quelconque sans lui en donner le dynamisme. L’important est d’être soi-même disponible, de sorte qu’Il nous stimule jusqu’à Sa toute puissance, si nécessaire. Dieu nous fait toujours triompher par Jésus-Christ (2 Cor. 2: 14).

R E M P L I   D E   L U M I È R E (6 : 15).

A regarder Etienne, son visage parut comme celui d’un ange. C’était la lumière du Saint-Esprit. A vrai dire, le péché rend laid, mais la sainteté divine rayonne comme ce fut le cas pour Moïse (Ex. 34 : 30).

R E M P L I   D E   L A P A R O L E   D E   D I E U (Chapitre 7).

A lire entièrement et attentivement ce chapitre 7 du livre des Actes des Apôtres, on découvre l’historique des relations de Dieu avec la maison d’Israël depuis l’appel d’Abraham jusqu’au rejet du Messie. Il y a là une garantie de fidélité et de long support de la part de l’Eternel.

R E M P L I   D E   C O U R A G E (7:51).

La haine qui se lit sur le visage des persécuteurs d’Etienne et la frayeur que celle-ci peut provoquer n’ont aucun effet sur lui. Il n’a même pas hésité à les accuser de s’opposer toujours au Saint-Esprit, de résister à l’oeuvre du Seigneur et de ne pas garder la loi de Moïse. Sa conviction et son courage eurent pour résultat la transformation spirituelle de Saul de Tarse. Sans la prière et le témoignage d’Etienne, l’Eglise du Christ sur la terre n’aurait jamais eu un apôtre Paul.

R E M P L   I   D ‘ A M O U R (7 : 60).

Les pierres des persécuteurs pouvaient briser la tête d’Etienne, elles ne pouvaient briser l’amour qui était dans son coeur. Ses lèvres pouvaient se trouver inondées de sang, ce sang ne pouvait nullement noyer son affectueuse intercession. Lorsque l’amour de Dieu remplit le coeur d’un homme, il est rendu capable d’endurer le sort que lui réservent ceux qui – bien à tort – sont ses ennemis.

Du comportement de ce premier martyr chrétien, il se dégage que:

Quels que soient 1. les conditions de vie,
2. le service chrétien à remplir,
3. la confession courageuse à faire
4. la mort douloureuse à affronter, le Christ Jésus sera toujours pleinement capable de nous porter victorieusement au travers de l’existence qui est la nôtre. Il l’a fait pour Etienne. Il le fera encore pour ses nombreux serviteurs actuels et à venir.

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Mise en valeur diligente

d’après le livre des Proverbes

27 : 23 Connais bien chacune de tes brebis, donne tes soins à tes troupeaux ;
24 Car la richesse ne dure pas toujours, ni une couronne éternellement.
25 Le foin s’enlève, la verdure paraît,
Et les herbes des montagnes sont recueillies.
26 Les agneaux sont pour te vêtir, et les boucs pour payer le champ ;
27 Le lait des chèvres suffit à ta nourriture, à celle de ta maison,
Et à l’entretien de tes servantes.
31 : 13 b Qui peut trouver une femme vertueuse ? (v. 10) .Elle travaille d’une main joyeuse.
14 Elle est comme un navire marchand, elle amène son pain de loin.
15 Elle se lève lorsqu’il est encore nuit…
16 Elle pense à un champ et elle l’acquiert ;
Du fruit de son travail elle plante une vigne.
18 a Elle sent que ce qu’elle gagne est bon…
24 Elle fait des chemises, et les vend,
Et elle livre des ceintures au marchand.
27 b Elle ne mange pas le pain de la paresse.
30 : 25 Les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture.
6 : 6 Va vers la fourmi, paresseux; considère ses voies, et deviens sage.
8 Elle prépare en été sa nourriture,
Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
10 b Un peu croiser les mains pour dormir !…
11 Et la pauvreté te surprendra, comme un rodeur,
Et la disette, comme un homme en armes.
10: 4 Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit,
Mais la main des diligents enrichit.
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« Quoi, vous dérobez, vous tuez, vous commettez des adultères, vous jurez faussement…

puis vous venez vous présenter devant moi, dans cette maison (le temple), sur laquelle mon nom est invoqué, et vous dites: « nous voilà sauvés! » pour commettre encore toutes ces abominations! N’est-elle donc à vos yeux qu’

cette maison sur laquelle mon nom est invoqué ? Je suis moi-même témoin de tout cela, dit l’Eternel » (Jérémie 7 : 9-11).

« Vous dites: en quoi devons-nous revenir à Toi ? L’homme peut-il tromper Dieu ? pourquoi donc cherchez-vous à me tromper ? Car tout en demandant : en quoi t’avons-nous trompé ? vous me trompez quand vous retenez vos dîmes et vos offrandes ».

Comment cela est-il possible ? Ce texte nous parle de la dîme: la dîme de tous nos biens et de tous nos revenus; la dîme de notre temps pour aller porter à d’autres la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

Dieu a tout donné. – Christ a tout donné. – Il s’est donné Lui-même !

« Dieu aime celui qui donne avec joie » (11 Cor. 9: 7).

« Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14: 33). (Lire aussi Luc 21 : 1-4; Marc 14: 3-9).

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Nous croyons que le Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité, présent de toute éternité, a été envoyé dans le monde, d’une manière toute spéciale au jour de la Pentecôte.

Selon la promesse divine, il demeure avec le croyant; il est en lui (Jean 16: 13-14).

Il n’abandonne ni l’église, ni le plus faible des saints. Il est toujours présent pour témoigner de la présence de Jésus. Il cherche à attirer l’attention sur la personne de Christ, afin que le chrétien ne regarde pas à lui- même, ni à ses expériences.

Dans le sens décrit ci-dessus, l’oeuvre du Saint-Esprit dans ce monde cessera lorsque Jésus reviendra pour enlever son épouse, l’église.

Certainement, son travail dans une parfaite communion dans la Trinité divine ne sera pas terminé. Le ch. 4 de l’Apocalypse nous le décrit dans sa plénitude en présence de Dieu le Père, éclairant une scène éternelle.

* * *

Les dons de l’Esprit

R. Pache

Qu’est-ce qu’un don de l’Esprit ou don spirituel ?

C’est la qualification donnée par l’Esprit à chaque croyant individuel en vue du service dans le cadre du Corps de Christ.

Paul nous explique cela en employant l’image du corps et de ses membres (I Cor. 12). Le corps est un et a plusieurs membres, divers mais tous indispensables, car chacun d’eux remplit une fonction qui complète celle des autres. Il en est de même des croyants: ils sont le corps de Christ et Ses membres, chacun pour sa part; ils reçoivent chacun de l’Esprit le don particulier qui correspond à leur fonction (I Cor. 12: 27, 11).

Quels sont les divers dons spirituels ? Remarquons tout d’abord que l’Esprit est un, et que tous les croyants reçoivent le même Esprit sans distinction. Mais l’Esprit qui appelle à divers ministères communique les différents dons suivants (1 Cor. 12: 4, 8-10, 28) : 1. le don de sagesse, v. 8.
2. le don de connaissance, v. 8.
3. le don de foi, v. 9.
4. le don des guérisons, v. 9.
5. le don des miracles, v. 10.
6. le don de prophétie, v. 10.
7. le don du discernement des esprits, v. 10.
8. le don des langues, v. 10.
9. le don d’interprétation des langues, v. 10.
10. le don de l’apostolat, v. 28.
11. le don de l’enseignement (docteur), v. 28.
12. le don de secourir, v. 28.
13. le don de gouverner, v. 28.
Enfin, nous trouvons encore :
14. le don d’être évangéliste, Eph. 4: 11.
15. le don d’être pasteur, Eph. 4: 11.
16. le don de la libéralité, Rom. 12: 8.

I1 se peut que l’on trouve ailleurs la mention d’autres dons, et il n’est pas dit que cette énumération soit complète. Quelle que soit la tâche à laquelle Dieu nous appelle, Il donnera aussitôt par l’Esprit la qualification voulue.

Qui choisit le don que nous devons recevoir ?

Puisqu’il est écrit: « Aspirez aux dons les meilleurs » (I Cor. 12: 31) , vais-je pouvoir m’arrêter à celui qui me plaît le plus; et dire à Dieu: « Seigneur, je veux à tout prix ce don-là. Je prierai, je lutterai, j’attendrai jusqu’à ce que je l’aie reçu » ? Bien des personnes ont agi ainsi, et sont tombées dans le découragement (quand elles n’ont pas perdu la foi) , parce qu’elles n’étaient pas exaucées. S’il ne tenait qu’à nous de choisir, n’aimerions-nous pas tous gouverner, par exemple ? Le ministère de la parole ne plaît-il pas à beaucoup, au point que si les croyants n’ont pas à parler dans l’Eglise, ils pensent qu’ils n’ont rien à faire ? Si dans le corps tout était bouche, cela ferait une belle cacophonie! Non, c’est Dieu seul, c’est l’Esprit qui décide souverainement quelle qualification nous est nécessaire pour un ministère que Lui seul connaît d’avance: « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut » (I Cor. 12: 11). Héb. 2: 4 parle aussi des dons du Saint-Esprit « distribués selon Sa volonté ». Si nous nous mettons entièrement à la disposition de Dieu, Il saura bien nous révéler la tâche qu’Il veut nous confier, et nous communiquer le don par lequel nous pourrons l’accomplir.

Un don est accordé à chaque enfant de Dieu.

Dans le corps, il n’y a pas de membre ni d’organe inutiles. Dans le Corps de Christ chaque croyant reçoit un don en vue de la fonction qui lui est dévolue. « Le même Dieu opère tout en tous. Or à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée… Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut… Vous êtes le Corps de Christ et vous êtes ses membres chacun pour sa part (I Cor 12 : 6-7, 11, 27).
Quel privilège de savoir que par la grâce de Dieu, nous sommes bons à quelque chose, et que le Seigneur, comme son Eglise, ont besoin de nous !
Au plus humble des croyants, au plus illettré, au plus jeune converti le Saint-Esprit accorde un don. Savez-vous quel est le vôtre ? Si vous l’ignorez c’est que très probablement, vous ne vous êtes jamais mis à la disposition de Dieu et ne lui avez pas permis de vous montrer où et comment Il désire vous utiliser. Ne voulez-vous pas aujourd’hui même réparer cette faute, et demander à Dieu de vous employer pour sa cause ? Il vous montrera ce que vous devez faire, et le don qu’Il vous destine se manifestera et se développera de lui-même, si vous obéissez.

Encore une fois, peu importe que vous n’ayez pas « un des dons énumérés ci-dessus, au chapitre 2, pourvu que vous en ayez un, même caché, qui vous vienne de Dieu. Mais assurez-vous que vous n’êtes pas un membre parasite ou paralysé dans le Corps de Christ.

Les croyants ne reçoivent pas tous les mêmes dons.

Premièrement, le même individu n’a pas tous les dons à la fois, comme dans le corps, l’oeil, l’oreille, la main n’exercent pas plus d’une fonction. « A l’un est donné par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, à un autre, la foi…», etc. (I Cor. 12: 8-10). « Comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous est accordée…» (Rom 12 : 4-6).

Il résulte de ceci que nous ne pouvons pas nous attendre à recevoir un certain don par le simple fait que d’autres le possèdent autour de nous. Si tous n’ont pas tous les dons à la fois, il est clair aussi que tous ne reçoivent pas les mêmes dons: « Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ?. etc. (I Cor. 12: 29-30). Sachons donc: premièrement, rester dans l’humilité, et nous réjouir du don qui nous est accordé, quel qu’il soit; deuxièmement ne pas regarder aux dons des autres, mais chercher à discerner personnellement la volonté de Dieu et tout attendre de Lui.

Y a-t-il des dons plus importants que les autres ?

Oui, car Paul dans son énumération dit: « Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs », etc. (I Cor. 12: 28). II semble donc établir une gradation dans l’importance des différents dons. Cela est apparent aussi lorsqu’il compare le don des langues à celui de la prophétie, qu’il met au-dessus du premier : « Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète… Dans l’Eglise, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langues » (I Cor. 14: 5, 19).

* * *


L’occultisme pourrait être défini comme il suit: « Ensemble de doctrines et de pratiques secrètes visant à faire intervenir des forces cachées, mystérieuses et connues (pour une part tout au moins) de quelques initiés ».

La Bible affirme que toute recherche d’aide, de force ou de secours ailleurs qu’en Dieu seul est de l’occultisme. « Il ne devra se trouver chez toi ni devin, ni astrologue, ni enchanteur, ni magicien, ni personne qui emploie des charmes, qui consulte les évocateurs et les devins, ou qui interroge les morts; car l’Eternel a horreur de quiconque recourt à de telles pratiques » (Deut. 18: 10-12). Par le premier de ses commandements (« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face »), Dieu ordonne à son peuple de n’adorer que Lui seul, et de ne chercher aucune autre source de vie et de bonheur. Dieu est très sévère pour ce genre de péchés et demande la mort du sorcier en Exode 22: 18. Il en est de même pour ceux qui évoquent les esprits (mauvais) et s’adonnent à la divination (Lév. 20 : 27). Il est à noter que c’est à cause de ces pratiques, abominables aux yeux de l’Eternel, que Celui-ci a chassé les peuples qui habitaient Canaan, pour donner ensuite ce pays à Israël.

Dieu, par la bouche du prophète Esaïe (47: 13), s’adresse à ceux qui interrogent les cieux en observant les étoiles: « Qu’ils paraissent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui interrogent les cieux, qui observent les étoiles et qui, aux nouvelles lunes, prédisent ce qui doit arriver! » Dieu se moque d’eux !

Nous savons (Genèse ch. 11) comment ces pratiques ont commencé. La tour de Babel était une construction élevée au-dessus de la plaine de Mésopotamie, une « ziggourat », sur laquelle devait se trouver un zodiaque, représentation figurée des signes du ciel. C’était le précurseur de l’horoscope moderne que l’on trouve dans presque tous les journaux de notre époque dite éclairée! Il est pour nous bien compréhensible que Dieu descendît du Ciel pour considérer et confondre ce premier essai visant à tromper l’homme en prétendant satisfaire sa curiosité: il cherche à sonder l’avenir, qui n’appartient qu’à Dieu, en se liant à des forces mystérieuses et magiques.

La Bible nous enseigne qu’il existe deux sources ce puissance et de doctrine: Dieu et Satan. Le chrétien, homme libéré de la tutelle de Satan, se doit de ne chercher sa voie que par le Saint-Esprit, par la Bible, Parole de Dieu et par la prière. Celle-là doit toujours être présentée à Dieu uniquement au NOM de Jésus-Christ. Le NOM, selon la Bible, reflète TOUT ce qu’est une personne, ce qu’elle fait, ce qu’elle représente; ainsi, tout ce que nous demandons à Dieu doit être en harmonie avec Sa Parole, et avec la personne et le caractère de Jésus (I Jean 5: 14).

Si nous passons au Nouveau Testament, nous retrouvons les mêmes enseignements. Dans Galates 5 : 20, l’idolâtrie et la sorcellerie sont mentionnées parmi les oeuvres de la « chair ». Dans Apoc. 9 : 21, nous lisons les avertissements adressés aux humains d’un jour à venir: les péchés dont ils ne voudront pas se repentir: ce sont les meurtres, les maléfices, les impuretés et les rapines. Le mot grec pour maléfice (magie) est « pharmakeia », qui veut dire « enchantements par les drogues ». Or, c’est bien l’usage des drogues qui « enchante » la jeunesse de notre civilisation occidentale, qui l’emporte vers des « joies » trompeuses, qui lui permet de se moquer d’un pauvre christianisme qui serait débilitant! Car l’utilisation des produits hallucilogènes procure à ceux qui en usent des sensations qu’ils comparent à des expériences religieuses, les considérant même comme très supérieures! Mais tout cela tourne rapidement à la tragédie et des milliers d’épaves humaines et de vies brisées par les drogues en témoignent éloquemment! Lors d’une rencontre de médecins suisses pour l’étude des stupéfiants et autres drogues, un membre a affirmé « avoir relevé de très nettes aspirations religieuses chez les sujets qui lui avaient été soumis ».

Drogues diverses, jeux à base de formules occultes, rites magiques sont présentés sous la forme d’ « expériences religieuses ». L’apparition de ces tendances au cours de ce dernier siècle peut être significative. Ne serait-ce pas peut-être l’accomplissement de la prophétie de I Tim. 4: 1 ? « Or, l’Esprit dit expressément que, dans les temps à venir, quelques-uns se détourneront de la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons ».

Cependant, le Seigneur nous recommande d’avoir confiance en Lui et de nous préoccuper essentiellement du moment qui passe, de la journée que nous vivons. « Ne vous mettez pas en souci pour le lendemain; car le lendemain aura soin de ce qui le concerne. A chaque jour suffit sa peine » (Matt. 6: 34).

Mais l’ennemi cherche à nous faire pécher et nous pousse à tenter de deviner l’avenir, car il connaît les dispositions du coeur humain et voudrait les satisfaire pour l’égarer. Or, « ce qui est caché appartient à l’Eternel, notre Dieu, mais la révélation (ce que nous enseigne la Bible) est pour nous et nos enfants, à jamais, afin que nous mettions en pratique (aujourd’hui) toutes les paroles de cette loi » (Deut. 29 : 29). Dans Jacq. 4: 13-15, nous avons une pensée semblable: « A vous qui dites: Nous irons aujourd’hui ou demain dans telle ville, nous y passerons une année, nous ferons des affaires et nous gagnerons de l’argent… vous qui ne savez pas ce que sera demain! En effet, qu’est-ce que votre vie ? Vous n’êtes qu’une vapeur qui paraît un instant et qui s’évanouit ensuite. Vous devriez dire, au contraire: Si le Seigneur le veut, nous serons en vie, et nous ferons telle ou telle chose ».

Si nous nous en tenons aux dernières paroles que Jésus a prononcées sur cette terre avant son enlèvement auprès du Père, nous apprenons quelles étaient ses ultimes recommandations: « Vous serez mes témoins ». « Allez par tout le monde et prêchez l’évangile à toute créature ». « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde ».

Mais quant à l’avenir, quant à l’éternité, voici ce qui est dit: « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous! » (I Pierre 5 : 6, 7).

Quelques exemples pratiques montreront comment l’Ennemi s’y prend pour induire en erreur même des chrétiens fidèles et occupés à répandre l’Evangile. Cependant, vous remarquerez qu’il y a souvent, au départ, un faux pas, un oubli, un manque de connaissance ou d’obéissance inconscient qui permet au diable d’opérer et d’entrer en contact avec un chrétien. C’est ici la manière la plus simple qu’utilise Satan pour détourner les chrétiens du droit chemin, de leur travail, pour provoquer une dispute, etc. Il suggère une pensée, une idée, une action et le chrétien l’admet comme venant de Dieu, n’en vérifiant pas la provenance. Il s’agit parfois d’une action qui paraît excellente ou même biblique, et dans ce cas, il est très difficile d’en reconnaître rapidement l’origine. Voyez, dans Matt.4 : 5-7, la tentation de Jésus-Christ au dé- sert – le diable lui cite la Parole de Dieu: « car il est écrit: Il ordonnera à ses anges de veiller sur toi, et ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre quelque pierre ». Mais Jésus, averti, sait que répondre…

C’est ainsi que des chrétiens se sont aperçus avec terreur et épouvante que « quelqu’un » se trouve disposé à révéler des secrets, à faire connaître à l’avance ce qui va se passer. Et ce quelqu’un n’est pas notre Seigneur !

1. Une dame missionnaire demandait à Dieu de lui révéler la suite qui serait donnée à ses prières. Elle reçut plusieurs réponses, une partie d’entre elles se révélant exactes. Elle en conclut avoir reçu un don spécial (charisme) de la part de Dieu. Cependant, elle souffrit, par la suite, durant une certaine période, de difficultés diverses, d’oppression et de ténèbres. Lorsqu’elle parvint à comprendre l’origine maligne (du Malin) de ses révélations, elle se repentit, demanda à Dieu la délivrance, et elle l’obtint. Toutefois, ce ne fut qu’après deux ans de luttes qu’elle fut vraiment délivrée. Ce combat, pour retrouver la communion avec le Seigneur, fut ainsi infiniment plus long que les moments passés dans les mains du Trompeur.

C’est exact, Satan est heureux de rendre des services à ceux qui ont recours à lui. En revanche, il demande le prix fort pour ses faveurs ! Il sait rendre ses suggestions fort attractives, mais il tend son filet. Il domine ainsi l’âme humaine par ses enchantements.

2. Un journal chrétien pour garçons encourageait ses lecteurs à utiliser une baguette ou un pendule pour chercher des choses perdues, des sources d’eau, etc., et donnait des instructions pour confectionner un tel objet! Est-ce sans danger ?

Une missionnaire qui avait trouvé, par ce moyen, de l’eau dans un désert africain, tomba ensuite malade et dut être envoyée mourante à la maison. S’étant placée devant Dieu, elle apprit l’origine occulte de son « succès » ; elle confessa son péché et demanda à Dieu à être purifiée par le sang de Jésus-Christ. La maladie disparut promptement, les forces revinrent, et elle put reprendre son service en pleine santé.

3. Un missionnaire qui voulut un jour, à titre d’information, assister à une séance spirite, souffrit de cauchemars et d’insomnie pendant une douzaine d’années !

Comme nous l’avons dit plus haut, il s’agit là de la manière la plus simple dont se sert l’Adversaire: il suggère…

Les effets qui en résultent sont fort divers. Une constatation seulement parmi beaucoup d’autres: un chrétien peut passer par des périodes difficiles d’opposition et de révolte contre la Parole de Dieu; il peut perdre le contact avec Dieu dans la prière, et s’opposer parfois aux autres croyants.

4. A l’heure actuelle, l’ignorance de trop de croyants à ce sujet est alarmante. Une nombreuse jeunesse chrétienne s’amuse, expérimente, se complaît dans certaines activités occultes, souvent avec le consentement des parents et des enseignants. Au cours des deux dernières années, de nombreux rapports de groupes de jeunesse, rapports concernant des courses et des camps de vacances, font état de participation à des jeux occultes. On prétend que le danger est nul, si celui qui joue ne met pas sa foi en cause. Les effets ne seraient pas différents de ceux qui accompagnent les jeux habituels. Les faits prouvent le contraire.

Il a été constaté que la participation à des pratiques occultes est souvent à l’origine de dépressions, de maladies étranges, d’accidents, de folie, de suicides même. Le chrétien n’est pas immunisé contre les conséquences d’un contact avec des forces spirituelles mauvaises. Le Seigneur Jésus nous a donné une prière modèle, dans laquelle une courte phrase résume la défense que nous devons opposer à l’Ennemi de nos âmes: « Délivre-nous du Malin ». Elle est une nécessité de tous les jours – Seigneur, délivre tes enfants du Malin, ainsi que les enfants de tes enfants! « Nous devons, dit la Parole, nous purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, et achever notre sanctification dans la crainte de Dieu » (II Cor. 7: 1).

Adaptation du « Prophetic Witness », janvier 1971, avec autorisation.


(Extrait de « Souffle de vie » de P. St-John,
Edition des Groupes missionnaires, Vevey, Suisse).

Le message que Dieu semble avoir communiqué si librement au peuple du Ruanda s’est répandu au loin. C’est le message simple, précieux et très ancien que Dieu avait confié, en partie, à Israël, par la bouche de ses prophètes et que Jean-Baptiste annonçait dans le désert :

l’humble repentance et la réconciliation avec Dieu
et avec nos voisins
est le premier pas vers la bénédiction.

C’est le message sur lequel Jésus a mis l’accent quand il a dit: « Heureux les pauvres en esprit… Heureux ceux qui ont faim et soif de justice… Heureux ceux qui pleurent…» (Mat. 5). Ce fut sur ces anciens fondements d’une vraie repentance, d’une authentique reconnaissance des fautes et des torts, et d’une sincère confession des péchés, qu’ils firent l’expérience d’une nouvelle conception de la communion fraternelle.

Si nous laissons la lumière de Dieu briller sur notre péché, cela ne peut que nous amener à chercher un refuge au pied de la croix; mais le terrain où se dresse la croix n’a qu’un seul niveau. Il n’y a plus là qu’un seul dénominateur commun: notre besoin de Jésus à cause de notre péché et de notre orgueil. Toutes les barrières dressées par les hommes disparaissent. Il n’y a plus qu’une seule sorte de personnes à la croix: des pécheurs humbles et pardonnés, se réjouissant de ce que Jésus les a rachetés, ce qui forme entre eux un lien qui ne saurait être brisé. « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (I Jean 1).


Une soeur parle à ses soeurs en Christ (4)

(Luc 2 : 36-38)

1) Au sein de l’épreuve

Anne a vécu sept ans avec son mari. Elle a certainement connu des années de joie, de bonheur avec son époux. Puis, tout à coup, l’épreuve a surgi : elle s’est retrouvée seule et est restée veuve tout le long de sa vie. Sa situation n’a pas été facile. Dans la société où elle a vécu, la femme était méprisée, rejetée; elle était considérée comme inférieure. Que de souffrance Anne a dû endurer à cause de la mort de son mari et de sa condition de femme. Le sentiment de la solitude, la douleur de la séparation ne lui ont certainement pas été épargnés.

Anne avait tout pour se plaindre, pour se lamenter sur son sort. Mais, malgré toutes ses difficultés et en dépit de son grand âge, 84 ans, elle était rayonnante, épanouie, heureuse de vivre, débordante de joie. En réfléchissant au contraste entre la situation de cette femme et son attitude, une question surgit. Comment cela est-il possible ? Est-ce quelqu’un d’exceptionnel, de privilégié ? Non, c’était une femme comme vous et moi avec sa sensibilité, sa faiblesse.

Chères soeurs qui passez par l’épreuve, que le témoignage de cette femme vous encourage à continuer votre route malgré tout. Dieu a accompli un miracle dans la vie d’Anne, Il peut encore le faire pour vous aujourd’hui. Comme pour Anne, Dieu a prévu pour vous une vie de joie, de louange malgré vos circonstances. Dieu vous promet en Jésus une vie de victoire dans les pires difficultés (Rom. 8 : 37).

2) Vivre pour Dieu

Anne nous livre le secret d’une vie heureuse et utile pour Dieu et pour les hommes malgré les circonstances difficiles. « Elle ne quittait pas le temple, elle servait Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière, elle louait Dieu. (v. 37 et 38). Anne a mis Dieu au centre de sa vie, au centre de sa vieillesse, au centre de sa condition de veuve. Elle a laissé Dieu pénétrer au sein de ses difficultés. Elle a compris qu’elle ne pouvait pas s’en sortir en comptant sur ses propres forces. Elle a su frapper à la bonne porte pour obtenir du secours dans sa détresse. Et Dieu a répondu, Il l’a accueillie dans sa maison, dans sa présence.

Le temple dans la pensée juive, c’est la maison de Dieu, l’endroit où l’Eternel est présent. Voilà pourquoi Anne reste dans le temple. Elle ne veut pas quitter la présence de Celui qui est devenu sa raison de vivre. Elle consacre donc tout son temps au Seigneur. C’est en Lui seul qu’elle puise la force et le courage pour surmonter sa situation difficile. Pour nous, rester dans le temple ne signifie pas faire notre demeure dans une église, mais vivre constamment en communion avec Dieu, lui livrer notre vie entière pour qu’Il en fasse son temple avec son Esprit. C’est une question d’attitude intérieure et non de lieu précis. Si Dieu occupe constamment nos pensées, nous pouvons demeurer dans le temple, dans sa présence tout en travaillant ou en préparant le repas.

« Anne louait Dieu » (v. 38). La louange doit avoir une grande place dans notre vie de prière personnelle ou communautaire. C’est un dur apprentissage que de louer le Seigneur en toutes circonstances et surtout dans les moments de brouillard, de tempêtes où tout semble s’acharner contre nous. La louange est le secret d’une vie victorieuse. Elle est le reflet de notre foi, la preuve de notre confiance totale en Jésus, le Vainqueur de toutes choses. Dans mon expérience, bien des découragements m’ont montré que j’avais oublié tout simplement de louer le Seigneur. Souvent une journée commencée dans la louange est un jour de victoires, à la gloire du Seigneur et vécu dans sa joie, dans sa paix et dans sa présence. Donne-moi, Seigneur, de pouvoir te louer sans cesse et en toutes circonstances selon ta volonté, car Toi seul en est digne (I Thess. 5: 17-18).

3) Vivre pour les autres

Anne a compris une leçon importante. En dépit de toutes les apparences qui prouvaient le contraire, avec Dieu elle pouvait encore être utile aux autres.

Arrivées à un certain âge ou éprouvées par une maladie qui nous handicape, nous nous sentons peut-être mises à l’écart. Nous avons l’impression d’être inutiles; nous nous considérons comme une charge pour les autres.

On ne peut plus faire comme avant, alors à quoi bon vivre si l’on ne sert plus à rien ? Mais pour Dieu l’âge ne compte pas. Il peut toujours nous utiliser pour sa gloire et pour les autres dans la mesure où nous sommes disponibles.

« Anne servait Dieu dans la prière et le jeûne » (v. 37). La femme en général et plus particulièrement les personnes âgées peuvent exercer ce merveilleux ministère. L’Eglise et le monde ont aujourd’hui un urgent besoin de femmes de prière. Vous pouvez être ces personnes-là. Si plusieurs d’entre vous s’engagent dans la prière, seules ou en groupe, bien des choses vont changer dans l’Eglise qui a besoin d’un puissant réveil. Seul l’Esprit de Dieu peut nous le donner en réponse à la prière fervente de ses enfants. « Anne parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem » (v. 38). Anne était prophétesse (v. 16). Elle a été appelée par Dieu au ministère prophétique. C’est-à-dire qu’elle avait mission de communiquer la volonté de Dieu aux hommes. Elle devait certainement connaître les différentes prophéties de l’Ancien Testament concernant le Messie. Cela explique sa hardiesse à parler de Jésus à ses contemporains.

Dieu nous appelle aussi à être des témoins de Christ par notre vie et nos paroles. Prenons le temps d’étudier la Bible, de nous imprégner des enseignements de la Parole de Dieu pour communiquer la volonté du Seigneur à ceux qui nous entourent. Il y a tant de gens qui ne connaissent pas encore Jésus personnellement. Demandons au Seigneur de nous conduire par son Esprit vers ceux qui sont prêts à l’accepter dans leur vie.

En suivant ce programme proposé par l’exemple de la vie d’Anne. nous serons comblées des richesses de Dieu dans les bons et mauvaisjours.